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    Choses Sauvages (+ Pure Carrière + L’Étrange Ray) – Le Fantoum, 29 octobre 2017

    Halloween. Jour fatidique où, selon la légende, la paroi qui sépare le monde des morts de celui des vivants se fragilise. Par définition, c’est une soirée où tout est permis, où les costumes ajoutent à la frénésie du moment. Un moment magique. C’est dans cette ambiance que nous a accueillis le Pantoum le 29 octobre dernier. Si l’an dernier nous avions eu droit aux frayeurs du gore, cette fois c’est le mystique qui a pris l’avant-scène – littéralement.

     

    Pure Carrière

    Pure carrière – Photo : Jacques Boivin

    Pure Carrière était chargé de lancer le bal masqué. Accompagnés par Kenton Mail à la batterie, Jean-Michel Letendre Veilleux et Laurence Gauthier-Brown ont fait vibrer leur pop impressionniste juste assez déjantée. Bien qu’ils nous aient avoué avoir peu pratiqué ensemble, on pouvait apprécier la précision avec laquelle les rythmes du batteur venaient appuyer les lubies des deux autres musiciens.

    [bandcamp width=100% height=120 album=3216995102 size=large bgcol=ffffff linkcol=e99708 tracklist=false artwork=small track=966811726]

     

    Au cours de leur prestation, on a pu entendre quelques classiques comme Bolero, avec ses «Ben oui, ben non !», ou encore Né Fucké. Mais le groupe nous a aussi fait cadeau de trois gros bonbons; si les trois nouvelles pièces présentées avaient toutes cette saveur rock-psych-slacker délavé qu’on aime, elles exploraient aussi des sujets originaux. À dire vrai, contrairement aux plateformes électorales des candidats à la mairie de Québec, des pièces telles que Ménage magique ou Hiro nous parlaient de sujets qui nous intéressent vraiment et qui nous concernent. Sérieusement, tout le monde aimerait se réveiller et que son ménage se soit fait tout seul, non ?

     

    Place à la magie !

    Photo : Jacques Boivin

    Après cette belle entrée en matière, le public a profité d’un moment de pause pour discuter et boire dans l’ambiance chaleureuse du Pantoum. Comme chaque fois, on s’est retrouvés à mi-chemin entre le party de famille, la soirée dans une confrérie d’étudiants et le spectacle émergent classique. On a pu admirer les costumes des spectateurs et du personnel jusqu’au moment de l’entrée sur scène de L’Étrange Ray.

    Photo : Jacques Boivin

    L’Étrange Ray – communément appelé Monsieur Dionne –  c’était la petite douceur que le Pantoum nous offrait cette année : eh oui ! pourquoi pas un spectacle de magie entre deux sets musicaux ? Littéralement massés devant la scène, les spectateurs incrédules ont observé le drôle de bonhomme qui s’exécutait devant eux d’abord avec un regard sceptique, puis successivement amusé, étonné, surpris et hilare. On a eu droit à tous les classiques – la pièce de monnaie, les cartes, les foulards… – et encore plus. De quoi faire plaisir à la majorité.

     

    Choses Sauvages

    Choses sauvages – Photo : Jacques Boivin

    Malgré tout, l’envie de faire la fête et de danser nous démangeait bien fort au moment où Choses Sauvages est finalement monté sur scène. Et on a été servis ! Les ayant vus pour la dernière fois en compagnie d’Anatole au Sous-Sol du Cercle il y a belle lurette, je ne pouvais savoir à quoi m’attendre. Quelle n’était pas ma surprise de les voir débarquer habillés tout pareil comme les apôtres du squelette dandy, le chanteur parodiant Anatole lui-même ! Sur cette belle blague d’Halloween, le groupe s’est lancé dans un tourbillon de musique entraînante et irrésistible.

    Choses sauvages – Photo : Jacques Boivin

    Avec maintenant six musiciens sur scène, Choses Sauvages savent doser parfaitement le groovy et le planant, maniant autant la flute traversière que les synthés ou encore les classiques guitares et basse. Le groupe a présenté par pelletées ses nouvelles chansons – cette fois en français, s’il vous plait! On a notamment pu reconnaître l’Épave Trouée, un simple paru l’année dernière. Les chansons les plus marquantes restent celles qui, ralentissant le rythme, se sont mérité le titre de «tounes sexy». Mais impossible de réentendre ou connaître le nom de cette musique enivrante qui, distribuée seulement aux fidèles spectateurs, sera éventuellement cristallisée sous la forme d’un album à paraître l’année prochaine.

    [bandcamp width=100% height=120 album=2338360271 size=large bgcol=ffffff linkcol=e99708 tracklist=false artwork=small]

     

     

    J’aimerais vous en dire davantage, mais j’étais bien trop occupée à danser pour prendre des notes ! Le tout s’est fini de façon improbable sur un medley de Green Day avec un mosh pit rempli de couleurs et d’étoffes déguisationnelles. De quoi bien finir cette soirée carnavalesque.

    Photo : Jacques Boivin
    Photo : Jacques Boivin
    Photo : Jacques Boivin
    Photo : Jacques Boivin
    Photo : Jacques Boivin
    Photo : Jacques Boivin
    Photo : Jacques Boivin
    Photo : Jacques Boivin
    Photo : Jacques Boivin
    Photo : Jacques Boivin
    Photo : Jacques Boivin
    Photo : Jacques Boivin
    Photo : Jacques Boivin
    Photo : Jacques Boivin
    Photo : Jacques Boivin
    Photo : Jacques Boivin
    Pure carrière – Photo : Jacques Boivin
    Pure carrière – Photo : Jacques Boivin
    Pure carrière – Photo : Jacques Boivin
    Pure carrière – Photo : Jacques Boivin
    Pure carrière – Photo : Jacques Boivin
    Pure carrière – Photo : Jacques Boivin
    Pure carrière – Photo : Jacques Boivin
    Pure carrière – Photo : Jacques Boivin
    Pure carrière – Photo : Jacques Boivin
    Pure carrière – Photo : Jacques Boivin
    Pure carrière – Photo : Jacques Boivin
    Pure carrière – Photo : Jacques Boivin
    Pure carrière – Photo : Jacques Boivin
    Pure carrière – Photo : Jacques Boivin
    Pure carrière – Photo : Jacques Boivin
    Pure carrière – Photo : Jacques Boivin
    Pure carrière – Photo : Jacques Boivin
    Pure carrière – Photo : Jacques Boivin
    Photo : Jacques Boivin
    Photo : Jacques Boivin
    Photo : Jacques Boivin
    Photo : Jacques Boivin
    Photo : Jacques Boivin
    Photo : Jacques Boivin
    Photo : Jacques Boivin
    Photo : Jacques Boivin
    Photo : Jacques Boivin
    Choses sauvages – Photo : Jacques Boivin
    Choses sauvages – Photo : Jacques Boivin
    Choses sauvages – Photo : Jacques Boivin
    Choses sauvages – Photo : Jacques Boivin
    Choses sauvages – Photo : Jacques Boivin
    Choses sauvages – Photo : Jacques Boivin
    Choses sauvages – Photo : Jacques Boivin
    Choses sauvages – Photo : Jacques Boivin
    Choses sauvages – Photo : Jacques Boivin
    Choses sauvages – Photo : Jacques Boivin
    Choses sauvages – Photo : Jacques Boivin
    Choses sauvages – Photo : Jacques Boivin
    Choses sauvages – Photo : Jacques Boivin
    Choses sauvages – Photo : Jacques Boivin
    Choses sauvages – Photo : Jacques Boivin
    Choses sauvages – Photo : Jacques Boivin

     

     

    Marie-Ève Fortier

    4 novembre 2017
    Spectacles
    Choses sauvages, Le Pantoum, PURE CARRIÈRE, slider
  • Hein Cooper (+ Pomme), L’Anti Bar & Spectacles, 30 octobre 2017

    Hein Cooper (+ Pomme), L’Anti Bar & Spectacles, 30 octobre 2017

    Pour rien au monde je n’aurais manqué ce rendez-vous avec Hein Cooper, qui ne reviendra pas avant au moins un an puisqu’il retourne vivre en Angleterre pour enregistrer son deuxième album.

    C’est donc après une heure et quart de route, de Trois-Rivières vers Québec, que la belle Pomme s’est présentée devant moi sur la scène de l’Anti Bar & Spectacles. Je l’ai connue avec la pièce Rusty, qu’elle a reprise avec l’auteur original, nul autre que Hein Cooper lui-même, et qu’ils ont jouée ensemble vers la fin du spectacle de Hein. Tout cela pour en revenir à la voix remplie d’émotions de Pomme qui parfois ressemblait presque à un chant d’oiseau, surtout sur la pièce De là-haut. Il y avait une telle douceur et fragilité dans sa voix que le public était plus attentionné et silencieux que jamais. J’ai eu un énorme faible pour la pièce La lavande. Si vous ne la connaissez pas, je vous suggère fortement l’écoute de son album À peu près.

    Quelques minutes après, Hein Cooper, du haut de ses 6 pieds 5 (j’exagère à peine), est arrivé en force et seul avec ses instruments. Il nous a chanté bien fort avec une gesticule extravertie la pièce Is This the Real. Je l’ai trouvé bien intense pour commencer, mais en même temps, ça a très bien cassé la glace. Comme Hein l’a mentionné, on ne se sentait pas du tout comme si c’était un lundi soir, avec de la bonne bière et un spectacle de musique dans un bar. Il a profité de son court passage au Québec pour nous jouer sa nouvelle pièce The Fear of Missing Out ainsi qu’une autre plus disco dont le titre n’a pas été nommé. Après So I Remember, il a fait siffler les gens sur Overflow. Je vous jure, on était tellement bon qu’il a dit vouloir nous enregistrer comme chorale de siffleurs sur son prochain album. O.K., on s’est peut-être fait berner, mais c’était drôle. Il a terminé avec la chanson The Art of Escape, et la dernière note m’a donné des frissons pendant une heure. Quelle prestance il a, ce Hein!

    Pomme – Photo : Marion Desjardins
    Pomme – Photo : Marion Desjardins
    Pomme – Photo : Marion Desjardins
    Pomme – Photo : Marion Desjardins
    Pomme – Photo : Marion Desjardins- Photo : Marion Desjardins
    Hein Cooper – Photo : Marion Desjardins
    Hein Cooper – Photo : Marion Desjardins
    Hein Cooper – Photo : Marion Desjardins
    Hein Cooper – Photo : Marion Desjardins
    Pomme & Hein Cooper – Photo : Marion Desjardins
    Pomme – Photo : Marion Desjardins
    Hein Cooper – Photo : Marion Desjardins
    Pomme & Hein Cooper – Photo : Marion Desjardins
    Pomme & Hein Cooper – Photo : Marion Desjardins

     

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    Karina Tardif

    4 novembre 2017
    Spectacles
    Hein Cooper, L’Anti Bar et spectacles, Pomme, rqc, slider
  • Rouge Pompier (+ Slater et fils, + Les Monsieurs), Wabasso – Shop du Trou du diable, 28 octobre 2017

    Rouge Pompier (+ Slater et fils, + Les Monsieurs), Wabasso – Shop du Trou du diable, 28 octobre 2017

    Samedi soir dernier, je me suis rendue au salon Wabasso de la Shop du Trou du diable pour une soirée hors de l’ordinaire. Quatre groupes ont passé devant moi ce soir-là, des groupes qui jouaient pour la première fois ensemble sur une même scène. La soirée commençait toutefois un peu trop tôt pour moi, alors j’ai raté Les Deadz.

    Les Monsieurs

    Les Monsieurs – Photo : Adrien Le Toux

    J’ai appris l’existence de ce jeune groupe deux jours avant la sortie de leur premier album, qui a eu lieu la veille du spectacle (en passant, il est réalisé par Dany Placard). Sur scène, les gars, Simon Beaudin (voix et guitare), Phil Girard (guitare), Gabriel Leblond (batterie) et Samuel Cadieux (basse) sont débordants d’énergie. Ils sont beaux à voir; ils sont fringants.

    Parfois, certaines chansons semblaient tirer des influences de la musique traditionnelle tandis que d’autres fois, on avait droit à des moments de rap ou à des délires de guitare. Ils ont su retenir mon attention tout au long de leur performance avec des changements d’ambiance et des textes tantôt légers, tantôt engagés. En une heure, j’ai eu l’impression d’apprendre à les connaître assez rapidement.

    Leur album est assez hétéroclite dans les styles, mais ça reste du rock au final. Une pièce comme La shop me donne plutôt le goût de me mettre une main dans la poche, de prendre ma bière de l’autre et de leur donner 100 % de mon attention. Clairement, il semble y avoir une influence des Colocs dans leurs chansons, comme dans Le yâble, ce qui n’est pas déplaisant du tout. Je leur donne haut la main mon vote à titre de découverte du moment, et j’aimerais faire un clin d’oeil au t-shirt du bassiste!

    Ça vaut l’écoute :

    [bandcamp width=100% height=42 album=1745429501 size=small bgcol=ffffff linkcol=0687f5]

    Slater et fils

    Slater et fils (le bassiste) – Photo : Adrien Le Toux

    Les gars sont arrivés sur scène vêtus de pantalons et de nœuds papillons carottés jaune ou blanc. J’ai adoré leur audace. Je dois vous dire que leur joie et leur plaisir se ressentaient dans la foule. On remarque clairement une influence de la musique ska dans leur performance, mais moi, j’ai surtout remarqué le bassiste qui se faisait aller les genoux de gauche à droite en jouant une quantité de notes hors normes pour un bassiste. Jessy Fuchs, de Rouge Pompier, a même avoué qu’il le trouvait intense de jouer autant de notes pour un bassiste, le tout avec humour, j’en suis sûre. Bref, Il a vraiment ajouté sa touche personnelle au spectacle, tout comme le chanteur, drôle, mais parfois malfaisant dans ses interventions pas trop comprises du public. N’empêche qu’il joue très bien de la trompette, en plus de chanter assez vite et de façon très expressive. C’était une bonne mise en bouche juste avant Rouge Pompier.

    Rouge Pompier
    Pour la deuxième fois seulement depuis ses débuts, le duo rock est venu clore la soirée rock au salon Wabasso de la Shop du Trou du diable. Je dirais qu’environ 1 % des gens présents ne portaient pas de gilet à leur effigie. Je trouve qu’ils ont su créer un fan club solide, entre autres en offrant une variété infinie de modèles de chandails, qui sont souvent faits en quantité limitée, ce qui fait qu’on devient vite accro. D’ailleurs, j’en ai moi-même trois modèle différents.

    Les gars ont commencé leur performance, au milieu du plancher de la salle comme à leur habitude, avec la pièce Perds pas ton temps. Ils viennent d’ailleurs tout juste de sortir le vidéoclip de cette chanson. Tout au long des pièces, Jessy Fuchs s’est tu à plusieurs reprises pour laisser chanter le public, qui visiblement connaissait toutes les paroles. C’est avec son petit sourire coquin qu’il nous regardait tous crier fort les paroles de Même si tu frottes ou Paquet d’choses, entre autres — parce que oui, crier est le bon mot.

    La soirée a été plutôt douce comparativement à d’habitude, et ça ne m’a pas déplu du tout. On a tout de même eu droit au circle pit à la toute fin sur la pièce Autobus.

    Je vous suggère, en attendant un prochain album dans quatre ans, de vous promener avec eux en spectacle puisqu’ils font toujours participer des groupes moins connus, mais qui méritent amplement leur place sur scène avec eux, comme Les Monsieurs, qui ont été ma grande découverte de la soirée.

    Voici les photo d’Adrien Le Toux:

    Rouge Pompier

    Rouge Pompier – Photo : Adrien Le Toux
    Rouge Pompier – Photo : Adrien Le Toux
    Rouge Pompier – Photo : Adrien Le Toux
    Rouge Pompier – Photo : Adrien Le Toux
    Rouge Pompier – Photo : Adrien Le Toux
    Rouge Pompier – Photo : Adrien Le Toux
    Rouge Pompier – Photo : Adrien Le Toux
    Rouge Pompier – Photo : Adrien Le Toux
    Rouge Pompier – Photo : Adrien Le Toux
    Rouge Pompier – Photo : Adrien Le Toux
    Rouge Pompier – Photo : Adrien Le Toux
    Rouge Pompier – Photo : Adrien Le Toux
    Rouge Pompier – Photo : Adrien Le Toux
    Rouge Pompier – Photo : Adrien Le Toux
    Rouge Pompier – Photo : Adrien Le Toux
    Rouge Pompier – Photo : Adrien Le Toux

    Slater & fils

    SLaTER & Fils – Photo : Adrien Le Toux
    SLaTER & Fils – Photo : Adrien Le Toux
    SLaTER & Fils – Photo : Adrien Le Toux
    SLaTER & Fils – Photo : Adrien Le Toux
    SLaTER & Fils – Photo : Adrien Le Toux
    SLaTER & Fils (le bassiste) – Photo : Adrien Le Toux
    SLaTER & Fils – Photo : Adrien Le Toux
    SLaTER & Fils – Photo : Adrien Le Toux
    SLaTER & Fils – Photo : Adrien Le Toux

    Les Monsieurs

    Les Monsieurs – Photo : Adrien Le Toux
    Les Monsieurs – Photo : Adrien Le Toux
    Les Monsieurs – Photo : Adrien Le Toux
    Les Monsieurs – Photo : Adrien Le Toux
    Les Monsieurs – Photo : Adrien Le Toux
    Les Monsieurs – Photo : Adrien Le Toux

    Karina Tardif

    3 novembre 2017
    Spectacles
    Les monsieurs, rma, Rouge pompier, Slater et fils
  • Alexandre Poulin, Moulin Michel, 27 octobre 2017

    Alexandre Poulin, Moulin Michel, 27 octobre 2017

    Alexandre Poulin visitait le Moulin Michel à Bécancour pour la toute première fois le 27 octobre dernier. Son public le plus fidèle l’attendait depuis longtemps, si bien que le spectacle a affiché complet assez rapidement.

    Alexandre est un amoureux de l’histoire et du français. Dans son spectacle, il raconte autant d’histoires qu’il chante de chansons, même que je pense qu’il raconte plus qu’il chante. Selon moi, c’est ce qui fait que ses spectacles n’ont jamais besoin d’énormément de promotion pour être complets. Les gens savent que le spectacle ne ressemblera en rien à ses albums qu’on écoute chez soi. J’ai été tellement prise par ses histoires que j’ai oublié que je devais prendre des notes. C’est un spectacle où il faut se laisser aller et vider ses émotions.

    Le spectacle commence avec la pièce Couleurs primaires, sorti de son tout récent album, Les temps sauvages. Comme c’est le spectacle de sa tournée pour cet album, je m’attendais à entendre ses chansons populaire telles que L’écrivain et Souffler sur les braises lors du rappel. C’est toutefois en début de spectacle que quelques plus vieilles chansons ont été jouées, et je dois avouer que j’ai été surprise, mais surtout très heureuse de ne pas attendre deux heures avant de les entendre.

    Je le savais conteur, mais je ne le savais pas rockeur. Oui oui, il a offert un segment du spectacle où son côté plus fêtard ressort en chantant, entre autres, la pièce Fernand. Tout au long du spectacle, il nous raconte les histoires de sa vie avec comme fil conducteur la persévérance et l’importance de croire en ses rêves. Il raconte comment un livre sur Maurice Richard a changé sa vie. Il a terminé en nous bourrant d’émotions pour s’en retourner chez soi avec la chansons Entre chien et loup.

    En plus d’être généreux pendant sa performance, il l’est tout autant avec son public, âgé de 7 à 77 ans. Il a d’ailleurs tenu à aller à sa rencontre après le spectacle.

    Je n’avais pas de photographe sur place, mais il y avait des caméras vidéo, alors nous pourrons voir bientôt des images de ce magnifique spectacle dans cette salle. Si vous n’êtes jamais allé au Moulin Michel, je vous jure que vous manquez quelque chose! Pour toute la programmation, c’est ici : http://www.pleinsud.ca/spectacle

     

    Karina Tardif

    3 novembre 2017
    Spectacles
    Alexandre Poulin, Bécancour, Moulin Michel, rma, Spectacle
  • Nicolet + Félix Dyotte + RALEIGH, Le Pantoum, 20 octobre 2017

    Nicolet + Félix Dyotte + RALEIGH, Le Pantoum, 20 octobre 2017

    Des triples lancements d’albums, en plus d’être un évènement plutôt rare, c’est pas mal badass, on peut se le dire. C’est donc sous cette thématique que se remplissait le Pantoum, en un vendredi soir d’octobre sous le coup de l’été indien, qui malheureusement ne fut pas un argument suffisant pour remplir l’endroit comme on l’avait déjà vu par le passé. Mais bon, lancer des albums en famille, qui a dit que c’était un désastre ?

     

    Félix Dyotte – Photo : Gabriel Potvin-Caissy

    Félix Dyotte

    Ce qu’on voit : 21 :30 tapantes, Félix monte sur scène. J’utilise « monte » puisqu’il était tout bonnement à travers la foule durant les secondes précédentes. On se rend rapidement compte que ce sera une performance solo, où on aurait pu s’attendre à voir une guitare acoustique comme seul outil. Mais détrompez-vous, c’est armé d’une machine à séquence que M. Dyotte s’élance. Au volant de sa Jaguar (la Fender), il lance les premiers accords de Je cours, où les chansons se suivront tels que sur l’album tout au long de la performance. On sent que le stress qui habite l’artiste aux premières notes dépasse sa timidité habituelle, mais cela s’estompera à l’instant où il aura la chance de parler avec le public, à la fin de sa première chanson. La suite n’est qu’envol et aventure

    Ce qu’on entend : Une French touch habite définitivement le cerveau de Félix Dyotte. Des synthés aériens, des percussions voguant sur le surf rock ; Félix Dyotte tisse finement les mailles de ses textes, vocalement ajusté comme des yoga pants à chaque son que crache sa guitare. Au volant de sa Jaguar, il nous transporte loin… Sur une route de la Côte d’Azur, vignoble d’un côté, Méditerranée de l’autre. Les progressions guitaresques de Dyotte nous démontrent que l’on a droit à un grand musicien, et d’autant, sinon plus, à un énorme parolier.

     

    Raleigh – Photo : Gabriel Potvin-Caissy

    RALEIGH

    Tout droit descendus de Calgary pour nous présenter Powerhouse Bloom, les quatre membres de RALEIGH ont rapidement fait de dénouer la tension et la gêne qu’un public peut sentir en début de spectacle d’un groupe qu’il n’a jamais vu. Le quatuor, bien en contrôle, nous a rapidement mis dans une ambiance de local de pratique, où peu de gens auraient pu croire que leur album n’est âgé que d’un mois.

    Musicalement, Raleigh se pose sur une fondation en forme de rock rempli de surprise et d’envolée atmosphérique, naviguant entre le jazz et le post-rock. On a devant nous un violoncelle qui semble étirer le temps, la naïve voix du chanteur Matt Doherty qui meuble l’espace, celle de la violoncelliste Clea Anaïs qui l’agrandit. On assiste à une œuvre complète, où RALEIGH construit monde après monde, et nous amène de l’un vers l’autre sans avertissement.

    « When did rock and roll become a costume party?
    Chi-chi in the songs and all the homies, heartless
    Friends are more than gone, at least the drugs still want me
    Oh, when did rock and roll become a costume party? »

     

    Nicolet – Photo : Gabriel Potvin-Caissy

    Nicolet

    Personnellement, j’aurais surement choké un peu à l’idée de prendre la scène après ces deux performances… C’est une problématique qui n’a pas semblé affecter Étienne Hamel, qui s’est emparé de la scène en moins d’une seconde. Équipé de deux autres Étiennes, d’un Nathan et d’un Guillaume pour présenter son projet solo, le groupe a abordé l’album en spectacle comme s’ils l’avaient composé ensemble.

    C’est une performance qui va dans tous les sens (mais dans le bon sens). Bien ancré dans le rock alternatif et teinté d’une pop émanant des synthétiseurs qui l’entourent sur scène, Hamel nous chante le quartier Hochelaga, tout en prenant quelques pauses folk pour nous parler de ses amours et de ses peurs, mais finit toujours par nous ramener vers une tendance funk, même lorsqu’il « met la pédale funk à off », comme il l’a lui-même dit. 45 minutes de pur bonheur où le groupe et le public s’en donnent à cœur joie, unis par le son généreux de Nicolet.

    Appel à tous les marcheurs et marcheuses de ce monde : Mettez immédiatement l’album Hochelaga dans votre playlist « I would walk 500 miles » ; une valeur sûre pour accompagner ses pas. Je dis ça mais je dis rien…

    Félix Dyotte – Photo : Gabriel Potvin-Caissy
    Félix Dyotte – Photo : Gabriel Potvin-Caissy
    Félix Dyotte – Photo : Gabriel Potvin-Caissy
    Félix Dyotte – Photo : Gabriel Potvin-Caissy
    Raleigh – Photo : Gabriel Potvin-Caissy
    Raleigh – Photo : Gabriel Potvin-Caissy
    Raleigh – Photo : Gabriel Potvin-Caissy
    Raleigh – Photo : Gabriel Potvin-Caissy
    Raleigh – Photo : Gabriel Potvin-Caissy
    Nicolet – Photo : Gabriel Potvin-Caissy
    Nicolet – Photo : Gabriel Potvin-Caissy
    Nicolet – Photo : Gabriel Potvin-Caissy
    Nicolet – Photo : Gabriel Potvin-Caissy
    Nicolet – Photo : Gabriel Potvin-Caissy
    Nicolet – Photo : Gabriel Potvin-Caissy

    Anthony Fournier

    29 octobre 2017
    Spectacles
    Félix Dyotte, Le Pantoum, Nicolet, RALEIGH, rqc
  • Bellflower – Théâtre du Petit Champlain, 21 Octobre 2017

    Bellflower – Théâtre du Petit Champlain, 21 Octobre 2017

    C’était mon troisième concert de Bellflower et mon premier en tant que presseur de boutons sur boîte noire à objectif ajustable. Cette soirée au théâtre du Petit Champlain pour le groupe montréalais était spéciale puisqu’ils n’avaient pas de première partie, ce qui signifiait que pour les nombreux curieux, une découverte des 8 musiciens pendant 2h (comptant entracte de 10 minutes) leur était proposée, tandis que pour les connaisseurs du groupe, c’était l’occasion de les voir dans un espace plus intime.

    Allons-y tout de go, c’était certainement leur meilleure performance à vie. Ils ont rempli leurs 120 minutes de la meilleure manière avec notamment des introductions longues et planantes comprenant des notes d’instruments à vent en boucle, mais aussi et surtout des solos fabuleux pour tous les instruments pendant les chansons. L’énergie débordait, tous les morceaux et les musiciens étaient convaincants et Em Pompa aimait beaucoup taper sur la cloche et chanter les notes des autres instruments.

    Tout était fantastique.
    J’ai un peu pleuré aussi tellement c’était bien.

    Bellflower. Photo : Nicolas Padovani
    Bellflower. Photo : Nicolas Padovani
    Bellflower. Photo : Nicolas Padovani
    Bellflower. Photo : Nicolas Padovani
    Bellflower. Photo : Nicolas Padovani
    Bellflower. Photo : Nicolas Padovani
    Bellflower. Photo : Nicolas Padovani
    Bellflower. Photo : Nicolas Padovani
    Bellflower. Photo : Nicolas Padovani
    Bellflower. Photo : Nicolas Padovani
    Bellflower. Photo : Nicolas Padovani
    Bellflower. Photo : Nicolas Padovani
    Bellflower. Photo : Nicolas Padovani
    Bellflower. Photo : Nicolas Padovani
    Bellflower. Photo : Nicolas Padovani
    Bellflower. Photo : Nicolas Padovani
    Bellflower. Photo : Nicolas Padovani
    Bellflower. Photo : Nicolas Padovani
    Bellflower. Photo : Nicolas Padovani
    Bellflower. Photo : Nicolas Padovani
    Bellflower. Photo : Nicolas Padovani
    Bellflower. Photo : Nicolas Padovani
    Bellflower. Photo : Nicolas Padovani
    Bellflower. Photo : Nicolas Padovani
    Bellflower. Photo : Nicolas Padovani
    Bellflower. Photo : Nicolas Padovani
    Bellflower. Photo : Nicolas Padovani
    Bellflower. Photo : Nicolas Padovani
    Bellflower. Photo : Nicolas Padovani
    Bellflower. Photo : Nicolas Padovani
    Bellflower. Photo : Nicolas Padovani
    Bellflower. Photo : Nicolas Padovani
    Bellflower. Photo : Nicolas Padovani
    Bellflower. Photo : Nicolas Padovani

    Nicolas Padovani

    24 octobre 2017
    Spectacles
    Bellflower, Petit-Champlain, rqc, Théâtre du Petit-Champlain
  • Damien Robitaille – Grand Théâtre de Québec, 19 octobre 2017

    Damien Robitaille – Grand Théâtre de Québec, 19 octobre 2017

    C’est à un généreux programme de deux heures dans son charmant univers musical que nous a convié Damien Robitaille en ce doux jeudi soir à la salle Octave-Crémazie. Un public de tout âge s’y était donné rendez-vous. C’est vrai que depuis la parution de ses quatre disques, Damien Robitaille ratisse large avec son mélange de styles musicaux variant autant du soul, au folk chansonnier en passant par le disco et le latino.

    Et c’est particulièrement à sa dernière offrande sortie au printemps à laquelle nous avons eu droit hier, livrant entièrement son bel Univers Parallèle à la foule venue l’écouter. Ces chansons récentes des plus groovantes se sont bien mariées aux plus connues du répertoire, dans une ambiance parfois gospel, gracieuseté des magnifiques chœurs signés par la bassiste Fabienne Gilbert et la percussionniste/claviériste Marie-Christine Depestre. Secondé par une excellente sonorisation, le groupe en communion parfaite, était également composé du batteur Max Sansalone et du multi-instrumentiste Carl Bastien. Il faisait bon d’ailleurs de revoir sur scène ce talentueux musicien qui a brillé aux claviers notamment sur la pièce Casse-tête.

    Si Robitaille peut se faire cabotin, ludique et coquin, autant dans ses chansons que dans ses interventions avec le public, il démontre aussi son côté tendre et touchant dans son interprétation de chansons comme Le Fleuve ou encore Astronaute qu’il livre au piano. Le chanteur sait se faire généreux, non seulement dans la longueur de son spectacle des plus dynamiques (plus de 22 chansons sans entracte!) mais aussi en improvisant, à la demande des spectateurs, un pot-pourri de leurs morceaux préférés qui n’ont pu s’insérer au programme.

    Ce délicieux voyage ne pouvait que mieux se conclure sur une Plein d’amour, entonnée en choeur par un public conquis et charmé. Une belle soirée!

    Damien Robitaille – Photo : Jacques Boivin
    Damien Robitaille – Photo : Jacques Boivin
    Damien Robitaille – Photo : Jacques Boivin
    Damien Robitaille – Photo : Jacques Boivin
    Damien Robitaille – Photo : Jacques Boivin
    Damien Robitaille – Photo : Jacques Boivin
    Damien Robitaille – Photo : Jacques Boivin
    Damien Robitaille – Photo : Jacques Boivin
    Damien Robitaille – Photo : Jacques Boivin
    Damien Robitaille – Photo : Jacques Boivin
    Damien Robitaille – Photo : Jacques Boivin
    Damien Robitaille – Photo : Jacques Boivin
    Damien Robitaille – Photo : Jacques Boivin
    Damien Robitaille – Photo : Jacques Boivin
    Damien Robitaille – Photo : Jacques Boivin
    Damien Robitaille – Photo : Jacques Boivin
    Damien Robitaille – Photo : Jacques Boivin
    Damien Robitaille – Photo : Jacques Boivin
    Damien Robitaille – Photo : Jacques Boivin

    Marie-Claude Rioux

    23 octobre 2017
    Spectacles
    Damien Robitaille, Grand Théâtre de Québec, rqc, Salle Octave-Crémazie
  • Philippe B (+ Laura Lefebvre) – Impérial Bell, 21 octobre 2017

    Philippe B (+ Laura Lefebvre) – Impérial Bell, 21 octobre 2017

    Texte : Marie-Laure Tremblay, photos : Jacques Boivin

    Sortie entre adultes pour aller profiter de Philippe B. et de Laura Lefebvre en cette belle soirée d’automne.

    Laura Lefebvre – Photo : Jacques Boivin

    C’est tout d’abord une Laura Lefebvre pleine d’enthousiasme (heureuse d’être contente) qui monte sur scène en duo avec son ami et mentor, Joey Proteau. Visiblement touchée de faire la première partie de Philippe B. l’artiste beauceronne a rapidement conquis le public avec son matériel original. Ses chansons se prêtaient particulièrement bien à l’atmosphère feutrée de l’Impérial éclairé à la chandelle. Elle nous a bercé par des balades toutes douces, prêtes pour son album qui devrait paraître en mars. Pour le moment, Laura Lefebvre c’est 2 voix, 2 guitares ou banjo, de belles harmonies tout en douceur, un peu à l’image de son extrait Fragile, je vous invite à partir à sa découverte sur le web, collé avec votre moitié.

    Philippe B – Photo : Jacques Boivin

    Philippe B. est ensuite arrivé sur une scène pleine de beaux instruments pour nous faire rêver sa Grande nuit vidéo. S’il a commencé seul à la guitare avec un segment plus folk (Explosion, L’été, Autoportrait), nous avons été heureux de reconnaitre dernière lui Laurence Lafond-Beaulne et sa voix d’ange qui colore son plus récent album. Guido del Fabbro viendra finalement compléter le trio en violons, claviers et piano, donnant une dimension orchestrale à l’ensemble et de poignants solo.

    J’ai redécouvert Philippe B. et je suis tombée sous son charme cet été sur le quai de Baie-St-Paul. Si le moment semblait parfait, soleil et voiliers, je dois dire que sa Grande nuit vidéo s’apprécie encore plus avec une foule qui écoute religieusement dans la pénombre, collectionnant ses paroles une à une, s’exclamant parfois en reconnaissant les premiers accords, en particulier sur la toujours sympathique Archipels et la classique California Girl.

    Philippe B – Photo : Jacques Boivin

    Si dans ses interventions il se plait à donner l’image d’un perdu un peu loser, ses textes nous transportent dans la magie du quotidien où trois mots suffisent pour nous bombarder d’images, entre région et métropole. Il enchaine avec son segment chanson d’amour timide avec Je t’aime, je t’aime, Anywere et Cheveux courts où on se reconnait tous un peu. Merci pour la tellement belle Rouge-Gorge où on plane avec Laurence, avant de revenir dans la noirceur avec L’amour est un fantôme, Petite leçon de ténèbres et pour finir La grande nuit vidéo, bouclant le spectacle comme l’album et notre lune de miel.

    Au rappel, nous avons eu droit à Calorifère pour nous donner chaud et la gentiment revendicatrice Y va toujours y avoir, tirée l’hommage à Desjardins qu’il a dirigé et que j’ai pu déguster en spectacle plus tôt cette année.

    Merci Philippe pour cette adorable soirée où, avec des mélomanes convaincus nous avons pu communier en toute simplicité.

    Laura Lefebvre – Photo : Jacques Boivin
    Laura Lefebvre – Photo : Jacques Boivin
    Laura Lefebvre – Photo : Jacques Boivin
    Laura Lefebvre – Photo : Jacques Boivin
    Laura Lefebvre – Photo : Jacques Boivin
    Laura Lefebvre – Photo : Jacques Boivin
    Laura Lefebvre – Photo : Jacques Boivin
    Laura Lefebvre – Photo : Jacques Boivin
    Laura Lefebvre – Photo : Jacques Boivin
    Laura Lefebvre – Photo : Jacques Boivin
    Philippe B – Photo : Jacques Boivin
    Philippe B – Photo : Jacques Boivin
    Philippe B – Photo : Jacques Boivin
    Philippe B – Photo : Jacques Boivin
    Philippe B – Photo : Jacques Boivin
    Philippe B – Photo : Jacques Boivin
    Philippe B – Photo : Jacques Boivin
    Philippe B – Photo : Jacques Boivin
    Philippe B – Photo : Jacques Boivin
    Philippe B – Photo : Jacques Boivin

     

    Collaboration Spéciale

    23 octobre 2017
    Spectacles
    Impérial Bell, Laura Lefebvre, Philippe B, rqc, slider
  • VARAN (+Ken Villeneuve) Microbrasserie Le temps d’une pinte, Trois-Rivières

    VARAN (+Ken Villeneuve) Microbrasserie Le temps d’une pinte, Trois-Rivières

    Impromptue, intime et authentique. C’est de cette manière que je décrirais la soirée passée en compagnie de Ken Villeneuve, Marc-Antoine Guay et Philippe Gosselin. Au deuxième étage de la Microbrasserie le Temps d’une pinte, à peine dix personnes dans le public, ça fourmillait en bas, et les gens n’avaient pas l’air de se douter qu’en haut, nous autres, maudit qu’on était ben.

    Le premier est un conteur natif et vivant toujours à Sainte-Rose-du-Nord, petit village au Saguenay-Lac-St-Jean situé sur le bord de la rivière Saguenay. Ken Villeneuve raconte l’histoire de sa famille, de son village, et de son entourage de manière humoristique, en entrecoupant son récit de chansons bien ancrées dans un folk régional. Avec son langage tout droit sorti du Saguenay, il faut quand même être un public averti pour bien comprendre ce qu’il raconte, mais ce n’est pas moins intéressant. J’ai beaucoup aimé replonger dans le passé d’un endroit pas trop loin de ma ville natale que je connaissais très peu. L’univers du conteur est bien précis, et donne certainement envie d’aller faire un tour dans son coin de pays pour voir les installations démesurées de M. Dynastie.

    Cela nous mettait donc dans l’ambiance raconteur, simple, comme si on était autour du feu entre amis à s’échanger les potins du village. Je crois que c’est ça que Marc-Antoine et Philippe souhaitent un peu créer en invitant Ken à ouvrir le bal pour eux. Le joyeux personnage est tellement attachant qu’il nous fait tout de suite sentir comme chez nous.

    Par la suite, les deux jeunes musiciens nous ont offert un moment évoquant le paysage saguenéen, la forêt, les voyages, la simplicité et le plaisir de se retrouver pour jouer de la musique. Ils s’inspirent de leurs racines, de leurs expériences. Sur leur page Bandcamp, il y a seulement trois pièces disponibles, ce qui est un peu dommage car ce qu’ils proposent mérite de l’attention. La voix plus rauque de Marc-Antoine, rappelant parfois un jeune Daniel Boucher, et celle plus claire de Philippe se marient à merveille. La complémentarité de leurs mélodies à la guitare est également fort intéressante. Ils disaient enregistrer une chanson de temps en temps, quand ils peuvent, pour finalement avoir un album par accumulation. « On ne fait pas ça à la manière traditionnelle, nous autres » disait Marc-Antoine. C’est conséquent avec la manière qu’ils ont de se présenter. Très détendus, sans artifice, mais plein de réel bonheur d’être là où ils sont.

    Ils ont essayé de conclure avec la chanson que nous avons fait jouer sur les ondes de CFOU 89.1 cette semaine, la pièce On est ben, sortie en décembre 2016. Toutefois, comme on se sentait entre amis, nous avons fait des demandes spéciales pendant près d’une heure supplémentaire, tout en riant et en s’amusant. Quelques chansons plus sérieuses, d’autres plus humoristiques, et des improvisations également. Bref, un moment empreint de sincérité et qui a fait passer une belle soirée aux quelques curieux qui se sont déplacés, outre la gang d’ecoutedonc.ca que nous étions.

    Varan – Photo : Adrien Le Toux
    Varan – Photo : Adrien Le Toux
    Varan – Photo : Adrien Le Toux
    Varan – Photo : Adrien Le Toux
    Varan – Photo : Adrien Le Toux
    Varan – Photo : Adrien Le Toux

    Crédit photo : Adrien Le Toux 

    Caroline Filion

    20 octobre 2017
    Spectacles
    rma, Spectacle
  • 22 Longs Riffs + Dissidence – Nord-Ouest Café, 15 octobre 2017

    22 Longs Riffs + Dissidence – Nord-Ouest Café, 15 octobre 2017

    C’est par un long dimanche pluvieux que les plus courageux sont sortis rencontrer, au Nord-Ouest Café de Trois-Rivières, les Bretons des 22 Longs Riffs et les Montréalais de Dissidence, pour une soirée punk rock antifachiste francophone.

    Ceux sont les Montréalais de Dissidence qui ont ouvert la soirée, ce qui m’a permis de découvrir ce groupe aux rythmes énergiques, mais je dois admettre que j’attendais avec impatience les 22 Longs Riffs. Nous venons de la même ville, Saint-Brieuc, et je ne les avais pas vus sur scène depuis de nombreuses années. J’avais hâte d’entendre les pièces de leur nouvel album sorti cette année, Balle Populaire. Ils ont joué plusieurs morceaux  dudit album, accompagnés par d’autres pièces de leur premier album. J’étais ainsi heureux de pouvoir retrouver 22 LR, la Crise, Désobéissance et de découvrir Alerta ou encore Petit Soldat. Les mots d’ordre restent inchangés; Les 22 Longs Riffs prônent avec ferveur la résistance à toutes les formes d’oppressions, qu’elles soient politiques, policières, économiques, sociales ou encore religieuses, comme entre autres le morceaux Voleur de Vie écrit contre Daech.

    Pour les amateurs de vinyles, je dois vous dire que le celui du premier album était magnifique et le nouveau devrait sortir d’ici la fin de l’année. En attendant, vous pouvez toujours vous procurer leur split réalisé avec Dissidence chez Dure Réalité qui a organisé leur tournée. Commencée le 6 octobre dernier à Montréal avec le Revolution Fest, il vous reste encore quelques dates si vous n’avez pas encore eu la chance de les voir.

    17 octobre à Montréal au Traxide
    18 octobre à Québec au Scanner
    19 octobre à Toronto à Coalition
    20 octobre à Windsor à The Beer Exchange
    21 octobre à Hamilton au Doors Pub

     

    Crédit photo : Adrien Le Toux

    22 Longs Riffs – Photo : Adrien Le Toux
    22 Longs Riffs – Photo : Adrien Le Toux
    22 Longs Riffs – Photo : Adrien Le Toux
    22 Longs Riffs – Photo : Adrien Le Toux
    22 Longs Riffs – Photo : Adrien Le Toux
    22 Longs Riffs – Photo : Adrien Le Toux
    22 Longs Riffs – Photo : Adrien Le Toux
    22 Longs Riffs – Photo : Adrien Le Toux
    22 Longs Riffs – Photo : Adrien Le Toux
    22 Longs Riffs – Photo : Adrien Le Toux
    22 Longs Riffs – Photo : Adrien Le Toux
    Dissidence – Photo : Adrien Le Toux
    Dissidence – Photo : Adrien Le Toux
    Dissidence – Photo : Adrien Le Toux
    Dissidence – Photo : Adrien Le Toux
    Dissidence – Photo : Adrien Le Toux
    Dissidence – Photo : Adrien Le Toux
    Dissidence – Photo : Adrien Le Toux

    Adrien Le Toux

    17 octobre 2017
    Spectacles
    22 Longs Riffs, Dissidence, Nord-Ouest Café, rma, Secondaire en spectacle
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