ecoutedonc.ca

ecoutedonc.ca

archives
  • Accueil
  • Site original
  • [À VOIR] Lancement de Lily K.O.

    [À VOIR] Lancement de Lily K.O.

    10984581_850476858353018_2354166854036838145_o

    Mardi, à 17 heures, la formation Lily K.O. lancera son premier album « Le chaos et le temps » (déjà disponible partout) à La Ninkasi.

    Lily K.O., c’est Sélène Bérubé (Ariel) et Raf Rioux (Jaune), un duo qui aime fusionner les genres (folk, jazz, urbain) pour en faire une pop accessible, mais intelligente, très axée sur les claviers et l’électro. Avec une petite touche de ukelele.

    On vous avoue que les mélodies simples et lumineuses de Bérubé et Rioux font un peu de bien en ces jours gris, surtout après la sortie de tous ces albums tristes (mais géniaux, avouons-le) et lourds qui ont envahi les bacs des disquaires en septembre. Les fans d’Alfa Rococo, entre autres, vont adorer!

    Rendez-vous donc mardi dès 17 heures à La Ninkasi (St-Jean). La prestation devrait être à 18 heures.

    [bandcamp width=100% height=120 album=4254778127 size=large bgcol=ffffff linkcol=e99708 tracklist=false artwork=small]

    Jacques Boivin

    5 octobre 2015
    Nouvelles, Région : Québec
    La Ninkasi St-Jean, LILY K.O.
  • [SPECTACLE] Emilie & Ogden (+Tora), L’Anti, 3 octobre 2015

    [SPECTACLE] Emilie & Ogden (+Tora), L’Anti, 3 octobre 2015

    (Photos : Marion Desjardins)

    J’étais un peu étonnée en entrant à l’Anti à la vue des quelque 90 chaises posées là (ça ne faisait pas beaucoup de place pour marcher, ça). Pourtant, elles ont toutes été occupées hier soir à l’occasion du premier spectacle d’Emilie Kahn à Québec en tant que tête d’affiche. Accompagnée d’un batteur (Dominic Lalonde) et d’un bassiste (Francis Ledoux), elle s’arrêtait ici après quatre jours de tournée pour la promotion de son nouvel album, 10 000, paru le 2 octobre. Sans oublier la présence d’Ogden, sa harpe.

    C’est en duo avec elle qu’Emilie a commencé son spectacle, tout en douceur. Après quelques mesures, ses musiciens l’ont rejoint pour compléter le tout. La musique d’Emilie & Ogden, c’est une pop raffinée au rythme fluide, qui vient chercher, avec les potentialités de sa harpe, des avenues presque inexplorées. Même la voix d’Emilie Kahn, aux inflexions particulières et d’un aigu envoûtant, semble refléter les effets de son instrument. Les deux autres musiciens, quant à eux, viennent compléter et enrichir ce noyau. En effet, la basse vient contrebalancer les aigus et la batterie vient appuyer les moments forts pour contraster avec les moments doux. Lalonde et Ledoux, il faut le noter, ont fait preuve d’un talent notable pour mettre Emilie et sa musique en valeur. Même le son de l’Anti, une salle de spectacles habituellement axée vers le rock, m’a étonnée par sa qualité (il faut remercier un certain David pour cela).

    Alors que les salles assises en incommodent plus d’un, l’auteure-compositrice-interprète semblait à l’aise avec cette atmosphère. Après le spectacle, elle m’a confirmé que c’était en raison de la grande écoute que cela permettait. Et il est vrai que le public d’hier soir était plus qu’attentif à sa musique, qui demandait un certain silence pour en entendre les subtilités. En outre, cela a permis une atmosphère intime qui se prêtait bien à l’attitude plutôt réservée de l’artiste, semblant nous confier ses anecdotes plus que de nous les raconter. C’est ainsi qu’elle nous expliqua, par exemple, que sa chanson intitulée Dream avait été enregistrée en hiver, en pleine tempête de neige, ce qui contrastait avec l’ailleurs abordé dans le texte. Justement, on pourrait dire que l’atmosphère dégagée par ce groupe relève du rêve.

    Après quelques remerciements, ce dernier a terminé en douceur, en decrescendo et sans rappel. Son album est disponible sur Itunes et on en a même fait la critique.

     

    Première partie – Tora

    Avant Emilie & Ogden, c’était cependant le groupe australien Tora qui avait ouvert le bal. Avec une entrée en matière indie-folk aux accents électroniques, ils m’ont d’abord évoqué Alt-J ou Half Moon Run. Cependant, on peut noter quelque chose de très particulier chez ce groupe : il semblerait que les influences des différents membres ressortent quand ceux-ci sont mis en évidence. On fluctuait donc d’un style à l’autre tandis que les trois des cinq membres s’échangeaient le lead vocal tout en jouant de leur propre instrument. Ce qui était franchement indie-folk a donc glissé vers la vieille pop à la Justin Timberlake pour passer ensuite rapidement par le hip-hop, le tout enrobé d’un rendu très électro. Le résultat : des chansons progressives et un mariage réussi entre le pop et le folk. Il faut aussi reconnaître au groupe le mérite d’avoir joué tout ce qu’il était possible de jouer en live : hormis quelques effets enregistrés, tout était fait avec des instruments ou avec des effets de voix. Contents d’avoir joué à Québec, et ce devant une salle attentive et qui a visiblement aimé, les membres du groupe ont cependant été déstabilisés, eux, par l’immobilisme d’une salle assise. Toujours est-il que plusieurs personnes sont allées acheter leur disque après leur performance.

    Marie-Ève Fortier

    4 octobre 2015
    Région : Québec, Spectacles
    Emilie & Ogden, Emilie Kahn, L’Anti Bar & Spectacles, Tora
  • [SPECTACLE] Joëlle Saint-Pierre et Stéphane Robitaille, Librairie Saint-Jean-Baptiste, 2 octobre 2015

    [SPECTACLE] Joëlle Saint-Pierre et Stéphane Robitaille, Librairie Saint-Jean-Baptiste, 2 octobre 2015

    02102015-202243-01-On ne se le cachera pas, on avait hâte à cette petite soirée tranquille (surtout après la veille… on vous en reparlera dans un autre article). Stéphane Robitaille a des chansons drôlement tristes, qui nous font rire (jaune). Joëlle Saint-Pierre a une voix d’ange et un vibraphone (en plus d’écrire elle-même de magnifiques petites chansons). Les deux auteurs-compositeurs-interprètes ont offert une fort jolie prestation en double plateau (un vrai, là, où ils alternaient toutes les deux ou trois chansons, où l’un accompagnait l’autre, ce qui donnait l’impression de ne voir qu’un seul long spectacle). La Librairie Saint-Jean-Baptiste était pleine à craquer (une foule rarement vue, m’a-t-on dit), mais elle était pleine de gens venus voir avec leurs yeux et entendre avec leurs oreilles. Silence religieux typique de ce lieu de diffusion et de découverte.

    02102015-203125-02-Évidemment, on connaît les chansons de Stéphane Robitaille et on a déjà goûté à son humour un peu noir. Comment peut-il en être autrement d’un gars qui a intitulé un album Fuck you, mon amour? Pas grave, les chutes ont toujours le même effet : on pousse un rire à la fin de la chanson. De son côté, Joëlle Saint-Pierre nous impressionne par son jeu (comme dirait Robitaille : « Ça a l’air tellement compliqué et facile en même temps! ». Nous sommes d’accord) et par ses chansons, qui se trouvent dans un univers complètement différent de celles de Robitaille (« On se complète bien! »). Saint-Pierre nous a présenté les chansons de son magnifique Et toi, tu fais quoi? et nous, nous étions là, la mâchoire à terre, à la regarder frapper doucement ses lames tout en chantant ses jolies chansons de sa voix douce. Qu’elle s’accompagne au vibraphone ou au piano (voire à la guitare, pendant que Robitaille caresse le vibraphone une note à la fois), Saint-Pierre nous envoûte, nous enchante.

    Des soirées comme celle-là, entre amants des mots et des notes, on en prendrait tout plein. On remercie encore une fois Route d’artistes pour cette magnifique tournée qui nous permet d’apprécier nos artistes préférés de près ou de faire de belles découvertes!

    Joëlle Saint-Pierre et Stéphane Robitaille – Photo : Jacques Boivin

    Jacques Boivin

    4 octobre 2015
    Région : Québec, Spectacles
    Coyote Records, Joëlle Saint-Pierre, La Palette, Librairie St-Jean-Baptiste, Stéphane Robitaille
  • [SPECTACLE] Bireli Lagrène transforme le Palais Montcalm en temple manouche

    [SPECTACLE] Bireli Lagrène transforme le Palais Montcalm en temple manouche

    C’est sans tambour ni trompette, devant une salle presque remplie à pleine capacité, que Bireli Lagrène a pris place sur scène avec les trois autres musiciens qui l’accompagnaient pour présenter son répertoire jazz manouche. L’offre musicale du virtuose français de la guitare manouche et de son quartet, complété par le guitariste d’accompagnement Denis Chang, le contrebassiste américain de 19 ans Ethan Coen et le saxophoniste Franck Wolf, son frère d’arme depuis vingt ans, est construite autour de pièces phares du regretté Django Reinhardt, mais aussi de quelques adaptations de pièces pop qui surgissent soit comme morceaux sélectionnés, soit comme courte référence au milieu d’un des solos frénétiques. Aucune première partie n’était prévue pour mettre l’auditoire dans le bain, l’organisation comptant plutôt sur deux sets pour que les gens réunis sur place en aient pour leur argent. Le guitariste, qui aura cinquante ans l’an prochain et qui est connu depuis son adolescence pour ses incroyables talents de musicien, ayant foulé les planches du légendaire Festival de Montreux en 1981, était d’ailleurs passé par le Club Soda de Montréal, la veille, pour offrir un autre de ses rares concerts en sol québécois.

    Bireli semblait s’éclater et s’amusait parfois aux dépens de la foule, en utilisant ses interventions entre les pièces pour dérouter et faire rire, notamment en proposant de chanter un morceau avant de raviser, ou encore, en affirmant qu’il allait jouer un morceau bien à lui, qu’il a l’habitude de jouer dans son salon en écoutant la télé, avant de se raviser encore une fois, au nom de son professionnalisme. Le début de la performance, avec Wolf au saxophone soprano, offrait des moments plus doux, plus feutrés et surtout plus convenus au public réuni sur place, qui semblait aux anges si on se fie aux applaudissements nourris entre les chansons, mais qui semblait aussi néophyte, si on se fie aux applaudissements accordés un peu au hasard pendant les chansons, et pas seulement après les solos comme le veut la coutume dans les concerts de jazz. Même s’il est censé mener le quartet et occuper le siège vedette, Bireli laissait une place généreuse à ses musiciens, souvent trop généreuse envers le saxophoniste Wolfe, qui malgré le fait qu’il était clairement le deuxième plus talentueux sur scène, donnait aux compositions et aux improvisations une autre tournure qui n’était pas toujours compatible avec l’idée que je me faisais du jazz manouche. Je me serais davantage plu devant un trio, ou un trio complété à l’occasion par un violon comme c’est généralement le cas. Les envolées de guitare du virtuose nous rappelaient toutefois pourquoi on s’était déplacés ce soir là pour aller au Palais Montcalm, d’abord parce que son talent d’interprète et d’improvisateur est difficilement égalable, mais aussi, parce que la salle jouit d’une acoustique extraordinaire qui donnait aux moments même les plus dépouillés une touche magique et tout à fait captivante.

    Au début du troisième morceau, une longue portion laissant toute la place à Bireli permettait d’apprécier le son hallucinant qu’on peut avoir dans cette salle. Reprenant le micro pour parler un peu à la foule, il finit par s’interrompre lui-même trois ou quatre fois avec des onomatopées et à ne pas prendre la parole, laissant plutôt la musique parler d’elle-même. Son jeu de guitare est à la fois très rapide et très précis, truffant les solos de références à des compositions de divers horizons, et s’arrêtant parfois pour placer une ou deux harmoniques très justes qui résonnaient plutôt bien dans cette salle. Le guitariste s’est également livré à des échanges de haute voltige avec le saxophoniste, une fois où ils jouaient simultanément les mêmes notes pendant un moment, et une autre fois vers la fin du concert où Bireli s’amusait à demander à Wolf de répéter chacune des notes qui sortaient de sa guitare. On tente de varier les plaisirs avec un morceau construit autour d’une percussion générée par les clapets du saxophone de Wolf, laissant encore l’occasion au guitariste de placer quelques harmoniques et d’épater la galerie avec un jeu très finement ciselé.

    L’entracte après seulement cinquante minutes, pour revenir au bout de vingt minutes pour une deuxième partie d’une durée similaire. La musique a repris, Bireli a présenté les musiciens à nouveau, parce qu’il était très content d’être avec eux. Bireli a par ailleurs remercié un fan qui l’adulait mais lui a fait remarquer qu’il devrait plutôt le voir quand il est en forme, parce que là, il s’était pris la tête avec sa femme cette journée là, semble-t-il, et il était peut-être préoccupé par la situation, tout en n’ayant pas de difficulté à épater la galerie. Denis Chang, le guitariste d’accompagnement d’origine franco-chinoise a d’ailleurs eu droit à son seul solo de la soirée à ce moment là. Le reste du set a ressemblé à la première partie, toujours ce son parfois convenu et kitch jusqu’à faire sourciller, et les prouesses qui nous rappellent que l’argument de vente est plus du côté technique et interprétation que du côté du goût comme tel, quoique tous les goûts sont dans la nature et le public semblait satisfait. Je comprenais ne pas être le public cible lorsqu’il a décidé d’interpréter Love me tender d’Elvis Presley, se payant parfois de petits écarts de conduite pour colorer la pièce.

    Le concert a aussi été ponctué de moments où Bireli accordait sa guitare, avouant qu’il ne savait pas trop comment l’accorder et qu’elle lui faisait des misères depuis son arrivée à Montréal. Souvent, l’effet était sympathique pour ces interventions, mais à la longue, le momentum en écopait parfois.  Sinon en général, l’interprétation était souvent trop littérale à mon goût, les meilleurs moments venant de la fougue de l’improvisation où les solos devenaient des panoramas sur l’histoire de la musique, mais les pièces interprétées comme telles étaient souvent trop léchées et trop convenues pour insuffler une véritable énergie dynamique. Une pièce axée sur un solo de contrebasse à l’archet est venue donner, vers la fin du concert, une petite idée de ce à quoi on aurait pu avoir droit avec une autre instrumentation. À la fin du concert, on hurlait, on accordait deux standing ovations, avant et après le rappel, on se fait même sortir par la sécurité en titubant en criant aux gens d’aller tous chier, ce qui nous a amené à nous demander si nous ne nous étions pas rendus à un concert de rock au Colisée, plutôt que devant un virtuose de la guitare jazz manouche dans une salle. Quoiqu’il en soit, avec la disparition ou la mise en veilleuse du Festival de jazz de Québec, le rendez-vous d’hier soir était un incontournable pour les fans du genre et une des trop rares occasions de voir une sommité mondiale du jazz se produire sur une scène de Québec cette année.

    François-Samuel Fortin

    4 octobre 2015
    Région : Québec, Spectacles
  • [SPECTACLE] Suuns et Jerusalem in my heart – Communion psychédélique

    [SPECTACLE] Suuns et Jerusalem in my heart – Communion psychédélique

    Photos : Catherine Bélanger 

    Revenant d’une tournée européenne, on a bien senti la symbiose des Suuns et de Jerusalem In my heart (JIHM) lors de ce spectacle très spirituel et expérimental.

    Sans crier garde, c’est Radwan Ghazi Moumneh qui ouvre la cacophonie avec seulement sa voix comme instrument, tel un religieux qui chante une prière. Suuns le rejoignent un à un sur scène avec un rock lourd, grave. On sort de cette introduction avec  des guitares plus vives et un jeu de distorsion avec les amplis pour ensuite retourner dans les abysses de boucles psychédéliques.

    Un module (qui prenait ¼ du parterre) portait trois projecteurs de film 35 mmm (cinéma). Ces derniers diffusaient beaucoup de textures abstraites parfois rouge parfois noir, de l’hébreu ou encore un port qu’on devine être de la terre sainte. Ces projections étaient vraiment un atout majeur dans la mise en scène, à défaut d’avoir de l’interaction des membres avec le public, elles nous permettaient d’avoir des éléments de voyages dans notre transe musicale.

    Une musique instrumentale organique avec des boucles lourdes en basse, en distorsion, ponctuée d’une cymbale saccadée par quatre baguettes de façon continue, nous fait perdre la notion du temps. La voix de Radwan élève notre âme. Quand le chanteur des Suuns se joint aux voix avec JIMH, c’est l’apothéose spirituelle.

    Seuls quelques rires près du bar ou le bruit des projecteurs nous font sortir de notre rêverie. Le public était d’une rare attention (comme au concert de Colin stetson and Sarah Neufeld en juin dernier). Mais pour certains, les boucles devaient être trop assommantes et ils ont préféré quitter plus tôt. Pour d’autres c’était l’occasion de se faire porter par l’ivresse ou la mélancolie.

    Jerusalem in my heart

    C’était l’occasion de se familiariser avec la culture moyen-orientale. Son interprète nous entonnait des chants arabes sur un instrument traditionnel (petite guitare avec un long manche). Les tonalités de ce dernier étaient mêlées à des distorsions électroniques psychédéliques. Comme les pièces sont très complexes et expérimentales, il était difficile de reconnaître s’il y en avait du dernier album. Une expérience spirituelle très intéressante résumerons nous.

    Jessica Moss

    La membre de Thee Silver Mt. Zion Memorial Orchestra est venue se présenter en annonçant qu’elle nous offrait une prestation « d’environ 24 minutes » avec son violon. Elle enregistrait des boucles en live, les répétaient et jouait sur des distorsions. Seulement éclairée avec une mini lampe de chevet – qui a dû faire rager la photographe) –, on avait à garder l’attention dans cette pénombre. Les petites erreurs techniques et le manque de progression suffisaient pour nous faire décrocher.

    Alice Beaubien

    1 octobre 2015
    Région : Québec, Spectacles
  • En spectacle ce week-end

    En spectacle ce week-end
    Festivoix 20150705-3
    Emilie & Ogden – Photo : Jacques Boivin

    La première fin de semaine d’octobre. Toujours une des plus chargées du calendrier culturel. On dirait que c’est encore plus vrai cette année alors que des choix déchirants s’offrent à nous tous les jours.

    1er octobre

    • Photo : Étienne St-Denis
      Photo : Étienne St-Denis

      Commençons par le choix que plusieurs d’entre vous n’avez pas : Coeur de pirate est à l’Impérial Bell pour nous chanter les chansons de son plus récent album Roses. Comme pour toutes les Nuits FEQ, on n’a pas lésiné sur les premières parties : Félix Dyotte et KROY (le projet solo de Camille Poliquin). Ça commence à 20 heures, les portes ouvrent à 19 heures, et les plus impatients d’entre nous peuvent aller prendre un petit drink au Petit Impérial afin d’entrer 10 minutes avant tout le monde. Si vous me cherchez entre 16 et 19 heures…

    • Par le plus curieux des hasards, l’ancien partenaire de Béatrice Martin dans Armistice, Jay Malinowski, sera avec son Deadcoast à L’Anti Bar et spectacles dès 20 heures (portes 19 heures). Il reste quelques billets (15 $ + frais) disponibles au EXO et sur lepointdevente.com. Son plus récent album, Martel, est magnifique. Comme il date déjà d’un an et demi, on ne serait pas surpris d’entendre du nouveau matériel.
    • Au sous-sol du Cercle, on pourra voir The Nursery (Toronto), Das Blankout (Montréal), Sweet Caporals et Woodwolf. Soirée complètement rock (indé). Dès 20 h 30 (portes 19 h 30). Un gros 8 $ à la porte vous sera demandé.

    2 octobre

    • Stéphane Robitaille - Photo : Jacques Boivin
      Stéphane Robitaille – Photo : Jacques Boivin

      Pour ouvrir LE GRAND BOUM, les responsables du Cercle et de Première Ovation ont fait confiance à la jeune Liana Bureau, qui va nous présenter les chansons qu’on devrait retrouver sur son premier album ainsi que quelques reprises soul et Rn’B. À 20 heures (portes 19 heures). Les billets sont 17 $ + frais. Au Cercle, bien entendu.

    • Au sous-sol du Cercle, la compositrice, interprète et réalisatrice Debbie Tebbs fera danser ses fans avec son électropop aux accents New Wave. La première partie sera assurée par Devil Dandy. Dès 21 heures (portes 20 h), les billets sont 13 $ en prévente, 15 $ à la porte.
    • Y’a pas qu’au Cercle où ça va danser, le Pantoum offre aussi une soirée remplie de beats alors que Beat Market s’amène pour lancer son disque Sun Machine. Nous avons eu la chance de nous entretenir avec Beat Market, l’entrevue est ici. La première partie sera assurée par un DJ set de Louis-Étienne Santais, de Fjord. Ouverture des portes à 20 heures, le show devrait commencer à 21 heures, 10 $ pour l’entrée, 15 $ pour l’entrée et un CD, BYOB.
    • Tremblay, qui n’est pas qu’un comédien persécuté, s’amène au Petit Impérial pour présenter les chansons de son album Porcelaine. Le spectacle débute à 20 heures. Portes : 19 h. Les billets sont 20 $. Il risque d’y avoir beaucoup de monde.
    • La haute-ville n’est pas en reste : à la Librairie Saint-Jean-Baptiste, la tournée Route d’artistes, version automne 2015, présente Joëlle Saint-Pierre et Stéphane Robitaille. Saint-Pierre nous envoûtera avec son vibraphone et sa douce voix pendant que Robitaille détendra l’atmosphère avec ses chansons aussi loufoques que lucides. Contribution volontaire que nous, à ecoutedonc.ca, espérons proportionnelle au plaisir que vous aurez. C’est à 20 heures.
    • Au Fou-Bar, l’auteur-compositeur-interprète montréalais Mike Evin vient lancer son album Life is a Lover. Si vous aimez la pop avec un peu de oumf et une touche de piano, vous serez charmés. Contribution volontaire. 21 heures.

    3 octobre

    • Pierre-Luc Lessard - Photo : Jacques Boivin
      Pierre-Luc Lessard – Photo : Jacques Boivin

      Pierre-Luc Lessard présente son excellent spectacle dans une de ses salles préférées, Le vieux bureau de poste de Saint-Romuald. Folk-pop bien ficelée par un gars qui a un plaisir évident. Le spectacle est à 20 heures. 17 $

    • Babylones et Medora seront au sous-sol du Cercle avec leurs compositions indie pop-rock. 21 heures (portes 20 h). 8 $ en prévente, 10 $ à la porte.
    • On a bien hâte de voir Emilie & Ogden à L’Anti. Parce que ce qu’on a vu d’elle cet été (notamment au Festivoix) nous a mis l’eau à la bouche. Mais aussi parce qu’Emilie Khan a enregistré un album jouissif, unique, qui convainc avant même d’avoir terminé la première écoute. 10 000 est bon de même! La première partie sera assurée par Tora. 20 heures, portes à 19 heures. Vous n’aurez plus l’occasion de la revoir dans un cadre aussi intime, je vous en passe un papier. Aussi bien en profiter tout de suite.

    Il y a bien sûr d’autres spectacles à Québec, qui bouge comme jamais ces temps-ci. Pour en savoir plus, nous vous invitons à consulter l’excellent site Quoi faire à Québec.

    Jacques Boivin

    1 octobre 2015
    Nouvelles, Région : Québec
    Babylones, Beat Market, Coeur de pirate, Das Blankout, Debbie Tebbs, Devil Dandy, Emilie & Ogden, Félix Dyott, Impérial Bell, Jay Malinowski & The Deadcoast, Joëlle Saint-Pierre, KROY, L’Anti Bar & Spectacles, Le Cercle, Le Grand Boum, Le Pantoum, Liana Bureau, Medora, Petit Impérial, Pierre-Luc Lessard, Route d’artistes, Stéphane Robitaille, Sweet Caporals, The Nursery, Tora, Tremblay, Vieux Bureau de poste, Woodwolf
  • Le Grand Boum – La relève dans tous ses états au Cercle!

    Le Grand Boum – La relève dans tous ses états au Cercle!
    Liana Bureau
    Liana Bureau

    Oh que Le Cercle – Lab vivant était content d’annoncer cette belle nouvelle ce matin, surtout au lendemain de cette belle sélection comme finaliste de la catégorie Salle de spectacles de l’année au GAMIQ (on sait à qui téter un lift)! Voyez-vous, la salle de la rue Saint-Joseph annonce en ce moment même un nouveau partenariat fort important avec Première Ovation (de la Ville de Québec). Une belle contribution financière de l’organisme permet au Cercle de présenter une nouvelle plateforme musicale qui laisse toute la place à la relève.

    Anatole - Photo : Marion Desjardins
    Anatole – Photo : Marion Desjardins

    Ça s’appelle Le grand Boum. Qu’est-ce que c’est? Il s’agit d’une toute nouvelle série de concerts mettant en vedette des artistes de la scène dite émergente et ce, dans de nombreux styles : rock, pop, jazz, électropop et folk. Vous allez me dire « mais le Cercle fait déjà plus que sa part, non? », ce à quoi nos amis du Cercle semblent répondre NON de façon assez retentissante.

     

    Harfang - Photo : Marion Desjardins
    Harfang – Photo : Marion Desjardins

    Donc, pour l’automne, Steve Guimond, infatigable directeur de la programmation du Cercle, ainsi que son équipe, ont concocté tout un menu. En plus de tout ce qu’on vous a déjà annoncé!

    Le Grand Boum sera inauguré ce vendredi 2 octobre par la jeune chanteuse Liana Bureau, de Québec. L’ancienne participante à La Voix (ils sont partout, ces jours-ci!) nous promet un spectacle pop et Rn’B comme on en voit trop rarement à Québec. Ça devrait être assez rafraîchissant.

    Raton Lover - photos : Jacques Boivin
    Raton Lover – photos : Jacques Boivin

    On pourra également voir, entre autres, Raton Lover, Peter Henry Philips, le Winston Band (à voir!), Jérôme Casabon, nos amis de BEAT SEXÜ, X-Ray Zebras et Popléon. Ajoutez à cela du jazz de qualité et des ateliers de formation.

    Les billets du Grand Boum sont disponibles sur lepointdevente.com. Vous pourrez également vous procurer des forfaits-découverte (2 spectacles dans le même style pour 19,99 $ + taxes et frais de service) à partir de vendredi matin.

     

    Programmation complète

    • Liana Bureau (pop) – 2 octobre
    • Universe Effects / Fractal Cypher (rock/metal progressif) – 3 octobre
    • Parc X Trio (jazz – en première partie d’Ariel Pocock) – 7 octobre
    • Guillaume Martel-Simard Quartet (jazz) – 15 octobre
    • Timothy Luke Dawson (folk – en première partie de Canailles) – 23 octobre
    • Peter Henry Philipps (folk) – 3 novembre
    • Dominique Plante Quartet (jazz – en première partie de Pilc + Doxas + Hollins Trio) – 10 novembre
    • 5 for Trio + Nicolas Grynzspan (jazz) – 14 novembre
    • Raton Lover + Mauves (rock – pop + Gael Faure) – 19 novembre
    • Syzzors + Men I Trust (électropop) – 20 novembre
    • Le Winston Band + Damn The Luck (folk) – 26 novembre
    • BEAT SEXÜ (électropop) – 26 novembre
    • X-Ray Zebras + Anatole (électropop) – 3 décembre
    • Jérôme Casabon + Harfang (folk) – 9 décembre
    • LOS + The Babyface Nelsons + Simon Kearney (rock) – 10 décembre
    • Pascal Pico Larouche et le Roche Band (rock) + Popléon (pop) – 12 décembre
    • Gabrielle Shonk chante Billie Holiday (jazz) – 13 décembre
    • Catherine Leblanc (jazz) – 16 décembre
    • Ghostly Kisses + Fjord + Helena Deland (electropop) – 19 décembre

    Jacques Boivin

    30 septembre 2015
    Nouvelles, Région : Québec
    5 for Trio, Anatole, BEAT SEXÜ, Catherine Leblanc, Damn The Luck, Dominique Plante Quartet, Fjord, Fractal Cypher, Gabrielle Shonk, Ghostly Kisses, Grand Boum, Guillaume Martel-Simard Quartet, Harfang, Helena Deland, Jérôme Casabon, Le Cercle, Le Winston Band, Liana Bureau, LOS, Mauves, Men I Trust, Nicolas Grynzspan, Parc X Trio, Pascal Pico Larouche et le Roche Band, Peter Henry Philipps, popléon, Première Ovation, Raton Lover, Simon Kearney, SYZZORS, The Babyface Nelsons, Timothy Luke Dawson, Universe Effects, X-Ray Zebras
  • Les Nuits FEQ, ça recommence ce jeudi!

    Les Nuits FEQ, ça recommence ce jeudi!
    Photo : Étienne St-Denis
    Photo : Étienne St-Denis

    Bon, ce n’est pas dans nos habitudes de fanfaronner avec un spectacle qui affiche déjà complet depuis plusieurs mois, mais quand il s’insère dans une série comme les Nuits FEQ organisées par nos amis du Festival d’été de Québec à l’Impérial Bell, qui présente la crème de nos artistes d’aujourd’hui et de demain à un prix qui frôle le ridicule(ment bas – 15 $), on se dit qu’on n’a pas le choix.

    On a été plusieurs à acheter nos billets pour la soirée du jeudi 1er octobre dès que l’annonce a été faite. Les billets pour le retour de Coeur de pirate se sont tous envolés en quelques heures. Faut dire que ce retour de Béatrice Martin est assez attendu… et que son plus récent album, Roses, fait fureur sur les palmarès. On a des fans finis dans notre équipe et ceuxi-ci ont plutôt hâte de voir la jeune auteure-compositrice-interprète de près.

    Pour lancer la soirée, madame Martin sera bien entourée : K ROY (le projet solo de Camille Poliquin, que vous connaissez sûrement comme moitié de Milk & Bone) et l’ancien Chinatown Félix Dyotte (qui a été sélectionné comme finaliste au GAMIQ dans quelques catégories) auront l’honneur de réchauffer la foule, qui sera sûrement plus pop que « musique émergente ».

    Évidemment, nous serons présents pour couvrir le spectacle. Si ça ne vous suffit pas, Coeur de Pirate sera de retour au Grand Théâtre le 24 mars prochain.

    Quant aux Nuits FEQ, deux autres soirées sont prévues cet automne : Loud Lary Ajust et ses invités fouleront les planches de l’Impérial Bell le 14 novembre prochain. Le 28 novembre, ce sera au tour des cols bleus de l’indie Canadien Arkells de s’inviter à l’Impérial. Le groupe sera précédé de Fanny Bloom et Final State.

    Les billets sont en vente maintenant. Plus d’infos ici : http://www.infofestival.com/Programmation/Nuits-FEQ-presentees-par-Bell/

    Jacques Boivin

    30 septembre 2015
    Nouvelles, Région : Québec
    Arkells, Coeur de pirate, Fanny Bloom, Félix Dyotte, Festival d’été de Québec, Final State, Impérial Bell, K ROY, Loud Lary Ajust
  • [SPECTACLE] Bernard Adamus, Le Cercle, 26 septembre 2015

    [SPECTACLE] Bernard Adamus, Le Cercle, 26 septembre 2015

    TEXTE ET PHOTOS : ANNE-CHRISTINE GUY (collaboration spéciale)

    12076900_10153220691170773_501003824_nSamedi, Bernard Adamus était à Québec pour le lancement de son album Sorel Soviet So What. Le Cercle était bondé, chaud et gommant bien avant l’arrivée du chanteur. Vers 9h30 Adamus, est arrivé traversant la foule impatiente, et c’est rapidement dirigé sur scène.

    L’attente en valait la peine, Adamus et son orchestre ont joué des pièces du nouvel album, mais aussi plusieurs succès des précédents. Pour cette nouvelle série de spectacles, Bernard Adamus et ses acolytes ont revisité les anciennes chansons, leur donnant quelque   sonorité jazz, parfois même une petite touche classique. Le chanteur plus calme qu’avant à livrer ses chansons avec beaucoup de sincérité, et le public a entonné avec plaisir ses airs les plus connus.

    12048996_10153220691150773_397440484_nMême si le chanteur semble un peu plus sage maintenant il n’a rien perdu de son charisme eta su garder l’attention du public du début à la fin. Plusieurs beaux moments ont marqué le spectacle comme lorsqu’Adamus a fait sa chanson Jolie blonde écrite pour sa fille, ou sa reprise de la chanson Faire des enfants de Jean Leloup. Le spectacle de Québec était un premier de la tournée Sorel Soviet So What et on peut dire que c’est un bon départ.

    Équipe ecoutedonc.ca

    29 septembre 2015
    Région : Québec, Spectacles
    Bernard Adamus, Le Cercle
  • [PRIMEUR] Le nouveau clip de Simon Paradis pour Salon Balcon

    [PRIMEUR] Le nouveau clip de Simon Paradis pour Salon Balcon

    Simon Paradis-Dionne se tient debout devant moi. Il a l’air en forme pour un gars qui vient de passer une semaine à tituber entre un local de jam et l’hôpital. Il a l’air de s’être bien remis de son appendicite, même s’il a eu des complications après la chirurgie. À quelques jours de son lancement, il semble relaxe et réfléchi.

    « Ah ouais, c’est parce que je suis sur les médicaments. Je suis un peu buzzé là. »

    Ah ok!

    Il vient me voir pour qu’on ajoute la touche finale au vidéoclip qu’on a tourné pour le deuxième extrait de son nouvel album, L’Issue du Soir . [Lisez la critique de l’album de Jacques Boivin juste ici.] Un clip qu’on a réalisé en un après-midi avec l’aide d’amis et d’un peu de bière. L’idée était de faire quelque chose de simple et d’un peu improvisé, d’un peu brouillon. Tourner sans trop y penser.

    Cette fois là, c’était notre deuxième et dernière chance de pouvoir faire un clip pour le mettre en ligne un peu après son lancement. Notre première tentative s’était soldée par un échec lors d’un roadtrip au Nouveau-Brunswick en début d’août pour un joyeux petit festival nommé Sappyfest. Armés de iphones, d’un appareil photo et de notre imagination sans fin, nous allions produire le prochain clip qui allait influencer une génération entière de cinéastes. Ou pas. Finalement, après 12 heures de char dans le corps, des autoroutes pas très belles à filmer et 4 personnes dans une voiture qui voulaient rêver éveillés plutôt que tourner un clip, nous avons décidé d’abandonner le projet. Même les feux d’artifices que nous avions achetés à Cabano, ce petit bled à cheval entre le Québec et le Nouveau-Brunswick, n’avaient réussis à nous inspirer.

    Je dis au revoir à Simon, tout en m’assurant qu’il est un peu moins stone que quand il est arrivé chez moi. Le clip est dans la boite, j’espère que vous allez apprécier.

     

    Sébastien Ouellet

    29 septembre 2015
    Nouvelles, Région : Québec
    L’issue du soir, quebec. videoclip, salon balcon, Simon Paradis
Page précédente
1 … 51 52 53 54 55
Page suivante

Proudly Powered by WordPress