Deuxième album complet de l’auteur-compositeur-interprète-boule de bonheur haligonien, Ephemeral est un monstre indie pop lumineux créé à partir du Petit prince, de St-Exupéry. Yep, monsieur Aucoin est ambitieux comme ça.
Sur Ephemeral, Aucoin offre une indie pop lumineuse, contagieuse, dansante qui plaira tant aux fans de son premier album qu’aux nouveaux venus qui ont eu la chance de découvrir l’artiste récemment.
D’ailleurs, si We’re all Dying to Live, sa première (et ô combien ambitieuse) proposition, comptait la participation de 500 collaborateurs, Ephemeral, de son côté, est un diamant brut qui ressemble beaucoup à ce qu’Aucoin fait en spectacle. Moins le cercle avec la toile de parachute. Moins les confettis. Moins les sautillements constants et la danse sans fin. Et les chants en choeur.
Ça ne change rien. Ephemeral est un album fait pour s’exciter, qui va droit au but et qui ne perd pas de temps en intros et en conclusions qui n’en finissent plus.
Pourtant, ce n’est pas comme si Aucoin n’avait pas pris soin de coller un propos cohérent et intelligent à sa musique. Car oui, il y a des paroles derrières ces beats envoûtants et ces mélodies entraînantes. Et oui, elles servent souvent à faire chanter le public, mais Aucoin a fait son possible pour qu’on ne fasse pas que chanter des sottises. Ou des ooooh et des aaaaah à répétition.
En somme, Ephemeral, avec ses Are You Experiencing?, City I Love et Let it Go, est un joli prétexte pour faire la fête. À son prochain passage à Québec, ne le ratez surtout pas!
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