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    Saratoga (+ Maude Audet) – Le Cercle, 9 décembre 2017

    L’amour. Y’a pas beaucoup de mots de cinq lettres plus forts que celui-là. Et y’a pas grand chose qui représente mieux ce mot que le couple Chantal Archambault/Michel-Olivier Gasse, du duo Saratoga. Le duo, qui en est aux dernières dates de la tournée Fleur, était de retour à Québec (presque un an après son passage au Théâtre du Petit-Champlain).

    Saratoga – Photo : Marie-Laure Tremblay

    Nous avons été gâtés. Saratoga a fait le voyage à Québec avec le quatuor à vents et le dispositif d’éclairage (sobre, mais diablement efficace) qui avaient accompagné le groupe à son spectacle de Coup de coeur francophone à Montréal. On allait donc entendre les chansons de Fleur comme on les entend dans le confort de son salon avec, en prime, la complicité palpable de nos deux tourtereaux.

    J’aimerais vous dire que mes attentes étaient stratosphériques, mais ce n’est pas le cas. Quand on va voir Saratoga, c’est comme si on allait voir deux vieux amis qu’on est juste trop heureux de retrouver. Et Chantal et Gasse avaient de nombreux amis samedi soir! De nombreux amis venus entendre leurs histoires tirées du quotidien (le leur, celui de gens qu’ils ont croisé et d’autres, sortis tout droit de leur tête). Des histoires pas toujours drôles racontées avec tendresse.

    Saratoga – Photo : Marie-Laure Tremblay

    Bien sûr, le couple a « brisé la glace » (c’est leur jeu de mot poche, pas le mien) avec Brise-glace, la chanson qui ouvre si bien Fleur. Dès les premières notes de guitare et de contrebasse, tout le monde se tait, ouvre grand les yeux et tend l’oreille bien fort. On sait qu’on va passer un doux moment. Nouveau record : j’ai les yeux humides seulement 30 secondes après le début de la prestation, dès que les vents se font entendre.

    Parce que oui, y’a ça : les mélodies de Saratoga font pleurer. De belles larmes de bonheur, du sel qui goûte bon. Ajoutez-y le timbre si riche et particulier des bois qui se mettent de la partie, et c’est avec un sourire béat que vous allez pleurer! Je me tourne vers ma copine. Zut, elle n’est pas là, je l’ai envoyée prendre les photos de la soirée!

    Saratoga – Photo : Marie-Laure Tremblay

    Autre nouveau record : Gasse fait des commentaires sur la boucane après seulement une chanson! Les habitués le savent, c’est en train de devenir un running gag, la machine à boucane du Cercle est reconnue pour se faire envahissante (c’est beau, mais ça peut devenir un brin étouffant sur scène).

    D’autres chansons profitent du traitement royal du quatuor à vents : Je t’attends dehors a l’air sortie tout droit de la bande sonore d’un film d’amour qui se passe l’hiver, en campagne. On n’est pas du monde, déjà si belle dans sa mélancolie, se voit donner des ailes, transportée par un vent venu des bois d’à côté. Pour vrai! La voix douce et tristounette de Chantal et celle d’un Gasse en parfaite symbiose s’allient parfaitement aux couleurs chaudes soufflées par ce quatuor à vent tout en subtilité. Ce sont encore les bois qui vont marquer la lenteur dans Danser lent. Même si cette pièce est fort sympa lorsque jouée uniquement par le duo, on va vous avouer bien candidement qu’avec les clarinettes et compagnie, elle est tout simplement parfaite. Si on hochait gentiment la tête pendant les couplets, celle-ci devenait langoureuse sous les invitations à danser lent.

    Saratoga – Photo : Marie-Laure Tremblay

    Lent. Un autre mot qui définit bien Saratoga. Avec à peine un album et un EP, le duo réussit aisément à meubler près d’une heure et demie qui passe drôlement vite (et quelques gros morceaux ont été laissés de côté depuis leur dernier passage, notamment Madame Rosa et Noëla). Chantal et Gasse n’hésitent pas à prendre leur temps pour mettre leurs pièces en contexte. Les anecdotes parfois loufoques, souvent tendres, se dévorent même si certains, comme moi, les ont entendues pour la plupart un bon nombre de fois. C’est peut-être leur entrain dans leur récit, les regards aussi complices que la première fois qu’ils l’ont raconté, le ton posé de Gasse, qui parle lentement, mais avec autorité… c’est sûrement tout ça.

    Après la « chanson de menstru SPM » (toujours aussi drôle Reste donc couchée, une chanson de Chantal que Gasse s’est appropriée) et cette reprise d’une chanson du répertoire hawaïen qui avait autrefois été adaptée et reprise par un certain Michel Louvain (Douce Leilani), ainsi que quelques autres chansons du répertoire saratoguesque, la soirée s’est terminée tout en douceur (pouvait-il en être autrement) avec Saratoga et Fleur.

    Saratoga – Photo : Jacques Boivin

    Oui, on l’avoue, on est très fan de la simplicité de la formule duo de Saratoga. Seulement, il faut le reconnaître, les instruments à vent et le dispositif scénique (quelques lampes chinoises sur lesquelles on envoyait de jolies projections) ont ajouté une touche de magie à ce couple déjà capable de tirer un tas de lapins de son chapeau! Tout ça sans alourdir le spectacle, sans jamais sentir, ne serait-ce que l’espace d’une seconde, que c’était trop. C’est comme si on était dans SARATOGA : THE DIRECTOR’S CUT! On vivait un moment spécial. Un moment que Saratoga a eu la gentillesse de venir partager avec les gens de Québec.

    C’est le fan qui parle : Merci Chantal. Merci Gasse.

     

    Maude Audet

    Maude Audet – Photo : Marie-Laure Tremblay

    En première partie, Maude Audet a fait l’inverse : plutôt que d’être accompagnée de son groupe, Maude était toute seule. Nous avons donc eu droit à des versions toutes nues des magnifiques chansons de Comme une odeur de déclin paru cet automne. Vous savez ce qu’on dit, une bonne chanson, c’est une chanson qu’on aime autant toute habillée que dans son plus simple appareil, et les chansons de Maude tombent dans cette catégorie. Les mélodies peuvent très bien s’appuyer sur la guitare et la voix douce de l’auteure-compositrice-interprète, qui profite elle aussi de ses interventions pour bien présenter ses chansons à un public qui écoutait bien sagement.

    Leo, une lettre adressée à Leonard Cohen, a semblé toucher une corde particulièrement sensible chez les spectateurs. C’était le genre de douce mélancolie qu’on était allé chercher, samedi.

    C’est le cas de le dire : tout était parfait!

     

    Photos : Marie-Laure Tremblay (sauf quelques-unes par Jacques Boivin)

     

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    Jacques Boivin

    11 décembre 2017
    Spectacles
    Ambiances Ambigues, Duprince, Grosse boîte, Le Cercle, Maude Audet, rqc, Saratoga, slider
  • Ça va nocer à Saguenay le 8 juillet – avec Philippe Brach, Klô Pelgag, Les Goules et plusieurs autres!

    Ça va nocer à Saguenay le 8 juillet – avec Philippe Brach, Klô Pelgag, Les Goules et plusieurs autres!

    On va avoir beaucoup envie de tout laisser tomber et de traverser le Parc le 8 juillet prochain pour aller à Saguenay. Diffusion Saguenay et Ambiances Ambiguës ont annoncé ce matin la venue d’un nouvel événement qui aura lieu le 8 juillet dans la Zone portuaire de Saguenay, La Noce, un événement musique, arts bouffe et plus qui possède une affiche fort impressionnante pour un événement d’une journée!

    Du côté des prestations musicales, on pourra voir (et entendre) Philippe Brach, Klô Pelgag, Les Goules, Gazoline, Les Hôtesses d’Hilaire, Mordicus, VioleTT Pi et Le Gros Groupe.

    On peut s’attendre à des numéros assez spéciaux… Quand on sait que Philippe Brach a participé à l’élaboration du menu, ça risque d’être éclaté! La journée, qui commencera à 13 heures, pourrait s’étirer jusque tard dans la nuit si on compte les nombreux afters qui risquent de se tenir après l’événement.

    Les billets sont déjà en vente et si cette journée vous intéresse, on vous invite à ne pas perdre trop de temps : les 500 premiers billets ne coûtent que 15 $ (une fucking aubaine!). Le prix régulier en prévente est de 20 $. Et si jamais vous vous décidez à la dernière minute, c’est 25 $ qu’il vous faudra payer à la porte (vous voyez pourquoi je parle d’une aubaine!).

    Pour acheter vos billets ou obtenir plus de renseignements, visitez le site Web de La Noce au http://lanoce.net

    Jacques Boivin

    25 avril 2017
    Festivals, Nouvelles
    Ambiances Ambigues, Gazoline, Klô Pelgag, La Noce, Le Gros Groupe, Les Goules, Les Hôtesses d’Hilaire, Mordicus, Philippe Brach, Violett Pi
  • Saratoga lance la plus jolie fleur de l’été

    Saratoga lance la plus jolie fleur de l’été

    Vous le savez, on a un gros faible pour Saratoga, le projet commun de Chantal Archambault et Michel-Olivier Gasse. On adore leurs chansons intimistes, branchées sur le quotidien. On aime la douceur dans laquelle leurs textes sont enrobés.

    Saratoga - Photo : Jacques Boivin
    Saratoga – Photo : Jacques Boivin

    Après un maxi qui a fait le bonheur de nombreux mélomanes en 2015, Saratoga nous offrira, le 14 octobre prochain, Fleur, le premier album complet du duo. Question de nous mettre l’eau à la bouche, on nous offre un premier extrait, la pièce-titre, qui nous avait tant charmés en spectacle.

    On partage avec vous et on attend l’album avec impatience.

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    Vraiment la plus jolie fleur de l’été.

    Jacques Boivin

    27 août 2016
    Nouvelles
    Ambiances Ambigues, Chantal Archambault, Duprince, Fleur, Michel-Olivier Gasse, Saratoga

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