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  • [SPECTACLE] Spectacle de Mordicus au Satyre, 10 juin 2016

    [SPECTACLE] Spectacle de Mordicus au Satyre, 10 juin 2016

    Des musiciens motivés, une charmante salle de spectacle, et bang ! C’est parti pour une succession de chansons rock qui sentent bon les années 1960 et 1970.

    Le spectacle commence en force, avec de la boucane, une chanson rock énergique (« Grandville ») et un chanteur qui l’est autant. Max Desrosiers a en effet une belle énergie. Pas celle de Rebecca-Sophie dans « Like Moi », mais plus celle d’un artiste à l’aise sur scène et avec le public. Pendant tout le spectacle, les amateurs de rock pur jus sont servis: pas de claviers ou d’ordinateurs pour reproduire les sons des instruments absents sur scène. Les deux guitaristes (Laurent Racine et Pierre-Luc Laberge), le bassiste (Martin Moe) et le batteur (Luc Gagné) suffisent amplement pour dynamiser le spectacle.

    http://imgur.com/mJKSNEK

    La vitalité des musiciens reste constante jusqu’à la fin. Que ce soit les guitaristes et le bassiste qui se mettent à genoux ou se déplaçant avec aise sur scène, le mot statique ne fait pas partie du vocabulaire des membres. Desrosiers, en tant que chanteur, démontre vraiment que les Rolling Stones sont une influence pour le groupe. Sans que ce soit une imitation, on parle ici d’inspiration authentique (oui, ce joli mot à la mode utilisé à toutes les sauces, mais qui s’applique carrément bien ici.) Que ce soit dans la gestuelle, dans la manière de se déplacer ou de tenir le micro, par la coupe de cheveux ou encore en raison du physique (grand et élancé), l’esprit de Mick Jagger n’est jamais trop loin et tant mieux ! Desrosiers n’hésite pas non plus à se montrer gentiment insolent, autant par le ton baveux en présentant la pièce « Top-Modèle » comme la seule pièce engagée du spectacle que par l’utilisation de son index pour tapotter le visage de Moe.

    [bandcamp width=350 height=470 album=585685507 size=large bgcol=ffffff linkcol=0687f5 tracklist=false]

    Les pièces présentées par Mordicus, sauf à quelques exceptions, sont issues des albums « Cri primal » et « Edgar Allan Pop ». Malgré le titre du dernier opus, l’aspect rock balaie complètement celle plus pop. La guitare acoustique entendue sur « Cause à effet » est davantage mise en avant sur scène que sur le disque, dont la version est enrobée par des notes de piano. Même chose avec « Mémoire d’éléphant », dont les riffs de guitares sont plus puissants hors studio. Le côté blues de certaines chansons ressort également davantage, notamment dans le pont musical de « Ces nuits blanches ». Le moment fort du spectacle selon moi, c’est avec la pièce « Prêt à décoller ». C’est justifié par la progression musicale enlevante et par la parfaite symbiose des instruments, dont on pouvait entendre équitablement les sons sans que ça sonne incohérent.

    Un autre point d’orgue (oui, j’ai décidé que c’était possible d’en avoir deux, bon !) c’est la reprise de « Toué tu l’as » de Pépé et sa guitare. Un sympathique morceau blues à la guitare acoustique devient alors une décapante ode blues-rock ! Il paraitrait par ailleurs qu’une collaboration faite entre Mordicus et Pépé doit voir le jour sur le Web dans le cadre du projet « Tout l’monde veux jouer avec Pépé ». On a hâte !

    Un bon spectacle beau, bon, pas cher que les fans de Mordicus, issus de tous les groupes d’âges, ont sans doute apprécié. Malgré une foule malheureusement timide et un certain va et vient constant des curieux/curieuses, les membres du groupe ont continué à jouer avec enthousiasme et le Satyre, avec ses trois paliers en étages, n’était pas trop grand pour le fougueux Max ! Un groupe qui mérite plus d’attention, avec davantage de rotations de leurs chansons sur les ondes FM.

    Crédits photos : Claudine Bérubé

    David Ferron

    21 juin 2016
    Région : Mauricie, Spectacles
    Mauricie, Mordicus, Psychadélique, rock, Rock britannique, Satyre, Spectacle
  • [SPECTACLE] Bernard Adamus @ Limoilou en musique, vendredi 17 juin 2016

    [SPECTACLE] Bernard Adamus @ Limoilou en musique, vendredi 17 juin 2016

    Le week-end dernier, les Productions Limoilou en Vrac présentaient la 8e édition de Limoilou en musique mettant en vedette Bernard Adamus, Pif Paf Hangover et Mara Tremblay.  Vendredi, nous avons assisté au spectacle d’Adamus.

    Obtenant un succès d’envergure en présentant la plupart de ses spectacles à guichets fermés, Bernard Adamus a offert un concert extérieur gratuit à ses fans de Québec sur la 3e Avenue.

    Accompagné de ses musiciens, il est monté sur scène vers 21 h, prêt à faire le party. Content d’offrir une prestation dans les rues de Limoilou, quartier qu’il affectionne particulièrement, Adamus a offert encore une fois un spectacle de haut calibre. Du grand Adamus à l’état pur! Avec ses chansons de party, la foule s’est laissée transporter dans son merveilleux monde de débauche.

    L’événement était tout de même assez familial. En effet, on pouvait remarquer que des gens de tous les âges s’étaient déplacés pour voir Adamus et sa bande. Même les touts-petits étaient au rendez-vous. Bernard Adamus rassemble ainsi un bon nombre de personnes différentes.

    Au cours du spectacle, le chanteur a interprété plusieurs de ses plus grands succès tels que Hola les lolos, Brun – La couleur de l’amour, la question à 100 piasses pour finalement terminer en second rappel avec 2176, seul sur scène. La foule réclamait d’ailleurs cette dernière en criant « 21, 21, 21 » ! Enfin, il a joué plusieurs chansons de son dernier album Sorel Soviet So What; le spectacle était des plus vivants.

    Ses interactions avec la foule étaient bien exécutées, il a dédié une chanson qu’il qualifie lui-même de chanson de brosse, à tous ceux qui vont virer trop sur la brosse! Il a aussi évoqué les raisons pourquoi il n’aimait pas la ville de Montréal à travers sa chanson La rue Ontario. Rappelons que celle-ci représente les dures réalités qui sont présentes dans la métropole.

    Ses musiciens ont donné un spectacle à couper le souffle passant par des solos de tous les instruments. Leur prestation était majestueuse et leur talent est assez impressionnant. Un spectacle à saveur folk qui allie aussi le country, le blues et même le rap. D’ailleurs, la prestation de chant rapide était assez spectaculaire. Du grand rap à la Adamus!

    Première partie : Manny Jr & The Cyclones
    C’est avec une foule un peu timide que Manny Jr & The Cyclones s’est occupé de réchauffer la foule avant la tête d’affiche de la soirée. Le groupe rockabilly originaire de Limoilou a bien effectué son mandat. Leur musique a attiré les curieux puisque la foule était de plus en plus imposante. Les gens dansaient et s’amusaient. On a même eu droit à des prestations de swing par certains couples.

    Belle première soirée pour Limoilou en musique !

    Manny Jr and the Cyclones – Photo : Jacques Boivin
    Manny Jr and the Cyclones – Photo : Jacques Boivin
    Manny Jr and the Cyclones – Photo : Jacques Boivin
    Manny Jr and the Cyclones – Photo : Jacques Boivin
    Manny Jr and the Cyclones – Photo : Jacques Boivin
    Manny Jr and the Cyclones – Photo : Jacques Boivin
    Manny Jr and the Cyclones – Photo : Jacques Boivin
    Manny Jr and the Cyclones – Photo : Jacques Boivin
    Manny Jr and the Cyclones – Photo : Jacques Boivin
    Manny Jr and the Cyclones – Photo : Jacques Boivin
    Manny Jr and the Cyclones – Photo : Jacques Boivin
    Manny Jr and the Cyclones – Photo : Jacques Boivin
    Manny Jr and the Cyclones – Photo : Jacques Boivin
    Manny Jr and the Cyclones – Photo : Jacques Boivin
    Manny Jr and the Cyclones – Photo : Jacques Boivin
    Manny Jr and the Cyclones – Photo : Jacques Boivin
    Manny Jr and the Cyclones – Photo : Jacques Boivin
    Manny Jr and the Cyclones – Photo : Jacques Boivin
    Manny Jr and the Cyclones – Photo : Jacques Boivin
    Manny Jr and the Cyclones – Photo : Jacques Boivin
    Manny Jr and the Cyclones – Photo : Jacques Boivin
    Manny Jr and the Cyclones – Photo : Jacques Boivin
    Manny Jr and the Cyclones – Photo : Jacques Boivin
    Manny Jr and the Cyclones – Photo : Jacques Boivin
    Manny Jr and the Cyclones – Photo : Jacques Boivin
    Manny Jr and the Cyclones – Photo : Jacques Boivin
    Manny Jr and the Cyclones – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Photos : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin

    Jessica Audet-Delarosbil

    20 juin 2016
    Région : Québec, Spectacles
    Bernard Adamus, Limoilou en musique, Manny Jr & The Cyclones, Productions Limoilou en vrac
  • [Spectacle] Ouverture du SPOT avec Harfang, Hologramme et Le Winston Band.

    [Spectacle] Ouverture du SPOT avec Harfang, Hologramme et Le Winston Band.

    La Sympathique Place Ouverte à Tous est maintenant ouverte depuis 17 juin dernier. Pour célébrer son inauguration, l’équipe du SPOT a collaborés avec le Pantoum/Le Phoque pour une programmation musicale 100 % québécoise. Au programme de la soirée: le folk planant d’Harfang, l’électro-rock d’Hologramme et le mélange des styles du Winston Band. 

    Crédit photo: Pantoum/Le Phoque
    Harfang – Photo: Pantoum/Le Phoque

    Le SPOT était plein pour commencer l’été en beauté. Harfang, un groupe de Québec a commencé le tout avec son folk planant. Les gars occupent la scène et se l’approprient et semblent aimer la foule de Québec. Je vis un beau concert et les gens autour de moi semblent tout autant apprécier leur soirée.

    Par la suite, le groupe de Montréal Hologramme a fait danser la foule du SPOT. Le groupe mélange l’électro et le rock avec une touche de vintage. Le groupe a mis l’ambiance à la soirée. Pour une première incursion dans sa musique, j’ai bien aimé, mais sans plus.

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    Le Winston Band- Photo: Pantoum/ Le Phoque

    Le groupe que j’avais le plus hâte d’entendre était Le Winston Band. Décrit comme une formation avec de la fougue et de l’entrain, ils ne m’ont pas déçue. J’ai dansé sur des rythmes de zydeco, de cajun, de folklore francophone d’Amérique et de rock.

    Comme première soirée au SPOT, on ne pouvait pas demander mieux. La température était parfaite, tout comme l’ambiance sur place.

    Marie-Ève Duchesne

    20 juin 2016
    Région : Québec, Spectacles
  • [SPECTACLE] Une soirée rock avec Rouge Pompier, Kamakazi, Les conards à l’orange et Athena à l’Anti !

    [SPECTACLE] Une soirée rock avec Rouge Pompier, Kamakazi, Les conards à l’orange et Athena à l’Anti !

    Pour l’instant d’une soirée rock, je me suis transportée dans ma Capitale-Nationale natale. J’y ai découvert L’Anti, cette superbe salle dont j’entends parler par l’équipe de Québec depuis des mois. Je ne vous cacherai pas que ce qui m’intéressait surtout dans cette soirée, c’est le duo rock Rouge Pompier. Toutefois, j’aimais l’idée que cette soirée débuterait avec trois groupes que je n’ai encore jamais vu en spectacle.

    Athena

    Athena - Photo : Jacques Boivin
    Athena – Photo : Jacques Boivin

    La partie de plaisir commence avec Athena, groupe rock francophone de St-Jean-sur-Richelieu. Les premières chansons se font entendre et je me dis que ce n’est pas nécessairement aussi barbare que je m’attendais… mais c’est beau! Je vis un beau moment et j’ai le sourire aux lèvres. Les têtes dans le public se font aller les cheveux à toute allure en avant de la scène. Après nous avoir diverti avec les pièces de leu album Mononucléose, il font place au groupe suivant en nous disant:  « On vous aime, on vous embrasse. Sur ces belles paroles, on se quitte ».  Je ne les connaissais pas du tout et je vous avoue que ça a été ma découverte coup de coeur de la soirée.

    Les conards à l’orange

    Les Conards à l'orange - Photo : Jacques Boivin
    Les Conards à l’orange – Photo : Jacques Boivin

    Le groupe Sherbrookois de ska-punk-rock-reggae Les conards à l’orange, qui a sorti l’album Bave de robot en septembre 2015, sont embarqués sur scène avec la première pièce de l’album : Comme du bétail. Déjà, l’entrain et la rythmique du refrain nous donnent envie de chanter et il s’installe une rare connexion avec le public après seulement deux chansons.

    Pour avoir fait la critique de leur plus récent album, j’ai trouvé que le côté reggae ressort encore plus en spectacle, ce qui donne un air léger à leurs paroles engagées. En plus, on a été gâtés parce qu’ils ont fait leurs chansons qui bougent le plus. Ils ont aussi joué des pièces de leurs autres albums comme Ah! si nous étions tous des vedettes pour finir avec le Numéro de ta soeur de L’album Le pied.

    Kamakazi

    Kamakazi - Photo : Jacques Boivin
    Kamakazi – Photo : Jacques Boivin

    Les gars de Kamakazi ont tout un concept, lorsqu’ils montent sur scène, rattaché avec le titre de leur dernier album Regarde maman i’m on the TV. On a donc devant nous deux écrans montés de chaque côté de la scène qui diffusent des vidéos d’images quelconques. Les gars ont l’air plus qu’heureux d’être ici, à Québec, de retour après une trop longue absence selon eux. Je dois avouer que c’est la portion de la soirée qui était le moins en concordance avec les autres groupes rock, mais leur prestation a été tout de même énergique et agréable.

    Rouge Pompier

    Rouge pompier
    Rouge pompier – Crédit photo: Jacques Boivin

    Pourquoi faire du rock comme tout le monde alors que tu peux être un duo rock qui réinvente les idées préconçues comme Rouge Pompier ? Alexandre Portelance et Jessy Fuchs ont installé leurs instruments sur leur tapis en plein milieu de la salle, oui oui, dans la foule ! Alex s’assoit à la batterie, l’air nonchalant en mâchant sa gomme, pendant que Jessy accorde sa guitare électrique. Ça part en force avec Même si tu frottes, l’une de mes pièces préférées de l’album Chevy Chase sorti en mars dernier. Les yeux de Jessy Fuchs lorsqu’il regarde ses fans, ça vaut de l’or. Ce n’est pas juste du plaisir, on voit dans ses yeux toute la reconnaissance qu’il a envers son public et c’est magnifique. Jamais je n’ai vécu une soirée rock aussi respectueuse, douce et sympathique. Ça ne veut pas dire que ça n’a pas dégénéré, mais tout s’est fait dans la gentillesse. Le « wall of death » a permis à ceux qui voulaient se donner à fond de le faire, mais a aussi donné la possibilité aux autres de regarder le spectacle que ça donnait sur la chanson Paquet d’choses. Juste après, Jessy joue des notes qui ressemblent étrangement à We will, we will rock you.. et ça n’en prenait pas moins pour que tout le monde dans la place commence à la chanter !

    Après avoir chanter fort des OUUUuuuuuuUUdepelaille, après avoir récité les règles de Rouge Pompier, après avoir chanté à tour de rôle dans le micro qu’Alex faisait passer dans la foule, après tout ça, on a fait et filmé en direct un « circle pit » sur Autobus. 

    Je suis ressorti de cette soirée-là avec de l’énergie à revendre et un méga sourire dans la face.

    Merci à l’Anti ! Merci pour l’audace de faire un spectacle avec une scène improvisée, originale et complètement hors du commun. J’ai bien hâte de voir ça quelque part à Trois-Rivières un jour !!

    Voici les photos de Jacques Boivin (attention, Jacques s’est gâté, il y a PLEIN de photos de chaque band):

    Athena
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    Athena – Photo : Jacques Boivin
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    Les Conards à l’orange
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    Les Conards à l’orange
    Les Conards à l’orange
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    Les Conards à l’orange
    Les Conards à l’orange
    Les Conards à l’orange – Photo : Jacques Boivin
    Les Conards à l’orange
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    Les Conards à l’orange
    Kamakazi
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    Kamakazi – Photo : Jacques Boivin
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    Rouge pompier
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    Rouge pompier
    Rouge pompier
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    Rouge pompier
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    Rouge pompier
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    Rouge pompier – Photos : Jacques Boivin
    Rouge pompier
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    Rouge pompier
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    Rouge pompier – Photo : Jacques Boivin
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    Rouge pompier
    Rouge pompier

    Karina Tardif

    17 juin 2016
    Région : Québec, Spectacles
    Anti, Athena, Kamakazi, les conards à l’orange, quebec, rock, Rouge pompier, Slam Disques
  • [BD] Si SeÑor, Painted Fruits, Johnny de Courcy et La Fête au Scanner

    [BD] Si SeÑor, Painted Fruits, Johnny de Courcy et La Fête au Scanner

    Jeudi passé j’ai reçu ma paye. Vendredi, j’ai mangé des ramens. Mais entre les deux, il s’est passé des affaires pas mal trippantes. Compte-rendu d’une soirée psychélectrique folle et de bon goût. NDLR : Rassurez-vous, aucune substance illicite n’a été consommée pour les bienfaits de cet article.

    Si Senor dans le désert de la muerta.xs

    Le show commence avec les Si Señor, boy band aux goûts vestimentaires… créatifs, pour ne pas dire douteux. Écouter la musique des Si Señor, c’est un peu comme ré-écouter l’épisode des Simpsons où Homer mange un piment magique au festival du Chili; il se perd en plein désert, rencontre un coyote nommé Johnny Cash qui lui conseille de partir en quête de son âme soeur et se réveille dans un terrain de golf. Bon. J’ai pas trouvé de coyote au Scanner et mon chili est tout ce qu’il y a de plus straight, mais c’est juste pour expliquer à quel point leur musique est psychédélique en estiche. C’est du bonbon, acid jazz planant instrumental avec des longs riffs appliqués. miam miam.

    Painted Fruits.xs

    Puis arrivent les fruits peinturés, euh, s’cusez, les PAINTED FRUITS ! Ces gars-là sont pas mangeables, mais sont ben beaux. J’ai trouvé dans leur musique un petit quelque chose d’été et de joli comme une crème glacée, les refrains chantants, la batterie gentille et sautillante,  ça donne envie de s’étaler sur le sable et de jouer au volley à moitié tout nu, ou juste de se prendre par la main… Cute à mort! À ce stade-ci, j’était trop occupée à shaker de la tête pour me souvenir de leur face comme du monde rendue sur ma table à dessins, faut dire qu’une valse contagieuse avait commencé à brasser doucement la foule du Scanner, j’ai même surpris le frigo à esquisser quelques pas de danse.

    Johnny de Courcy.xs

    Johnny de Courcy monte sur scène : grande échalote à la gueule de rock star et aux yeux de biche. Je ne connaissais pas du tout le dude, mais aux premières notes de Master Manipulator j’ai su que j’étais en amour, happée comme l’achigan sauvage sur le hameçon du rock progressif. PAF PAF FONT MES MOTS DANS TA FACE Je remercie Vancouver d’être tellement monotone qu’elle a engendré un esprit aussi déjanté. Puisque De Courcy est l’enfant impossible qu’auraient eu David Bowie et Peter Murphy s’ils s’étaient tombé dans les yeux… j’exagère à peine. Une dégaine folle, un laisser-aller, un rien-à-foutre de gars pour qui c’est naturel de cracher des hits. Une sensibilité dans la voix qui passe de murmure étouffé contre le micro à du gueulage viscéral et transcendent, mais toujours la note juste. Je pense aux pistes Wind Chimes et Cherry Lane qui exploitent très bien cette dualité. Si ses chansons étaient une planète, j’y bâtirais ma maison.

    La Fête.xs

    Enfin viennent La Fête. J’ai un seul reproche à leur faire : y’a pas assez de tounes sur leur bandcamp parce qu’on en MANGERAIT. Ils ont fermé le show en douceur, après la montée dramatique de l’énergie on avait besoin de quoi de plus smooth pour l’atterrissage. Et ce fut réussi. Tantôt jazzy, tantôt noise-tendresse, toujours swell. Une musique agréablement dissonante dans un paysage instrumental acidulé.

    ti-galope ti-galope ti-galope je suis un cheval nommé la fête et je distribue joie et indécence sur vos visages fatigués.

    Ce fut une belle soirée.

    Arielle Galarneau

    16 juin 2016
    Région : Québec, Spectacles
    Johnny de Courcy, La Fête, Le Scanner, Painted Fruits, Si Señor
  • Escapades à prévoir: Les Vendredis en Musique et le BivouaK’alooza

    Escapades à prévoir: Les Vendredis en Musique et le BivouaK’alooza

    Cette été si tu as envie d’une petite sortie musicale à l’extérieur de la ville, mais pas trop loin, je te conseille Chaudière-Appalaches ou plus précisément Beaumont et St-Jean-Port-Joli. C’est certain qu’il va te falloir un ami qui sait manier le volant, mais t’as besoin de lui pour un minime 40 minutes ou pas plus qu’une heure et quart, pour la seconde destination, si tu pars de Québec. Profites-en pour apporter ton stock de dodo puisque dans ces deux évènements il est possible de camper juste à côté du site question de te laisser profiter de la bière locale offerte.

    Les Vendredis en Musique au Parc Vincennes

    Le concept est très simple : tout les vendredis dès le 24 juin un spectacle vous est offert gratuitement au Parc Vincennes à Beaumont. Des consommations sont vendues sur les lieux (provenant de la Microbrasserie de Bellechasse) mais rien ne vous empêche d’en apporter. Lors de ces rendez-vous, il est impossible que ce soit complet. Le parc est en fait un ancien camping, donc il y a suffisamment d’espace pour tous les lecteurs d’écoutedonc.ca. On a entre autres pu y voir dans les années précédentes: Raton Lover, Les Chercheurs d’Or et les Québec Redneck Bluegrass Project. Cette année les soirées sont présentées en plateau double et en tant que fière Beaumontoise, je devrais y être pour Les Louanges et Simon Kearney le 22 juillet, ainsi qu’à De la Reine et Anatole le 29 juillet.

    Si vous dormez au site voisin (avec Motel et Camping), vous irez faire un tour le lendemain sur le bord du fleuve: il y a une belle descente de 232 marches ! Notez qu’il y a la présence de JP Couët le 15 juillet mais puisque c’est en plein FEQ, je vais me reprendre au BivouaK’alooza !

    Plus d’informations sur Les Vendredis en Musique

    BivouaK’alooza

    Un petit nouveau qui a su accrocher l’attention avec sa programmation incroyable: Les Deuxluxes, Canailles, Philippe Brach, JP Couët, Québec Redneck Bluegrass Project et Bernard Adamus rien de moins ! Le tout est entre midi et minuit le 27 août au Domaine de Gaspé à Saint-jean-port-joli. Il y a aussi une mention comme quoi d’autres artistes allaient être dévoilés pour la portion qui se déroule à l’intérieur jusqu’à 3h du matin ! Pour un minime 15$ il est possible de camper sur les lieux et les produits de la microbrasserie Ras L’Bock seront en vente sur place en plus de la nourriture des restaurateurs du coin.

    C’est à noter que Saint-Jean-Port-Joli est tout aussi magnifique que Beaumont côté paysage et vous fera voir autre chose que ce que la ville vous offre à longueur d’année. N’oubliez pas à votre retour de choisir la 132 et préparez votre argent de poche pour les top marchés aux puces de bord de route !

    Pour tout savoir sur le BivouaK’alooza

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    Marion Desjardins

    16 juin 2016
    Festivals, Région : Québec, Spectacles
    Anatole, Beaumont, Bernard Adamus, BivouaK’alooza, Canailles, De la Reine, jp couët, Les Deuxluxes, Les Louanges, Philippe Brach, Québec redneck bluegrass project, Saint-jean-port-joli, Simon Kearney, Vendredis en musique
  • [SPECTACLE] Charlotte Cardin à la salle Anaïs-Allard-Rousseau

    [SPECTACLE] Charlotte Cardin à la salle Anaïs-Allard-Rousseau

     

    Le 12 mai dernier, c’était soir de fête…. c’était mon anniversaire et je me suis gâté en allant voir la sublime Charlotte Cardin. En première partie, j’ai eu droit à un magnifique cadeau: la jeune et talentueuse Shiraz Adham est venue réchauffer mon coeur avec sa pop-électro francophone.

    La voix juste et l’air gêné, elle nous a chanté ses compositions Caléidoscope, Le ciel est trop lourd, Chromatisme et Solitude collective. Charlotte a choisi de donner un petit 30 minutes au début de ses spectacles à cette artiste qui a su nous faire rire avec ces phrases un peu maladroites, mais tellement charmantes à la fois comme  » Ça va toujours? parce que c’est un peu ma responsabilité de m’assurer que vous allez bien « . Au moment où je commençais à m’attacher, au point de vouloir un spectacle complet de ses compositions, elle a quitté la scène pour laisser place assez rapidement à Charlotte Cardin et ses deux musiciens (polyvalents-multi-instrumentistes), Mathieu Sénéchal et Benjamin Courcy.

    Charlotte, je suis tombé en amour il y a trois ans en écoutant la vidéo de Les feuilles mortes, qui fait aussi office d’une publicité pour Barilà.

     

     

    C’était donc un vrai cadeau de l’entendre chanter ses pièces plus connues telles que Tick Tock, Les échardes, Like it doesn’t hurt et Big Boy. Sobrement vêtue et d’un charme naturel fou, elle nous a chanté des chansons d’amour et mélancoliques toute la soirée. Les variations dans sa voix son absolument incroyable, presque surnaturel… J’ai encore de la misère à croire qu’on peut faire ça avec sa voix et avec autant de style !

    Le spectacle était tout sauf ennuyant, malgré la tangente mélancolique de ses chansons. En plein milieu, elle s’est avancé en avant de la scène pour faire la pièce « Talk Talk » sans micro. C’était sublime ! On a aussi eu droit à une nouvelle chanson de style country… surprenant n’est-ce pas? Guitare à la main, elle nous a fait « Why i did what i did », qui est encore un titre provisoire pour le moment. Ça peut sembler bizarre, mais le style lui va très bien.

    Vers la fin du spectacle, elle nous a surpris une fois de plus en faisant sa propre interprétation de la chanson Rêver mieux de Daniel Bélanger, avant de finir avec Dirty Dirty.

    J’avoue qu’au début, je me demandais bien comment elle allait meubler le temps avec le peu de chansons qu’elle a sorti à ce jour, mais, au fond, ça a laissé place à de nouvelles pièces, à des reprises d’artistes connus et à une ambiance décontractée.

    Elle sera en spectacle à plusieurs places cet été, avant de revenir en région le 22 octobre à Bécancour, dont:

    Le 7 juillet à Québec au Festival d’été de Québec

    Le 30 juillet à Montréal à Oshéaga

    Voici les photos de Claudine Bérubé:

    Shiraz – Photos: Claudine Bérubé
    Shiraz – Photos: Claudine Bérubé
    Shiraz – Photos: Claudine Bérubé
    Shiraz – Photos: Claudine Bérubé
    Shiraz – Photos: Claudine Bérubé
    Shiraz – Photos: Claudine Bérubé
    Shiraz – Photos: Claudine Bérubé
    Shiraz – Photos: Claudine Bérubé
    Shiraz – Photos: Claudine Bérubé
    Shiraz – Photos: Claudine Bérubé
    Charlotte Cardin – Photos: Claudine Bérubé
    Charlotte Cardin – Photos: Claudine Bérubé
    Charlotte Cardin – Photos: Claudine Bérubé
    Charlotte Cardin – Photos: Claudine Bérubé
    Charlotte Cardin – Photos: Claudine Bérubé
    Charlotte Cardin – Photos: Claudine Bérubé
    Charlotte Cardin – Photos: Claudine Bérubé
    Charlotte Cardin – Photos: Claudine Bérubé
    Charlotte Cardin – Photos: Claudine Bérubé
    Charlotte Cardin – Photos: Claudine Bérubé

    Karina Tardif

    11 juin 2016
    Région : Mauricie, Spectacles
    Cardin, Charlotte, Mai, Mauricie, musique, Salle Anaïs-Allard-Rousseau, Trois-Rivières
  • [SPECTACLE] Les Breastfeeders (+ Barrasso), L’Anti Bar et Spectacles, 3 juin 2016

    [SPECTACLE] Les Breastfeeders (+ Barrasso), L’Anti Bar et Spectacles, 3 juin 2016

    Photos : Marion Desjardins

    Ça sentait l’été (et la bière) vendredi dernier à L’Anti! Et pour cause, puisque les énergiques Montréalais Les Breastfeeders ont joué pendant un peu plus d’une heure comme s’il n’y avait pas de lendemain… comme c’est à leur habitude.

    La formation menée par un Luc Brien particulièrement en forme (comment fait-il pour ne jamais vieillir, celui-là?) a passé l’heure à balancer ses classiques au plus grand plaisir des fans présents, qui connaissaient pas mal tous chacune des chansons par coeur. Bien sûr, celles du dernier album (Dans la gueule des jours, paru en… 2011) étaient accueillies d’une manière particulièrement chaleureuse.

    Les BreastfeedersBrien semblait satisfait de cet accueil, rappelant au public que Les Breast aimaient beaucoup venir jouer à Québec parce que c’est toujours spécial. Parce que c’est pas tout le temps enthousiaste de même, des fans des Breast? Pourtant, c’est la musique idéale pour lâcher complètement son fou!

    Le moshpit a été particulièrement actif (et glissant) ce soir-là, et il semblait attirer Johnny Maldoror, qui s’y est lancé à quelques reprises (question de surfer en frappant frénétiquement son tambourin). Maldoror, qui se rue d’un bord à l’autre de la scène, tient ses coéquipiers en alerte. Pendant ce temps, Suzie McLelove ajoute une touche personnelle à un univers qui aurait pu être beaucoup plus linéaire. Les autres musiciens, plus tranquilles, assurent grave en donnant à cet ensemble un peu brouillon (pour les bonnes raison) un rythme plein de cohésion.

    Bon. Maintenant, est-ce qu’on peut avoir un nouvel album?

    Barrasso

    BarrassoLa première partie était assurée par Barrasso et son rock vitaminé. Le groupe de Montréal joue fort, un peu trop fort, même (péter une corde de basse, faut le faire!). Disons que les bouchons n’ont pas été superflus.

    Le groupe a les défauts de ses qualités : derrière un rythme effréné et une ligne mélodique prometteuse, Barrasso cache une certaine redondance. Les chansons présentées se ressemblaient toutes beaucoup, à un point tel que j’en ai un peu perdu le fil. Il y a quand même beaucoup de promesses chez Barrasso : son rock à 100 à l’heure est efficace et il le sera encore plus lorsqu’on aura corrigé ces petits défauts.

    Jacques Boivin

    8 juin 2016
    Région : Québec, Spectacles
  • [SPECTACLE] La sinistre histoire du Théâtre Tintamarre par Jardin Mécanique

    [SPECTACLE] La sinistre histoire du Théâtre Tintamarre par Jardin Mécanique

     

    crédit photo: Jean-François Desputeaux
    crédit photo: Jean-François Desputeaux

    Vendredi le 3 juin dernier, Jardin Mécanique était de passage à Trois-Rivières au chic Satyre Cabaret-Spectacle. J’avais bien hâte de voir ce trio musical qui a la réputation d’allier théâtre et arts visuels dans un spectacle haut en couleurs. Je ne fus pas déçu du tout par Monsieur Edwidge alias Sylvain De Carufel, Monsieur Augustache alias Philippe Coulombe et Monsieur Camélius alias Francis Gagnon, trois colorés musiciens, chanteurs, comédiens, tous originaires de Trois-Rivières. C’est devant un auditoire d’amateurs et de curieux que va se jouer cet opéra-rock, parodiant la révolution industrielle dans un univers disjoncté à la Tim Burton où l’humour noir et la caricature vont de pair. Personnages tout droit sortis du XIX siècle britannique, Monsieur Edwidge, Monsieur Augustache et Monsieur Camélius vont nous entraîner dans le tourbillon de la sinistre histoire du Théâtre Tintamarre. Les trois personnages vont interagir tout au long du spectacle avec le narrateur dont les interventions sont projetées sur un écran géant en fond de scène. Leur musique est un amalgame très bien dosé d’harmonies vocales multiples, de musique de cirque, de valse, de marche militaire, qui radicalement se transforme en rock progressif ou parfois en rock métal. Les textes quant à eux sont assez déjantés, loufoques, tantôt romantiques quoique décadents et remplis de sarcasme.

    C’est une œuvre d’une qualité surprenante, chaque son, chaque bruit, chaque détail a été scruté à la loupe, ajusté et corrigé jusqu’à la perfection. Les pièces de La sinistre histoire du Théâtre Tintamarre épisode 1 et épisode 2 ont été livrées dans une atmosphère sombre, éclatée, mais appuyée par une étonnante virtuosité des trois artistes. Nous avons été séduits par des titres tels que Chirurgie Artisanale, Minuit Qui Sonne, Le Manège Transorbital, La Machine De Camélius, Répétez Après Moi, Dans Nos Pièges, La Fée Verte, Femme Courtepointe, La Sélection Des Morceaux, Le Travail Commence, Miroir Miroir, La Tragique Apparition, L’Intrus, La Fabrication Du Consentement. Le public a embarqué à fond dans cette folie et n’a pas hésité à exprimer son plaisir. En rappel deux pièces connues de plusieurs spectateurs; Que Faire et Les Coiffeurs De Cerveaux. Ça y est, maintenant je suis fan de Jardin Mécanique.

    Une super belle soirée qui se terminera juste à temps, car quelques minutes plus tard nous étions plongés dans l’obscurité en raison d’une panne de courant sur la rue… Soulignons que Le Satyre était l’endroit parfait pour ce genre de spectacle et que le personnel était très gentil et courtois.

    www.jardinmecanique.com

    crédit photo: Jean-François desputeaux
    crédit photo: Jean-François Desputeaux
    crédit photo: Jean-François Desputeaux
    crédit photo: Jean-François Desputeaux
    crédit photo: Jean-François Desputeaux
    crédit photo: Jean-François Desputeaux
    crédit photo: Jean-François Desputeaux
    crédit photo: Jean-François Desputeaux
    crédit photo: Jean-François Desputeaux
    crédit photo: Jean-François Desputeaux
    crédit photo: Jean-François Desputeaux
    crédit photo: Jean-François Desputeaux

    Jean-François Desputeaux

    7 juin 2016
    Région : Mauricie, Spectacles
    Mauricie, musique, Opéra-Rock, rock, Rock Métal, Rock Progressif, Satyre Cabaret-Spectacle
  • [SPECTACLE] Sept jours en mai, Grand théâtre de Québec, 26 mai 2016

    [SPECTACLE] Sept jours en mai, Grand théâtre de Québec, 26 mai 2016

    Sept jours en mai, ce sont sept auteurs-compositeurs-interprètes de talent (Éric Goulet, Mara Tremblay, Luc De Larochellière, Michel Rivard, Gilles Bélanger, Ariane Ouellet et Carl Prévost [Les Mountain Daisies]) qui se sont réunis dans un chalet pour y passer sept jours à écrire des chansons.

    Évidemment, il ne pouvait sortir que du bon de cette retraite et cet hiver, nous avons pu entendre le résultat : Sept jours en mai, l’album, collection de 14 chansons chantées en harmonies par quelques-unes des voix les plus authentiques au Québec.

    En a ensuite découlé un spectacle auquel nous avons eu la chance d’assister il y a déjà quelques jours. Dans un décor très, très, très sobre (un mobile sur lequel des feuilles de papier griffonnées ont été accrochées), un grand demi-cercle laisse un trou à l’avant, trou que les artistes ne tarderont pas à occuper dès les premiers instants du spectacle : autour d’un seul micro, ils nous chantent des extraits d’Au rythme où vont les choses tout en nous expliquant la genèse du projet.

    Entre les nombreuses anecdotes, les chansons, exécutées à la perfection, sont autant de bonbons pour les oreilles. Les membres du groupe sont tous des musiciens plus que compétents et ils peuvent compter sur les rythmes de Vincent Carré, un vrai métronome à la batterie.

    Si Rivard et Bélanger jouent le rôle des deux vieux sages, Mara, tout de blanc vêtue (ce qui contraste avec les six autres, habillés en foncé), tape du pied et se déhanche comme s’il n’y avait pas de lendemain et Éric Goulet nous montre une présence scénique qu’on ne lui soupçonnait pas. Luc De Larochellière, qui est le seul du groupe à n’avoir jamais fait partie d’un band auparavant, prend visiblement son pied. On connaissait moins bien le travail des Mountain Daisies, mais Carl et Ariane étaient parfaitement dans leur élément au sein de ce supergroupe.

    En plus des chansons de l’album, nous avons eu la chance d’entendre certains classiques des artistes présents. Entre autres chansons, Mara nous a fait le coup du Spaghetti à papa. Rivard a même offert une version pleine de folie du Blues de la métropole et une version méconnaissable (mais tout à fait réussie) d’Un trou dans les nuages.

    On aurait aimé que le temps s’arrête, mais bon, quand on s’amuse, il a plutôt tendance à filer, le maudit.

    Si vous n’avez pas vu le spectacle, vous aurez la chance de vous reprendre… Sept jours en mai sera au Festival de la chanson de Tadoussac ce vendredi!

    Grand théâtre de Québec, 26 mai 2016
    Grand théâtre de Québec, 26 mai 2016
    Grand théâtre de Québec, 26 mai 2016
    Grand théâtre de Québec, 26 mai 2016
    Grand théâtre de Québec, 26 mai 2016
    Grand théâtre de Québec, 26 mai 2016
    Grand théâtre de Québec, 26 mai 2016
    Grand théâtre de Québec, 26 mai 2016
    Grand théâtre de Québec, 26 mai 2016
    Grand théâtre de Québec, 26 mai 2016
    Grand théâtre de Québec, 26 mai 2016
    Photos : Jacques Boivin
    Grand théâtre de Québec, 26 mai 2016
    Grand théâtre de Québec, 26 mai 2016
    Grand théâtre de Québec, 26 mai 2016
    Grand théâtre de Québec, 26 mai 2016
    Grand théâtre de Québec, 26 mai 2016

    Jacques Boivin

    7 juin 2016
    Région : Québec, Spectacles
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