Les mélomanes qui aimeraient revoir Patrick Watson dans un contexte plus intime que lors de son dernier concert au FEQ seront certainement ravis d’apprendre que le talentueux montréalais sera de retour dans la Vielle-Capitale les 4 et 5 mars prochains, et que c’est à l’Impérial de Québec qu’il livrera un spectacle tiré de son dernier opus, Love Songs for Robots.
On a hâte!
Billets en vente dès vendredi midi, via imperialbell.com ou par téléphone au 418-523-3131.
La formation outaouaise TheSouljazz Orchestra sera au Cercle ce vendredi le 27 novembre à l’occasion du lancement de leur dernier album, Résistance. Après une longue tournée mondiale, le groupe viendra défendre son dernier opus qui se trouve à la tête des palmarès des musiques du monde, au Canada et aux États-Unis, depuis plusieurs mois. Premier album bilingue pour le collectif canadien, Résistance est un amalgame de cadences coupé-décalé et de styles soul, jazz et afro. Sorti sous l’étiquette londonienne Strut Records le 4 septembre dernier, l’album rayonne à l’international, et son single Courage passe régulièrement sur les ondes des radios européennes. Ce sera chaud au Cercle ce vendredi, profites-en pour venir te réchauffer le novembre!
District 7 Production avait une belle annonce ce matin pour les amateurs de gros blues rock bien lourd : la formation ontarienne Monster Truck sera de retour à Québec, plus précisément au Cercle, le 8 mars prochain pour nous présenter son nouvel album Sitting Heavy (disponible le 19 février). Les billets seront mis en vente ce VENDREDI 27 NOVEMBRE
Certains groupes semblent renouveler facilement leur auditoire. D’autres semblent plutôt miser sur un public fidèle qui les suit d’album en album. C’est ce public fidèle qui s’est réuni jeudi soir à l’Anti pour acclamer les Dears, un groupe qui a émergé pendant l’avènement de l’indie-rock montréalais au tout début des années 2000. Il est dommage de constater que le groupe n’attire pas plus les foules puisqu’ils viennent de sortir un autre solide album (une constante chez eux si on exclut l’inégal Degeneration Street qui souffrait d’un manque de concision) et que leur performance est aussi efficace qu’impressionnante. L’Anti, que j’aurais cru trop petit pour les Dears, était rempli d’enthousiastes spectateurs et malgré le fait qu’on ne se pilait pas sur les pieds, l’ambiance était excellente tout au long de la soirée.
Leur performance a débuté avec le duo d’ouverture du nouveau disque; les pièces We Lost Everything et la monstrueuse (dans le bon sens du terme) I Used To Pray for the Heavens to Fall. Sans surprise, la foule s’est révélée particulièrement bruyante lorsque le groupe a commencé à piger dans le répertoire des albums cultes Gang of Losers et No Cities Left. Nous avons entre autre eu droit à Whites Only Party, à la somptueuse Hate Then Love, à Lost in the Plot (encore une véritable bombe 12 ans plus tard) puis à la fabuleuse 22 : the Death of All the Romance en rappel. Les nouveaux morceaux joués s’intégraient très bien dans le concert et il ne fait aucun doute que les gens présents ayant manqué la sortie de l’album fin septembre seront curieux d’y prêter oreille. L’excellente réputation en spectacle des Dears n’a rien de surfaite. La présence de Murray Lightburn , un leader à la fois charismatique et énergique, combiné au travail méticuleux de Natalia Yanchak aux claviers et à la voix (dont on a pu apprécier toute la beauté lors de la magnifique pièce de clôture Onward and Downward ) ,d ’une section rythmique composé de Patrick Krief à la guitare, de Roberto Arquilla à la basse et de l’impressionnant Jeff Luciani à la batterie sont autant d’atouts nécessaire à cette cohésion. Ils sont excessivement doués et dépassent largement les standards techniques de groupes indie-rock de même acabit. Un groupe parfait pour une chaude soirée de festival au pigeonnier!
En première partie, We Are Monroe a d’abord présenté une musique dance-punk un peu datée avant de tranquillement enchainer des pièces plus rock, plus recherché et franchement plus efficace. Cette performance en crescendo s’est terminée par une addictive pièce instrumentale suivie d’une des meilleures et énergiques pièces de la soirée. Ce quatuor de Montréal sera à surveiller, surtout si la direction plus originale et inventive des dernières pièces jouées hier est empruntée.
Avons-nous besoin de vous dire que nous aimons bien Galaxie à ecoutedonc.ca? Avant ce soir, nous les avions vus quatre fois cette année aux quatre coins du Québec. À l’Impérial Bell en mars. Au sous-sol de l’église de Baie-Saint-Paul en juillet. À Rouyn-Noranda en septembre. Et dans la mythique Grange de Saint-Prime en octobre. Les quatre fois, nous en avions eu plein les oreilles (et les yeux). Restait cette soirée ultime pour un groupe qui est passé du statut de groupe culte pour amateurs de gros blues-rock juste assez sale à celui de plus grand groupe rock québécois à l’heure actuelle. Qu’ils soient devant 100 000 personnes en mode découverte ou devant 200 fans finis, Olivier Langevin et sa bande livrent la marchandise.
On a beau être des rock stars, quand on s’appelle Galaxie, on entre à l’heure. C’est ainsi qu’à 21 heures tapantes, les lumières se sont éteintes, les projecteurs se sont allumés et les boys (plus Karine Pion) sont entrés sur scène sous les acclamations de la foule. Évidemment, l’Impérial a explosé lorsque les premières notes de Zulu se sont fait entendre. Sur le parterre, ça tape joyeusement des mains. Après les mains, c’est la tête qui est mise à mal avec Camouflar. Pendant que le groupe, particulièrement en forme, rocke comme il le fait toujours, la foule, elle, se brise rageusement la nuque au son des solos endiablés de Langevin.
Ce show-là est rodé au quart de tour. Je ne compte plus les fois où j’ai entendu Camouflar live. Celle-là, c’était la meilleure. Mais je me questionne… où est donc rendue Dragon? Ils la gardent pour la fin? Ah ben non. La vlà. Ça crie tellement qu’on se croirait au Centre Bell après un but du Canadien. Frank Lafontaine s’amuse comme toujours aux claviers. La moitié de la salle danse, l’autre moitié se brasse dans un moshpit digne des plus fabuleux. Je suis content d’avoir laissé Jay prendre des photos ce soir. 🙂
Après un petit rafraîchissement (qui fait du bien pour tout le monde), Galaxie repart ça avec Baron, un autre moment malade du show avec ses chk, chk, chk, chk, chk, chk, chk, chk, houuuuuuuuuuuuuu si sexy! La section rythmique, menée de main de maître par un Pierre Fortin qui bûche comme un métronome sur le 220, aidé d’un Jonathan Bigras qui tape joyeusement sur tout ce qui lui passe par la main, nous incite à danser, à oublier tous nos problèmes. Ce soir, le rock, qui a été un peu malmené ces derniers jours avec les événements qu’on connaît, prend toute une revanche ce soir à Québec! Langevin charge à nouveau à fond de train : Portugal. Le parterre fait le pogo à l’unisson pendant que Fred Fortin, force tranquille du groupe, la casquette bien vissée sur la tête, s’amuse fermement.
Un petit coup d’oeil vers Frank Lafontaine qui, avec sa FRank Touch, transforme Galaxie en en groupe stoner qui inclut le trip de bouffe bien sucré. Il est à peine 21 h 37 et Frank a déjà envie de quelques cognacs. Ben sûr, c’est ce que Langevin a compris. On comprend pas toujours quand on parle d’une voix trafiquée. Mais ses claviers, ainsi que la voix de Karine Pion, apportent une petite touche de sucre à cette virilité qui suinte de partout. Ça plaît aux filles, nombreuses sur le bord de la scène, à s’exciter tout plein à l’approche de Langevin. Je dis « filles », mais je reconnais là de respectables mères de famille qui lâchent complètement leur fou après une journée de dur labeur!
Les projections sont toujours savoureuses. Les éclairages, toujours aussi apocalyptiques.
Le temps passe si vite quand Robot Lynx dure près de 10 jouissives minutes! Tellement qu’à 22 h 30, quand les lumières se rallument, on trouve que tout s’est déroulé trop vite. Le truck Galaxie, qu’on vient de prendre en plein dans la gueule, roulait à fond de train. De quoi créer une forte dépendance.
Va falloir qu’on y retourne, je pense bien. Ça tombe ben, on a appris le lendemain que le groupe mythique était de retour le 11 février prochain au Grand Salon de l’Université Laval, cette fois accompagné de deux autres machines de rock : Caravane et Gazoline seront aussi de la partie. La meilleure nouvelle? C’EST GRATUIT! Vite, allez récupérer vos billets à la CADEUL, à L’Anti ou chez EXO!
PONI
L’avantage d’ouvrir pour un groupe comme Galaxie, c’est que devant toi, t’as un parterre rempli de mélomanes, alors, tu fais ton truc pis les gens vont t’écouter. D’entrée de jeu, les gars de PONI annoncent que ça va être « relax » (symbole international du show qui va brasser en tabarslack). Je me frotte les mains de bonheur. Le groupe de Montréal originaire du Lac sonne tout à fait stoner bleuet. À la deuxième chanson, je regrette déjà d’avoir oublié mes bouchons dans mon sac photo. La foule, qui entre encore pendant la prestation, est littéralement enterrée par le groupe. YES, me dis-je! Un groupe qui IMPOSE le respect! À la troisième chanson, ceux qui racontaient leurs vies se taisent, écoutent et acclament les gars. Les têtes hochent dans toutes les directions et votre pas très humble serviteur est déjà content de son investissement. Et que le grand Cric me croque si ces gars-là n’ont pas un incroyable sens de la mélodie! Il a dû se vendre quelques vinyles à l’entracte! Formidable mise en bouche!
C’est devant un public conquis et plus qu’enthousiaste que le groupe Raton Lover s’est produit au Cercle jeudi soir. Accompagnés de leur fidèle mascotte Bruno S., Fred, Simon, Guénard, Martin et Eric étaient visiblement très heureux d’être présents pour rocker la casbah.
Et ils ont rocké la casbah.
Du nouveau matériel qui aguiche
Raton Lover a offert une prestation solide et bien sentie en plus de nous présenter du nouveau matériel. Les gars ont d’ailleurs entamé le concert avec Average Guy et Mr. Wright, deux chansons rock qui ont donné le ton à cette soirée festive. Les chansons tirées de l’album éponyme ont fait danser et chanter le public jusqu’au deuxième rappel où la salle a entonné en chœur l’hymnique Feu de paille. Très beau moment qui confirme le pouvoir rassembleur de la musique. C’est toutefois grâce à Traverser novembre et Le sens du vent qu’on découvre de nouvelles chansons abouties aux mélodies accrocheuses qui rappellent, à quelques égards, la sonorité de Wilco. C’est très prometteur pour le prochain album qui sera à surveiller dès sa sortie.
Pourquoi pas dans mon char?
Un des moments forts du concert a eu lieu lorsque le groupe a joué la version francophone de la chanson Why don’t we do it in the road? des Beatles. On a alors compris qu’on avait à faire à des musiciens chevronnés qui connaissent la scène et qui savent plaire à son public.
Party de chalet
Sur la scène, les musiciens s’échangeaient les instruments, faisaient des blagues, sollicitaient régulièrement le public créant ainsi une ambiance conviviale où tous se sentaient à l’aise de danser et de chanter. On avait rapidement l’impression d’être dans un party de chalet et Raton Lover était là pour faire lever la fête avec son rock. Simon Lachance a réussi à entretenir un dialogue avec la salle qui embarquait sans broncher. C’est d’ailleurs la force de Raton Lover; établir une proximité avec son public. Somme toute, les deux parties ont passé un beau moment et n’est-ce pas là l’ultime but d’assister à un concert?
Mardi dernier, après un lancement fort réussi à Montréal, Maude Audet lançait son deuxième album Nous sommes le feu à Québec dans le cadre des Lancements de la Ninkasi. À en juger par le nombre de spectateurs présents, le lancement était fort attendu.
Accompagnée du géant Navet Confit à la basse et de Mathieu Vézio à la batterie, Maude avait l’air toute menue derrière sa Gretsch! Même dépouillées du violoncelle, de l’orgue, du piano (et des castagnettes), les chansons de Nous sommes le feu interprétées mardi prenaient sans peine leur envol. Ne reste plus qu’à espérer quelques spectacles en formation complète, auxquels nous nous ferons un devoir (et surtout un plaisir) d’assister.
On a pris quelques photos de la soirée et du magnifique rideau doré (une touche digne de cette fine créatrice d’ambiances au théâtre). En voici quelques-unes des plus belles :
Oh toé, la grosse nouvelle! Au lendemain du spectacle grandiose de Galaxie à l’Impérial Bell, OPSMU, en collaboration avec District 7 Production et ROCK 100,9 présentent un autre show complètement fou : Galaxie, Caravane et Gazoline, le 11 février 2016, au Grand Salon de l’Université Laval.
Le plus beau dans tout ça? C’est GRATUIT!
Pour obtenir vos billets, tout ce que vous avez à faire, c’est récupérer vos billets chez Exo, à L’Anti Bar et spectacles, à la CADEUL ou en écoutant ROCK 100,9 à partir de… MAINTENANT!
Jeudi dernier, nous sommes allés voir Les hôtesses d’Hilaire lancer leur excellent album Touche-moi pas là dans un sous-sol du Cercle chauffé à bloc. Il faisait chaud, la musique était bonne et Serge Brideau tenait les fans au bout de ses doigts. Nous étions ses ouailles, ses marionnettes, qui buvaient les paroles de l’abbé!
Le groupe est à Trois-Rivières ce jeudi, plus précisément au Nord-Ouest Café. Évidemment, notre équipe mauricienne y sera et si vous êtes dans le coin, on vous suggère de tout laisser tomber, de faire faillite et de vous pitcher au Nord-Ouest. Parce que la grand-messe des Hôtesses, c’est une expérience à vivre!
C’est demain que The Dears viendra défendre son excellent nouvel album Times Infinity Volume One. La troupe montréalaise n’a pas foulé les planches d’une salle de Québec depuis son apparition au théâtre Petit Champlain en janvier 2009. C’est donc de la visite trop rare que nous aurons la chance de recevoir dans l’intimité de l’Anti. En plus, le groupe a une excellente réputation en spectacle et les grilles de chansons des récents concerts promettent une soirée haute en couleur équilibrée entre les nouveaux (et meilleurs) titres de Times Infinity et les classiques tels Lost in the plot et Whites Only Party. Heureusement, il est toujours possible de se procurer des billets si vous ne les avez pas encore.
Le groupe montréalais We Are Monroe assure la première partie.