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    [SPECTACLE] NuitsFEQ – Fire/Works, Antoine Corriveau et Marie-Pierre Arthur, Impérial Bell, 27 février 2015
    Marie-Pierre Arthur
    Marie-Pierre Arthur

    Wow. Sérieux, là. Quelle soirée. Je viens d’arriver et ouf, j’essaie tant bien que mal de me mettre en mode rédaction. Voyez-vous, ce spectacle de Marie-Pierre Arthur, c’était de la bombe. J’ai vu des spectacles émouvants. J’ai vu des spectacles époustouflants. J’ai vu des shows endiablés. Mais ce soir, j’ai eu du plaisir comme j’en ai rarement eu. Et il semble que je n’étais pas le seul. J’étais entouré de visages ravis, de hanches qui se laissaient aller et de mains qui battaient la mesure.

    Accompagnée de son band toute-étoile, Marie-Pierre Arthur a livré une prestation principalement fondée sur les pièces de son dernier album Si l’aurore. Et elle aimait ça. Elle souriait constamment, la Marie-Pierre. À la foule. À l’homme de sa vie, qui brûlait les notes de son clavier avec toute la Frank Touch dont il était capable. À ses autres musiciens (Joe Grass et Guillaume Doiron à la guitare et Sam Joly à la batterie) et à sa choriste, Erika Angell, qui accompagnait notre héroïne avec sa voix magnifique. La chimie entre les membres du groupe, qui prenaient vraiment leur pied à jouer ensemble, était palpable (et contagieuse). Et la communion avec la foule… comment dire? On sentait qu’on faisait partie du band, de la famille. Et l’énergie allait dans les deux sens. Marie-Pierre était visiblement émue par l’accueil qu’on lui avait réservé.

    Fire/Works
    Fire/Works

    Sur le plan des chansons, avouons-le, on dirait que Si l’aurore a vraiment libéré Marie-Pierre Arthur. Ça groove, ça groove, suffit de la voir caresser sa basse pour se rendre compte à quel point elle a du plaisir à jouer ces chansons, qui sont plus que solidement interprétées. Les chansons des deux premiers albums ont eu droit à un petit coup de plumeau pour se rapprocher musicalement des nouvelles. Si tu savais était SUR-VOL-TÉE.

    Magique. Divin. Mais pour du rock, c’était tout, sauf soft.

    En première partie, Fire/Works a livré une prestation solide et sympathique composée de pièces de leur petit dernier Shenanigans. C’est juste dommage que les personnes présentes aient préféré papoter plutôt que d’écouter le show qu’ils ont devant eux. Heureusement, lorsqu’est venu le temps d’Elephant, les gars ont mis les grandes gueules dans leur petite poche. On en aurait pris beaucoup plus que ce petit 4-5 chansons.

    Antoine Corriveau
    Antoine Corriveau

    Le groupe était suivi d’Antoine Corriveau, qui a impressionné les personnes présentes avec une prestation sans tache, comme toujours. Non, il ne saute pas partout (au contraire, il est bien vissé sur sa chaise avec son grand chapeau), mais il impose le respect, Corriveau. On l’écoute attentivement. On hoche la tête en approbation. Les spectateurs qui m’entouraient ont vraiment été emballés par sa prestation. Faut dire que le folk-rock sombre, mais intense, de l’auteur-compositeur-interprète se transpose particulièrement bien sur scène, et les pièces du deuxième album, Les ombres longues, sont autant d’occasions de s’envoler. Julie Blanche, qui lance son premier album mardi, est venue rejoindre le trio pour une dernière petite chanson. Belle façon de souligner que Corriveau et Blanche seront au Petit impérial le 11 avril prochain dans une magnifique formule double plateau.

    Bon, allez. Les photos vont suivre plus tard, le blogueur a des valises à préparer.

    Mais sérieux. Quel fun!

    Jacques Boivin

    28 février 2015
    Spectacles
    Antoine Corriveau, Fire/Works, marie-pierre arthur, Nuits FEQ
  • [SPECTACLE] Dan Mangan, Impérial Bell, 20 février 2015

    [SPECTACLE] Dan Mangan, Impérial Bell, 20 février 2015

    C’est entouré de plusieurs fanatiques du chanteur canadien que j’ai vécu mon premier spectacle de Dan Mangan et ses Blacksmith. Mangan est un cas assez rare en territoire Québecois : un auteur-compositeur canadien-anglais qui mise sur des chansons à textes qui réussis à réunir autant de gens en spectacle à Québec sans grand support radio.

    Club Meds, c’est le nom de son dernier album, qui se situe dans un univers complètement à part de ses albums précédents. Un univers où il n’a pas besoin de remplir ses chansons de texte, où il prend le temps de s’étendre. Un album mystérieux et sombre, qui nous le livre sous un autre jour. Une oeuvre qui prend un certain temps à absorber et à voir les réactions du public face à ses chansons plus anciennes par rapport aux nouveaux morceaux ( qu’il, soit dit en passant, intègre super bien à son spectacle ), il devra nous laisser encore un peu de temps pour qu’elles deviennent nos nouveaux coups de coeur.

    Côté technique, le son manquait un peu de balance. Son guitariste, qui ajoute beaucoup au show autant au niveau sonore qu’au niveau spectacle, était relégué un peu en arrière plan. L’éclairage est venu ajouter beaucoup aux ambiances sonores vastes et complexes et les musiciens étaient en forme.

    La prochaine fois, j’aimerais bien les voir dans une salle un peu plus petite, plus intime, question de bien saisir toute l’immensité du dernier opus de Mangan.

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    En première partie, Dany Placard a ouvert le bal. Un choix un peu amusant compte tenu de la grosse feuille de route de l’auteur-compositeur-producteur, qui doit être plus habitué de finir les concerts plutôt que de les commencer.

    A suivi Hayden, un groupe de indie-rock canadien qui ont bien réchauffé la salle. Mention spécial au différents musiciens qui s’échangeaient constamment leurs instruments sans moindre effort et fausses notes. Nous avions affaire à un band habitué à la scène qui nous ont offert une solide performance, sans grandes surprises par contre ou d’écart de conduites.

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    Sébastien Ouellet

    21 février 2015
    Spectacles
    canadien, Dan Mangan, Dany Placard, folk, hayden, Impérial Bell
  • [SPECTACLE] Klô Pelgag, Théatre Petit-Champlain, 20 février 2015

    [SPECTACLE] Klô Pelgag, Théatre Petit-Champlain, 20 février 2015
    Klô Pelgag
    Klô Pelgag

    Vendredi soir, Klô Pelgag était de passage à Québec pour un spectacle à guichets fermés au Théâtre Petit-Champlain. Tous les billets étaient déjà vendus depuis quelques semaines et nous avions plus qu’hâte de la revoir après son passage au Festival d’été de Québec en juillet dernier (que nous avions adoré).

    Faut dire que cette jeune artiste sait en mettre plein la vue (et les oreilles). Notamment par l’entrée fracassante de son groupe (déguisés en sportifs de toutes sortes – skieurs, hockeyeurs, y compris un excellent gardien de but, et nageurs en speedo… de fille) et sa propre entrée désopilante, vêtue de son nouveau pyjama Beethoven-Jordan, de lunettes et de skis de fond!

    Klô Pelgag
    Klô Pelgag

    En musique, on a évidemment surtout entendu les magnifiques chansons de L’alchimie des monstres, interprétées sans faille aucune par un band rodé au quart de tour et qui semble prendre autant son pied qu’au tout premier spectacle. Dès les premières envolées instrumentales de Le corbeau, on peut sentir cette chimie qui unit Klô Pelgag et ses musiciens. On se regarde, on se sourit, le plaisir est palpable.

    Klô Pelgag est toujours animée de cette belle folie dans ses interactions tâtillonnes, mais désopilantes. Quand elle nous invite à chanter, c’est dans une version accélérée de Rayons X (déjà difficile à chanter tellement les paroles défilent vite). Et quand elle vient s’asseoir à 3 pouces de votre visage et qu’elle vous fixe droit dans les yeux, vous vous retenez de ne pas rire (d’ailleurs, je suis persuadé qu’elle veut jouer à je te tiens par la barbichette…). On a aussi eu droit au traditionnel tour de magie du contrebassiste Philippe Leduc, qui nous une fois de plus confondus!

    Claudia Gagné et Stéphane Robitaille
    Claudia Gagné et Stéphane Robitaille

    Lorsqu’elle reprend Pégase, de Thomas Fersen, on a l’impression que la chanson a été écrite pour elle, voire par elle-même. Il faut dire que les deux auteurs-composteurs-interprètes ont des univers plutôt colorés – et compatibles…

    Nous avons dû quitter au début du rappel, mais nous n’avons pas manqué cette autre reprise, désopilante cette fois. Violett Pi s’est dirigé à la batterie et Charles Duquette (le batteur en speedo) s’est dirigé à l’avant pour entonner Les yeux du coeur, d’un certain Gerry Boulet, au bonheur total des spectateurs. Cheesy à souhait. (On me dit que Les yeux du coeur étaient suivis de Tremblements.)

    En première partie, le public a pu faire connaissance avec Stéphane Robitaille, un auteur-compositeur-interprète de Québec qui nous a fait bien rire avec ses chansons pleines d’esprit (que vous trouverez sur son excellent album Fuck you mon amour). Accompagné de Claudia Gagné (L’Octopus) à la contrebasse, l’homme qui prétend écrire des chansons pour se calmer les nerfs (paraît que ça marche parfois) s’est fait une tonne de nouveaux fans. J’ai même entendu des comparaisons avec Brassens!

    Avant de passer aux photos, soulignons que Klô Pelgag sera de retour à Québec le 10 décembre prochain à la salle Octave-Crémazie du Grand théâtre de Québec. Les billets sont déjà en vente et ils s’envolent très vite! Voilà votre chance de la voir ou de la revoir!

    (Photos : ecoutedonc.ca/Jacques Boivin)

    Stéphane Robitaille – Photo : Jacques Boivin
    Claudia Gagné et Stéphane Robitaille
    Klô Pelgag
    Klô Pelgag
    Klô Pelgag – Photo : ecoutedonc.ca/Jacques Boivin

    Jacques Boivin

    21 février 2015
    Spectacles
    Claudia Gagné, EnVedette, Klô Pelgag, Stéphane Robitaille, Théâtre Petit-Champlain, Violett Pi
  • [SPECTACLE] Jay-Jay Johanson, Théâtre Petit-Champlain, 19 février 2015

    [SPECTACLE] Jay-Jay Johanson, Théâtre Petit-Champlain, 19 février 2015
    Jay-Jay Johanson
    Jay-Jay Johanson

    Le théâtre Petit-Champlain accueillait de la (trop) rare visite dans la vieille capitale. Le sympathique Suédois Jay-Jay Johanson, qu’on a découvert à la fin des années 1990, revenait à Québec après six longues années. Accompagné de son pianiste Erik Janssen, le crooner a gâté les spectateurs avec un répertoire puisé en grande partie dans ses trois premiers albums (Tattoo, Whiskey et Poison) et ses deux dernières propositions (Cockroach et Spellbound). Les chansons les moins populaires étaient accueillies avec un silence respectueux, tandis que les classiques ont enflammé le public, qui fredonnait avec Johanson les Believe in Us, So Tell the Girls that I’m Back In Town et autres Far Away. Homme de peu de mots, Johanson ne s’est pas perdu dans les discours, se contentant de remerciements ou de brèves introductions. Ça n’a pas empêché une belle communion entre le crooner et son public, visiblement ravi d’entendre la voix magnifique de Johanson. Cette voix… exactement comme sur les disques!

    Peter Henry Philipps
    Peter Henry Philipps

    Les spectateurs présents ont été comblés, Johanson semblait heureux (en tout cas, sa poignée de main était enthousiaste!). Ne reste plus qu’à espérer un retour plus rapide… En attendant, Opium devrait être lancé en mai.

    En première partie, Peter Henry Philipps (que vous avez sûrement connu dans une de ses autres vies, dont Pilou) est venu présenter quelques pièces de son répertoire. Philipps, qui vient de signer chez Coyote Records, a mis les spectateurs dans sa petite poche avec son folk très aérien. Bien hâte de voir une prestation complète (et d’entendre l’album).

    Évidemment, on a pris quelques photos!

    (photos : ecoutedonc.ca/Jacques Boivin)

    Peter Henry Philipps – Photo : Jacques Boivin
    Jay-Jay Johanson – Photo : Jacques Boivin
    Jay-Jay Johanson – Photo : Jacques Boivin
    Jay-Jay Johanson ©ecoutedonc.ca/Jacques Boivin

    Jacques Boivin

    20 février 2015
    Spectacles
    EnVedette, Jay-Jay Johanson, Peter Henry Philipps, Théâtre Petit-Champlain
  • [SPECTACLE] Philippe Brach + Canailles, Théâtre le Petit-Champlain, 7 février 2015

    [SPECTACLE] Philippe Brach + Canailles, Théâtre le Petit-Champlain, 7 février 2015
    Canaille-1
    Canailles

    Pendant que je soignais ma vilaine gribbe d’hobbe à la maison, ma tendre moitié est allée voir la spectacle de Canailles au Petit-Champlain dans le cadre de Rues carnavalesques. Voici son compte-rendu :

    On m’a délégué hier soir pour assister au spectacle de Canaille au Théâtre Petit Champlain. On excusera mes photos de cellulaire!

    Philippe Brach
    Philippe Brach

    Si j’ai été un peu déçue de l’achalandage à mon arrivée (c’était un spectacle gratuit dans le cadre du Carnaval de Québec), la première partie de Philippe Brach à rapidement réchauffé la salle avec son humour mordant et ses textes… minimalistes (Ravin, T’aurais pas pu nous prendre à deux, C’est tout oublié, Downtown). Si quelques-unes de ses interprétations évoquent Dédé Fortin (Dans ma tête)  il se plait aussi à se prendre pour un chanteur saoul d’Ancienne-Laurette, au grand plaisir de la foule. Nous avons eu droit à plusieurs titres de son album La foire et l’ordre et une nouvelle à paraître éventuellement peut-être à l’automne, une Christelle pleine de rancœur. Pour finir, une interminable Gaston qui à fait hurler ses fans qui en auraient bien pris plus. À revoir pour le plaisir de déconner.

    Canaille-2
    Canailles

    La salle a fini par se remplir et Canailles est arrivé en force sur scène avec huit membres de sa formation éclectique avec Titanic qui a fait lever le party et c’était parti pour une série à faire danser (Ronds-points, Marathon, Texas, Dimanche)! Après avoir fait faire leurs quatre volontés à la foule survoltée (un moshpit et du body surfing de banane au Petit-Champlain) ils ont enchaîné quelques balades, portées par la voix douce de l’accordéoniste (Berceuse pour les plantes, Breakers, Poisson d’avril) Est venu ensuite un réarrangement à la western spaghetti pour une Fromage sans fin et son solo de contrebasse. Ils ont enchaîné les succès (ouioui) de leurs deux albums bien arrosés : Manger du bois et Ronds-points, on en aurait pris toute la nuit!

    Canailles
    Canailles

    En rappel ils nous ont titillé avec des extraits de quétaineries avant de conclure. Un spectacle bien rodé avec des bêtes de scène, même si le public de Québec serait plus snob que celui de St-Casimir. 

    Jacques Boivin

    8 février 2015
    Spectacles
    Canailles, Philippe Brach, Théâtre Petit-Champlain
  • [SPECTACLE + PHOTOS] Hey Rosetta! + STARS, Impérial Bell, 6 février 2015

    [SPECTACLE + PHOTOS] Hey Rosetta! + STARS, Impérial Bell, 6 février 2015

    C’est devant un Impérial à moitié rempli que le groupe montréalais Stars a fait danser les spectateurs pendant près d’une heure trente. C’était leur deuxième visite à l’Impérial (maintenant l’Impérial Bell) en un an.

    La prestation du groupe a débuté avec la très rythmée From The Night, tirée de leur nouvel album No One Is Lost. Quelques problèmes sonores ont quelque peu fait grincer les dents des spectateurs durant les deux premières pièces, et de facto, ont un peu gâché la pièce Backline. Le tout rétabli pour la troisième pièce du spectacle, We don’t want your body, qui était attendue par plusieurs. C’est à ce moment que la foule et le groupe sont réellement entrés en communication. L’énergie qui se trame entre Amy Milan, chanteuse du groupe, et Torquil Campbell, chanteur du groupe, est tout simplement indescriptible. Une symbiose qui se consolidera avec la pièce Hold On When You Get Love And Let Go When You Give It, tirée de The North. C’est à ce moment que le public se mit à danser et à sautiller, au plus grand bonheur de Torquil Campbell. Sous le choc d’une telle dose d’amour, il ne s’est pas gêné de descendre dans la foule pour nous offrir un moment inoubliable. Le concert a pris une tournure inattendue à cet instant. Les sourires se décuplaient, les discours du groupe, autant de la part de Torquil que de d’Amy se multiplièrent, et le bonheur du groupe était contagieux. Le public à même eu droit à un discours traduit en simultané en français, approximatif, par Amy. Un moment cocasse qui en a fait rire plus d’un. C’est bien sûr en fin de concert que les fans ont eu droit aux hits du groupes, passant de la magnifique Elevator Love Letter à la très dynamique Take Me To The Riot. Afin de (presque) conclure le concert, Torquil entama les premières notes de la populaire Your Ex Lover Is Dead, pièce qui a conquis les adeptes du groupe. Le groupe a remercié les fans de Québec et a souligné que l’ambiance et la culture de Québec était magnifique. Ils ont quitté la scène avec la pièce-titre de leur dernier album No One Is Lost. Pièce qui, à la surprise du groupe, a fait danser l’entièreté du parterre.

    Un rappel a bien sûr eu lieu. Ce dernier à débuté avec un demande spéciale d’un fan sur Twitter, qui voulait entendre la pièce Calendar Girl, tiré de l’album Set Yourself On Fire, album phare du groupe. S’en suivit la pièce Are You Ok ? et finalement What Is OK To Be Done ? pour conclure le passage du groupe à Québec. Au total, c’est plus d’une vingtaine de pièces que le groupe a interprétées hier soir, répartis sur l’entièreté du catalogue du groupe. Le groupe à quand même joué 10 morceaux de leur nouvel album, qui ont été bien apprécier du public, même si ce dernier était la pour entendre les classiques du groupe. Petite déception, l’album The North à été laissé de côté, seulement deux pièces ont été interprétées. C’est très dommage que le public n’ait pas été au rendez-vous (le balcon était fermé). Comme on dit, les absents ont toujours tort. Le discours s’applique très bien dans ce cas-ci, puisque le concert était super.

    C’est le groupe Hey Rossetta ! originaire de Terre Neuve qui a réchauffé l’impérial hier soir. Toute une performance pour les musiciens (ils étaient sept sur scène) qui ont livré une performance d’une heure composée de dix pièces. Folk sur leur album, le groupe s’est révélé être plutôt rock en concert. C’est avec la pièce Soft Offering que la troupe de Tim Baker a débuté le concert. Alternant du piano à la guitare Tim Baker nous a prouvé qu’il était un grand musicien. Le spectacle était visuellement très réussi, ce qui est plutôt rare pour une première partie. La troupe s’est fait de nombreux nouveau fans hier soir, ces derniers était très attentifs et osaient taper du pied tout au long de la performance. C’est avec les pièces Kintsukoroi et Welcome que Hey Rossetta ! à quitté la scène. Deux chansons très attendues du public, spécialement la dernière, que les fans ont chantée avec le groupe tout en levant les bras dans les airs. Torquil Cambell était visible des coulisses et il semblait apprécier grandement la performance du groupe, allant de pas de danse à quelques sourires aux membres du groupe.

    (Photos : Jacques Boivin/ecoutedonc.ca)

    Stars (photo : Jacques Boivin)

    Pièces jouées :

    Hey Rosetta!

    1. Soft Offering (For the Oft Suffering)
    2. Gold Teeth
    3. Yer Spring
    4. What Arrows
    5. Young Glass
    6. Neon Beyond
    7. Harriet
    8. Red Heart/Black Heart
    9. Kinsukuroi
    10. Wekcome

     Stars

    1. From The Night (No One Is Lost, 2014)
    2. Backline (The North, 2012)
    3. We Don’t Want Your Body (In Our Bedroom After The War, 2007)
    4. Turn It Up (No One Is Lost, 2014)
    5. Midnight Coward (In Our Bedroom After War, 2007)
    6. You Keep Coming Up (No One Is Lost, 2014)
    7. The Is The Last Time (No One Is Lost, 2014)
    8. Hold On When You Get Love and Let Go When You Give It (The North, 2012)
    9. Look Away (No One Is Lost, 2014)
    10. Dead Hearts (The Five Ghosts, 2010)
    11. Trap Door (No One Is Lost, 2014)
    12. Fixed (The Five Ghosts, 2014)
    13. Elevator Love Letter (Heart, 2003)
    14. Take Me To The Riot (In Our Bedroom After The War, 2007)
    15. Your Ex-Lover Is Dead (Set Yourself On Fire, 2004)
    16. No One Is Lost (No One Is Lost, 2014)
    17. Calendar Girl (Set Yourself On Fire, 2004)
    18. Are You OK ? (No One Is Lost, 2014)
    19. What Is To Be Done (No one Is Lost, 2014)

    (Rappel en italique)

    Matthieu Paquet-Chabot

    7 février 2015
    Spectacles
    EnVedette, Hey Rosetta!, Impérial Bell, Stars
  • [PHOTOS] Pendaison de crémaillère de l’Impérial Bell, 4 février 2015

    [PHOTOS] Pendaison de crémaillère de l’Impérial Bell, 4 février 2015

    Comme vous le savez sûrement, le Festival d’été international de Québec a acheté l’Impérial de Québec, une des salles de spectacles les plus en vue de Québec, à la fin de l’année dernière. Puis, hier, on a annoncé un nouveau partenariat avec Bell : l’Impérial s’appellera maintenant l’Impérial Bell (un peu comme le Corona Virgin Mobile à Montréal). En échange, Bell donnera des sous et de la visibilité à l’organisme et à la salle de spectacles. C’est une excellente nouvelle (et, avouons-le, un excellent investissement pour la société de télécommunications). On pourra donc prendre quelques risques sans craindre de se ramasser à la rue au moindre échec. De plus, l’Ampli de Québec sera locataire des lieux, ce qui profitera à plein de musiciens ambitieux. D’ailleurs, la cohorte 2015 du volet professionnel de l’Ampli sera du Festival d’été.

    Les nouveaux propriétaires des lieux en ont profité pour pendre la crémaillère avec quelques centaines d’invités et gagnants de concours. Votre humble serviteur faisait partie des chanceux et il a sorti son petit oiseau pour prendre de beaux portraits. Les quatre (trop?) courtes prestations de Tire le coyote, Claude Bégin, Marième et Pascale Picard (tous des artistes d’ici!) ont ravi les fans présents. Puis Karim Ouellet et King Abid ont fait danser les gens jusqu’à la fin de la soirée.

    Félicitations au Festival d’été de Québec!

    Photos : Jacques Boivin/ecoutedonc.ca

    (Photo : ecoutedonc.ca/archives)
    Pascale Picard – Photo : Jacques Boivin

    Jacques Boivin

    5 février 2015
    Spectacles
    Ampli de Québec, Claude Bégin, EnVedette, Festival d’été de Québec, Impérial Bell, Karim Ouellet, King Abid, Marième, Pascale Picard, Tire le coyote
  • [PHOTOS] Spectacle de lancement de Pierre-Luc Lessard, Le Cercle, 3 février 2015

    [PHOTOS] Spectacle de lancement de Pierre-Luc Lessard, Le Cercle, 3 février 2015

    Le sympathique et talentueux jeune auteur-compositeur-interprète Pierre-Luc Lessard a lancé hier son premier album intitulé « Sans frontière » au très chic Cercle de la rue Saint-Joseph.

    Nous étions là. Et si l’album « sonne comme une tonne de briques », la prestation à laquelle nous avons assistée hier a confirmé ce que nous avions remarqué : ce jeune homme ira loin.

    (Photos : Jacques Boivin/ecoutedonc.ca)

    Pierre-Luc Lessard – Photo : Jacques Boivin
    Pierre-Luc Lessard

    Oh, et pourquoi pas un petit clip?

    Jacques Boivin

    4 février 2015
    Spectacles
    Lancement, Le Cercle, Pierre-Luc Lessard
  • [PHOTOS] Lancement du mini-album de Chambarde, Le Triplex suspendu, 31 janvier 2015

    [PHOTOS] Lancement du mini-album de Chambarde, Le Triplex suspendu, 31 janvier 2015

    Samedi soir, j’ai bravé le froid et je suis allé au sympathique Triplex suspendu à Limoilou assister au lancement du mini-album Passager clandestin de la formation Chambarde, qui propose un joyeux mélange de folk et de rockabilly très festif. J’ai bien aimé. Ça swing, ça bouge, ça transpire la bonne humeur. Assez, en tout cas, pour sortir la boîte à images et prendre quelques photos.

    Si vous les avez ratés, vous aurez la chance de vous reprendre le 12 février prochain au bar le Sacrilège, rue Saint-Jean.

    [bandcamp width=100% height=120 album=3997098474 size=large bgcol=ffffff linkcol=e99708 tracklist=false artwork=small]

    Jacques Boivin

    1 février 2015
    Spectacles
    Chambarde, Le Triplex suspendu, Passager clandestin
  • Spectacle : Nuits FEQ (Alex Nevsky et invités), 11 octobre 2014, Impérial de Québec

    Spectacle : Nuits FEQ (Alex Nevsky et invités), 11 octobre 2014, Impérial de Québec

    Comme c’était le cas pour Beach House, j’ai quelques contraintes qui m’empêchent de vous pondre un compte rendu qui a de l’allure. Cependant, j’ai des photos. Et quelques mots, quand même…

    1- Foreign Diplomats se tire bien d’affaire pour un groupe qui joue un genre de pop indé qu’on connaît bien.

    2- La présence de Current Swell à ce spectacle en a fait sourciller plus d’un avant le début de la soirée. Pourtant, après deux tounes, le groupe avait conquis l’Impérial et les applaudissements étaient bien nourris. Ils ont de l’énergie et ils n’ont pas peur de rocker. Belle trouvaille.

    3- Alex Nevsky a été fidèle à lui-même. Auteur-compositeur-interprète accompli et bien entouré. Mais surtout, solide entertainer. On a du fun en sa présence. On l’oublie parfois, mais c’est pour se divertir qu’on va voir un spectacle.

    Crédit photo : ecoutedonc.ca – Jacques Boivin

    Alex Nevsky (Crédit photo : ecoutedonc.ca)

    Jacques Boivin

    12 octobre 2014
    Spectacles
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