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    CHOCOLAT (+Mauves + Cobrateens), Le Pantoum, 26 novembre 2017

    Déjà en regardant la programmation, on savait que ça allait être quelque chose : Chocolat, Mauves, Cobrateens. Une soirée rock en perspective. Plusieurs ont d’ailleurs répondu à l’appel samedi dernier et c’est devant un Pantoum plein à craquer que Mauves a lancé le bal.

     

    Mauves 

    Mauves. Photo : Nicolas Padovani

    Si la musique de Mauves a un côté tantôt plus dansant, tantôt plus planant, les quatre musiciens nous ont rappelé d’emblée l’essence fondamentalement rock de leur musique. Sous le jeu d’éclairages particulièrement élaboré de Kevin Savard et avec la drive de Jean-Etienne Collin Marcoux – qui remplaçait Charles Blondeau à la batterie, le groupe a commencé une J’ai tout essayé intense pour la terminer en envolée instrumentale quasi cathartique. C’était juste la première toune, ça ?

    [bandcamp width=100% height=120 album=2342322794 size=large bgcol=ffffff linkcol=e99708 tracklist=false artwork=small track=1996739624]

     

    Eh oui, et les autres titres ont défilé avec le même aplomb, et ce pour le plus grand plaisir des spectateurs. Il faut dire que les gars de Mauves se démarquent chacun à leur façon en matière de présence sur scène. Samedi dernier, les deux guitaristes/chanteurs Alexandre Martel et Julien Déry ainsi que Cédric Martel, qui assurait le groove à la basse, nous l’ont encore rappelé.

     

    Le set, qui était particulièrement équilibré, comportait des titres à dominante plus bluesé, comme Eh Fille, qui venaient contraster avec le rock soleil de Longtemps ou encore les complaintes planantes de Manège. Le tout s’est terminé avec XXIe – personnellement ma pièce préférée du moment – histoire de bien nous faire danser.

     

    Cobrateens

    Cobrateens. Photo : Nicolas Padovani

    Le trio québécois Cobrateens a tôt fait de changer l’atmosphère musicale du Pantoum avec son punk rock bien garage. «14 tounes, 20 minutes» et de l’énergie à revendre ! La recette parfaite pour faire brasser la foule, qui s’est rapidement exécutée (je ne sais pas pourquoi, il y avait un noyau d’éléments perturbateurs qui semblaient tous appartenir à un petit blogue de la Ville de Québec, mais lequel ?).

     

    Et on a sauté, sauté, sous les cris et les exclamations de Roxann Arcand, qui donnait une bonne leçon à ses tambours pendant que le guitariste et le bassiste s’en donnaient aussi à cœur joie. Rien de mieux qu’un bon vieux punk de la première vague pour nous survolter.

     

    Chocolat 

    Chocolat. Photo : Nicolas Padovani

    S’en suivait le clou du spectacle. Pour nos lecteurs, Chocolat n’a même plus besoin de présentation. Les spectateurs se sont massés à l’avant de la scène pour accueillir ce groupe au rock solide et élaboré qu’ils semblaient déjà bien connaître. Pas étonnant que le groupe ait remporté, le lendemain, le Lucien de l’album rock de l’année au GAMIQ 2017.

     

    À travers le chaos extatique de leur prestation, pendant laquelle on ne parvenait pas à tenir en place bien longtemps, on peut souligner l’énergie que Golden Age a donné aux spectateurs ou encore l’accalmie qu’ont causées des pièces telles que Fantôme – parce que tsé, parfois il faut juste s’arrêter de sauter et écouter avec fascination. Le groupe, comme le public, s’est montré enjoué et généreux, terminant son spectacle avec un jam retentissant suivi d’un long rappel de trois titres.

    [bandcamp width=100% height=120 album=4166931687 size=large bgcol=ffffff linkcol=e99708 tracklist=false artwork=small track=932417564]

     

    Bref, samedi dernier, les planètes étaient alignées et pointaient directement dans les murs du Pantoum. Des moments comme celui-là, on savait qu’ils étaient rares et précieux : c’était Noël à l’avance et le Pantoum nous offrait notre gros bonbon de l’année. Même les deux brasseurs de la micro Les Grands Bois de Saint-Casimir étaient de la partie avec une surprise maltée – de quoi célébrer cet événement grandiose. On en a profité jusqu’au bout pour en ressortir lessivés, mais heureux. Un bon vrai spectacle de rock, à saveur indépendante.

     

    Chronique du vestiaire

    Par Simon Provencher

    Échos du premier vestiaire. L’arrivée se fait calmement, au compte-goutte même. Surprenant pour un spectacle qui promet d’être plein. Et il le sera. Les câbles croulent sous le poids des manteaux mouillés. Je me sers une sage portion de chili végétarien et de cornbread. Après le passage des musiciens évidemment. On en avait visiblement prévu trop. On s’attendait à ce qu’Emmanuel Éthier dévore tout sur son passage mais il est trop lendemain de veille. Christophe taponne un peu le violon, quelqu’un joue du piano dans le studio toute la soirée.

     

    Je vais voir un peu Mauves et Cobrateens quand j’ai le temps. Je me demande quel band sent le moins bon et je conclus que peu importe l’odeur de Cobrateens ça peut pas battre l’haleine de Julien de Mauves. Je monte pour « Ah ouin » et pour les premières notes de la dernière pièce. Jimmy mentionne que c’est la dernière pièce. Pas de temps à perdre, je grimpe sur les épaules d’un ami et je m’adonne à un rapide crowdsurf vers l’arrière de la salle. Route express vers le vestiaire avant la cohue.

     

    Si les gens arrivent calmement, ils veulent tous repartir en même temps les maudits. Les renforts arrivent au moment où le chaos éclate. Laurence attrape habilement les numéros, Émilie part à la recherche des manteaux perdus, je me prends une petite cuillère de chili et je finis ma bière. Sciences Nouvelles de Duchess Says joue dans le tapis. La tension est palpable. J’ai trop mis de piments broyés. Je vais aux toilettes jusqu’à ce que le calme revienne, dans mes mouvements gastriques comme dans le vestiaire.

     

    Mauves. Photo : Nicolas Padovani
    Mauves. Photo : Nicolas Padovani
    Mauves. Photo : Nicolas Padovani
    Mauves. Photo : Nicolas Padovani
    Mauves. Photo : Nicolas Padovani
    Mauves. Photo : Nicolas Padovani
    Mauves. Photo : Nicolas Padovani
    Mauves. Photo : Nicolas Padovani
    Mauves. Photo : Nicolas Padovani
    Mauves. Photo : Nicolas Padovani
    Mauves. Photo : Nicolas Padovani
    Mauves. Photo : Nicolas Padovani
    Mauves. Photo : Nicolas Padovani
    Mauves. Photo : Nicolas Padovani
    Mauves. Photo : Nicolas Padovani
    Mauves. Photo : Nicolas Padovani
    Mauves. Photo : Nicolas Padovani
    Mauves. Photo : Nicolas Padovani
    Mauves. Photo : Nicolas Padovani
    Mauves. Photo : Nicolas Padovani
    Mauves. Photo : Nicolas Padovani
    Mauves. Photo : Nicolas Padovani
    Mauves. Photo : Nicolas Padovani
    Mauves. Photo : Nicolas Padovani
    Mauves. Photo : Nicolas Padovani
    Mauves. Photo : Nicolas Padovani
    Mauves. Photo : Nicolas Padovani
    Mauves. Photo : Nicolas Padovani
    Cobrateens. Photo : Nicolas Padovani
    Cobrateens. Photo : Nicolas Padovani
    Cobrateens. Photo : Nicolas Padovani
    Cobrateens. Photo : Nicolas Padovani
    Cobrateens. Photo : Nicolas Padovani
    Cobrateens. Photo : Nicolas Padovani
    Cobrateens. Photo : Nicolas Padovani
    Cobrateens. Photo : Nicolas Padovani
    Cobrateens. Photo : Nicolas Padovani
    Cobrateens. Photo : Nicolas Padovani
    Cobrateens. Photo : Nicolas Padovani
    Cobrateens. Photo : Nicolas Padovani
    Cobrateens. Photo : Nicolas Padovani
    Cobrateens. Photo : Nicolas Padovani
    Cobrateens. Photo : Nicolas Padovani
    Cobrateens. Photo : Nicolas Padovani
    Cobrateens. Photo : Nicolas Padovani
    Photo : Nicolas Padovani
    Chocolat. Photo : Nicolas Padovani
    Chocolat. Photo : Nicolas Padovani
    Chocolat. Photo : Nicolas Padovani
    Chocolat. Photo : Nicolas Padovani
    Chocolat. Photo : Nicolas Padovani
    Chocolat. Photo : Nicolas Padovani
    Chocolat. Photo : Nicolas Padovani
    Chocolat. Photo : Nicolas Padovani
    Chocolat. Photo : Nicolas Padovani
    Chocolat. Photo : Nicolas Padovani
    Chocolat. Photo : Nicolas Padovani
    Chocolat. Photo : Nicolas Padovani
    Chocolat. Photo : Nicolas Padovani
    Chocolat. Photo : Nicolas Padovani
    Chocolat. Photo : Nicolas Padovani
    Chocolat. Photo : Nicolas Padovani
    Chocolat. Photo : Nicolas Padovani
    Chocolat. Photo : Nicolas Padovani
    Chocolat. Photo : Nicolas Padovani
    Chocolat. Photo : Nicolas Padovani
    Chocolat. Photo : Nicolas Padovani
    Chocolat. Photo : Nicolas Padovani
    Chocolat. Photo : Nicolas Padovani
    Chocolat. Photo : Nicolas Padovani
    Chocolat. Photo : Nicolas Padovani
    Chocolat. Photo : Nicolas Padovani
    Chocolat. Photo : Nicolas Padovani

     

     

     

     

    Marie-Ève Fortier

    28 novembre 2017
    Spectacles
    Chocolat, Cobrateens, Le Pantoum, Mauves, rqc, slider
  • [FESTIVAL D’ÉTÉ DE QUÉBEC] Compte rendu, jour 11

    [FESTIVAL D’ÉTÉ DE QUÉBEC] Compte rendu, jour 11

    Ce soir, direction l’Impérial Bell pour la dernière journée du Festival d’Été de Québec 2015. Avec trois groupes punks gonflés à bloc, la soirée ne pouvait qu’être excellente. En tête d’affiche, nul autre que le fameux groupe punk Mort Aux Pourris (MAP)! Les révoltés de Québec fêtaient leur 20ème anniversaire sur la scène de l’Impérial de Québec. En amuse-gueule, deux groupes d’ici, soit Cobrateens et Carotté. Retour sur une soirée survoltée dans un Impérial trop peu rempli.

    Cobrateens Crédit photo : llmaryon
    Cobrateens
    Crédit photo : llamaryon

    Le coup d’envoi est donné avec quelques minutes de retard par le groupe de Québec Cobrateens. Le groupe de Rox Arcand (du Knock-Out) a offert la deuxième performance la plus courte du festival avec environ 25 minutes. Par contre, tout comme les champions en titre de la plus courte prestation (les Foo Fighters avec vingt minutes), le trio a donné tout ce qu’il avait. C’était éclaté, énergique et un coup de départ sans faute pour cette soirée punk. Ne prenant pas de pause entre les chansons, les membres du groupes alternent leur tour de chant. Corde de guitare brisée, ce n’est pas un problème, le show continue avec la même fougue. S’amusant sur scène, car oui l’alcool se buvait à la bouteille même, la chanteuse décide de changer les paroles d’une chanson pour  «Guillaume Guité à la jambe cassée!» en référence à la tête d’affiche de la soirée. À un moment, deux hommes sont montés sur scène pour cracher de l’eau sur Rox Arcand. L’ambiance était là, la prestation était digne d’un concert punk des plus classiques, c’est réussi de A à Z pour le groupe de Québec.

    Carotté par llamaryon
    Carotté par llamaryon

    Dès 20h45, nous changeons de registre complètement avec le folk-traditionnel-punk du groupe Carotté. Qu’est-ce que c’est Carotté? C’est un mélange de Fred Pellerin, de Mes Aïeux et d’un groupe punk classique de votre choix. Ajouté des habits de fermiers et un chanteur des plus énergiques et vous avez la recette gagnante. En effet, dès leur arrivée sur scène, le public découvre l’univers éclaté du groupe de Neuville. Ils sont tous vêtus comme nos ancêtres, mais ils sont prêts à nous livrer une belle leçon de folklore remis à la sauce punk. Le leader du groupe, Éric Roberge, est tout simplement incroyable. Il a une énergie contagieuse qui sait faire lever une foule.

    Entre les chansons, nous avons eu droit à quelques leçons d’histoire (souvent tournées en blague).

    «Nos ancêtres nous ont dit de cultiver nos terres, d’en prendre soin et de les protéger… pas de se faire enculer par des pipelines!».

    C’est le genre de leçons «historiques» auxquelles le public à eu droit pendant les 45 minutes de la prestation.

    Avec du violon, des cuillères et du banjo, tout était en place pour quelques numéros de danses carrées au parterre qui se sont vite transformées en mosh pit. Quelques chansons avant de nous quitter, les gars de Carotté ont invité un de leurs précieux collaborateurs et ami Vincent Peake (Grimskunk, Groovy Aardvark) à prendre part au spectacle. Nous avons eu droit à une reprise de « Tape la Bizoune » d’Oscar Thiffault. Sommes toute, c’était très intéressant de voir ce spectacle, même si parfois cela peut paraître redondant du côté musical.

    MAP fête ses 20 ans.  Crédit photo : llmaryon
    MAP fête ses 20 ans.
    Crédit photo : llamaryon

    Le clou de la soirée était attendu dès 21h50. Je parle ici du 20ème anniversaire de MAP! Pour l’occasion, le gars de MAP ont décidé de mettre le paquet. En ouverture, Guillaume Guité, qui s’est malencontreusement cassé une jambe ce printemps, est arrivé dans un trône à la Dave Grohl! Le ton était donné : nous étions bel et bien dans un concert de MAP. Dès les premières notes de La Tête dans le Cul, le fans ont tout de suite débuté les mosh pit et les intrusions sur scène pour faire du crowd surfing. L’action était située au parterre, car malheureusement, le balcon était fermé. Par contre, cela n’a pas refroidi les gars de MAP qui ont donnée tout un concert.

    Il y a sept personnes sur scène. Simon Vivier à la batterie, Jasmin Robitaille à la basse, Patrice Boudreault et Guillaume Guité à la guitare, Guillaume Tardif au saxophone et deux trompettistes.

    Alternant entre du plus vieux matériel et leur plus récent opus datant de 2006, le show est très bien dosé. Le concert a pris un virage bien différent, encore plus survolté qu’il l’était déjà lors de la pièce À la vie comme à la guerre. Jouant avec une énergie qui rappelle les plus grands noms du mouvement punk, les membres de MAP sont déchainé. Le saxophoniste Guillaume Tardif, qui était le leader du concert, vivait littéralement un des plus beaux moments de sa carrière. Il était si heureux de jouer devant le public de Québec. Il a joué, et je le cite, avec «l’énergie du désespoir».

    En 2008, MAP a joué son dernier concert ici, à l’Impérial de Québec. Oui, il y a eu le Rockfest, mais c’était important de rejouer ici, à Québec, pendant le festival, devant nos amis, notre famille et devant vous, les fans! – Guillaume Tardif

    On nous annonce un invité de choix pour la prochaine pièce. Les lumières s’éteignent et laissent place aux projections de Stephen Harper qui joue du piano. Les huées sont énormes, mais elle se taisent dès le début de la performance du groupe. Les membres de MAP lancent, comme une tonne de brique, leur succès Harpeur. Chaque album du groupe a eu droit à quelques pièces en concert. C’était réellement un cadeau pour les fans et un retour sur une discographie de 20 ans de métier. C’est le point important de ce concert je crois. Voir, après 20 ans, des passionnées de musique revenir sur scène et trippé comme jamais. C’était si beau à voir. Rox Arcand vient rejoindre le groupe pour interpréter une pièce du premier album de MAP, datant de 1999, Injustice for All. Les fans sont très nombreux à être heureux d’entendre du vieux matériel.

    MAP fête ses 20 ans.  Crédit photo : llamaryon
    MAP fête ses 20 ans.
    Crédit photo : llamaryon

    Guillaume Tardif demande aux spectateurs de se rapprocher et de faire des mosh pit, car c’est leur dernière occasion d’avoir autant de plaisir devant un show de MAP, car ce sera visiblement le dernier. Les admirateurs du groupe s’exécutent et vivent un moment incroyable sur la J’en ai du bon, qui était très attendue du public. Les membres de Carotté viennent même faire un tour sur scène pour chanter avec Mort Aux Pourris.

    Nous avons eu droit à un moment de tendresse et d’émotion pendant ce concert. Oui, dans la musique punk, c’est violent, dénonciateur, politisé, mais il y a aussi des émotions, des humains derrière cela. En formule trio, Simon Vivier quitte sa batterie et lance un message à sa fille qui est maintenant en âge de comprendre la prochain chanson. Il lui la dédie, et nous apprend que ce sera le premier, et le dernier, concert de MAP auquel elle assiste. À mes filles est lancés avec un écoute attentive des spectateurs. C’était un magnifique moment.

    Après 600 concerts, jouées entre 1995 et 2008, le groupe était au top de sa forme. C’était le meilleur retour que le groupe et les fans pouvaient espérer. Nous quittons après No Logo, mais quelque magnifiques pièces furent jouées, comme vous pouvez le voir dans la grille de chansons. Merci à tous les artisans qui ont fait en sorte que ce retour se réalise. Merci aux membres du groupe de s’être donnée comme jamais sur scène. On se revoit dans 20 ans?

    Grille des chansons (MAP):

    1. La Tête dans le Cul
    2. Effort de Guerre
    3. La bourse ou la vie
    4.  Carbone 14
    5. À la vie comme à la guerre
    6. Harpeur
    7. For I’m Dead
    8. Tel père, tel fils
    9. Chacun pour soi
    10. J’en ai du bon
    11. 26 décembre dans un centre d’achat
    12. L’éden des cennes
    13. À mes filles
    14. No Logo
    15. Malocervo
    16. Yannick est mort
    17. Repose en paix
    18. All You’ve Got To Ask Yourself
    19. Un Grain de Sable dans l’engrenage
    20. testostérone
    21. Jésus Ben Laden
    22. Ya Basta

    Les chansons en italique ont été jouées au rappel. 

    Matthieu Paquet-Chabot

    20 juillet 2015
    Festival d’été de Québec, Festivals
    Carotté, Cobrateens, Festival d’été de Québec, Grimskunk, Impérial, Impérial Bell, Knock-Out, MAP, Masse Critique, Mort aux pourris
  • [FESTIVAL D’ÉTÉ DE QUÉBEC] Aperçu, jour 11

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    «Toute bonne chose à une fin» comme le dit si bien le célèbre dicton. Eh oui, c’est déjà le dernier jour du Festival d’été de Québec 2015! Un mélange d’émotions nous envahit, on va s’en reparler au bilan. Avant de tourner la page sur l’édition 2015, il reste encore quelques bons groupes à voir et à découvrir. Le rock plus classique de Deap Purple ne vous intéresse pas et vous commencez à être fatigué de courir partout? Voici deux choix de scènes qui risquent de vous intéresser.

    Choix 1 : Impérial Bell

    19 h 45 – Cobrateens

    Pour ouvrir la soirée punk du festival, qui de mieux que le groupe de Québec Cobrateens. Avec Rox à la batterie, Rich aux guitares et Yan à la basse, le trio nous livrera un performance de feu avec leur rythmes accrocheurs et exécutés avec une rapidité d’enfer. Ce serait un de leur derniers concerts avant un petit bout, il faut donc arriver tôt et ne pas les manquer!

    20 h 45 – Carotté

    Changement complet de registre, la troupe de musique traditionnel réinventé à la saveur punk Carotté sera sur scène dès 20 h 45. Les six membres du groupe de Neuville se décrivent comme étant l’enfant terrible de La Bottine Souriante. Ça promet d’être une performance que l’on n’oubliera et qui risque de faire jaser.

    [bandcamp width=100% height=120 album=3827722537 size=large bgcol=ffffff linkcol=e99708 tracklist=false artwork=small track=3299291042]

    21h50 – MAP fête ses 20 ans

    Crédit Photo : Stéphane Bourgeois
    Crédit Photo : Stéphane Bourgeois

    Finalement, pour bien conclure le Festival d’été de Québec 2015, qui de mieux que les gars de MAP! Afin de souligner leur 20ème anniversaire, les gars de MAP ont décidé de se reformer pour quelques concerts et Québec ne sera pas sans reste. Avec un concert de plus d’une heure et demie, incluant quelques invités spéciaux (on garde le secret!), le groupe punk mythique interprétera ses plus grands classiques sur scène pour ce qui semble être leur dernier concert.  Tous les détails du concert et une super entrevue avec le groupe ici.

    Choix 2 : Parc de la Francophonie

    19 h 00 – Elliot Maginot

    Elliot Maginot au Festivoix de Trois-Rivières – Photo : ecoutedonc.ca

     Ce sera une soirée très occupée au Pigeonnier ce soir. En effet, le parc risque d’être complet très rapidement, nous vous conseillons donc d’arriver tôt et de ne pas manquer Elliot Maginot. Avec son nouvel album Young/Old/Everything.In.Between, paru plus tôt cette année, le chanteur folk saura vous charmer avec ses mélodies accrocheuses et son charisme sur scène. Essayez de porter une attention particulière aux magnifiques paroles du jeune chanteur, elles valent la peine d’être comprises.

    [bandcamp width=100% height=120 album=1888873622 size=large bgcol=ffffff linkcol=e99708 tracklist=false artwork=small track=946421199]

    20h00 – Mark Berube

    Mark Berube – Photo : ecoutedonc.ca

     Un peu plus expérimental, Mark Berube fait dans le folk-pop qui tire parfois sur la musique alternative. Beaucoup plus recherché dans le son, les instruments se multiplient sur l’album, le rythme est beaucoup plus soutenu tout au long de son dernier opus. Sur scène, le tout risque d’être fort intéressant.

    [bandcamp width=100% height=120 album=121971611 size=large bgcol=ffffff linkcol=e99708 tracklist=false artwork=small track=2926661155]

    21h30 – Milky Chance

    Directement venu de l’Allemagne, le duo radiophonique de l’année 2015 Milky Chance prendra d’assaut la scène du Pigeonnier à 21h30 avec un public conquis d’avance. En effet, le duo se retrouve au numéro un des palmarès radio avec sa chanson Stolen Dance. Le duo fait dans le folk radiophonique. Nous sommes beaucoup plus dans la pop que dans la musique folk traditionnelle. Dans un cas où le pigeonnier serait plein, le groupe sera de passage à Chicoutimi demain et à Osheaga le samedi 1er août.

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    Matthieu Paquet-Chabot

    19 juillet 2015
    Festival d’été de Québec, Festivals
    Carotté, Cobrateens, Elliot Maginot, Festival d’été de Québec, Festival été québec, Impérial Bell, MAP, Mark Berube, Milky Chance
  • [ANNONCE] Le Scanner célèbre ses 18 ans!

    [ANNONCE] Le Scanner célèbre ses 18 ans!

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    Dans une autre vie, alors que je sévissais à CHYZ, le Scanner était un de mes endroits préférés. On y a dépensé je ne sais plus combien de centaines de dollars dans la table de babyfoot! On y a organisé je ne sais plus combien d’activités (bien sûr, pour pouvoir en profiter pour jouer au babyfoot, mais bon…). C’était (et c’est toujours) un incontournable de la scène musicale de Québec.

    Eh ben voilà, le Scanner (291, rue St-Vallier Est) célèbrera le samedi 14 février son dix-huitième anniversaire, et pour célébrer, on ne fera pas dans la dentelle, non monsieur!

    Au programme, une soirée garage bien sale, comme on les aime, avec Ponctuation et Cobrateens. Et un tirage de deux certificats cadeaux du Knock-Out!

    Ça commence à 22 heures. L’entrée est 10 $ à la porte, mais si vous achetez vos billets en prévente au Knock-Out, il ne vous en coûtera que 7 $.

    18e anniversaire du Scanner avec Ponctuation et Cobrateens
    Le Scanner, 291 rue St-Vallier Est
    Entrée : 10 $ à la porte, 7 $ en prévente au Knock-Out (832, rue St-Joseph Est)

    Jacques Boivin

    5 février 2015
    Nouvelles
    Cobrateens, Ponctuation, Scanner

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