Jeudi soir dernier, à l’intime salle Louis-Philippe Poisson de Trois-Rivières, Safia Nolin rencontrait son public trifluvien pour la première fois depuis le lancement de son premier album. L’équipe d’écoutedonc Mauricie était au rendez-vous afin de rencontrer la jeune artiste en ascension.
On peut dire avec certitude que le vent souffle dans les voiles de la charmante jeune femme originaire de Québec. Son premier opus,Limoilou, dont nous avons fait la critique ici, l’amène, depuis le début de l’automne, dans toutes les petites salles du Québec. Safia sillonne la province pour charmer les cœurs accompagnée de son guitariste, Joseph Marchand. À deux, ils envahissent l’espace scénique le temps d’un album et offrent un moment unique et coloré.
C’est entre deux gorgées de tisane aux Halls que la tendre Safia Nolin s’est présentée. Elle a joué quelques titres accompagnée de son Joseph, puis ce dernier s’est éclipsé en coulisses le temps de quatre chansons acoustiques, dont une nouvelle pièce inédite. Dès les premiers accords et les quelques gags, la cinquantaine de personnes présentes sont tombées en amour avec cette artiste singulière.
Première tournée et petite salle obligent un jeu de lumière tout en simplicité, bien qu’efficace. Par exemple, lors de satounede Noël, pas si joyeuse,Noël Partout,la lumière virait tout doucement du rouge au vert. Ceci dit, petite salle ne signifie pas nécessairementshow cheap.Au contraire, la grande voix de Safia Nolin nous est parvenue et est « entrée en nous comme une arme », avec ou sans micro. Sa partie acoustique est probablement le moment le plus marquant de la soirée. La simplicité et la puissance de cette mise en scène n’était pas sans rappeler l’ambiance des musiciens de rue ou encore la Mômeà ses débuts.
Attrapez-la quand vous pourrez, faites-en votre nouvelle meilleure amie, oulikez simplementses photos Instagram, mais de grâce, allez découvrir cette jeune artiste qui n’est qu’au début de la grande carrière qui l’attend.
Safia Nolin sera en tournée au Québec jusqu’à la fin décembre et en Europe dès le début décembre, entre autre, en première partie de Lou Doillon.
Un vendredi 13 très rock au Bal du Lézard, effectivement, avec Prieur&Landry et Bronco. Il faisait chaud à Limoilou.
PRIEUR&LANDRY
C’est Prieur&Landry qui ouvre le show. Un amalgame parfait entre stoner et blues. Les gars sont deux dans le groupe, mais les gars sont vraiment intenses (surtout Eliot, le drummer, vous irez voir les photos). Ils transmettent rapidement leur énergie au public. Après les avoir découvert au SPOT cet été, j’adore les voir en spectacles. Leur musique « rentre », on ne peut pas dire autrement. Arrête de niaiser pis va écouter leur son sur Bandcamp.
BRONCO
Quand Bronco monte sur le stage, le Bal est rempli et prêt à les écouter. Le band a une vibe de rock pure : leur musique, leur look et leur attitude. On voyage entre un rock très propre et un son plus trash pendant le spectacle. On en a parlé plusieurs fois de Bronco sur écoutedonc.ca, mais je tiens à dire que Gab Bégin, elle rocke comme t’as jamais vu. Elle l’a, pis on voit qu’elle est passionnée par la musique. Ça se sent, pis elle le transmet merveilleusement bien à son public. Et le reste du groupe ne laisse pas sa place non plus; les gars ont l’air de tripper, et ils sont le fun à regarder. Fait que prochaine fois que t’as le goût de mettre ton jacket de cuir, va voir Bronco pis va rejoindre les autres rockeurs de la ville.
Safia Nolin vient à peine de lancer un des albums les plus attendus de l’automne. Un maudit bel album, en plus. Mélancolique à fond, Limoilou est la trame sonore parfaite d’un lundi pluvieux de septembre. Gros contraste avec la jeune femme dynamique, enjouée, aux yeux brillants qu’on a rencontré un mardi ensoleillé!
Safia arrive à peine de Rouyn-Noranda, où elle a participé au Festival de musique émergente en Abitibi-Témiscamingue, un des plus beaux festivals de musique au Québec. « C’était fou! Je suis vraiment une grande fan de FME. Pour vrai! Je suis arrivée jeudi puis je suis partie lundi. Je suis restée un bout. » C’était son deuxième séjour au FME, son premier en tant qu’artiste sur l’affiche. « À chaque fois à la fin, je braille, ça n’a pas de sens parce que c’est trop nice puis c’est triste que ça finisse aussi vite. Ça pourrait bien durer deux semaines, le FME! »
Je lui demande si c’était pour elle une façon de décompresser un peu avant la semaine de fou qui s’en venait. « C’est quand même stressant parce que j’avais de la promo puis j’avais des perfos tous les jours, maisj’aurais pété au frette dans un autre contexte. Mettons, cette semaine‑là dans un autre festival ou bien, comme, ailleurs, là, genre à Montréal, j’aurais pété au frette. Mais là, à Rouyn, ils savent tellement comment accueillir les gens, ça n’a pas de sens! » Entrée en scène de Marion, venue prendre quelques photos. Avant d’aller plus loin, les deux filles s’échangent d’autres anecdotes du FME (pendant que j’assiste à tout ça, en bon spectateur).
La première fois que j’ai vu Safia, c’était il y a près de deux ans, au Cercle, en première partie de Groenland. Le spectacle était à guichets fermés. La fille qui est montée sur scène ce soir-là était plutôt nerveuse. « Oui, sacrement que j’étais nerveuse. » En plus, le public avait été particulièrement difficile ce soir-là. Ça parlait sans arrêt. Qu’est-ce qu’on fait dans ce temps-là? Safia me raconte qu’il lui était arrivé la même chose à Trois-Rivières, encore avec Groenland. C’était un party de grande brasserie, la bière coulait à flots, « ils les ramenaient, puis là, ils sont arrivés au show. J’étais comme what the fuck?« , mais tu sais, en même temps, c’est un genre d’exercice. Il faut que je me concentre pis que je joue pour la personne en avant qui m’écoute. »
Pour les 3-4 qui ne le savaient pas encore, Safia vient de Québec. D’où, au juste? C’est dur à dire tellement elle a habité partout : « Je suis née à Sainte-Foy, j’ai vécu à Duberger, à Charlesbourg, je suis retournée à Sainte-Foy, on est allés à Montcalm, la haute-ville, les portes, Limoilou… » Puis Saint-Férréol-les-Neiges. Mais comme on peut le constater par le titre de l’album, Limoilou l’a marquée : « C’est là que j’ai commencé à écrire. C’est pour ça que je suis comme… c’est pour ça que mon album s’appelle Limoilou aussi, puis… fuck, c’est un beau quartier, là, c’est fucking un beau quartier. » À Montréal, elle se fait souvent demander ce que Limoilou veut dire. « C’est vrai que c’est un esti de mot weird. »
Safia en profite pour nous révéler un secret : « Je suis tellement perdue à Québec, je ne me souviens de rien. C’est vraiment fucké, parce que les noms de rue sont pareils à Montréal. » Elle habite la métropole depuis deux ans. « À Montréal, tu es comme obligé de connaître les rues parce que c’est vraiment fait en quadrilatère. Ici, pas vraiment, tu sais, ça fait que… tu es un peu perdu. »
L’album. Réalisé par Philippe Brault, aussi efficace qu’effacé. « Il est vraiment slacker. Ben, il n’est pas slacker, mais il est vraiment… il y va avec le flow, puis il s’adapte super bien aux artistes avec qui il travaille, tu sais. Phil pis moi, on se connaît vraiment bien. Il m’appuie depuis le début. Il savait ce que je voulais. Il sait ce que j’écoute, il sait ce que j’aime, il sait ce que je fais. Ça fait qu’on n’a pas tant eu besoin de se parler. On n’a pas fait de pré‑prod, on est allé en studio, puis on s’est assis puis on s’est dit : « Moi, je veux ça. » Moi, c’était juste, comme, le plus petit possible, tu sais, ce n’était pas… le moins d’instruments, là. »
Ça a donné un album cru, minimaliste, mais rempli d’étincelles. Safia ne cache pas ses influences. Les marées sonne comme du Bon Iver. « Moi, la première influence que j’ai dit à Phil, c’était genre, je veux que ça sonne comme For Emma, Forever Ago, le premier album de Bon Iver, parce que lui, il a eu la mononucléose puis il s’est enfermé dans un chalet pendant deux mois. J’étais comme : « je veux que ça sonne raw comme ça ». » Difficile de faire plus cru. On entend parfaitement les doigts glisser sur les cordes. Safia ajoute qu’on entend des trucs qui tombent. Même le chat s’en mêle!
L’album a été enregistré live, de la façon la plus naturelle possible. Safia jouait, assise sur le divan, sans écouteurs. « Ça coulait, c’était vraiment hot! » Contrairement à l’album de Bon Iver, Limoilou a été enregistré en cinq petites journées. On parle de la durée de l’album : 43 minutes. « J’avais peur qu’il soit super long! » Au contraire, on a l’impression d’en avoir que pour une demi-heure.
Les prochaines chansons pourraient être un brin différentes. « Quand je suis toute seule chez nous, je pense que là, en ce moment, je ne suis vraiment pas comme il y a trois ans, parce qu’à l’époque, j’étais au bout. J’étais vraiment… j’avais touché le fond, mettons, puis faire de la musique, ça m’a fait remonter. Je n’ai pas l’impression que mon deuxième album va être aussi dark. Peut-être que oui, mais d’une autre manière, tu sais. Il va falloir que je puise un petit peu plus loin, je pense. C’est juste que là, tu sais, ça, ça m’a comme guérie, de faire ça. »
Mercredi, Safia retourne au Cercle, cette fois avec une bien plus grande confiance en elle et un spectacle qu’on dit solide. Ce sera son premier spectacle comme tête d’affiche! Comme au FME, elle sera accompagnée de Joseph Marchand (« mon pref’! »). Et c’est une de ses meilleures amies, Laura Sauvage (Vivianne Roy, des Hay Babies), qui assurera la première partie. « Elle est fucking bonne pis elle écrit crissement bien! Pour vrai. Moi, elle m’impressionne, pis j’ai hâte à ce show-là! » Un beau contraste entre Safia, dont les chansons sont d’une grande douceur, et Laura, qui est la rockeuse des Hay Babies, est à prévoir.
On va être là.
Safia Nolin sera au Cercle mercredi le 16 septembre à 20 heures (portes 19 h). Première partie : Laura Sauvage. Billets en vente au Cercle et sur lepointdevente.com.
CONCOURS : Nous faisons tirer une paire de billets pour le spectacle de mercredi au Cercle. Plus de détails sur notre page Facebook!
On ne se le cachera pas, Limoilou était, de loin, l’album le plus attendu de cette rentrée automnale. C’est qu’on la voyait venir de loin, cette Safia Nolin, récipiendaire du prix SOCAN à Granby, repêchée par l’étiquette Bonsound et vantée par tout ce qui grouille, grenouille et scribouille du côté de la scène culturelle montréalaise. On avait déjà entendu quelques chansons, dont la bouleversante Igloo, on savait que Safia était capable du meilleur. On ne savait juste pas encore si elle était capable d’offrir le meilleur de façon soutenue.
Alors voilà, Limoilou est maintenant disponible partout. Déjà, le buzz est énorme, les critiques sont positives, tout le monde souligne le talent de la jeune femme et malgré ses quelques défauts (qui agacent plus ou moins, selon le critique qui en parle), l’album fait partie de bien des listes de recommandations cette semaine.
Personnellement, je ne sais pas pourquoi, mais je me suis senti interpellé par ce projet. Bon, je l’avoue, j’aime les albums folk un brin minimalistes, j’aime le froid et j’adore l’hiver. C’est donc avec un grand intérêt que j’ai lancé l’album aussitôt que je l’ai eu en mains.
On a beau être en pleine vague de chaleur, dès les premières mesures de Les excuses, la chair de poule m’envahit. Il y a ce piano, à peine effleuré, et cette voix qui nous captive, nous envoûte. Il y a ces mots, bouleversants. Dans le petit coeur de Safia, il fait frette, comme disait Fortin il y a très longtemps. Suit La laideur, une chanson qui nous donne déjà le goût de distribuer des câlins à tous les gens tristes de la Terre.
Avec Philippe Brault, qui joue encore une fois les réalisateurs effacés, mais diablement efficaces, Safia a réussi son pari : un album minimaliste, le plus live possible, qui se rapproche beaucoup de l’esprit de For Emma, Forever Ago, le célèbre album de Bon Iver. Les marées font d’ailleurs un peu penser à notre homme d’Eau Claire (WI).
Certains pourraient trouver l’album un brin linéaire. Il est vrai que les chansons se succèdent et ont une certaine ressemblance, surtout qu’elles ne sont pas ce qu’il y a de plus enjoué. Mais on passe tellement de temps à se plaindre de nos jours que les albums ne sont plus que des collections de pièces hétéroclites, vous me pardonnerez de trouver que la présence d’un fil de conducteur fait du bien.
Côté plume, Safia brille. On sent que la solitude a beaucoup pesé sur la jeune Safia. La solitude qui s’installe après une rupture. Celle qui nous envahit quand on quitte un lieu pour en investir un autre. Celle qu’on ressent quand on se cherche. Celle qu’on cherche quand on se construit un Igloo. Safia se met littéralement à nu devant nous et elle y met le paquet. Les textes sont magnifiques, superbement imagés, tout en demeurant criants de vérité.
Musicalement, les arrangements dépouillés sont au service de la voix et (surtout) des mots de Safia. On écoute, on ferme les yeux, on se concentre aisément sur les images proposées par l’auteure-compositrice interprète. Les chansons les plus complexes sont loin d’être mauvaises, en passant. Le goût du ciment est de toute beauté et, comme on le disait, Les marées a ce petit côté Bon Iver qui vient un peu briser le rythme lent de l’album et apporter un peu de chaleur qui fait du bien après avoir passé 20 minutes dans la glace.
Ce premier album de Safia Nolin était attendu avec raison. Pour utiliser une métaphore du baseball, avec Limoilou, Safia a frappé la première balle qui lui a été lancée hors du terrain. Ce mélange doux/amer, tendre/intense, livré avec une sobriété qui laisse toute la place aux mots et aux émotions tout en étant « fucking » mélodieux est la plus belle carte de visite que Safia pouvait laisser aux mélomanes québécois.
Album coup de poing, album coup de coeur. 43 minutes qui semblent en durer 20.
L’album Limoilou est disponible chez votre disquaire préféré.
Safia se produira au Cercle le 16 septembre prochain à 20 heures. Première partie : Laura Sauvage (Vivianne Roy des Hay Babies). Les billets sont en vente, notamment sur lepointdevente.com
Nous nous sommes entretenus avec Safia cette semaine. L’entrevue sera présentée ce week-end.
C’est dans une salle ou ma présence a probablement fait descendre la moyenne d’âge que j’ai eu le plaisir de goûter à une belle gamme de rock vendredi soir dernier. Le studio d’essai de la salle Multi, ni trop grand ni trop petit, était fort bien choisi pour l’occasion. On pardonne aisément aux organisateurs la pénurie de bière à la fin de la soirée puisque, après tout, c’est le bon rock qui donne soif.
Résumé d’une soirée marquée par l’efficacité, le talent… et la nostalgie.
MACHINES GÉANTES
J’avoue bien humblement – et avec regret – que j’ignorais tout de Machines Géantes avant de les voir sur scène. Le trio montréalais, composé de trois rockeurs aguerris, alignent avec une célérité surprenante leurs amplis et autre gear, qui font quelque peu saliver. Et le résultat ne déçoit personne. Les gars nous livrent, avec une énergie brute et dans une abondance de cheveux, un authentique blues rock sale aux sonorités vintage incroyablement efficace relevé d’une délicieuse touche psychédélique. On fait connaissance avec leur album Machines Géantes, notamment les titres T’es rendu où?, Dans un vortex, Tattoo en morceaux, pour n’en nommer que quelques-uns.
Les ceux et celles qui pensent que le rock ne se chante pas en français peuvent aller se recoucher. Le groupe sera de la partie au jeune festival Summer Love à Nédélec, dans la tropicale région de Témiscamingue, les 10 et 11 juillet prochain. Le roadtrip en vaut certainement la chandelle.
Tout droit sorti du downtown Limoilou, Bronco prend le relais avec une rapidité déroutante. C’est comme ça que ça opère, des pros. Car bien que la formation soit jeune – octobre 2014 – visiblement, les membres ont tous déjà plusieurs années d’expérience musicale derrière le jacket.
L’excitation monte d’un cran, et la foule continue de gonfler. À peine ai-je le temps de revenir des toilettes et de remplir mon verre que Gabrielle Noël Bégin et ses acolytes ont déjà commencé à faire résonner guitares et tambours. Et s’il y avait eu des mouches, je me serais sans doute étouffée : je n’étais pas réellement prête pour Bronco. En bref, leur rock décoiffe en s’il vous plaît. Le mandat de Bégin n’est pas reposant, mais elle l’accomplit avec brio et passion, tout en bottant solidement des culs. Vous ai-je dit que c’est aussi elle qui compose? Clairement, la fille a la musique tatouée dans les gènes. L’album Hell Racers, composé de cinq pièces minutieusement arrangées, roule probablement en boucle dans plus d’un véhicule depuis vendredi (c’est le cas dans le mien).
On aura la chance de revoir le fougueux quatuor de metal / rock’n’roll fendre le ciel à Limoilou en musique le 20 juin prochain, juste avant Mononc’ Serge. Les amateurs de Black Sabbath, Led Zeppelin, Monster Truck et autres du genre y trouveront assurément leur compte. Préparez-vous!
P.S. Mention spéciale à Olivier Hubert, tatoueur professionnel, qui a conçu le superbe logo du band figurant notamment sur le T-shirt officiel et la batterie.
WD-40
(Collaboration spéciale : Jacques Boivin) Oh, ce que les fans de Québec s’étaient ennuyés d’Alex Jones, de ses complices et de ses chansons d’une poésie trash inégalable! Malgré le fait qu’il y avait au moins trois autres bons spectacles à voir au coeur de la ville, plus d’une centaine de fans ont répondu à l’appel du Mois multi et de Consult’Art et le studio d’essai du complexe Méduse ne manquait pas de gens fin trentaine-début quarantaine motivés et assoiffés.
Après avoir été gonflée à bloc par les prestations de Bronco et de Machines géantes, la foule était prête pour un party endiablé où Jones, Jean-Loup Lebrun et Hugo Lachance ont entremêlé grands classiques, pièces composées dans les années 2000 et petites nouvelles. Le country-rock garage de WD-40 était vraiment apprécié du public, et ce qui devait arriver arriva :
Les fans ont improvisé un moshpit qui couvrait la moitié de la petite salle (voir des quadras se rentrer dedans avec entrain, ça fait toujours plaisir, même si ça semble faire moins de bien à l’épaule qu’à l’époque…).
Alex Jones, ému par tant d’amour chaleureux, s’est mis en bedaine au milieu du show, au grand plaisir de ses admiratrices.
Des petites culottes ont été lancées à Jones, qui n’a pas perdu de temps à se les mettre sur la tête l’espace d’un instant.
Le public a bu toute la bière et a même épuisé des réserves d’urgence!
Alex Jones chante Pendant que les champs brûlent de Niagara pis les fans connaissent la chanson!
Tout pour le rock, qu’il chantait. Tout le monde est d’accord.