On avait hâte en titi d’entendre le premier album complet de notre pieuvre percussive! Eh ben voilà, Claudia Gagné alias L’Octopus lance son premier album jeudi au Fou-Bar (en 5 à 7).
Question de vous donner l’eau à la bouche, nous avons réussi à obtenir une copie de l’album et après de très dures négociations (du type « Ça te tente-tu? » « Oui! » « Cool! »), Claudia et la gang de Pantoum Records vous offrent la chance de l’écouter avant tout le monde ici même.
Bien sûr, Hugo LeMalt gratte la guitare comme lui seul sait le faire et Daniel Hains-Côté accompagne tout le monde à la batterie. L’album, enregitsré quelque part en Beauce, a été réalisé par Hugo Lebel (Les Goules). Bon, assez parlé, allons maintenant savourer les chansons intimistes de la pieuvre!
Bonne écoute!
Merci à Claudia, à La Palette et à Pantoum Records!
La période d’écoute de l’album est maintenant terminée, mais n’ayez crainte, vous pouvez le faire sur Bandcamp :
Après avoir passé les derniers jours à écouter attentivement (et en boucle) L’issue du soir, j’avais bien hâte de voir comment les nouvelles chansons de Simon Paradis allaient se défendre sur scène. C’est justement ce que Paradis a montré vendredi soir dernier, et ce, de bien belle façon, devant un public nombreux composé de parents, d’amis, de fans, de mélomanes et de curieux venus d’aussi loin que Fredericton au Nouveau-Brunswick!
Même s’il nous a offert quelques vieilles compositions, Paradis s’est concentré sur les magnifiques pièces de L’issue du soir (après tout, on lançait l’album!) accompagné de ses musiciens et amis (Renaud Pilote, Jane Ehrhardt, Hugo LeMalt, Serge-André Amin). Comme sur l’album, les chansons étaient donc belles, interprétées par un band visiblement émotif, et le public était là, écoutant tranquillement ce qui se passait devant (est-ce que le public du Cercle s’est donné le mot cet automne pour devenir agréable, coudonc?). Kim Drouin-Radcliffe est même venue jouer un brin de violoncelle sur quelques chansons.
Tout le monde y a trouvé son compte (chacun a sa chanson préférée sur L’issue du soir). Personnellement, mon moment à moi s’est produit au rappel, sur Appartement, mon nouveau ver d’oreille préféré (tasse-toé, Consommations de Gab Paquet!). Je ne suis pas le seul à avoir bien apprécié, les applaudissements étaient plutôt nourris.
Simon, ta nouvelle carrière de gourou attendra encore un peu.
Alexandre Martel
C’est le chanteur/leader des formations Mauves et Anatole, Alexandre Martel, qui a eu la tâche de réchauffer le public. Pour ce faire, il n’avait pas de grosse touffe de poils sur la tête, ni de costume de dandy ou de squelette. Mais il avait un public conquis d’avance, prêt à le suivre dans ses aventures les plus folles. Il en a donc profité pour nous jouer… des nouvelles compositions de Mauves (et d’Anatole) seul, à la guitare, ben straight. En mode chansonnier! [NDLR : Hé, c’est pas comme si on n’avait pas déjà assez de photos du torse nu d’Alexandre dans nos archives!]
Du beau matériel plein de potentiel suivi d’un retour en arrière avec le St-Jean-Baptiste Country Club, le temps d’une chanson.
Ce n’est pas la première fois que je le dis, mais Terminus n’aurait pas pu être un titre plus approprié pour le premier maxi tout en français de Jane Ehrhardt, qui était vendredi dernier à la fin et au début de plusieurs parcours. Après tout, on allait assister en même temps à un spectacle de lancement et à un spectacle d’adieu. En même temps qu’elle lançait son album, Jane Ehrhardt faisait ses adieux à une salle qu’elle connaissait bien. De plus, non seulement c’était son dernier spectacle en mode complet « pour un bon bout », c’était aussi le spectacle de départ du bassiste et pianiste Grégoire Dufour!
Il y avait beaucoup de monde dans la salle, mais il y en avait aussi beaucoup sur la scène! En plus d’Ehrhardt et de Dufour, on retrouvait Hugo LeMalt (aux guitares de feu), Kim Drouin-Radcliffe (violoncelle), Sarah Jane Johnston (choeurs), Renaud Pilote (batterie) et Claudia Gagné (contrebasse).
On savait déjà comment se débrouillait Ehrhardt, mais on avait hâte d’entendre comment les pièces de Terminus allaient se défendre sur scène. On a envie de répondre qu’elles se défendent aussi bien que sur disque, mais ça ne serait pas leur rendre justice. Ça serait passer à côté de toutes ces émotions qu’on ressent. Celles qui tiennent un public en respect. Celles qui se transmettent un peu partout dans la salle. Le courant qui passe. Le silence religieux pendant L’aurore (ai-je besoin de vous rappeler à quel point j’adore cette chanson?), suivi de nombreux « wow! » bien sentis. Les applaudissements de plus en plus nourris au fur et à mesure que la soirée s’avançait. Les yeux pleins d’eau à la fin du spectacle.
Ajoutons à cela les invités (Alexandre Duchesneau, Gab Paquet, Sylvia et Robbob) qui ont partagé la scène avec Ehrhardt, s’échangeant des chansons et des regards complices. Partager ensemble un plaisir contagieux. Surtout quand c’est aussi bien fait. Robbob a profité de l’occasion pour jouer une nouvelle chanson. Sylvia a repris avec Ehrhardt une chanson des soeurs McGarrigle (Swimming Song) et chanté sa version adaptée. Duchesneau faisait voler les mots et Gab Paquet… était fidèle à lui-même. Charmeur et trash en même temps.
Vous savez quoi? C’était vraiment un fichu de bon show. OK, difficile de se tromper avec cette bande de troubadours tricotés serrés et unis par une vocation similaire. Pari tenu, défi relevé. Samedi matin, j’avais encore toute cette belle musique en tête.
Les photos qui suivent ne rendent pas totalement justice à la qualité de la soirée. Fallait être là. Fallait entendre la montée à la fin de Parvis céleste. Mais bon, si ça peut vous donner une petite idée…