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  • [ENTREVUE] Xavier Rudd

    [ENTREVUE] Xavier Rudd

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    Cela fait déjà trois ans que Xavier Rudd a sorti son septième album « Spirit Bird » , qui a joui d’une forte popularité et a consolidé la notoriété de l’artiste Australien sur la scène internationale par un son engagé tant sur le plan social qu’environnemental. Sur son tout dernier album intitulé « Nanna », Rudd pousse la note encore plus loin, changeant d’ailleurs sa formule de « one-man band » pour former un groupe composé d’artistes issus des quatre coins de la planète appelé « the United Nations ». Xavier Rudd est présentement en tournée Nord-Américaine pour la promotion de « Nanna » et j’ai eu la chance de lui poser quelques questions par téléphone un peu plus tôt ce mois-ci.

    Bonjour ici Ludvig Germain Auclair pour le blog ecoutedonc.ca, ça va bien ?

    Bonjour, ça va bien oui, merci.

    Et puis, la tournée se déroule bien ? Je crois savoir que vous êtes près d’Austin au Texas en ce moment ?

    Oui, oui, on se déplace en bus vers Austin, un peu fatigués mais ça va.

    Bien ! comment te sens-tu par rapport à ta tournée au Canada? Tu as tout de même une belle relation avec le pays, surtout avec la Colombie-Britannique à ce que je sache.

    Tu sais, c’est toujours bien de revenir ici. Les gens sont accueillants, l’énergie est bonne, la nature est belle. On est très occupés par la tournée et ça fait du bien d’Avoir tout ça. J’ai passé du temps en Colombie-Britannique durant l’enregistrement de « Spirit Bird », surtout sur l’île de Vancouver avec des gens fort sympathiques, j’en garde un bon souvenir.

    Le Canada partage beaucoup de similarités avec l’Australie, notamment en ce qui a trait aux autochtones. Sachant que c’est un sujet prédominant dans ton oeuvre, est-ce quelque chose qui t’a influencé durant ton parcours ici ?

    Eh bien, ma musique touche tout un chacun qui y est ouvert. Le traitement des peuples Aborigènes d’Australie est quelque chose que je mets d’avant, mais c’est d’abord et avant tout de mes sentiments, de mon énergie par rapport au monde et à la terre que je m’inspire. Les questions sociales sont un élément parmi tant d’autres dans mon processus artistique.

    Parlant de processus artistique, comment s’est déroulé la transition d’artiste solo à un groupe de 11 artistes ? est-ce que ça a influencé le développement de la musique d’être plusieurs?

    Pas tant à vrai dire. À la base les chansons viennent de mon inspiration, je ne force rien. Je ne suis pas le genre à m’asseoir et à me casser la tête à écrire des paroles ou des partitions… Je suis tout simplement mon état d’être et lorsqu’une mélodie ou des paroles me viennent à l’esprit, je les récite. Si elles sont récurrentes je finis par les enregistrer. Le fait d’être maintenant onze apporte plus de diversité au processus créatif, mais nous allons tous dans le même sens et ce n’est pas très différent de quand j’étais seul. Le groupe durera le temps qu’il faudra, dans la mesure que l’énergie reste homogène entre nous tous. c’est la base de United Nations.

    En tant que fan, Je suis honnêtement impatient de voir votre performance à Québec le 8 novembre prochain au Capitole. Pensez vous jouer surtout le plus récent album ?

    Merci mon frère, c’est toujours sympa à entendre. J’aime beaucoup Québec. C’est une belle ville pleine de gens aimables, il y fait froid remarque, comme partout au Canada en hiver ! (rires). j’aimais bien le snowboard quand j’étais ici avant. Je n’aurai malheureusement pas le temps d’y rester vu mon horaire très chargé mais j’aurais bien aimé. Honnêtement nous suivons le rythme, on joue le nouvel album principalement pour en faire la promotion mais souvent on joue d’autres chansons antérieures, ce qui est intéressant à onze au lieu d’un.

    Eh bien ça faut chaud au coeur ça ! prochaine fois je vous suggère vivement vous ne le regretterez pas !

    Ça c’est sûr. nous allons avoir trois jours de repos autour de Montréal, on va sûrement en profiter pour se la couler douce un peu.

    Nous avons par la suite parlé de la nature au Canada et du surf sur l’île de Vancouver par nos expériences personnelles respectives avant de mettre un terme à l’entrevue. Force est d’admettre que c’est quelqu’un de vraiment sympathique et si vous ne le connaissez pas je vous suggère vivement d’aller voir ça de plus près. Xavier Rudd and the United Nations seront de passage à Québec au Capitole le 8 novembre.

    Ludvig Germain Auclair

    28 octobre 2015
    Entrevues, Région : Québec
    Capitole de Québec, District 7 production, Evenko, Nettwerk, Xavier Rudd
  • [SPECTACLE] jazz – Lancement de «Égoportrait», La Troupe des Flâneurs Romantiques

    [SPECTACLE] jazz – Lancement de «Égoportrait», La Troupe des Flâneurs Romantiques

    Hier soir, le Cercle s’est vêti de son ambiance la plus feutrée pour accueillir La Troupe des Flâneurs Romantiques et leur tout nouveau maxi. Tables et chandelles étaient au rendez-vous, tout comme un public assez nombreux et éclectique.

    Vers 20h20, la formation – composée d’une guitare, un saxophone, une batterie, une contrebasse et d’un plutôt rare trombone à pistons – est montée sur scène. Gabriel Côté, le guitariste et compositeur de la Troupe, a introduit leur performance en expliquant, sans doute avec une pointe d’ironie, l’origine du titre de leur maxi : Égoportrait. Pour ceux qui ne le sauraient pas, «Égoportrait» est le terme français utilisé pour Selfie. Inspiré, disait-il, de Kim Kardashian, le guitariste a voulu faire le parallèle entre l’égoportrait et le jazz enregistré, qui lui aussi tente de capturer en une prise les multiples facettes d’une chose… et y échoue !

    Sans plus tarder, le groupe est passé à la pièce de résistance, soit la présentation des sept titres composant le disque. À leur écoute, on a pu tout d’abord remarquer la variété intéressante d’ambiances que la Troupe est allée chercher en présentant différents éléments du jazz, que ce soit la bossa-nova dans L’Odeur de l’encre, le style cool jazz dans La Paresse ou encore le groove dans Égoportrait, qui me rappelle personnellement Herbie Hancock. Dans chacune de ces pièces, les improvisations humbles, mais efficaces prenaient juste assez de place pour permettre aussi de se concentrer sur les compositions en elles-mêmes. Celles-ci évoquaient différents univers, que ce soit celui de l’amour selon Cioran sur La schizophrénie d’un parfum ou encore celui de Shakespeare, pour rester dans les livres, sur Conte d’hiver, personnellement ma pièce préférée de la soirée pour son expressivité et son solo de saxophone.

    Pour ceux qui ne seraient pas familiers avec le jazz, il faut savoir qu’une composition dans ce style se concentre surtout sur le thème musical qui devra être exposé par les musiciens. Ensuite, pendant les solos et certains autres morceaux de la pièce, les musiciens improvisent dans le cadre musical que leur donne cette composition. L’instrumentation, la façon d’amener le thème musical sont, elles, élaborées par celui qui décide des arrangements musicaux du groupe. Dans le cas présent, Gabriel Côté et Olivier Sirois (qui n’était pas sur scène) se sont partagé les arrangements.

    Le spectacle, ponctué des descriptions et des anecdotes toujours un peu déstabilisantes (mais drôles) de Gabriel Côté, s’est donc somme toute bien déroulé. Le public, très attentif et visiblement connaisseur (on en a entendu plusieurs applaudir après les solos), en a redemandé après la présentation des pièces. Ne sachant laquelle rejouer, la Troupe s’est lancée dans un jam sur Blue Monk, une classique du jazz. On pouvait y sentir le plaisir que les membres avaient à jouer et plus de liberté dans les solos, notamment dans celui de la contrebasse.

    Si vous êtes intéressés à entendre la Troupe des Flâneurs Romantiques et leur jazz, leur disque sera disponible à plusieurs endroits qui seront annoncés sur leur page Facebook. Ils jouent aussi les mardis au Jos Dion une semaine sur deux.

    Crédit Photo: Julien St-Pierre Fortin

     

     

    Marie-Ève Fortier

    26 octobre 2015
    Région : Québec, Spectacles
    La Troupe des Flâneurs Romantiques, Le Cercle
  • [SPECTACLE] Plume Latraverse, Grand Théâtre de Québec, 23 octobre 2015

    [SPECTACLE] Plume Latraverse, Grand Théâtre de Québec, 23 octobre 2015

    Photos : Jay Kearney (prises le 22 octobre)

    Plmue_Jay_Kearney-21Retrouvailles très attendues avec un monument cette semaine alors que Plume Latraverse a foulé les planches de la salle Octave-Crémazie deux soirs de suite. Il aurait facilement pu remplir la Louis-Fréchette, l’oncle Pluplu, mais ce nouveau spectacle intitulé Récidives, acoustique et intimiste, était parfait pour la « petite » salle. On avait été avertis longtemps à l’avance : le prolifique Plume venait nous présenter des chansons qu’il avait rarement jouées en spectacle, question de nous rappeler qu’il n’était pas que l’auteur de Bobépine et autres chansons grivoises. Jeudi et vendredi, on laissait la place aux chansons à textes, les intemporelles comme les plus récentes (vous savez, celles qui n’ont que 20 ans?). Permettez-moi de vous parler du spectacle de vendredi :

    Plmue_Jay_Kearney-16Visiblement moins nerveux que la veille (oui, oui, on a eu des échos), Plume arrive avec Jean-Claude Marsan (guitare) et Grégoire Morency (contrebasse), et se sert théâtralement une gorgée… d’eau, sous les rires du public. Le message est lancé : l’oncle Pluplu est ici sérieux et professionnel. Commence par Auterfois et Depuis qu’elle marche à pied. Ne perd pas de temps et poursuit sans interruption avec Élégie.

    Plmue_Jay_Kearney-5Dans la salle, on a la mâchoire à terre. Plume nous offre ses belles! J’ai le sourire fendu jusqu’aux oreilles. Morency se fait aller l’archet sur sa contrebasse. Plume est peut-être plus vieux et rabougri, sa livraison (… par en arrière) est toujours aussi juste et touchante. Sans interruption, Plume nous offre Le lac multicolore et Les bleus d’la plinthe, où Marsan se permet quelques prouesses. Après un clin d’oeil à Nicolas Houle du Soleil (qui s’était plaint de la sono la veille – les problèmes ont visiblement été corrigés), Latraverse nous offre La chanson de Jean-Claude et son solo de gazou. La première partie du spectacle continue ainsi à fond de train (oh, un autre titre d’album!) et on se fait servir plein de belles chansons nouvelles et pour toutes sortes de monde (Le ramoneur, La tarentelle della tarentule). Et un doublé de tangos : Tango-Pital et Le tango des concaves.

    Plmue_Jay_Kearney-7On nous avait avertis : il y avait quelques nouvelles chansons dans ce spectacle et elles allaient terminer le premier acte. La première, Le monde fatal (oooooooooh, devions-nous dire en choeur!), se termine sur une boutade dans laquelle Plume imagine Gregory Charles diriger une chorale… tout en faisant un changement d’huile et en préparant des crêpes. En même temps. Rires généralisés. Dans Vieux os, Plume nous rappelle qu’il n’a plus 20 ans et qu’il se soucie un peu plus de ce qui se passe dans les CHSLD que dans les garderies. Puis, sur Le noctambule égaré, il met au défi l’éclairagiste d’allumer les lumières de la salle Octave-Crémazie au dernier accord de la chanson. Défi relevé sous les applaudissements de la foule.

    Il s’est vendu plus de bière que d’habitude au bar pendant l’entracte. Un fan de Plume, ça a soif! Les têtes grises se mélangeaient aux jeunes début vingtaine. Il y avait même plusieurs préados qui accompagnaient leurs parents (faut dire qu’il y a pire que Plume pour faire apprécier la chanson d’ici).

    Plmue_Jay_Kearney-3De retour dans la salle, Plume et ses acolytes repartent la machine : dans le désordre, on savoure Euthanazie, 1837, Les patineuses, la savoureuse (et trop rare) Gisèle (avec 2 L), Faux dur (et trouble-fête), Le mal du pays (qui a fait verser quelques larmes), Rince-cochon et plusieurs autres. Ah, il y avait aussi Le fermier Jean, où nous avons joyeusement participé à coups de hooooooon et de ooooooooh! Ma chanson éducative préférée!

    En fin de parcours, Plume nous a offert d’autres belles chansons, dont Dans la piaule de Louis et le Serre-Volant (sur une musique de Gerry!). Au total, ce furent plus de 30 chansons, interprétées en tout ou en partie, que Miiiiiiiiiiiiichel nous a offertes. Des maudites belles chansons qui nous ont rappelé que Plume, c’est tellement plus que Rideau et La balade des caisses de 24!

    Notre monument national sera de retour les 1er et 2 avril 2016, toujours à la salle Octave-Crémazie. Bon, c’est un peu plus cher qu’un petit spectacle au Pantoum (plus de 50 $), mais cette leçon d’histoire et de poésie n’a pas de prix. Ne perdez pas trop de temps, les billets s’envolent rapidement. INFOS

    Maintenant, place aux photos :

    Plume Latraverse – Photo : Jay Kearney
    Plume Latraverse (photo : Jay Kearney)

    Jacques Boivin

    24 octobre 2015
    Région : Québec, Spectacles
    Grand Théâtre de Québec, Plume Latraverse, Récidives
  • [SPECTACLE] Alvvays au Cercle, une ellipse estivale

    [SPECTACLE] Alvvays au Cercle, une ellipse estivale

    La venue du groupe Torontois nommé au prix Polaris 2015, qui a fait la couverture du magazine Exclaim l’hiver passé (décembre-janvier) était bien attendu à Québec. Pour un mercredi soir, la salle était remplie au trois quarts, le sympathique indie-rock surf d’Alvvays, nous a rappelé le temps nos bons moments estivaux.

    Tranquillement le groupe s’installe et entonne une chanson inédite à leur album, Your type, avec un rythme accrocheur et dynamique qui nous emporte rapidement. Les sourires se dressent quand se suivent ensuite l’une après l’autre Adult Diversion et Next of Kin, des pièces fortes de leur album éponyme. La jolie Molly Rankin nous raconte entre les chansons quelques drôles anecdotes de leur voyage ou encore questionne le public « Qu’est-il arrivé à la place avec les dinosaures (Le Madrid)? ». Leur sympathie nous touche, leur coolitude est impressionnante, c’est ce qui fait la symbiose du groupe on dirait. Ils ne sont pas stressés, ils sont contents d’être là, leur musique est solide dans leurs harmonies, sans bémol. On danse, on sourit de façon béate, on est si bien, on partirait bien avec eux sur leur voilier ou dans leur Westfalia.

    À titre personnel, c’est ce genre de show que j’aime au Cercle: un groupe en pleine émergence avec de bonnes critiques, pas prétentieux; une salle pleine, mais pas trop, attentive et en liesse. #LècheCul

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    MARDEENMardeen - Credit photo: Catherine Bélanger-Filiatrault

    Bandcamp

    Le groupe pop-rock d’Halifax a assuré une bonne prestation. Les rythmes étaient entrainants, avec une bonne mélodie. Note spéciale pour la batterie qui donnait vraiment le ton. Le groupe était dynamique notamment avec les petits sautillements du chanteur. Ce dernier avec sa chevelure rousse remarquable assurait le charisme du groupe.

    De ce fait, à partir d’aujourd’hui j’instaure le concept du hair-label, c’est-à-dire que si t’as la coupe, t’as le groupe. La fatigue de mi-session universitaire ça fait dire des drôleries.

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    LOS

    Bandcamp

    Los - Credit photo: Catherine Bélanger-FiliatraultLe sexy groupe de Québec, comme le qualifiait mon collègue Sébastien Cheveux-Doux a vraiment du potentiel. Leur musique est solide avec de multiples influences de rock britannique, surf, garage, rock. C’est une belle équipe qui veut réussir, ils ont du soutien (on à hâte de vous montrer les photos backstages en fin de semaine! réalisées par Catherine Bélanger). Bref, ils ont tout… sauf l’enthousiasme / dynamisme sur scène. Du coup, le public est mou pis c’est moyen. Sautez, faites des blagues, lancer des trucs en plastiques dans le public, quelque chose quoi!

    On espère qu’ils nous démontreront le contraire 10 décembre au même endroit et on est curieux d’entendre leur premier album au début de l’année 2016, selon leurs annonces de la veille.

    Los – Photo : Catherine B Photographie
    Mardeen – Photo : Catherine B Photographie
    Alvvays – Photo : Catherine B Photographie

     

    Alice Beaubien

    23 octobre 2015
    Région : Québec, Spectacles
    Alvvays, hair-label, indie-rock, Le Cercle, LOS, mardeen, quebec, surf
  • Spectacles à surveiller ce week-end

    Spectacles à surveiller ce week-end

    On peut difficilement faire plus chargé comme fin de semaine de musique. Les mélomanes devront faire des choix difficiles. Pour vous aider, voici ce que nous vous suggérons :

    Jeudi 22 octobre

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    Bears of Legend – Photo : Yannick D’Amours

    Tout d’abord, il faut parler de la formation trifluvienne Bears of Legend qui fait un retour au Théâtre Petit-Champlain après avoir rempli la salle le printemps dernier. Porté par l’excellent Ghostwritten Chronicles, le populaire septuor nous livre une parfaite symbiose de valses, de rythmes amérindiens, de modulations progressives, de chœurs, de folklore et d’envolées vocales. Inspiré d’un mystérieux journal de bord retrouvé en mer, Bears of Legend nous raconte la vie d’un équipage aux histoires métaphoriques vivement inspirantes. Billets : 30 $ à 35 $. Le spectacle est à 20 heures. INFOS

    Pendant ce temps, District 7 Production et Le Cercle – Lab vivant présentent The Posterz (+ Hashed Out). Après avoir transformé le sous-sol du Cercle en sauna plus tôt cette année, les jeunes rappeurs récidivent, cette fois dans la grande salle. Il reste encore de la place, alors n’hésitez pas à acheter votre billet (15 $). Les portes ouvrent à 19 heures, le spectacle est à 20 heures. INFOS

    Au Grand Théâtre, Plume Latraverse présente son spectacle Récidives en formule trio. Une heure et demie des chansons les plus poétiques du très prolifique auteur-compositeur-interprète. Si on se fie à ce qui a été présenté à Montréal, il s’agira d’un magnifique voyage qui nous permettra d’entendre un paquet de chansons que l’oncle Pluplu n’a pas fait très souvent en 45 ans de carrière. C’est complet, on a annoncé des supplémentaires en avril prochain. Pour ceux qui ont déjà leur billet, c’est à 20 heures. INFOS

    Ariane Moffatt
    Ariane Moffatt – Photo : Marion Desjardins

    Sur la rive sud, Ariane Moffatt sera à L’Anglicane de Lévis pour y présenter son spectacle 22h22, un spectacle qui groove en beauté. La première partie sera assurée par la non moins excellente Rosie Valland. Il ne reste que quelques billets, alors on vous suggère de ne pas tarder. Le spectacle est… à 20 heures. INFOS

    À L’Anti Bar et spectacles, le rock sera à l’honneur avec la formation EL DIVER (+ Repartee). 20 heures. 7 $. INFOS

    Il a peut-être été candidat à l’émission La Voix, mais Mathieu Holubowski s’est aussi mérité de belles accolades depuis, notamment au festival ARTEFACT de Valleyfield, où il jouait son folk bien à lui à la maison. Il sera au Centre d’art La Chapelle ce soir, dès 20 heures. 32 $. INFOS

    Vendredi 23 octobre

    Au Grand Théâtre, Plume Latraverse présente une deuxième fois son spectacle Récidives en formule trio. Une heure et demie des chansons les plus poétiques du très prolifique auteur-compositeur-interprète. Si on se fie à ce qui a été présenté à Montréal, il s’agira d’un magnifique voyage qui nous permettra d’entendre un paquet de chansons que l’oncle Pluplu n’a pas fait très souvent en 45 ans de carrière. C’est complet, on a annoncé des supplémentaires en avril prochain. Pour ceux qui ont déjà leur billet, c’est à 20 heures. INFOS

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    Canailles – Photo : Marie-Laure Tremblay

    On les a vus à plusieurs reprises ces dernières années et chaque fois, ils ont livré la marchandise. Canailles est de retour au Cercle pour nous présenter un spectacle plus que rodé. En première partie, l’excellent Timothy Luke Dawson. Le party va pogner, c’est évident. Présenté dans le cadre du Grand Boum. Les billets sont 15 $ et les portes ouvrent à 19 heures. Un incontournable. INFOS

    Évidemment, à Québec, les spectacles incontournables ne viennent jamais seuls. C’est pour ça qu’en plus de Plume et de Canailles, on aura la chance de voir (ou de manquer, c’est selon) l’archi-talentueuse auteure-compositrice-interprète Basia Bulat au Palais Montcalm, qui nous chantera des pièces de Tall Tall Shadow et bien d’autres chansons envoûtantes de son répertoire. La première partie sera assurée par la vibraphoniste Joëlle Saint-Pierre, qui nous a fait rêver tout récemment avec son album Et toi, tu fais quoi?. Les billets sont 38 $. 20 heures. INFOS

    Les amateurs de punk rock seront bien servis à L’Anti avec le spectacle de Fullcount, Jeffrey Lost Control et Hate It Too. Seulement 5 $. 21 heures. INFOS

    Samedi 24 octobre

    Ce samedi, ça se passe sur la rive sud avec un doublé Cégeps en spectacle au Vieux bureau de poste avec Émilie et les Why Five et Alicia Deschênes. On vous a déjà brièvement parlé d’Alicia, c’était la courageuse jeune femme qui s’était portée volontaire pour faire la voix féminine sur Chanson d’amour en sol standard avec Tire le coyote en avril dernier. Eh bien, c’est pas juste une courageuse, elle est aussi une auteure-compositrice-interprète prometteuse qu’on surveille de près. Les billets sont 17 $ et le spectacle commence à 20 heures. INFOS

    Comme toujours, il ne s’agit que d’une sélection. Pour en savoir plus, visitez Quoi faire à Québec.

    Jacques Boivin

    22 octobre 2015
    Nouvelles, Région : Québec
    Alicia Deschênes, ariane moffatt, Basia Bulat, Bears of Legend, Canailles, Centre d’art La Chapelle, EL DIVER, Emilie et les Why Five, Fullcount, Grand Théâtre de Québec, Hashed Out, Hate it Too, Jeffrey Lost Control, Joëlle Saint-Pierre, L’Anglicane, L’Anti Bar & Spectacles, Le Cercle, Mathieu Holubowski, palais montcalm, Plume Latraverse, Repartee, Rosie Valland, The Posterz, Théâtre Petit-Champlain, Timothy Luke Dawson, Vieux Bureau de poste
  • [SPECTACLE] Pierre Flynn, Grand Théâtre de Québec, 21 octobre 2015

    [SPECTACLE] Pierre Flynn, Grand Théâtre de Québec, 21 octobre 2015

    Photos : Jacques Boivin

    21102015-200850-04-Pierre Flynn« Il était temps! », nous lance Pierre Flynn à sa première intervention.

    Oui, après plus de 10 ans d’absence en solo, il était temps que Flynn revienne nous voir. La parution en avril dernier de Sur la Terre, un « grower » qui s’apprécie au fil des écoutes, était le prétexte idéal. D’ailleurs, Flynn et ses musiciens (loyal Mario Légaré à la basse, André Papanicolaou à la guitare, Jean-Sébastien Fournier aux claviers et José Major à la batterie) nous ont proposé un spectacle axé en grande partie sur les nouvelles chansons du Montréalais.

    Qu’à cela ne tienne, nous avons eu le temps d’apprendre les chansons de Sur la Terre et c’est avec plaisir que nous avons accueilli Le dernier homme, qui a lancé les festivités. Pendant les deux heures qui ont suivi, nous avons été accrochés aux lèvres de l’ancien Octobre, qui ne fait pas du tout ses 61 ans. Sa voix est toujours aussi magnifique, capable de descendre dans les profondeurs et de grimper l’Everest avec une belle intensité. Sans aucune hésitation.

    21102015-201905-06-Pierre FlynnFlynn accompagne souvent ses chansons de petites anecdotes, racontant ses itinérances musicales ou son incapacité d’écrire des chansons chez lui. C’est ainsi qu’on a appris que dans sa famille, ils sont nombreux à posséder un chalet. C’est ainsi qu’on a pu mieux comprendre ce qui se cache derrière Le parc Lahaie.

    Évidemment, Flynn, qui possède un répertoire quand même assez intéressant (c’est un euphémisme, Pierre!), ne pouvait pas passer à côté de certaines de ses chansons les plus mémorables, toutes réarrangées à la sauce 2015. C’est ainsi qu’on a pu entendre une version a capella de Possession qui a tôt su inciter les spectateurs à taper des mains et à chanter en choeur. Exit les synthés 80s sur L’ennemi et Sur la route. Versions magnifiquement acoustiques d’En cavale et Croire. Gros rock pour Jardins de Babylone. Aux nostalgiques d’Octobre, il a offert Le chant du guerrier (y’a quelques babyboomers qui se sont levés à la fin de la chanson, je vous le jure!).

    21102015-200717-01-Pierre FlynnAjoutez à cela une magnifique reprise d’une chanson mauditement triste de Hank Williams et un petit coup de 12 hommes rapaillés (sublime Ma rose éternité), et voilà un programme bien rempli comme les spectateurs, qui n’ont pas eu assez d’un rappel (et qui en ont obtenu un deuxième), aiment en avoir.

    Maintenant, tout ce qu’on souhaite, c’est que Pierre Flynn ne nous fasse pas attendre aussi longtemps avant de revenir à Québec.

    Jacques Boivin

    22 octobre 2015
    Région : Québec, Spectacles
    Grand Théâtre de Québec, Pierre Flynn
  • [SPECTACLE] Florent Vollant, Grand Théâtre de Québec, 20 octobre 2015

    [SPECTACLE] Florent Vollant, Grand Théâtre de Québec, 20 octobre 2015

     

    (Photos : Jacques Boivin)

    20151020-200246-02-Florent VollantMardi soir à, la salle Octave-Crémazie du Grand Théâtre, on avait l’impression que quelqu’un avait joué avec l’espace… et le temps, qui semble s’être arrêté pendant près de deux heures, le temps que Florent Vollant et ses amis nous guide dans un voyage qui nous a amenés au Nitassinan, la terre des Innus.

    Vollant, accompagné de ses complices Réjean Bouchard, Kim Fontainee, Louis-Philippe Boivin et André Lachance, a offert une prestation en toute simplicité, teintée du country-folk dans lequel ces braves gaillards baignent depuis des années. Les chansons étaient bien sûr principalement tirées de Puamuna, le dernier album de Vollant qui nous fait rêver, mais l’auteur-compositeur-interprète n’avait pas oublié ses premiers albums, ni l’époque à laquelle il s’était fait connaître (Kashtin).

    20151020-200702-04-Florent VollantVollant a ponctué le voyage musical d’anecdotes et de récits, souvent racontés tout simplement, sans chercher nécessairement à livrer un punch humoristique, même si l’humour ne manquait pas dans son propos. Le public écoutait sagement, buvait les paroles de ce raconteur qui partageait avec nous la vie au sein de sa communauté. Fallait être là pour l’entendre nous raconter comment il avait dessiné des cordes sur des bouts de bois et planté des bâtons de hockey à l’envers pour imiter… les Beatles avant de lancer Don’t Let Me Down avec grâce et subtilité. Une sympathique relecture qui donnait un autre point de vue sur une chanson qu’on a entendue des milliers de fois.

    Tant qu’à être à Québec, aussi bien recevoir une invitée spéciale, Pascale Picard, venue chanter avec Vollant Apu peikussian, une chanson bâtie sur le même squelette musical que sa Haunted Spaces. Un beau moment de simplicité et de complicité, une fois de plus.

    20151020-200412-03-Florent VollantÀ la fin du spectacle (pendant Tshinanu, pour ceux qui tiennent le compte), un groupe de jeunes femmes est spontanément monté sur scène pour danser. Alors qu’un préposé est accouru aussitôt pour les sortir de là, Vollant, tout sourire, a lancé un gros « Laisse-les faire! » et invité tout le monde à se joindre à lui. Disons que les spectateurs non autochtones hésitaient beaucoup à faire le Makusham avec Vollant… moi, dans le fond de la salle, je riais de bon coeur, et je pensais à ma blonde (innue itou), qui allait rire encore plus lorsque j’allais lui raconter le tout.

    Parce qu’au fond, un spectacle de Florent Vollant, c’est pas mal ça, une célébration. Une célébration de la vie, qu’elle se passe dans une grande ville ou quelque part entre le premier et le troisième but du grand terrain de baseball d’Indian Point à Labrador City.

    Jacques Boivin

    21 octobre 2015
    Région : Québec, Spectacles
    Florent Vollant, Grand Théâtre de Québec
  • [A voir] Alvvays + Mardeen + LOS, Le Cercle, 21 Octobre

    [A voir] Alvvays + Mardeen + LOS, Le Cercle, 21 Octobre

    Les fans de indie pop de la ville de Québec attendent impatiemment le 21 octobre depuis quelques mois déjà. Cette date marquera la première visite de Alvvays dans la vielle capitale au bar Le Cercle. Son premier album éponyme, ayant connu un succès commercial très modeste à ses débuts, a été accueilli dans le cœur de plusieurs canadiens lorsqu’il a été nommé aux prix Polaris. Son secret ? Des rifts très accrocheurs, un son qui se balance confortablement entre le indie rock des années 90 ( Pavement ou The Replacements ) et ce qui se fait de mieux dans le pays en ce moment. Pour rendre justice à cette énergie pop contagieuse, plusieurs réalisateurs chevronnés ont mis leur touche à l’album, entre autre Chad VanGaalen (  musiciens multi-disciplinaire assez étrange )  et Graham Walsh de Holy Fuck ( responsable pour le sublime album de Hannah Georgas ).

    Alvvays sera accompagné de Mardeen ( Halifax ) et LOS ( band très sexy de la ville de Québec ).

    Pour plus d’information, va visiter la page facebook de l’événement.

    Sébastien Ouellet

    20 octobre 2015
    Nouvelles, Région : Québec
    Alvvays, Le Cercle, LOS, mardeen
  • [À VOIR] Florent Vollant, Grand théâtre de Québec, 20 octobre 2015

    [À VOIR] Florent Vollant, Grand théâtre de Québec, 20 octobre 2015

    Florent Vollant est un auteur-compositeur-interprète innu qui est né au Labrador et a grandi à Maliotenam, juste à côté de Sept-Îles, après qu’on ait déplacé sa communauté parce qu’une minière avait pollué le lac près duquel elle vivait. Là-bas, il fait la rencontre de Philip McKenzie (une légende), qui l’a pris sous son aile et l’a initié à la scène.

    Plusieurs d’entre vous le connaissez sûrement pour sa participation au groupe country-folk Kashtin, qu’il a formé dans les années 1980 avec Claude McKenzie. On a tendance à l’oublier, mais Kashtin a longtemps été le plus grand groupe de musique des Premières nations. McKenzie et Vollant ont fait le tour du monde. Chez eux, les membres de Kashtin sont des superstars.

    Le premier album du groupe s’est vendu à plus de 100 000 exemplaires au Québec seulement, et il a ensuite été certifié double platine! C’est énorme pour un groupe qui chante dans une langue comprise par à peine 12 000 personnes dans le monde! On a tous vu le clip E uassiuian (notre enfance) au moins une fois. Une magnifique chanson qui a fait le tour du monde.

    Si tout allait bien à l’extérieur, la vie était moins facile pour les membres de Kashtin. McKenzie vit de nombreux problèmes personnels. Vollant n’est pas en reste : il doit s’occuper de sa famille et de ses enfants. Le groupe s’arrête donc quelque temps après la sortie de son troisième album (probablement le plus abouti).

    Florent Vollant commence alors une belle carrière solo. Son premier album, Nipaiamianan (Noël), connaît un grand succès. Faut dire qu’il offre un regard tout neuf sur le temps des fêtes : toutes les chansons sont en langue innue. Vous avez sûrement entendu sa version folk de la pièce-titre, un bijou chanté avec émotion et sincérité. L’album connaît un grand succès, autant critique que commercial. Vollant réussit à déringardiser l’album de Noël! L’album est même béni par le pape Jean-Paul II (en plus de recevoir un Juno). C’est peut-être peu impressionnant dans un société postreligieuse comme la nôtre, mais chez les Innus, encore très croyants en 2015, c’est la consécration. À Maliotenam, Vollant est un monument.

    https://www.youtube.com/watch?v=fGp5_RAjfb8

    Ses albums suivants, Kataq et Eku Mamu, ont aussi une belle carrière. Chez les non Autochtones, on ne considère plus Vollant comme une curiosité world locale. Non, maintenant, on le considère plutôt comme un des excellents auteurs-compositeurs-interprètes folk de notre génération. Ses chansons sont des modèles de douceur et de subtilité, même dans les moments les plus intenses.

    Florent Vollant est également un homme extrêmement impliqué dans sa communauté. Avec Philip McKenzie, il lance en 1985 le festival Innu Nikamu, qui a fêté cette année son 30e anniversaire. L’événement est une belle célébration, une fête à laquelle tout le monde, Autochtones comme non Autochtones, est invité. Vollant a également ouvert son propre studio, Makusham, un lieu magnifique qui permet non seulement aux artistes de la région d’enregistrer leurs chansons dans un contexte professionnel, mais qui crée également des emplois motivants et valorisants au sein de la communauté.

    Florent Vollant Puamuna (Instinct musique)
    Florent Vollant
    Puamuna (Instinct musique)

    Au début de 2015, Florent Vollant lance Puamuna (Rêves), son quatrième album solo et, de loin, son plus abouti. Enregistré entièrement à Makusham (une première dans le cas de Vollant, aussi ironique que cela puisse paraître), Vollant a fait appel à ses amis Réjean Bouchard et Kim Fontaine, qui l’ont accompagné, ainsi que Richard Séguin et Pascale Picard, qui lui ont offert des chansons. Un album riche, rempli de textures, d’émotions, de mélodies accrocheuses, que votre humble serviteur a bien aimé.

    Depuis, Vollant est parti en tournée, une tournée qui l’amène à Québec ce mardi 20 octobre. Bien sûr, les chansons de Puamuna seront à l’honneur, mais on pourra aussi entendre d’autres pièces du répertoire de ce troubadour innu au coeur grand comme le territoire couvert par le train entre Shefferville et Sept-Îles. Les amateurs de folk à l’américaine, qui trippent sur la guitare de Réjean Bouchard (qu’on peut entendre sur plusieurs albums de Richard Séguin), seront comblés.

    Nous y serons et nous vous en parlerons avec le plus grand des plaisirs.

    QUI : Florent Vollant
    OÙ : Grand Théâtre de Québec, salle Octave-Crémazie
    QUAND : Mardi 20 octobre 2015, 20 heures
    COMBIEN : 38,50 $ à 45,50 $ (BILLETECH)

    Jacques Boivin

    19 octobre 2015
    Nouvelles, Région : Québec
    Florent Vollant, Grand Théâtre de Québec, Kashtin, Puamuna
  • [SPECTACLE] : Jane Ehrhardt + Les Louanges + Elephants in Trouble, le Pantoum, 16 octobre 2015

    [SPECTACLE] : Jane Ehrhardt + Les Louanges + Elephants in Trouble, le Pantoum, 16 octobre 2015

     

    Le Pantoum semble discipliner de mieux en mieux son public, puisqu’à 9h20 le premier groupe, Elephants in trouble, commençait à jouer vendredi dernier. Originaires d’Halifax et programmés à la dernière minute, ils ont su faire bonne impression. Mélange intéressant de musique ambiante et groovy, leurs pièces avaient toujours ce côté catchy qui fait hocher de la tête, qu’on obtient avec des mélodies et des rythmes simples, répétés, mais bien choisis. Deux chanteurs s’alternaient, l’un rappant, ce qui ajoutait un côté hip-hop Oldschool. Les solos de guitare, eux, apportaient leur couleur rock au tout.

    Entre cette performance et celle du projet de Vincent Roberge, Les Louanges, quelques personnes se sont ajoutées. J’ai pu remarquer que la saison nouvelle avait aussi apporté de nouveaux visages dans ce lieu à l’adresse secrète pas si secrète que ça. Le Pantoum avait aussi son lot d’habitués, cependant. Une fois sur scène, après un duo de batterie et basse (drum and base), ou plutôt après un habile divertissement pendant que le chanteur accordait sa guitare, Les Louanges ont présenté leur musique. Bluesy, jazzy même parfois, celle-ci m’a étonnée avec ses changements de dynamiques et ses transitions intéressantes. Avec une voix très singulière, un genre de chanter-parler avec des pointes mélodiques, Vincent Roberge a présenté des pièces aux sonorités riches, en équilibre quelque part entre le son un peu rough de la guitare, la voix planante et le rythme entraînant. Du début à la fin, il a aussi dialogué avec le public et a su le mettre à l’aise.

    Vers 11h, le public était prêt à entendre Jane Ehrhardt. Quand je pensais à cette artiste, n’ayant écouté que Terminus, son dernier maxi, je me disais que sa musique réconfortante était parfaite à écouter en automne. Elle a cependant su me surprendre vendredi dernier par une variété intéressante. Chantant autant en anglais qu’en français, elle savait tantôt nous émouvoir avec son folk doux aux accents presque country, et pourtant nous ébranlait ensuite avec un rock ou un blues percutant et avec quelques dissonances bien placées. On a même eu droit à une valse, chose que je ne pensais jamais entendre dans cette salle-là. Une instrumentation complète, qui comportait guitares, basse, batterie, piano et violoncelle, supportait le tout. Le public, très attentif, semblait lui aussi avoir apprécié. Jane a terminé avec Parvis Céleste, une pièce de Terminus, puis avec une reprise imprévue de Lilac Wine en rappel.

     

     

    Marie-Ève Fortier

    19 octobre 2015
    Région : Québec, Spectacles
    Elephants in Trouble, Jane Ehrhardt, Le Pantoum, Les Louanges
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