En fin de semaine dernière, en même temps qu’Osheaga, Innu Nimaku et le Festivent où nous n’étions pas, un petit bijou de festival avait lieu près de Shawinigan et Hérouxville, dans un petit lopin de terre entouré d’arbres. J’avoue que la fin de semaine était peut-être pas idéale côté température (Allo La Grosse Lanterne qui a eu la fin de semaine parfaite!) mais les festivaliers ont su profiter du moment malgré tout!
J’arrivais de La Tuque et comme j’avais du temps devant moi, j’ai décidé d’aller faire un tour au Widewood parce que j’étais vraiment curieuse. Festival de la solidarité musicale, ça me parlait, et puis la programmation était fort intéressante. Ça commençait jeudi le 3 août avec quelques groupes dont Les Hôtesses d’Hilaire. Vendredi, on pouvait y voir, entre autres, Perséide, Fuudge et Violett Pi, pour ne nommer que ceux-là, mais il y avait plus de 20 groupes/artistes présents, en plus de l’improvisation musicale et autres folies festives.
Ce festival est organisé par le Regroupement pour la solidarité musicale en Mauricie (RSMM) depuis maintenant plus de 15 ans. Il sort totalement des sentiers battus avec son baptême en début de festivités, alors que chaque festivalier se voit attribué un nouveau nom qui sera tapé sur ses vêtements pour les trois prochains jours.
J’ai été présente samedi après-midi, alors que les activités battaient leur plein sur le site. En arrivant à l’accueil, soit un bureau orné d’affiches peintes à la main et des draps en »tie-dye », on me remet mon bracelet et je peux également lire les règlements du festival. Forts simples, on aime ça de même!
J’explore un peu les installations en place : terrain de fers (pour un tournoi qui a lieu dimanche), tente chill, magasin SCANDALE général (où on y vend plusieurs choses, dont le gobelet officiel de l’événement que je me procure), massages sur chaises, tresses, tattoos temporaires fait au henné et artisanat. Ça a vraiment des allures de petit village d’antan dans le bois.
Ce qui est exceptionnel aussi, c’est que le temps semble s’être arrêté le temps d’une fin de semaine. On sent une vibe très décontractée, voir déconnectée. Il y a des tentes un peu partout autour des scènes, on danse autour du feu, on boit de la bière du Trou du diable et on mange des sandwichs du bistro Citron et Tutu (qui est fait à l’intérieur d’un abri tempo), les enfants s’amusent dans le parc et les adultes jouent au haki. À travers ça, plein de prestations musicales variées.
Je suis arrivée sur la fin de l’impro musicale, qui invitait tous les chansonniers, gratteux de guit et autres instruments, à participer à la fête. Ensuite, sur la scène en bois munie d’un toit en bâches bleues, c’est Yan Boissoneault qui a prit le relais. Il est sorti vainqueur de la 18e édition des Mardis de la relève du Gambrinus et a depuis lancé un album qui s’intitule Pour l’amour de la terre et des saints d’esprits. C’est du folk-traditionnel-agricole, on y joue de la contrebasse, du violon, de la guitare, du banjo et tout cela accompagné de podorythmie. Il était également accompagné de Daniel Lemay qui se produisait juste après sur la scène principale, avec son frère, avec qui ils forment le duo Les Frères Lemay. Après à peine quelques notes de Yan et ses comparses, les gens se sont levés pour danser sous le ciel gris en espérant faire sortir le soleil un peu.
Ce qui m’a également fait bien rire lors de mon passage, c’est le concours de moustaches. Un dénommé Marcias Portelance se faisait un plaisir de raser tous les hommes présents ; sauf un certain jeune homme de 5p9 qui faisait partie du A.M.A. – Anti-mustache-Army qui se sauvait constamment du rasoir de Marcias. Dommage, car comme il l’a si bien dit » Je remplis mon rasoir d’électricité et d’amour pour vous raser ». Je n’ai malheureusement pas pu savoir si c’était Stephane Doyon, musicien des Portageux, qui avait remporté le titre du Grand pinch de l’année.
J’ai quitté alors que Les Frères Lemay commençait à jouer sur la scène qui accueillerait Peter Henry Phillips un peu plus tard, en me jurant que l’an prochain, j’allais vivre l’expérience au complet!
Voici le résumé de notre septième journée au FestiVoix de Trois-Rivières.
Samito
Toujours dans le cadre enchanteur du jardin du Manoir Boucher de Niverville de la scène des Voix Libres Rythme FM, l’auteur-compositeur-interprète Samito avait une mission : me faire oublier que des insectes voulaient gâcher mon plaisir. Mais surtout, c’était de faire danser et électriser la foule. Mission réussie ! L’aire des spectateurs dépassait même la cinquantaine de personnes. Gens de l’âge d’or ou dans la vingtaine et touristes asiatiques ou résidents trifluviens ont dansé, tapé des pieds et bouger des épaules. Mais quelle mouche a piqué la foule, qui lui a même demandé un rappel (ce qui est rare à cet endroit) ? Il faut dire que l’artiste originaire du Mozambique est toute une bibitte sur scène ! Il est à l’aise autant dans le chant, dans les arrangements musicaux faits sur place que pour bouger comme un fou. Même essoufflé, il n’hésite pas à inviter les gens à se lever de leur siège. La musique accrocheuse a également contribué au succès de l’événement, qui va de la fusion entre l’électro et le rock africain avec Lol ou encore avec la ballade reggae-pop de Flor. D’ici quelques années, on espère le revoir dans un endroit plus grand, comme celle de la scène Loto-Québec du Festivoix ! (David Ferron)
Bears of legend
Bien que la température ne fut pas clémente pour le groupe Bears of legend, Trois-Rivieres s’était déplacée et il n’y avait plus un seul siège de libre sur le site du FestiVoix. Le ciel couvert offrait un cadre presque féerique au groupe folk de la région. La majorité de l’assistance n’en était pas à son premier concert du groupe, c’est pour cela qu’il aura fallu beaucoup de pluie pour que le parc se vide. Je découvrais le groupe et j’ai été charmé par l’intelligence de leur musique. C’est soigné, c’est beau, ça nous transporte. Ils avaient même invité une chorale de la région pour les accompagner et c’est eux qui ont présenté le groupe. Au final, je comprends l’engouement des gens pour ce groupe. (Caroline Filion)
Les Frères Lemay
Les deux frères de Saint-Boniface ont offerts au public une partie de leur répertoire musical en nous jouant, entre autres, Moins d’argent,Watch ton parcomètre et La marmite de l’album du même nom et la pièce On me disait toujours, de leur plus récent album. Leur performance était des plus énergiques, le genre de spectacle qui fait du bien et qui fait oublier que tu es complètement détrempée par la pluie. Les quelques courageux fans ont aussi aussi eu droit aux pièces populaires L’irlandais et M’en revenant de la jolie Rochelle. C’était inévitable qu’ils allaient terminer le spectacle avec L’homme qui a vu l’ours et c’était magique. (Karina Tardif)
Anatole
En entrevue:
Quelques heures avant le spectacle au Zénob, j’ai eu l’honneur de recevoir Anatole en entrevue. Moi qui m’attendais à rencontrer la personne même sur scène (c’est-à-dire l’artiste glam qui n’hésite pas à utiliser toute sa sensualité), c’est plutôt une personne élégante, discrète, mais généreuse, qui s’est présentée à moi. Comme les propos étaient riches, c’était un peu dur de tout noter avec précision et mot-à-mot ce qui s’est dit. De plus, pour permettre aux gens qui lisent l’article de bien suivre le contenu de manière cohérente, les questions ne respectent pas nécessairement l’ordre réel. Toutefois, j’espère avoir bien reproduit sur papier les propos si intéressants d’Anatole. Bonne lecture !
Anatole, d’où est venue l’idée de choisir ton nom ?
C’est mon nom tout simplement. Il s’est imposé après ma mort spirituelle qui s’était passée à Los Angels.
Tu parles de mort spirituelle. Il y a un lien entre la spiritualité et la musique selon toi ?
En effet. La musique, c’est la Lumière du Christ. Ma musique, c’est la voix de Dieu. Je veux faire vivre l’avènement de la Nouvelle L.A. C’est la nouvelle Jérusalem.
Pourquoi as-tu choisi de partir pour ladite ville américaine ?
À cause d’un ancien agent de Montréal. Il m’avait convaincu d’y aller, en me promettant que je décrocherais des entrevues ou des auditions pour des contrats là-bas, puisque je suis aussi comédien. Arrivé là-bas, ça s’est plutôt mal passé. En lien avec la personne de Montréal qui devait s’occuper de moi, j’ai subi les conséquences d’une fraude immobilière là où j’habitais. J’étais donc à la rue. Un jour, dans un hôtel à Hollywood, je me suis retrouvé au sous-sol (qui me fait penser par ailleurs au Zénob) et c’est là que j’ai consommé des substances illicites causant ma mort spirituelle. Ça a permis la naissance d’Anatole.
En tant qu’Anatole, tu es né à L.A. Pourtant, tu es bel et bien francophone. Pourquoi chanter en français ?
En tant que Messager, c’est évident d’être francophone puisque c’est ma mission d’être au Québec. D’autres artistes de partout dans le monde suivront éventuellement le même pas, il y aura d’autres projets.
Est-ce que tu considères ton public comme… je ne dirais pas comme une secte, mais comme…
En fait, c’est la nature humaine de suivre un Messager !
Dans tes spectacles, tu arrives normalement avec un costume de squelette avec un look glam. On dirait qu’il y a un côté sensuel avec un côté morbide.
Pas du tout, mon spectacle est plutôt sensuel. D’autre part, Anatole est le nom du squelette qu’on retrouve dans les cours de sciences.
Est-ce qu’Anatole peut évoluer, tant stylistiquement que musicalement ?
Un travail en amont a déjà été fait concernant l’identité sur scène. On est présentement en mode promotion, donc c’est l’occasion de se présenter sous la forme actuelle. Ça peut toutefois changer avec le temps.
Pour enregistrer l’album, tu as voulu utiliser de vrais synthétiseurs et non des ordinateurs. Comment as-tu fait pour produire un son qui n’est pas démodé ?
Pour moi, la question d’être démodé ou non ce n’était pas pertinent pour moi. Avec une vraie machine, c’est plus sensuel. Tes doigts touchent sur des vraies notes, ce qu’un ordinateur ne te permet pas de faire. Pendant la production, on a travaillé fort pour obtenir le son qu’on voulait.
On parle musique électronique dans ton univers, mais il y aussi des chansons plus rock [comme « Aspic »]
En live, on est beaucoup plus rock. On souhaitait en fait transmettre cette dimension dans l’album.
Dans ton album, j’ai trouvé que « L.A. AM », qui est à la fin de l’album, sonnait davantage comme le crépuscule que comme le matin, contrairement à « L.A. Tu es des nôtres ».
« L.A. AM » est la première chanson que j’ai écrite après mon gros trip à Los Angels. Je l’ai écrite à 4hres du matin. Pour moi, la chanson évoque plutôt le soleil qui se lève dans les montagnes. Dans l’album, selon la trame narrative, c’était logique toutefois que je la mette à la fin.
Selon toi, est-ce que les artistes québécois pourraient être davantage audacieux ? D’autre part, dans une autre entrevue, tu avais déploré, si je ne me trompe pas, une trop grosse présence du folk sur la scène musicale québécoise.
Je crois que les artistes devraient être plus audacieux. Il faut quand même mentionner aussi qu’il y a des artistes qui le sont peu dans la musique électro et qui sortent une formule bien définie. Ce qui m’agace, c’est qu’une industrie se sert du folk pour le présenter comme quelque chose d’authentique alors qu’en réalité, c’est un mensonge.
(David Ferron)
En spectacle:
Enfin, j’ai compris pourquoi il y avait un « buzz » autour de cet artiste. Avec son costume de squelette et sa cape brillante, il nous transporte dans un autre monde avec lui le temps d’une (trop courte) performance. Les gens présents dans le Café-Bar Zénob savaient visiblement à quoi s’attendre et étaient plus qu’heureux d’être là. Pendant qu’Anatole boit de l’alcool en s’en renversant partout, qu’il se touche les parties couché par terre ou qu’il monte sur le bar en buvant un verre de fort, ses fabuleux musiciens, tout aussi costumés, continuent de jouer et ajoutent une touche très professionnelle au spectacle. La pop-électro-rétro d’Anatole est très unique et je dois avouer que ce spectacle va certainement devenir un incontournable au Québec ! (Karina Tardif)
Que dire de la performance qui nous a été offerte au Zenob hier par Anatole? Complètement éclatée, entraînante et surprenante. Comme mon entourage en parlait beaucoup, je voulais absolument avoir la surprise, donc je n’ai pas écouté ni lu rien à son sujet avant de voir le spectacle. Résultat : j’ai adoré. Je trouve sa musique assez accessible, car elle est très dynamique et moderne, mais je n’amènerais pas n’importe qui voir son spectacle. Il faut être averti que ce n’est pas de tout repos. Rien n’est extrêmement choquant (qu’est-ce qu’il l’est aujourd’hui?), mais ça reste parfois quelque peu troublant et intimidant de se retrouver avec l’artiste accroupi sur sa table, ou couché devant nous sur le bar. Aucune gêne n’habite le personnage, tellement que j’ai eu parfois l’impression qu’il allait embrasser des gens dans le public. En résumé : allez le voir en spectacle. (Caroline Filion)
L’été a officiellement commencé à Trois-Rivières vendredi dernier alors qu’on lançait le Festivoix en grandes pompes. À mon arrivée, les festivaliers avaient déjà pris d’assaut le centre-ville et l’ambiance était très festive. Faut dire que pour mettre le feu aux poudres, les organisateurs avaient fait appel à un groupe qui en fait sa spécialité : Les Cowboys fringants, habitués des grandes scènes, ont donné une fois de plus un spectacle mémorable.
Le plan est fort simple : on arrive, on va chercher notre accréditation, on se présente à l’hôtel, ramasse le nécessaire pour couvrir les spectacles de la soirée et on se dirige vers la grande scène qui fait dos au fleuve. Première constatation : le monde arrive tôt, stationne sa chaise et repart manger à l’extérieur. Le groupe de mordus, y compris l’infatigable funfestivals, est déjà là, et ça a l’air de faire un bout qu’il est arrivé. Ça me fait tout drôle, je ne reconnais aucun journaliste ni photographe! Bon. Le temps de nous préparer, le spectacle commence.
Tout d’abord, pour nous mettre l’eau à la bouche, les organisateurs nous proposent Les frères Lemay, un groupe néo-trad qui a le sens du rythme et de la mélodie. Michel et Daniel Lemay, de même que leurs musiciens, ont surtout le coeur à la fête. Magnifique découverte. Faut dire que des pièces comme Watch ton parcomètre sont irrésistibles.
Jouez de la musique le fun de même pendant près d’une heure pis vous avez une gang de fans gonflés à bloc pour les têtes d’affiche… On aurait pu difficilement trouver mieux pour ouvrir pour les Cowboys fringants.
Après quelques minutes d’attente, les chouchous de la soirée sont montés sur scène avec leurs plus beaux costumes : robes, veste de pingouin, cravates, costumes sortis tout droit du garde-robe de Pierre-Lapointe, tête de poisson. Marie-Annick avait le bedon bien rond, Karl avait la majesté d’un maître de cérémonie, J-F avait encore l’air d’avoir consommé trop de Redbull et Dupras, ben… Dupras était Dupras, confortable dans sa robe dorée.
Fallait les voir exploser pendant La manifestation… au grand bonheur des fans massés sur le bord de la clôture. Dans le pit photo, les photographes ont aussi été aspirés par le mouvement et ça fredonnait en se faisant aller le Canon et le Nikon! Faut dire que le groupe n’avait pas de temps à perdre : La reine était toute aussi entraînante et je me surprends à chanter « Chaque soir, elle prenait sous son aile des clochards et des junkies de fond de ruelle comme un ange-gardien venu du ciel qui serait atterri dans les poubelles ». Vous en vouliez, des classiques? Vous allez être servis!
Le temps est venu de calmer le jeu. Karl annonce que Pauzé aimerait en jouer une nouvelle. La foule se met sagement en mode écoute, mais crie sa joie en reconnaissant les premières mesures de Toune d’automne. Y’a des larmes qui se versent.
La fête continue. La plupart des chansons vient de Break syndical et de La grand-messe, mais on n’a pas oublié Motel Capri, ni les albums les plus récents. Le groupe en risque d’ailleurs une petite nouvelle, Lou, qui devrait paraître cet automne. Good, elle a sa place dans un programme ultra festif comme celui de ce soir.
Pour Les étoiles filantes, un paquet de spectateurs sort des feux de Bengale. D’autres, plus technos, forment un ciel de cellulaires. D’autres larmes d’émotion coulent sur quelques joues. C’est vrai que c’est magnifique. On invite quelques spectateurs sur la scène.
Au rappel, Karl nous fait choisir entre trois chansons. C’est Marcel Galarneau qui l’emporte. Dans la zone médias (où il ne reste plus qu’une collègue photographe et moi, les autres ayant des tombées à respecter), je crie les OH, MARCEL! OH, MARCEL GALARNEAU! comme tout bon fan des Cowboys que j’ai longtemps été.
C’était comme dans l’temps. Quel temps? Jamais les textes des chansons des CF ne me sont parus aussi pertinents qu’aujourd’hui! Jamais l’urgence exprimé sur La grand-messe n’a paru aussi réelle! Tout ça en faisant la fête.
Le Festivoix de Trois-Rivières commence dans un peu plus de 24 heures. Comme nous y passerons quelques soirées, profitons-en pour vous dire qu’est-ce qu’on a mis à notre menu :
26 juin
Les Cowboys fringants : Les Cowboys et moi, on s’est comme un peu perdus de vue ces dernières années. Ça ne m’empêche pas d’avoir mauditement hâte aux retrouvailles. Nos amis de Repentigny ont le sens de la fête. En première partie, Les Frères Lemay et leur néo-trad ne devraient pas avoir de mal à dégêner la foule.
En fin de soirée, on hésite encore entre David Marin, Mononc’ Serge et Dead Obies. J’imagine qu’on va se fier à notre humeur du moment.
27 juin
Ariel Pocock et ses airs de jazz sont des incontournables, à notre bien humble avis. Ensuite, un petit crochet vers le spectacle du gagnant des Mardis de la relève 2015, Yan Boissonnault et son folk agricole (de grange?). J’en ai entendu quelques extraits et franchement, y’a quelque chose de spécial chez ce jeune homme et ses airs sortis tout droit d’une autre époque.
1er juillet
Quoi de mieux qu’un spectacle avec The Barr Brothers pour fêter la fête du Canada? On va peut-être aller finir la soirée avec Les Hay Babies, qui donnent un maudit bon show plein d’énergie.
2 juillet
Deux incontournables : Pierre Lapointe et ses chansons colorées, qu’il soit pétillant comme un gros PUNKT! ou qu’il soit triste à Paris. Sans oublier Fanny Bloom, le petit côté sucré d’une soirée divine pour les oreilles et le popotin.
Si on veille tard, il y a aussi Philippe B et ses chansons magnifiques pour terminer la soirée en beauté.
3 juillet
Le match parfait auquel on ne pense jamais assez souvent. Le blues-folk montréalais de Bernard Adamus et le folk universel de Zachary Richard. Une soirée qui va prendre aux tripes et qui pourrait aisément se poursuivre avec le folk punché de Dany Placard ou le bluegrass de Damn The Luck.
5 juillet
On va terminer le Festivoix en beauté avec Emilie & Ogden, qui vient tout juste de signer avec Secret City Records, l’étiquette de la vedette de la soirée. On a bien hâte de voir de nos yeux et d’entendre de près cette auteure-compositrice-interprète talentueuse et sa harpe qui font ensemble de la bien jolie musique. The Franklin Electric n’a pas besoin de présentation et devrait nous mettre en appétit pour Patrick Watson et son magnifique (oui, oui, magnifique) spectacle qui devrait combler tout le monde.
Le reste de la programmation, très variée, peut être consultée sur le site Web du Festivoix. Il reste encore des laissez-passer (49 $) et des billets journaliers. Le 1er juillet, les spectacles extérieurs seront gratuits!
Le Festivoix de Trois-Rivières vient d’annoncer sa programmation complète et franchement, il y en a pour tous les goûts! Des Cowboys fringants à Patrick Watson en passant par un spectacle-hommage à Michael Jackson, les jeunes comme les moins jeunes en auront plein à se mettre sous la dent.
On va juste mettre les noms qui nous intéressent le plus ici (j’insiste sur « le plus », parce qu’on pourrait passer beaucoup de temps sur la prog), mais on vous invite à aller voir la programmation complète au festivoix.com. Alors, voici ce qui nous donne envie de plonger dans l’été avec nos amis trifluviens :
26 juin
Le choix logique, c’est le spectacle des Frères Lemay suivi de nos amis Les cowboys fringants sur la grande scène Loto-Québec. Ça fait longtemps qu’on a pas vu la gang de joyeux drilles sur scène, des retrouvailles sont de mise. On va sûrement vous reparler des Cowboys fringants dans un petit dossier que je prépare pour le Festivoix.
En fin de soirée, nous serons certainement très déchirés : David Marin, qu’on voulait revoir, Mononc Serge, qu’on aime toujours revoir ou Dead Obies et son beat incroyable? Ça va être difficile.
27 juin
Deux jeunes sensations à ne pas manquer sur la même scène : Elliott Maginot et Bobby Bazini. Deux jeunes hommes qu’on va voir très longtemps dans notre paysage.
En fin de soirée, vous vous en voudrez si vous manquez Milk and Bone. Leur électropop minimaliste est tout simplement charmant. Aussi bien en profiter avant qu’elles n’explosent et qu’elles fassent le circuit des énormes festivals.
30 juin
Nous ne sommes pas friands des groupes-hommage à ecoutedonc.ca, mais on vous avoue que la possibilité de revoir Vilain Pingouin après toutes ces années, ça nous chatouille un peu, surtout que le lendemain, c’est férié! Est-ce qu’on vous a déjà dit que Jacques avait vu la première médiatique du premier spectacle de la bande à Rudy Caya au VIEUX Club Soda? Yep, il est vieux de même!
1er juillet
Ici, il faut remercier les organisateurs du Festivoix pour le choix le plus déchirant de leur programmation : Allons-nous voir Les Hay Babies et Vincent Vallières ou préférerons-nous assister au spectacle des Barr Brothers (qui ont lancé un nouveau maxi!!!) dans un cadre intimiste? Si vous choisissez la deuxième option, tout n’est pas perdu, Vivianne, Katrine et Julie donnent un autre spectacle en fin de soirée!
2 juillet
Double plateau de feu avec Fanny Bloom et Pierre Lapointe. Ça va chanter, danser, taper des mains, faire la fête, alouette! Cependant, on aurait aussi aimé aller voir Adam Cohen, qui se dégage de plus en plus de l’ombre de son père malgré des traits plus que ressemblants. Faut croire qu’il y a une part d’hérédité dans le talent. On va tous finir la soirée en douceur avec les chansons imagées de Philippe B.
3 juillet
Bernard Adamus et Zachary Richard? Sérieux? Mais quelle belle idée! Pourquoi ne pas y avoir pensé plus tôt? Bon, ça brasse toujours un peu pendant un show d’Adamus, mais les deux auteurs-compositeurs-interprètes sont loin d’être incompatibles! Joli coup.
On aurait aussi aimé jeter un coup d’oeil à Patrice Michaud.
Enfin, cette soirée risque de se terminer de façon très festive! D’un côté, Dany Placard en duo, de l’autre, les énergiques Damn The Luck qu’on a déjà vu cet hiver!
4 juillet
On vous avoue qu’on monterait surtout pour la fin de la soirée avec des shows de feu des Frères Goyette, de Ponctuation (les frères Chiasson) et de Pierre Kwenders. Va falloir faire des choix difficiles!
5 juillet
En fin d’après-midi, on va sûrement aller dire un petit bonjour à Boogat et ses rythmes chauds avant de se garrocher sur la scène principale où on pourra voir Emily & Ogden, The Franklin Electric et Patrick Watson. Sérieux, on se demande comment on peut mieux clore un long festival comme le Festivoix. On a vu Watson en rodage il y a quelques semaines et on est encore sous le choc. C’est à encercler plusieurs fois sur votre calendrier.
Maintenant, parlons argent : le passeport régulier, qui donne accès à pas mal tout ce que j’ai nommé, n’est que 39 $ en prévente. Oui, c’est ce que j’ai dit, 39 $. Des billets journaliers sont aussi disponibles pour ceux qui ne voudraient faire qu’un aller-retour. Bien sûr, nous irons faire plus d’un tour.
Note : Nous vous présenterons dans les prochaines semaines une série de textes sur certains artistes présents au Festivoix, plus particulièrement sur notre rapport avec eux. Premier texte : les Cowboys fringants. Ça devrait être intéressant. À suivre!