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    [ENTREVUE] RATON LOVER

     

    Raton Lover_Knock Out-1Mardi passé au Knock-Out rue Saint-Joseph, le groupe Raton Lover a lancé son 45 tours sur lequel on peut entendre le single Frencher des Françaises qui tourne régulièrement sur les ondes des radios québécoises. Une trentaine de personnes ont assisté à la prestation
    mini-rock,
    très bien rodée soit-dit en passant, dans une ambiance intime et décontractée. À l’aube de leur départ pour une longue tournée estivale, les membres du groupe; Simon Lachance (voix, guitare et batterie), Simon Guénard (guitare), Eric Blanchard (guitare et lap steel guitare), Frédérick Desroches (claviers et batterie) et Martin Plante (voix et basse) m’ont accordé un entretien pendant lequel nous avons parlé de leur deuxième album en préparation, de leur participation au Festival Pause Guitare d’Albi en France et des spectacles à venir.

    Un deuxième album teinté de grands espaces

    Trois années s’écouleront entre le premier album homonyme paru au mois de septembre 2014 et celui que le groupe espère faire paraître en 2017. Juste assez de temps pour que les Ratons acquièrent une solide expérience en tant que musiciens de scène grâce aux nombreux concerts qu’ils ont donnés: « Plus on fait des shows, plus on est prêt en studio, plus on trippe et plus on peut aller loin dans les chansons », raconte Simon L. « Vu que le band a eu la chance de jouer beaucoup pendant ces dernières années, c’est sûr que lorsqu’on rentre en studio la pâte pogne plus vite, comme on dit ». Les trois dernières années auront donc servi à donner aux membres du groupe les outils nécessaires pour façonner une deuxième oeuvre qui se démarquera sans doute de la première. Mais à quel point?
    RéRaton Lover_Knock Out-2alisé par Dany Placard au studio Wild qui se situe au milieu d’un paysage boréal spectaculaire, l’album qui verra le jour l’année prochaine sera définitivement teinté de grands espaces : « On a de grandes salles où l’on place des micros de manière à ce qu’on entende la salle résonner. C’est une chose qu’on ne faisait pas beaucoup sur le premier album qui est un peu moins large au niveau du spectre sonore », raconte Simon L. Parallèlement au son plus étoffé que le groupe a réussi à créer, le deuxième album sera plus uniforme que le premier : « Sur le premier album, il y avait des tounes dark pis il y avait des tounes de lumière. L’album était noir et blanc. C’était ça le concept, c’était ça l’effet qu’on cherchait à produire. Là, pour le deuxième, on voulait que les chansons aient une partie des deux à l’intérieur des textes et des mélodies », explique Simon L. Selon lui, les nouvelles chansons portent des nuances qui laissent l’auditeur choisir le chemin entre le côté obscur ou le côté lumineux de la Force. Par ailleurs, c’est l’écriture peaufinée et plus assumée de Simon L qui délimite la frontière entre le passé et le présent.  Ainsi, selon Éric, l’ensemble des chansons se rapproche davantage de la plume du chanteur : « Simon a vraiment beaucoup travaillé ses textes. Je dis pas que ses textes étaient pas bons avant, mais là je les trouve plus matures. (Dany) Placard l’a beaucoup épaulé dans le processus ». Simon G ajoute que les mélodies à paraître sur le deuxième album mettront en lumière les textes de Simon L qui a réussi à trouver une façon de dire les choses franchement sans toutefois tomber dans le mélodrame. Dans le même ordre d’idée, les membres du groupe qui se connaissent depuis longtemps, partagent les histoires racontées dans les chansons, ce qui a pour effet de créer un sens commun du vécu : « Les textes, c’est des affaires qu’on a vécu ensemble. Fait que quand tu les joues, tu vis plus ce qui se passe », dit Éric. L’unicité au sein du groupe n’est pas à remettre en question et a son rôle à jouer dans l’aboutissement d’un deuxième album plus homogène. Il faut cependant souligner que chaque membre possède différentes forces créatrices et que chacun a trouvé la place qui lui revient:     « On est plus conscient de notre rôle, les arrangements sont plus épurés et laisse plus transparaître la personnalité de chacun », affirme Simon G. 

    L’autre bord de la flaque

    Le 7 et 8 juillet prochain, Raton Lover participera au Festival Pause Guitare d’Albi Raton Lover_Knock Out-8en France. D’ailleurs, Elton John, Louise Attaque, Joan Baez, La Bronze et Michel Fugain compteront parmi les têtes d’affiche. C’est donc une opportunité rêvée pour le groupe de Québec qui tentera de conquérir le territoire français avec son Rock bien à lui. Comment ces petits carnivores masqués ont-ils réussi à faire leur place dans un festival de cette ampleur? « On a eu la chance de se produire dans un showcase en Ontario devant des acheteurs de l’Ouest canadien et de l’Ontario surtout. Il y avait des gens de l’international aussi pour faire du repérage. On a croisé un monsieur super sympathique du nom d’Alain Navarro qui a bien kiffé ce qu’on faisait. C’est cette rencontre-là qui nous a menés au festival », explique Simon L. Les musiciens auront également la chance de montrer ce qu’ils ont dans le ventre à certains diffuseurs sur place, multipliant ainsi leur chance de se faire connaître du public franco-européen.

    Authenticité, simplicité et réciprocité

    Le groupe passera une bonne partie de l’été en tournée dans l’est du pays. Reconnu comme éRaton Lover_Knock Out-5tant un Jam band qui brasse sur scène, Raton Lover livre la marchandise. « On a mis en ligne une vidéo qu’on a enregistrée l’hiver dernier au District Saint-Joseph dans le cadre des apéros du FEQ. Elle a été réalisée par Sébastien Corriveau qui a fait notre vidéoclip Tant pis. C’est un condensé de trois minutes de ce à quoi les gens peuvent s’attendre de nous », témoigne Martin «Anton» Plante. De plus, puisant dans les racines des années 60 et 70,  leur musique peut rejoindre un large public et c’est pourquoi qu’il n’est pas rare de voir de jeunes enfants accompagnés de leurs grands-parents parmi les spectateurs. C’est toutefois Frédérick qui résume bien la vibe qui transparaît en concert:    « J’aurais comme trois mots, peut-être un peu cheezy, pour définir nos spectacles. Il y a quand même une espèce d’authenticité, de simplicité et de réciprocité ». C’est-à-dire que les musiciens ne sont pas des personnages ; what you see is what you get. De plus,  ils restent très accessibles et sont toujours heureux de rencontrer les gens après les spectacles. Entre eux, ils s’écoutent et s’assurent que tous les membres du groupe soient biens et en mesure de communiquer à la foule leur plaisir à jouer ensemble. 

    Tout semble débouler à une vitesse ébouriffante pour Raton Lover qui somme toute, garde les pieds sur terre devant son ascension dans l’industrie musicale du Québec. Dans ce contexte, il peut être difficile de ne pas nourrir les attentes vis-à-vis leur avenir, mais les gars partagent une manière de penser qui les cimente dans l’instant présent: « Il y a une chose importante avant tout; il faut profiter du moment qui est en avant de nous. On peut jamais savoir ce qui va arriver. C’est pour ça que dans le fond, ma philosophie que j’ai toujours appliquée, c’est qu’il ne faut jamais s’attendre à rien, parce qu’on ne sait jamais ce qui va arriver », témoigne Frédérick, qui selon les autres membres du groupe, est l’auteur derrière leur  leitmotiv Je m’attends à rien, comme ça j’ai toute!    «On est extrêmement chanceux de pouvoir faire ça. Il faut s’en rendre compte. Donc, quand même qu’il y a quelque chose qui fonctionne pas, il faut pas oublier qu’à la base on ne fait pas de chirurgie, on est quand même dans le divertissement ».

     

     

    Raton Lover_Knock Out-4De vrais amateurs de musique, les sympathiques membres de Raton Lover se sont livrés au traditionnel questionnaire musical. Nous avons beaucoup ri.

    Questionnaire musical

    Quels sont vos deux albums classiques?

    Éric Blanchard: Moi je les ai mes deux! Sky Blue Sky de Wilco et Acadie de Daniel Lanois.

    Simon Guénard: Moi ce serait Electric Lady Land, la trilogie de Jimi Hendrix. Quel autre… Je sais pas, je vais y réfléchir.

    Frédérick Déroches: C’est trop flou dans ma tête. Osti! C’est trop compliqué comme question! Je suis tellement éparpillé que j’ai pas d’album précis. Je passe d’un style à un autre. Pour moi, ça reste de la musique…

    Simon Guénard: … DARK SIDE!

    Tout le monde: AH! SHIT! OUIN!

    Martin Plante: Depuis que je suis jeune, j’y reviens tout le temps; Blood Sugar Sex Magic des Red Hot Chili Peppers. Ça été une révélation! Sinon, toute l’oeuvre de Kenny G m’a beaucoup influencé. Mais sans blague, je suis déchiré entre Dark Side of the Moon de Pink Floyd et Abbey Road des Beatles. Les lignes de basse sont simples mais tellement efficaces.

    Simon Lachance: Pour les grands classiques, je vais surement donner les mêmes réponses que les gars. Je vais dire plutôt les albums que j’ai beaucoup écoutés dans la dernière année qui ne sont pas nécessairement « mes classiques ». J’ai vraiment pogné un fix dernièrement sur l’album Pink Moon de Nick Drake. Mais plus proche de nous, l’album qu’on a beaucoup écouté dans la Van est The End of That de Plants and Animals.

     

    Qu’est-ce que vous écoutez lorsque vous êtes sur la route?

    MP: Sur la route, sincèrement, c’est souvent The War on Drugs qui joue.

    VV: Quel album?

    SL: Lost in the Dream.

    EB: Sinon, le dernier album des Sheepdogs on l’a écouté quand même pas mal. Wilco.

    MP: Wilco, on y revient toujours.

    SL: Ryan Adams, Heartbraker. Je dirais en passant que c’est le fun que ton média soit écrit parce que les gens vont vraiment comprendre Ryan Adams et non Brian Adams!

    MP: On a déjà écouté du Brian Adams sur la route, mais c’était la vidéo où il crie 24 fois «YEAH» en une minute!

    SL: Il y a des albums qu’on ne peut pas passer sous silence. Soit Songs from the Big Pink ou The Band de The Band.

     

    Qu’est-ce que vous écoutez quand vous êtes « in the mood for love » ?

    EB: Moi, j’écoute les grenouilles.

    VV: Ok. C’est cool… Me niaises-tu?

    EB: Ah non, je niaise pas! J’écoute les grenouilles sur le bord du lac. Chez nous, à la maison, on entend des grenouilles.

    VV: Ok, fait que le son des grenouilles,  ça te met dedans!

    EB: Oui, ça me met dedans, c’est le cas de le dire… Pis après on se prend chacun une cigarette Popaye.

    SL: J’y réfléchis… Il y a une toune sur Lost in the Dream de The War on Drugs dont je me suis promis que j’allais tester. Mais c’est pas encore faite… Mais c’est sûr que Barry White est un incontournable.

    FD: Ah je mets pas de musique. C’est mieux! Ça fait trop marcher mon cerveau. La musique c’est plus comme des mathématiques dans ma tête.

    MP: Let’s get it on de Marvin Gaye. En fait, pas mal d’affaires de Marvin Gaye. Pis I Love You Honeybear de Father John Misty.

     

    Qu’est-ce que vous écoutez pour vous mettre « in the mood to rock »?

    SL: En fait, on fait du Yoga Rock. Rick, notre entraîneur chef, nous fait faire la drill du Rock. Des fois, on répète les tounes, mais en chantant juste nos parties.

     

    Quelle chanson aimeriez-vous qu’on joue à vos funérailles?

    EB: Moi, ma chanson d’enterrement c’est The Maker de Daniel Lanois. Ça reflète ma spiritualité.

    FD: Je pense que je vais écrire ma toune.

    SL: Je dirais une chanson de Nick Drake.

    MP: Le temps qu’il nous reste de Serge Reggiani. Ça laisse un beau message pour ceux qui sont vivants. 

     

    Pour toutes informations en lien avec Raton Lover, visitez leur site Facebook

     

    Valérie Vinet

    30 juin 2016
    Entrevues, Nouvelles, Région : Québec
    Raton Lover
  • [Annonce] Le Knock-Out! Fest lance sa programmation

    [Annonce] Le Knock-Out! Fest lance sa programmation
    Photo: Yanick Méthot
    Photo: Yanick Méthot

    Les 12 et 13 août prochains, au Knock-Out sur St-Joseph et aussi au Cercle, aura lieu le Knock-Out! Fest. 

    Le 12 août, BLUE CHEESE, COBRATEENS, JET BLACK et plusieurs autres se produiront au Cercle. Pour 10 $ (en prévente, les 100 premiers billets), vous pourrez assister à 12 spectacles en rotation, gagner des surprises et des cadeaux. La bière sera à 3$ pour l’occasion. Des hot-dogs seront vendus au profit des filles de ROLLER DERBY QUÉBEC.

    Avec le billet du spectacle, vous pourrez avoir 20% de rabais le 13 août au Knock-Out!

    Pour plus d’infos, vous pouvez cliquer ici.

    Marie-Ève Duchesne

    29 juin 2016
    Nouvelles, Région : Québec
  • [SPECTACLE] Mara Tremblay (+ Émeraude) à Limoilou en musique, 19 juin 2016

    [SPECTACLE] Mara Tremblay (+ Émeraude) à Limoilou en musique, 19 juin 2016

    Retrouver Mara Tremblay et son équipe du tonnerre, c’est toujours un plaisir. Un plaisir renouvelé par la beauté des chansons de l’auteure-compositrice-interprète montréalaise et le bonheur contagieux des cinq personnes sur la scène (Mara, Sunny Duval, Victoria Lord, Marie-Anne Arsenault et Victor Tremblay-Desrosiers).

    On s’est donc donné rendez-vous, ma copine, mes deux monstres et moi, juste devant la scène sise au coin de la 3e avenue et du chemin de la Canardière, pour ce qui allait être un beau moment en famille… des deux côtés de la clôture.

    Mara Tremblay
    Mara Tremblay

    Dès les premières notes de Lumières et diamants, jeunes et moins jeunes s’entassent près de la scène, dansent et récitent par coeur les paroles des chansons de Mara, que ce soit des classiques comme J’aime ton bordel ou des chansons récentes comme la magnifique Les dentelles du cygne.

    Le spectacle était fait sur mesure pour la fête (d’ailleurs, on a manqué de Sangria!). Comme ce fut le cas les autres fois où nous l’avons vue au cours de la dernière année, l’accent est mis sur la partie entraînante du répertoire et les titres pop et rock se succèdent. En parfaite symbiose avec les membres du Mararchestra (joli nom pour un orchestre, non?), avec qui elle échange moult regards et sourires complices, Mara s’amuse et se nourrit de l’amour de la foule (en le lui rendant au centuple tout au long de la soirée).

    Mara Tremblay
    Mara Tremblay

    C’est en choeur que nous avons chanté Les aurores, qui ne m’a pas fait pleurer cette fois-ci. Probablement parce qu’il ne me reste plus de larmes depuis la fois où Mara l’a chantée avec la gang de Sept jours en mai. Au rappel, bien entendu, une chanson parfaite pour la fête des pères : Le spaghetti à papa, que tout le monde sur place connaissait, bien entendu!

    Les fistons ont adoré. On les comprend : des musiciens talentueux, une tonne de guitares sur scène, une keytar, des solos de feu par Sunny (et par Mara, qui a appris à jouer de la guitare électrique sur le tard…) : le grand m’a fait quelque devil horns bien sentis. On dirait bien que Mara va encore faire partie de notre famille pour un bout!

    Émeraude

    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Émeraude

    Le groupe de Québec mené par l’excellente Marie-Renée Grondin avait une lourde tâche : ouvrir un dimanche soir de beau temps, alors que personne n’était vraiment pressé de sortir de chez soi. Les chansons pop du groupe, qu’on avait vu plus tôt cette année lors du lancement du EP, continuent d’évoluer, et les musiciens ont visiblement beaucoup de plaisir sur scène. Même Simon Tam, toujours sérieux derrière sa crinière, a esquissé quelques sourires! Le groupe gagne également en substance en offrant aussi quelques nouvelles chansons. On a bien hâte de les revoir au Festival d’été.

    MARA TREMBLAY donne un spectacle gratuit ce soir (24 juin) à Sainte-Brigitte-de-Laval. Plus d’info sur le site fetenationale.info

    ÉMERAUDE sera au Festival d’été le samedi 9 juillet prochain. Vous pourrez les voir à L’Anti Bar et Spectacles dès 17 heures. Laissez-passer ou 10 $ à la porte.

    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Photo : Jacques Boivin
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Mara Tremblay
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Mara Tremblay
    Limoilou en musique, 19 juin 2016
    Limoilou en musique, 19 juin 2016

    Jacques Boivin

    24 juin 2016
    Festivals, Région : Québec, Spectacles
  • [ALBUM] Les Évadés et leur fantastique nouveau disque

    [ALBUM] Les Évadés et leur fantastique nouveau disque

    Il y a des formations que l’on voit venir et d’autres qui nous prennent par surprise pour nous jeter par terre. Celle du quintet Les Évadés appartient définitivement à la seconde catégorie dans mon cas, alors que je les ai découverts sur le tard, plus tôt ce printemps. Confectionnée de mains de maîtres par cinq musiciens et musiciennes de Québec — Marie-Christine Roy – violon et erhu (ex Les Chercheurs d’Or), Marie-Pier Gagné – violoncelle (Ego Death), Alain Fillion – guitare (Melody Cocktail), Mathieu Rancourt – contrebasse (5 For Trio) et Olivier Bussières – percussions (Nouvelle R) — la musique qu’ils créent collectivement est une véritable tapisserie musicale qui n’a rien à envier aux parutions sur la réputée étiquette Tzadik, où gravitent des musiciens partageant l’univers du prolifique compositeur jazz d’origine juive, John Zorn. Les Évadés ont d’ailleurs repris deux de ses compositions sur leur premier EP, Sortis d’urgence, publié en novembre 2014. Y figure une reprise de « Soledad » par Astor Piazzolla et une d’ « Invitation » par Bronislau Kaper, dont le début rappelle le très beau travail de Tom Waits avec Marc Ribot.

    (Photo: Dylan Page)
    LES ÉVADÉS (Photo: Dylan Page)

    Les pièces de leur nouvel album homonyme se suivent et se complètent admirablement bien pour présenter une musique hautement originale où les musiciens se livrent à des échanges de haute voltige. La parution, entièrement instrumentale, présente plusieurs compositions de grande qualité avant de se clôturer sur une magnifique reprise de l’indémodable « Caravan ». Cette pièce qui allie du jungle jazz et des sonorités moyen-orientales, comme c’est souvent le cas de la musique du groupe Les Évadés, a été composée en 1936 par Barney Bigard and his jazzopators et popularisée par le big band de Duke Ellington l’année suivante, en devenant un standard qu’on ne se lasse pas de voir réinterprété.

    On passe aisément du mélancolique à l’enjoué, avec des beaux moments de décrochage bien avenus qui ponctuent les compositions, où l’on peut entendre des échos des Dreamers, un groupe qui interprète des compositions de Zorn, mais avec des variantes originales. L’album s’écoute comme un bon film, fait vivre toute une gamme d’émotions, joue en intensité et garde l’auditeur complètement captif et fasciné d’un couvert à l’autre. Des instants hautement dramatiques, des transitions surprenantes et très habiles, puis des mélodies toutes mémorables qui se déploient parfois à une vitesse vertigineuse et qui ralentissent ensuite pour laisser tranquillement éclore des fleurs sonores. Bon je m’emporte un peu mais vous comprendrez en allant écouter les pièces de l’album, qui gagne toutefois à être écouté tel quel, d’un couvert à l’autre.

    On les trouve sur leur site, leur bandcamp ou leur facebook ou sinon on les retrouve en personne lors de leur lancement à Québec, et c’est le 29 juin au Cercle à 19h avec l’entrée libre. C’est une occasion à ne pas manquer de voir et entendre le tout en personne!

    François-Samuel Fortin

    22 juin 2016
    Albums, Région : Québec
  • [EP] LOS prend les vagues d’assaut juste à temps pour l’été

    [EP] LOS prend les vagues d’assaut juste à temps pour l’été

    La formation de Québec LOS présentait récemment au public le fruit de son travail des dernières années, un court EP intitulé Small Surf qui préfigure un album complet prévu pour l’automne et qui sera intitulé… Big Surf. Le EP, paru de justesse avant la saison chaude, présente une pop-rock estivale qui constituera la parfaite trame sonore de vos séances de relaxation au soleil sur le balcon. Si la musique de LOS délaisse le côté mordant et garage des premiers EP, les mélodies accrocheuses sont encore au rendez-vous pour orner la petite galette et son éventuelle grande sœur.

    Les trois pièces ici présentes sont à la fois distinctes et complémentaires, la plus mémorable et accrocheuse à mon goût est celle qui ouvre la parution, « Wooden Matter ». Les deux autres titres, « Baby And I » et « Teenager », sont toutefois des très bonnes cartes de visite pour illustrer les nouvelles sonorités, dont l’ajout le plus distinctif est à mon sens l’ajout de synthétiseurs et de vocaux féminins à l’arrière-plan (Maxine Maillet). La musique de LOS a évolué en une pop rock très léchée, confectionnée avec des multiples effets de guitare (Kenny Turgeon et Jean-Daniel Lajoie) qui viennent se poser sur une basse délicatement groovy (Symon Marcoux) et des rythmes épurés et accrocheurs (Kevin Robitaille).

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    LOS (Photo: Pascal Audet)

    L’illustration de la pochette, une gracieuseté du bien-aimé graphiste de Québec expatrié à Montréal, Thomas B. Martin, est le parfait complément pour cette parution à l’esthétique léchée, toute en simplicité et pourtant très élaborée, de la musique du quintet.

    Vous pourrez découvrir leur musique en concert à Montréal le 5 juillet prochain, au Divan Orange en compagnie de David and the Woods, ainsi qu’au FEQ, le 9 juillet prochain sur les planches de la toute nouvelle Scène Fibe, qui fait la part belle aux talents locaux et-ou émergents. Ils seront également en concert au Sous-Bois de Chicoutimi à la fin juillet, avec une autre formation locale qui devrait publier quelque chose bientôt, La Fête, présentement en studio à Québec.

    Le EP Small Surf est en écoute sur leur page Soundcloud et est également disponible pour l’achat sur iTunes. Je crois que pour se procurer ces trois titres physiquement (lire surtout: vinyles!), il faudra attendre la parution de l’album complet, cet automne.

    François-Samuel Fortin

    22 juin 2016
    Albums, Région : Québec
    Indie, LOS, pop, quebec, rock, surf rock
  • [SPECTACLE] Bernard Adamus @ Limoilou en musique, vendredi 17 juin 2016

    [SPECTACLE] Bernard Adamus @ Limoilou en musique, vendredi 17 juin 2016

    Le week-end dernier, les Productions Limoilou en Vrac présentaient la 8e édition de Limoilou en musique mettant en vedette Bernard Adamus, Pif Paf Hangover et Mara Tremblay.  Vendredi, nous avons assisté au spectacle d’Adamus.

    Obtenant un succès d’envergure en présentant la plupart de ses spectacles à guichets fermés, Bernard Adamus a offert un concert extérieur gratuit à ses fans de Québec sur la 3e Avenue.

    Accompagné de ses musiciens, il est monté sur scène vers 21 h, prêt à faire le party. Content d’offrir une prestation dans les rues de Limoilou, quartier qu’il affectionne particulièrement, Adamus a offert encore une fois un spectacle de haut calibre. Du grand Adamus à l’état pur! Avec ses chansons de party, la foule s’est laissée transporter dans son merveilleux monde de débauche.

    L’événement était tout de même assez familial. En effet, on pouvait remarquer que des gens de tous les âges s’étaient déplacés pour voir Adamus et sa bande. Même les touts-petits étaient au rendez-vous. Bernard Adamus rassemble ainsi un bon nombre de personnes différentes.

    Au cours du spectacle, le chanteur a interprété plusieurs de ses plus grands succès tels que Hola les lolos, Brun – La couleur de l’amour, la question à 100 piasses pour finalement terminer en second rappel avec 2176, seul sur scène. La foule réclamait d’ailleurs cette dernière en criant « 21, 21, 21 » ! Enfin, il a joué plusieurs chansons de son dernier album Sorel Soviet So What; le spectacle était des plus vivants.

    Ses interactions avec la foule étaient bien exécutées, il a dédié une chanson qu’il qualifie lui-même de chanson de brosse, à tous ceux qui vont virer trop sur la brosse! Il a aussi évoqué les raisons pourquoi il n’aimait pas la ville de Montréal à travers sa chanson La rue Ontario. Rappelons que celle-ci représente les dures réalités qui sont présentes dans la métropole.

    Ses musiciens ont donné un spectacle à couper le souffle passant par des solos de tous les instruments. Leur prestation était majestueuse et leur talent est assez impressionnant. Un spectacle à saveur folk qui allie aussi le country, le blues et même le rap. D’ailleurs, la prestation de chant rapide était assez spectaculaire. Du grand rap à la Adamus!

    Première partie : Manny Jr & The Cyclones
    C’est avec une foule un peu timide que Manny Jr & The Cyclones s’est occupé de réchauffer la foule avant la tête d’affiche de la soirée. Le groupe rockabilly originaire de Limoilou a bien effectué son mandat. Leur musique a attiré les curieux puisque la foule était de plus en plus imposante. Les gens dansaient et s’amusaient. On a même eu droit à des prestations de swing par certains couples.

    Belle première soirée pour Limoilou en musique !

    Manny Jr and the Cyclones – Photo : Jacques Boivin
    Manny Jr and the Cyclones – Photo : Jacques Boivin
    Manny Jr and the Cyclones – Photo : Jacques Boivin
    Manny Jr and the Cyclones – Photo : Jacques Boivin
    Manny Jr and the Cyclones – Photo : Jacques Boivin
    Manny Jr and the Cyclones – Photo : Jacques Boivin
    Manny Jr and the Cyclones – Photo : Jacques Boivin
    Manny Jr and the Cyclones – Photo : Jacques Boivin
    Manny Jr and the Cyclones – Photo : Jacques Boivin
    Manny Jr and the Cyclones – Photo : Jacques Boivin
    Manny Jr and the Cyclones – Photo : Jacques Boivin
    Manny Jr and the Cyclones – Photo : Jacques Boivin
    Manny Jr and the Cyclones – Photo : Jacques Boivin
    Manny Jr and the Cyclones – Photo : Jacques Boivin
    Manny Jr and the Cyclones – Photo : Jacques Boivin
    Manny Jr and the Cyclones – Photo : Jacques Boivin
    Manny Jr and the Cyclones – Photo : Jacques Boivin
    Manny Jr and the Cyclones – Photo : Jacques Boivin
    Manny Jr and the Cyclones – Photo : Jacques Boivin
    Manny Jr and the Cyclones – Photo : Jacques Boivin
    Manny Jr and the Cyclones – Photo : Jacques Boivin
    Manny Jr and the Cyclones – Photo : Jacques Boivin
    Manny Jr and the Cyclones – Photo : Jacques Boivin
    Manny Jr and the Cyclones – Photo : Jacques Boivin
    Manny Jr and the Cyclones – Photo : Jacques Boivin
    Manny Jr and the Cyclones – Photo : Jacques Boivin
    Manny Jr and the Cyclones – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Photos : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin

    Jessica Audet-Delarosbil

    20 juin 2016
    Région : Québec, Spectacles
    Bernard Adamus, Limoilou en musique, Manny Jr & The Cyclones, Productions Limoilou en vrac
  • [Spectacle] Ouverture du SPOT avec Harfang, Hologramme et Le Winston Band.

    [Spectacle] Ouverture du SPOT avec Harfang, Hologramme et Le Winston Band.

    La Sympathique Place Ouverte à Tous est maintenant ouverte depuis 17 juin dernier. Pour célébrer son inauguration, l’équipe du SPOT a collaborés avec le Pantoum/Le Phoque pour une programmation musicale 100 % québécoise. Au programme de la soirée: le folk planant d’Harfang, l’électro-rock d’Hologramme et le mélange des styles du Winston Band. 

    Crédit photo: Pantoum/Le Phoque
    Harfang – Photo: Pantoum/Le Phoque

    Le SPOT était plein pour commencer l’été en beauté. Harfang, un groupe de Québec a commencé le tout avec son folk planant. Les gars occupent la scène et se l’approprient et semblent aimer la foule de Québec. Je vis un beau concert et les gens autour de moi semblent tout autant apprécier leur soirée.

    Par la suite, le groupe de Montréal Hologramme a fait danser la foule du SPOT. Le groupe mélange l’électro et le rock avec une touche de vintage. Le groupe a mis l’ambiance à la soirée. Pour une première incursion dans sa musique, j’ai bien aimé, mais sans plus.

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    Le Winston Band- Photo: Pantoum/ Le Phoque

    Le groupe que j’avais le plus hâte d’entendre était Le Winston Band. Décrit comme une formation avec de la fougue et de l’entrain, ils ne m’ont pas déçue. J’ai dansé sur des rythmes de zydeco, de cajun, de folklore francophone d’Amérique et de rock.

    Comme première soirée au SPOT, on ne pouvait pas demander mieux. La température était parfaite, tout comme l’ambiance sur place.

    Marie-Ève Duchesne

    20 juin 2016
    Région : Québec, Spectacles
  • [SPECTACLE] Une soirée rock avec Rouge Pompier, Kamakazi, Les conards à l’orange et Athena à l’Anti !

    [SPECTACLE] Une soirée rock avec Rouge Pompier, Kamakazi, Les conards à l’orange et Athena à l’Anti !

    Pour l’instant d’une soirée rock, je me suis transportée dans ma Capitale-Nationale natale. J’y ai découvert L’Anti, cette superbe salle dont j’entends parler par l’équipe de Québec depuis des mois. Je ne vous cacherai pas que ce qui m’intéressait surtout dans cette soirée, c’est le duo rock Rouge Pompier. Toutefois, j’aimais l’idée que cette soirée débuterait avec trois groupes que je n’ai encore jamais vu en spectacle.

    Athena

    Athena - Photo : Jacques Boivin
    Athena – Photo : Jacques Boivin

    La partie de plaisir commence avec Athena, groupe rock francophone de St-Jean-sur-Richelieu. Les premières chansons se font entendre et je me dis que ce n’est pas nécessairement aussi barbare que je m’attendais… mais c’est beau! Je vis un beau moment et j’ai le sourire aux lèvres. Les têtes dans le public se font aller les cheveux à toute allure en avant de la scène. Après nous avoir diverti avec les pièces de leu album Mononucléose, il font place au groupe suivant en nous disant:  « On vous aime, on vous embrasse. Sur ces belles paroles, on se quitte ».  Je ne les connaissais pas du tout et je vous avoue que ça a été ma découverte coup de coeur de la soirée.

    Les conards à l’orange

    Les Conards à l'orange - Photo : Jacques Boivin
    Les Conards à l’orange – Photo : Jacques Boivin

    Le groupe Sherbrookois de ska-punk-rock-reggae Les conards à l’orange, qui a sorti l’album Bave de robot en septembre 2015, sont embarqués sur scène avec la première pièce de l’album : Comme du bétail. Déjà, l’entrain et la rythmique du refrain nous donnent envie de chanter et il s’installe une rare connexion avec le public après seulement deux chansons.

    Pour avoir fait la critique de leur plus récent album, j’ai trouvé que le côté reggae ressort encore plus en spectacle, ce qui donne un air léger à leurs paroles engagées. En plus, on a été gâtés parce qu’ils ont fait leurs chansons qui bougent le plus. Ils ont aussi joué des pièces de leurs autres albums comme Ah! si nous étions tous des vedettes pour finir avec le Numéro de ta soeur de L’album Le pied.

    Kamakazi

    Kamakazi - Photo : Jacques Boivin
    Kamakazi – Photo : Jacques Boivin

    Les gars de Kamakazi ont tout un concept, lorsqu’ils montent sur scène, rattaché avec le titre de leur dernier album Regarde maman i’m on the TV. On a donc devant nous deux écrans montés de chaque côté de la scène qui diffusent des vidéos d’images quelconques. Les gars ont l’air plus qu’heureux d’être ici, à Québec, de retour après une trop longue absence selon eux. Je dois avouer que c’est la portion de la soirée qui était le moins en concordance avec les autres groupes rock, mais leur prestation a été tout de même énergique et agréable.

    Rouge Pompier

    Rouge pompier
    Rouge pompier – Crédit photo: Jacques Boivin

    Pourquoi faire du rock comme tout le monde alors que tu peux être un duo rock qui réinvente les idées préconçues comme Rouge Pompier ? Alexandre Portelance et Jessy Fuchs ont installé leurs instruments sur leur tapis en plein milieu de la salle, oui oui, dans la foule ! Alex s’assoit à la batterie, l’air nonchalant en mâchant sa gomme, pendant que Jessy accorde sa guitare électrique. Ça part en force avec Même si tu frottes, l’une de mes pièces préférées de l’album Chevy Chase sorti en mars dernier. Les yeux de Jessy Fuchs lorsqu’il regarde ses fans, ça vaut de l’or. Ce n’est pas juste du plaisir, on voit dans ses yeux toute la reconnaissance qu’il a envers son public et c’est magnifique. Jamais je n’ai vécu une soirée rock aussi respectueuse, douce et sympathique. Ça ne veut pas dire que ça n’a pas dégénéré, mais tout s’est fait dans la gentillesse. Le « wall of death » a permis à ceux qui voulaient se donner à fond de le faire, mais a aussi donné la possibilité aux autres de regarder le spectacle que ça donnait sur la chanson Paquet d’choses. Juste après, Jessy joue des notes qui ressemblent étrangement à We will, we will rock you.. et ça n’en prenait pas moins pour que tout le monde dans la place commence à la chanter !

    Après avoir chanter fort des OUUUuuuuuuUUdepelaille, après avoir récité les règles de Rouge Pompier, après avoir chanté à tour de rôle dans le micro qu’Alex faisait passer dans la foule, après tout ça, on a fait et filmé en direct un « circle pit » sur Autobus. 

    Je suis ressorti de cette soirée-là avec de l’énergie à revendre et un méga sourire dans la face.

    Merci à l’Anti ! Merci pour l’audace de faire un spectacle avec une scène improvisée, originale et complètement hors du commun. J’ai bien hâte de voir ça quelque part à Trois-Rivières un jour !!

    Voici les photos de Jacques Boivin (attention, Jacques s’est gâté, il y a PLEIN de photos de chaque band):

    Athena
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    Athena
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    Athena
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    Athena
    Athena – Photo : Jacques Boivin
    Athena
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    Les Conards à l’orange
    Les Conards à l’orange
    Les Conards à l’orange
    Les Conards à l’orange
    Les Conards à l’orange
    Les Conards à l’orange
    Les Conards à l’orange
    Les Conards à l’orange
    Les Conards à l’orange
    Les Conards à l’orange
    Les Conards à l’orange
    Les Conards à l’orange
    Les Conards à l’orange
    Les Conards à l’orange
    Les Conards à l’orange
    Les Conards à l’orange – Photo : Jacques Boivin
    Les Conards à l’orange
    Les Conards à l’orange
    Les Conards à l’orange
    Kamakazi
    Kamakazi
    Kamakazi
    Kamakazi
    Kamakazi
    Kamakazi
    Kamakazi
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    Kamakazi – Photo : Jacques Boivin
    Kamakazi
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    Rouge pompier
    Rouge pompier
    Rouge pompier
    Rouge pompier
    Rouge pompier
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    Rouge pompier
    Rouge pompier
    Rouge pompier
    Rouge pompier
    Rouge pompier
    Rouge pompier
    Rouge pompier
    Rouge pompier
    Rouge pompier
    Rouge pompier
    Rouge pompier
    Rouge pompier
    Rouge pompier
    Rouge pompier – Photos : Jacques Boivin
    Rouge pompier
    Rouge pompier
    Rouge pompier
    Rouge pompier
    Rouge pompier
    Rouge pompier
    Rouge pompier
    Rouge pompier
    Rouge pompier
    Rouge pompier
    Rouge pompier
    Rouge pompier – Photo : Jacques Boivin
    Rouge pompier
    Rouge pompier
    Rouge pompier
    Rouge pompier
    Rouge pompier
    Rouge pompier
    Rouge pompier
    Rouge pompier

    Karina Tardif

    17 juin 2016
    Région : Québec, Spectacles
    Anti, Athena, Kamakazi, les conards à l’orange, quebec, rock, Rouge pompier, Slam Disques
  • [BD] Si SeÑor, Painted Fruits, Johnny de Courcy et La Fête au Scanner

    [BD] Si SeÑor, Painted Fruits, Johnny de Courcy et La Fête au Scanner

    Jeudi passé j’ai reçu ma paye. Vendredi, j’ai mangé des ramens. Mais entre les deux, il s’est passé des affaires pas mal trippantes. Compte-rendu d’une soirée psychélectrique folle et de bon goût. NDLR : Rassurez-vous, aucune substance illicite n’a été consommée pour les bienfaits de cet article.

    Si Senor dans le désert de la muerta.xs

    Le show commence avec les Si Señor, boy band aux goûts vestimentaires… créatifs, pour ne pas dire douteux. Écouter la musique des Si Señor, c’est un peu comme ré-écouter l’épisode des Simpsons où Homer mange un piment magique au festival du Chili; il se perd en plein désert, rencontre un coyote nommé Johnny Cash qui lui conseille de partir en quête de son âme soeur et se réveille dans un terrain de golf. Bon. J’ai pas trouvé de coyote au Scanner et mon chili est tout ce qu’il y a de plus straight, mais c’est juste pour expliquer à quel point leur musique est psychédélique en estiche. C’est du bonbon, acid jazz planant instrumental avec des longs riffs appliqués. miam miam.

    Painted Fruits.xs

    Puis arrivent les fruits peinturés, euh, s’cusez, les PAINTED FRUITS ! Ces gars-là sont pas mangeables, mais sont ben beaux. J’ai trouvé dans leur musique un petit quelque chose d’été et de joli comme une crème glacée, les refrains chantants, la batterie gentille et sautillante,  ça donne envie de s’étaler sur le sable et de jouer au volley à moitié tout nu, ou juste de se prendre par la main… Cute à mort! À ce stade-ci, j’était trop occupée à shaker de la tête pour me souvenir de leur face comme du monde rendue sur ma table à dessins, faut dire qu’une valse contagieuse avait commencé à brasser doucement la foule du Scanner, j’ai même surpris le frigo à esquisser quelques pas de danse.

    Johnny de Courcy.xs

    Johnny de Courcy monte sur scène : grande échalote à la gueule de rock star et aux yeux de biche. Je ne connaissais pas du tout le dude, mais aux premières notes de Master Manipulator j’ai su que j’étais en amour, happée comme l’achigan sauvage sur le hameçon du rock progressif. PAF PAF FONT MES MOTS DANS TA FACE Je remercie Vancouver d’être tellement monotone qu’elle a engendré un esprit aussi déjanté. Puisque De Courcy est l’enfant impossible qu’auraient eu David Bowie et Peter Murphy s’ils s’étaient tombé dans les yeux… j’exagère à peine. Une dégaine folle, un laisser-aller, un rien-à-foutre de gars pour qui c’est naturel de cracher des hits. Une sensibilité dans la voix qui passe de murmure étouffé contre le micro à du gueulage viscéral et transcendent, mais toujours la note juste. Je pense aux pistes Wind Chimes et Cherry Lane qui exploitent très bien cette dualité. Si ses chansons étaient une planète, j’y bâtirais ma maison.

    La Fête.xs

    Enfin viennent La Fête. J’ai un seul reproche à leur faire : y’a pas assez de tounes sur leur bandcamp parce qu’on en MANGERAIT. Ils ont fermé le show en douceur, après la montée dramatique de l’énergie on avait besoin de quoi de plus smooth pour l’atterrissage. Et ce fut réussi. Tantôt jazzy, tantôt noise-tendresse, toujours swell. Une musique agréablement dissonante dans un paysage instrumental acidulé.

    ti-galope ti-galope ti-galope je suis un cheval nommé la fête et je distribue joie et indécence sur vos visages fatigués.

    Ce fut une belle soirée.

    Arielle Galarneau

    16 juin 2016
    Région : Québec, Spectacles
    Johnny de Courcy, La Fête, Le Scanner, Painted Fruits, Si Señor
  • Un frisson pour commencer l’été avec Fjord

    Un frisson pour commencer l’été avec Fjord

    Le duo électropop de Québec Fjord fait beaucoup parler de lui depuis quelque temps. Que ce soit par le Journal de Québec ou d’autres, les raisons sont nombreuses. Le claviériste Louis-Étienne Santais et le chanteur Thomas Casault ont réussi, grâce à Spotify, à se créer un public à l’échelle planétaire, et ce, à partir de leur loft dans le 418!

    Pour annoncer son nouveau maxi intitulé Textures qui devrait paraître le 16 septembre prochain, Fjord nous offre un premier extrait, soit une magnifique reprise de la chanson Hey hey, my my (Into the Black) de l’intemporel Neil Young. Reprise toute en douceur où la voix cristalline de Casault se trouve à des années-lumières de celle, nasillarde, de la légende folk canadienne.

    Voilà une chanson qui justifie l’achat d’un Pono!

    Notons que Fjord sera en prestation le 13 juillet prochain au Cercle en première partie de Jesse Lanza, dans le cadre de la série Signaux de nuits. L’entrée est gratuite.

    Jacques Boivin

    16 juin 2016
    Nouvelles, Région : Québec
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