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  • [PHOTOS] Yukon Blonde et Medora à L’anti

    [PHOTOS] Yukon Blonde et Medora à L’anti

    Photographies du spectacle de Yukon Blonde et Medora à l’anti Lundi le 28 Février 2016. Au cas où que LA photo de Yukon Blonde de cet article-là ne t’a pas suffi. (Tu sais, l’entrevue avec Medora)

    Crédit photo: Catherine Bélanger-F
    Yukon Blonde – Photos : Catherine Bélanger-F
    Yukon Blonde
    Yukon Blonde
    Yukon Blonde
    Yukon Blonde
    Yukon Blonde
    Yukon Blonde
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    Yukon Blonde
    Yukon Blonde
    Yukon Blonde
    Yukon Blonde
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    Yukon Blonde
    Yukon Blonde
    Yukon Blonde
    Yukon Blonde
    Yukon Blonde
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    Yukon Blonde
    Yukon Blonde
    Yukon Blonde
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    Yukon Blonde
    Yukon Blonde
    Yukon Blonde
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    Yukon Blonde
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    Medora
    Medora
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    Medora
    Crédit photo: Catherine Bélanger-F
    Medora
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    Medora
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    Medora
    Medora
    Medora

    Catherine Bélanger-F

    4 mars 2016
    Région : Québec, Spectacles
  • [PHOTOS] Les Cowboys fringants, Grand théâtre de Québec, 19 décembre 2015

    [PHOTOS] Les Cowboys fringants, Grand théâtre de Québec, 19 décembre 2015

    Mieux vaut tard que jamais, dit-on.

    Je ne sais pas pourquoi, mais mon compte-rendu du spectacle des Cowboys fringants de décembre dernier n’a jamais été publié… ni enregistré. Je m’en suis rendu compte en voulant le sortir en rappel du show du 4 mars au Grand Théâtre.

    Bon, il est un peu tard pour repartir à zéro, mais comme le groupe était particulièrement en forme (il l’est tout le temps, ces temps-ci, selon les critiques et le public qui en redemande), on s’est dit « pourquoi ne pas publier les meilleures photos », du moins celles qui demandaient le moins de temps dans Lightroom?

    Alors voilà. De l’énergie à revendre chez tous les membres du groupe. Et un public en liesse. Si vous y êtes ce soir, on vous souhaite beaucoup de fun.

    Jacques Boivin

    4 mars 2016
    Région : Québec, Spectacles
    Grand Théâtre de Québec, Les Cowboys fringants
  • [Spectacle] Trois-Rivières ! The Headlines était au Nord-Ouest avec Bigger Than All et Crowdmate, le 25 février dernier.

    [Spectacle] Trois-Rivières ! The Headlines était au Nord-Ouest avec Bigger Than All et Crowdmate, le 25 février dernier.

    Jeudi dernier, il fallait être au Nord-Ouest pour profiter de la première venue en Amérique du Nord du groupe suédois The Headlines. Présentés par le Desbouleaux Fest, ils ont traversé le Québec et l’Ontario en compagnie des Montréalais de Bigger Than All, auxquels se sont ajoutés les Québécois de Crowdmate, au Nord-Ouest.

    C’est le groupe de hardcore Crowdmate qui a ouvert le bal avec un peu d’avance. Il ne fallait pas être en retard pour profiter du travail d’Alex à la guitare, de Frank à la basse, de Guillaume à la batterie et de Tom au chant. Et si c’était le cas, ils seront de retour à Trois-Rivières, à Ti-Petac, le 16 avril prochain. En attendant, vous pouvez toujours écouter leur album Cold Hard Street.

    [bandcamp width=100% height=120 album=3427354376 size=large bgcol=ffffff linkcol=0687f5 tracklist=false artwork=small]
    Ensuite, les membres de Bigger Than All sont montés sur scène et ce fut un plaisir de pouvoir les écouter. Cela n’arrive pas souvent puisque c’était leur première venue à Trois-Rivières, dans le cadre de leur première tournée, après cinq années d’activités. Rassurez-vous, l’expérience leur a plu. Nous n’aurons certainement pas à attendre autant de temps avant de les revoir lors d’une prochaine tournée à moins qu’elle n’ait lieu en Suède, où ils sont invités par The Headlines. Ce n’est pas toujours facile de concilier les concerts, le travail et la famille et je les convie à poursuivre. Leur punk rock, inspiré des années 90, était des plus plaisant à entendre et ils sont actifs sur scène. J’ai rarement rencontré un bassiste aussi mobile n’hésitant pas à se risquer à jouer dans le trash. Si vous voulez voir à ça, il faudra vous rendre sur la rive sud à Drummondville le 11 mars prochain ou pourquoi pas au Desbouleaux Fest cet été. Sinon, il vous reste toujours leur reverbnation pour les découvrir, si vous ne les connaissez pas encore.

    C’était enfin le moment pour les Suédois, originaire de Malmö, de faire sonner leur punk rock au second étage du Nord-Ouest. The Headlines, tête d’affiche du jour, était attendu et ils nous ont offert une belle prestation que le public aurait très certainement aimée plus longue. Leur spectacle est rodé et l’on sent l’expérience de la scène. Il faut dire que cela fait une dizaine d’années que le groupe tourne et qu’ils ont plusieurs centaines de dates à leur actif et quatre albums. Une partie des pièces interprétées venaient ainsi du dernier sorti l’année passée et intitulée Vendetta que je vous invite à écouter. Peut-être aurons-nous la chance d’en entendre plus lors d’une prochaine tournée sur notre continent puisqu’ils ont apprécié leur séjour et sont prêts à revenir. En attendant, ils repartent jouer en Europe, surtout en Allemagne, où le groupe compte un grand nombre de fans.

    Il ne faut pas oublier de remercier le Desbouleaux Fest qui a organisé cet évènement. Ce festival alternatif fêtera d’ailleurs son 6e anniversaire, les 19 et 20 août prochains, à Mirabel. Des concerts de punk, de hardcore et de hip-hop sont au programme et d’autres activités auront lieu. Les skateboarders seront ainsi à l’honneur le vendredi soir et un spectacle d’humour sera présenté le samedi midi. Retenez également que le site est accessible gratuitement le vendredi et que vous pouvez dès maintenant vous procurer des billets pour le samedi. Les invitations sont lancées.

     

    Crowdmate

     

    Bigger Than All

     

    The Headlines

    Crédits photographiques : Adrien Le Toux

    Adrien Le Toux

    2 mars 2016
    Région : Mauricie, Spectacles
    Bigger Than All, Crowdmate, Mauricie, Nord-Ouest Café, Spectacle, The Headlines
  • [Spectacle] Jardin Mécanique était au Trou du Diable, le 26 février dernier.

    [Spectacle] Jardin Mécanique était au Trou du Diable, le 26 février dernier.

    Vendredi dernier, le salon Wabasso du Trou du Diable accueillait l’époustouflant spectacle de Jardin Mécanique.

    Devant une salle pleine, le groupe nous a délivré un impressionnant opéra rock apocalyptique, au sein duquel s’entrecroisent les arts de la scène. Avec Jardin Mécanique, il ne faut pas seulement primer la création musicale, puisque les créations théâtrales et cinématographiques qui l’accompagnent font partie intégrante du spectacle. L’ensemble forme ainsi un tout, une histoire, l’histoire du Théâtre Tintamarre au sein de laquelle Sylvain de Carufel, Philippe Coulombe et Francis Gagnon interprètent les trois acteurs de cette sinistre mise en scène, où personne n’est épargné. Le public est dès le début pris au coeur de la tourmente. En est-il sorti indemne ? Personne ne peut le dire. La rencontre entre l’univers de Frankenstein et de Tim Burton, sur des airs de rock progressif et de métal, doit encore en tourmenter quelques-uns.

    Ce spectacle complet mériterait bien la production d’un DVD qui permettrait de profiter au mieux de l’ensemble de la créativité de ses talentueux musiciens, mais pour l’instant, seuls les CD des deux épisodes du Théâtre Tintamare sont disponibles. Le premier peut s’écouter ici.

    Si vous en voulez plus, vous pouvez vous rattraper le 26 mars prochain à Saint-Jean-sur-Richelieu où Jardin Mécanique se produira à l’Hôtel 54 qui est réputé pour être l’une des maisons hantées les plus effrayantes au Canada. Autant dire que le cadre conviendra parfaitement à ces messieurs, Edwidge, Camélius et Augustache, du Théâtre Tintamarre.

    Prochain concert au Trou du Diable : Barrasso et Dig It Up, le 4 mars.

    Jardin Mécanique au Trou du diable. Crédit photo: Adrien Le Toux

    Crédits photo : Adrien Le Toux.

    Adrien Le Toux

    29 février 2016
    Région : Mauricie, Spectacles
    Jardin Mécanique, Trou du diable
  • [Bourse RIDEAU] 5 à 7 Scène 1425, Palais Montcalm, 17 février

    [Bourse RIDEAU] 5 à 7 Scène 1425, Palais Montcalm, 17 février

    C’est sous un soleil de plomb, beaucoup plus agréable que le verglas de la veille, que je me suis dirigée vers le Palais Montcalm pour assister au légendaire 5 à 7 de la Bourse Rideau, organisé par Scène 1425, la SOCAN et Lepointdevente.com. J’étais très heureuse de retrouver, pour une deuxième année consécutive, une salle D’Youville bondée, où l’ambiance conviviale régnait et la saperlipopette de bonne musique pullulait.

    Misc

    La soirée a commencé toute en finesse avec les compositions instrumentales de Misc (anciennement Trio Jérôme Beaulieu). Sacrés Révélation Jazz Radio-Canada 2013-2014, Jérôme Beaulieu (piano), William Côté (batterie) et Philippe Leduc (contrebasse), lanceront un album le 18 mars prochain sous l’étiquette Bonsound. Présentées avec fougue, tout en dégageant une certaine sobriété, les pièces La Fin et Les Années Molles, ont donné à l’assistance un avant-goût fort convainquant de l’opus à venir.

     

    Charlotte Cardin

    Charlotte Cardin

    Vint ensuite le temps pour Charlotte Cardin (et ses deux acolytes) de monter sur les planches pour présenter son matériel devant les gens de l’industrie. L’auteure-compositrice-interprète, découverte par le grand public à l’émission télévisée La Voix, a livré quelques compositions au clavier, avec aplomb et sincérité. Dès les premières notes de Big Boy, on prend conscience de la vieille âme que cette artiste possède et du son mature, imprégné de soul, qui émane de son projet. Charlotte a ensuite interprété deux nouvelles chansons émotivement chargées, en anglais, qui pourraient bien se retrouver sur son premier album à paraître à l’automne 2016. Celle qui sera en spectacle au festival Osheaga cet été, a terminé sa prestation avec Faufiles, une délicate pièce dépouillée, en français cette fois, où sa chavirante fragilité de jeune interprète se révèle davantage. «Tu te faufiles, entre mes lignes», nous soufflait-elle doucement. Coup de cœur pour Charlotte, sur toute la ligne.

     

    Jesse Mac Cormack

    Jesse Mac Cormack

    Dans un tout autre registre musical, Jesse Mac Cormack est venu jouer son folk-rock-électro en compagnie de ses trois musiciens. Celui qui a signé la réalisation des albums de Rosie Valland, Emilie & Ogden et, plus récemment, du prochain Betty Bonifassi, a donné une performance introspective, timide mais sentie, où il a interprété quelques pièces de son second EP Crush, notamment Too Far Into. Je crois aussi avoir entendu son nouveau single After The Glow. Bien que certaines conversations de la foule s’immisçaient à travers ses pièces ponctuées de silences, Mac Cormack a quand même réussi à garder plusieurs oreilles captivées grâce à son identité musicale forte et distinctive. Un grand talent synonyme d’intégrité qui, sur scène, laisse sa musique prendre toute la place.

     

    Safia NolinSafia Nolin

    L’enfant chérie de Québec, l’attachante Safia Nolin, semblait très attendue des spectateurs présents. Avec son foulard sur la tête et le guitariste Joseph Marchand à ses côtés, l’artiste a chanté tour à tour quatre chansons de son bijou d’album, Limoilou. Paradoxalement, Safia a entonné sa magnifique chanson La laideur, puis a poursuivi avec la touchante pièce Technicolor. Faisant preuve d’humour comme à son habitude, la jeune femme a pris le temps de raconter son spectacle à Rideau l’an dernier, tout en accordant sa guitare. «On était au Petit-Champlain, c’était la première fois que Joseph et moi on jouait ensemble pis c’était même pas bon! On était assis, c’était la première fois que je mettais mon chandail de Britney Spears», a-t-elle lancé en riant de bon cœur avec son complice. Après avoir interprété Si seulement, l’auteure-compositrice-interprète annonce qu’elle nous quitte avec la renversante Noël Partout, avant de lâcher candidement : «Nos guitares sont pas tunées. Ok…byebye tout le monde». Simple, vraie et ô combien talentueuse.

     

    Matt HolubowskiMatt Holubowski

    C’est à Matt Holubowski que revenait la tâche de clore ce 5 à 7 de feu. J’ai dû quitter hâtivement pour me rendre à mon entrevue avec Foreign Diplomats. J’ai donc raté la majeure partie de sa performance, mais, par curiosité, j’ai tout de même écouté quelques minutes. Bien entouré d’un batteur, d’un bassiste et d’un guitariste, en l’occurrence André Papanicolaou, l’ex-finaliste de La Voix est arrivé sur scène, harmonica au cou et guitare à la main, pour livrer une charmante composition en anglais. J’étais bien contente de retrouver cette voix chaleureuse qui me rappelle celle de Passenger par moments. C’est assurément partie remise pour assister à un concert complet!

    Photos : Marion Desjardins/ Llamaryon
    Jesse Mac Cormack – Photo : Marion Desjardins
    Safia Nolin.
    Safia Nolin – photo : Marion Desjardins
    Matt Holubowski – Photo : Marion Desjardins (Archives)

     

    Marie-Thérèse Traversy

    29 février 2016
    Région : Québec, Spectacles
    Bourse RIDEAU, Charlotte Cardin, Jesse Mac Cormack, Matt Holubowski, Misc, palais montcalm, RIDEAU, Safia Nolin, Scène 1425, SOCAN
  • [Bourse RIDEAU] KROY + Mouse On The Keys, Le Cercle, 16 février

    [Bourse RIDEAU] KROY + Mouse On The Keys, Le Cercle, 16 février

    Ce jour-là, Dame Nature avait décidé qu’on allait payer pour l’hiver clément qu’on avait eu jusqu’à présent. Mais, pas question de manquer ma première soirée à la Bourse Rideau! J’ai connu cet évènement l’année dernière, alors que j’en assurais la couverture pour un autre média, et le concept m’avait véritablement charmée.

    Les artistes présentent des extraits de leur spectacle afin d’inciter les gens de l’industrie à les inclure dans leurs programmations. C’est l’endroit idéal pour faire des découvertes artistiques et rencontrer des gens passionnés de culture. Il y a une frénésie dans l’air quand Rideau débarque à Québec, c’est palpable.

    Après avoir vaincu le cocktail météo, Marion et moi sommes finalement arrivées saines et sauves au Cercle pour les vitrines de KROY et Mouse On The Keys. À la seconde où je suis entrée dans la salle de spectacle, les premières notes de clavier séduisaient déjà mes tympans.

     

    KROY

    KROY

    Projet solo de Camille Poliquin (moitié du duo Milk & Bone), KROY livre une proposition musicale électro-pop, ancrée dans la mélancolie. Accompagnée de Guillaume Guilbault aux claviers et de Maxime Gosselin aux percussions, Camille a ouvert la soirée avec l’entraînante pièce River, tirée de son EP Birthday.

    Après s’être brièvement adressée à la foule clairsemée, mais attentive du Cercle, l’artiste a enchaîné avec Bones, composition à la fois envoûtante et torturée qui se retrouvera sur son premier album complet. «Je viens de signer avec Dare To Care Records, ce qui veut dire que je sors un album à l’automne prochain, ce que j’ai très hâte de faire», a lancé Camille, visiblement enthousiaste à l’idée de franchir cette étape marquante dans sa carrière.

    Nous avons ensuite eu droit à une version revisitée de Birthday, pièce-titre du EP de KROY. Des effets sonores, rappelant le bruit clair de gouttes d’eau qui tombent, et une finale quasi psychédélique, où les couches sonores s’empilent, donnaient un nouveau souffle mélodique à la chanson.

    J’avais déjà vu KROY sur scène en octobre dernier, lorsqu’elle assurait la première partie de Cœur de Pirate à l’Impérial. À ce moment, un seul musicien était à ses côtés et les mélodies étaient plutôt minimalistes et rêveuses. Bien que le côté aérien demeure, j’ai entendu un son beaucoup plus percutant et des arrangements davantage étoffés au Cercle. Les compositions ont évolué musicalement pour gagner en richesse et en maturité. C’était déjà beau. C’est maintenant d’une beauté poignante.

    Sur le plan vocal, c’était impeccable : tout en nuances et d’une rare puissance pour une voix cristalline. L’auteure-compositrice-interprète atteint des notes vertigineuses avec une aisance impressionnante et ose quelques acrobaties vocales qui font frissonner. Malgré une performance scénique somme toute statique (Camille et ses musiciens demeurent derrière leurs instruments), KROY a réussi à garder l’attention des spectateurs du début à la fin. Monstrosity, une autre chanson qui se retrouve sur le EP, est venu clore en délicatesse cette (trop) courte prestation.

     

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    Mouse On The Keys

    Ayant seulement écouté la première pièce du concert de 40 minutes, complètement à l’arrière de la salle en raison de mon entrevue avec KROY, je ne peux pas vous livrer un véritable compte-rendu de l’expérience musicale. Mais, je peux quand même vous en glisser quelques mots!

    Le trio japonais, formé d’Akira Kawasaki (batterie), Atsushi Kiyota (piano, claviers) et Daisuke Niitome (piano, claviers), s’est installé sur scène dans l’obscurité presque totale avant d’ouvrir avec la composition Spectres de Mouse, tirée de leur premier album complet An Anxious Object. Ils sont demeurés dans le noir comme pour laisser toute la lumière sur la musique (chapeau à Marion qui a réussi à prendre de belles photos quand même). Des projections s’apparentant tantôt à des messages d’erreur indéchiffrables, tantôt à une pluie d’étincelles où la bichromie noire et blanche dominait, tapissaient les écrans du Cercle.

    Du sous-sol, où je me trouvais pour la majorité du spectacle, la prestation m’a paru comme une seule et même chanson, certes avec des variations, mais sans véritable coupure. Même si je ne suis pas adepte de musique instrumentale, j’ai quand même perçu un immense talent et une complexité musicale dans l’œuvre de ces artistes.

    Il s’agissait d’une deuxième présence au Cercle en quelques jours pour Mouse On The Keys. D’ailleurs, notre collaborateur Simon Provencher était sur place à leur première venue. Vous pouvez consulter son compte-rendu (beaucoup plus complet que le mien) juste ici.

    Photos : Marion Desjardins/ Llamaryon

    Marie-Thérèse Traversy

    29 février 2016
    Bourse Rideau, Région : Québec, Spectacles
    Bourse RIDEAU, KROY, Le Cercle, Milk & Bone, Mouse on the keys, RIDEAU
  • [Off RIDEAU] Soirée LABEL FOR RENT, L’Anti Bar et spectacles, 14 février 2016

    [Off RIDEAU] Soirée LABEL FOR RENT, L’Anti Bar et spectacles, 14 février 2016

    J’ai commencé mon expérience Rideau un peu en marge alors que je suis allé assister à la méga-vitrine préparée pour l’occasion par Label For Rent. Dix artistes/groupes allaient se succéder tout au long de cette soirée très éclectique : Gouroux, Admirals, Machines Géantes, Boris Casablanca, Général K-O, Sara Dufour, THE FALLING, Matt Tomlinson, Tomy Paré et Geneviève Binette.

    Je me suis dit que j’allais en voir quelques-uns puis me diriger vers les activités plus officielles de la Bourse. Finalement, j’ai vu 9 artistes/groupes sur 10, et si je n’ai pas vu le dixième, c’était de peur de manquer mon dernier bus. Voici donc, en quelques mots, les cinq artistes préférés de ma soirée de la Saint-Valentin :

    Tomy Paré : Sylvain Cormier du Devoir a déjà écrit de Tomy Paré qu’il était comme un col bleu du country-folk. C’est l’impression que j’ai également eue lorsque je l’ai vu présenter ses chansons simples, mais efficaces. Du beau travail d’artisan.

    Geneviève Binette : Quand elle ne prête pas sa plume à d’autres (Isabelle Boulay, Willows), Geneviève écrit et compose de fort belles chansons aussi folk que féminines. Elle revient au Sacrilège le 31 mars prochain pour présenter son nouvel album. Le premier extrait, Whisky, a un petit côté seventies avec ses textures funky! Un beau moment.

    Matt Tomlinson : Folk-pop intelligent, un brin atmosphérique, . Les paroles sont parfois un peu simplistes, mais pour un gars qui n’a pas le français comme langue maternelle, c’est de la maudite belle job. Belle présence scénique. On va le surveiller de près!

    Sara Dufour : Étonnante Sara, dont le country-folk teinté de bluegrass goûte le Red Champagne (les gens du Lac la comprendront, celle-là). Belle présence scénique, excellentes chansons, un beau petit coup de coeur!

    Général K-O : À la base, j’avais compris, il s’agit d’un groupe à l’esprit punk. Mais à certains moments, on y retrouvait des éléments de trad, de progressif et de hardcore qui m’ont surpris. Un genre d’amalgame qui me rappelait un peu l’esprit d’un System of a Down. Pis Stéphane Audet… il déménage pas rien qu’à peu près!

    Quelques photos (y compris des autres bons groupes dont je ne vous ai pas parlé) :

    Tomy Paré
    Tomy Paré
    Geneviève Binette
    Geneviève Binette
    Matt Tomlinson
    Matt Tomlinson
    Sara Dufour
    Sara Dufour
    The Falling
    The Falling
    Général K-O – Photos : Jacques Boivin
    Général K-O
    Machines géantes
    Machines géantes
    Boris Casablanca
    Boris Casablanca
    Admirals
    Admirals

     

    Jacques Boivin

    29 février 2016
    Bourse Rideau, Région : Québec, Spectacles
    Bourse RIDEAU, Général K-O, Geneviève Binette, L’Anti Bar & Spectacles, Label For Rent, Matt Tomlinson, Sara Dufour, Tomy Paré
  • [Bourse RIDEAU] Emilie & Ogden + Basia Bulat + Foreign Diplomats, Le Cercle, 17 février

    [Bourse RIDEAU] Emilie & Ogden + Basia Bulat + Foreign Diplomats, Le Cercle, 17 février

    C’était presque la nuit. Il était dépassé 22h30 quand je suis arrivée au Cercle pour m’installer aux premières loges du triple plateau de haut calibre présenté par Scène 1425. J’ai oublié ma fatigue à l’entrée. C’était mon dernier arrêt à Rideau cette année, j’allais dormir plus tard. Après tout, ce n’est pas tous les jours que Safia Nolin et Fred Savard fréquentent le même party.

    Emilie & Ogden

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    Emilie & Ogden

    Une petite volière, à l’intérieur de laquelle une lumineuse ampoule était suspendue, se trouvait devant l’imposante harpe Ogden. Emilie Kahn s’est installée derrière son instrument, puis a fait courir ses doigts entre les cordes avec une impressionnante agilité et la grâce d’un cygne. On a aussitôt reconnu la mélodie ensorcelante de la pièce-titre de son album 10 000.

    Le Cercle fut immédiatement plongé dans une ambiance nocturne, magnifiée par les fioritures vocales d’Emilie. Se sont ensuite succédées, comme un rêve éveillé, les compositions Long Gone, Blame, What happened et White Lies. Les dernières notes de la harpiste résonnaient dans le silence pour nous bercer. Après une timide salutation, elle s’est éclipsée et on est revenu à la réalité.

    Basia Bulat

    Basia Bulat
    Basia Bulat

    Après avoir rêvé avec Emilie & Ogden, un magnifique contraste est survenu alors que Basia Bulat a fait renaître le jour sur scène avec sa folk-pop ensoleillée. Venue présenter son quatrième opus Good Advice, sorti quelques jours auparavant, elle est apparue toute minuscule avec sa robe, scintillante et colorée, aux formes géométriques éclectiques. Le nouvel album de Basia tournait en boucle chez moi depuis sa parution et j’avais plus que hâte de le voir prendre vie sur scène. Entourée de son armée de quatre musiciens (claviériste, batteur, bassiste et multi-instrumentiste), elle a commencé à gratter sa guitare électrique sur l’accrocheuse Fool. Le parterre était déjà conquis.

    Avec un accent des plus mignons, Basia s’est adressée à la foule dans un français quasi impeccable. «Ça fait quatre ou cinq fois qu’on vient ici au Cercle. Je m’excuse pour mon français. J’ai déménagé à Montréal il y a un an et demi, donc il faut que je pratique plus. Merci à l’avance pour votre patience avec votre nouvelle québécoise. Ce soir, on va jouer toutes des chansons nouvelles…euh nouveaux ?», s’est questionnée avec humour l’attachante artiste.

    Basia Bulat est ensuite descendue de scène pour chanter Let Me In dans le public (j’ai même eu le privilège de partager quelques mouvements de danse avec elle). C’est à ce moment que j’ai réalisé que cet album était bien différent de ses précédents en spectacle. L’auteure-compositrice-interprète est beaucoup plus dynamique et se permet d’aller plus loin sur le plan scénique.

    Lorsqu’elle est remontée sur les planches, elle s’est mise à jouer du clavier, puis s’est emparée de sa tambourine en sautillant vigoureusement dans tous les sens. Sa voix, légèrement éraillée, conservait toutefois une justesse irréprochable. L’artiste nous a invités à se rapprocher de la scène pour se laisser aller sur la dansante La La Lie, puis a ralenti la cadence avec la pièce maîtresse Good Advice. Pour clore sa prestation, Basia a interprété une de mes pièces préférées sur l’album, Infamous. «Merci, à la prochaine!», a-t-elle lancé le sourire aux lèvres. On se croise les doigts très fort pour un retour imminent de Basia à Québec!

    Foreign Diplomats

    Foreign Diplomats
    Foreign Diplomats

    À la suite d’une entrevue tripante avec eux en début de soirée, j’avais vraiment hâte de voir pour une énième fois le spectacle du jeune quintette composé d’Élie Raymond (guitare, voix), Antoine Lévesque-Roy (basse), Thomas Bruneau-Faubert (trombone, synthés), Charles Primeau (guitare) et Emmanuel Vallières (batterie). Ils ont ouvert en grand avec la pièce You Decide, tirée de leur EP homonyme. Chaque fois, je suis soufflée par leur énergie et leur dépassement sur scène. Avec eux, c’était garanti que la fin de soirée allait lever, même si tout le monde était cerné!

    «Ça a l’air que le party, ça fait longtemps que ça dure ici à Rideau. On est vraiment contents d’être ici, vous n’avez pas fini avec nous! Plus tard en soirée, Antoine, notre bassiste, va se mettre tout nu juste pour vous. La prochaine chanson parle justement de ça», a plaisanté Élie, avant de s’attaquer à Lily’s Nice Shoes!, une composition de leur excellent premier album Princess Flash.

    Le Cercle est ensuite devenu le théâtre musical d’une longue pièce aux sonorités lyriques, Drunk Old Paul (And His Wild Things), également issue de leur opus. Mais, ce n’était qu’une apparence d’accalmie avant la tempête. En effet, le groupe a invité Emilie Kahn à se joindre à eux pour la dernière chanson de la soirée, Queen + King, qui a terminé ce circuit de nuit sur une note plus que festive. Les musiciens et la musicienne se donnaient à fond sur scène en hurlant «The king is dead!» à s’en vider les poumons. Un moment mémorable frôlant l’apogée musicale.

    *Mention spéciale à Thomas pour ses «stépettes» hors de ce monde et sa capacité à ne pas se fouler une cheville et/ou se déboîter une épaule. Tu as tout mon respect.

     

     

     

    Marie-Thérèse Traversy

    28 février 2016
    Bourse Rideau, Région : Québec, Spectacles
    Basia Bulat, Bourse RIDEAU, Emilie & Ogden, Foreign Diplomats, Le Cercle, RIDEAU, Scène 1425
  • [Bourse RIDEAU] Sandveiss + PONCTUATION + The OBGMs, L’Anti Bar et Spectacles, 15 février

    [Bourse RIDEAU] Sandveiss + PONCTUATION + The OBGMs, L’Anti Bar et Spectacles, 15 février

    Deuxième journée à la Bourse Rideau et c’est peu dire qu’elle était très attendue pour ma part ! Il s’agissait de la fin de soirée d’Heavy Montreal présentée par Sexy Sloth et l’Anti Bar et Spectacles avec un line up plus que parfait : Sandveiss, PONCTUATION et The OBGMs. Seul point noir au tableau : les prestations ne durent malheureusement que 20 minutes !

     

    Sandveiss

    Sandveiss

    L’anti s’est rempli en un temps record! En moins de 15 minutes, la moitié de la salle était pleine : on était prêt pour le rock de Sandveiss. Toujours aussi excellent, le groupe enchaîne les pièces sans intermède, après tout, le temps est compté ! La foule, très timide, a laissé les places de premier choix vides. Vous savez, quand il se forme un énorme trou, directement devant la scène, que personne ne veut dévierger à part les photographes ? Phénomène qui semble plus que courant durant RIDEAU ! Petite félicitation à la seule personne qui était à l’avant : un fan avec un t-shirt de Sandveiss qui n’a cessé de hocher la tête, chevelure de feu incluse ! Restait à voir si la venue du prochain groupe allait régler le tout.

     

    PONCTUATION

    PONCTUATION

    L’assistance a réussi à s’avancer de quelques pas. Puis, quelques nouveaux arrivés et on attendait de pied ferme le groupe, qui allait sans aucun doute nous faire bouger. Un semblant d’impression de déjà-vu se prépare, puisque la formation était présente au même endroit en décembre dernier. La paramnésie se calme un peu, lorsqu’Alex Beaulieu (Les Indiens) s’installe aux percussions. Le trio débute en force, mais l’ambiance me semble un peu plus molo qu’avec la formation habituelle, incluant Max Chiasson. Reste qu’on adore le groupe et qu’il semblerait que ce soit la dernière prestation à Québec avant un petit bout. De nouvelles pièces à venir ? On l’espère !

     

    The OBGMs

    The OBGMs

    Ils étaient à Québec cet été pour le FEQ et on les a manqués. Ils étaient aussi au Iceland Airwaves Music Festival et là également, je les avais manqués pour cause de salle pleine. Inutile de dire que c’était le moment que j’attendais le plus de la soirée. Les membres du groupe s’étaient d’ailleurs pointés le visage, la veille au Pantoum pour le Phoque OFF, et ce soir, ils étaient à l’avant à chanter les pièces de leurs collègues de tournée.

    C’est maintenant à leur tour de monter sur scène. Ils débutent le tout en ordonnant à la foule de s’avancer ! Le vide est maintenant une histoire ancienne, enfin ! Je dois avouer que je m’attendais à quelque chose d’énergique mais pas à ce point. J’en ai même perdu mes moyens ! C’est qu’en fait, je préférais regarder le tout, telle une vraie spectatrice et non pas derrière un objectif. Reste que j’ai un travail à faire, alors j’ai tenté d’immortaliser ce moment assez incroyable. Le public a obéi à toutes leurs demandes: les bras dans les airs, des sauts, des cris, jusqu’à s’agenouiller ! Le bassiste venant pousser de temps à autre le guitariste, un petit tour dans la foule, couché sur la scène et quelques blagues par-ci par là. Vraiment, c’était une performance parfaite, j’en voudrais décidemment plus ! J’espère que cette petite vitrine pendant RIDEAU aura donné l’envie à quelques uns de faire revenir The oOohh Baby Gimme Mores dans la ville !

    Bref, des soirées comme celle là, avec des groupes de qualité aussi élevée, on en prendrait tous les soirs, au risque de manger des toasts au beurre de peanut tous les jours ! Encore une fois, merci aux organisateurs pour cette belle soirée ! Un public un peu (trop ?) tranquille à mon goût mais bien du bon dans les oreilles !

    Photos : Marion Desjardins/ Llamaryon

    Sandveiss – Photo : Marion Desjardins
    (photo d’archive) Ponctuation à l’Anti en 2016 (crédit photo: Marion Desjardins)
    The OBGMs – Photo : Marion Desjardins

    Marion Desjardins

    28 février 2016
    Bourse Rideau, Région : Québec, Spectacles
    heavy montreal, L’Anti Bar et spectacles, Ponctuation, Sandveiss, Sexy Sloth, the obgms
  • [Bourse RIDEAU] Le Phoque OFF au Pantoum – 14 février

    [Bourse RIDEAU] Le Phoque OFF au Pantoum – 14 février

    La Bourse RIDEAU a commencé en force cette année : deuxième édition du Phoque OFF le soir de l’amour. Pour ceux qui ne connaissent pas l’évènement, c’est un gros party qui se déroule au Pantoum, présenté par Sexy Sloth et Kapuano Records. Il y a bien sûr des prestations musicales, mais aussi d’arts multidisciplinaires. Un petit bonus en prime: des pantoufles à l’effigie de la soirée sont remises aux participants. L’an dernier on avait pu y voir Caravane, Sandveiss et Les Marinellis. Cette année : UUBBUURRUU, Prieur&Landry et Adam Strangler nous attendent.

    Puisque je suis arrivée un peu avant l’heure (j’avais hâte il faut croire), j’en ai profité pour aller voir l’œuvre de la chorégraphe Priscilla Guy dans le sous-sol du Pantoum. La mini salle est tout en blanc: coton-tige, lunette de soleil, napperon de dentelle et une petite télévision. C’est dans cette dernière que se passe toute l’action. Catherine Lavoie-Marcus et Priscilla Guy, les interprètes, s’échangent des dialogues en mouvements sur fond blanc.

    UUBBUURRUU

    Un léger grondement se fait entendre, on est maintenant prêt pour le rock psychédélique d’UUBBUURRUU ! J’avais très hâte à cette soirée pour finalement voir le groupe. À noter que j’avais dans la tête la pièce Cosmic Cannibalism depuis déjà une semaine, véritable excellent ver d’oreille !  Tania B. Lacasse s’occupait des projections, c’était un match parfait comme qui dirait. La soirée aurait pu se terminer là que j’aurais été heureuse: le rock en plein dans la face, parfait tout comme les gars sur scène qui suent pour la cause.

    Je profite de l’entracte pour aller voir ce qui se passait au 2e étage. Des cadres, de la tulle et une boite de carton font office de décors. Une marionnette en bois sera le personnage principal de cette courte pièce en son et image inspirée de la mythologie féminine. Non sans mentionner aussi, les jeux d’ombres qui faisaient partie intégrale de ce petit 10 minutes efficace, offert par Sabrina Baran, marionnettiste et sa comparse. C’était sans doute une belle mise en bouche sur cet art.

    Prieur&Landry

    Je remonte à l’étage, Louis-Karl Picard-Sioui est en pleine performance que j’ai pas mal manqué. Il laisse la place à ce qu’on pourrait appeler nos petits préférés : le duo Prieur&Landry. Dès les premières notes, je ressens un petit velours réconfortant qui me met encore plus dedans. Si en début de soirée j’étais un peu fatiguée de ma fin de semaine, après la première pièce, j’étais prête pour un marathon. Je pourrais gager qu’encore une fois Prieur&Landry a su faire tourner quelques têtes inattentives, qui étaient surprises par toute cette ampleur de décibels, produits par seulement deux gars !

    Adam Strangler

    Pour terminer cette soirée digne du mot « parfait », Adam Strangler venait y faire son lancement d’album. Ce dernier que j’ai écouté toute la semaine et que j’ai vraiment adoré. J’ai cependant eu un petit doute pendant le spectacle: est-ce vraiment le même band que j’ai entendu dans mon chez moi ? La critique n’est pas négative, c’est seulement que je m’attendais à quelque chose qui bougeait plus et qui aurait certainement bien terminé cette soirée en action. Ça a plutôt eu comme effet de créer un baume relaxant sur l’assistance, ce qui n’est pas mal non plus. Petit clin d’œil à la pièce Astronomy, qui est une de mes favorites et fut aussi magique en version live. Bref, c’était vraiment excellent ! Je serai sans doute présente lors de leur retour dans la ville afin de mieux apprécier leur côté plus ambiant.

    Le Phoque OFF conserve donc son gage de qualité et de party à ne pas manquer. J’en profite pour mentionner la présence de Pascal et Alex (Les Indiens), qui étaient là pour assurer l’ambiance musicale entre les groupes et en fin de soirée. Défi relevé par toute l’équipe, j’ai déjà hâte à l’an prochain !

     

    Photos : Marion Desjardins/ Llamaryon

    Marion Desjardins

    28 février 2016
    Bourse Rideau, Région : Québec, Spectacles
    Adam Strangler, Kapuano Records, Le Pantoum, Le phoque OFF, Marionettiste, Prieur&Landry, Priscilla Guy, RIDEAU, Sabrina Baran, Sexy Sloth, UUBBUURRUU
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