ecoutedonc.ca

ecoutedonc.ca

archives
  • Accueil
  • Site original
  • [FESTIVOIX] Compte rendu, 30 juin 2017

    [FESTIVOIX] Compte rendu, 30 juin 2017

    HICHEM KHALFA QUARTET – SCÈNE DES VOIX JAZZ – 17H45

    Hichem Khalfa Quartet
    photo: Jean-François Desputeaux

    D’après les applaudissements nourris entre chaque morceau des quelque 160 personnes présentes, il semble que le Hichem Khalfa Quartet ait conquis les amateurs de jazz. Il faut dire que les Réminiscences, titre de son album né en raison des bouts de compositions assemblées et peaufinées du trompettiste et leader Hichem Khalfa, sont livrées de manière fort bien produite et avec talent. Loin de faire sa vedette, ce dernier se retirait parfois de la scène afin de laisser jouer ses comparses Jonathan Arseneau (basse), Dave Croteau (batterie) et Jérôme Beaulieu (clavier). Par ailleurs, ce dernier a offert tout un solo où les divers tempos, distorsions et nuances ont bluffés le public. Seul bémol : lors de la présentation de la très suave et onirique Kokiri, on entendait les gens sur la terrasse à coté discuter. J’avais carrément l’impression qu’une scène plus intimiste entre quatre murs aurait été davantage appropriée. Sinon, le plaisir éprouvé sur scène par les musiciens semble avoir été contagieux, puisque les commentaires du public ont été très positifs. – David Ferron 

    LIANA – SCÈNE DES VOIX LIBRES – 18H

    Liana Bureau
    Photo : Adrien Le Toux

    L’auteure-compositrice-interprète R&B de Québec Liana avait une belle surprise pour les festivaliers trifluviens : un paquet de nouvelles chansons qui complétaient fort bien son EP Prime Time. Le public de tous âges a bien apprécié ces nouvelles chansons qui montrent le grand talent de la jeune femme, pour qui tout semble si facile. Le R&B de Liana est fort simple, mais diablement efficace. Des mélodies pleines de soul, une teinte de blues çà et là, des rythmes chauds et une voix envoûtante. Votre pas très humble serviteur a une fois de plus frissonné en écoutant Danger. Une bombe!

    Que demander de plus? – Jacques Boivin

    GAB PAQUET – SCÈNE DES VOIX UNDERGROUND (ZÉNOB) – 23H

    Gab Paquet – Photo : Adrien Le Toux

    Notre chanteur de charme préféré a encore une fois enflammé le Zénob avec ses ritournelles. On s’entend pour dire que l’endroit était plein, et que chaque personne présente était subjuguée par la présence et le charisme de Gab Paquet. Je n’ai vu que des gens danser, chanter et sourire tout au long de la veillée. Il faut dire que c’est un habitué de la place, et qu’en plus, en étant dans la programmation du Festivoix, quelques curieux sont venus jeter un coup oeil. Mes moments préférés de la soirée : lorsqu’il a enfilé ses lunettes cosmiques pour la chanson Soucoupes volantes. M. le patron a réussi justement à capter à merveille ce moment. Ensuite, lorsqu’il a chanté Casio, Pad et Moustaches et que tout le monde s’est mis à chanter avec lui en avant. J’avoue avoir également eu un plaisir fou à crier « ça fait plaisir » lors de la chanson Consommations en rappel. Sa musique a un pouvoir rassembleur mais également libérateur. Arrêtons de nous poser des questions, et disons donc les vraies affaires! – Caroline Filion

    LE WINSTON BAND – SCÈNE DES VOIX TRADS (LE TRÈFLE)- 23H

    Le Winston Band – Photo : Jacques Boivin (archives)

    Je dois vous avouer que j’avais plus que hâte de voir ce groupe trad au Festivoix puisque ma dernière expérience avec eux au SPOT à Québec avait été marquante. C’est toujours impressionnant de les voir jouer des instruments plutôt inhabituels de nos jours comme le frottoir zydeco, joué avec des ouvres-bouteilles par Andrew Duquette-Boyle ou l’accordéon, joué par le principal chanteur, Antoine Larocque. Jeune et festif, le spectacle du groupe donne une ambiance d’enfer peu importe où il passent. Ils en ont fait sourire et danser plus d’un hier soir au Trèfle, qui ne s’attendait pas à se faire divertir autant. « On mange souvent des insectes assaisonnées aux épices cajun, comme notre musique », ont-ils lancé avant de poursuivre avec leur musique qui rappelle parfois des sonorités de Canailles ou du groupe Élixir de gumbo. -Karina Tardif

    GAZOLINE – SCÈNE DES VOIX FOLKS (LE TEMPS D’UNE PINTE) – 23H

    J’ai eu le temps, après Le Winston Band, de me rendre au Temps d’une pinte pour les deux dernières chansons de Gazoline ainsi que le rappel. Le spectacle s’est terminé avec leur succès Gazoline, datant de 2012, et le chanteur qui est descendu sur le plancher de danse. La sueur et le rock envahissaient la place !

    Les gars seront dans leur patelin le 8 juillet pour le nouveau festival La Noce au Saguenay et on pourra les voir au Festival d’été de Québec le 9 juillet. -Karina Tardif

    Liana Bureau Photo : Adrien Le Toux
    Liana Bureau Photo : Adrien Le Toux
    Liana Bureau Photo : Adrien Le Toux
    Liana Bureau Photo : Adrien Le Toux
    Liana Bureau Photo : Adrien Le Toux
    Liana Bureau Photo : Adrien Le Toux
    Liana Bureau photo: Jean-François Desputeaux
    Liana Bureau photo: Jean-François Desputeaux
    Liana Bureau photo: Jean-François Desputeaux
    Liana Bureau photo: Jean-François Desputeaux
    Hichem Khalfa Quartet Photo : Adrien Le Toux
    Hichem Khalfa Quartet Photo : Adrien Le Toux
    Hichem Khalfa Quartet Photo : Adrien Le Toux
    Hichem Khalfa Quartet Photo : Adrien Le Toux
    Hichem Khalfa Quartet Photo : Adrien Le Toux
    Hichem Khalfa Quartet photo: Jean-François Desputeaux
    Hichem Khalfa Quartet photo: Jean-François Desputeaux
    Hichem Khalfa Quartet photo: Jean-François Desputeaux
    Hichem Khalfa Quartet photo: Jean-François Desputeaux
    Hichem Khalfa Quartet photo: Jean-François Desputeaux
    Gab Paquet – Photo : Jacques Boivin
    Gab Paquet – Photo : Jacques Boivin
    Gab Paquet – Photo : Jacques Boivin
    Gab Paquet – Photo : Jacques Boivin
    Gab Paquet – Photo : Jacques Boivin
    Gab Paquet – Photo : Jacques Boivin
    Gab Paquet – Photo : Jacques Boivin
    Gab Paquet – Photo : Jacques Boivin
    Gab Paquet – Photo : Jacques Boivin
    Gab Paquet – Photo : Jacques Boivin
    Gab Paquet – Photo : Jacques Boivin
    Gab Paquet – Photo : Jacques Boivin
    Gab Paquet – Photo : Jacques Boivin
    Gab Paquet – Photo : Jacques Boivin
    Gab Paquet – Photo : Jacques Boivin
    Gab Paquet – Photo : Jacques Boivin
    Gab Paquet – Photo : Adrien Le Toux
    Gab Paquet – Photo : Adrien Le Toux
    Gab Paquet – Photo : Adrien Le Toux
    Gab Paquet – Photo : Adrien Le Toux

    Équipe ecoutedonc.ca

    1 juillet 2017
    Festivals, Festivoix de Trois-Rivières, Région : Mauricie
    Festival, Festivoix, Gab Paquet, Gazoline, Le Winston Band, Liana, Mauricie, musique, Trois-Rivières
  • [FESTIVOIX] Compte rendu, 29 juin 2017

    [FESTIVOIX] Compte rendu, 29 juin 2017
    Festivoix – Adrien Le Toux

    BARTULA – SCÈNE DES VOIX LIBRES – 18H

    Bartula – Photo : Adrien Le Toux

    La scène des Voix libres, située au parc Niverville, offre une programmation qui déçoit très rarement. Le groupe Bartula, qui est aussi le nom de famille du bassiste et chanteur principal du groupe, Igor Bartula, confirme la règle des spectacles de qualité qui y sont présentés. Plus de 80 personnes, tous âges confondus, ont pu savourer la musique des Balkans métissée aux diverses influences des membres du quintette. Il y avait même un groupe d’enfants venus spontanément danser devant la scène ! Plusieurs des pièces présentées lors de ce spectacle sont issues de leur deuxième album, homonyme, sorti en mars dernier. Dès la première pièce jouée, Harna mandala, le ton était donné : aucune restriction dans les solos, dans la manière de remanier des pièces inspirées des sons de la Bosnie natale de Bartula ou dans la cadence rythmique. Parlant de rythme rapide (voire échevelé), j’ai parfois eu peur que l’accordéoniste, Jérôme Champagne-Simard, attrape une bursite tellement je n’ai jamais vu cet instrument enfiler les notes aussi rapidement ! Autre moment de bravoure musicale : le guitariste Philippe Roy qui se met à genoux au milieu de la scène pour faire un solo de guitare digne d’un show rock sur la pièce Dobrila, d’Emir Kusturica & The No Smoking Orchestra. Cette pièce, originalement un duo entre un homme et une femme, a permis de constater qu’Igor Bartula ne manquait pas d’autodérision, en incarnant les deux sexes durant la pièce. Concernant les chansons, qui gardent toujours une essence des Balkans, nous avons eu le droit à des touches de ska (en passant, je ne savais pas qu’un violon, soit celui de Martin Bournival, pouvait si bien remplacer un trombone !) sur Mala malena et Hop Cup ou encore de jazz manouche sur Leb i sol. (David Ferron) 

    LOUIS-JEAN CORMIER – SCÈNE DES VOIX MULTIPLES – 19H

    Louis-Jean Cormier
    Photo:Yoan Beaudet

    Après avoir réussi à entrer sur le site, même si d’autres gens ont fait la file encore pendant 40 minutes après le début, j’ai pu apprécier paisiblement le spectacle « tout terrain » de Louis-Jean qui a débuté, du moins pour moi, avec Transistors. Il disait se sentir « tout nu », car il jouait sans musiciens avec lui. C’est le concept qu’il avait envie de faire afin de faire voyager son spectacle habituel dans des nouveaux « passages secrets ». Il a déshabillé ses chansons pour sortir des « grandes artères ». Plein de jeux de mots sont sortis de sa bouche de poète ce soir, vous l’aurez compris. On a eu droit, sans surprise mais toujours avec plaisir, au Louis-Jean qu’on connait pour sa chaleur, son charisme et sa voix mielleuse. Il nous a offert Le pyromane, du temps qu’il était avec le groupe Karkwa en plus de ses populaires succès Tout le monde en même temps, Le coeur en téflon, Bull’s eye, St-Michel, La fanfare, Tête première et Deux saisons trois quart, entre autres. Après un repas au restaurant Le Buck, qu’il semble avoir apprécié, il disait être bien prêt pour nous donner un bon spectacle, et il a tenu sa promesse. Le moment de magie qu’il nous a fait passé s’est terminé, avant le rappel, avec une surprise sur la chanson Si tu reviens avec les chanteurs et chanteuses de l’école primaire d’éducation internationale de Trois-Rivières. Des petits bouts de personnes vêtues de noir ont ajouté un côté angélique à la mélodie et à la voix de Louis-Jean. (Karina Tardif)

    Voici les photos de Sam Rhoads, Bartula et Louis-Jean Cormier de nos photographes Adrien Le Toux, Yoan Beaudet et Jean-François Desputeaux:

    Bartula – Photo : Adrien Le Toux
    Bartula – Photo : Adrien Le Toux
    Bartula – Photo : Adrien Le Toux
    Bartula – Photo : Adrien Le Toux
    Bartula – Photo : Adrien Le Toux
    Bartula – Photo : Adrien Le Toux
    Louis-Jean Cormier – Photo : Adrien Le Toux
    Louis-Jean Cormier – Photo : Adrien Le Toux
    Louis-Jean Cormier – Photo : Adrien Le Toux
    Louis-Jean Cormier – Photo : Adrien Le Toux
    Louis-Jean Cormier – Photo : Adrien Le Toux
    Festivoix – Adrien Le Toux
    Festivoix – Adrien Le Toux
    Louis-Jean Cormier (Festivoix 2017 (jour 1)) crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Louis-Jean Cormier (Festivoix 2017 (jour 1)) crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Louis-Jean Cormier (Festivoix 2017 (jour 1)) crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Louis-Jean Cormier (Festivoix 2017 (jour 1)) crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Louis-Jean Cormier (Festivoix 2017 (jour 1)) crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Bartula (Festivoix 2017 (jour 1)) crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Louis-Jean Cormier (Festivoix 2017 (jour 1)) crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Bartula (Festivoix 2017 (jour 1)) crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Bartula (Festivoix 2017 (jour 1)) crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Bartula (Festivoix 2017 (jour 1)) crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Louis-Jean Cormier Photo:Yoan Beaudet
    Louis-Jean Cormier Photo:Yoan Beaudet
    Louis-Jean Cormier Photo:Yoan Beaudet
    Louis-Jean Cormier Photo:Yoan Beaudet
    Louis-Jean Cormier Photo:Yoan Beaudet
    Sam Rhoads Photo:Yoan Beaudet
    Sam Rhoads Photo:Yoan Beaudet
    Sam Rhoads Photo:Yoan Beaudet
    Sam Rhoads Photo:Yoan Beaudet
    Sam Rhoads Photo:Yoan Beaudet
    Bartula Photo:Yoan Beaudet
    Bartula Photo:Yoan Beaudet
    Bartula Photo:Yoan Beaudet
    Bartula Photo:Yoan Beaudet

    Équipe ecoutedonc.ca

    30 juin 2017
    Festivals, Festivoix de Trois-Rivières, Région : Mauricie
    Bartula, Festival, Festivoix, Louis-Jean Cormier, Mauricie
  • [BALADO] CFOU 89,1 FM – 28 juin 2017

    [BALADO] CFOU 89,1 FM – 28 juin 2017

    Écoutez notre émission du 28 juin sur les ondes du CFOU 89,1 FM.

    Karina Tardif

    30 juin 2017
    Balado, Région : Mauricie
    1 FM, CFOU 89, Festivoix, Mauricie, radio
  • [SPECTACLE] Safia Nolin (+ Antoine Corriveau) Tournée Osheaga à St-Casimir, jeudi 8 juin 2017

    [SPECTACLE] Safia Nolin (+ Antoine Corriveau) Tournée Osheaga à St-Casimir, jeudi 8 juin 2017

    Dans le cadre de la tournée Osheaga, Safia Nolin s’arrêtait à St-Casimir accompagnée d’Antoine Corriveau dans la foulée de sa série de spectacles gratuits. C’était sous forme de tirage que les places gratuites étaient distribuées à ceux qui s’étaient inscrits sur le site du festival.

    Pour la première partie, Antoine Corriveau a pris place sur une petite chaise avec sa guitare, la tête dénudé de chapeau. Ses longs cheveux cachaient juste assez son visage pour nous mettre dans une ambiance chaleureuse. Bien qu’il a plus d’albums à son actif et d’années d’expérience dans le corps que Safia, rares étaient les personnes qui connaissaient l’une ou l’autre des six chansons de son répertoire qu’ils nous a interprétées. Pour ma part, c’est surtout la partie d’Antoine Corriveau qui m’a plu de cette soirée (désolé Safia, tu sais que je t’aime, mais on s’est trop vu ces derniers temps).

    C’est la pièce Rendez-vous qui a démarré la soirée, comme elle le fait sur son plus récent album Cette chose qui cognait au creux de sa poitrine sans vouloir s’arrêter. Avec sa guitare comme unique instrument, il nous a transportés à travers une ambiance très sobre avec Constellation. J’ai adoré entendre ses nouvelles chansons sans orchestration. On ne se le cachera pas, ce qui fait qu’on aime Antoine, c’est l’intensité dans sa voix, et elle était encore plus accentuée sans enrobage musical.

    Ses yeux nous regardaient quelques fois, entre deux chansons et trois, quatre coups d’harmonica. J’ai eu l’impression qu’il nous a lancé, dans les quelques minutes qu’il avait pour faire son spectacle, ses chansons préférées de ses trois albums. Entre autres, il nous a interprété Aoûtement de son tout premier disque, St-Maurice/Logan, et Le nouveau vocabulaire qu’on retrouve sur Les ombres longues, mon album préféré d’Antoine Corriveau. Il nous a aussi offert Les trous à rats du dernier album. (Karina Tardif)

    J’ai été très étonnée de voir que, contrairement à ses passages partout au Québec dans plusieurs salles, peu de gens s’étaient déplacés à la salle des Grands Bois pour assister au spectacle de Safia. Je dois dire, par contre, que la qualité de l’assistance était indéniable. Tous étaient très attentifs et applaudissaient bruyamment. Ça faisait un beau contraste avec la douceur et la subtilité de l’interprétation de la jeune artiste.

    En septembre, ça fera deux ans que Limoilou est sorti, et en salle, on peut entendre quelques nouvelles chansons dont la magnifique Les chemins, qui explore un autre registre vocal de Safia. On ose croire que le prochain album sera dans la même veine que Limoilou, soit des chansons douces et mélancoliques aux sonorités folk.

    On a également pu entendre quelques-unes des reprises qui se retrouvent sur Reprises, Vol. 1 sorti en novembre 2016, soit Ayoye, D’amour et d’amitié et Loadé comme un gun. Ce segment du spectacle rassemble Safia et Joseph Marchand, son guitariste, autour d’un microphone. C’est très intime et ça change la dynamique.

    Safia Nolin a ensuite poursuivi avec quelques pièces seule avec sa guitare, pour ensuite terminer avec ses chansons les plus connues, soit Ce matin, Igloo et pour terminer, Noël partout.

    Bien que la prestation des deux artistes aient été superbes, je crois que l’événement n’a pas été suffisamment promu par le festival, qui offrait des spectacles gratuits méritant clairement une plus vaste audience. Cela nous donne par contre droit à un spectacle intimiste et exclusif. (Caroline Filion)

    Safia Nolin St-Casimir La Taverne Photo: Yoan Beaudet
    Safia Nolin St-Casimir La Taverne Photo: Yoan Beaudet
    Safia Nolin St-Casimir La Taverne Photo: Yoan Beaudet
    Safia Nolin St-Casimir La Taverne Photo: Yoan Beaudet
    Safia Nolin St-Casimir La Taverne Photo: Yoan Beaudet
    Antoine Corriveau St-Casimir La Taverne Photo: Yoan Beaudet
    Antoine Corriveau St-Casimir La Taverne Photo: Yoan Beaudet
    Antoine Corriveau St-Casimir La Taverne Photo: Yoan Beaudet

    Caroline Filion

    15 juin 2017
    Région : Mauricie, Spectacles
    Antoine Corriveau, La Taverne, Mauricie, Osheaga, Safia Nolin, St-Casimir
  • [SPECTACLE] Prieur & Landry (+Gras-Trance), Café-Bar Zénob, le samedi 13 mai 2017

    [SPECTACLE] Prieur & Landry (+Gras-Trance), Café-Bar Zénob, le samedi 13 mai 2017

    Je n’ai pas l’habitude de couvrir des spectacles qui font plus dans le rock francophone, mais j’avais envie de faire changement cette fois en assistant à la combinaison Gras Trance et Prieur & Landry.

    D’entrée de jeu, comme le Zénob est assez chaleureux (comprendre : pas super grand), dès que le groupe déménage un peu, ça sonne en ti-péché. Le groupe Gras Trance, originaire d’un peu partout au Saguenay-Lac-Saint-Jean, ont sorti leur premier album 500 lbs en octobre 2016. On a pu les voir notamment à l’Omnium du rock en 2015, et plus récemment, ils ont joué au Club Soda dans le cadre du Club Hommages ainsi qu’en première partie de Grimskunk à La Baie.

    Ils jouent du rock alternatif français où la guitare et la batterie sont très présentes. Les rythmiques de guitare sont vraiment intéressantes, mais parfois, on perd un peu le clavier au travers. Ils savent également bien jouer avec le style et vont ailleurs parfois en incorporant des moments plus rap à travers. On sent clairement l’influence de The Beastie Boys dans certaines pièces. Il va sans dire que j’ai apprécié la couleur du groupe qui se veut efficace dans ce style, et ça fait du bien de voir des gens qui osent sortir un peu du cadre de ce qui devient plus mainstream au Québec. On a pu découvrir une bonne partie des pièces de 500 lbs ainsi qu’une reprise des Beatles, Come Together, qui a été interprétée avec brio.  Comme a si bien dit mon collègue photographe Adrien : Gras Trance, ça décrasse les oreilles.

    Je n’en avais pas fini d’entendre de la musique qui transperce de par son intensité. Eliot Landry et Gab Prieur sont peut-être seulement deux, mais ils n’ont rien à envier aux groupes plus nombreux. Une guitare, une batterie et plusieurs amplificateurs, c’est tout ce dont les deux musiciens ont besoin pour casser la baraque. Cette fois-ci, ils chantaient en anglais un blues rock aux allures grunge parfois, qui contenait de magnifiques mélodies. Alors que Gras Trance nous offrait quelque chose de très rapide, Prieur & Landry y allaient plus dans l’intensité lente. Un son brut sur lequel il est bon se défouler à coup de headbanging. Même si le Zénob n’était pas bondé, ce sont que de vrais amateurs de rock qui étaient dans la place et s’amusaient, même s’ils sont probablement sortis dehors en sillant des oreilles.

    Crédit Photo : Andrien Le Toux 

    Photo : Adrien Le Toux
    Photo : Adrien Le Toux
    Photo : Adrien Le Toux
    Photo : Adrien Le Toux
    Photo : Adrien Le Toux
    Photo : Adrien Le Toux
    Photo : Adrien Le Toux

    Caroline Filion

    22 mai 2017
    Région : Mauricie, Spectacles
    Café-Bar Zénob, Gras Trance, Mauricie, Prieur et Landry
  • [Spectacle] James Forest & The East Road (Lancement de James Forest & The East Road, La Shop du Trou du Diable – Wabasso, 5 mai 2017

    [Spectacle] James Forest & The East Road (Lancement de James Forest & The East Road, La Shop du Trou du Diable – Wabasso, 5 mai 2017

    Jeudi dernier, le charismatique James Forest était avec The East Road à la Shop du Trou du Diable. Ils y lançaient, devant un public venu en nombre, leur second album intitulé James Forest & The East Road. Peut-être que ceux qui ont déjà croisés James Forest lors de ses performances solos se demandent qui se cachent derrière The East Road. Il s’agit de Rami Renno à la basse et de Pete Pételle à la batterie.

    Personne n’est resté insensible à leur musique : un folk doux et progressif teinté de blues et de rock. Ces influences se retrouvent notamment dans la pièce Queen of Art, un morceau que j’apprécie particulièrement. Et ce n’est pas le seul. Les pièces plus progressives de l’album sont également très réussies, et je dois vous dire que j’ai voyagé au son de A Season Away. Mon coup de cœur. L’ensemble donne un album homogène au sein duquel la voix douce et profonde de James Forest, qui alterne entre guitares et piano, nous vend du rêve.

    [bandcamp width=100% height=120 album=224826329 size=large bgcol=ffffff linkcol=0687f5 tracklist=false artwork=small]

    Le concert nous a permis de découvrir dans l’ordre l’intégralité de l’album, fruit d’un travail collectif de longue haleine. L’album a maturé deux ans. C’est le temps qu’il a fallu à nos trois musiciens pour composer vingt-deux morceaux et les enregistrer avec différents arrangements pour n’en garder finalement que neuf.

    En rappel, nous avons eu le privilège d’entendre une dixième pièce, qui aurait pu se retrouver sur l’album et qui sera peut-être un jour sur un EP. Il n’est pas exclu que le groupe en sorte. Nous y retrouverions des ensembles homogènes de pièces absentes de l’album.

    Vous pouvez aussi découvrir dès maintenant le premier clip issu de l’album. Il s’agit de Black Balloon, un morceau plein de douceur accompagné d’une vidéo très graphique.

    Ma conclusion : un album à écouter à la maison et un groupe à voir en concert, pour passer de bons moments.

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=-4SRhXkS9gw&w=490&h=370]

    Photo : Adrien Le Toux
    Photo : Adrien Le Toux
    Photo : Adrien Le Toux
    Photo : Adrien Le Toux
    Photo : Adrien Le Toux
    Photo : Adrien Le Toux
    Photo : Adrien Le Toux
    Photo : Adrien Le Toux

    Adrien Le Toux

    12 mai 2017
    Région : Mauricie, Spectacles
    James Forest, James Forest & The East Road, La shop du Trou du Diable, Mauricie, The East Road
  • [SPECTACLE] Anatole (+ Fâché), Café-Bar Zénob, le vendredi 5 mai 2017

    [SPECTACLE] Anatole (+ Fâché), Café-Bar Zénob, le vendredi 5 mai 2017

    Ça commence avec une trame musicale lascive, alors qu’on se doute qu’Anatole fera une entrée remarquée. Il descend les trois marches du Zénob cigarette au bec, affublé d’un éventail et d’une tenue rose très excentrique (pattes d’éléphant en prime!), mais qui n’est pas étonnante venant de lui. La première pièce se fait plus en douceur, montrant plutôt l’étendue du talent vocal d’Anatole. Par contre, dès qu’il entame L.A./Tu es des nôtres, l’énergie monte d’un cran, et toute la salle se met à danser.

    Anatole et son groupe viennent de Québec, mais ils sont rendus des habitués de la ville de Trois-Rivières depuis un moment déjà. Les amateurs sont toujours au rendez-vous pour une prestation haute en couleur livrée par Anatole et ses musiciens. On entendait par contre un petit bourdonnement bruyant à l’arrière du bar qui m’a fait me retourner à quelques reprises, car j’avais envie de profiter de la prestation.

    Plusieurs fois durant la soirée, on remarque la complicité entre les membres du groupe et le chanteur vedette. Pas une fois, malgré tout ce que celui-ci peut faire, les musiciens ne décrochent. Je crois que tous les instruments du groupe finissent par passer sous la langue d’Anatole (comme on peut le voir sur quelques photos des spectacles antérieurs). J’ai beau m’y attendre, je suis toujours un peu surprise de le voir se présenter devant moi, dans ma bulle, pour chanter les paroles de ses chansons.

    Alors qu’il interprète Le grand sommeil, il se dirige vers le bar. « C’est pour ça que vous avez payé », clame-t-il. En effet, j’avoue apprécier particulièrement le moment où il s’étale sur le bar pour chanter à quel point il est fatigué.

    Il a « terminé » avec Discollins, en dansant avec pratiquement tout le monde qui se trouvait dans le Zénob, et ensuite, il est revenu habillé dans son traditionnel costume de squelette. Il repousse toujours un peu les limites au nom de l’art, ce qui m’a finalement amené à une conclusion : il n’y a pas de règles pour Anatole.

    Fâché

    En première partie, on avait droit au projet musical de Benoit Perreault, bien connu de la Mauricie. Une guitare électrique, quelques pédales, et une trame pour s’accompagner (car il fait tous les instruments à l’enregistrement, mais c’est un peu difficile en spectacle d’y arriver!). Il jouait avec une belle intensité malgré les soucis, quoique j’ai eu de la difficulté à saisir si les problèmes de son étaient voulus pour amplifier le personnage, ou si c’était vraiment réel. Le public n’était pas super réceptif, et le fait que Benoit jouait de dos à l’assistance n’aidait pas à la situation, mais j’ai tout de même su apprécier les mélodies de guitare électrique.

    Caroline Filion

    9 mai 2017
    Région : Mauricie, Spectacles
    Anatole, Café-Bar Zénob, Le Pantoum, Mauricie, Pantoum Records, Trois-Rivières
  • [SPECTACLE] Jason Bajada au Magasin général Le Brun, 22 avril 2017

    [SPECTACLE] Jason Bajada au Magasin général Le Brun, 22 avril 2017

    Il était parti en tournée en Italie pour presque tout le mois de février, et c’était le premier concert depuis son retour, qui avait lieu au mythique Magasin général Le Brun de Maskinongé le 22 avril dernier.

    Comme pour la plupart des gens présents dans la salle, mes connaissances sur l’auteur-compositeur-interprète s’arrêtaient à son dernier album Volcano sorti en février 2016. Bien qu’il semblerait que dernièrement, les nouvelles compositions de Jason Bajada sont majoritairement en anglais, ses deux derniers albums sont en français (Volcano et Le résultat de mes bêtises) alors que ses deux premiers, Loveshit et The Sound Your Life Make, sont visiblement en anglais.

    C’est toujours agréable de constater que le Magasin général Le Brun attire des amateurs de découvertes musicales. Bien que j’aie constaté rapidement la présence de fans de l’artiste, la majeure partie de l’assistance le voyait pour la première fois. En embarquant sur la scène, en solo avec sa guitare (et parfois son harmonica), il semblait gêné, mais cela n’a pas duré longtemps. Très farceur, il a su mettre le public dans sa poche assez rapidement.

    D’entrée de jeu, il a joué une nouvelle chanson, Collision, présentant un peu ce sur quoi il travaillait présentement. Sans aucun setlist, il surfait sur la vague du public et de ses envies. « Si vous avez des demandes spéciales, gênez-vous pas, je vais les faire… si je m’en souviens! », a lancé Bajada en début de soirée. Quelqu’un n’a pas manqué de lui demander Jean-François, une chanson de Volcano qu’il a dit n’avoir jamais faite en spectacle.

    Après une bonne coupe de vin, plusieurs demandes spéciales du public, dont Pékin, qui tourne beaucoup à la radio (et qui, semble-il, est une chanson parfaite pour courir!), la gêne s’était complètement envolée. J’ai trouvé super intéressant de découvrir les chansons, qui sont très rock alternatif avec des accents indie sur disque, alors qu’en live, l’indie ressortait beaucoup plus. La couleur était différente, et j’ai beaucoup apprécié cet aspect.

    La soirée en était une de première. Autant pour Bajada, qui jouait plusieurs nouveautés, que pour le public, qui découvrait l’artiste. La pièce Jojo, celle dont il est le plus fier et qui sera sur le prochain album (scoop : il s’intitulera Loveshit 2) , a été l’une des plus marquantes de la soirée. À plusieurs reprises, il a remercié les gens présents d’être autant attentifs, car c’est vrai, personne ne faisait un bruit lors des chansons, ce qui rendait le moment d’autant plus magique. La seule chose qu’on entendait, c’était le plancher du magasin craquer.

    Jason Bajada est allé se cacher trente secondes derrière le bar (il n’y a pas de backstage à Maskinongé) pour revenir faire l’un des rappels les plus longs auxquels il m’a été donné d’assister, soit près de dix chansons. J’ai eu l’impression qu’il nous présentait son nouvel album en entier durant la soirée tellement il a été généreux et semblait avoir du plaisir. La seule reprise a été There is a Light That Never Goes Out, de The Smiths. Il a conclu avec Painkilling, une nouvelle chanson, et a invité les gens à chanter avec lui pour se laisser sur une fin digne de Springsteen, d’après ses mots.

    J’ai beaucoup apprécié découvrir à quel point l’auteur-compositeur-interprète est polyvalent, autant avec sa voix qu’avec ses guitares. Lorsqu’il chantait en anglais, j’avais l’impression qu’il allait dans des notes très basses, en contraste avec ses chansons en français. Il a également utilisé le loop à plusieurs reprises comme il était en solo, ce qui est toujours impressionnant à entendre et à voir en live. En résumé, et encore une fois, Jason Bajada a été une belle découverte, autant pour l’humain que l’artiste qu’il est.

    Photo : Marion Desjardins; pour l’entrevue avec l’artiste, c’est ici (février 2016) 

    Caroline Filion

    28 avril 2017
    Région : Mauricie, Spectacles
    Au Grenier du Magasin Général Le Brun, Jason Bajada, Magasin Général LeBrun, Maskinongé, Mauricie
  • [SPECTACLE] Kermess (+ Nova Spei et Ripé), La Shop du Trou du diable – Wabasso, 22 avril 2017

    [SPECTACLE] Kermess (+ Nova Spei et Ripé), La Shop du Trou du diable – Wabasso, 22 avril 2017

    C’est d’une façon totalement anodine que j’ai été informé samedi d’un spectacle de musique au salon Wabasso, plus connu sous le nom de La Shop du Trou du diable. Mon collègue Joé Lacerte m’a en effet appelé vers 19 h pour me demander si cela m’intéressait d’aller voir un spectacle à Shawinigan. « On part vers 20 h », qu’il m’a dit. Hum! va donc pour le show.

    À vrai dire, le concert en question était un concert reporté. En effet, il devait à l’origine avoir lieu à la salle le Satyre, située au centre-ville de Trois-Rivières. Le spectacle a cependant été annulé en raison de la fermeture de l’établissement. Heureusement pour les fans, le concert a, en fin de compte, été reporté quelques mois plus tard au salon Wabasso par l’initiative de Nicolas, le bassiste de Nova Spei.

    Ripé. crédit : Joé Weller

    Cela dit, trois groupes étaient sur place, le premier étant Ripé, qui vient de Montréal. Ripé joue, selon les dires du groupe, du « rock de badass », comme c’est inscrit dans le centre d’intérêts de la formation sur leur page Facebook. La désignation est assez pompeuse à mon avis, mais il est vrai que leur chanson Spin a été bien accueillie par le public, avec, à l’heure actuelle, plus de 55 000 visionnements sur Youtube, d’autant plus que le groupe est pris en charge par le label Slam Disques.

     

    Le premier concert de la soirée commence donc vers 21 h 15. Pour ma part, j’aime bien l’univers satirique dans lequel Ripé nous plonge. Ça me fait presque penser à du Mononc’ Serge lorsqu’il collaborait, par exemple, avec Anonymus. La guitare groove; il y a quelques jurons dans les paroles, et la voix du chanteur m’a même surpris. Le public était toutefois surtout passif face à la musique de Ripé. Enfin, le seul hic par rapport au concert de hier soir demeure, selon moi, que leur musique n’avait pas de grand lien avec celle des deux autres groupes.

    Nova Spei, crédit : Joé Weller

    Le second groupe en prestation, Nova Spei, vient de Trois-Rivières. Bien qu’il soit moins connu sur la toile que Ripé, j’ai trouvé que leur musique était un peu plus mature et aboutie que le groupe d’ouverture. Prenons, par exemple, quelques paroles de la chanson Les vivants-morts, premier EP sorti sur CD et aussi disponible sur Youtube :

    Les vivants-morts dans leurs têtes, leurs idées

    contrôlés par une bête.

    Les humains nous considèrent comme des traîtres

    quand on n’acquiesce pas à toutes leurs requêtes.

     

    Les vivants sont morts dans leurs quêtes,

    Leurs images contrôlées par une bête

    Les humains nous considèrent comme des traîtres

    quand on

    s’éloigne de leur beau paraître.

    Nova Spei (« nouveau départ ») dresse donc par ces quelques lignes un portrait pessimiste de l’individu contemporain, qui serait d’une certaine façon dépossédé de sa nature humaine. Pour revenir au spectacle, je dois dire qu’il a été très bon, mais malheureusement, le son n’était pas tout à fait bien ajusté à mon goût. Cela dit, ça n’a pas empêché les spectateurs de se lever.

    Le troisième groupe, Kermess, joue du rock alternatif francophone. Il fut actif de 1995 à 2004. Ils ont eu un succès intéressant, comptant à leur actif trois albums vendus à 22 000 exemplaires, plus de 300 spectacles, deux nominations au Gala de l’ADISQ et deux succès radio, soit Y’a pas grand-chose dans l’ciel à soir et Le nouveau millénaire. Toutefois, je dois dire que je ne les connaissais que de nom. Leur spectacle a été agréable à voir et à entendre, sans parler de leur énergie sur scène. J’ai bien aimé la participation du chanteur de Nova Spei pendant l’une des chansons du concert. La foule, quant à elle, réagissait bien à l’énergie de Kermess. J’ai personnellement été content de découvrir l’univers du groupe, car après le spectacle, je suis allé creuser leur discographie, disponible gratuitement en ligne, et franchement, ça en vaut le détour.

    Voici les photos de Joé.

    Kermess, Trou du Diable, 22 Avril 2017 credit: Joé Weller
    Kermess, Trou du Diable, 22 Avril 2017 credit: Joé Weller
    Kermess, Trou du Diable, 22 Avril 2017 credit: Joé Weller
    Kermess, Trou du Diable, 22 Avril 2017 credit: Joé Weller
    Kermess, Trou du Diable, 22 Avril 2017 credit: Joé Weller
    Kermess, Trou du Diable, 22 Avril 2017 credit: Joé Weller
    Kermess, Trou du Diable, 22 Avril 2017 credit: Joé Weller
    Kermess, Trou du Diable, 22 Avril 2017 credit: Joé Weller
    Kermess, Trou du Diable, 22 Avril 2017 credit: Joé Weller
    Nova Spei, Trou du Diable, 22 Avril 2017 credit: Joé Weller
    Nova Spei, Trou du Diable, 22 Avril 2017 credit: Joé Weller
    Nova Spei, Trou du Diable, 22 Avril 2017 credit: Joé Weller
    Nova Spei, Trou du Diable, 22 Avril 2017 credit: Joé Weller
    Nova Spei, Trou du Diable, 22 Avril 2017 credit: Joé Weller
    Nova Spei, Trou du Diable, 22 Avril 2017 credit: Joé Weller
    Nova Spei, Trou du Diable, 22 Avril 2017 credit: Joé Weller
    Nova Spei, Trou du Diable, 22 Avril 2017 credit: Joé Weller
    Ripé, Trou du Diable, 22 Avril 2017 credit: Joé Weller
    Ripé, Trou du Diable, 22 Avril 2017 credit: Joé Weller
    Ripé. credit: Joé Weller
    Ripé, Trou du Diable, 22 Avril 2017 credit: Joé Weller
    Ripé, Trou du Diable, 22 Avril 2017 credit: Joé Weller

    Thomas Lefebvre

    28 avril 2017
    Région : Mauricie, Spectacles
    Kermess, Mauricie, musique, Nova Spei, Ripé, rock, Slam Disques, Trou du diabler
  • [ALBUM] Coco Méliès – « The Riddle »

    [ALBUM] Coco Méliès – « The Riddle »

    Il y a un peu plus d’un an, le 5 mars plus précisément, je me rendais au magnifique Magasin général Lebrun pour un spectacle très intime de Coco Méliès. J’avais eu la chance de m’entretenir avec Francesca Como et David Méliès au sujet de leurs projets. Bien entendu, ils ne voulaient pas trop m’en dire pour ne pas dévoiler de surprises, mais de belles collaborations étaient en cours et ils travaillent déjà depuis un bon bout de temps sur un nouvel album.

    Il faut dire que Lighthouse était sorti en septembre 2014 donc nous étions impatients d’entendre du nouveau matériel, bien qu’ils aient sortis quelques pièces comme Paper Planes en 2015 et plus récemment en mars 2017, le premier simple de l’album, Letter.

    Depuis 2016, ils sont maintenant avec la maison de disque Audiogram. Le deuxième album, The Riddle, est coréalisé par Connor Seidel (Matt Holubowski) et certains arrangements ont même été faits par Daniel Bélanger. Il est mentionné dans les remerciements : « for all the blue colour you’ve put into this record », ce que j’interprète par le fait qu’il a ajouté une touche de sa couleur dans l’album. (C’est drôle, parce que lors du spectacle du 3 mars 2016, lorsque je leur avais demandé s’ils aimeraient collaborer avec quelqu’un, ils m’avaient nommé tout de suite Daniel Bélanger. Il faut croire qu’ils m’avaient peut-être donné une information exclusive que je n’avais pas été en mesure de comprendre à ce moment-là ! )

    On commence avec une chanson rythmée des harmonies de Como et Méliès, ce qui caractérise le duo. Leurs voix sont au service l’une de l’autre et Oh Brother donne bien le ton, car on s’aperçoit tout de suite que plusieurs ajouts ont été faits. En effet, à leurs guitares acoustiques et électriques, s’ajoute maintenant Remi Cormier à la trompette, Alex Francoeur au saxophone, Christopher Vincent au trombone, Simon Bilodeau à la batterie et Julien Thibault à la basse.

    Avec Sit Tight, c’est plutôt David Méliès qui chante une mélodie aux sonorités country. Elle raconte également une histoire rappelant une quête d’un cowboy voyageur à la recherche de son chemin.

    Le simple, Letter avait déjà beaucoup joué dans ma voiture. Je comprends totalement le choix comme avant-goût de l’album. La musique est magnifique et s’agence brillamment avec la voix modulée et lumineuse de Como. Je suis toujours aussi charmée par la manière qu’elle a de terminer les phrases avec une répétition de la dernière syllabe.

    Pour une première, à ma connaissance du moins, on a la chance d’entendre les deux artistes chanter en français. C’est dans la pièce Park Bench que Méliès prononce les mots « je l’espère ». Il m’a fallu quelques écoutes pour être certaine de ce que j’avais entendu. C’est naturel, et ça se porte à merveille avec la douceur de la chanson.

    Mon coup de cœur de l’album est sans doute Wasted Year, qui comporte une belle dualité dans les couplets, et devient très intense pour le refrain. Ça me rappelle un peu Les Beatles lors de quelques passages, et même la musique. Le violoncelle joué par Julien Thibault y est également magnifique.

    Je me souviens avoir entendu Yellow Bird au Magasin Général Lebrun. Francesca parlait qu’elle avait écrit cette chanson en pensant à son père. C’est encore aussi touchant de l’entendre.

    On a encore l’impression de partir en voyage avec Coco Méliès sur ce deuxième album qui aborde le thème de l’amour de manière très imagée et faisant souvent référence à des éléments de la nature. On peut sentir l’émotion dans plusieurs textes, dont la pièce finale, Man in tears, interprétée majoritairement par David Méliès avec l’ajout de la voix de Como à quelques passages stratégiques.

    Plusieurs chansons sont très personnelles et ils ne chantent pas nécessairement ensemble sur toutes les pièces, mais je dois avouer que j’aime particulièrement la complémentarité des harmonies qu’ils font. The Riddle est une belle suite au premier album. Toujours aussi bien réalisé, on sent le désir d’évolution dans leur musique, tout en gardant l’essence de leur connexion incroyable. Chaque pièce a sa couleur et on vogue entre le folk, le pop, le country, l’alternatif et l’indie.

    [bandcamp width=100% height=120 album=896280549 size=large bgcol=ffffff linkcol=de270f tracklist=false artwork=small]

    Caroline Filion

    24 avril 2017
    Albums
    Albums, Coco Meliès, Mauricie
Page précédente
1 2 3 4 5 … 17
Page suivante

Proudly Powered by WordPress