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  • [SPECTACLE] Avec pas d’casque (+ Sarah Toussaint-Léveillée), à la Shop du Trou du Diable – Salle Wabasso, 17 mars 2017

    [SPECTACLE] Avec pas d’casque (+ Sarah Toussaint-Léveillée), à la Shop du Trou du Diable – Salle Wabasso, 17 mars 2017

    Vendredi dernier nous avons eu droit à un joli mélange musical à la Shop du Trou du Diable de Shawinigan. Accompagnée de ses trois musiciens à cordes, Sarah Toussaint-Léveillé nous a charmé avec ses pièces aux textes remplis d’images avant de nous laisser bercer par le folk americana d’Avec pas d’casque.

    C’est dans un esprit enchanteur que la soirée a débuté avec les harmonies à cordes entre le violon, le violoncelle et la contrebasse qui accompagnaient Sarah Toussaint-Léveillé et sa guitare. Parfois acoustique, parfois électrique, elle nous plonge dans son univers avec ses textes révélateurs et son style musical simpliste.

    Sarah Toussaint-Léveillé – Photo : Adrien Le Toux

    Ses assortiments de tons de voix donnent l’impression qu’elle ne désire pas s’ancrer dans un style bien précis. Elle laisse même place à l’originalité avec des bruits de bouche qui s’apparentent au beat box. L’ambiance conviviale que donnèrent ses interventions humoristiques amenait une ouverture du public et une écoute attentive de celui-ci. C’est le genre de première partie que l’on prend le temps d’apprécier et qui nous fait découvrir un autre univers musical. Sarah Toussaint-Léveillé est une artiste à part entière qui mérite d’être découverte davantage.

    Avec pas d’casque

    Effets spéciaux est le tout récent album d’Avec pas d’casque qui a fait sortir le groupe de l’ombre après 14 ans de formation. Il est composé de Joël Vaudreuil à la batterie, Stéphane Lafleur au chant et à la guitare, Nicolas Moussette au lapsteel et à la basse ainsi que Mathieu Charbonneau (aussi parmi le groupe Timber Timbre) au tuba baryton et au clavier. Le guitariste Simon Trottier, membre lui aussi de Timber Timbre, qui participe sur l’album avec les arrangements de guitare électrique était également présent sur scène.  Avec pas d’casque est un groupe au style très épuré et qui se distingue du folk québécois que nous pouvons entendre à ce jour. Il faut être à l’écoute des subtilités dans les détails des sonorités pour pouvoir apprécier leurs créations. Initialement fondé par Joël et Stéphane, nous avons senti tout au long du spectacle une plus grande complicité entre ces deux musiciens.

    Avec Pas D’Casque – Photo : Adrien Le Toux

    Ils ont débuté le spectacle avec Autour, le premier extrait du récent album, qui m’a fait vibrer dès la première écoute lors de sa sortie cet automne. Le mélange des cuivres et du lapsteel avec la voix feutrée de Stéphane Lafleur donne un effet envoutant. Ils ont poursuivi les prochaines chansons avec la même lignée que l’album avec La peur de perdre qui évoque une profondeur avec seulement quelques lignes accordées aux mélodies. S’en est suivi Il fait noir de bonne heure, une chanson pour laquelle Stéphane dit avoir «volé» la première phrase au chanteur et compositeur country Willy Nelson en faisant référence à sa chanson Hello Walls :

    «Bonjour murs

    Bonjour chaise
    Bonjour saison de malaises
    Qui s’achève»

    Même si l’appréciation des nouvelles pièces se fit entendre par le public, celui-ci semblait particulièrement satisfait lorsque le groupe nous jouait des extraits de ses albums antérieurs dont la foule connaissait les paroles. Ils ont fait référence à Dommage que tu sois pris avec la chanson titre. Les pièces Talent et La journée qui s’en vient est flambant neuve ont fait honneur à l’album Astronomie et Si on changeait les équipes ce n’est plus une revanche à l’album de 2008, Dans la nature jusqu’au cou. Le public a reconnu ces pièces dès les premiers accords. C’est à croire que la salle a accueilli des fans du groupe. Ils ont également «dépoussiéré» La pire journée au monde issu de leur premier album Trois chaudières de sang qui célébrait ses 10 ans cette année.

    Ils sont revenus en rappel avec Loup-Garou et En attendant que ça paye, qui a fait la transition entre le premier et le dernier album, pour finalement terminer avec leur pièce la plus connue, L’amour passe à travers le linge.

    Avec pas d’casque nous livre des pièces influencées d’un folk americana qui s’écoutent en se berçant avec la tête vide de questionnements. C’est une musique de repos, de réconfort et d’apaisement. C’est également un spectacle qui s’explique plus ou moins, mais qui se vit, par l’ambiance que véhiculent les effets musicaux sur chaque personne. C’était à remarquer parmi la foule, certain souriaient, d’autre étaient concentrés tandis que d’autres se faisaient balader le corps. Bref, c’est une musique d’introspection que je conseille à tout bon mélomane.

    Si vous avez manqué cette chance de les voir en spectacle, rassurez-vous, ils seront de retour en Mauricie très bientôt le 22 avril 2017 à La Taverne de Saint-Casimir. Pour plus de détails et l’achat des billets, voici le lien Facebook de l’événement.

    Avec Pas D’Casque – Photo : Adrien Le Toux
    Sarah Toussaint-Léveillé – Photo : Adrien Le Toux
    Avec Pas D’Casque – Photo : Adrien Le Toux
    Avec Pas D’Casque – Photo : Adrien Le Toux
    Avec Pas D’Casque – Photo : Adrien Le Toux
    Sarah Toussaint-Léveillé – Photo : Adrien Le Toux
    Sarah Toussaint-Léveillé – Photo : Adrien Le Toux
    Sarah Toussaint-Léveillé – Photo : Adrien Le Toux
    Sarah Toussaint-Léveillé – Photo : Adrien Le Toux
    Sarah Toussaint-Léveillé – Photo : Adrien Le Toux

    Marianne Chartier- Boulanger

    25 mars 2017
    Région : Mauricie, Spectacles
    Avec pas d’casque, folk, La shop du Trou du Diable, Sarah Toussain-Léveillée, Shawinigan, Trou du diable
  • [SPECTACLE] Dawn Tyler Watson la Reine incontestable du Blues au Canada

    [SPECTACLE] Dawn Tyler Watson la Reine incontestable du Blues au Canada

    Samedi le 18 mars dernier, direction le Cabaret de l’Amphithéâtre Cogeco de Trois-Rivières pour assister au spectacle de La Reine du Blues Dawn Tyler Watson…Oui! J’ai bien dit La Reine du Blues car madame Watson vient de remporter il y a à peine un mois le premier prix du 33ième International Blues Challenge au légendaire Orpheum Theatre à Memphis. Madame Watson représentait le Québec et faisait parti des 260 candidats venus de tous les coins du monde pour participer à cet événement annuel. Dawn est la première canadienne à remporter ce prestigieux prix en plus d’être la première femme en 25 ans et c’est sans compter les Lys Blues, les Canadian Maple Blues Awards, l’International Screaming’ Jay Hawkins Awards et le Trophée Blues qu’elle a remportés. Vous comprendrez pourquoi j’avais hâte de voir ce spectacle pour apprécier à nouveau le talent de cette grande dame.

    Dawn Tyler Watson était accompagnée du Ben Racine Band composé bien sûr de Ben Racine (guitare/voix) et qui en passant a lui aussi remporté un prix à l’International Blues Challenge, celui d’Albert King pour la meilleure performance par un guitariste dans un groupe, rien de moins et il le mérite amplement. On retrouve également dans le band François Dubé (basse/voix), Little Frankie Thiffault (saxophone ténor), Mat ¨Moose¨ Mousseau (saxophone baryton), Nicolas Boulay (trompette), Bruce Cameron (piano) et Sylvain Coulombe (batterie) qui a dû remplacer à la dernière minute Nicky Estor, batteur original du groupe, et qui s’en ai fort bien tiré. Ben Racine, l’étoile montante du blues au jeu de guitare unique et à la voix très soul et notre Reine interpréteront chacun, puisant dans leur répertoire respectif (original et covers) et appuyé par une solide section de cuivres, des chansons aux styles variés comme le soul, le R&B, le swing, le blues et le gospel, qui feront passer le public à travers  toute une gamme d’émotions. On a pu apprécier Just a Little Bit More, Can’t Nobody, It Ain’t Elvis, Smoked Meat, Shine On, No Smoke Without Water, Greenbacks, 7 Long Days, Son of a Gun, One of a Kind, Walking The Dog, I Just Wanna Make Love To You, Rotten, One & Only, Take It Outside et en rappel Forever Young de Bob Dylan.

    Les musiciens s’amusèrent beaucoup, complicité, camaraderie, blagues et taquineries font partie intégrante du spectacle de Dawn. On comprend vite pourquoi elle a remporté tous ces prix, sa voix juste et puissante, son sens du spectacle, tout était là pour le public qui s’est montré des plus réceptif.

     

    Dawn Tyler Watson et le Ben Racine Band au Cabaret de l’Amphithéâtre Cogeco crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Dawn Tyler Watson et le Ben Racine Band au Cabaret de l’Amphithéâtre Cogeco crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Dawn Tyler Watson et le Ben Racine Band au Cabaret de l’Amphithéâtre Cogeco crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Dawn Tyler Watson et le Ben Racine Band au Cabaret de l’Amphithéâtre Cogeco crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Dawn Tyler Watson et le Ben Racine Band au Cabaret de l’Amphithéâtre Cogeco crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Dawn Tyler Watson et le Ben Racine Band au Cabaret de l’Amphithéâtre Cogeco crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Dawn Tyler Watson et le Ben Racine Band au Cabaret de l’Amphithéâtre Cogeco crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Dawn Tyler Watson et le Ben Racine Band au Cabaret de l’Amphithéâtre Cogeco crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Dawn Tyler Watson et le Ben Racine Band au Cabaret de l’Amphithéâtre Cogeco crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Dawn Tyler Watson et le Ben Racine Band au Cabaret de l’Amphithéâtre Cogeco crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Dawn Tyler Watson et le Ben Racine Band au Cabaret de l’Amphithéâtre Cogeco crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Dawn Tyler Watson et le Ben Racine Band au Cabaret de l’Amphithéâtre Cogeco crédit photo: Jean-François Desputeaux

    Jean-François Desputeaux

    22 mars 2017
    Région : Mauricie, Spectacles
    Ben Racine Band, blues, Cabaret de l’Amphithéâtre Cogeco, Dawn Tyler Watson
  • [SPECTACLE] Grande finale du Cabaret Festif! de la Relève, 18 mars 2017

    [SPECTACLE] Grande finale du Cabaret Festif! de la Relève, 18 mars 2017

    C’était la grande finale tant attendue de la septième édition du Cabaret Festif! de le relève. Les gens du milieu autant que les quidams, se mélangeaient avec harmonie afin de découvrir (qui sait?) les grands talents de demain. Nous avions fièrement couvert les soirées de qualifications et nous étions assez contents de retrouver MCC, Lumière, Émile Gruff ainsi que Miss Sassoeur et les Sassys. Ces quatre artistes, tous aussi prometteurs les uns les autres, auront la chance de se partager pas moins de dix prix (ceux du public et du jury inclus).

    C’est donc le genre de soirée où il n’y a eu que des gagnants et qui sera la tape dans le dos nécessaire afin de faire fleurir l’industrie musicale. C’était la mission de nos cinq juges, qui étaient sur place, afin de trouver la perle rare qui repartira avec le convoité prix du jury : bourse de 7000 $ offerte par Sirius XM, prestation dans le cadre de la huitième édition du Festif ! de Baie-Saint-Paul, 1000 $ de promo sur les ondes de CKRL, une session live réalisée et diffusée par La Fabrique Culturelle de Télé-Québec ainsi qu’une entrevue et une prestation acoustique live à l’émission Chérie J’arrive sur CHYZ 94,3, incluant une formation sur la promotion radiophonique offerte par la station. Les juges de la soirées étaient Marc-André Pilon de Siriux XM, Jean-Claude Anto, qui était jusqu’à tout récemment chez Coyote Records, Raphaëlle Thibault-Vanasse de CHOQ.ca, Pierre Fortier du Festival international de la chanson de Granby et Émilie Rioux, juge en résidence et représente de CHYZ.

    MCC
    Cabaret Festif de la relève
    Crédit Photo:Yoan Beaudet

    L’excitation était palpable jusque dans la section lounge aménagée derrière. C’est MCC qui ouvre le bal avec une énergie renouvelée. Malgré qu’elle ait refait l’intégrale de sa prestation lors de la soirée de qualifications (même setlist), on sentait une énergie différente. En effet, MCC avait une présence scénique beaucoup plus assumée et mordait dans chacun des mots afin que ceux-ci soient clairs, qu’on ressente l’émotion cachée derrière afin de nous permettre de la comprendre, elle. Le fait que Marie-Claudel Chénard s’assume plus sur scène a bonifié sa performance : beaucoup moins statique et plus intense. Cette performance énergique, sentie et toute en émotions lui a valu les prix donnés par CHOQ.ca, l’Ampli de Québec et le Domaine Forget. En plus de ces prix, Geneviève Jodoin, de l’Auberge La Fascine, lui a offert une première partie rémunérée d’un artiste de sa programmation (un artiste mystère, de surcroît).

    Émile Gruff
    Cabaret Festif de la relève
    Crédit Photo:Yoan Beaudet

    Le héros local (via Montréal, par la rue St-Anne) et le choix du public lors de la dernière soirée de qualifications, Émile Gruff, a ensuite foulé les planches de la salle Multi de l’hôtel Germain Charlevoix avec une autre mise en scène loufoque où un « superfan » ne pouvait pas attendre après le spectacle pour un autographe et un selfie avec lui. Le chanteur et son groupe transpiraient la confiance. Une des grandes qualités de Gruff est la complicité avec son groupe. Celle-ci fait en sorte que leur performance est ultra efficace et réglée au quart de tour. Pour pimenter le tout, Gruff aime beaucoup mettre en scène chacune de ses pièces en les introduisant ou les entre-coupant d’anecdotes rigolotes, ce qui plaît au public qui a soif d’interaction. Tout ça donnait un spectacle quasiment multidisciplinaire, faisant en sorte de conquérir rapidement le public. Tellement conquis qu’il a décidé, une fois de plus, de lui remettre le prix du public pour cette grande finale déjà très relevée.

    Lumière
    Cabaret Festif de la relève
    Crédit Photo:Yoan Beaudet

    On garde la compétition toujours aussi féroce avec Lumière, qui se présente avec un son plus calme et plus posé que son prédécesseur. On se rappellera que, la dernière fois, leur performance a été parsemée d’ennuis. Cela m’a empêché de me concentrer pleinement sur l’offre musicale du groupe. Avec leurs paroles imagées, collées à la nature et un son un peu éthéré, assez organique, Lumière crée une ambiance qui nous plonge dans les années 60. Beaucoup d’instruments sont utilisés (j’aime beaucoup la minuscule section bois, d’ailleurs) afin que leurs pièces aient de la texture et stimulent tous nos sens afin d’enrichir notre expérience. J’aime beaucoup les cassures de ton dans certaines de leurs pièces qui sont soudaines et bienvenue. Leur goût du risque prononcé à travers leurs diverses expérimentations (une magnifique pièce faite en chorale, par exemple) montre toute la polyvalence du groupe. Grâce à cette prestation, le groupe a pu se réjouir en remportant le prix offert, par le festival, du coup de cœur francophone et pourra aussi faire la tournée des incontournables, c’est-à-dire se produire chez quatre diffuseurs à travers le Québec (dont le Pantoum).

    Miss Sassoeur Sassys
    Cabaret Festif de la relève
    Crédit Photo:Yoan Beaudet

    C’est finalement Miss Sassoeur et les Sassys qui vont clôturer cette finale du Cabaret Festif! De la Relève. Cette fois-ci, toute l’équipe y est : Miss Sassoeur, Féline Dion, Tiny Turner et Rose Roice. Le quatuor, qui nous avait déjà charmés précédemment, récidive avec toute l’originalité qu’on lui connaît. Toujours aussi rétro dans la forme, le contenu est toutefois très moderne, grâce au franglais et à des référents clairs à la culture populaire, parfois même empruntés au rap. Bien sûr, la mise en scène était parfaite. Un peu « boboche » par moment, mais elle nous arrache toujours un sourire en coin. On voit que Miss Sassoeur et ses Sassys veulent s’amuser, et ce plaisir est contagieux. Encore plus contagieux grâce au charisme de Miss Sassoeur, qui prend beaucoup de place sur scène malgré le fait qu’elle doive rester derrière son clavier. La performance commence avec une pièce déjà interprétée lors de leur soirée de qualifications, mais s’enchaîne rapidement avec des titres différents (s/o aux trompettes, bien imitées par les Sassys) et se conclut sur une note très énergique. Une performance ultra dynamique a permis à ce groupe de remporter les prix offerts par le Festival international de la chanson de Granby, le prix écoutedonc.ca (à bientôt, les Sassys!) ainsi que le tant convoité prix du jury. De plus, le quatuor se produira dans le cadre de la tournée charlevoisienne, organisée par quatre diffuseurs locaux.

    Gab Paquet
    Cabaret Festif de la relève
    Crédit Photo:Yoan Beaudet

    On ne peut pas passer sous silence la performance du grand Gab Paquet pendant la délibération des juges (une excellente idée d’ailleurs). Gagnant de l’édition précédente, le « Michel Louvain » moderne a fait son tour de chant en formule duo acoustique plus intime, accompagné par la contrebassiste Claudia Gagné. C’est donc un Gab Paquet à nu et plus dépouillé qui nous a offert des titres de son dernier album, Santa Barbara. J’oserais dire que Relations sexuelles est la chanson qui m’a rejoint le plus autant dans le ton que dans sa thématique, qui m’est très proche. Le personnage Gab Paquet n’en est plus un grâce à cette performance plus dépouillée. Il y a l’aspect scénique, évidemment, mais on sent tomber le fameux second degré, qui fait place à un réel désir de chanter l’amour de cette façon, et il le fait avec beaucoup de passion.

    La grande finale est déjà derrière nous, et on regarde déjà vers l’avant, soit le dévoilement de la programmation du Festif! en avril prochain. On se revoit au festival cet été, en attendant de voir la relève avant tous le monde, l’an prochain.

    MCC Cabaret Festif de la relève Crédit Photo:Yoan Beaudet
    MCC Cabaret Festif de la relève Crédit Photo:Yoan Beaudet
    Émile Gruff Cabaret Festif de la relève Crédit Photo:Yoan Beaudet
    Émile Gruff Cabaret Festif de la relève Crédit Photo:Yoan Beaudet
    Émile Gruff Cabaret Festif de la relève Crédit Photo:Yoan Beaudet
    Lumière Cabaret Festif de la relève Crédit Photo:Yoan Beaudet
    Lumière Cabaret Festif de la relève Crédit Photo:Yoan Beaudet
    Lumière Cabaret Festif de la relève Crédit Photo:Yoan Beaudet
    Lumière Cabaret Festif de la relève Crédit Photo:Yoan Beaudet
    Miss Sassoeur Sassys Cabaret Festif de la relève Crédit Photo:Yoan Beaudet
    Miss Sassoeur Sassys Cabaret Festif de la relève Crédit Photo:Yoan Beaudet
    Miss Sassoeur Sassys Cabaret Festif de la relève Crédit Photo:Yoan Beaudet
    Gab Paquet Cabaret Festif de la relève Crédit Photo:Yoan Beaudet
    Gab Paquet Cabaret Festif de la relève Crédit Photo:Yoan Beaudet
    Miss Sassoeur Sassys Cabaret Festif de la relève Crédit Photo:Yoan Beaudet
    Miss Sassoeur Sassys Cabaret Festif de la relève Crédit Photo:Yoan Beaudet

    Simon Belley

    22 mars 2017
    Cabaret Festif! de la relève, Région : Québec, Spectacles
    Baie-Saint-Paul, Cabaret, Critique, emile gruff, Festif!, finale, Gab Paquet, lumiere, MCC, miss sassoeur
  • [SPECTACLE] Les Deuxluxes (+ Hoodooed), La Petite Boîte Noire, 10 mars 2017

    [SPECTACLE] Les Deuxluxes (+ Hoodooed), La Petite Boîte Noire, 10 mars 2017

    «Fuck yeah Sherbrooke!»

    L’énergie de la foule (foule qui, soit dit en passant, était assez dense pour une salle comme la Petite Boîte Noire) allait bientôt être à son comble lorsque l’incroyable Anna Frances Meyer nous lança (cria) cette phrase toute simple (mais si puissante lorsque bien épuisés après une chanson à mosher comme s’il n’y avait pas de lendemain)… Eh oui, les Deuxluxes étaient dans la place et la magie opérait en s’il-vous-plait.

    Vendredi le 10 mars, ma salle de spectacle sherbrookoise fétiche recevait Anna Frances Meyer (guitare tenor, voix) et Étienne Barry (guitares, kick et snare et voix… simultanément!), un duo mieux connu sous le nom des Deuxluxes, que nous connaissons bien ici à Ecoutedonc.ca et qui sont en feu ces derniers temps. Il faut dire qu’ils ne chôment pas : après ce passage à Sherbrooke, ils s’envolaient pour le Texas! Il n’y a aucun doute à y avoir : leur son empreint de blues et de rockabilly saura assurément séduire là-bas.

    La soirée débuta avec le mystérieux groupe Sherbrookois Hoodooed (possiblement le deux-tiers du groupe Mojo Wizard) qui étaient eux aussi un two-man band. Le chanteur et guitariste assurait le côté mélodique (quoique très répétitif) en dansant alors le batteur, très compétent, se cachait plutôt derrière un masque de vieil homme pour assurer une rythmique endiablée et assez constante. Leur musique aux accents surf, punk et psychédéliques était efficace, quoique saugrenue.

    S’en suivit la performance des Deuxluxes, une performance électrisante et à leur image. Ces deux musiciens ont compris c’était quoi un bon pacing de spectacle rock. Plus ça allait, plus les rythmes se faisaient rapides, ce qui créa un momentum incroyable. Avec sa voix mi-Dolly Parton, mi-Betty Boop, Anna Frances Meyer chantait et faisait crier la foule avec une assurance bien à elle, alors qu’Étienne Barry fournissait une trame musicale minimaliste mais extrêmement dansante. Tirée de leur album Traitement Deuxluxe, la chanson «I’m In Love» continue d’être une pièce qui, en spectacle, fait brasser la cabane comme nulle autre de leur répertoire. J’ai même vu un mec faire du crowd surf pour finir par s’accrocher au plafond… bref, très rock, très amusant.

    Vers la fin du spectacle, Étienne nous a révélé (peut être un peu avant qu’il n’en ait la permission, selon ses dires) que le groupe reviendrait cet été pour le festival Sherblues, festival dont le nom fut bien disséqué (et ridiculisé [avec raison, dois-je avouer]) par la suite. Oh mais quelle désinvolture! On lui pardonne, et on attend impatiemment leur retour.

    Thierry Larose

    17 mars 2017
    Région : Estrie, Spectacles
    Estrie, Hoodooed, La Petite Boîte Noire, Les Deuxluxes, Sherbrooke
  • [SPECTACLE] Bernard Adamus, la Taverne de St-Casimir, 11 mars 2017

    [SPECTACLE] Bernard Adamus, la Taverne de St-Casimir, 11 mars 2017

    Bien au chaud dans La Taverne, vendredi dernier, nous avons assisté à un excellent spectacle de Bernard Adamus. Sa tournée Sorel Soviet So What est sans aucun doute sa meilleure, en comptant celles de ses deux autres albums. C’est d’ailleurs avec le premier extrait, Le blues à GG, qu’il est entré sur scène.

    D’emblée, le choix des instruments qui l’accompagnent ressort du confort qu’il s’est créé durant No. 2 et Brun. Dorénavant, il quitte les cuivres pour nous présenter son complice, Guillaume Bourque, à la clarinette basse et au saxophone. Sa présence sur scène ajoute une nouvelle dynamique au spectacle d’Adamus par le bien-être que procure ces instruments à vent.

    Bernard Adamus
    La Taverne, St-Casimir
    Crédit Photo : Yoan Beaudet

    Il poursuit le spectacle avec Cauchemar de course, qui a eu une incidence particulière sur l’énergie de la foule, qui dégageait déjà une festivité avant même le début du spectacle. Non seulement la musique de Bernard Adamus nous donne l’envie d’en boire quelques-unes, mais ce dernier nous invite à aller visiter les gars de la microbrasserie Les Grands Bois à l’arrière de la salle, qui servaient de délicieux produits brassicoles de St-Casimir.

    En milieu de spectacle, il est intervenu en nous disant : « On va jouer de la musique de drogué » en guise d’introduction d’une reprise de la pièce Faire des enfants, de Jean Leloup. C’est avec étonnement que nous avons apprécié cette sortie de zone de la part de Bernard, reconnu comme un artiste authentique et à part entière.

    Bien que le spectacle promeut le dernier album, Bernard Adamus et ses musiciens nous ont livré les pièces les plus appréciées de ses deux autres créations. Évidemment, un spectacle de Bernard Adamus ne vient pas sans Brun et La Question à 100 piasses qui ont marqué ses projets antérieurs. C’est de manière plutôt humoristique qu’il a transmis ces pièces classiques en jouant de manière nonchalante et en laissant plus de place au chant du public qu’au sien.

    Bernard Adamus
    La Taverne, St-Casimir
    Crédit Photo : Yoan Beaudet

    Autre moment fort en musique : la prestation de Les pros du rouleau, qui met en évidence le pianiste Martin Lizotte dans des solos de qualité. Tout au long du spectacle, il nous a offert une performance dynamique en se baladant entre le piano classique et le clavier, parfois même au synthétiseur.

    Avant de nous présenter Hola les lolos, il nous a mentionné les mots « espoir » et « lumière », des concepts qui ne ressortent pas de ses autres pièces plus crues avec un soupçon d’acrimonie dans les paroles. C’est dans cet univers plus disjoncté qu’il termine donc le spectacle, avec le débit rapide de Donne-moi-z’en, qu’il nous a portée jusqu’à bout de souffle. Cette pièce est un bel exemple des inspirations jazz et blues qu’il a ajoutées à ses compositions folk, donnant un style bluegrass unique.

    En rappel, il revient aussi festif avec un version plus électro et psychédélique de Rue Ontario, ainsi que Ouais ben. Ses musiciens le quittent officiellement pour le laisser entreprendre ses pièces les plus nostalgiques, Le scotch goûte le vent et 2176, où l’harmonica nous plonge dans une atmosphère familière et réconfortante.

    Voici les photos de la soirée prises par Yoan Beaudet.

    Bernard Adamus La Taverne,St-Casimir Crédit Photo:Yoan Beaudet
    Bernard Adamus La Taverne,St-Casimir Crédit Photo:Yoan Beaudet
    Bernard Adamus La Taverne,St-Casimir Crédit Photo:Yoan Beaudet
    Bernard Adamus La Taverne,St-Casimir Crédit Photo:Yoan Beaudet
    Bernard Adamus La Taverne,St-Casimir Crédit Photo:Yoan Beaudet
    Bernard Adamus La Taverne,St-Casimir Crédit Photo:Yoan Beaudet
    Bernard Adamus La Taverne,St-Casimir Crédit Photo:Yoan Beaudet
    Bernard Adamus La Taverne,St-Casimir Crédit Photo:Yoan Beaudet

    Marianne Chartier- Boulanger

    17 mars 2017
    Région : Mauricie, Spectacles
    Bernard Adamus, bluegrass, blues, folk, folk sale, francophone, jazz
  • [SPECTACLE] Peter Peter (+ Barbagallo), la Maison de la culture de Trois-Rivières (salle Louis-Philippe-Poisson), 11 mars 2017

    [SPECTACLE] Peter Peter (+ Barbagallo), la Maison de la culture de Trois-Rivières (salle Louis-Philippe-Poisson), 11 mars 2017

    Notre beau pays a eu l’honneur de recevoir Peter Peter et sa bande pour trois soirs seulement. Heureusement, Trois-Rivières et Québec faisaient parties des arrêts, en plus de Montréal.

    Avant d’accueillir l’homme aux yeux de velours, Barbagallo est venu nous surprendre avec leur son pop-rock-folk rafraîchissant. Avec une belle assurance, le toulousien et ses musiciens nous ont livré quelques-unes de leurs chansons. Le chanteur, aussi à la batterie, a, entre autres, chanté la pièce titre de son album Grand chien et a terminé avec la pièce La vérité.

    Le dernier passage de Peter Peter à Trois-Rivières date de 2011 et un concert prévu en décembre 2013 avait même dû être annulé, alors laissez-moi vous dire qu’après plus de six ans d’attente, le public était au rendez-vous, moi la première et Peter Peter a même ajouté « Ça fait longtemps Trois-Rivières, ça fait trop longtemps ».

    Et là, ça y est, mon moment le plus attendu de 2017 est en train de se produire. Tout de noir vêtu, Peter Peter et ses trois musiciens qu’il a amené de France avec lui, Augustin Hauville (claviers), Charlie Trimbour (synthétiseur) et Mathias Fisch (batterie), sont embarqués sur scène. Ils ont tout de suite débuté avec Noir Eden, la pièce titre de son plus récent album, sortie il y a quelques jours à peine (24 février 2017).

    Il était très peu bavard entre les pièces au début, mais son charme, ses déhanchements et des jeux de pieds parlaient d’eux-mêmes. On sentait une petite timidité tout de même assumée, mais surtout, j’ai senti qu’il avait envie de nous offrir sa musique en cadeau. Après quelques pièces du récent album, dont Fantôme de la nuit, No man’s land et Orchidée, il nous a fait plaisir avec Tergiverse, pièce de son premier album éponyme, qu’il dit aimé encore beaucoup. Le public commençait à être bien réchauffé aussi et quelques fois pendant le spectacle Peter Peter a lancé « Vous êtes chauds, putain ». J’imagine que ça voulait dire qu’on était « en feu » !

    La douceur de sa voix et l’intensité des ses interprétations ont fait de Vénus l’un des beaux moments de la soirée. MDMA, de Une version améliorée de la tristesse, a été un beau cadeau, qui a été suivi de Little Shangri-la, un peu plus neutre, mais tout aussi belle et encrée dans le moment présent.

    Je pense que Peter Peter connait bien son public puisqu’il nous a fait son « succès-souvenir », comme il l’a appelé, Caroussel de l’album Une version améliorée de la tristesse. Pendant la pièce Allégresse, qui a suivi Damien, il a quitté la scène pour aller écouter la portion instrumentale dans la salle, debout à l’arrière, l’air moqueur. Il est ré-embarquer sur scène vite et a enchaîné avec Bien réel. Il commençait à se dégourdir la langue et il a demandé au public de chanter avec lui sur la prochaine chanson, Loving game et on n’a eu d’autres choix que d’obéir à son regard enchanteur !

    Peter Peter était tantôt assis devant la scène, tantôt en train de faire un tour dans la salle, alors là, c’était à notre tour de se lever et de faire comme la petite gang en arrière de la foule, c’est-à-dire de danser, sur sa pièce qui je crois est la plus connue; Une version améliorée de la tristesse. C’est cette chanson qui clôturait le spectacle. On était debout les mains en poing, les frissons partout dans le corps et les émotions dans le tapis, jusqu’à ce qu’il décide de sauter dans la salle, de prendre une chaise pour le faire grimper sur une petite table et finir les notes de guitare de la chanson ainsi, au grand bonheur du public, vous l’aurez bien compris.

    En rappel, on a eu droit à une chanson qui n’existe nulle part ailleurs, Noémie. Il est revenu seul pour faire cette chanson, mais il a lâcher quelques « putain » et « ça ne marche pas » puisque sa guitare semblait pas coopérer. Après quelques trop longues minutes à le regarder assis par terre en train de régler ce problème, il m’a fait fondre avec cette pièce inédite. Il a terminé avec Pâle cristal bleu, qui est aussi la dernière pièce de l’album.

    Les derniers sons de la chanson continuaient de jouter d’eux-mêmes et Peter Peter nous a laissé en disant quelque chose que je vais me rappeler longtemps; il a dit « à la prochaine » !

    Dû à de petits problèmes, nous pouvons seulement vous offrir des photos de la première partie:

    Barbagallo – salle Louis-Philippe Poisson 11 mars 2017 crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Barbagallo – salle Louis-Philippe Poisson 11 mars 2017 crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Barbagallo – salle Louis-Philippe Poisson 11 mars 2017 crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Barbagallo – salle Louis-Philippe Poisson 11 mars 2017 crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Barbagallo – salle Louis-Philippe Poisson 11 mars 2017 crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Barbagallo – salle Louis-Philippe Poisson 11 mars 2017 crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Barbagallo – salle Louis-Philippe Poisson 11 mars 2017 crédit photo: Jean-François Desputeaux

    Karina Tardif

    14 mars 2017
    Région : Mauricie, Spectacles
    Barbagallo, france, musique, Noir Eden, Peter Peter, Trois-Rivières, Une version améliorée de la tristesse
  • [PHOTOS] Mute (+Dirt Cannon et Our Darkest Days), la Shop du Trou du Diable, 10 mars 2017

    [PHOTOS] Mute (+Dirt Cannon et Our Darkest Days), la Shop du Trou du Diable, 10 mars 2017

    Le vendredi 10 mars dernier, le Trou du Diable nous a offert une soirée forte en riffs.

    La soirée a débuté par la première visite au Trou du Diable du groupe Our Darkest Days, dont les membres ont apprécié​ le couvert et la bière. Je n’invente rien, c’est eux qui le disent. Quant au public, il a apprécié leur punk rock, que je vous invite à retrouver dans leur album sorti en novembre dernier, A Common Agony.

    Leur prestation a été suivie par celle de Dirt Cannon. Ces habitants de Lanaudière sont des habitués de la place. J’aime toujours retrouver leurs riffs mélangeant punk, rock et métal dans d’énergiques prestations scéniques qui ne manquent pas d’animer le public. À voir et à revoir.

    Enfin, tête d’affiche de la soirée, ce fut au tour de Mute de monter sur scène. Fort de leur cinquième album Remember Death, sorti en octobre dernier chez Bird Records, ils ont fini de mettre le feu au public venu nombreux. Leur set était rodé; ils l’ont déjà tourné en Europe l’automne dernier, et on sent l’expérience du groupe, qui existe depuis dix-huit ans. Une chose semble sûre, cela ne devrait pas s’arrêter demain.

    La soirée en image.

    Mute – Photo : Adrien Le Toux
    Mute – Photo : Adrien Le Toux
    Mute – Photo : Adrien Le Toux
    Mute – Photo : Adrien Le Toux
    Mute – Photo : Adrien Le Toux
    Mute – Photo : Adrien Le Toux
    Mute – Photo : Adrien Le Toux
    Mute – Photo : Adrien Le Toux
    Dirt Cannon – Photo : Adrien Le Toux
    Dirt Cannon – Photo : Adrien Le Toux
    Dirt Cannon – Photo : Adrien Le Toux
    Dirt Cannon – Photo : Adrien Le Toux
    Dirt Cannon – Photo : Adrien Le Toux
    Dirt Cannon – Photo : Adrien Le Toux
    Dirt Cannon – Photo : Adrien Le Toux
    Dirt Cannon – Photo : Adrien Le Toux
    Dirt Cannon – Photo : Adrien Le Toux
    Dirt Cannon – Photo : Adrien Le Toux
    Our Darkest Days – Photo : Adrien Le Toux
    Our Darkest Days – Photo : Adrien Le Toux
    Our Darkest Days – Photo : Adrien Le Toux
    Our Darkest Days – Photo : Adrien Le Toux
    Our Darkest Days – Photo : Adrien Le Toux
    Our Darkest Days – Photo : Adrien Le Toux
    Our Darkest Days – Photo : Adrien Le Toux

    Adrien Le Toux

    14 mars 2017
    Région : Mauricie, Spectacles
    Dirt Cannon, Mauricie, Mute, Our Darkest Days, Shop du Trou du Diable
  • [PHOTOS] Apéros FEQ – La Fête, 8 mars 2017

    [PHOTOS] Apéros FEQ – La Fête, 8 mars 2017

    Qu’est-ce que La Fête?
    Une fête est, par définition, une célébration ou un festival.
    Cependant, dans le cas présent, La Fête (note le F majuscule) est ce qu’on pourrait appeler communément un super-groupe.

    Qu’est-ce qu’un super-groupe?
    [Source : Wikipédia] Terme né à la fin des années 1960 pour désigner un groupe (de rock à la base) formé de musiciens ayant déjà acquis une certaine notoriété au sein d’un ou de plusieurs autres groupes.
    La Fête est donc un super-groupe composé de personnes (sympathiques) ayant plusieurs projets musicaux à leur actif, incluant celui-ci.
    Ils sont, par ordre alphabétique de nom de famille : Samuel Gougoux / batteur agile (Portage, Pure Carrière, Victime), Jean-Michel Letendre Veilleux / bassiste barbu (Anatole, Beat Sexü, Portage, Pure Carrière), Antoine Provencher / chanteur-guitariste bien habillé (HoBoii, Portage, Vague Station) et Simon Provencher / guitariste mixologue (ex-Medora, Victime).

    C’est quoi comme musique, La Fête?
    Ça va dans tous les sens (pas les cinq sens de ton corps, quoique…). Le batteur tape vite. La guitare doit produire au moins douze notes différentes en six secondes. La basse prend un chemin légèrement différent, parfois pour faire coucou. Et la voix est forte sans aller aux hurlements, grave et prononcée. Dès qu’un morceau part, c’est un train lancé à toute vitesse qui t’emmène voir des endroits que tu ne connais pas. Parfois, tu vas juste avoir des loops de guitare qui vont se superposer, ça t’emmène haut sur une montagne, et puis la batterie revient petit à petit, et on redescend la pente vite vite.
    Peu importe La Fête, tout ira bien.

    Et le public du District Saint-Joseph a applaudi, ça voulait sans doute dire qu’ils ont aimé ce qu’ils ont entendu.

    La Fête devrait sortir de nouveaux morceaux dans pas longtemps.
    Écoute l’album Entropiques ici (mon morceau préféré, c’est Gagner rien).

    [bandcamp width=100% height=120 album=2553541458 size=large bgcol=ffffff linkcol=e99708 tracklist=false artwork=small]

    La Fête – Photo : Nicolas Padovani
    La Fête – Photo : Nicolas Padovani
    La Fête – Photo : Nicolas Padovani
    La Fête – Photo : Nicolas Padovani
    La Fête – Photo : Nicolas Padovani
    La Fête – Photo : Nicolas Padovani
    La Fête – Photo : Nicolas Padovani
    La Fête – Photo : Nicolas Padovani
    La Fête – Photo : Nicolas Padovani
    La Fête – Photo : Nicolas Padovani
    La Fête – Photo : Nicolas Padovani
    La Fête – Photo : Nicolas Padovani
    La Fête – Photo : Nicolas Padovani
    La Fête – Photo : Nicolas Padovani

    Nicolas Padovani

    13 mars 2017
    Apéros FEQ, Région : Québec, Spectacles
  • [SPECTACLE] The Franklin Electric (+ Aliocha), La Maison de la culture de Trois-Rivières (salle Anais-Allard-Rousseau), 1er mars 2017

    [SPECTACLE] The Franklin Electric (+ Aliocha), La Maison de la culture de Trois-Rivières (salle Anais-Allard-Rousseau), 1er mars 2017

    Aliocha

    En ce qui concerne la première partie, Aliocha, les gars de The Franklin Electric avaient laissé la scène au charismatique auteur-compositeur-interprète. Si son nom ne vous dit rien du côté musical, peut-être que vous l’avez vue au petit écran, entre-autre dans Les Parent ou encore dans Le journal d’Aurélie Laflamme.  On peut dire que c’est un véritable touche-à-tout. Inspiré par des artistes comme les Beatles, Bob Dylan et Elliot Smith, son premier EP Sorry eyes est sortie en 2016 et depuis il accumule les chansons poétiques alternative pop. Sa performance était tout en simplicité, mais il n’en fallait pas plus pour être séduit.

    The Franklin Electric

    Les textes aux saveurs nostalgiques et introspectives qui se trouvaient sur le premier album de The franklin Electric ont laissé place à un vent de fraîcheur sur leur second album sortie le 24 février dernier. En effet, c’est l’audace des textes qui effleurent à quelques reprises des écrits d’amour et qui flottent sur des notes de folk-indie-pop que l’on peut entendre sur Blue ceilings.

    De retour d’une tournée passant par l’Europe et l’Australie, c’est le 1er mars que les membres du groupe ont inauguré leur nouvelle tournée à la salle Anais-Allard-Rousseau de Trois-Rivières.

    Jon Matte, le chanteur à la tête du groupe, a abordé son public dans un français cassé, « J’essaie de me rappeler comment parler français, mais je pense que j’ai oublié, mais c’est pas grave, c’est all love right ? »

    La fébrilité du groupe face à leur nouvelle tournée était belle à voir. Ils étaient contents d’être là et ils nous le faisaient savoir : « This is the first time of the tour and it’s so nice to spend it whit you guys ».  La scène avait l’air d’un vrai terrain de jeu pour le band et pour Jon qui s’est laissé emporter à quelques occasions que cela soit sur son piano à queue ou avec un solo de trompette. Pour ce qui est du visuel, c’était des teintes de bleu et de vert que l’on pouvait voir dans les jeux de lumières. Ils ont beaucoup misé sur des effets d’ombre tout au long de la prestation.

    Pour le plaisir de tous, ils n’ont pas manqué de jouer leur succès de This is how I let you down. Old piano était par le fait même très attendue par le public qui se montra très enthousiaste lors de celle-ci. Dans sa langue maternel Jon expliqua l’historique de ladite chanson. Il l’avait écrit alors qu’il ne pensait même pas être un chanteur, pour reprendre ses dires. Ce sont ses amis qui l’ont poussé à aller la jouer dans un bar accueillant un faible nombre de personne et c’est là que tout a commencé.

    Pour ceux qui ont déjà vu Franklin Electric en spectacle, ils n’ont pas manqué à leur tradition d’interpréter Show me the quiet air en version acoustique. Réunis en rond sur la scène, un peu comme s’ils étaient autour d’un feu de camps, cela rend toujours le moment un peu plus magique.

    Ils ont terminé la soirée avec un généreux rappel de quatre chansons au travers duquel ils se sont amusé à reprendre le classique If you could read my mind (Gordon Lightfoot, 1974).

    The Franklin Electric seront de passage pour quelques spectacles au Québec ( Sherbrooke 24 mars/Québec 25 mars/Montréal 1er avril) avant de repartir pour une tournée européenne.

    crédit photo: Jean-François Desputeaux
    The Franklin Electric crédit photo: Jean-François Desputeaux
    The Franklin Electric crédit photo: Jean-François Desputeaux
    The Franklin Electric crédit photo: Jean-François Desputeaux
    The Franklin Electric crédit photo: Jean-François Desputeaux
    The Franklin Electric crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Aliocha crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Aliocha crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Aliocha crédit photo: Jean-François Desputeaux

     

     

    Marie-Hélen Boily

    12 mars 2017
    Région : Mauricie, Spectacles
    Blue Ceilings, folk, Indie, Mauricie, piano, pop, The Franklin Electric, Trois-Rivières
  • [SPECTACLE] Duchess Says + Violence + Technical Kidman, La Shop du Trou du diable – Salon Wabasso, 24 février 2017

    [SPECTACLE] Duchess Says + Violence + Technical Kidman, La Shop du Trou du diable – Salon Wabasso, 24 février 2017

    Vendredi le 24 février dernier avait lieu, à la Shop du Trou du diable – Salon Wabasso – à Shawinigan, un programme triple. Une soirée dans laquelle sons industriels, EDM (electronic dance music), new wave, punk et alternatif ont embrassé la salle d’une atmosphère théâtrale, vaporeuse et étouffante. Donc, on oublie les termes « feutré » ou « chatoyant »…

    Technical Kidman  

    Technical Kidman – Photo : Adrien Le Toux.

    La tâche d’inaugurer ce triple programme revenait à ce trio montréalais. Je dois vous avouer quelque chose, son disque Something Stranger Coming on the Horizon a été une vraie claque dans ma face (merci Poulet Neige pour ce moment délicieux de masochisme!). Inutile de dire que j’étais fortement curieux de découvrir la formation sur scène…

    Le groupe, formé de Mathieu Arsenault (voix et arrangements), Pierre-Luc Simon (batterie) et Thomas B. Champagne (claviers et arrangements) ont livré des chansons inédites. Même si Technical Kidman n’a pas la même notoriété que Duchess Says, les spectateurs se montraient attentifs et évitaient de parler comme s’ils étaient dans un café-bistro.

    Le groupe s’est montré fidèle à son univers avec les nouvelles compositions. Un univers marqué par des échantillonnages, des voix ralenties et robotiques, des percussions puissantes et des notes électroniques lancinantes. Même le merci d’Arsenault, lancé après la pièce Mercedes, était travaillé pour produire de l’écho. Élément toutefois surprenant, mais qui a été bien intégré : une guitare électrique pour Construction. Une pièce aux effluves trip-hop malgré l’instrument à cordes.

    Une belle surprise! Déroutant certes, mais il ne faut pas s’attendre à ce que le trio offre une « doudoune » musicale.

    Violence

    Violence – Photo : Adrien Le Toux.

    Ce groupe, qui succède Technical Kidman, est formé d’Éric Trottier et de Julie Morand-Ferron. Les deux artistes, originaires de la ville hôte, mais ayant déménagé à Montréal, puis à Oxford en Angleterre pour s’installer finalement à Ottawa, ont fait succéder avec leurs synthétiseurs et programmateurs des pièces s’enfilant comme la liste musicale d’un disc-jockey.

    Le duo a propulsé des sons évoquant Nine Inch Nails pour ensuite nous emmener vers un territoire sonore à la Human League. Une proposition mélodique provoquant une dissonance cognitive avec le décor boisé de la Wabasso. Une fois habitué par ce clash audio-visuel, il suffisait d’accepter l’impression de participer à une fête musicale se déroulant dans un grand chalet en pleine forêt.

    Je ne sais pas si c’est volontaire de la part du duo, mais il était très difficile d’entendre les paroles. On avait l’impression de capter une voix sortant d’une paire d’écouteurs à moitié branchée. Pourtant, l’écriture concise et très imagée de ce dernier aurait mérité d’être clairement entendue. Sinon, cette portion du spectacle a été une belle révélation.

    Duchess Says

    Faire place à ce groupe, c’est s’attendre à… Non, on ne s’attend à rien en fait!

    Une foule prête à tout, surtout la partie qui s’est massée devant la scène, prête à accueillir le pivot de la soirée. Que ce soit le trucker barbu ou encore l’admiratrice en mode gothique, A-Claude (voix, clavier Korg), Ismaël (clavier, guitare), Phil Clem (guitare, basse) et Simon Says (batterie) étaient déterminés à leur brasser non seulement la cage, mais tout ce qui allait autour aussi.

    Autant la première pièce Poubelle était chargée dans les arrangements, autant Inertia, P.I était davantage mélodieux, comme sur l’album Sciences Nouvelles, leur plus récente galette. Musicalement, il n’y a pas de réarrangements ou réorchestration spéciale. Si on aime les versions studios, on risque de se remémorer des versions scéniques. Bien sûr, ça suppose la fameuse énergie du direct, mais aussi parce que les musiciens ne badinent pas avec la scène. Ils la bouffent carrément. Même qu’au lieu d’être rassasiée, A-Claude décide de dévorer le quatrième mur à partir de la pièce Negative Thoughts. Et ce n’est ici qu’une des nombreuses manifestations du règne de celle qui est devenue l’Impératrice de la Wabasso le temps d’une soirée.

    En chantant New York, la musicienne se permet même d’enrouler le public avec du gros ruban adhésif gris (duct tape) ou encore de le faire asseoir par terre. Elle se pare même d’une espèce de toge blanche, confirmant symboliquement son statut de papesse du rock québécois.

    Par ses mimiques, ses yeux grands ouverts, le recours de la voix rauque jusqu’au timbre haut perché, il faut dire que l’esprit de la chanteuse allemande Nina Hagen s’est emparé d’A-Claude. Toutefois, la dernière fait passer la première pour une maniaque de tranquillisants! C’est dire…

    De leur côté, ses collègues musiciens démontrent beaucoup de plaisir sur scène. Même si le groupe existe depuis 2003, la chimie semble toujours opérer entre ses membres.

    Dire que la soirée a été mémorable, c’est vraiment cliché. C’est juste complètement autre chose. Le genre de chose dont nous ne sommes pas sûr du niveau d’appréciation au début, mais qui se relève fantastique lorsque nous laissons nos appréhensions et attentes dans le vestiaire.

    P.S. : UN GRAND MERCI À PHIL CLEM POUR LA LISTE MUSICALE. Il faut dire qu’il a même accepté de verser de la bière dessus pour me laisser un souvenir de la soirée! Cette liste est disponible dans la galerie photo ci-bas.

    Voici les photos de Adrien Le Toux.

    Technical Kidman – Photo : Adrien Le Toux.
    Technical Kidman – Photo : Adrien Le Toux.
    Technical Kidman – Photo : Adrien Le Toux
    Violence – Photo : Adrien Le Toux.
    Violence – Photo : Adrien Le Toux.
    Violence – Photo : Adrien Le Toux.
    Duchess says – Photo : Adrien Le Toux.
    Duchess says – Photo : Adrien Le Toux.
    Duchess says – Photo : Adrien Le Toux.
    Duchess says – Photo : Adrien Le Toux.
    Duchess says – Photo : Adrien Le Toux.
    Duchess says – Photo : Adrien Le Toux.
    Duchess says – Photo : Adrien Le Toux.
    La liste musicale de Duchess Says à la Shop du Trou du diable – Wabasso (24 février 2017).

     

    David Ferron

    12 mars 2017
    Région : Mauricie, Spectacles
    Duchess Says, Les Trois Perchoirs inc., Mauricie, Shop du Trou du Diable- Wabasso, Spectacle, technical kidman, Violence, Visage Musique
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