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    [BD] Un autre regard sur… Anatole

    Par Arielle Galarneau

    ANATOLE BIG

    Équipe ecoutedonc.ca

    16 avril 2016
    Région : Québec, Spectacles
    Anatole, BD, District St-Joseph
  • SPECTACLE : Les Hôtesses d’Hilaire (+ Godendard et Raton Lover), L’ANTI Bar et Spectacles, 10 avril 2016

    SPECTACLE : Les Hôtesses d’Hilaire (+ Godendard et Raton Lover), L’ANTI Bar et Spectacles, 10 avril 2016

    On commence à prendre goût à ces sorties dominicales… si elles ne sont pas des plus payantes pour les promoteurs, elles sont néanmoins agréables pour les mélomanes qui peuvent voir leurs artistes préférés de près, sans étouffer au milieu d’un tas de monde chaudaille qui renverse sa bière un peu partout. Ça tombe bien, on a ici trois groupes qui aiment bien faire bouger le parterre.

    (Bref?) Retour sur une soirée où le rock aura été servi à toutes les sauces!

    Godendard

    Godendard - Photo : Josée Painchaud
    Godendard – Photo : Josée Painchaud

    Formation de Québec qui compte parmi ses rangs Nackawic Babin (guitare), ainsi que Julien Dallaire-Charest (voix), Mathieu Gariépy (basse) et Maxime Gauthier (batterie), Godendard joue du rock aux accents parfois punks, parfois lourdauds. Pendant près d’une demi-heure, nous avons joyeusement hoché la tête pendant que Dallaire-Charest nous abreuvait de ses paroles qu’il beuglait (quand même fort bien) autant qu’il chantait. Babin, lui, enfilait les solos, au grand plaisir des rockeurs présents. +10 pour les chemises de bûcheron. +25 pour la chaleur dans la salle après leur prestation enjouée.

    Raton Lover

    Raton Lover - Photo : Josée Painchaud
    Raton Lover – Photo : Josée Painchaud

    Nos amis ratons étaient terrés depuis quelques semaines, question de préparer l’enregistrement de leur deuxième album (avec Dany Placard, imaginez-vous donc!) qui sera lancé à la fin de l’année ou au début de l’année prochaine. Ce qui veut dire que le groupe avait du nouveau matériel à nous proposer. Et ajout de taille pour l’occasion : Pascal Denis a joint les autres membres du groupe à la batterie (ce qui libérait Frédérick Desroches, qui a pu se concentrer sur le piano). La différence n’a pas tardé à se faire entendre.

    Le groupe de Québec n’a pas perdu de temps à mettre les spectateurs dans sa petite poche d’en arrière, sous l’oeil bienveillant de Bruno Savard, mascotte-raton officielle. Ce qui fait le succès de Raton Lover, c’est ce rock and roll mélodieux avec un petit accent du Sud qui mise sur l’excellence de ses musiciens, qui jouent constamment avec passion et dans le plus pur bonheur. Chacun a son petit 30 secondes de gloire, certes, mais c’est ensemble qu’ils sont à leur meilleur. Le nouveau matériel entendu, qui mise sur l’évolution plutôt que la révolution, est prêt. On les attend de pied ferme au Festival d’été de Québec!

    Les Hôtesses d’Hilaire

    Les Hôtesses d'Hilaire - Photo : Josée Painchaud
    Les Hôtesses d’Hilaire – Photo : Josée Painchaud

    C’est vêtu d’une robe blanche et orangée que Serge Brideau est monté sur la scène de L’Anti après une longue (et excellente) pièce instrumentale de son groupe. La table était mise : ce soir, place à la musique, place au psychédélique interprété par Mico Roy (guitares), Michel Vienneau (basse), Léandre Bourgeois (claviers) et Maxence Cormier (batterie). L’arrivée du grand barbu ajoute une touche de folie à un univers déjà assez coloré, merci.

    Bien entendu, la prestation était axée sur les pièces du plus récent album, l’excellent Touche-moi pas là. Faut dire qu’avec l’enlevante Machine à bière, on était gonflés à bloc. Les spectateurs se sont approchés, la fête est lancée, la prochaine heure (et plus) nous permet d’apprécier l’excellent jeu de Bourgeois (maître de l’ébène et de l’ivoire), les manigances sur les manches de Vienneau et Roy, le métronome de Cormier et les paroles pas toujours si folles que ça de Brideau. On se regarde, qu’on se connaisse ou pas, on se sourit. Brideau, qui ne cesse de nous rappeler du bon vieux temps où c’qu’on s’parlait, devait rire dans sa barbe. Cette façon de nous donner un show unique, une fiesta psychotronique, tout en nous faisant sentir plus unis que jamais!

    Maintenant, on essaie de s’imaginer les Hôtesses sur le circuit des festivals cet été. Que vont penser les touristes à Place d’Youville au FEQ? Brideau portera-t-il sa belle soutane au Festif? Est-ce que l’apocalypse aura lieu au Brise-Bise (Gaspé)? Ces questions sont TOUTES pertinentes. On a envie d’assister à toute la gang. Pour le trip. Pour LES trips.

    Nous aimerions remercier Josée Painchaud, qui a gentiment accepté de remplacer notre photographe à pied levé.

    Godendard – Photo : Josée Painchaud
    Godendard – Photo : Josée Painchaud
    Godendard – Photo : Josée Painchaud
    Godendard – Photo : Josée Painchaud (collaboration spéciale)
    Godendard – Photo : Josée Painchaud
    Godendard – Photo : Josée Painchaud
    Raton Lover – Photo : Josée Painchaud
    Raton Lover – Photo : Josée Painchaud
    Raton Lover – Photo : Josée Painchaud
    Raton Lover – Photo : Josée Painchaud
    Raton Lover – Photo : Josée Painchaud
    Raton Lover – Photo : Josée Painchaud
    Raton Lover – Photo : Josée Painchaud
    Raton Lover – Photo : Josée Painchaud
    Raton Lover – Photo : Josée Painchaud
    Raton Lover – Photo : Josée Painchaud
    Raton Lover – Photo : Josée Painchaud
    Raton Lover – Photo : Josée Painchaud
    Les Hôtesses d’Hilaire – Photos : Josée Painchaud
    Les Hôtesses d’Hilaire – Photos : Josée Painchaud
    Les Hôtesses d’Hilaire – Photos : Josée Painchaud
    Les Hôtesses d’Hilaire – Photos : Josée Painchaud
    Les Hôtesses d’Hilaire – Photos : Josée Painchaud
    Les Hôtesses d’Hilaire – Photos : Josée Painchaud
    Les Hôtesses d’Hilaire – Photos : Josée Painchaud
    Les Hôtesses d’Hilaire – Photos : Josée Painchaud
    Les Hôtesses d’Hilaire – Photo : Josée Painchaud
    Les Hôtesses d’Hilaire – Photos : Josée Painchaud
    Les Hôtesses d’Hilaire – Photos : Josée Painchaud
    Les Hôtesses d’Hilaire – Photos : Josée Painchaud
    Les Hôtesses d’Hilaire – Photos : Josée Painchaud
    Les Hôtesses d’Hilaire – Photos : Josée Painchaud

    Jacques Boivin

    15 avril 2016
    Région : Québec, Spectacles
    Godendard, Les Hôtesses d’Hilaire, Raton Lover
  • [QUOI FAIRE] Mauricie: Les suggestions de l’équipe du 15 au 19 avril 2016

    [QUOI FAIRE] Mauricie: Les suggestions de l’équipe du 15 au 19 avril 2016

    Les semaines se suivent et ne se ressemblent pas.. wow ! Bons spectacles en Mauricie :

    15 avril:

    • Happening électro avec Biobazar au Centre culturel Pauline Julien
    • Victor Wainwright au Cabaret de l’Amphithéâtre Cogeco
    • Matt Hulobowski au Magasin Général Le Brun (Supplémentaire)

    16 avril:

    • Philippe Brach et Émile Bilodeau à La Taverne de Saint-Casimir
    • Matt Hulobowski au Magasin Général Le Brun
    • J.P.Soars And The Red Hot au Cabaret de l’Amphithéâtre Cogeco
    • Fire/Work au Moulin Michel de Gentilly
    • La Valérie et Cosmophone au Zénob
    • Stefie Shock à la Maison de la culture Francis-Brisson

    17 avril:

    • Greg Regus + We told you so + Charlie Letendre au Ti-Petac

    19 avril:

    • SUUNS + Pang attack au Café Frida

     

    Karina Tardif

    14 avril 2016
    Région : Mauricie, Spectacles
    Cabaret de l’Amphithéâtre Cogeco, Café Frida, CHarlie Letendre, Cosmophone, Émergente, Émile Bilodeau, Fire/Work, Greg Regus, J.P Soars and the Red Hot, La Taverne, La Valérie, Magasin Général Le Brun, Maison de la culture Francis-Brisson, Matt Holubowski, Mauricie, Moulin Michel de Gentilly, musique, Pang attack, Philippe Brach, Stefie Shock, suuns, Ti-Petac, We told you so, Zénob
  • [SPECTACLE] Duo camaro au Zénob

    [SPECTACLE] Duo camaro au Zénob

    Le 19 mars dernier, le Café-Bar Zénob était rempli d’habitués de la place qui se sont laissé porter par les mots d’Alexandre Dostie, qui fait de l’improvisation poétique sur les notes de guitare  aussi improvisées de Pierre Brouillette Hamelin. Parfois décrit comme étant un beau duo de gars bizarre par certains, moi je trouve leur courage à se lancer dans le vide à chaque spectacle complètement noble et inspirant. Vous devinerez que ce n’est pas la première fois que je voyais le Duo camaro performer, mais ce qui est fascinant avec eux c’est qu’aucune pièce n’est refaite plus d’une fois puisque c’est de l’improvisation.

    Duo camaro, c’est poétique, c’est gras, c’est lourd, c’es cru, c’est mystérieux, c’est vulgaire, c’est drôle, c’est harmonieux… et c’est tout ça en même temps.

    Bref, ce soir-là, bien que j’ai manqué la première partie, Headache24, j’ai eu la chance de voir un duo qui fait tranquillement et honnêtement sa place en Mauricie et, surtout, qui le fait sans prétention d’être autre chose ce qu’ils sont: des amis qui aiment se lancer dans le vide en jouant avec les mots et les notes de guitare !

     

    Karina Tardif

    14 avril 2016
    Région : Mauricie, Spectacles
    Duo Camaro, guitare, Improvisation, Mauricie, mots, poème, poesie, Trois-Rivières
  • [SPECTACLE] Isabelle Blais et Pierre-Luc Brillant présentent Complicité volontaire, Le Cercle, 7 avril 2016

    [SPECTACLE] Isabelle Blais et Pierre-Luc Brillant présentent Complicité volontaire, Le Cercle, 7 avril 2016

    Jeudi soir dernier, je suis allé au Cercle pour voir un fort joli concert présenté par un sympathique couple de comédiens-auteurs-compositeurs-interprètes bien connus du public, soit Isabelle Blais et Pierre-Luc Brillant. Si, à quelques reprises pendant ce spectacle nommé bien justement Complicité volontaire, j’avais l’impression d’avoir devant moi Saratoga, qui a remporté un très franc succès l’année dernière dans une formule similaire,il faut admettre qu’il y a de belles différences entre les deux couples. Surtout, qui sommes-nous pour empêcher deux coeurs d’aimer?

    L’essentiel est dans l’exécution du spectacle, qui se veut un joli voyage dans un univers qui mélange compositions récentes et vieilles trouvailles enrobées d’un country-folk ma foi fort efficace. Les compositions du duo font mouche, taillées qu’elles sont sur mesure pour les registres fort différents de nos deux complices. Bel exemple ici sur Au 2ème rang :

    [bandcamp width=50% height=42 track=3191291534 size=small bgcol=ffffff linkcol=e99708]

    À ces chansons se sont ajoutées d’agréables reprises dont des chansons d’Angèle Arsenault et de Jean Lapointe (non, les jeunes, il n’a pas été que sénateur), qui ont eu l’heur de dérider la foule – qui était plus âgée que d’ordinaire, ainsi que la magnifique berceuse Partons, la mer est belle.

    Ce fut une fort belle soirée. Si la tournée passe près de chez vous, on vous invite à y jeter un petit coup d’oeil.

    Texte et photos : Jacques Boivin

    Jacques Boivin

    13 avril 2016
    Région : Québec, Spectacles
    Complicité Volontaire, Isabelle Blais et Pierre-Luc Brillant, Le Cercle
  • [SPECTACLE] Coco Méliès au Magasin Général Le Brun + entrevue

    [SPECTACLE] Coco Méliès au Magasin Général Le Brun + entrevue

    Je me rendais pour la première fois au Magasin Général Lebrun où la superbe salle de spectacle baptisée L’Grenier accueillait le groupe Coco Mélies le 5 Mars dernier. J’ai eu l’opportunité de discuter avec Francesca Como et David Méliès à la suite de leur test de sons, qui annonçait un spectacle intime et unplugged. «On est fou comme ça! C’est l’fun, parce que tout paraît, rien n’est caché. Mais c’est ça qu’on aime, le côté vulnérable ». En effet, ils ont avec eux seulement leurs guitares acoustiques et un micro sur pied qui captent leurs deux voix. Ce type de spectacle était tout à fait adapté à la salle dans laquelle ils se trouvaient. « On a bien hâte à ce soir, c’est le genre de place que tu entres et que tu le sais que tu es bien ».

    Avant de commencer le spectacle, le propriétaire, Richard Vienneau, a demandé au public s’il connaissait Coco Méliès. Très peu de mains se sont levées, ce que le groupe a accueilli comme une bonne nouvelle. « Peu importe ce qu’on va jouer c’est nouveau pour vous » disait Francesca. C’est à ce moment que la magie du groupe a commencé à opérer. La foule, très attentive et silencieuse, avait hâte de découvrir chacune des pièces de Coco Méliès. Ils enchaînaient avec assurance les chansons, malgré le fait qu’ils n’avaient aucun « setlist ». Ce qui est impressionnant, c’est de voir l’écoute qu’il y a entre eux. Ils se parlent avec les yeux lorsqu’ils chantent et ont une chimie incroyable.

    Après une courte pause, ils sont revenus encore plus en feu qu’en première partie. Il régnait dans la salle une complicité avec le public, qui rendait la soirée exceptionnelle. Ça donnait l’impression d’une première rencontre où on a le sentiment d’avoir connu la personne depuis toujours. À quelques reprises, ils ont dit des choses tels que : « Habituellement, on est sérieux », probablement pour signifier la singularité de cette soirée.

    Depuis la sortie de leur album Lighthouse, réalisé par Robbie Kuster (Patrick Watson) et sorti en 2014, ils accumulent les spectacles un peu partout au Québec. Voguant entre le folk, l’indie et le pop, le style de Coco Méliès est avant tout un mélange des voix de Francesca et David et de leur passion pour la musique. Ils ne s’identifient pas à un style précis. L’été dernier, ils ont sortis l’excellente Paper Plane qui ne se retrouve sur aucun album, un mélange d’où ils étaient et où ils s’en vont, disait David. « C’est plus pop, plus sucré comme chanson. La musique est plus joyeuse, mais le texte ne l’est pas du tout. On s’est fait plaisir, mais ça ne pourrait pas se retrouver sur l’un de nos albums ». C’est notamment leur piste la plus écoutée sur Itunes.

    En décembre, ils ont été faire une série de spectacles en France « En 18 jours nous avons fait 16 spectacles. C’était intense. On y retourne en mai pour 1 mois et demi aussi intense », racontaient-ils. En plus de la visite en Europe, le groupe est présentement en écriture pour un nouvel album. Ils voient grand encore une fois et y vont de collaborations audacieuses, mais ils n’ont pas voulu m’en dire plus. « On est pas gêné de dire qu’on est ambitieux, mais on est lucide. On travaille et on ne brûle pas les étapes. Au final, on vise le plus de monde possible ».

    En terminant, je leur ai demandé s’il y avait des artistes avec qui ils aimeraient collaborer pour divers projets. « Daniel Bélanger, ça certain que ça serait l’fun. Ça pourrait aussi être génial avec Matt Holubowski (qui sera au Magasin Général le 15 et 16 avril prochain) avec qui on a joué dernièrement et qui est devenu un ami. Prochainement, Coco Méliès sera à Chicoutimi, Montréal et à la Chasse-Galerie Lavaltrie avant de s’envoler pour la France. C’est certainement un spectacle à ne pas manquer.

     

    Crédit photo : Adrien Le Toux

    Caroline Filion

    13 avril 2016
    Région : Mauricie, Spectacles
    Coco Meliès, Magasin Général Le Brun, Mauricie
  • [SPECTACLE] Une soirée disco avec Dumas à Shawinigan

    [SPECTACLE] Une soirée disco avec Dumas à Shawinigan

    C’est dans la magnifique salle de la Maison de la culture Francis-Brisson que l’artiste Dumas s’est produit le 19 mars dernier devant très peu de sièges libres.

    Dans une ambiance bleutée et sombre, il a commencé son spectacle avec la chanson La nuit, de son plus récent album. Amenant doucement le public vers une ambiance disco et enflammée, il s’est adressé à eux sans micro, ce qui a immédiatement créé une proximité entre lui et les gens dans la salle.

    Dès sa deuxième chanson, il nous offre une ambiance de fête avec ses deux immenses boules disco blanches et il nous fait tout de suite sentir comme dans un stade olympique: « Si on calcul la population de Shawinigan et le nombre de personnes sur place ce soir, on est comme au Stade Olympique de Shawinigan. Donnez-moi une ambiance de Stade Olympique », enchaîne-t-il juste avant de continuer avec Vaudou.

    Tout au long du spectacle, Dumas nous montre un côté humoristique de sa personne, ce qui est parfois étonnant puisque ses chansons ont souvent un côté sombre. D’ailleurs, il nous a fait rire en disant « Quelle bonne idée de venir en couple voir l’artiste qui a le plus de chansons de ruptures » . Il enchaîne ensuite avec la chanson Compte à rebours, en épatant la galerie avec des lancés de confettis sur des temps précis qui semblent calculés. C’est vrai qu’à ce moment-là, on se sentait « dans une ambiance de Stade olympique ».

    « C’est une journée parfaite, une soirée parfaite, la salle est magnifique et vous êtes là ». Comment ne pas être sous le charme avec ces beaux mots? C’est donc avec facilité et bonheur qu’il fait chanter le public sur le refrain de Une journée parfaite.

    En plus de le voir revêtir son fameux veston avec des motifs léopard, on a eu droit à quelques succès des autres albums tels que J’erre,  Alors alors, Je ne sais pas, Le bonheur et un magnifique « slow » sur Linoléum. On a même eu la chance de le voir finir le spectacle debout sur une chaise (juste à côté de moi).

    J’ai constaté, ce soir-là, que Dumas est un artiste et une personne généreuse,  sympathique, drôle, unique et charismatique à voir absolument en spectacle !

    Spectacles à venir:

    2 juillet – Village en chanson de Petite-Vallée

    12 juillet – Festival d’été de Québec

    23 juillet – Le Festif de Baie-Saint-Paul

     

    Voici les photos d’Izabelle Dallaire :

    Dumas. Crédit photo: Izabelle Dallaire
    Dumas. Crédit photo: Izabelle Dallaire
    Dumas. Crédit photo: Izabelle Dallaire
    Dumas. Crédit photo: Izabelle Dallaire
    Dumas. Crédit photo: Izabelle Dallaire
    Dumas. Crédit photo: Izabelle Dallaire
    Dumas. Crédit photo: Izabelle Dallaire
    Dumas. Crédit photo: Izabelle Dallaire
    Dumas. Crédit photo: Izabelle Dallaire
    Dumas. Crédit photo: Izabelle Dallaire

     

     

    Karina Tardif

    13 avril 2016
    Région : Mauricie, Spectacles
    disco, Dumas, Journée parfaite, Mauricie, musique, Shawinigan
  • [SPECTACLE] Soirée jazz au Cercle avec Misc et Nouvelle R

    [SPECTACLE] Soirée jazz au Cercle avec Misc et Nouvelle R

    C’est à une magnifique soirée mettant le jeune jazz à l’honneur qu’Arté Boréal et le Cercle avaient convié les mélomanes de Québec. La formation qui avait la part belle de cette offre musicale vient tout juste de changer de nom, mais poursuit la trajectoire amorcée en tant que Trio Jérôme Beaulieu, désormais sous l’appellation modernisée MISC. Un autre trio avait la tâche d’ouvrir les festivités, Nouvelle R, en provenance de Québec, alors que Misc est basé à Montréal.

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    Nouvelle R

     Comptant dans ses rangs Olivier Bussières à la batterie, Carl Mayotte à la basse et Sylvain St-Onge à la guitare, un musicien qu’on retrouve aussi au sein de la formation 5 for Trio de Québec, la formation Nouvelle R a donné une prestation tellement solide qu’elle donnait des allures de plateau double à la soirée, les deux groupes rivalisant en qualité tout en ayant des styles bien distincts. Leur jazz assez rock qui tire parfois vers le prog est très bien ficelé, l’interprétation est impeccable et dans la tradition jazz, on laisse des moments pour briller à chacun des musiciens et ils l’utilisent à bon escient. «Et puis il s’éteint » est la pièce servie en ouverture et on comprend que les six musiciens réunis ce soir veulent un peu revirer la patente de bord,  en commençant leur show par des pièces dont les titres, tout comme «La fin» qui ouvrait le show de Misc, sont peu usités pour un début de concert. Le batteur adopte un jeu ludique et rugissant pouvant rappeler Brian Blade par moments, pour l’équilibre subtil qui est maintenu entre la sobriété et la flamboyance. En parlant d’éclat, c’est «Le butin du forban» qui enchaînait, une espèce de pièce aux sonorités folkloriques un peu gentilhomme-pirate, mais en version renouvelée avec walking de basse hypergroovy et solos de guitare. Leur son, inspiré un peu du prog et du jazz fusion peut-être, flirt avec le cheesy mais sans l’échapper, toujours pour créer un ludisme et un dynamisme dont les compositions font bon usage, en plus de leur procurer une esthétique recherchée. Les musiciens sont tous polyvalents et impressionnants chacun leur tour, le batteur pour ses techniques et les beats spéciaux qui en résultent, le guitariste pour ses solos complexes, soutenus et sentis et le bassiste pour sa versatilité, lui qui passe avec aisance du frénétique au délicat. C’est d’ailleurs lui qui a présenté, avec des allures de stand-up comique mais probablement surtout à cause de son enthousiasme, la pièce «Calembour équestre» qui a enchaîné, ramenant le côté jazz fusion à l’avant plan et misant encore sur la virtuosité des interprètes.

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    Marie-Claire Linteau avec Nouvelle R

     Si toute la première partie de la performance était instrumentale, le groupe a pu compter sur l’apport de la chanteuse Marie-Claire Linteau pour la seconde partie, et bien qu’il se débrouillait très bien seul, cette dernière avait le talent nécessaire pour justifier sa présence. Sur une pièce intitulée «Sans dieu ni maître» en esperanto, elle maîtrisait le scat comme Ella et se lançait souvent à la poursuite des instruments pour en chanter toutes les notes pendant des segments, ou encore, déballer des notes de son cru qui venaient complexifier la mélodie présentée et compléter efficacement l’ensemble. Le guitariste adoptait parfois un jeu rappellant celui de Marc Ribot, surtout dans ses collaborations avec John Zorn, avant de passer brièvement à un style résolument plus rock, en bon héros de la guitare, comme Steve Vaï et compagnie. C’est une composition de Chick Corea qui a servi d’au revoir pour le groupe, qui se devait de présenter une pièce avec des paroles tant qu’à avoir fait appel à une chanteuse pour agrémenter sa panoplie sonore. Cette première partie fort généreuse a bien mis la table pour la suite des choses, alors qu’on allait voir un autre trio offrant une cure de jouvence au jazz, Misc.

     Après une entracte assez courte, apparut le batteur William Côté, que j’ai d’abord connu dans l’excellente et défunte formation JMC Project, suivi par Philipp Leduc pour la contrebasse et de Jérôme Beaulieu pour le piano. Comme le guitare-basse-batterie, le trio contrebasse-piano-batterie est assez classique dans le jazz, mais cette instrumentation apporte des possibilités lyriques vraiment plus développées et Misc en tirent profit abondamment. Alliant des sonorités typiques du jazz scandinave et une approche plus près de celle des américains The Bad Plus, ils oscillent entre des compositions et des adaptations d’artistes connus d’ici et d’ailleurs, des indie rockeurs Blonde Redhead («Messenger») au chanteur électro James Blake («Overgrown») en passant par un des auteur-compositeur-interprètes chouchou des québécois, Daniel Bélanger («Respirer dans l’eau»). Les pièces de l’album homonyme ont défilé, toute la Face A du vinyle à venir en fait, avant qu’un retour en arrière ne se glisse dans le set, avec le titre «La chûte», qui fût l’occasion d’un magnifique solo de contrebasse. Faisant appel à l’archet pour la pièce suivante, le contrebassiste voyait le batteur lui offrir la réplique en partie avec un drum électronique, ajoutant de la variété à l’inventaire de sonorités employées. Les gars de Misc, capables autant de finesse que d’impact, ont continué avec la face B de l’éventuel vinyle et la pièce «Les années molles», dont le titre est inspiré d’un recueil de Normand Baillargeon, procurant un second moment politisé à la soirée et donnant l’occasion à Jérôme Beaulieu de blaguer en disant qu’à force d’être un band engagé comme ça, ils allaient d’ici quelques années ouvrir pour les Cowboys Fringants. Je ne crois pas que cela arrive en fait, ils ont plus de chance de partager la scène avec les torontois Badbadnotgood par exemple, un autre trio qui donne un coup de pied aux fesses du jazz et qui a d’ailleurs également repris des compositions du britannique James Blake. Pour le rappel, c’est une autre reprise, cette fois gracieuseté du rappeur K-Os («Crabbuckit»), dont les paroles étaient repiquées, ou transcrites en musique, donnant un résultat très festif tout à fait digne d’un rappel. Il faut dire que le piano un peu ragtime qui est échantillonné sur la pièce originale est assez propice à faire swinger les bassins. Le tout ne s’est pas pour autant transformé en piste de danse, la déconstruction était encore au rendez-vous comme dans la plupart des pièces reprises ou composées à l’origine par Misc, lorsqu’interprétées sur scène.

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    Jérôme Beaulieu (MISC)

    C’est vraiment une superbe soirée que ces six musiciens au talent incroyable ont offert aux mélomanes réunis sur place, et on ne remerciera jamais assez les gens qui osent présenter des évènements d’une musique aussi précieuse pour agrémenter un mardi soir qui aurait pu être beaucoup moins extraordinaire. Malheureusement, mon piètre talent de photographe et mon petit appareil compact n’avons rapporté en guise d’images que ces petits clichés imparfaits. La prochaine fois que ces bands passent, je vous conseille de venir voir en personne, ce sera beaucoup mieux!

    François-Samuel Fortin

    13 avril 2016
    Région : Québec, Spectacles
    arte boreal, cercle, jazz, jerome beaulieu, Misc, nouvelle r
  • [SPECTACLE] Sarah Neufeld et Eartheater envoûtent l’Anti

    [SPECTACLE] Sarah Neufeld et Eartheater envoûtent l’Anti

    Quand je suis arrivé à l’Anti en ce lundi soir maussade, ça semblait s’enligner pour une soirée vraiment relax, la place était presque déserte et il restait à peine vingt minutes avant le début annoncé du concert. J’éprouve une profonde satisfaction à voir ce lieu, auparavant connu sous le nom de l’AgitéE, accueillir encore à l’occasion des concerts de musique champ gauche de haute qualité mais adressée à des clientèles-niches. Le concert dont il est question ici fait selon moi partie de cette catégorie et j’espérais qu’il y aurait du monde pour en profiter. Les gens sont finalement arrivés tranquillement jusqu’à ce que surgisse sur scène Eartheater, une artiste new-yorkaise qui en était à sa première visite dans notre vieille ville de Québec.

    Eartheater
    EARTHEATER (Photo: Marion Desjardins)

     Pendant la première pièce, l’artiste utilisait des effets multiples pour créer une ambiance mystérieuse et captivante, tout en réconciliant des éléments plus liturgiques et d’autres plus païens dans sa performance vocale. La seconde présentait au public un jeu de guitare plus précis et au son clean et rapide qui contrastait avc le premier titre plus chargé et artificiel dans ses sonorités. Le vocal, baigné dans la réverbération, est tantôt constitué de sons aux allures de miaulements angéliques qui pourraient rappeler une certaine Claire Boucher, aussi connue sous le nom de Grimes, et tantôt ponctué de spasmes plus imprévisibles et torturés, mais toujours aussi sentis. Lorsque la troisième pièce commence, on a encore affaire à quelque chose d’original, qui s’inscrit d’une certaine manière en continuité avec les pièces précédentes tout en se distinguant radicalement par les rythmes et les sonorités employées, procurant une belle variété à l’enchaînement d’oeuvres sélectionnées. Si le vocal peut rappeler Grimes, la musique elle, est tout sauf linéaire, peu accessible à la base, souvent apaisante mais parfois syncopée ou encore groovy à d’autres moments. Certains segments résolument plus expérimentaux et hypnotisants donnent davantage une dimension tripative et hallucinante. L’artiste utilisait tout au long de la performance des boucles qui semblaient parfois pré arrangées en partie et qui étaient aussi parfois créées de toutes pièces. À un certain point du concert, une boucle  assez développée lui a permis de délaisser son instrument tout en profitant de sa mélodie pour danser davantage en chantant, avant de s’adonner carrément à des figures de yoga et à de la danse contemporaine qui avait des allures d’art-performance. Cette danse l’a éventuellement amenée à retirer des couches de vêtement jusqu’à ce qu’elle n’arbore qu’un t-shirt portant l’inscription « Stop Cop Terror », le tout pendant une pièce évoquant une révolution. À la fin de la performance, on comprenait encore mieux l’art d’Eartheater, qui revendique une individualité sans compromis et dont le t-shirt portait, outre le message mentionné précédemment, la formule revendicatrice « Destroy all systems of control ». C’est vraiment une artiste incontrôlable qu’on a vu jouer, mettre sa musique en boucle, chanter, danser, faire le pont en yoga et finalement se rouler par terre avant de se dévêtir partiellement, avec tout le talent nécessaire pour assumer ses extravagances. Allez jeter un oeil à la superbe galerie photo concoctée par Llamaryon pour vous en convaincre, du moins pour l’aspect visuel. Eartheater a finalement été une belle découverte et un bris de glace très pertinent pour cette soirée mettant à l’honneur la virtuosité de musiciennes fortes, dont celle de la violoniste qui s’apprêtait à gravir la scène après une brève entracte.

    Sarah Neufeld
    SARAH NEUFELD & COLIN STETSON (Photo : Marion Desjardins)

     Sarah Neufeld est membre d’Arcade Fire et conjointe d’un autre virtuose, le saxophoniste olympien Colin Stetson qui, disait-on, allait l’accompagner pour quelques uns des morceaux interprétés ce soir. Elle est apparue avec une grosse casquette et une veste camouflage surdimensionnée, sans tambour ni trompette pour amorcer le concert en solo. Offrir une performance très technique et sentie au violon ne l’empêche pas de pousser l’audace jusqu’à y ajouter une performance vocale impeccable. Après s’être adressée à la foule dans un français très correct et charmant, la violoniste invite son acolyte Stef Schneider qui l’accompagnera ensuite à la batterie surtout, mais aussi aux séquences, clavier et effets à certains moments. La pièce titre du premier album Hero Brother a permis d’introduire le batteur en force. À la fin de la pièce, de chaleureux applaudissements incitent Neufeld à inviter l’assistance à s’approcher pour mieux sentir son énergie, mais c’est davantage la foule qui avait quelque chose à gagner par ce rapprochement, parce que ce calibre de performance rarement offert d’aussi près avait de quoi plaire dans l’intimité de l’Anti, parmi la quarantaine de personnes qui avaient finalement affronté les intempéries pour aller apprécier un concert aussi enjoué que puissant, de la part de cette force de la nature. L’usage très créatif qu’elle peut faire de son instrument, avec des techniques et styles variés, n’a d’égal que celui que peut faire du sien Colin Stetson, son mari avec qui elle a d’ailleurs collaboré pour un album en duo qui vient compléter leurs discographies respectives. Il l’a d’ailleurs rejoint pour la suite du concert, après un long beat très soutenu fait sur le high hat qui agrémentait une note constante au violon et des vocaux aux allures de mantra. La plupart des pièces sélectionnées étaient interprétées fidèlement mais quelques écarts, extensions ou variations venaient agrémenter le tout à l’occasion. Neufeld, maintenant accompagnée de Colin Stetson, interprète d’abord le premier extrait de The Ridge, son nouvel album, un morceau intitulé « We’ve got a lot ». J’ai de la difficulté à identifier deux des instruments utilisés par le saxophoniste pendant son set, le premier s’apparentant à un saxophone soprano mais branché sur l’électricité et le second ayant la forme d’un trombone vertical mais sans pour autant coulisser, et qui au final semblait plutôt être une autre variante de saxophone. Les deux musiciens, qui ont une complicité impressionnante ensemble, en plus d’être tous deux virtuoses et créatifs, s’adonnaient à des échanges très captivants avec la batterie généralement bien présente à l’arrière plan, avant que cette dernière ne s’estompe pour les deux derniers titres. Le premier de ces derniers morceaux, officiellement le dernier en excluant le rappel, c’était «When The light comes in », qui est également la dernière pièce du plus récent album de Neufeld. Le second morceau, offert au public après un rappel vif et insistant, c’était « The Sun Roars Into View », la pièce monumentale qui ouvre l’album collaboratif avec son mari.

    Lorsque les dernières notes se sont tues, on avait l’impression d’avoir partagé un moment précieux avec deux êtres d’exception jouant de leur instrument en symbiose totale, le tout dans une ambiance très sympathique et sans prétention, malgré le gros calibre que les hautes voltiges des interprètes apportaient à la soirée.

    Photos: Marion Desjardins / Llamaryon

    François-Samuel Fortin

    13 avril 2016
    Région : Québec, Spectacles
    Anti, Colin Stetson, Eartheater, L’Anti Bar & Spectacles, L’Anti Bar et spectacles, Sarah Neufeld, Stef Schneider, The Ridge
  • [SPECTACLE] Philip Sayce: Une tornade s’est abattue sur Trois-Rivières

    [SPECTACLE] Philip Sayce: Une tornade s’est abattue sur Trois-Rivières

     

    Jeudi le 7 avril dernier, sans avertissement, une tornade blues-rock appelée Philip Sayce a secoué le Ti-Petac de Trois-Rivières. Du blues…du gros blues rock, qu’on a reçu en pleine face et qu’on a bu jusqu’à enivrement.

    Rares sont les artistes, voire guitaristes, qui parviennent à donner à leur musique une personnalité et un son unique, immédiatement identifiable, qui bouleverse nos sens, qui fait vibrer notre corps et résonne jusqu’au plus profond de nos tripes. Il y a de ces rencontres musicales qui parviennent vraiment à nous impressionner, Philip Sayce est l’une de celles-là. Il nous a littéralement ébahis par son talent et son habileté. La guitare six cordes grinchait, hurlait, crachait et gémissait sous le doigté intense de Sayce. Que ce soit un blues cochon ou un blues à la rythmique bien sentie, il n’y a eu aucun bris d’ambiance. Au début de sa carrière, ce guitariste canadien a collaboré avec entre autres Jeff Healey et Melissa Etheridge. C’est en 2009 qu’il s’affiche solo avec Peace Machine, le premier de trois albums qui lui permettront de se bâtir une solide réputation parmi  les meilleurs guitaristes blues-rock de la nouvelle génération.

    Philip Sayce était accompagné de Joel Gottschalk à la basse et de Kiel Feher à la batterie. Le trio nous a livré plusieurs pièces du dernier album Influence, qui se veut un hommage à la musique et aux artistes qui l’ont le plus influencé  ainsi que des compositions originales. Mes coups de cœur de la soirée vont pour les pièces Out Of My Mind, Fade Into You, Light’Em Up, Green Power et Easy On The Eye.

    La première partie du spectacle fut confiée à Kim Greenwood, un excellent guitariste de blues, il était accompagné de Jean-François Forget à la batterie. Une prestation trop courte, mais excellente où Kim nous a joué de ses compositions et quelques covers de grands bluesmen dont Doyle Bramhall II qu’il affectionne tout particulièrement. Une soirée comme ça aura permis de recharger nos batteries blues…jusqu’au prochain spectacle.

    Voici mes photos:

    Philip Sayce crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Philip Sayce crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Philip Sayce crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Philip Sayce crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Philip Sayce crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Philip Sayce crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Philip Sayce crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Philip Sayce crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Philip Sayce crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Philip Sayce crédit photo: Jean-François Desputeaux

    Jean-François Desputeaux

    13 avril 2016
    Région : Mauricie, Spectacles
    Blues-rock, Mauricie, Philip Sayce, Ti-Petac, Trois-Rivières
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