Il y a une semaine on pouvait encore dire que c’était le temps des fêtes. J’étais en route vers l’Anti avec la famille dans la neige, pour la dernière soirée de l’année 2016.
Le beau-frère les avaient vus accompagnés de Godendard il n’y a pas si longtemps. Il m’en avait assez parlé pour que je décide de ne pas manquer leur retour à Québec. À notre arrivée la salle est déjà remplie et des colliers hawaïens, chapeaux à paillettes et lunettes festives sont à notre disposition. Ça s’annonce plus que parfait ! La magie du 31 décembre opère, les groupes se mélangent et fête ensemble pendant la bonne heure qui précède les premières notes d’Orloge Simard.
En 2016, on en a vu des soirées mouvementés ! Celle-ci ne laissait pas sa place: orgue détruite à coups de masse, reprise de « L’Oiseau » juste avant le décompte, tout le monde avec un verre de mousseux à la main, la salle presque complète sur la scène et pluie d’alcool.
Étant prévoyante sur le taux d’alcoolémie de la soirée, j’ai décidé de relever un autre défi, soit d’apporter seulement un objectif à ce spectacle. Voilà donc en images ce à quoi cette soirée folle a ressemblé:
En bonus, cette petite photo prise le lendemain par le Bar l’Anti:Bonne année !
C’était aujourd’hui que nos amis du Cabaret Festif! de la Relève nous ont annoncé les participants de sa septième édition. Les 28 janvier, 11 février et 25 février prochains, à l’Hôtel Le Germain Charlevoix, vous aurez la chance de voir douze projets parmi les plus de 120 candidatures qui provenaient de partout au Québec.
Les participants :
28 janvier
Jérome Casabon
La Guillaumansour Expérience
A Leverage For Mountains
MCC
11 février
Vice E Roi
Miss Sassoeur et les Sassys
Jérôme St-Kant
La Valérie
25 février
Lumière
Émile Gruff
Mélanie Venditti
Doloréanne
Une belle palette de couleurs qui reflète la vigueur de notre scène musicale.
Le porte-parole de l’événement, Keith Kouna, sera présent le 28 janvier et offrira une courte prestation pour lancer le concours. La grande finale, où de nombreux prix seront distribués aux quatre finalistes, se tiendra le 18 mars.
En plus de jouir d’une grande visibilité dans plusieurs médias de la province, les candidats courent la chance de remporter des prix et des bourses totalisant un montant de 15 000 $. De plus, des partenariats avec plusieurs événements et lieux culturels établis permettront aux finalistes de jouer sur des scènes courues au courant de la prochaine année. Le Festif ! de Baie-Saint-Paul offrira comme à l’habitude une prestation rémunérée lors de sa huitième édition aux gagnants du prix du public et du prix du jury.
Vous voulez en savoir plus? Acheter des billets? Découvrir les projets des artistes? Visitez le site web http://lefestif.ca/cabaret/!
Nouveauté cette année : une série de spectacles « post-cabaret » seront organisés au resto-bar Tony et Charlo et annoncés au cours des prochains jours. De quoi nous donner le goût de passer quelques nuits dans Charlevoix!
Cette année, le Pantoum a décidé d’actualiser les traditions de Noël en organisant son propre pré-réveillon au Cercle. Ce fut l’occasion de réunir ceux qui contribuent de près ou de loin à cet organisme pour un bon vrai party, mais aussi de lancer Minuit, Pantoum, une compilation de reprises de Noël à laquelle ont participé différents artistes de la ville de Québec.
Entre l’ouverture des portes et la première prestation, les spectateurs étaient invités à prendre une bière (ou plus) pendant que Jean-Étienne Collin Marcoux mettait l’ambiance avec ses meilleurs vinyles de disco de Noël. Aux alentours de 22h, ce dernier est monté sur scène pour présenter la soirée : le show allait être un peu comme un buffet de Noël, il y en aurait pour tous les goûts. On a d’ailleurs commencé avec le canapé un peu étrange mais quand même bon : Isa Cobra nous a fait son interprétation prog de Greensleeves en solo à la flûte à bec.
La formule de la soirée, entre spectacle et party, était assez éclatée. On a eu droit à quelques prestations parfois espacées de moments où le DJ Jean-Lutin – qui portait vraiment un pull de lutin – prenait le relais. Vers 22h30, Headache24 est monté sur scène pour jouer quelques pièces, dont The Xmas Tradgedy, excellente pièce pour mettre du post-punk lo-fi dans ton noël.
Ce fut ensuite au tour de Sam «Sinatra» Wagner de nous présenter, en chemise et nœud pap, la reprise de Nat King Cole qu’il avait enregistrée avec Floes pour la compilation des fêtes. On l’aura rarement vu aussi crooner qu’au Pantoum de Noël avec sa coupe de vin et sa tuque de noël offerte par une admiratrice secrète (devinez qui). Low Batt (a.k.a Laurence Gauthier-Brown de VICTIME) a suivi juste après avec son Santa bebé franc et nonchalant. La dernière apparition solo de la soirée a été réservée à Émilie Rioux, qui nous a rappelé comment vivre le blues de Noël à la Elvis.
Après ces quelques prestations, les groupes nés des entrailles du Pantoum ont déferlé sur scène avec l’énergie qu’on leur connaît. De la Reine a ouvert le bal avec De la Reine au nez rouge. Le groupe a aussi fait revivre deux reines du pop pour un instant avec des reprises de Beyoncé et de Madonna, au grand plaisir des spectateurs (et surtout de Simon Provencher). Ceux-ci n’ont pas été mis en reste étant donné qu’Alex Martel/Anatole a enchaîné – et s’est déchaîné – avec Bienvenue dans mon cauchemar, une reprise traduite de la chanson d’Alice Cooper. Gros Jean-Mi (a.k.a Jean-Michel Letendre Veilleux) a pris le relais accompagné de ses choristes pour présenter un interlude sentimental : il a entonné Mon beau Civic, ode ironique à ce véhicule quatre cylindres.
C’est finalement BEAT SEXÜ qui est venu nous «pitcher le clou du spectacle dans face», tel que nous l’a décrit Jean-Étienne. En duo avec Anatole/Alex Martel, ils ont débuté en grand en présentant D.M.S.R. de Prince «en français SVP». On sait maintenant que les clôtures du deuxième étage du Cercle supportent bel et bien le poids du chanteur sans inhibition/avec talent. Deux chansons aux saveurs de canne à sucre ont suivi pour glorifier la naissance de «Jésus, le premier des Jedi» et pour faire groover Le reste du temps (des fêtes). Jean-Michel a fait un petit bain de foule sur Dirty Jim et a amené la soirée à son paroxysme en nous chantant Papa, maman, bébé, amour, véritable hymne à la joie pantoumesque.
La soirée s’est continuée jusqu’aux petites heures du matin avec l’aide du DJ Jean-Lutin. L’ambiance était bonne autant pour danser que pour prendre une bière et discuter entre amis. En somme, on a eu droit à une soirée éclatée et intense qui terminait bien la saison d’automne du Pantoum. D’ici les retrouvailles en janvier, vous pouvez mettre la main sur la compilation de Noël, qui se trouve encore sur Bandcamp au prix d’une contribution volontaire. Tous les sous ramassés iront à l’organisme du Pantoum. Sur ce, je vous souhaite aussi un merveilleux temps des fêtes !
Je suis donc allée au party de noël de Sexy sloth seulement en tant que photographe. (Je n’ai malheureusement pas d’entrevue vidéo cette fois pour toi).
Bronco, qui vient de sortir un album Modern Mythology, ouvre la soirée. Groupe local, Bronco se déchaine comme à l’habitude au son de sa distortion lourde.
Ensuite, au tour de Prieur&Landry. Les deux gars sont toujours à la hauteur de mes attentes. J’entends plusieurs personnes dans la foule être complètement stoked par leur son et leur prestance.
Suivi par Sandveiss et leur set up assez intense. Ce que tu veux quand tu vas voir un spectacle de rock heavy comme le leur. Quand même fou dans une petite salle comme l’Anti! Ils ont sorti un EP en avril 2016 que vous pouvez écouter sur leur bandcamp
Le Pantoum a choisi de finir sa saison en grand en accueillant The Luyas dans ses murs vendredi dernier. Le passage du groupe montréalais à Québec marquait aussi le dernier jour d’une tournée lancée en vue de célébrer leur dixième anniversaire. Accompagnés d’Abrdeen en première partie, ils ont su captiver l’auditoire avec leur musique atmosphérique et innovatrice.
The Luyas
Les quatre musiciens de The Luyas sont montés sur scène aux alentours de 22h45. Maniant toutes sortes d’instruments, en en trafiquant parfois les sons, ils parvenaient à créer un fond musical tantôt saturé, tantôt planant sur lequel la voix douce et vaporeuse de la chanteuse venait déposer ses mélodies. On eut droit à des passages de cor modifiés pour donner un effet électro, à une chanson accompagnée au moodswinger ainsi qu’à des rythmes de batterie vibrants qui, par leur accent sur la répétition, ajoutaient une touche transcendantale au tout. Il faut souligner que le jeu d’éclairage avec les ampoules disséminées sur la scène rajoutait quelque chose à l’atmosphère des chansons.
Le groupe montréalais nous a joué des pièces de son plus récent maxi – Says You – qui marquait le retour en force du groupe après les quatre ans qui séparaient cet opus de l’album précédent, paru en 2012. On a aussi eu la chance d’entendre quelques chansons inédites, telles que Self-Unemployed, qui se retrouveront sans doute sur un prochain album. Le spectacle s’est terminé sur un rappel retentissant avec la chanson homonyme Says You. Les spectateurs, pour la plupart médusés tout au long de la performance du groupe, les ont applaudi chaleureusement.
Abrdeen
Heureusement pour les spectateurs ayant bravé le froid et la fin de session, Abrdeen les a accueilli chaleureusement en leur présentant son rock downtempo tantôt langoureux, tantôt assez garage. Leur musique, rappelant celle de Beck ou encore certaines pièces du film Scott Pilgrim versus the World, avait quelque chose de résolument accrocheur, d’une simplicité efficace.
La bonhomie des musiciens et leur plaisir évident à jouer ont rapidement rendu l’ambiance intime et amicale. Ils ont présenté, plus ou moins fidèlement – ils ont avoué ne pas les avoir pratiquées depuis un bon moment – les pièces qui figureront sur leur maxi à paraître en 2017. Le groupe a su entertainer ses spectateurs jusqu’à la fin, et ce malgré les cordes brisées de la guitare de la chanteuse, qui en a profité pendant son «solo» pour venir danser avec nous sur le parterre.
Chronique : courrier du coeur
Bon, je suis en retard un peu pour rendre ma chronique [pas juste un peu!]. J’ai dit à Mary que je l’avais oubliée, que j’avais la tête ailleurs. La vérité c’est que notre relation [littéraire] est de plus en plus distante [J’avais remarqué]. Tous les jours j’ai l’impression qu’elle me cache quelque chose [C’est toi qui as commencé!]. J’ai même trouvé des cheveux sur son manteau et malgré ma calvitie croissante, je pense pas que ce soient les miens [Bingo! Tu étais parti de ma vie littéraire depuis si longtemps – deux semaines – , il fallait que je me trouve un autre chroni-coeur! Mais ce n’était que du vent, tu le sais bien que personne ne parle de crottes de nez comme tu le fais!].
Je pense que ça vaut encore la peine d’essayer [pour vrai? 😀], si vous connaissez un bon endroit pour une thérapie de couple, je suis tout ouïe. En attendant j’ai quand même laissé ma haine grandissante de côté [JOIE!]. Les Luyas étaient au Pantoum. C’était magnifique mais je sais pas si ça a aidé. J’ai quand même pleuré en retournant chez moi [Moi aussi.].
Btw: je commence à manquer d’emojis pour exprimer ma frustration sur l’internet, il devrait y en avoir plus.
Quelle belle façon de terminer son année de couverture de spectacles qu’un concert de Saratoga en toute intimité? Les lecteurs assidus d’ecoutedonc.ca savent à quel point plusieurs d’entre nous aimons le duo formé de Chantal Archambault et Michel-Olivier Gasse et c’est d’abord à titre de simples spectateurs que nous avons assisté au dernier concert de l’année de nos deux tourtereaux préférés. Vous nous pardonnerez donc de n’avoir pris aucune note et d’avoir profité le plus possible du spectacle, que nous avons surtout regardé avec nos yeux (plutôt qu’à travers notre objectif).
La grande scène de la vieille salle semblait plutôt grande à notre arrivée : une vieille radio (Telefunken), un micro double à condensateurs, deux guitares et une contrebasse occupaient le centre de la scène. À 20 heures pile, Gasse vient éteindre la radio et Archambault vient le rejoindre. C’est avec bonheur qu’ils se lancent avec Brise-glace, qui ouvre également l’album Fleur. Le ton est donné : c’est dans la douceur et dans la lenteur que la soirée va se dérouler. Entre les chansons, les interventions se font dans l’humour et la complicité. On a beau les avoir vus à plus d’une reprise, tout est encore naturel, même lorsqu’ils racontent la genèse du band (histoire qu’on a beau connaître, mais qui est toujours racontée différemment… la preuve que ces deux-là parlent avec leur coeur plutôt que par coeur).
Le plaisir croît au fur et à mesure que Saratoga égraine une par une les chansons de son répertoire. Le public écoute religieusement et éclate de rire toutes les dix secondes pendant Reste donc couchée (la chanson de « menstru » que Gasse s’est appropriée) et Douce Leilani (une reprise d’une traduction qui avait d’abord été interprétée par… Michel Louvain! On a presque envie d’aller le voir au Grand Théâtre avec l’OSQ!).
Archambault et Gasse ont beau nous inviter à ralentir l’allure, le temps, lui, file à toute vapeur et après un rappel où nous avons eu le bonheur de chanter Noëla et Madame Rosa (où tout le monde chantait en choeur à la fin), on se rend compte que deux bonnes heures se sont écoulées alors qu’on croyait que nos horloges s’étaient arrêtées.
Je ne le répéterai jamais assez : Chantal et Michel-Olivier nous font du bien.
Saratoga sera de retour dans la région le 11 février prochain au Vieux Bureau de poste de Saint-Romuald. À votre tour de vivre cette belle expérience.
On vous a présenté une nouvelle chanson d’Harfang cette semaine, la succulente Stockholm. Eh bien, on vient d’apprendre que le spectacle de lancement du groupe aura lieu le 26 janvier prochain au Cercle.
Vous voulez y aller? Les billets sont en vente ci-dessous :
La formation de Québec Men I Trust lance le nouvel extraitPlain View sur le marché international Cette nouvelle pièce est accompagnée d’une vidéo qui illustre en images leur récente tournée de concerts en Chine (13 au 23 octobre 2016).
On se retrouve bien sûr en terrain connu : un gros beat trip-hop, des voix éthérées, c’est aérien à souhait. En prime, quelques sonorités orientales. Pas besoin de vous dire qu’on aime bien! Encore une fois, Dragos, Jessy, Emmanuelle et Odile se sont surpassés.
On avait un choix difficile à faire en ce samedi soir… Maginot et ses nouvelles chansons ou Shauf et ses chansons finalistes au Polaris? On a eu un peu d’aide de la gang d’Indica qui nous a gentiment invité à venir voir le jeune Montréalais d’origine maskoutaine roder ses nouvelles pièces. Sachant que Shauf serait entre bonnes mains avec ma camarade Arielle, je me suis dirigé tout sourire vers le Cercle, un peu comme la centaine de fans trop heureux d’entendre (et de voir) leur préféré.
Accompagné de trois musiciens (clavier, batterie et violoncelle), Maginot n’a pas perdu de temps à émerveiller le public avec sa voix un brin éraillée et ses chansons pleines d’émotion. Malgré un vilain rhume, l’auteur-compositeur-interprète a tout donné et ses nouvelles pièces ont rapidement gagné l’affection d’un public extrêmement poli et attentif! Il aurait joué sans ampli qu’on aurait tout entendu pareil! On a même vu des couples danser doucement à l’arrière. Maginot nous a même gâtés en invitant Gabrielle Shonk sur scène le temps d’une chansonnette! On a bien hâte d’entendre ce nouvel album.
En première partie, Helena Deland, accompagnée de Mathieu Bérubé, a bien préparé les spectateurs en présentant, entre autres, les pièces de son maxi Drawing Room. Si on se fie à ce qu’on a entendu, la jeune femme est promise à un bel avenir.
Dare To Care célèbre ses 15 ans à l’Impérial Bell avec trois membres de son étiquette Grosse Boîte : Émile Bilodeau, Canailles et Bernard Adamus. Nous y serons. 20 heures. Billets
Milk and Bone revient nous voir avec son atmosphère unique au Cercle. Premières parties : Hoodies at Night et Douze camions. Nous y serons. Portes : 20 heures. Billets
16 décembre
Le Pantoum présente The Luyas et Abrdeen. Nous y serons. Portes : 20 heures. 10 $ à la porte.
Les Cowboys Fringants sont de retour pour faire le party au Grand Théâtre. Nous y serons. 20 heures. Billets
17 décembre
Saratoga vient présenter Fleur et ses autres magnifiques chansons au Théâtre Petit-Champlain. Soirée magique en perspective. Nous y serons. 20 heures. Billets
Nos amis du Bunker D’Auteil proposent un party de bureau pour ceux qui n’ont pas de party de bureau. Au programme : Gab Paquet, Jeanphilip, Lesbo Vrouven, Sam Eloi, Pannetone, Oromocto Diamond, Laratoureuse et plusieurs autres surprises. Dès 21 heures.
Fet.Nat, Crabe, Pure Carrière et Victime brasseront le sous-sol du Cercle! Portes : 20 heures. 10 $
Busty and the Bass ira vitaminer L’Anglicane avec son énergie débordante. 20 heures. Billets
Ça va rocker solide à L’Anti avec BARF, Peroxide Qc et Neophobie. Portes : 19 heures. Billets
Valérie Clio est au District St-Joseph. 21 heures.
The Dillinger Escape Plan sera au Cercle. Premières parties : Hashed Out et Dead Poets. Nous y serons. Portes : 19 heures. Billets
18 décembre
Wintersleep et Fake Palms sont au Cercle. Portes : 19 h 30. Billets