Grosse fin de semaine une fois de plus pour les mélomanes de la région de Québec. Évidemment, nous avons quelques suggestions :
Milk & Bone sera au Cercle ce soir à 20 heures. Première partie : CRi. Les billets se sont déjà tous envolés, alors si vous avez raté votre chance, on a annoncé une supplémentaire le 22 avril 2016, toujours au Cercle (un lieu parfait pour les chansons de Camille et Laurence). Les portes ouvrent à 19 heures, on vous suggère de ne pas trop tarder.
Si vous ratez le duo montréalais, plein d’autres choix s’offrent à vous :
Tout d’abord, au Pantoum, vous pourrez voir Jane Ehrhardt (lors d’un rare spectacle full band), ainsi que Les Louanges et la formation haligonienne Elephants in Trouble. 10 $, portes à 20 heures, spectacle vers 21 heures, BYOB, comme toujours. INFO
La Fédération québécoise de ski acrobatique présente The Seasons au Petit impérial. Les billets sont plutôt chers (125 $), mais ils comprennent un don de 80 $ à la FQSA. C’est donc une belle chance de faire d’une pierre, deux coups : soutenir un organisme sportif et assister à un concert TRÈS intime d’un des groupes les plus en vue de Québec à l’heure actuelle. INFO
Les amateurs de jazz qui tire vers le folk et le Rn’B se dirigeront vraisemblablement vers le Théâtre Petit-Champlain où se produira le Emma Frank Quartet. Celle que certains ont comparée à une jeune Joni Mitchell ravira sans aucun doute les spectateurs présents. C’est à 20 heures et les billets sont 25 $. INFO
Du côté du Palais Montcalm, on pourra voir le Jimi Hendrix de la cornemuse galicienne, l’excellent Carlos Nunez. Un magnifique spectacle où règne le mélange des genres! Spectacle à 20 heures, 45 $. INFO
Les amateurs de rock qui bûche ont rendez-vous à L’ANTI Bar et spectacles où se produira KEN mode. Les premières parties sont assurées par Life In Vacuum, BIIPIIGWAN, APES et Psomb. Les portes ouvrent à 19 heures, le spectacle est à 20 heures, et ça vous coûtera un gros 20 $ pour une soirée à vous faire chatouiller les tympans! INFO
Samedi, on va aussi se tirer les cheveux :
Tout d’abord, on fête la réouverture du Bal du Lézard avec Robbobet le Limoilou Libre Orchestraet The Two Birdz. Ça fait un bout que les deux formations tentent de faire quelque chose ensemble, voilà qu’ils ont trouvé l’occasion parfaite. Le nouveau décor du Bal est magnifique, Robbob parle de jouer des tounes de son prochain album, il risque d’y avoir beaucoup d’agrément! 21 h, 5 $ (gratuit si vous vous déguisez en oiseau – c’est Robbob qui le dit). INFO
L’auteur-compositeur-interprète folk-pop très aérien Jeffrey Piton sera au Vieux Bureau de poste de Saint-Romuald pour présenter les pièces de son album La transition. Excellent choix si vous aimez la pop planante! Le spectacle est à 20 heures, les billets sont 22 $. INFO
À la Librairie Saint-Jean-Baptiste, ce sera au tour de Gab Paquet de nous présenter de nouvelles (et de moins nouvelles) chansons. Il sera accompagné pour l’occasion de Claudia Gagné (Une vraie invasion de La Palette ce week-end!). Contribution volontaire (en argent bien sonnant ou en mots bien sonnés). Payer des consommations, ça peut aussi faire plaisir. 20 heures. INFO
Il y a encore plein d’autres spectacles et autres activités toute la fin de semaine. Pour en savoir plus, consultez Quoi faire à Québec.
Ça y est, dans quelques heures, Québec sera Festival d’été jusqu’en fin de soirée le 19 juillet. Vos itinéraires sont planifiés depuis longtemps, vous allez voir les gros shows des gros groupes sur les grosses Plaines ou, au contraire, vous allez profiter du tout-gratuit de la Place d’Youville.
Cependant, ce n’est pas tout le monde qui a envie d’aller se perdre dans les foules immenses et de jouer du coude pour avoir un meilleur point de vue, et ce n’est pas tout le monde qui a envie de danser sur de l’électro jusqu’à minuit (n’oubliez pas la règle numéro un, les amis : HYDRATATION). Peut-être êtes-vous rendus comme moi, très curieux, mais un peu pépères (et vous n’avez pas la chance de vous asseoir dans la zone médias, vous!), et vous regardez la programmation en ne sachant pas trop où vous garrocher.
On a une solution pour vous. Il s’agit de notre itinéraire facultatif.
Vous avez sûrement vu ces panneaux à proximité des chantiers routiers, notamment près de la 73. On propose léger détour qui risque de faire gagner beaucoup de temps aux automobilistes (comme aller prendre Robert-Bourassa plutôt qu’Henri IV!). Ici, on va faire de même. Vous proposer des choix que vous apprécierez sans étouffer.
On commence!
9 juillet
À 18 heures, le duo Navert (composé d’Annie-Claude Navert et Guillaume Chartrain) sera au Petit Impérial pour proposer ses chansons pop teintées de bonnes couches de synthés.
Comme vous êtes déjà en basse-ville et que vous avez déjà les oreilles habituées à la pop électro, pourquoi ne pas faire quelques pas vers l’est pour vous rendre ensuite à l’Impérial Bell où se produiront tour à tour les magnifiques Milk & Bone, Foxtrott et Yelle. Bon, vous avez sûrement entendu parler de Milk & Bone, ce duo formé de Laurence Lafond-Beaulne et de Camille Poliquin jouit d’un buzz incroyable depuis la parution de son premier album, Little Mourning, et ce buzz dépasse nos petites frontières. Si Milk & Bone propose une électropop éthérée, la Montréalaise Foxtrott, de son côté, est beaucoup plus dansante et rythmée. Quant à Yelle, on a déjà pu voir ce qu’elle avait dans le ventre il y a quelques années, alors qu’elle avait presque volé la vedette à Marie-Mai. Cette fois, ce sera en tant qu’une des têtes d’affiche de la soirée qu’elle va nous faire danser!
S’il vous reste un peu d’énergie après cette soirée dansante, la formation Chocolat, menée par un certain Jimmy Hunt, vous épuisera avec son rock un brin psychédélique et plutôt malpropre. À 23 h 30, au Cercle. On vous recommande d’arriver tôt parce que les gens se sont pas mal passé le mot.
10 juillet
On ne peut pas ne pas vous recommander d’aller voir Julie Blanche au Petit Impérial à 18 heures. Tout d’abord, vous allez pouvoir écouter le spectacle assis confortablement en sirotant une petite bière. Ensuite, la voix tendre de Julie fait du bien. Ses chansons, qu’a écrites Antoine Corriveau et que Julie a arrangées à son goût, sont magnifiques. Et le timbre du cor de Pietro Amato se marie tellement bien à tout ça… Z’allez me remercier!
Connaissez-vous Julien Sagot? Oui, oui, le membre de Karkwa! Saviez-vous qu’il avait déjà deux albums derrière la cravate et que le dernier, Valse 333, est un petit bijou? Vous aimeriez vous en convaincre? Voilà votre chance. Il est à l’Impérial Bell à 19 h 40. Il sera suivi de Jérôme Minière, qui interprètera ses plus récentes pièces (Une île, son nouvel album, est un grower qui demande quelques écoutes, mais qui est ô combien satisfaisant), ainsi que d’Arthur H, qui est depuis longtemps sorti de l’ombre de son Higelin de papa et qui fera résonner sa voix grave sur les murs du temple du téléphone.
Pour finir la soirée, pourquoi pas un peu de rock garage par des filles originaires d’Atlanta? C’est ce que proposera The Coathangers au Cercle en fin de soirée.
11 juillet
Le 11 juillet est une bonne journée pour les agoraphobes : tout le monde et son voisin sera sur les Plaines pour voir les Foo Fighters et le Trône de Grohl. 😉
Mais bon, si, comme moi, le rock des Foo ne vous branche pas, c’est une maudite bonne nouvelle. On devrait pouvoir respirer sur les autres scènes! Tout d’abord, à midi sur la scène Hydro-Québec, vous aurez le plaisir de voir le Mehdi Cayenne Club et son rock juste assez piquant et déjanté. Ça bouge, c’est sympathique et ça va amener le soleil dans votre coeur toute la journée!
Ensuite, si vous êtes curieux de voir le genre de foule qu’attireront les Foo sans trop vous aventurer sur les Plaines, vous aurez la chance de sentir un peu en allant voir Caravane sur la scène NRJ à 17 h 45. Non seulement vous aurez un excellent spectacle d’un des meilleurs groupes rock au Québec à l’heure actuelle, mais en plus, vous serez juste à côté pour…
… Antoine Corriveau, qui sera à la scène Loto-Québec du Parc de la Francophonie dès 19 heures. OK, Corriveau n’est pas une découverte pour les lecteurs assidus d’ecoutedonc.ca, mais voilà l’occasion d’emmener votre mère entendre le folk-rock d’Antoine juste pour la convaincre qu’on fait encore de la maudite bonne musique ici. Maintenant, tout ce qu’on lui souhaite, c’est de succéder à Salomé Leclerc comme prix Espoir FEQ. On vous dit ça vendredi. 😉
Corriveau sera suivi de Luc De Larochellière, qui viendra présenter ses vieilles comme ses nouvelles chansons. Pour plein de monde né dans les années 1990, Luc, c’est le gars qui a sorti un album avec Andrea Lindsay. Mais ce grand gaillard a composé quelques hymnes de la fin des années 1980 et du début des années 1990 comme Amère América, Chinatown Blues, La route est longue, Sauvez mon âme et plusieurs autres. Bien hâte de voir.
Tant qu’à être là, pourquoi pas ne profiter de l’occasion pour voir le spectacle Légendes d’un peuple? Alexandre Belliard et ses amis Patrice Michaud, Vincent Vallières, Mara Tremblay, Yann Perreau, Jorane, Stéphane Archambault, Marie-Hélène Fortin, Alexandre Désilets, Eric Goulet et Salomé Leclerc vont vous faire passer un moment inoubliable (entrecoupé des riffs de Grohl, au loin). Toujours au parc de la Francophonie, à 21 h 30.
Pour finir la soirée, pourquoi pas l’indie pop de Weaves au Cercle, à 23 h 30? Écouter Weaves, c’est un peu comme écouter Alabama Shakes sur l’acide. C’est-tu assez déjanté, ça?
12 juillet
Vous ne pouvez pas manquer la prestation d’Héra Ménard à midi à la scène Hydro-Québec. Sa pop teintée de country-folk devrait tenir les nuages loin de Québec une journée de plus.
À 18 h, on retourne à la scène Hydro-Québec pour une autre prestation enflammée de nos amis Les Deuxluxes. Étienne Barry et Anna Frances Meyer ne font pas dans la dentelle, non monsieur. Ça va rocker avec une bonne dose de vintage, des cheveux au vent, pis du gros rouge à lèvres qui tache le linge. En somme, la patinoire de la Place d’Youville va devenir le plus grand dancefloor à Québec!
Vite, on descend à toute vitesse pour attraper un autre groupe qu’on aime bien, Ponctuation, qui sera à l’Impérial Bell à 19 h 45. Les frères Chiasson vous feront voyager avec leur psychédélisme assumé et mauditement bien construit. Un des shows à voir absolument cette année (si vous les manquez, vous pourrez vous reprendre un peu plus tard).
À 20 h 30, on change complètement de rythme et on va juste à côté, au Petit Impérial, pour y entendre la très talentueuse Ariel Pocock, qu’on a eu la chance de voir au Festivoix de Trois-Rivières la semaine dernière. Du jazz très bien fait, fort intéressant, des compositions solides et des standards aux arrangements soignés. Dépaysement total!
Enfin, à 23 h 30, The Feather, du Belge Thomas Medard, devrait plaire à tous ces fans de pop indé qui adorent Patrick Watson, Folly and The Hunter et autres groupes aux mélodies rêveuses. Une façon de terminer la première fin de semaine en beauté.
13 juillet
Si vous travaillez en haute-ville ou dans le Vieux, apportez votre lunch et allez voir Kensico à la scène Hydro-Québec dès midi. Du folk-rock solide pour amateurs de guitare.
À 17 h 45, les amateurs de folk-pop sympathique et authentique accompagné d’une petite touche d’atmosphérique ont rendez-vous avec Pierre-Luc Lessard. Lessard, ce sont des chansons simples, d’une efficacité redoutable, dont quelques vers d’oreille très difficiles à déloger. Et ce jeune homme est fort solide sur les planches!
Ensuite, je vous suggèrerais le trio Operators, Owen Pallett et Future Islands, mais bon, vu qu’il y aura foule, allons voir… Ah, pis non. Écoutez. Vous m’aurez écouté, vous serez juste à côté pour voir Pierre-Luc Lessard et le parc de la Francophonie ne sera pas surchargé à 18 h 30. C’est une des meilleures soirées du Festival, maudit! Operators, c’est Dan Boeckner (Wolf Parade) dans une orgie d’électropop qui donne une irrésistible envie de danser. De son côté, Owen Pallett risque de ralentir un brin le rythme, mais ses belles chansons sauront sûrement vous attendrir. Enfin, Future Islands, c’est une formation pop indé de Baltimore menée par Sam Herring, une bête de scène qui devrait en jeter plus d’un à terre avec sa voix soul hardcore qui n’a pas son pareil nulle part ailleurs. Le groupe existe depuis près de 10 ans, on les aime depuis quelques années déjà et y’a beaucoup de monde dans le train depuis qu’on a vu Future Islands chanter Seasons (Waiting on You) à Letterman. Si c’est tout ce que vous avez entendu d’eux, vous allez adorer la suite!
Vous êtes fatigué? On va aller se reposer en écoutant du bon folk-blues teinté de rock. Celui de Hamish Anderson, un Australien qui promet beaucoup, beaucoup. Allez, il vous reste un peu d’énergie pour taper du pied et hocher la tête pendant les solos endiablés!
14 juillet
Si vous voulez allez fêter la France avec Patrick Bruel, allez-y fort, mais on a aussi un autre belle proposition pour vous à la scène Hydro-Québec!
Tout d’abord, à midi, Sousou & Maher Cissoko ont attiré notre attention avec leurs airs dépaysants sur un tapis de guitare et de kora. Voyage unique entre la Suède et le Sénégal. À 18 heures, c’est au tour de Pierre Kwenders de nous emmener en Afrique avec ses airs festifs. On sait que Kwenders a enregistré son album avec de nombreux collaborateurs. Y aura-t-il des invités spéciaux? On ne fait que poser la question. C’est ensuite au tour des Belges de La Chiva Gantiva de nous faire danser comme des fous sur des rythmes latins. On annonce très chaud mardi prochain à place d’Youville!
Vous voudrez ensuite rester pour voir Dakhabraka, mon coup de coeur de Bonnaroo l’année dernière :
Man. Ces quatre Ukrainiens (un gars, trois filles) ont fait exploser la tente dans laquelle ils ont offert leur prestation. Je ne crois pas qu’ils s’attendaient à un tel accueil, mais leur musique, mélange de traditionnel et de rythmes dansants, a eu raison des pieds des milliers de (nouveaux) fans présents. Ils ont beau jouer assis, ils occupent l’espace à la perfection.
Je les aurais bien vus dans un contexte aussi festif au FEQ, mais bon, leur passage à Québec n’aura lieu qu’en novembre.
Ma prestation préférée du festival jusqu’à maintenant.
Je vous ai avertis!
Vous en voulez plus encore? Allez, destination le Cercle (23 h 30) pour le rock vitaminé de The OBGM’s. Ces joyeux drilles définissent leur musique comme du Garage Party Rock et lorsqu’on écoute leurs chansons, on n’a aucun mal à les croire. S’il vous reste de quoi suer après ça, ben coudonc, j’abandonne.
15 juillet
On va aller voir ce que l’auteur-compositeur-interprète Couturier a dans les tripes à midi à la scène Hydro-Québec. On retourne sur la même scène à 18 heures pour la pop lumineuse d’Alfa Rococo, qui va nous interpréter de nombreuses pièces de son dernier album Nos coeurs ensemble. Ensuite, c’est peut-être le moment le plus difficile du festival : on veut se faufiler à travers la foule de festivaliers qui vont voir les Stones (ou Galaxie, c’est selon) sur les Plaines, parce que nous, on veut aller voir la belle soirée indie au parc de la Francophonie, qui ne devrait pas déborder. Tant mieux, on va pouvoir prendre nos aises et peut-être même nous étendre quelques minutes avant de planer avec The Wilderness of Manitoba, The Franklin Electric et Edward Sharpe and Magnetic Zeros. On a bien hâte de voir le premier, on va pouvoir mieux savourer les deuxièmes et on est bien curieux de voir de quoi a l’air la version 2015 de la troupe d’Alex Ebert.
Pour terminer la soirée, pourquoi pas du gros blues au Petit Impérial avec The Harpoonist and The Axe Murderer? C’est groovy à souhait pis nous autres, on aime ça les voix soul pis les solos d’harmonica!
16 juillet
Si vous passez par la scène NRJ à 17 heures 45, allez voir SimonKearney, qu’on aime bien ici à ecoutedonc.ca. Du rock solide, à la limite du psychédélique, offert par un gars qui a à peine le droit d’entrer dans les bars, en plus! Il est étonnant.
Vous vous souvenez de cette petite soirée électropop du jeudi précédent? Les programmateurs remettent ça avec cette fois-ci les talentueux Le Couleur (groovy et vachement sexy en même temps), La Bronze (sexy, groovy et ne te prend pas pour un imbécile!) et Lights (qui va sûrement vouloir se faire pardonner son absence en première partie de One Republic ce printemps). Une soirée parfaite pour danser et vous éclater avec quelques artistes qu’on aimerait voir exploser (de popularité, bien sûr) au cours des prochaines années.
En fin de soirée, profitez-en donc pour aller voir The Lemon Bucket Orchestra qui vous illuminera de sa folie dès 18 heures à la scène Hydro-Québec!
17 juillet
À midi, Evelyne Lavoie et Pierre-Hervé Goulet mériteront une oreille attentive de la part des mangeurs de sandwiches qui se masseront à place d’Youville pour les entendre chanter. Les deux offriront leurs (fort jolies) compositions.
On ne se pilera malheureusement pas sur les pieds pour The Barr Brothers et Patrick Watson. D’un côté, c’est triste parce que Patrick mérite vraiment d’être aimé par le plus grand nombre. De l’autre, il va avoir eu tout le budget nécessaire pour se payer une grande fête avec des invités, des effets spéciaux pis toutte! Et vous savez quoi? On va être confortables sur les Plaines. Aussi bien en profiter pour y aller… pourquoi pas en famille? Difficile de faire plus multigénérationnel que cette soirée-là!
En fin de soirée, si vous avez manqué Ponctuation, voilà votre chance de vous reprendre au Cercle!
18 juillet
À midi, les formations 5 for Trio et Harfang seront à surveiller à place d’Youville. Avec juste assez de soleil, on va planer en titi avec le rock à mi-chemin entre Patrick Watson et Radiohead de la formation de Québec.
À 18 heures, on va au Petit Impérial pour découvrir Equse, une formation rimouskoise qui navigue dans les mêmes eaux. Au même endroit, mais à 20 heures 30, ce sera au tour de l’Americana de The Bros Landreth. On finit encore la soirée avec le blues de Daddy Long Legs.
19 juillet
On reviendra sur la journée du 19 juillet. L’arrivée d’Alan Parsons Live Project change un peu nos plans et les mouvements de foule vont être étranges. On s’en reparle.
Comme vous le voyez, avec une telle programmation de feu, on a l’embarras du choix. Certaines soirées sont plus évidentes que d’autres, mais on espère avoir trouvé l’équilibre promis.
On fera un rappel de cet itinéraire dans nos coups d’oeil quotidiens, que nous publierons un peu avant midi tous les jours.
Vous cherchez une façon d’ouvrir votre Festival d’Été de Québec 2015 avec autre chose que de l’électro? La solution se trouve sur le boulevard St-Joseph à 18h00 avec Navert! Ce duo, formé d’Annie-Claude Navert et de Guillaume Chartrain saura parti du bon pied votre jour 1 du festival. C’est en mars dernier que l’album Temps Bipolaire est paru. Mélangeant voix et clavier, cet album est idéal pour bien entamer votre festival.
Ayant gagné cinq prix au Festival Vue sur la relève 2014 et ayant un EP et un album en poche, Navert est maintenant prêt à prendre d’assault les salles de spectacles du Québec.
Analysons ce premier album Temps Bipolaire, paru sur l’étiquette de disque L-A be.
Dès les premières notes de Leslie, nous avons l’impression d’être avec Coeur de Pirate ou encore Ariane Moffat. Attention, je ne parle pas de copie, mais bien d’inspiration. Navert a son style bien à lui. Les textes mélancoliques nous envahissent et les rythmes plutôt doux, mais si bien aménagés, nous transporte loin. Les textes sont la plus grande force de l’album. J’ai adoré la poésie d’Annie-Claude Navert, et ce, tout au long de l’écoute. Je vous en prie, porter attention au texte. Je vous avoue que c’est peut-être difficile, car Guillaume Chartrain fait une très bonne job au niveau des arrangements.
On se transporte un peu plus loin et on tombe sur Ondes Radio, la troisième pièce. La sonorité électro vient semer sa graine. C’est ce son qui vient différencier Navert des autres albums pop du moment. Nous avons l’impression de planer. Suivra la magnifique Ta Cadence, premier extrait de l’album. Cette chanson à tout pour être un succès des radios FM de ce monde… en plus c’est une superbe chanson. Les paroles, les rythmes plutôt répétitifs, la joie de vivre, la magnifique façon qu’à Annie-Claude de livrer le texte, c’est un succès. Il est dommage que si peu de radios emboitent le pas.
La pièce titre de l’album vient ensuite. C’est à ce moment que nous remarquons que le duo aime beaucoup les refrains. La plupart de pièces sont courtes et les refrains sont très souvent de retour. On ressent donc un certain désir d’attirer les ondes radio sur l’album. Parlant de radio, la prochaine pièce s’est hissée au #2 du palmarès franco de CISM. Je parle ici de Trouver l’asile. Une pièce avec un rythme entraînée, des rythmes novateurs et d’une belle rapidité. Je ne le répéterai jamais assez : la voix d’Annie-Claude est magnifique.
Après plusieurs pièces fortes, nous retournons avec des pièces douces, mélancoliques et fortes agréables avec Ma Chanson et Les Rues Meurent Sur Moi. Les sujets des textes deviennent aussi plus sérieux et plus difficiles.
L’écoute se terminera avec quatre pièces qui ressemblent beaucoup à ce que nous avons écouté en premières moitiés d’album. Je n’oserai pas dire que ce n’est pas d’un grand intérêt, car les pièces sont belles, mais répétitives. C’est ce qu’il me fait réalise le bâtit bémol de cet album. Il est léger, certes, mais il ne passe pas inaperçu. Après l’écoute complète, nous ressentons une certaine redondance dans les rythmes des pièces. Il n’y a pas beaucoup de place au changement. Espérons que le duo saura varier lors d’un prochain opus.
J’ai bien hâte de voir comment le duo va transposer cet album sur scène. Vous êtes intéressé? Sachez que le duo Navert aura l’honneur d’ouvrir les festivités du Festival d’Été de Québec du côté du Petit Impérial le 9 juillet prochain dès 18h00. Une belle façon d’amorcer votre festival juste avant d’aller faire un tour de l’Impérial Bell avec une soirée du même genre avec Milk & Bone, Foxtrott et Yelle.
Ne manquez pas notre prochaine chronique En Route Vers le FEQ avec un duo québécois qui a le vent dans les voiles… Les Deuxluxes! D’ici là, n’hésitez pas à découvrir un autre groupe qui sera du festival, je parle de Ponctuation.
Le petit Impérial s’était transformé en gazebo vendredi soir dernier et de nombreux fans de l’auteur-compositeur-interprète acadien Joseph Edgar s’y sont donné rendez-vous. En fait, la petite salle était remplie à craquer de fans et de nombreux curieux venus voir ce que l’artiste avait dans le ventre.
Joseph était visiblement heureux de l’accueil réservé. « Je vous aime déjà! », lance-t-il avant de se lancer. Flanqué à sa gauche d’Alexandre Pépin (qui volera le show à quelques occasions au cours de la soirée), Joseph interprète ses chansons les plus folk pour commencer, dont Alors voilà et ses riches paroles qui suffisent pour faire défiler plein d’images dans nos têtes (vous voyez, quand on a de bons textes, y’a pas d’effets spéciaux qui peuvent s’approcher de notre imagination!). Joseph nous avait promis une première partie « chansonnier » et il a livré la marchandise, prenant le temps de bien établir le contact avec un public séduit d’avance. Sa présentation de la pièce Épouvantail (qu’on retrouve sur son premier album solo… avec une Marie-Jo Thério aux choeurs) en a fait rire plus d’un.
Tant qu’à faire dans le folk, pourquoi pas emprunter une chanson à un des plus grands? Merci Joseph pour cette interprétation de State Trooper de Bruce Springsteen. Reprendre le Boss peut être une entreprise risquée, mais quand on a une vingtaine d’années de métier derrière la cravate, on relève le défi avec brio. Un peu plus tard, Alex Pépin s’installe à la batterie et impressionne tout le monde en s’occupant seul des composantes basse-drum. Oui, on a déjà vu des gens jouer de la guitare et de la batterie en même temps. Mais deux instruments rythmiques qui ne se suivent pas toujours parfaitement? Ma collègue du daily-rock.ca (qu’on salue) lance qu’elle aimerait bien voir comment le cerveau de Pépin est divisé. J’acquiesce.
Au milieu du spectacle, Joseph Edgar lance Espionne russe sous les applaudissements nourris des spectateurs. Mon réflexe? Regarder l’heure. Voyons, il est de bonne heure pour le rappel! 😉
C’est que comme promis, notre ami Joseph nous a concocté un deuxième segment beaucoup plus rock! Ceux qui n’avaient pas encore Gazebo s’échangent des regards surpris en entendant Dur à comprendre. Ben oui, c’est lui, ça! Vous voyez, vous le connaissiez mieux que vous le pensiez! Joseph bondit d’un côté à l’autre de la scène, les spectateurs tapent des mains, y’a 3-4 filles à l’arrière qui monopolisent le peu d’espace qui reste pour se faire un plancher de danse. Le party est vraiment pogné!
Malheureusement, toute bonne chose a une fin. Pour Joseph Edgar, ça veut dire une autre belle reprise en rappel. Un Walk on the Wild Side qui a fait sortir les briquets. Toute la première rangée bras dessus, bras dessous, qui fait des dou dou dou dou dou dou à l’unisson. C’était beau. Oui, Québec a un petit wild side qu’on sort de temps en temps.
Je pense que Joseph Edgar n’attendra pas aussi longtemps avant de revenir nous dire bonjour. T’es le bienvenu quand tu veux, Joseph!
Jérôme Casabon
Tant qu’à avoir un auteur-compositeur-interprète sympathique, pourquoi pas en inviter un autre? On a confié la première partie à Jérôme Casabon, qui a déridé plein de monde avec son folk-pop sympathique et énergique. Je l’avais déjà vu lorsqu’il avait un groupe qui portait son nom. Casabon, c’est un entertainer qui sait comment mettre la foule dans sa petite poche. D’ailleurs, il avait de nombreux amis et fans dans la salle. Truc de pro numéro un : invitez vos amis quand vous faites un show. Leur enthousiasme sera contagieux!
Ils n’étaient que deux sur scène, mais Casabon était en bonne compagnie : Shampouing est venu jouer de la guitare et du gazou avec notre ami Jérôme. Toujours un plaisir de le voir et de l’entendre.
Fin de semaine de fou encore une fois à Québec. On ne se plaindra pas, au contraire, aussi bien en profiter! Voici une liste TRÈS partielle des spectacles présentés cette fin de semaine.
Jeudi 16 avril
Anatole et Les choses sauvages sont au Cercle. Portes à 19 heures, les spectacles commencent à 20 heures. L’alter-ego d’Alexandre Martel est de retour à la maison. S’il y a quelqu’un qui peut donner de la vie à un show de sous-sol, c’est cet homme, qui n’hésitera pas à faire quelques pas de danse collé collé avec vous. Et quand je dis vous, je vise pas mal tout le monde. 10 $ à la porte. On couvre le show? On couvre le show!
Claude Bégin occupera pour sa part la grande salle du Cercle. Portes à 21 heures, on va laisser le temps à Anatole de finir son spectacle, alors si vous êtes en bas, vous aurez le temps de vous déhancher avant de voir un Bégin plus grand que nature. Les Magiciens, c’est un maudit bon album de pop très assumée, et si on se fie à la mini prestation qu’on a vue en février, Bégin donnera tout un show. 12 $. On va être là aussi!
Le Rendez-vous musical de Limoilou se poursuit au Bal du Lézard. Après le rock de la semaine dernière, on retourne au folk et au bluegrass avec les formations Dreams May Come et Tze Texas Redmecs. Ça commence à 21 heures, ça ne coûte que 5 dollars et Boréale vous offre une petite surprise. Pour avoir déjà vu les Redmecs, c’est un spectacle que vous voudrez voir.
Et puis y’a Dumas au Petit-Champlain. Notre prolifique auteur-compositeur-interprète devrait en faire groover quelques-uns. 20 heures, 35 $.
Vendredi 17 avril
Joseph Edgar donnera un spectacle fort attendu au Petit Impérial. Le sympathique Acadien viendra bien sûr présenter son album Gazebo, mais compte tenu de la profondeur de son répertoire, on risque de faire de belles découvertes. Chansons engageantes. Entrevue ici. Première partie : Jérôme Casabon. 20 $, 20 heures. On y sera.
Simon Kearney sera au Vieux bureau de poste, à St-Romuald. Ce jeune homme est à surveiller. 20 heures, 17 $.
Lemon Bucket Orkestra sera avec Magotty Brats au Cercle. Ça va faire la fête dans la salle de la rue St-Joseph. Une belle attitude punk qui devrait plaire. 15 $ à la porte, qui ouvre à 20 heures. Spectacle à 21 heures.
La Bronze présentera sa jolie pop au Pantoum. Première partie : Émeraude. Déjà plein de gens ont manifesté leur intérêt, on vous conseille donc d’arriver tôt. Devinez quoi : on y sera aussi! Ouverture des portes à 20 heures, 10 $, apportez votre étanche-soif préféré.
Samedi 18 avril
La formation The Brooks va être au Cercle. Du funk comme on l’aime, plein de soul, avec un gars qui a déjà été choriste pour le roi de la pop lui-même. L’équipe d’ecoutedonc.ca est très tentée… Macédoine assurera la première partie. 15 $ à la porte, qui ouvre à 20 heures.
Oktoplut et Jet Black sont au Scanner. 8 $, 23 heures. Si après le funk des Brooks, ça vous tente de stoner un peu, vous voilà servis.
C’est une liste TRÈS partielle. Si vous voulez en voir plus, nous vous invitons à consulter votre calendrier préféré.
Ce samedi, j’étais au Petit impérial pour le spectacle fort attendu de Julie Blanche et Antoine Corriveau. J’avais hâte de revoir Corriveau, bien sûr, mais j’étais surtout curieux de voir comment Julie Blanche allait défendre son excellent premier album.
D’ailleurs, la voilà qui arrive avec ses musiciens (Pietro Amato, Cédric Dind-Lavoie, Stéphane Bergeron et Corriveau). Un brin nerveuse, mais visiblement heureuse de rencontrer cette bande de curieux qui ont répondu à son invitation, Julie Blanche a interprété (dans le désordre) l’intégrale du disque, rendu fidèlement par son band de feu. Faut dire que le cor d’Amato se marie à merveille à la voix douce et chaude de Julie. Des chansons magnifiques, une interprétation sobre, mais authentique, que demander de plus?
Un set de Corriveau? Ben oui, pourquoi pas!
Après une petite pause bien méritée, notre homme monte sur scène avec Stéphane Bergeron et Marianne Houle. Première surprise, notre homme est… debout. Non, ce n’est pas la première fois, mais je l’avais toujours vu assis en formule trio. De toute façon, ça ne change rien à la musique de notre homme. Bien entendu, les gens présents étaient là pour les pièces de son deuxième album, Les ombres longues. On l’avoue, nous aussi. Les chansons ont été un brin réarrangées pour convenir à la formule. Ça ne fait que donner plus d’espace à Marianne, qui joue de son violoncelle comme si elle était possédée. Comme toujours, Corriveau s’amuse à la guitare et se lance dans quelques puissantes envolées dont lui seul a le secret. Et Bergeron tape sur ses caisses avec la régularité d’un métronome.
Ce qui est le fun quand on a un peu de temps (j’ai quand même vu Corriveau deux fois dans le cadre de prestations de moins d’une heure), c’est qu’on peut faire connaître au public de nouvelles chansons. Dans le cas d’Antoine, ça veut dire ressortir les plus vieilles : à chaque fois, le nombre de personnes qui connaissent les chansons de St-Maurice/Logan augmente. Tant mieux, parce que des chansons comme Kilomètres ou la très belle Qu’est-ce qui te va? (jouée en rappel!) méritent d’être mieux connues.
Alors, une belle soirée? Oh, oui! Tiens, je vais laisser les images parler, elles rendent mieux que moi toute l’émotion de la soirée.
Dimanche soir, nous avions de la visite rare à Québec. Le trio ontarien The Rural Alberta Advantage nous a rendu une petite visite, ce qui a visiblement fait plaisir aux fans de Québec qui se sont présentés en grand nombre pour les écouter. Ça tombe bien, parce que Nils Edenloff, Amy Cole et Paul Banwatt, eux, semblaient ravis d’être parmi nous. La chimie n’a pas pris de temps à s’installer et les fans ont entonné avec joie chacune des chansons du groupe.
La prestation était principalement composées de pièces du plus récent album, l’excellent Mended with Gold, mais Edenloff et ses complices n’ont pas hésité à piger dans leurs « vieux » succès des albums précédents. Le rythme était excellent, une jolie montée en intensité qui a réellement atteint son paroxysme à Terrified, magnifique avec son refrain entonné à l’unisson par les spectateurs (surtout que c’est le genre de chanson où on n’a pas besoin de chanter juste pour avoir du fun).
Edenloff a un magnétisme qui complète bien l’apparente timidité de Cole et le coeur à l’ouvrage manifeste de Banwatt. En tout cas, le groupe s’est fait un nouveau fan ici. En fait, je me demande encore comment j’ai pu faire pour passer à côté de cet album l’automne dernier…
Kalle Mattson
L’auteur-compositeur-interprète ottavien Kalle Mattson a eu l’honneur d’ouvrir le bal en nous présentant les chansons de son album Someday, the Moon Will Be Gold. Malgré le manque d’attention de nombreux spectateurs, Mattson a offert une prestation chaleureuse très folk et douce, qui n’annonçait en rien la tempête qui s’en venait plus tard. Le trompettiste JF Beauchamp a ajouté une belle couleur aux chansons de l’auteur-compositeur-interprète originaire de Sault Ste. Marie.
Oh, là là, encore une grosse fin de semaine côté spectacles. Comme toujours, il s’agit de nos choix. Vous trouverez une liste exhaustive sur des sites comme l’excellent quoifaireaquebec.com.
VENDREDI 20 MARS
Kandle est avec ses Crooks au Vieux bureau de poste de Saint-Romuald. La jeune femme est en feu depuis le lancement de son plus récent album, In flames. Si vous aimez votre rock très old school, vous ne voudrez pas manquer la prestation de la fougueuse blonde. Le spectacle commence à 20 heures, les billets sont 20 dollars.
Les amateurs de hip-hop se retrouveront pour leur part à l’Impérial Bell où les attendent la 19e édition du festival Boom. Au menu, Souldia, Vita Nova, PCL et 8eme ainsi que les finalistes du concours Boom 2015. Les billets sont 28,50 $, les portes ouvrent à 19 h 30 et le spectacle commence à 20 h 30.
Le groupe Whisky Legs, qu’on pourra voir la semaine prochaine à Limoilou, sera de son côté au Cosmos de Lévis. Un beau mélange de soul et de blues rock vous attend. Ça commence à 20 h 30 et c’est gratuit.
Pour leur part, Robbob et le Limoilou libre orchestra seront au Triplex suspendu de Limoilou pour fêter l’arrivée du printemps. Mélange très festif de folk, de musique cajun et de sonorités hawaiennes, on a souvent l’impression d’entendre des chansons pour enfants qui s’adressent aux adultes. Le tout dans la joie et la bonne humeur. C’est là que vous nous trouverez. 21 heures, contribution volontaire.
On serait fous de ne pas vous parler du spectacle de Les guerres d’amour et BEAT SEXÜ au Pantoum. Premièrement, parce que BEAT SEXÜ vient d’annoncer une campagne de sociofinancement pour produire un album mettant en vedette les artistes d’ici. Deuxièmement parce que j’ai entendu dire qu’on allait parler à BEAT SEXÜ la semaine prochaine. Troisièmement, parce que ces deux bands-là vont casser la baraque. Les portes ouvrent à 20 heures, les spectacles commencent vers 21 heures, ça coûte un gros 10 $ pis t’amènes ta bibine. 😉
SAMEDI 21 MARS
Les amateurs de folk indé atmosphérique se dirigeront vers Le Cercle, qui accueille l’excellent Mark Berube. La première partie sera assurée par Myriam Gendron, qui a mis en musique les mots de Dorothy Parker. Folk extrême. 17,50 $, les portes ouvrent à 19 heures, le spectacle commence à 20 heures.
Il y a aussi, dans un registre beaucoup plus festif, la gang de Bodh’aktan, qui va prendre d’assaut l’Impérial Bell et fêter la St-Patrick avec Rudy Caya (Vilain Pingouin) comme artiste invité, ainsi que l’auteur-compositeur-interprète-qui-a-déjà-été-victime-de-persécution TREMBLAY et les excellents rockeurs de CARAVANE en première partie. Le vert sera à l’honneur et l’ambiance sera au gros party. On en profite, parce que le groupe passe autant de temps en Europe qu’au Québec ces temps-ci! Gros party pour 25 $.
DIMANCHE 22 MARS
On vous en a parlé cette semaine, nous allons voir The Rural Alberta Advantage, qui débarque pour la première fois au Petit Impérial. Indie rock canadien très typique, mais avec une personnalité très forte et des refrains que vous ne pourrez pas vous enlever de la tête. En première partie, un autre Ontarien, Kalle Mattson. Pour seulement 13 $ le sésame, on parle d’une magnifique occasion à saisir!
Comme vous voyez, il s’agit d’un autre très gros week-end côté spectacles. Et encore, on n’a fait qu’effleurer la surface, j’ai vu plein d’autres spectacles au Café Babylone, au Cercle, au Scanner et dans de nombreuses autres salles! Alors si rien dans cette liste ne vous allume, consultez les calendriers de sites comme Quoi faire à Québec.
Allez, bons shows, amusez-vous bien, on se revoit demain pour un petit compte-rendu du spectacle de Robbob. Et lundi pour TRAA.
(et la semaine prochaine : on parle des nouveaux albums de Louis-Jean Cormier (qui vient à Québec en septembre) et Laura Marling (qui ne viendra pas à Québec, mais qui s’arrêtera à Montréal)… et de plein d’autres choses!)
Ce dimanche, le groupe torontois The Rural Alberta Advantage entreprend une tournée de la côte Est au Petit Impérial de Québec. Il vient nous présenter, entre autres, son plus récent album, l’excellent Mended With Gold, paru en automne dernier.
Si vous aimez l’indie pop lumineuse, vous devriez aimer ce trio de Toronto qui n’a pas vraiment d’équivalent, mais qui évolue dans les mêmes eaux que des groupes comme Hey Rosetta!, malgré un son beaucoup plus électrique (trio oblige). Mais vous y retrouverez les mêmes ingrédients de base : mélodies lumineuses, belles envolées, refrains fédérateurs, belle authenticité. Ne vous trompez pas : je pose quelques repères çà et là, mais le groupe possède sa propre personnalité!
C’est le premier passage du groupe au Québec depuis 2008, ainsi que sa première visite dans la vieille capitale.
En première partie, Kalle Mattson, de Sault Ste. Marie. La meilleure description que je pourrais vous donner pour son travail, c’est « Tom Petty meets The Decemberists ». C’est très intéressant et j’ai hâte d’entendre le tout live.
Les portes ouvrent à 19 heures, les prestations commencent à 20 heures. Ça va être bon. On va d’ailleurs être là. Et on aimerait bien vous dire « pardon, puis-je passer » pendant le spectacle! Billets en vente à la billetterie et sur le site Web de l’Impérial Bell.
Une présentation de District 7 production et Le cercle – lab vivant.