Un seul spectacle attirait notre attention en ce 3 juillet, mais ce n’était certainement pas le moins intéressant !
Il aura fallu attendre la dernière journée du FestiVoix pour faire la rencontre du poète et musicien Tire le coyote (Benoit Pinette). Puisque j’ai connu l’artiste avec la pièce Chainsaw, j’étais heureuse de découvrir une vieille pièce comme Confetti #1 de son premier album paru en 2011. Aussi, le guitariste connu sous le nom de « Shampouing » a remplacé la belle voix de Chantal Archambault pour la pièce Chanson d’amour en sol standard en prenant soin d’y ajouter une petite touche d’humour. J’ai bien aimé que le côté blues-country ressorte davantage en spectacle que sur l’album, ça donne un air agréable et léger à la prestation musicale avec les paroles profondes de sens des chansons de Tire le Coyote. Ça a aussi donné envie à bien des gens de se lever et de danser entre deux chaises de parterre. Quel charmant spectacle nous avons eu droit, qui s’est terminé en rappel avec la pièce La fille de Karmouraska en formule acoustique et tout le public restant rassemblé devant la scène qui chantait le refrain. C’était magique ! (Karina Tardif)
À lire prochainement: Les coups de cœur de l’équipe en mots et en images ce mardi 5 juillet. Restez à l’affût !
En cette dernière journée du FestiVoix, nos têtes et nos cœurs sont déjà plein de beaux souvenirs. Nous vous suggérons donc de se rejoindre une dernière fois pour le spectacle de Tire le Coyote à 19 h 00 sur la scène des Voix Multiples !
Demain, nous publierons non seulement un retour sur ce spectacle, mais aussi sur les 9 jours de festivités en vous mentionnant les coups de coeur de l’équipe. Restez à l’affût !
Voici le résumé de notre septième journée au FestiVoix de Trois-Rivières.
Samito
Toujours dans le cadre enchanteur du jardin du Manoir Boucher de Niverville de la scène des Voix Libres Rythme FM, l’auteur-compositeur-interprète Samito avait une mission : me faire oublier que des insectes voulaient gâcher mon plaisir. Mais surtout, c’était de faire danser et électriser la foule. Mission réussie ! L’aire des spectateurs dépassait même la cinquantaine de personnes. Gens de l’âge d’or ou dans la vingtaine et touristes asiatiques ou résidents trifluviens ont dansé, tapé des pieds et bouger des épaules. Mais quelle mouche a piqué la foule, qui lui a même demandé un rappel (ce qui est rare à cet endroit) ? Il faut dire que l’artiste originaire du Mozambique est toute une bibitte sur scène ! Il est à l’aise autant dans le chant, dans les arrangements musicaux faits sur place que pour bouger comme un fou. Même essoufflé, il n’hésite pas à inviter les gens à se lever de leur siège. La musique accrocheuse a également contribué au succès de l’événement, qui va de la fusion entre l’électro et le rock africain avec Lol ou encore avec la ballade reggae-pop de Flor. D’ici quelques années, on espère le revoir dans un endroit plus grand, comme celle de la scène Loto-Québec du Festivoix ! (David Ferron)
Bears of legend
Bien que la température ne fut pas clémente pour le groupe Bears of legend, Trois-Rivieres s’était déplacée et il n’y avait plus un seul siège de libre sur le site du FestiVoix. Le ciel couvert offrait un cadre presque féerique au groupe folk de la région. La majorité de l’assistance n’en était pas à son premier concert du groupe, c’est pour cela qu’il aura fallu beaucoup de pluie pour que le parc se vide. Je découvrais le groupe et j’ai été charmé par l’intelligence de leur musique. C’est soigné, c’est beau, ça nous transporte. Ils avaient même invité une chorale de la région pour les accompagner et c’est eux qui ont présenté le groupe. Au final, je comprends l’engouement des gens pour ce groupe. (Caroline Filion)
Les Frères Lemay
Les deux frères de Saint-Boniface ont offerts au public une partie de leur répertoire musical en nous jouant, entre autres, Moins d’argent,Watch ton parcomètre et La marmite de l’album du même nom et la pièce On me disait toujours, de leur plus récent album. Leur performance était des plus énergiques, le genre de spectacle qui fait du bien et qui fait oublier que tu es complètement détrempée par la pluie. Les quelques courageux fans ont aussi aussi eu droit aux pièces populaires L’irlandais et M’en revenant de la jolie Rochelle. C’était inévitable qu’ils allaient terminer le spectacle avec L’homme qui a vu l’ours et c’était magique. (Karina Tardif)
Anatole
En entrevue:
Quelques heures avant le spectacle au Zénob, j’ai eu l’honneur de recevoir Anatole en entrevue. Moi qui m’attendais à rencontrer la personne même sur scène (c’est-à-dire l’artiste glam qui n’hésite pas à utiliser toute sa sensualité), c’est plutôt une personne élégante, discrète, mais généreuse, qui s’est présentée à moi. Comme les propos étaient riches, c’était un peu dur de tout noter avec précision et mot-à-mot ce qui s’est dit. De plus, pour permettre aux gens qui lisent l’article de bien suivre le contenu de manière cohérente, les questions ne respectent pas nécessairement l’ordre réel. Toutefois, j’espère avoir bien reproduit sur papier les propos si intéressants d’Anatole. Bonne lecture !
Anatole, d’où est venue l’idée de choisir ton nom ?
C’est mon nom tout simplement. Il s’est imposé après ma mort spirituelle qui s’était passée à Los Angels.
Tu parles de mort spirituelle. Il y a un lien entre la spiritualité et la musique selon toi ?
En effet. La musique, c’est la Lumière du Christ. Ma musique, c’est la voix de Dieu. Je veux faire vivre l’avènement de la Nouvelle L.A. C’est la nouvelle Jérusalem.
Pourquoi as-tu choisi de partir pour ladite ville américaine ?
À cause d’un ancien agent de Montréal. Il m’avait convaincu d’y aller, en me promettant que je décrocherais des entrevues ou des auditions pour des contrats là-bas, puisque je suis aussi comédien. Arrivé là-bas, ça s’est plutôt mal passé. En lien avec la personne de Montréal qui devait s’occuper de moi, j’ai subi les conséquences d’une fraude immobilière là où j’habitais. J’étais donc à la rue. Un jour, dans un hôtel à Hollywood, je me suis retrouvé au sous-sol (qui me fait penser par ailleurs au Zénob) et c’est là que j’ai consommé des substances illicites causant ma mort spirituelle. Ça a permis la naissance d’Anatole.
En tant qu’Anatole, tu es né à L.A. Pourtant, tu es bel et bien francophone. Pourquoi chanter en français ?
En tant que Messager, c’est évident d’être francophone puisque c’est ma mission d’être au Québec. D’autres artistes de partout dans le monde suivront éventuellement le même pas, il y aura d’autres projets.
Est-ce que tu considères ton public comme… je ne dirais pas comme une secte, mais comme…
En fait, c’est la nature humaine de suivre un Messager !
Dans tes spectacles, tu arrives normalement avec un costume de squelette avec un look glam. On dirait qu’il y a un côté sensuel avec un côté morbide.
Pas du tout, mon spectacle est plutôt sensuel. D’autre part, Anatole est le nom du squelette qu’on retrouve dans les cours de sciences.
Est-ce qu’Anatole peut évoluer, tant stylistiquement que musicalement ?
Un travail en amont a déjà été fait concernant l’identité sur scène. On est présentement en mode promotion, donc c’est l’occasion de se présenter sous la forme actuelle. Ça peut toutefois changer avec le temps.
Pour enregistrer l’album, tu as voulu utiliser de vrais synthétiseurs et non des ordinateurs. Comment as-tu fait pour produire un son qui n’est pas démodé ?
Pour moi, la question d’être démodé ou non ce n’était pas pertinent pour moi. Avec une vraie machine, c’est plus sensuel. Tes doigts touchent sur des vraies notes, ce qu’un ordinateur ne te permet pas de faire. Pendant la production, on a travaillé fort pour obtenir le son qu’on voulait.
On parle musique électronique dans ton univers, mais il y aussi des chansons plus rock [comme « Aspic »]
En live, on est beaucoup plus rock. On souhaitait en fait transmettre cette dimension dans l’album.
Dans ton album, j’ai trouvé que « L.A. AM », qui est à la fin de l’album, sonnait davantage comme le crépuscule que comme le matin, contrairement à « L.A. Tu es des nôtres ».
« L.A. AM » est la première chanson que j’ai écrite après mon gros trip à Los Angels. Je l’ai écrite à 4hres du matin. Pour moi, la chanson évoque plutôt le soleil qui se lève dans les montagnes. Dans l’album, selon la trame narrative, c’était logique toutefois que je la mette à la fin.
Selon toi, est-ce que les artistes québécois pourraient être davantage audacieux ? D’autre part, dans une autre entrevue, tu avais déploré, si je ne me trompe pas, une trop grosse présence du folk sur la scène musicale québécoise.
Je crois que les artistes devraient être plus audacieux. Il faut quand même mentionner aussi qu’il y a des artistes qui le sont peu dans la musique électro et qui sortent une formule bien définie. Ce qui m’agace, c’est qu’une industrie se sert du folk pour le présenter comme quelque chose d’authentique alors qu’en réalité, c’est un mensonge.
(David Ferron)
En spectacle:
Enfin, j’ai compris pourquoi il y avait un « buzz » autour de cet artiste. Avec son costume de squelette et sa cape brillante, il nous transporte dans un autre monde avec lui le temps d’une (trop courte) performance. Les gens présents dans le Café-Bar Zénob savaient visiblement à quoi s’attendre et étaient plus qu’heureux d’être là. Pendant qu’Anatole boit de l’alcool en s’en renversant partout, qu’il se touche les parties couché par terre ou qu’il monte sur le bar en buvant un verre de fort, ses fabuleux musiciens, tout aussi costumés, continuent de jouer et ajoutent une touche très professionnelle au spectacle. La pop-électro-rétro d’Anatole est très unique et je dois avouer que ce spectacle va certainement devenir un incontournable au Québec ! (Karina Tardif)
Que dire de la performance qui nous a été offerte au Zenob hier par Anatole? Complètement éclatée, entraînante et surprenante. Comme mon entourage en parlait beaucoup, je voulais absolument avoir la surprise, donc je n’ai pas écouté ni lu rien à son sujet avant de voir le spectacle. Résultat : j’ai adoré. Je trouve sa musique assez accessible, car elle est très dynamique et moderne, mais je n’amènerais pas n’importe qui voir son spectacle. Il faut être averti que ce n’est pas de tout repos. Rien n’est extrêmement choquant (qu’est-ce qu’il l’est aujourd’hui?), mais ça reste parfois quelque peu troublant et intimidant de se retrouver avec l’artiste accroupi sur sa table, ou couché devant nous sur le bar. Aucune gêne n’habite le personnage, tellement que j’ai eu parfois l’impression qu’il allait embrasser des gens dans le public. En résumé : allez le voir en spectacle. (Caroline Filion)
Le 28 juin était une petite journée pour nous et c’était parfait pour recommencer une semaine de spectacles sans arrêt jusqu’à dimanche !
La Tournée Panache
Si vous aimez écouter des pistes de musique aussi diversifiée qu’étonnantes, alors vous auriez sans doute apprécié le spectacle de la Tournée Panache qui a fait vibrer la scène des Voix Libres hier. Cosmophone, W.I.S.D.O.M , Émilie Brochu et Camille Pétrod se sont chevauchés sur scène offrant un spectacle qui décoiffe. Que ce soit par curiosité, par soutien ou par préférence de style musical, même la pluie n’a pas su décourager les spectateurs qui ont agréablement surpris les artistes, ces derniers en ont profité d’ailleurs soit pour annoncer la prochaine sortie de nouveaux albums ou leur disponibilité pour ceux qui aimeraient s’en procurer. Rock, jazz, pop, musique celtique ou électro…la Tournée Panache nous a offert un beau mélange qui a fini sur une note inspirée par un conte autochtone. (Alhassania Khouiyi)
Call me Wayne
S’ils reprennent de vieux titres, ce n’est pas l’originalité qui manque à ce groupe aux talents effervescents. Plusieurs dizaines de spectateurs ont bravé les chaises mouillées pour assister au spectacle de Call me Wayne sur la scène des Voix Jazz hier. Fidèle à son style, le groupe a joué des titres pour tous les goûts et tous les âges comme Message in the bottle, The way you make me feel ou encore Toxic. Ce fut une très belle prestation où la musique pop croise le jazz et le swing. D’ailleurs, certains spectateurs ne sont pas restés indifférents face à un chello et un saxophone envoutants, très vite le devant de la scène s’est vu animé par des danseurs de swing, ce qui a rajouté une note de convivialité au spectacle. Ce fut une forte agréable découverte pour moi qui ne connaissais pas encore le groupe, un moment d’évasion où on s’est senti transporté à travers 20 ans de musique revisitée. (Alhassania Khouiyi)
Voici les photos de Jean-François Desputeaux pour Call me Wayne:
Nous avons passé une très belle troisième journée sous le soleil au FestiVoix de Trois-Rivières. Voici notre couverture en mots et en photos du dimanche 26 juin 2016.
QW4RTZ
Le FestiVoix nous a fait un beau cadeau en proposant un petit spectacle-surprise au piano public devant l’église St-James avec le groupe QW4RTZ. Au gros soleil, on a eu droit a un « jam » et beaucoup d’improvisation pendant 30 minutes. Les gars se sont bien adaptés à la situation en parlant avec le public, en voulant savoir ce que les gens voulaient entendre et en se mettant en danger avec des pièces qu’ils ne font pas souvent. Visiblement plus qu’heureux d’être là, devant leur monde, devant leur public trifluvien (leur terre natale), ils se sont mis à chanter, sur un air répétitif, « I love you » tout en improvisant chacun leur tour pour les couplets. Ils ont terminé ce beau moment avec la chanson I’m yours de Jason Mraz, une pièce qu’ils n’avaient pas fait depuis longtemps et que le public a eu le plaisir de chanter avec eux. À 19 h 00, ils étaient attendus sur la scène des Voix Multiples. (Karina Tardif)
Foxtrott
Un gros mandat lui était confié, celui de faire la première partie de Coeur de Pirate. C’était, selon moi, le spectacle le plus audacieux de la programmation du FestiVoix 2016. Bien qu’elle était peu jasante, sa musique a suffi pour me séduire. Je n’en reviens encore pas de la qualité de la musique qu’elle et ses musiciens nous ont offerts. Suivant la tendance électro-pop, ses chansons se démarquent par l’utilisation du corps français et par les sonorités qui nous transportent ailleurs dans le monde. Foxtrott est une artiste émergente au Québec que j’ai bien peur de perdre aux mains d’un autre continent vu la qualité et la portée mondiale de son travail. Je me sens choyé d’avoir pu la voir sur la grande scène et même un petit peu à la microbrasserie Le Temps d’une pinte en fin de soirée. (Karina Tardif)
Coeur de Pirate
Béatrice nous a offert une prestation des plus énergiques avec son décor tout en brillance et son habit blanc. Bien sûr, tous ceux qui étaient présents ont vu la peur bleue qu’elle a envers les moustiques, qui lui tournaient autour et qui collaient au piano, mais ils ont aussi vu une artiste en plein contrôle et très excitée d’être sur la magnifique scène sur le bord de l’eau. Les mannes ne l’ont pas empêché de donner une prestation spectaculaire et de créer un lien avec le public. Jamais je ne l’avais vu danser, se déhancher et donner des coups de bras et de pieds comme ça sur scène. Plusieurs pièces de sont dernier album ont été joués, mais aussi Golden Baby, Françis, C’était salement romantique, Comme des enfants, Adieu, Saint-Laurent et Place de la République. Elle est revenue s’asseoir au piano pour le rappel en nous disant qu’elle n’avait pas joué ses chansons les plus populaires. Elle termine ainsi le spectacle avec la fameuse Oublie-moi tout juste avant d’aller chercher sa fille en coulisse et l’amener sur scène pour dire au revoir au public. (Karina Tardif)
Voici les photos de Yoan Beaudet, Jean-François Desputeaux et Izabelle Dallaire:
Voici un résumé en mots et en images de notre deuxième journée au FestiVoix de Trois-Rivières.
They Call me Rico
Frédéric Pellerin, ce trifluvien qui mène à bien son projet They call me Rico depuis quelques années, nous transporte dans son univers d’un surprenant mélange de blues/folk/ électrique. Seul sur scène en homme-orchestre, il nous présente quelques pièces de son dernier album This Time. J’adore le petit effet « buzzé » sur sa voix et sa guitare. C’est particulier, mais ça rend unique ses mélodies. S’amène sur scène son copain européen Charlie Glad muni de son violon électrique ainsi de Nicolas Grimard des Caïmen Fu à la slide guitare. L’énergie et la symbiose de ce trio nous diverti et nous passons une fabuleuse fin d’après midi ! (Nathalie Leblond)
Brassmob
Le groupe Brassmob, qui se donne comme mission de « libérer l’humanité du joug cruel de l’ennui », a joyeusement diverti les gens présents sur la scène des Voix Libres Rythme FM. Dans le décor enchanteur de la grande cour du Manoir Boucher de Niverville, la fanfare festive s’est adjointe de la renommée accordéoniste Carmen Guérard. Jazz et sonorités balkanes, celtiques et folkloriques se marient dans un répertoire qui se démarque de ce que fait le groupe habituellement. Les musiciens ont plutôt puisé dans le répertoire traditionnel québécois (Reel du Mont-Royal, Reel du Gaucher) ou contemporain en reprenant une pièce de la Bottine souriante et son Reel de Jos Cormier. La fête s’est poursuivie plus tard lorsque la troupe a paradé sur la rue des Forges, sous le regard initialement surpris des gens, pour ensuite conquérir de plus en plus des passants au fil de cette parade (des jeunes prenant même des égoportraits pendant que Brassmob jouait). Ce deuxième spectacle s’est terminé sur (et surtout à côté) de la deuxième scène des Voix Libres Rythme FM, située sur ladite rue. Il y a même Jacques Lemaire, plus connu comme le Cowboy de Trois-Rivières, qui a offert à l’improviste une danse pendant cette deuxième prestation ! (David Ferron)
Dumas
Je suis arrivée un peu d’avance pour le spectacle de Dumas, car j’appréhendais une foule de masse pour la 2e soirée du Festivoix qui s’annonçait très festive et bien remplie. Le chanteur, qui avait l’impression de se retrouver au «Stade olympique de Trois-Rivières» fait présentement le tour de plusieurs festivals. Il sera entre autres au Festival d’été de Québec, au Festif de Baie-St-Paul au Festival des bières du monde à Saguenay et au festival des Montgolfières de St-Jean-Sur-Richelieu (pour ne nommer que ceux-là). Comme il a plusieurs albums et EP à son actif, il a fait le tour de son répertoire tout en présentant plusieurs morceaux de son dernier album éponyme. Étant fan de ses albums moins récents comme Le cours des jours et Fixer le temps, je ne m’attendais pas à entendre un son autant électro-pop. Il a même remixé un de ses premiers grands succès, la chanson Je ne sais pas, dans un style électro-pop qui n’était vraiment pas désagréable à entendre. Somme toute, nous avons eu droit à un Dumas très énergique qui a bien réchauffé la foule, qui n’a cessé d’arriver tout au long du spectacle pour finalement bien remplir le site du FestiVoix. (Caroline Filion)
Les Cowboys Fringants
Mes attentes sont toujours énormes avant un spectacles des Cowboys. Ils ont tellement un répertoire énorme, non seulement de bonnes chansons, mais de chansons devenues des grands classiques québécois. On a eu droit à des veux classiques comme Marcel Galarneau, Le Shack à Hector, Joyeux calvaire, La manifestation, En berne et 8 secondes, entre autres. L’album Octobre sorti en octobre 2015 a déjà elle aussi ses grands classiques que leur public se fait un plaisir de crier tels que Marine Marchande, Pizza Galaxie et Octobre.
Toujours aussi engagés, toujours aussi jeunes (avec quelques poils gris en plus) et toujours aussi pertinents en spectacle, les Cowboys Fringants ont surpeuplé le site du FestiVoix hier soir. On ne change pas une formule gagnante avec, entre autres, des cercles d’inconnus qui chantent en chœur, des solos toujours aussi incroyables de violon de Marie-Annick, des « mushpit » intenses et un long rappel avec des chansons comme Toune d’automne et Tant qu’on aura de l’amour. Quand il est rendu 23 h 50 et que le public en redemande encore, même après 2 h 30 de spectacle, c’est que c’était une belle soirée. Il faut dire, aussi, que c’était une foule record pour le FestiVoix ! (Karina Tardif)
Un lendemain de St-Jean-Baptiste, quoi de mieux que les Cowboys Fringants pour nous faire chanter leurs hymnes au Québec comme La Manisfestation et En Berne, qu’ils ont joué au plus grand plaisir des nombreux spectateurs. En commençant par l’entrainante Bye bye Lou, ils ont fait plusieurs pièces de leur dernier album Octobre, mais nous avons également eu la chance d’entendre des classiques comme Le Shack à Hector et Toune d’automne. J’ai été surprise d’entendre Awikatchikën qui n’est pas dans leur plus connue, mais qui reste un incontournable. Ils ont même entrecoupé la chanson 8 secondes par un bout de la chanson Juste pour voir le monde de La Chicane, que la foule a chanté à l’unisson pendant quelques secondes. Les anciens comme les nouveaux fans du groupe qui est un habitué du FestiVoix (ils sont venus à plus de 2 reprises dans les 5 dernières) ont été servis. Nous ne sommes donc pas surpris de voir qu’autant de gens se déplacent pour eux, car ils donnent un spectacle à la hauteur de leurs années d’expérience. (Caroline Filion)
Bleu Jeans Bleu
Avec tous les excellents spectacles qui se déroulaient à la même heure dans plusieurs bars de la ville, le choix était difficile. La seule image que j’avais de Bleu Jeans Bleu était leurs uniformes de scène entièrement en denim, qui donne une touche country, mais également un peu ridicule. C’est certainement volontaire quand on entend les textes du groupe qui ont une saveur humoriste bien à eux. Plusieurs doivent déjà avoir entendu Vulnérable comme un bébé chat qui passait beaucoup à la radio (le vidéoclip est savoureux!) et plus récemment Fifth Wheel (le vidéoclip est sortie le 15 juin, allez y jeter un coup d’oeil ICI). Le Temps d’une pinte était bien rempli de gens qui connaissaient pratiquement toutes les chansons du quatuor dynamique. Affublés de leurs chapeaux de cowboys, ils ne se sont pas laissé influencer par la chaleur qui régnait dans la brasserie et ont donné une performance impeccable. J’ai été agréablement surprise par le groupe qui me rappelait un peu André (la fameuse chanson Yolande Wong) avec une touche plus country. (Caroline Filion)
Brown
Le trio familial rap Brown a rempli l’Embuscade. À minuit, la soirée n’était clairement pas finie encore. Greg « Snail » Beaudin-Kerr (Dead Obies), David « Jam » Beaudin-Kerr (K6A) et Robin Kerr (Uprising) ont joué les pièces Lonely, Brown, Brown baby et Me No Care. En mars dernier, ils ont sorti le simple Spring again, qu’ils nous ont fait l’honneur de jouer, « même si ce n’est plus le printemps », ont-ils dit. Tout au long de la prestation, le public était réceptif et les » hey oh » de la foule étaient très énergiques et sentis. On avait vraiment l’impression d’être en famille dans l’Embuscade, la maison du rap ! (Karina Tardif)
Voici les photos de Adrien Le Toux, Izabelle Dallaire, Yoan Beaudet et Martin Côté:
Voici un bref retour sur la première journée du FestiVoix vu par notre équipe de rédacteurs et de photographes:
Trio Nelligan
C’est sous une belle journée ensoleillée que Festivoix de Trois-Rivière entame cette nouvelle édition ! Pour débuter ce petit « happening » de fin de journée, c’est Le Trio Nelligan et Fréderic Dowd qui nous offre de petits airs jazzés. Que c’est dynamique et rafraîchissant. Une captivante intrusion dans l’univers de Félix Leclerc qui nous replonge dans son fabuleux répertoire: Moi mes souliers, Notre sentier, Le p’tit bonheur, Le petit train du nord, Tirelou, etc. Que c’est charmant d’entendre ce joyeux poétique. Pascal Veillette l’harmoniciste se joint au groupe pour enrichir cette belle aventure qui nous ramène dans le temps. Les spectateurs sont attentifs et heureux d’assister à ce pur délice musical. (Nathalie Leblond)
Francis Désilets
Ce joyeux luron sorti tout droit de sa confrérie des menteurs du Québec s’amène sur scène pour nous raconter ses histoires rigolotes.. Les gens absorbés par ces anecdotes cocasses, rient et applaudissent ce conteur aguerri. C’est agréable, divertissant et comique à la fois… Une belle prestation amusante et une petite pause culturelle qui nous laisse tous songeurs…. (Nathalie Leblond)
Nicolas Pellerin et les Grand hurleurs et Les Tireux d’roches
Rien de plus qu’une grande fête de musiciens de la Mauricie. Animé par Marc-André « MAF » Fortin, le spectacle de la St-Jean-Baptiste, intégré dans la programmation du FestiVoix pour la première année, a rassemblé sur scène les artistes connus d’ici pour une soirée complètement trad. Passant par tous les répertoires, on a eu droit à des chansons à répondre comme à des chansons plus tranquille, toujours en nous rappelant la beauté de notre « pays » le Québec. Avec un rappel qui a commencé plutôt lentement, alors que les gens quittaient le site, le tout s’est terminé sur un air pour nous faire danser et nous donner envie de continuer la fête toute la soirée ! (Karina Tardif)
Les gens du « Pays » de Trois-Rivières sont sur place et ouverts à se laisser parler d’amour. Musique traditionnelle, on chante, on tape du pied sur ces mélodies entraînantes de Nicolas Pellerin et ses Grands Hurleurs, qui sont en feu ce soir ! Avec sa troupe et ses invités, cette soirée est festive à souhait. Invitant le public à giguer et festoyer avec eux… L’ambiance joyeuse et colorée de cette soirée se poursuit avec Basile Seni et son gros tam tam qui se joint à la troupe pour un petit Travailler, c’est trop dur à la sauce reggae. On ne peut que danser, chanter et sourire à ce bonheur contagieux. Les Portageux s’additionnent à cette joie communicative. Ils sont talentueux, rythmés et nous partage leur bonheur de vivre de cette belle musique. Le répertoire folklorique est bien représenté et, surtout, bien apprécié en ce jour de notre fête nationale. Une belle gang de Québécois fiers et présents pour avoir simplement du plaisir ! Les Tireux d’roches sont ébahis par la foule réchauffée qui en redemande encore… Le party est pogné dans place et on se fait brasser le patrimoine. Cette musique est un rappel à la collectivité, à nos racines et surtout à nos valeurs ! Je pars de cette soirée le cœur joyeux et émerveillée. Faites nous rêver, c’est essentiel… ! (Nathalie Leblond)
Nos suggestions pour le 25 juin:
17 h 45 : They call me Rico | Les Voix Jazz
18 h 00: Brassmob | Les Voix Libres
20 h 45: Dumas et Les Cowboys Fringants | Les Voix Populaires
23 h 00: Bleu Jeans Bleu | Les Voix Folk
23 h 00: Les Goules | Les Voix Poétiques
23 h 00: Brown | Les Voix Émergentes
23 h 00 | Le Winston Band | Les Voix Trads
Galerie photo des spectacles de la journée par Adrien Le Toux, Izabelle Dallaire, Jean-François Desputeaux et Yoan Beaudet: