Pour le marathon des 10 jours de signaux de nuit, ce jeudi c’était au tour de Les indiens
et Big Brave à faire leurs prestations.
La soirée a débuté avec le groupe montréalais Big Brave et ses sons lourds et graves dirigés par les musiciens et une voix des plus aigües qui n’était projetée par nul autre que la chanteuse. J’avais écouté quelques vidéos pour me faire une idée avant de les voir jouer au cercle, mais sinon, je ne les connaissais pas. Également, moi qui ne suis pas habitué avec ce style musical, j’ai été agréablement surprise de leur prestation.
Pour terminer la soirée, c’est le groupe stoner rock Les indiens qui a donné une prestation tout en couleur. On sentait bien la ligne directrice de la soirée, des notes lourdes, des paroles pesantes, mais tout de même amené d’une manière à faire bouger la tête des gens.
Une soirée musicale réussie pour les fans de stoner rock !
On avait une belle invitation à vous transmettre dans notre boîte de courriel ce matin!
Fort du succès de ses deux premières éditions, l’équipe des Nuits Psychédéliques de Québec revient en force avec son Volume III qui aura lieu du 13 au 16 Avril 2016 a la salle Multi de Méduse. Les Nuits psychédéliques c’est 4 jours de découvertes musicales oscillant autour du thème psychédélique sous toute ses facettes, du stoner a l’électro en passant par la musique indienne, expérimentale ou garage. Chaque année depuis 2014, le festival accueil une quinzaine de groupes, artistes, DJ et performeurs, notamment The Fleshtones, The Besnard Lakes, Organ Mood, Odonis Odonis, Hellshovel et Shawn Mativesky pour ne nommer que ceux-la. L’évènement est également riche visuellement, chaque édition proposant des décors fascinants et déroutants ainsi que des projections magnétisantes, un travail collaboratif entre les artistes Isabelle Demers et Tania B Lacasse.
On sait déjà que Les Indiens, Sandveiss, Strange Broue et SUUNS feront partie de la programmation de cette année. Pour savoir le reste, il faudra être au Knock-Out ce jeudi 3 mars à 17 heures!
À compter du 3 mars, la cinquième édition de la Ligue Rock conviera encore une fois les amateurs de musique lourde à se ruer vers le Zaricot à Saint-Hyacinthe, au Divan Orange à Montréal et au Cercle à Québec, et ce pour trois fins de semaine consécutives.
En tout, une quinzaine de formations d’hier et d’aujourd’hui fouleront les planches de ces trois scènes pour neuf concert au total, le line-up changeant un peu chaque fois. Plus précisément, les neuf formations d’expérience jouent à une seule reprise, Le Cercle héritant de Bad Uncle, Overbass et Aut’chose. De leur côté, Bloodshot Bill, WD-40 et Grimskunk joueront au Zaricot alors que Pépé, Floating Widget et Exterio seront au Divan Orange. À ces bands s’ajoutent chaque soir deux formations qui, quant à elles, joueront dans les trois villes. Il s’agit de Reanimator, Prieur- & Landry, Oktoplut, The Steady Swagger, Le Havre et Les Indiens.
Par exemple, cette dernière formation jouera le 17, 18 et 19 mars, respectivement à Montréal, Saint-Hyacinthe et Québec, la dernière date de cette série les amenant à jouer aux côtés de Reanimator et de la légendaire formation où sévit Lucien Francoeur, Aut’Chose, au Cercle sur la rue St-Joseph. Quant aux Indiens, formation stoner rock franco de Québec, ils y présenteront un avant-goût de leur nouvel opus à paraître au printemps.
Gageons que toutes les infos que vous cherchez encore à obtenir après avoir lu ce texte se trouvent au www.liguerock.com en ce qui concerne les billets et la programmation détaillée des neufs concerts.
C’est après des mois de travail que la gang du Pantoum et leurs invités nous présentaient, hier soir, le disque OPEN HOUSE QC. Cet album se veut un projet permettant de valoriser la scène émergente foisonnante de la ville de Québec. Il regroupe 11 titres d’auteurs-compositeurs locaux réarrangés par BEAT SEXÜ et interprétés par eux ainsi que différents artistes collaborateurs de la ville. Même la pochette, faite main, a été imprimée et assemblée à Québec par Le Coin. Le résultat ? Beaucoup de bonne musique à se mettre dans ses oreilles, certainement quelques découvertes ainsi qu’un gros party pour célébrer tout le travail accompli et la talent de la communauté musicale de Québec. Et un party, c’en a été tout un hier !
Les portes ouvrant à 21h, on a pu tout d’abord prendre une bière et admirer le décor scintillant mis en place par Carol-Anne Charette et Pier-Anne St-Jean. Il faut savoir que BEAT SEXÜ ne fait rien à moitié : boules (avec un S !) disco, paillettes, machine à bulles et autres fantaisies étaient au rendez-vous, sans compter tous les costumes et habits qu’on nous dévoila plus tard. Plusieurs membres du public, eux aussi, s’étaient gâtés sur les paillettes et les guirlandes. Vers 23h, le groupe monte sur scène devant une salle bien remplie, où l’on pouvait retrouver, rassemblée, une bonne partie des collaborateurs du projet et des musiciens de la communauté de Québec. Étaient aussi présents les trippeux de shows, les habitués dont je fais partie, ainsi que quelques nouveaux visages.
Jouant les pièces de l’album les unes après les autres (mais pas dans l’ordre), les musiciens sur scène trouvaient toujours un moyen de renouveler l’énergie et l’enthousiasme ambiant. Dans l’ensemble, on a eu droit à une prestation très réussie sur le plan technique et qui faisait sentir la belle complicité présente entre les artistes. En effet, sans que ce soit nécessairement les mêmes que sur l’album, le groupe a invité sur scène des artistes différents pour chaque chanson ou presque, de sorte qu’un bon roulement se faisait et apportait toujours quelque chose de nouveau. La musique en tant que telle, imprégnée du caractère suave, festif, disco-pop de BEAT SEXÜ, variait pour adopter des styles et des ambiances différentes selon les interprètes et auteurs-compositeurs des pièces. Peu importe ce qu’on peut penser de la musique populaire, il faut savoir que celle qu’on nous a présentée hier soir se démarquait tout d’abord par sa créativité et par le talent qu’elle mettait de l’avant.
Nommer tous les collaborateurs et tous les bons coups de la soirée serait interminable. Il faut cependant souligner quelques moments forts. On a aimé les performances de nos showmen locaux que sont Brun Citron et le fameux alter ego d’Alexandre Martel : Anatole. Ce dernier s’est d’ailleurs promené dans la foule en chantant Le reste du temps, aussi déstabilisant qu’à son habitude, puis a été à l’origine d’une des (nombreuses) crises cardiaques potentielles de l’agent de sécurité, puisqu’en s’allumant une cigarette il a été suivi par un certain nombre de musiciens et de spectateurs. Côté performance musicale des interprètes invités, on peut souligner le solo de guitare de Hugo LeMalt sur Trasher le dancefloor, l’interaction du rappeur Webster avec le public sur X-Girlfriend, l’intensité et le style de Jane Ehrhardt quand elle a interprété sa propre pièce ainsi que la finale ornementée d’Odile Marmet-Rochefort sur celle de son homonyme Odile DuPont. Tout ça sans compter le house band du Pantoum, BEAT SEXÜ, qui s’est donné toute la soirée.
Il ne faut pas non plus passer à côté du clou du spectacle, lorsque Gab Paquet a fait son apparition, accompagné d’applaudissements tonitruants. Le public, fêtard, gonflé à bloc, avait gardé le plus gros de son énergie pour cette finale. Amorcée tout en douceur (sur un fond peut être trop bruyant, mais qui s’est vite calmé à coup de chut), Papa, maman, bébé, amour a explosé ensuite tout d’un coup avec l’énergie que seul BEAT SEXÜ sait dégager. Gab Paquet s’est en outre laissé porté par une confiance aveugle envers le public lors de sa prestation et a fait un bodysurfing aussi inattendu qu’inspirant. Après lui, notre collègue Simon Provencher s’est lui aussi gâté en la matière, au grand déplaisir du gardien de sécurité, qui en était déjà à sa crise cardiaque no.2. La troisième suivit de près, puisqu’après cette performance intense (on nous a même lancé des paillettes !), c’est BEAT SEXÜ qui est revenu en force au rappel pour présenter deux de ses titres originaux. La force des choses étant ce qu’elle était à cet apogée du fun, les danseurs de la foule se sont retrouvés par dizaines sur scène, dans une apothéose de musique festive.
En somme, ce fût une excellente soirée, qui entre facilement dans la catégorie des meilleurs spectacles que j’ai vus à vie. Et c’est arrivé grâce à l’énergie et au talent d’artistes d’ici, ce qui est encore plus beau. Afin d’en savoir plus sur ce projet et ses nombreux collaborateurs, je vous invite à consulter leur bandcamp et à écouter, à partager leur musique. Comme l’ont dit dans un discours émouvant Jean-Étienne Collin Marcoux et Jean-Michel Letendre-Veilleux, principaux organisateurs du projet, il faut célébrer et partager la richesse de la Ville de Québec, parce qu’on a la chance d’avoir une scène locale éblouissante, et qu’on l’oublie trop souvent.