Voici un bref retour sur le passage de Shyre qui était la première partie de Guillaume Beauregard jeudi le 3 décembre dernier au Centre culturel Pauline-Julien.
Crédits photos : Izabelle Dallaire
Voici un bref retour sur le passage de Shyre qui était la première partie de Guillaume Beauregard jeudi le 3 décembre dernier au Centre culturel Pauline-Julien.
Crédits photos : Izabelle Dallaire
Hier soir j’ai eu la chance d’assister au 145e spectacle sur 147 d’un chanteur incroyable, mais surtout, le soir de son anniversaire !
C’est dans la magnifique salle Anaïs-Allard Rousseau que la magie a opérée.
J’ai connu un homme humble, à la fois touchant et inspirant. C’est le coeur rempli de promesses et le sourire fendu jusqu’aux oreilles que je quitte cette soirée magique !
Merci à l’artiste, mais aussi à la personne qu’est Alexandre Poulin
Je vous laisse avec mes photos de la soirée 🙂
Crédits photos : Izabelle Dallaire
Vendredi le 27 novembre dernier, Antoine Corriveau nous a gâté au spectacle à la Maison de la culture Francis-Brisson de Shawinigan. Un endroit magnifique avec un «band» chaleureux, drôle et qui interagit avec le public. Tout était là pour passer une belle soirée
Le spectacle est commencé depuis peu et Antoine demande à son batteur, Stéphane Bergeron, d’aller chercher son capot de guitare pour faire sa prochaine chanson. Le tout dure quelques minutes et, donc, Antoine se met à nous jaser. Il propose qu’on se présente tous en attendant que Stéphane revienne. Alors qu’on pensait tous que c’était une blague, il pointe une dame et lui dit de se présenter et ce qu’elle fait dans la vie. Par le plus grand des hasards, il tombe sur une dame qui a une extinction de voix. Alors que le public et Antoine se mettent à rire de la situation, il se retourne et se rend compte que son capot est sur une autre guitare, juste derrière lui. Cette petite histoire a installé un climat de réciprocité et de confiance entre le public et Antoine.
Il nous a fait presque toutes les chansons de son deuxième album, Les ombres longues et la pièce Kilomètres de son premier, qui semblait bien connue des spectateurs. En plus de cela, nous avons eu droit à deux nouvelles chansons, dont une qui n’a pas vraiment de titre officiel encore. Comme il y avait un piano à queue, Antoine a dit toute la soirée qu’il allait le rentabiliser, alors on l’a souvent vu jouer au piano, plus qu’à l’habitude, semble-t-il.
Avec son petit questionnaire pour savoir le niveau de connaissance du public par rapport à sa musique, il s’est vite rendu compte que Shawinigan le connaissait bien. Il disait même « Dans le tapis Shawi », ce qui nous a bien fait rire.
L’un des beaux moments du spectacle a certainement été sa reprise de Corridor de Laurence Jalbert, qu’il avait fait pour l’émission Pop de jam.
https://www.facebook.com/pascal.duhamel.507/videos/10156097256290133/?fref=nf
Le clou du spectacle, et ce que nous retenons tous dans nos cœurs, c’est clairement à la fin où il nous a fait lever de nos sièges pour s’approcher près de la scène. Il nous appelait « Le grand chœur de Shawi » alors qu’on chantait en harmonie les « Ahhh aaahh AAaahh ahhhaa ».
En plus de pouvoir admirer sa moustache de fin de Movember, ce fut un moment magique et privilégié avec Antoine Corriveau et ses musiciens, Marianne Houle et Stéphane Bergeron.
Vendredi soir dernier, le 27 novembre, les Soeurs Boulay étaient en visite à la fameuse Taverne de St-Casimir. Dû au trop grand nombre de billets vendus, on a dû délaisser l’endroit mythique pour une grande salle qui se trouvait dans le bâtiment voisin. Ce fut pour le mieux puisque ça a donné la chance à la foule présente de se déhancher au rythme des mélodies.
La première partie des deux jeunes femmes était assurée par une auteure-compositrice-interprète: Ariane Zita. Celle-ci donne dans un folk-pop acoustique un peu indie. Bien qu’elle ait donné une bonne performance accompagnée de son clavier et d’une seule musicienne, on sentait que le public n’était pas vraiment à l’écoute, trop fébrile de rencontrer les deux vedettes de la soirée.
L’arrivée sur scène des soeurs Boulay est venue confirmer ce dernier point. Dès leur première chanson, une aisance s’est installée entre le public et les deux artistes. Le reste de la soirée fut donc une partie de plaisir. Ce chaleureux duo a vite fait de charmer toute la salle, y allant de plusieurs anecdotes et interventions loufoques avec l’auditoire. Sur scène, les soeurs avaient l’air d’avoir un plaisir fou et leur belle énergie à sans aucun doute agrémentée la soirée. Elles se sont même permises de prendre un ou deux shooters de fort (ou trois, ou quatre), trinquant à la musique tout simplement.
La diversité dans l’interprétation des chansons était plus que présente, tant dans les instruments utilisés que dans les émotions. L’expérience acquise au long de la tournée était bien reflétée par la beauté de la mise en scène et l’aisance des filles. Chaque mélodie nous offrait un moment unique, mais ensemble, le tout formait un mélange des plus hétéroclites. C’est sur une touche de légèreté que le spectacle s’est terminé, et tous sont repartis, sans aucun doute, le sourire aux lèvres.
Le 13 novembre dernier, je me rendais au Temps d’une pinte pour assister au spectacle de Les Hay Babies, dans un magnifique décor d’une salle bondée.
Malgré l’aménagement de la place qui rend la visibilité plus difficile par endroit et qui fait que c’est tout de même un peu bruyant, les filles ont installé un climat chaleureux et respectueux. L’ambiance de fête et de plaisir s’est ressentie tout au long du spectacle. Elles ont même dit « Vous êtes les plus wild ».
Pour leur dernier spectacle au Québec avant un certain moment, les filles se sont gâtées et ont fait plaisir au public, qui est tombé sous le charme de ces trois gentes demoiselles. Bien qu’elles disaient se sentir « comme des grosses patates » parce qu’elles avaient trop bien mangé ici, au Temps d’une pinte, elles ont fait danser les gens avec la chorégraphie sur « J’ai vendu mon char » et leur ont offert, pour terminer, une chanson de Elton John en cadeau.
Ne manquez pas le 3 décembre le spectacle de Emilie & Ogden au Temps d’une pinte !
Voici les magnifiques photos d’Izabelle Dallaire
Samedi 28 novembre dernier, c’était l’ouverture officielle de la toute nouvelle salle de spectacle, le Ti-Petac, à Trois-Rivières. Pour l’occasion, les propriétaires ont mis sur pied une soirée bien chargée. Au programme, soirée humoristique mettant en vedette les jeunes humoristes de la relève Jonathan Moreau Cormier, Samuel Tétreault, Olivier Roberge, Arnaud Soly et Julien Lacroix. Allait s’en suivre une jam-session de skate pour finalement boucler la boucle avec une prestation de la part d’une des figures de proue de la nouvelle vague de hip-hop québécois, Alaclair Ensemble.
Une fois la séance d’humour et de rouli-roulant terminé, l’heure était pour Alaclair Ensemble de monter sur les planches. Maybe Watson était absent pour ce spectacle, mais peu importe, car dès les premiers instants de cette veillée bas-canadienne, la foule réunie au Ti-Petac s’est mise à danser et à bouncer avec entrain. Ça n’a pas pris de temps à la foule pour se bousculer gaiement au son la pièce 3 point et de celles qui allaient suivre. Il faut dire que plus le public donne de l’énergie, plus les gars d’Alaclair en redonnent. On a donc assisté à une synergie énergétique entre les maîtres d’œuvre et leurs écoutants. Comme résultat, un spectacle intense où on aura vu le groupe et (certains spectateurs même) faire des pompes sur scène et un tour de file indienne au cœur de la foule.
Comme Alaclair Ensemble est fondé sur la valeur de l’amour, selon les dires de Robert Nelson, le Ti-Petac s’est transformé l’instant d’une chanson en une salle de bal où la plupart des individus y ont dansé un slow. La fin du spectacle s’est terminée sur une note très post-rigodon propre au style capoté et disjoncté du groupe.
En somme, on peut dire que le Ti-Petac a bien réussi son entrée en scène notamment par la solide performance d’Alaclair Ensemble de sa formule deux (ou trois) pour un.
Crédit photo : Phillip Martin
S’il existe une place où j’aime apprécier un spectacle reclus, dans un coin, capuchon sur la tête et bière noire à la main, c’est probablement au Zénob. Rien de mieux que ce semi sous-sol mythique pour tranquillement savourer de nouvelles découvertes musicales.
Vendredi le 27 novembre, la découverte n’était que partielle, puisque le Zénob accueillait Rosie Valland, que j’avais déjà eu l’occasion d’entendre sporadiquement au cours de la dernière année. Néanmoins, c’état mon baptême live en ce qui a trait à cette jeune auteure-compositrice interprète sortie, il n’y a pas si longtemps, de l’École Nationale de la chanson de Granby.
Pour ouvrir le bal de cette soirée, Benoît Perreault s’est armé de sa guitare japonaise, d’une pédale de loop, une autre de distortion. J’avoue avoir déjà pu observé les oeuvres visuelles de Perreault et également avoir entendu, du même coup, quelques expérimentations sonores jointes à ses pratiques en arts. Ainsi, j’étais curieux de l’entendre dans une formule davantage chansonnière.
Ce que l’on peut retenir de la performance de Perreault, c’est l’authenticité. Devant nous se tenait un gars seul qui présentait ce qui lui plaisait d’interpréter.
Ainsi, on aura eu droit à un instrumental aux sonorités d’Ennio Morricone qu’il qualifia de musique cinématographique ou encore sa Toune de bar qui, jovialement, suggère au public de se fermer la gueule. Ce soir là, ce n’était bien sur qu’hypothétique, puisque le public trifluvien connaissant bien Perreault, restait fort attentif à sa performance. S’en suivit quelques compositions ainsi qu’une interprétation distortionnée de l’hymne au Printemps de Félix Leclerc.
L’éclectique performance se termine sur une pièce au saveurs horror-punk. C’est ensuite que s’avancent du bar Rosie Valland et ses musiciens qui commencent à mettre en place leur attirail.
Juste à voir la quantité de pédales d’effets sur le sol du Zénob proportionnellement au nombre de musiciens qui les utiliseront, il est déjà facile de deviner à quoi ressembleront les interprétations live de Rosie Valland.
Le mot d’ordre pour la soirée : réverbération.
Que ce soit à la guitare rythmique de Valland ou au Roland Juno utilisé par Jesse McCormack, multi-instrumentiste, arrangeur et en grande partie artisan de ce son contemplatif qu’on peut entendre sur les albums de Rosie Valland, une chose est sure, c’est qu’on joue avec l’écho. Dès lors, le Zénob devient cathédrale. Le public de curieux peut alors apprécier les expérimentations de cette messe folk-rock-shoegaze au structurations pop qui nous démontrent que la chanson québécoise évolue pour le mieux, dans un univers où il est si facile de se perdre dans un flot infini de musique.
Le fort de Rosie Valland ne réside certes pas dans sa communication directe avec le public. En effet, comparativement à Benoît Perreault qui l’a précédé, elle ne tergiverse pas entre les chansons, et c’est aussi bien comme ça, parce qu’il est évident que ce que la chanteuse et son groupe désirent, c’est de plonger le public dans un univers sonore et lyrique unique à leurs performances, qui poussent, à mon avis personnel, bien plus loin que sur l’album, quant à lui plus facile d’approche.
Certes uniques et méditatives, les lancés musicales ce soir là ne pouvaient qu’agréablement me rappeler Salomé Leclerc et Elliot Maginot. Cependant, ce n’est que pour le mieux que Valland trouve sa signature dans cette nouvelle sphère de la musique québécoise.
Si l’on sort un peu de la francophonie, le jeu de basse m’a rappelé un groupe que j’ai découvert il y a quelques années de ça nommé Blue Foundation.
D’ailleurs parlant de basse, c’est probablement le point qui m’a le plus satisfait tout au long du spectacle; c’est à dire que lorsque Valland laisse tomber la guitare pour la basse, elle a une fort intéressante manière de l’appréhender. En fait, la relation qu’elle semble avoir avec sa basse est si symbiotique qu’elle permet à McCormack de s’équiper d’une autre basse pour se charger du lead. Avouons qu’un trio basse-basse-batterie ne représente pas ce que nous sommes habitués d’entendre sur la scène locale francophone. Je lève donc mon chapeau pour cette audace bien placée.
Ainsi, Olympe, dont j’avais sur apprécier la version studio à quelques surprises a davantage pris son sens avec la prédominance de la basse en live. La percussivité et la lourdeur de l’instrument complémente parfaitement la Salomesque voix de Rosie Valland ainsi que le jeu feutré du batteur Jean-Philippe Levac qui, malgré son retrait apparent, se veut un pilier indispensable au duo mélodique qu’il soutient.
Je garde une forte impression du concert de Rosie Valland qui me permet d’apprécier différemment les versions studio de ses chansons. Cependant, c’est surtout une envie forte de retourner la voir en spectacle et de faire découvrir cette artiste au monde environnant, maintenant que le silence m’aspire dans l’écriture de cette chronique.
Marie-Pierre Arthur est une jeune auteure-compositrice-interprête gaspésienne. Elle a fait ses débuts sur scène en tant que basiste et choriste pour plusieurs artistes dont Nanette Workman, Ariane Moffatt, Louis-Jean Cormier et Patrick Watson. En 2009, son première album, Marie-Pierre Arthur, est édité, puis son deuxième, Aux alentours, en 2012 et son troisième, Si l’aurore, en 2015. Les deux premiers albums de la jeune artiste trempent dans un folk-rock entrainant tandis que le troisième nous ramène tout droit dans les années 80 avec ses synthétiseurs et ses claviers. Elle a fait sa place dans le milieu artistique québecois et est reconnue pour son art. Elle a d’ailleurs reçu plusieurs prix tels que le prix André « Dédé » Fortin de la SPACQ pour l’auteur-compositeur émergent de l’année, celui de la chanson populaire de la SOCAN pour le titre «Pourquoi », le prix Félix Leclerc en 2012 et bien d’autres. Le public apprécie son énergie sur scène et le plaisir contagieux qu’elle projette.
Marie-Pierre Arthur sera en spectacle le 2 décembre prochain a la salle Anaïs-Allard Rousseau de Trois-Rivières. Les billets sont en vente ici.
Le 14 novembre dernier, j’ai eu la chance de m’entretenir avec la charmante Rosie Valland quelques heures avant qu’elle fasse la première partie d’Ariane Moffatt pour discuter de sa musique. On s’installe dans les marches du Cégep de Trois-Rivières pour se mettre à notre aise et les discussions débutent tout naturellement alors qu’elle vient de finir sa bouchée de souper.
Il faut dire que, depuis toujours, tout s’est fait naturellement et au bon rythme pour Rosie Valland. Elle a appris la musique de façon autodidacte puisqu’elle a toujours fait de la musique par passion. Ce n’est qu’en s’inscrivant à l’École nationale de la chanson de Granby, dans sa ville natale, qu’elle comprend qu’elle peut réellement faire de sa passion un métier.
« Tout a vraiment commencé en 2011 à l’École où j’ai su que je pouvais en faire un métier. Je me suis inscrite naïvement en me disant que j’allais essayer et après on verra. Là, j’avais du plaisir et j’ai vu qu’il y avait des possibilités, sachant bien que ce ne serait pas juste facile » dit-elle.
Bien qu’elle mentionne que l’École lui a apporté surtout des rencontres importantes dans son cheminement, elle reconnait que ça a été un point tournant dans sa carrière. Elle y a, entre autres, rencontré des gens qui sont devenus de très bons amis aujourd’hui, telles que Joanie Michaud et Anaïs Constantin.
C’est toutefois dans le contexte du Festival international de la chanson de Granby qu’elle a fait une rencontre inattendue.
« Jessie Mac Cormack faisait partie du spectacle avec Mélanie Boulay. Après le spectacle, il est venu me voir et il m’a dit Allo je m’appelle Jesse »
C’est ainsi que le destin a fait se rencontrer ses deux êtres, qui, depuis, collaborent étroitement ensemble pour leurs projets. Aujourd’hui, Jesse réalise, arrange ses chansons, en plus d’être musicien pour Rosie Valland. Il l’accompagne aussi en sur scène.
Récemment découverte par le grand public, je lui ai demandé si elle trouvait que les choses allaient trop vite ?
« J’ai l’impression que tout va comme ça doit, mais j’ai besoin de me donner des petits objectifs pour me confirmer que c’est la bonne chose», m’a-t-elle répondu.
Depuis la sortie de son premier album, Partir avant, dont nous en avons fait la critique ICI, Rosie Valland a fait plusieurs premières parties pour des artistes québécois bien ancrés dans le milieu tels Alex Nevsky, Chloé Lacasse, Louis-Jean Cormier, Les sœurs Boulay et, bien sûr, Ariane Moffatt.
« J’essaie de ne pas trop y penser », poursuit-elle. « Le défi face à moi-même est de faire quelque chose qui est outre-frontières. J’ai envie que, quand tu écoutes, tu ne focus pas sur le fait que c’est en français. Ce qui me fait le plus triper, c’est quand des anglophones me disent qu’ils ne comprennent rien à ce que je dis, mais qu’ils adorent ce que je fais… j’ai l’impression d’avoir réussi ! »
Après ces quelques minutes de discussion, force est de constater que Rosie Valland est une jeune artiste bien ancrée dans sa passion, très réaliste dans tout ce qu’elle entreprend tout en se laissant le droit de rêver et de se donner des petites victoires.
Elle sera en spectacle le vendredi 27 novembre au bar Le Zénob de Trois-Rivières et nous y serons pour couvrir le spectacle.
Voici les photos d’Izabelle Dallaire
Après un énorme succès au sous-sol du Cercle à Québec (voir l’article et les photos ICI), c’est le 19 novembre que Les hôtesses d’Hilaire sont venus « faire leur show » comme de bons néo-brunswickois au Nord-Ouest Café de Trois-Rivières.
Une robe léopard transparente et des habits blancs, c’est ce que ça prend pour déstabiliser les spectateurs. D’une folie fascinante, les musiciens et le chanteur, Serge Brideau, nous ont captivés jusqu’à la fin, surtout le moment où le chanteur a utilisé son porte-voix ou lorsqu’il il se pognait la bedaine et qu’on la voyait grouiller au travers de ce qui avait l’air d’un déshabillé sexy. De toute beauté !
Des gars qui n’ont pas peur du ridicule, c’est beau à voir. Ils sont touchants, talentueux, chaleureux, différents et.. ON AIME ÇA !
Pour la liste des évènements au Nord-Ouest Café, c’est ICI
Voici les photos d’ Izabelle Dallaire: