MISE À JOUR : Les formations The Seasons et Plants and Animals ont été ajoutées à la programmation!
Le Show de la rentrée de l’Université Laval fête ses 15 ans en grand le 14 septembre. Ils ont lancé leur programmation pour tous les goûts.
C’est à 15h que la fête commence avec des camions de rue pour servir de la nourriture, le temps d’attendre que les spectacles commencent. Vers 18h, la plupart des spectacles commenceront.
Sur les 6 scènes, soit Indie, Folk, Rock, Électro, Jazz et 5 à 7, la relève musicale sera mise à l’honneur.
Pour la formule 5 à 7, Gab Paquet, suivi de Black Coffees débuteront votre soirée. La scène Rock propose Medora, Fuudge, I.D.A.L.G et aussi un artiste mystère pour clore la soirée. Sur la scène Indie, c’est Floes, Hologramme et un autre artiste mystère. La scène folk propose le groupe de Québec Tous Azimuts ainsi que deux artistes à dévoiler plus tard. Deux DJ sets, soit ceux d’Alaclair Ensemble et de Beat Sexü feront lever le party sur la scène Électro. La scène Jazz vous convie aux spectacles de La Troupe des Flâneurs romantiques et du Duo Grégoire Godin.
L’événement est gratuit pour tous, que vous soyez étudiants ou non.
On vient tout juste de recevoir un joli communiqué de nos amis du Festival d’été de Québec. Pendant que la petite soeur 3E met la touche finale à Saint-Roch Expérience, qui aura lieu du 15 au 17 septembre prochains (on en parle dans notre spécial rentrée), on apprend que les Apéros FEQ, qui ont eu lieu toute l’année dernière au District St-Joseph, sont de retour.
Avec quelques petits changements.
Tout d’abord, à compter du 7 septembre prochain, les Apéros FEQ se dérouleront les mercredis dès 17 h 30. Encore une fois, les artistes de la relève se laisseront découvrir, et ce, gratuitement, mais cette fois, l’enjeu est de taille : ils sont en compétition les uns contre les autres, question de se tailler une place dans la programmation du 50e Festival.
La série sera divisée en quatre blocs formés de huit artistes/groupes. C’est donc 32 semaines de compétition qui attendent les membres du jury, qui devront choisir un finaliste par bloc. Les quatre finalistes s’affronteront lors d’une grande finale qui aura lieu le 1er juin à l’Impérial Bell. Le public et le jury voteront alors pour le gagnant.
Pour le groupe choisi : une place en première partie d’une grande scène du FEQ, ainsi qu’une bourse de 10 000 $ remise par Bell. Les trois autres finalistes ne repartent pas bredouilles : ils ont une prestation assurée à la scène Fibe du Coeur du FEQ (une scène qui nous a agréablement surpris cet été!).
Pour cette première édition, le jury sera composé d’Arnaud Cordier (programmateur au FEQ), de Michel Côté (directeur de la programmation au Grand Théâtre) et d’un animateur de Bell Média.
Qui fera partie du premier bloc de la série Apéros FEQ?
Les Louanges – Mercredi 7 septembre, 17 h 30
PopLéon – Mercredi 14 septembre, 17 h 30
Sébastien Lacombe – Mercredi 21 septembre, 17 h 30
BEYRIES – Mercredi 28 septembre, 17 h 30
Sara Dufour – Mercredi 5 octobre, 17 h 30
Pierre-Hervé Goulet – Mercredi 12 octobre, 17 h 30
Émeraude – Mercredi 19 octobre, 17 h 30
Charles-Antoine Gosselin – Mercredi 26 octobre, 17 h 30
Évidemment, on va être là plus souvent qu’à notre tour. On souhaite que vous serez présents aussi, ça coûte gratuit!
Je ne sais pas trop par où commencer toute cette histoire.
Pour ma part, quand la programmation du BivouaK’alooza est sortie, j’ai tout de suite appelé mon frère et ma sœur et on a acheté nos billets incluant ceux pour le camping. Sérieusement, avec entre autres Les Deuxluxes, Philippe Brach, Québec Redneck Bluegrass Project, Canailles et Bernard Adamus sur la même scène, la même journée, on ne peut pas vraiment en demander plus. J’ose même dire que je l’ai attendu tout l’été ! Ok je me suis bien amusée dans quelques autres festivals, mais celui là, je savais que ça allait être quelque chose de différent. Point bonus: ça se passait dans mon Chaudière-Appalaches et ça, ça n’arrive pas si souvent.
C’est pour toutes ces raisons que j’ai décidé de lui « offrir » un traitement qui fait un peu changement de ce que vous avez l’habitude de lire dans les compte-rendus de festivals.
Je t’explique : lorsqu’on est média et encore plus photographe pour un média, je dirais qu’on vit ce genre d’événement d’une toute autre façon que les festivaliers. On passe une bonne partie des spectacles en solo dans la « fosse » à photographes à l’avant et si on en fait la rédaction en plus et bien on se prend des notes et on essaie de se souvenir d’un peu de tout. Cette fois-ci j’ai décidé d’être une festivalière, question de bien vivre ce qu’offre le Bivouak. En plus de tout ça, les photos que vous allez voir ont été réalisées sur pellicule. Oui, t’as bien lu, j’ai sorti le vieux « kodak », quelques films expirés et pendant que j’écris ces lignes il y quelqu’un dans un laboratoire photo qui est entrain de les développer.
J’ai quitté Québec vers 11h, en route vers Saint-Jean-Port-Joli, la voiture plus que pleine comme si on partait 3 semaines. Arrivés sur les lieux, une navette (lire ici : un pick-up), fait des aller-retours pour les gens avec beaucoup trop de stock comme nous autres. L’alcool achetée préalablement est interdite à l’intérieur du site, alors les gens boivent du stationnement jusqu’à l’entrée, question d’épuiser leurs ressources. De notre côté, on est entrés vers 16h, juste à temps pour Les Deuxluxes, qui fidèles à leur habitude, ont fait bouger le foule comme il se doit. Pendant ce temps-là, les garçons montaient notre tente. C’est eux qui avaient choisi l’emplacement « idéal »: la montagne en plein milieu du champs. Celle que j’ai dû monter à quatre pattes, vu son inclinaison importante. C’est en m’y rendant que j’ai aperçu la petite cabane boutique. On pouvait y lire à l’entrée « t-shirt 20$, verre 2,50$, tête de licorne 25$ », le choix était facile, la journée s’annonçait parfaite !
Puis la faim et la soif viennent rapidement. Une file monstre s’est installée au kiosque de la micro brasserie Ras L’Bock et malheureusement, c’est long. Non seulement ça l’est pour avoir une petite bière, mais ça l’est aussi pour avoir de l’eau. À la chaleur qu’il faisait, avec aucun moyen de remplir nos bouteilles vides. Laissez- moi vous dire que c’était le point le plus négatif de la journée, mais je suis assurée que le tir serait corrigé l’an prochain, enfin je l’espère.
Après l’attente, une petite blanche aux framboises à la main, bouteille d’eau dans l’autre, j’étais prête à revoir Philippe Brach, bien en forme sur scène. La place s’est remplie mais avec ce qui s’en venait, on savait que ce n’était pas fini. Les Québec Redneck s’installent, les gars de la sécurité sont plus nombreux et m’avertissent de faire attention puisque la barrière qui sépare les photographes de la foule agitée, allait probablement céder. De toute façon, un spectacle des QRBP ce n’est pas fait pour rester dans le pit à photo. Les fans étaient nombreux à chanter les hymnes à la boisson et croyez-moi, les effets du manque d’eau additionnés à la boisson prise au soleil se faisaient sentir et ce même pour moi.
Petit intermède pour dire que Joe Robicho, un gars d’la place assurait l’ambiance entre les groupes. Pendant son 8e retour devant la foule, j’en ai profité pour aller sur notre montagne, les étoiles étaient sorties. On s’est abreuvé de melon d’eau jusqu’à ce que la troupe de Canailles monte sur scène. Hot dogs et pop corn à la main, la fête se continuait. S’en suit le toujours aussi excellent Bernard Adamus comme dernier spectacle extérieur de la soirée. L’assistance est un peu plus tranquille, mais les fidèles à l’avant profitent.
Le tout se termine: le Cabaret des survivants, qui porte extrêmement bien son nom, accueille ceux qui ne sont pas encore prêts à dormir avec les excellents Breastfeeders. On devait être moins d’une centaine à l’intérieur et malgré un volume un peu trop élevé, les pas de danse viennent seuls et on oublie le reste. La bonne bière aidant, on retourne comblés, à la montagne, un peu avant la fin.
Je vous laisse avec ces quelques photos fraîchement sorties des laboratoires du parfait Centre d’images St-Jean, un des seuls endroits près de Québec qui offre encore le service de développement sur place.
Quant à toi cher Bivouak, les bands étaient excellents, les gens étaient sympathiques et le lieu était parfait. Longue vie ! J’ai effectivement capoté, à bientôt St-Jean-Port-Joli !
Chaque parution de la troupe de post-rigodon bas-canadienne préférée de tout le monde me rend fébrile. Il faut dire qu’Alaclair Ensemble a frappé fort dès sa première parution, en plus de permettre que soit galvaudé le terme « ovni musical » pour décrire 4.99 la galette cosmique sortie tout droit de nulle part selon bien des observateurs, mais qui se trouvait être le fruit de plusieurs années de collaborations et d’échanges entre des membres influents des deux scènes rapqueb, la plus underground et la plus commerciale. Diverses parutions officielles et moins officielles se sont succédées, accompagnées par des tas de ces shows ultra divertissants qui ont fait leur marque de commerce, un peu partout au Québec. Si leur première parution a été transposée sur vinyle cet été, rebaptisée pour les circonstances en 24.99, gracieuseté de la boîte locale P572 qui offrait au groupe sa première aventure dans les sillons, c’est vraiment Les Frères Cueilleurs qui marque un nouveau chapitre à bien des égards pour le groupe cette année.
Il y a deux mois et demi, lorsque le compte de l’étiquette rapqueb par excellence, les Disques 7ième Ciel, a publié la vidéo d’ «Alaclair High» sur son compte youtube, on a compris que les gars faisaient pour la première fois affaire avec une étiquette de disque, après avoir été courtisés et avoir refusé des offres que d’autres auraient, et ont effectivement accepté. Ils semblaient jusqu’alors préférer conserver intégralement leur indépendance, vendre des CDs et donner la musique en ligne. Est-ce désormais chose du passé?
Malgré certaines appréhensions, on devait admettre que les gars étaient de retour en force avec le clip de leur premier extrait. La pièce occupe le centre de l’album qui est très bien monté et constitué à 100% de pièces fort intéressantes ; all killer no filler comme ils disent. D’entrée de jeu, on constate que l’album est très hip hop, moins axé sur le post-rigodon-bas-canadien, étiquette signifiant pour moi la signature musicale plus éclatée que le groupe a fait connaître, alliage électro-rap-r&b déjanté festif et groovy, souvent dansant. Certains pourraient être tentés d’employer le terme «linéaire» pour décrire l’album, mais je préférais de loin «cohérent» et garder le terme «linéaire» pour référer au fait que le groupe nous propose une véritable ligne du temps du hip hop, une leçon d’histoire à moitié réinventée en mieux. Est-ce que c’est un hasard si l’arrivée du groupe sur une étiquette rap précède la parution de leur album le plus rap à date, et si c’en est pas un, est-ce que ça signifie une perte d’indépendance? En fait on s’en fout de tout ça, à condition que la musique soit bonne et cet album, c’est de l’or pur.
Même s’il est un peu moins éclectique, le disque est loin d’être monotone. Diverses facettes du hip hop sont mises à l’honneur, des sonorités oldschool aux plus modernes, et le groupe joue avec tout ça en prouvant une fois de plus qu’il a de la culture et une créativité foisonnantes. Les pièces changent souvent boutte pour boutte en plein milieu, mais chaque changement même abrupt va de soi, l’album étant très bien monté, et les transitions, dans les pièces ou entre les pièces, étant toutes soigneusement calculées. Certains hits ressortent plus particulièrement du lot, mais le disque s’écoute très bien d’un couvert à l’autre. Les excellents, variés et hautement divertissants beats, en partie gracieuseté de Mash, un des fondateurs du groupe qui est moins présent aujourd’hui (d’ailleurs son visage ne figure pas aux côté des six autres sur la pochette), mais surtout de VLooper, l’homme-fort qui accompagne également Eman dans ses aventures solo et qui a également produit trois albums de beats en collaboration avec KenLo, le troisième disque figurant dans le triple faux-album Musique bas-canadienne d’aujourd’hui sous l’intitulé Un Piou Piou parmi tant d’autres. Assez parlé du passé, maintenant on parle du présent et du futur.
«Coucou les coucous», c’est beaucoup plus qu’une intro, avec un refrain tiré du cahier de règlements du studio loué pour enregistrer l’album, chanté/susurré en post-dub par Eman, accompagné des chants auto-tunés de KenLo, suivi de remerciements de Maybe Watson, et d’un beau petit verse de Robert Nelson aka Ogden. Celui-ci montre quant à lui divers styles sur cet album, délaissant un peu le personnage et son accent folklorique pour adopter un style plus sérieux pas mal efficace aussi, et ce dès le début de la pièce suivante, «La chicane». Celle-ci est une pièce un peu plus sombre avec trois des gars, qui coupe aux deux tiers pour introduire un nouveau beat, Eman étant sur le premier beat juste après Ogden et KenLo complétant le trio sur le deuxième beat. Encore une fois, on n’entend pas systématiquement tous les gars sur chaque morceau, mais leur présence est quand même bien balancée d’un bord à l’autre du disque. La courte «Mash» enchaîne d’ailleurs avec Maybe Watson mis à l’avant-plan dans la première partie, sur un beat aux accents nostalgiques qui change aussi aux deux tiers pour un truc vraiment nice et plus lumineux sur lequel, je crois, un Eman sur l’hélium virtuel vient répéter quelques mots imagés. «Fouette» s’ouvre et se ferme avec KenLo, qui fait encore des prouesses, surtout dans le dernier verse, et les trois autres MCs y font aussi de très bonnes performances. À date, les beats sont variés et imaginatifs, un peu dans tous les spectres du hip hop, mais sans qu’un moment particulièrement « oomph » se soit imposé particulièrement. «Est-ce que l’album sera plus linéaire?», ose-je me demander à ce point de mon écoute, pour avoir la réponse en double, et pas à peu près, dès le refrain de la prochaine chanson.
«Ça que c’tait» c’est vraiment une grosse bombe sale, super grimy-trap-je-sais-pu-trop catchy à mort et parfaite pour hocher de la tête à s’en décrocher une cervicale. Encore une fois, y a un changement abrupt à la fin qui est introduit avec brio pour présenter Eman un peu autotuné pour chanter, puis Maybe Watson qui chante l’autre partie avec sa vraie voix après un bon petit verse, le monde à l’envers par rapport aux habitudes de chant. Ce cinquième morceau ouvre une suite de purs hits qui dure jusqu’à la fin et qui donne envie de réécouter tout de suite l’album, avec l’intuition que la seconde écoute va révéler une exclusivité de hits finalement sur ce disque, et donc un album à écouter en loop. La leçon d’histoire rap susmentionnée prend une tangeante plus explicite avec la pièce «Les infameux» où les références aux canons du hip hop sont plus ou moins claires selon, mais où on peut entendre les gars émuler entre autres tantôt Snoop et Nate Dogg (Claude Bégin est moins présent sur cet album mais flamboyant ici en Nate Dogg), tantôt Biggie Smalls, Bootie Brown de Pharcyde et Prodigy de Mobb Deep, le groupe auquel le titre réfère.
Ensuite, ben c’est «Alaclair High» qui est complètement hypnotisante et qui gagne pas mal la course de la meilleure track, un peu de justesse avec deux-trois autres pièces redoutables qui la talonnent, et grâce peut-être à la longueur d’avance qu’elle avait par rapport aux autres et à l’effet accoutumance-amour. Le tempo reste pas mal bas sur «Mes gars shoot» qui enchaîne à merveille après le single-déjà-classique, la vibe est excellente et les refrains chantés sont toujours appréciés. «Humble French Canadians» est un autre highlight, avec un beat sombre et groovy qui accueille des petits verses-showcase qui s’enchaînent rapidement et montrent le talent d’Eman, KenLo et Ogden, avec un bridge émotif gracieuseté d’Eman, puis un autre de ces bienheureux changements de fin de track qui permettent à presque deux fois de beats d’entrer sur l’album, accompagné d’un verse plus long et bien serré de la part de Maybe Watson.
En faisant penser à du vieux rap français mais avec un rythme très minimaliste, l’instru de «Bazooka Jokes» offre une excellente séance de chillage aux oreilles et un excellent support pour les refrains et le verse final de Kenlo, seules parties avec un drum pour faire le beat, et les verses des trois autres gars, qui se couchent pas sur un drum mais sur une grosse basse et un court échantillon. La pièce suivante profite de la séance de relaxation préalable pour jeter un beat lent sombre et gangsta bien tonitruant, qui achève les vertèbres cervicales amochées par «Ça que c’tait». La pièce, qui est un autre des moments forts de l’album et qui s’appelle «Sauce pois», nous propose encore un changement de beat vers la fin et un long extrait au pitch changé, tiré d’une entrevue de Claude Dubois à propos de l’enregistrement de Mellow Reggae, c’est plutôt comique et ça s’achève sur une citation de circonstance après le beat qu’on vient d’entendre, où «y avait des basses qui bouffaient toute» sans que ce soit négatif dans ce cas-ci.
Encore une autre pièce au tempo assez bas s’ensuit, «Sous-sol po fini», une autre belle occasion d’apprécier le mix hallucinant de l’album, avec les backs vocaux vraiment ludiques et bien localisés dans les oreilles. Le beat propose encore un excellent mélange de rétro et de futuriste et c’est l’occasion pour Eman de prouver une fois de plus sa versatilité, lui qui impressionne du début à la fin de l’album et qui raflerait probablement l’étoile du match si ce genre de truc existait pour les disques, ce qui n’enlève rien à la performance des autres qui sont également au sommet de leur forme.C’est aussi la deuxième sur trois pièces consécutives avec des skits à la fin, celle-ci qui semble présenter KenLo imitant quelqu’un qui trip pas mal. Lorsque la dernière commence, on sent un peu plus le post-rigodon-bas-canadien refaire surface, «DWUWWYL» ou dowhatyouwantwithyourlife, plutôt dansante et dans le sillage lointain de «Fastlane», une pièce de leur plus récent «Toute Est Impossible» réalisée sur un beat du producteur montréalais Kaytranada. Au milieu de la pièce, la musique baisse un peu et une histoire vraiment l’fun est racontée par ce que je m’aventurerais à identifier comme Eman avec le pitch vocal baissé. La présence d’une pièce plus dansante en fin d’album laisse-t-elle augurer un prochain disque de cet acabit? Est-ce qu’il est beaucoup trop tôt pour y penser? Est-ce que les gars vont ben faire ce qu’ils veulent avec leurs vies? Et moi avec la mienne? En tous cas, je sais ce que je vais faire: réécouter l’album de ce pas, peut-être un peu parce qu’il se termine abruptement et nous donne envie d’en avoir plus, le défaut de sa qualité étant de donner l’impression d’être court, mais juste parce qu’il passe trop vite, en étant aussi bon.
Je pense que la vaste majorité des fans de la première heure vont aimer cet album et que celui-ci leur permettra par ailleurs de se faire des nouveaux fans dans la scène rap plus traditionnelle, étiquette de disque aidant. Avec ça, le groupe est allé chercher tout le streetcred qu’ils avaient besoin pour fermer une fois pour toutes le caquet à ceux qui disent que les gars font pas du rap. S’ils étaient dans une sphère à part, ils appartiennent maintenant de plein droit à l’univers rapqueb et dominent maintenant sans contredit cette planète aussi. D’une part c’est plus classique, la bride est tenue plus serrée, les délires se font assigner des cases horaires, on jongle moins avec les styles, mais d’autre part, ça reste totalement Alaclair Ensemble, c’est truffé de références à leur musique et à d’autres trucs, et leur imagination débordante trouve dans les diverses versions du hip hop «normal» un terrain de jeu où l’innovation reste permise et l’expérimentation valorisée.
Allez voir le pendant spectaculaire de ce nouveau disque et vous le procurer par la même occasion, dans la grosse ou dans la petite ville, ou encore sur leur page bandcamp.
L’Espace Jeunesse Espéranto a dévoilé le 18 août 2016 sa programmation pour mettre en vedette la relève locale et son talent.
Tous les talents artistiques seront mis de l’avant, comme la musique, les arts visuels et aussi l’humour.
Dès 15 h, le 10 septembre prochain, vous pourrez assister aux prestations musicales de plusieurs artistes, soit en solo ou en groupe. Vous pourrez rire avec William Demers. La tête du festival est Bridgeway, ils vous feront vibrer avec leur pop-rock. Les artistes des arts visuels ne seront pas en reste, car Noémie Émond-Poulin et Gabrielle Gratton afficheront leurs oeuvres.
En cas de pluie, l’événement aura lieu à l’Espace Jeunesse Espéranto au 55, côte du Passage dans le Vieux-Lévis.
Les Trimpes lancent leur premier album Donne du gaz le 9 septembre prochain à L’Anti Bar et Spectacles, dans le cadre d’Envol et Macadam. Question de nous mettre l’eau à la bouche, le groupe nous offre un premier vidéoclip intitulé Rock City. On y voit un bon nombre d’invités qui ont participé à l’enregistrement du disque et plusieurs séquences live. Surtout, on peut y entendre la voix unique de Rudy Caya, chanteur du groupe Vilain Pingouin.
Les amateurs de rock teinté de blues en français ne voudront pas manquer ça.
9 septembre – L’Anti Bar et Spectacles
17 heures : On écoute l’album et on prend une bière avec le groupe. Gratuit.
1 heure du matin : Prestation du groupe. Laissez-passer E&M ou entrée payante à la porte.
Le groupe de Québec Amor & Willie lancera son premier disque « Western Spagatrash » le 17 septembre prochain au Cercle.
Le titre de l’album représente fort bien l’univers musical du groupe : Les membres se sont demandé ce que donnerait une rencontre en Tarentino et Willie Lamothe. Puis ils ont enregistré le résultat avec Jean-François Roy. Au programme : Fury, le cheval effrayé par un serpent. Jean-Guy, le fermier chanceux malchanceux. Cynthia et Katia, les deux filles de joie. Vous serez même témoin d’une visite loufoque chez le Médecin.
Pour en savoir plus, vous êtes invités à assister au lancement au Cercle le 17 septembre prochain à 18 heures. Pour 15 $, vous pourrez assister à une prestation au cours de laquelle le groupe jouera l’intégrale de l’album, vous repartirez avec votre copie de l’album et vous pourrez déguster la Sauce Spagatrash. Oui, une sauce à spaghetti Amor & Willie! Et elle sera en vente sur place!
Le quintet rock de Québec LOS dévoilait aujourd’hui au public la suite de sa stratégie d’accouchement pour Big Surf, après deux ans de gestation et deux mois après qu’on aie vu le bout du nez du bébé, avec le fort prometteur EP Small Surf . Les trois titres du EP seront à nouveau sur l’album qui comportera dix pièces au total. De superbes nouvelles illustrations de Thomas B. Martin ont été dévoilées un peu partout sur les réseaux sociaux pour accompagner la parution du disque. Ils en profitaient par la même occasion pour sortir un très beau premier vidéoclip qui rend hommage à la passion de diverses manières et qui trouve la beauté dans des recoins insoupçonnés de l’expérience humaine. C’est la pièce «Wonders» que Jean-François Leblanc a porté en images, une production de Colonelle films. Des dates de spectacles ont aussi été annoncées, deux chaque mois pour les trois prochains mois, à Québec, Montréal et Toronto.
On l’attendait, ce premier extrait original! Eh bien voilà, c’est chose faite. Vendredi dernier, Liana Bureau lançait On the Run sur à peu près toutes les plateformes. Alliage de R&B et d’électro, la chanson met en valeur la voix chaude et les mélodies entraînantes de la jeune auteure-compositrice-interprète. Soul comme on l’aime.
Notons que le toujours excellent Dragos Chirac a mis son grain de sel à la réalisation.
Ce premier extrait pave la voie à un premier maxi qui devrait sortir à l’automne.
Le vidéoclip accompagnant la chanson sera lancé le 15 septembre prochain, 18 h, au Cercle. En attendant, gâtez vos oreilles :
Le MondoKarnaval a dévoilé sa programmation la semaine dernière. Le carnaval aura lieu le 3 et le 4 septembre prochain au lieu historique Cartier-Brébeuf. La route des Antilles sera le thème de ce festival haut en couleur et en chaleur tropicale.
Une performance surprise ouvrira le festival le 3 septembre à 17h30. Les artistes Wesli, Webster, Valérie Clio et Vox Sambou seront les portes-parole cette année avec l’ajout d’un parrain M Alix Renaud.
Des artistes d’ici comme Tamara Weber Fillon ou d’ailleurs comme Ilam, Yao ou Lasso et Sini Kan. Les amateurs de musique celtique pourront aller voir Crépuscule et ceux qui aiment la musique latine pourront voir Heavy Soundz versus Sonido Pesao.
La relève ne sera pas en reste: Just Wôan, du Cameroun, Chico Garcia y la Negra, Okapi versus Madmoizèle Girafe.
Diverses associations ethnoculturelles de Québec et écoles de danse interpréteront flamenco, samba, capoeira, danse orientale, etc. La salle de spectacle District Saint-Joseph présentera la soirée dansante DJ du monde : Ras Kiko, Crehall Soljah et RichInternational.