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  • [SPECTACLE] L’Osstidtour fait un arrêt à l’UQTR, 24 novembre

    [SPECTACLE] L’Osstidtour fait un arrêt à l’UQTR, 24 novembre

    Récemment le hip-hop a su capter l’attention sur la scène musicale québécoise. Plusieurs des artistes les plus en vue se réunissent d’ailleurs dans une superbe tournée qui se déplace dans plus d’une dizaine d’endroits à travers la belle province du 12 novembre 2016 au 4 février 2017 !

    Effectivement, l’Osstidtour était de passage à Trois-Rivières le 24 Novembre dernier. Disques 7ième Ciel nous a concocté une belle brochette d’artistes et l’Université du Québec à Trois-Rivières accueillait à bras ouverts Brown, Koriass et Alaclair Ensemble. Je tiens à souligner et remercier la belle organisation de l’équipe de CFOU qui a permis cet arrêt de l’Osstidtour à l’UQTR. Nous avions même la chance de goûter à la délicieuse bière de la microbrasserie le Trou du Diable servie sur place… WOW !

    La soirée débute avec un chaleureux accueil pour la formation Montréalaise Brown. Ils ont su bien réchauffer l’atmosphère du fameux 1012 du Pavillon Nérée-Beauchemin. Sur scène, les deux frères, Snail Kid (Dead Obies) et Jam (K6A) sont accompagnés de leur père Robin Kerr (Uprising) pour la performance. Le paternel emboîte le pas à la guitare acoustique puis fait vibrer le 1012 de sa voix chaleureuse. Le groupe se démarque actuellement sur la scène québécoise par leur touche personnelle et très fraternelle. Brown nous offre une douzaine de morceaux mélangeant le roots-reggae, le dancehall, le rap old school et celui de la nouvelle garde. Cette mixité réconcilie les extrêmes, célébrant les notions d’hybridité de la langue pour nous faire danser !

    photo: Joé Weller Band: Brown
    photo: Joé Weller Band: Brown
    photo: Joé Weller Band: Brown
    photo: Joé Weller Band: Brown
    photo: Joé Weller Band: Brown
    photo: Joé Weller Band: Brown
    photo: Joé Weller Band: Brown
    photo: Joé Weller Band: Brown

    Le spectacle se poursuit avec l’énergie foudroyante de Koriass. « Êtes-vous prêts à TOUTE virer sul top ma gang de Trifluviens ? » nous demande le chanteur. Comme de fait, Trois-Rivières était prêt ! Koriass a un style un peu plus sauvage et brut ce qui est tout aussi agréable à vivre en spectacle. Sur scène, il est accompagné de ses musiciens et j’avoue que le batteur est assez impressionnant. On peut dire que Koriass est considéré comme l’une des stars montantes du hip-hop et un brillant rappeur québécois. Lors du Gala de l’industrie ainsi que du Premier Gala de l’ADISQ qui ont eu lieu le 27 octobre dernier, Koriass est fièrement reparti avec deux statuettes pour son plus récent album Love Suprême paru plus tôt en 2016. Toutes nos félicitations pour ces acquisitions, soit « Pochette de l’année » et « Album hip-hop de l’année » ! Spécifions qu’il s’agit du 5e album de Koriass depuis 2008. Vous pouvez vous procurer tous les albums via le site internet : http://www.koriass.com/

    photo: Joé Weller Band: Koriass
    photo: Joé Weller Band: Koriass
    photo: Joé Weller Band: Koriass
    photo: Joé Weller Band: Koriass
    photo: Joé Weller Band: Koriass
    photo: Joé Weller Band: Koriass
    photo: Joé Weller Band: Koriass
    photo: Joé Weller Band: Koriass
    photo: Joé Weller Band: Koriass
    photo: Joé Weller Band: Koriass

    La cerise sur le sundae (ouais ouais); ce fût Alaclair Ensemble ! Originaire de Montréal et de Québec, le groupe est un collectif de hip-hop composé d’anciens membres d’Accrophone (Eman et Claude Bégin), Ogden (a.k.a. Robert Nelson), Maybe Watson, KenLo, Mash et Vlooper. La formation a fait paraître à ce jour quatre albums officiels en plus de quelques mixtapes. La foule du 1012 était ravie de les voir prendre place sur scène et scandait haut et fort les paroles ! L’ambiance était à la fête. Je vous conseille de prendre le temps d’aller voir leur tout nouveau clip (que je trouve extra soit dit en passant) ! Voici un extrait de Ça que c’tait tirée de leur quatrième album Les Frères cueilleurs, paru en septembre dernier.

    https://test.ecoutedonc.ca/2016/11/21/annonce-alaclair-ensemble-porte-ca-que-ctait-en-images/

    C’est en effet l’album le plus rap d’Alaclair jusqu’à maintenant. Fait cocasse, Ogden s’identifie souvent comme étant Robert Nelson, président de la République libre du Bas-Canada. Ils sont bien connus pour leurs paroles plutôt satiriques, même absurdes. Également, ils mêlent l’anglais et le français, qui prédomine tout de même dans l’ensemble de leur musique. Chose intéressante; ils mettent de l’avant leur musique afin de la rendre la plus accessible possible, disponible gratuitement sur « les Internets », mais en nous proposant d’offrir une contribution volontaire. Des gars novateurs et brillants !

    photo: Joé Weller Band: Alaclair ensemble
    photo: Joé Weller Band: Alaclair ensemble
    photo: Joé Weller Band: Alaclair ensemble
    photo: Joé Weller Band: Alaclair ensemble
    photo: Joé Weller Band: Alaclair ensemble
    photo: Joé Weller Band: Alaclair ensemble
    photo: Joé Weller Band: Alaclair ensemble
    photo: Joé Weller Band: Alaclair ensemble

    C’était une soirée epic et haute en couleurs qui représentait bien la scène hip-hop québécoise ! À ne pas manquer si vous êtes amateurs de rap également. L’Osstidtour n’a pas dit son dernier mot et voici les prochains arrêts de cette belle brochette d’artistes :

    16 décembre // Val-d’Or // Billets
    17 décembre // Rouyn-Noranda // Billets
    14 janvier 2017 // Saguenay // Billets
    25 janvier 2017 // St-Hyacinthe // Billets
    27 janvier 2017 // Québec // Billets
    28 janvier 2017 // Montréal // Billets
    3 février 2017 // Victoriaville // Billets
    4 février 2017// Montréal (supplémentaire) // Billets

    Pour plus d’informations : www.losstidtour.com

    Merci beaucoup au photographe Joé Weller !

    Audrey Cloutier

    10 décembre 2016
    Région : Mauricie, Spectacles
    Alaclair Ensemble, Brown, CFOU 89.1 FM, hip-hop, Koriass, L’Osstidtour, Mauricie, Montréal, quebec, rap, Trois-Rivières, uqtr
  • [SPECTACLE] VioleTT Pi donne un spectacle déchaîné à La Taverne de Saint-Casimir

    [SPECTACLE] VioleTT Pi donne un spectacle déchaîné à La Taverne de Saint-Casimir

    Vendredi soir j’étais enchantée de me rendre à La Taverne de St-Casimir non seulement parce j’apprécie personnellement cet endroit, mais parce qu’on y annonçait le spectacle de VioleTT Pi. Qui est ce fameux VioleTT Pi me direz-vous? C’est un artiste que j’ai appris à découvrir et à apprécier au fil du temps et des écoutes. Les mélanges d’électro et de grunge, ainsi que ses textes sombres et débauchés nous demande de prêter attention particulière à son œuvre. On ne peut pas se limiter à une écoute sommaire. J’ai eu personnellement la chance d’assister à plusieurs concerts de cet artiste polyvalent qu’est Karl Gagnon, alias VioleTT Pi. Il va s’en dire que chaque fois l’énergie, l’émotion et un son de qualité sont au rendez-vous.

    Le Granbyen est entré sur scène vers 23h00 avec la chanson La mémoire de l’eau qui se retrouve sur son 2e album Manifestre contre la peur sortie en avril dernier. Il a par la suite réchauffé la foule avec Fleur de Londre et Princesse Carnivore qui apparaissent sur son premier album eV.

    Malgré les 25 personnes présentes à La Taverne, l’ambiance était festive et les gens ne se sont pas empêchés de se défouler ni de faire du bodysurfing. Le personnel de La Taverne a bien reçu VioleTT Pi et ses musiciens en leur offrant une tournée de bières et de shooters à plusieurs reprises.  Ils ont même été le quérir sur scène pour le porter à son tour à bout de bras.

    Je qualifierais les spectacles de VioleTT Pi comme déjantés par l’effet que procure sa musique au style indéfinissable sur ses auditeurs. Cette musique est parfois planante, de par les courants électroniques qui surgissent de nulle part et à d’autres moments elle devient plutôt violente par les sonorités métal. C’est le cas sur des chansons comme Biscuit chinois et Pluie du dragon qui font autant sortir le synthétiseur qu’un  scream punk provenant de la voix de Karl. C’est également durant Pluie du dragon que nous avons eu droit à un effet de slow motion captivant faisant probablement office de pont.

    Étendu sur les moniteurs devant la scène qui transmettaient sa musique électroclash, il gaspillait de la bière un peu partout et semblait être partie dans un autre monde, celui de l’ivresse. Cette fin de spectacle était inattendue, mais digne de lui.

    Il reprit quelque peu ses esprits lors du rappel et il a satisfait la foule avec Petit singe robot ainsi qu’en terminant avec de sages paroles. «La musique c’est pas grand-chose, mais c’est tout ce que l’on a».

    VioleTT Pi est, et restera toujours dans mon top trois de spectacle à voir. Il suffit d’ouvrir son esprit et se laisser guider dans son univers unique. La démarche artistique de VioleTT Pi est, selon moi, un art qui n’a jamais été créé au Québec et qui mérite d’être connu davantage sur la scène émergeante.

    Comme il n’y avait pas photographe à La Taverne, voici les photos de VioleTT Pi lors de son dernier passage à Québec le 15 novembre dernier dans l’article du spectacle ici.

     

    Marianne Chartier- Boulanger

    6 décembre 2016
    Région : Mauricie, Spectacles
    électro, électroclash, grunge, La Taverne, Mauricie, punk, Saint-Casimir, Violett Pi
  • Joëlle Saint-Pierre et Sarah Toussaint-Léveillée en plateau double au Satyre de Trois-Rivières

    Joëlle Saint-Pierre et Sarah Toussaint-Léveillée en plateau double au Satyre de Trois-Rivières

    J’ai passé une soirée très relaxe avec ma tasse de thé et une dizaine de personnes au Satyre Cabaret-Spectacle jeudi dernier. Au programme, de la musique douce, des voix envoûtantes et des mélodies singulières qui se distinguent par le vibraphone de Joëlle Saint-Pierre et les bruits de bouche qui accompagnent la guitare de Sarah Toussaint-Léveillée. J’ai aimé  découvrir ces deux artistes en spectacle puisque je ne connaissais pas beaucoup leur musique auparavant. Aujourd’hui, elles fredonnent dans mes écouteurs leur douceur et leurs mots remplis d’images du quotidien.

    Joëlle Saint-Pierre

    Joëlle Saint-Pierre a participé en 2014 aux Francouvertes ce qui lui a permis de lancer son premier album «Toi, tu fais quoi?». Le son de Joëlle se traduit autour d’un monde enfantin avec les sons du vibraphone et sa voix légère qui rappelle un monde féérique. Cette musique s’écoute très bien un dimanche après-midi d’hiver en guise de réconfort. Lorsqu’elle s’accompagne à la guitare acoustique, certaines chansons rappellent quant à elles l’éveil de l’été et des bourgeons fleurissants.

    Accompagnée du batteur Vincent Carré et du bassiste Marc-André Landry, Joëlle bougeait de son vibraphone à son clavier où elle me faisait parfois penser à la folie lumineuse de Klô Pelgag dans son premier album L’Alchimie des montres. Par contre, ses textes restent plus réels et concrets, ancrés dans le quotidien et abordant un thème qu’elle assume pleinement: l’amour. « J’écris beaucoup de chansons d’amour, alors j’ai écrit une chanson sur les chansons d’amour » a-t-elle mentionné avant de nous jouer une comptine très simpliste sur le sujet et qui a bien fait rire l’auditoire.

    Ses chansons représentent bien l’état d’esprit d’une fille lunatique prise dans sa tête entre son humour naïf et son questionnement existentiel. Elle a terminé son spectacle avec une chanson où sa voix était mise en valeur grâce à des vibratos à couper le souffle.

    Sarah Toussaint-Léveillée

    Je ne savais pas à quoi m’attendre de la prestation de Sarah, puisque j’avais très peu exploré son univers musical en me limitant à des prestations live sur YouTube. Son dernier album « La mort est un jardin sauvage » projette beaucoup d’images, que ce soit par les textes, son chant parlé ou le son feutré et lourd des instruments à cordes qui l’accompagnent. Elle était entre autres accompagnée de Marianne Houle au violoncelle, que vous pouvez aussi apercevoir en tournée avec Antoine Corriveau. Ses textes rappellent la poésie de Jean Leloup, surtout dans sa chanson Dans mon cahier où elle raconte l’histoire d’une personne qui ne s’identifie pas au monde qui l’entoure.

    Ce que j’ai retenu et aimé de la démarche artistique de Sarah c’est qu’elle ne se limite pas à un style. Ancrée dans le folk, elle nous surprend avec des sons de beatbox et des couplets aux allures rap.

    Au rappel, elle a demandé au public de choisir une chanson parmi plusieurs pièces de son premier album « La Mal Lunée».

    Si vous voulez découvrir de la musique de qualité et ouvrir vos horizons je vous suggère de vous faire bercer par ces deux talents québécois et de vous procurer leurs albums. Voici les photos prises lors de la soirée par notre photographe Yoan Beaudet. Elles vous permettront de voir un peu à quoi ressemblait cette soirée intime au Satyre.

    Sarah Toussaint-Léveillé 17 novembre Cabaret Satyre, Trois-rivières Crédit photo:Yoan Beaudet
    Sarah Toussaint-Léveillé 17 novembre Cabaret Satyre, Trois-rivières Crédit photo:Yoan Beaudet
    Sarah Toussaint-Léveillé 17 novembre Cabaret Satyre, Trois-rivières Crédit photo:Yoan Beaudet
    Sarah Toussaint-Léveillé 17 novembre Cabaret Satyre, Trois-rivières Crédit photo:Yoan Beaudet
    Sarah Toussaint-Léveillé 17 novembre Cabaret Satyre, Trois-rivières Crédit photo:Yoan Beaudet
    Sarah Toussaint-Léveillé 17 novembre Cabaret Satyre, Trois-rivières Crédit photo:Yoan Beaudet
    Sarah Toussaint-Léveillé 17 novembre Cabaret Satyre, Trois-rivières Crédit photo:Yoan Beaudet
    Sarah Toussaint-Léveillé 17 novembre Cabaret Satyre, Trois-rivières Crédit photo:Yoan Beaudet
    Sarah Toussaint-Léveillé 17 novembre Cabaret Satyre, Trois-rivières Crédit photo:Yoan Beaudet

    Marianne Chartier- Boulanger

    24 novembre 2016
    Région : Mauricie
    Joëlle Saint-Pierre, Mauricie, Plateau double, Sarah Toussaint-Léveillée, Satyre, Satyre Cabaret-Spectacle, Trois-Rivières, Vibraphone
  • [À VOIR MAURICIE] Suggestions semaine du 17 au 22 novembre

    [À VOIR MAURICIE] Suggestions semaine du 17 au 22 novembre

    On ne s’ennuiera pas cette semaine en Mauricie alors que nous aurons même à choisir entre plusieurs spectacles.

    Dès le jeudi 17 novembre, deux choix s’offrent à nous :

    Sarah Toussaint Léveillé et Joëlle St-Pierre seront au Satyre Cabaret-Spectacle à Trois-Rivières à 20 h 30. Deux jeunes auteurs-compositrices-interprètes. La première est souvent accompagnée d’une contrebasse et de sa guitare, alors que la seconde s’accompagne au vibraphone. 20$ à la porte.

    Rosie Valland est à 20 h à la salle Louis-Philippe-Poisson de la Maison de la culture de Trois-Rivières. (Nous y serons !) Un doux indie-pop qui vous charmera à coup sûr. 21.50$ en ligne. Vous pouvez aussi aller jeter un coup d’oeil à l’entrevue que nous avons fait avec elle le 5 novembre!

    Le vendredi 18 novembre, trois soirées très différentes :

    Bleu jeans bleu sera à la Taverne de St-Casimir à 21 h 30. Des outifts en jeans et du bon pop-country humoristique. Quoi demander de mieux ? Vous connaissez probablement leur dernier simple Pantalon de yoga. 20,29$ sur lepointdevente.com

    Simon Boudreau est au Magasin Général Lebrun de Maskinongé à 20h. Une pop/rock efficace qui joue sur les radios et un peu partout. Il est connu pour les titres Fleur Bleu et plus récemment La mémoire. 25$ à la porte.

    Charrue et Lesbo Vrouven sont au Zénob de Trois-Rivières à 21 h 30. Le premier est un groupe de Trois-Rivières qui fait, d’après eux, du rock angoissant. Ils sortent pour la première fois de l’automne. Le second est un groupe de Québec (avec Sam Murdock entre autres) et leur musique c’est fou-fun-post-pink dansant ! 8$ à l’entrée.

    Le samedi le 19 novembre, encore beaucoup de variété :

    Louis-Jean Cormier est au Moulin Michel de Bécancour. Il était de passage à Québec la semaine dernière et c’est maintenant nous les chanceux ! (Non mais avez-vous vu les photos de Jacques Boivin à l’Impérial Bell ?! ) **C’est complet, mais on sait jamais!

    Mononc’ Serge est au Magasin Général Lebrun de Maskinongé à 20 h. C’est en trio acoustique qu’il livrera son spectacle au Grenier du Magasin général. 26$ à la porte.

    Bolduc tout croche et Coroner Paradis sont au Zénob de Trois-Rivières à 21 h 30. Bolduc tout croche c’est du country/folk/alternatif et Coroner Paradis offre des chansons fébriles réconciliant l’âme et le corps. Encore fort probablement des belles découvertes au Zénob. 7$ à l’entrée.

    Le mardi 22 novembre

    Lancement de l’album de MJ’S à la salle Louis-Philippe-Poisson à 19 h. Le groupe de Trois-Rivières lance leur album « Release » ce mardi. 20$ plus un cd à l’entrée !

    Catherine Durand est au Gambrinus de Trois-Rivières à 21 h. Elle vient tout juste de sortir un nouvel album « La pluie entre nous » et elle vient nous présenter ces pièces folks.

    Bonne semaine!

    Crédit photo : Jacques Boivin 

    Caroline Filion

    17 novembre 2016
    Région : Mauricie
    Bleu jeans bleu, Café-Bar Zénob, Catherine Durand, La Taverne de St-Casimir, Louis-Jean Cormier, Louis-Philippe Poisson, Magasin Général LeBrun, Maison de la Culture de Trois-Rivières, Mauricie, Mononc’ Serge, Rosie Valland, Satyre Cabaret-Spectacle
  • [ENTREVUE] Rosie Valland de passage à Trois-Rivières

    [ENTREVUE] Rosie Valland de passage à Trois-Rivières

    J’ai eu l’opportunité de m’entretenir avec la charmante Rosie Valland qui fait de plus en plus parler d’elle depuis quelque temps. En effet, elle a lancé son premier album Partir avant le 18 septembre 2015, et depuis, elle se promène au Québec pour partager ses douces mélodies. Souvent en première partie d’artistes comme Louis-Jean Cormier, Ariane Moffatt, Alex Nevsky et plus récemment Lisa Leblanc, elle s’arrête en solo le 17 novembre prochain à la salle Louis-Philippe Poisson de la Maison de la culture de Trois-Rivières.

    Plusieurs projets meublent également son temps dernièrement, comme c’est le cas de son rôle de porte-parole en compagnie de Philippe Brach pour les 21e Francouvertes de Montréal.  Elle a elle-même fait partie des demi-finales de la 19e édition de ce concours-vitrine qui souvent propulse plusieurs artistes en leur donnant des prix et des opportunités non négligeables pour une carrière musicale. En 2012 elle a également été finaliste au Festival international de la chanson de Granby.

    Je lui ai demandé ce qui avait changé chez elle depuis le Festival international de la chanson de Granby, car cela a été un grand tournant dans sa vie de musicienne autodidacte. « Tout a changé. À ce moment-là je sortais de l’école et de faire de la musique mon métier était plus un rêve. Mon univers est également plus défini qu’il y a quatre ans ». En effet, elle sortait tout juste de l’école internationale de la chanson de Granby lorsqu’elle a participé au concours qui lui a confirmé qu’elle était sur la bonne voie.

    Nous sommes chanceux d’avoir beaucoup de concours importants pour les jeunes musiciens au Québec. C’est presque rendue un passage obligé de participer à au moins l’un d’eux. Ayant seulement participé à deux, je voulais savoir si Rosie Valland avait songé à s’inscrire à plus de concours. « Je ne voulais pas en faire plus que ceux que j’ai fait. Le Festival international de la chanson de Granby ça a comme été un sceau d’approbation pour moi. Aux Francouvertes, j’ai rencontré les gens de ma boite de gérance et du label pour mon album, donc ça a beaucoup débloqué. J’ai fais les concours que j’avais à faire ». Son rôle de porte-parole de la 21e édition montre également que ce concours est vraiment important, et pas seulement pour les gagnants. « Je représente bien le fait que tous les participants du concours-vitrine importent, car je n’ai même pas fait la finale de la 19e édition ».

    Comme elle se retrouve dans plusieurs situations de spectacles différentes en se produisant en première partie d’artistes québécois de styles variés, j’ai voulu en apprendre plus sur le contexte dans lequel elle préfère se produire. « Ça dépend du public, dans un bar ça peut être bien si les gens sont attentifs. Dans une petite salle je peux être dans ma bulle également. Lorsque je chante la pièce Noyer, à cause de ses propos, ça fonctionne bien, les gens ont une belle réceptivité. Pour Olympe aussi c’est un peu la même chose ». En écoutant les pièces de Partir Avant, on se doute qu’avec l’ambiance atmosphérique de ses pièces, on les apprécie beaucoup plus dans une petite salle que dans un festival extérieur ou dans un endroit plus bruyant.

    Prochainement, elle accompagnera Lisa Leblanc dans une tournée de spectacles en France pour assurer sa première partie. « Ça sera la première fois que je vais en France. J’ai hâte d’être dans un pays que je ne connais pas avec mon groupe et avec Lisa et le sien ». Elle restera par la suite à Paris pour deux mois, dans le but de s’isoler pour écrire. « J’ai eu une opportunité de logement dans le coin pour février et mars et c’est exactement ce dont j’avais besoin. Je veux m’isoler, provoquer un temps d’écriture sans le dérangement que je pourrais avoir ici ».

    Récemment c’était le gala de l’Adisq, mais également la sortie des nominations pour le Gala Alternatif de la Musique Indépendante du Québec (GAMIQ). Après une déception de ne pas avoir vu son nom apparaître dans les nominations de l’ADISQ, elle était heureuse de voir qu’elle avait une reconnaissance ailleurs. « Je me suis aperçue que je ne m’adressais pas nécessairement aux mêmes gens. Je parle à un autre « frame », je réponds à autre chose et c’est aussi bien comme ça ». Rosie Valland est nominée deux fois au GAMIQ pour artiste de l’année et pour album pop de l’année.

    Elle est de passage à Trois-Rivières cette semaine à la Maison de culture de Trois-Rivières le jeudi 17 novembre. Elle prépare également le spectacle de fermeture de sa tournée qui se termine prochainement avec l’arrivée des fêtes et sa tournée de spectacle en France.

    Voici quelques photos prises par Alex Deschênes lors de la visite de Rosie Valland le 4 novembre dernier pour la tournée des médias.

    Rosie Valland – Photo: Alex Deschênes
    Rosie Valland – Photo: Alex Deschênes
    Rosie Valland – Photo: Alex Deschênes

     

    Caroline Filion

    14 novembre 2016
    Entrevues, Région : Mauricie
    GAMIQ, Maison de la Culture de Trois-Rivières, Mauricie, Rosie Valland
  • [SPECTACLE] Jardin Mécanique au Satyre Cabaret pour l’Halloween

    [SPECTACLE] Jardin Mécanique au Satyre Cabaret pour l’Halloween

    Dans le décor du Satyre Cabaret spectacle, le contexte se portait à merveille pour l’opéra rock de Jardin Mécanique le 28 octobre dernier. Lors de leur visite, ils présentaient l’épisode deux de la Sinitre histoire du théâtre tintamarre. Invité à une représentation immersive, le public a eu droit à quelque chose de choquant, dégoûtant et révoltant. Ils relataient donc les faits macabres d’une histoire interrompue.

    Pour ceux qui n’auraient jamais eu l’opportunité d’assister à un spectacle de Jardin Mécanique, il ne faut pas se priver d’une telle expérience. En plus d’avoir un visuel vraiment très intéressant, ils ont une présence et un jeu très convaincant. Trois hommes, Camélius, Edwidge et Augustache racontent une histoire sombre et satirique à travers plusieurs pièces musicales et quelques interventions théâtrales.

    Lors de leur arrivée sur scène, on devine à leurs accoutrements que les trois personnages sont très distincts. Camélius poète scientifique, tente de ne pas passer du côté sombre, mais peu à peu il devient aussi fou que les autres. Edwidge me fait penser au Chapelier fou joué par Johnny Depp dans Alice au pays des merveilles, avec un côté imbu de lui-même en plus. Augustache quant à lui est probablement le personnage le plus déviant. Soif de pouvoir, sautes d’humeur, besoin de destruction, il est le parfait bourreau effrayant. La combinaison des trois hommes aux voix très différentes offre un éventail de possibilités qui est très bien exploitée. Les solos sont bien répartis, et le son de la batterie qui est placée au centre donne le ton macabre. J’ai apprécié les mélodies sombres et les coupures que l’on pouvait observer à chaque moment marquant de l’histoire.

    Il est difficile de ne pas comparer leur univers avec celui de Tim Burton et des films comme L’étrange Noël de Monsieur Jack, Sweeney Todd ou même Alice au pays des merveilles. Je serais curieuse de voir le premier épisode de la Sinitre histoire du théâtre tintamarre, car elle fait office de présentation pour le trio que j’ai découvert à travers des pièces et un univers déjà établi.

    Quand on pense au sujet des pièces de l’opéra, on comprend que le ton des chansons est ironique et qu’il critique un le monde dans lequel on vit de manière détournée. Nous n’avons certainement pas affaire à des amateurs, car Philippe Coulombe, Sylvain de Carufel et Francis Gagnon (tous Trifluviens d’origine) présentent quelque chose de travaillé, de bien monté, de visuellement superbe et de musicalement parfaitement efficace et pertinent avec le sujet. Je reverrais cet opéra rock n’importe quand pour remarquer encore des choses auxquels je n’avais pas nécessairement porté attention la première fois, trop impatiente de découvrir leur univers.

    Ils seront de retour le 18 décembre au marché public de Shawinigan en version acoustique pour ceux qui souhaiteraient assister à cet opéra rock.

    Voici les photos de l’événement prise par Jean-Francois Desputeaux 

    crédit photo: Jean-François Desputeaux (Jardin Mécanique)
    crédit photo: Jean-François Desputeaux (Jardin Mécanique)
    crédit photo: Jean-François Desputeaux (Jardin Mécanique)
    crédit photo: Jean-François Desputeaux (Jardin Mécanique)
    crédit photo: Jean-François Desputeaux (Jardin Mécanique)
    crédit photo: Jean-François Desputeaux (Jardin Mécanique)
    crédit photo: Jean-François Desputeaux (Jardin Mécanique)
    crédit photo: Jean-François Desputeaux (Jardin Mécanique)

    Caroline Filion

    11 novembre 2016
    Région : Mauricie, Spectacles
    Jardin Mécanique, Mauricie, Opéra-Rock, Satyre Cabaret-Spectacle
  • [SPECTACLE] Coco Méliès comme dans mon salon (27 octobre 2016)

    [SPECTACLE] Coco Méliès comme dans mon salon (27 octobre 2016)

    Coco Méliès, c’est un duo indie folk qui a sorti sur la scène culturelle pour la première fois en 2011 avec le EP The walking birds et en se promenant au Canada, en France et au États-Unis pendant deux ans avant de sortir Lighthouse en 2014. 

    Pour les avoir vus en 2014 en première partie d’Elliot Maginot dans le cadre d’une Soirée Caché CFOU qui avait lieu à la Galerie d’art de l’UQTR, j’étais enchanté à l’idée de les revoir dans ma vile avec un « full band ».

    Je dois vous dire, parce que c’est aussi ça mon travail avec écoutedonc.ca, que je n’ai jamais vu une salle aussi vide de toute ma vie de spectatrice ! Nous étions quatre, incluant mon photographe, mon conjoint et moi… Imaginez la gêne et le stress tant pour les artistes que pour nous. Comment un si bon groupe n’a pu attirer personne d’autres que nous? Plusieurs réponses ont été lancées en hypothèse, mais jamais nous ne le saurons et c’est peut-être mieux ainsi.

    Cela étant dit, laissez-moi vous dire que ça n’a pas découragé le duo et leurs musiciens puisqu’ils ont laissé tomber les amplis, les micros et la batterie pour se regrouper en plein milieu de la scène en avant avec un seul micro pour capter tout le spectacle. Il n’y a pas d’autres choses à dire que « c’était magique ». Ce spectacle, c’était mon spectacle, mes demandes spéciales, mes chansons. J’ai eu l’impression, l’instant d’un spectacle, que les quatre artistes et les quatre personnes du public ont fusionnés pour vivre un moment unique.

    Ce moment unique, on l’a vécu à travers des chansons remplies d’émotions telles que Ficherman, Lighthouse, How long can we stay, The café et Paper planes, leur nouveau « single ».

    Ils nous on aussi fait The girls in the beat dont une vidéo a été enregistrée au Divan orange avec Jahsepta, mais cette fois-ci, c’était David Méliès qui rappait devant nous.

    Francesca nous explique le fondement de la chanson Yellowbird qu’elle a écrite pour son père. Il avait 61 ans à sa naissance, il a fait la guerre et lorsqu’il est décédé, un oiseau jaune a suivi sa mère sur le chemin. Elle et sa mère ont toujours dit que cet oiseau c’était son père.

    Tout au long du spectacle, Francesca Como chante un peu plus souvent que David, avec sa voix de diva américaine majestueuse. Les fois où David se met à chanter, sa pogne au ventre. Sa voix est aussi imposante que sa grandeur. J’ai rarement vu un duo aussi complémentaire dans tous les aspects et c’est ce qui fait, selon moi, l’harmonie parfaite dans leur musique.

    Voici les photos de Alex Deschênes:

    Coco Méliès – photographe : Alex Deschênes
    Coco Méliès – photographe : Alex Deschênes
    Coco Méliès – photographe : Alex Deschênes
    Coco Méliès – photographe : Alex Deschênes
    Coco Méliès – photographe : Alex Deschênes
    Coco Méliès – photographe : Alex Deschênes
    Coco Méliès – photographe : Alex Deschênes
    Coco Méliès – photographe : Alex Deschênes
    Coco Méliès – photographe : Alex Deschênes
    Coco Méliès – photographe : Alex Deschênes

    Karina Tardif

    6 novembre 2016
    Région : Mauricie, Spectacles
    Coco Meliès, Mauricie, musique, Satyre
  • [SPECTACLE] Radio Radio au Centre des arts de Shawinigan pour la fin de semaine de l’Halloween

    [SPECTACLE] Radio Radio au Centre des arts de Shawinigan pour la fin de semaine de l’Halloween

    Les gens de Shawinigan ont célébré l’Halloween ce week-end dans l’ambiance funky de Radio Radio au Centre des arts.

    À ma grande surprise, j’ai pu constater que j’allais assister à un spectacle de Radio Radio dans une salle assise. Avec l’énergie débordante du duo acadien, je me demandais comment les gens allaient faire pour rester « ben cargué dans leurs chaises ».

    Jacques Alphonse Doucet et Gabriel Malenfant forment un duo mélangeant funk, rap et chiac. Ils ont décidé de laisser tomber leur langage propre pour rester dans un monde anglo et électro-pop avec leur nouvel album Light the sky. Par contre, je n’ai pas entendu beaucoup de nouveautés lors du spectacle, étant capable de reconnaître tous leurs succès des albums précédents (qui ont été joué un à la suite de l’autre).  Malgré leur style bien à eux, la démarche artistique de leur nouveau spectacle manque clairement d’innovation à mon avis, se limitant au duo qui bouge d’un bout à l’autre de la scène.

    La salle remplie de jeunes, de familles et étonnamment de baby-boomers, s’est levée lors de Busy, qui fût la première pièce de Light the sky joué ce soir-là. Leur choix de chansons se promenait entre l’album  EJ Feel Zoo et Belmundo Regal en faisant parfois rappel à Havre de Grâce, notamment avec Grong Hotel en début et Comment ça va en fin de spectacle.

    Bondissant sur scène, Jacques Doucet et Gabriel Malenfant sont accompagné d’un guitariste et d’un batteur pour offrir une énergie maximale avec un son rock qui s’ajoute au groove. Les solos de guitare ont été acclamé par le public durant 50 shades of beige et après Ej Feel Zoo.

    Les références funk en introduction de Guess What est sans doute mon coup de cœur de Radio Radio. Cette pièce est à mon avis la plus solide parmi leur banque à succès. Pour avoir vu Radio Radio en duo avec Alex Nevsky sur cette chanson lors des Francofolies de Montréal en 2015, elle est indétrônable. J’ai senti que la salle l’appréciait également lorsque des gens qui ont délaissé leurs bancs pour lever leurs mains au même rythme que Jacques et Gabriel. Il semblerait que le public était impatient de pouvoir se dégourdir.

    Le spectacle s’est ensuite poursuivit avec des nouvelles chansons telles que Tonight is the night, Sweater Weather, My Dance Floor et Light the sky. Digne des soirées célébrantes, leurs nouvelles chansons en ont fait danser plus d’un. Light the sky, pièce qui sans doute permettra d’aller chercher un public plus large à l’extérieur du Québec, avait quant à elle une saveur plus pop. Pour ma part My Dance Floor m’a semblé plus efficace en spectacle avec le beat plus variant grâce aux musiciens présents, qui fait réellement sentir l’ambiance d’une piste de danse. Entre temps, ils ont succédé Dekshoo et Boomrang avec une transition instrumentale entre le batteur et le guitariste, ainsi qu’en interposant les paroles des deux pièces.

    En rappel, Radio Radio est revenu sur scène avec Cargué dans ma chaise et Ça c’est nice. Ils ont également invité les enfants de la salle à monter sur scène avec eux pour les faire sentir spéciaux le temps d’un instant en performant Enfant Spécial.

    Toujours généreux envers leurs fans, ils ont conclu le spectacle en proposant au public de Shawinigan de venir les rejoindre pour une séance photo dans le hall du Centre des arts.

    Pour vous donner une idée de l’ambiance sur scène, voici des photos prises par l’équipe de photographes lors des spectacles antérieurs de Radio Radio.

    Crédit photo : Jacques Boivin

    Marianne Chartier- Boulanger

    1 novembre 2016
    Région : Mauricie, Spectacles
    Albums, Centre des arts, électro, funk, Mauricie, musique, RadioRadio
  • [SPECTACLE] Guerilla Poubelle déchire au Cabaret Satyre, jeudi 20 octobre 2016

    [SPECTACLE] Guerilla Poubelle déchire au Cabaret Satyre, jeudi 20 octobre 2016

    Tout d’abord, je tiens à remercier ecoutedonc.ca de m’avoir accueillie au sein de sa belle équipe. Également, ce fut agréable d’être reçue par le charmant cabaret spectacle Le Satyre (soulignons leur ouverture récente en mai 2016).

    Ce jeudi 20 octobre dernier, pour une 7e tournée au Québec, le Satyre a accueilli Guerilla Poubelle. Notons qu’ils étaient en tournée avec Bonvivant et Speed Massacre lors de leur passage en sol trifluvien.

    Malgré le fait qu’il n’y avait pas foule vers les débuts du spectacle, celui-ci n’a pas été retardé. On a débuté vers 21 h avec un groupe originaire de Québec : Achigan. Du bon punk-rock en français, où chacun des musiciens prend une part égale côté son. L’échange entre les trois membres est bien équilibré, on entend super bien les paroles et c’est à leur juste valeur. C’est un groupe engagé, enragé et jovial tout à la fois. Leur amour pour la nature saute aux yeux; le drummer « vitesse », Simon Viviers, vêtu son chandail de Greenpeace, le guitariste-chanteur, Guillaume Guité, porte fièrement la chemise carottée et puis le bassiste-chanteur, Christian Jacques, aborde ses fameuses bottes de pêche ainsi que son casque blanc des bois. Que la pêche soit miraculeuse ou que le chat Facebook soit un gentil minou, ils nous disent également que dans le punk-rock, c’est important d’être vulgaire. Puis, ces gaillards ont vu les époques passer et se transformer, ce qui les a révoltés. Ils nous avouent : « Quand on était jeune, on buvait dans le pit de sable. » Maintenant, c’est différent : cet endroit mythique est devenu un sale dépotoir. Le nouveau quartier, dorénavant, est situé exactement sur le dépotoir. Les enjeux axés sur l’environnement de leur coin de pays les troublent particulièrement. Ils tentent de nous ouvrir les yeux sur ces accablants constats. Tel le vent sale qui souffle sur Limoilou à Québec. Par exemple, il transporte avec lui les effluves polluées de Trois-Rivières. On saura que vers l’est, au Québec, se déplacent les toxines aériennes et aquatiques. En dépit des sujets, ils restent cools et amusés sur scène. Merci à Fred, un des partisans, d’avoir relancé le groupe, en gueulant : « Participez au Chaos! » C’est exactement ce que Achigan nous chante après avoir avoir dit qu’ils finissaient… Christian Jacques, le bassiste-chanteur, nous dévoile qu’il a commencé à composer, puis qu’ensuite, il s’est mis à chanter et jouer de la guitare. Il vient de la scène punk, mais nous confie aimer faire de la musique traditionnelle québécoise ainsi que du métal québécois. Si vous avez envie de prêter l’oreille à son groupe de black métal progressif, eh bien, allez donc écouter Moonlyght!

    Pour faire place à leurs confrères, « les bons à rien… ah non, ‘scusez : les Bonvivant », disait Christian. Originaires de Saint-Étienne-de-Beauharnois, les trois jeunes hommes nous offrent une prestation punk-rock plutôt flottante. Ils sont également de la partie pour accompagner la tournée québécoise avec le prochain groupe, Speed Masacre. Fait cocasse, la tendance se maintient; une guitare de bois foncée, une basse blanche, mais quatre cordes au lieu de cinq. Même s’ils chantent en français, les paroles sont plus crunchy, légèrement moins compréhensibles pour ainsi mieux se faufiler dans le son, le vibe. Bref, la guitare lead pas mal pour l’ensemble. Si j’ai bien compris, ils nous gueulent que le rock’n’roll est à chier! En fait, c’est un cover qu’ils ont fait du groupe Les Prostiputes de Rouyn Noranda. En finissant, ils nous confessent, dans leur dernière chanson, que malheureusement, faut pas qu’on arrête le pot, mais plutôt qu’il faut qu’on arrête de boire, en référence à leur toune : Samedi, demain j’arrête de boire. Visuellement, leur choix pour leur conception graphique est très intéressant! Par exemple, leur pluie de couteaux sur les chandails. Enfin, c’est très encourageant de constater que la scène punk-rock reste en vie en Mauricie!

    Au troisième changement de setup, on constate que les groupes sont biens rodés. Les pauses entre les prestations ne sont pas trop longues, heureusement, puisque la musique est beaucoup trop forte pour qu’on puisse se parler. Je ne sais pas si le Satyre se sentait punk ce soir là, mais la playlist, malgré les bons morceaux, était la même pour une seconde entracte!

    Speed Masacre s’annonce : « On est juste six, c’est à nous autres, c’te show-là. » Les punk-rockeurs montréalais, composant en anglais depuis un bon moment, ont fait leur apparition pour la première fois à Trois-Rivières ce mardi. On entend quelques pièces dont Inside my Head de leur plus récent album, Stupid Fucking Rain, ainsi que Fuck the World ou Police on the Dancefloor, tirés de leur album datant de 2012, We Hold the Vikings by the horns, pour ne nommer que celles-ci. On sent un petit côté dansant, twistant, légèrement à la rock’n’roll tout en restant assez fidèle au punk. Et puis, encore une fois, il y a une guitare de bois foncée, une basse blanche, mais quatre cordes.

    Pour ceux qui ne les connaissent pas, depuis 12 ans, le power trio a donné plus de 800 concerts à travers le monde, en passant par les plus petits bars de la France, à de plus grandes scènes ainsi qu’à des festivals. Ils sont demeurés fidèles à leur éthique du début DIY, participatifs et impliqués avec d’autres groupes sur tous les supports possibles et imaginables. Le groupe est tellement punk qu’il limite eux-même le prix des concerts, des places disponibles et de leurs albums, en refusant de s’inscrire à la SACEM. Till Lemoine est au chant et à la guitare depuis toute l’histoire du groupe, soit depuis 2003. En plus, il est membre de l’association de concerts Guerilla Asso aidant à la culture musicale de Paris surtout. Leur style de vie exprimé dans la chanson Punk Rock is Not a Job, reflète leur choix de refuser de vivre de leur musique en concevant un emploi hors du groupe. Poursuivant une tournée de plus de 40 dates en Europe, le groupe revient en sol Québécois par Trois-Rivières, Québec, Alma, Sherbrooke, Gatineau, Rouyn et Montréal. Inferno, disponible en format vinyle et CD, présenté par GxP, comprend quatre nouveaux titres disponibles sur toutes les plateformes numériques, depuis le 8 juillet 2016, pour faire suite à leur plus récent album Amor Fati. Tel qu’annoncé sur leur site, Guerilla Poubelle est venu brasser la cage des Québécois. Au Satyre, ils ont eu de l’audace en installant leur tapis sur le parterre ainsi que tout le tralala afin de nous jouer ça sur le plancher des vaches. C’était puissant et vibrant, tellement que leur drummer, Paul, se sentait comme chez lui et s’est mis en boxer! Yeah! Nous aussi on a eu chaud pour eux à bouger sur leur son!

    Voici quelques clichés pris par notre merveilleux photographe, Adrien Le Toux.

    Crédit photo : Adrien Le Toux.
    Crédit photo : Adrien Le Toux.
    Crédit photo : Adrien Le Toux.
    Crédit photo : Adrien Le Toux.
    Crédit photo : Adrien Le Toux.
    Crédit photo : Adrien Le Toux.
    Crédit photo : Adrien Le Toux.
    Crédit photo : Adrien Le Toux.
    Crédit photo : Adrien Le Toux.
    Crédit photo : Adrien Le Toux.
    Crédit photo : Adrien Le Toux.
    Crédit photo : Adrien Le Toux.
    Crédit photo : Adrien Le Toux.
    Crédit photo : Adrien Le Toux.
    Crédit photo : Adrien Le Toux.
    Crédit photo : Adrien Le Toux.
    Crédit photo : Adrien Le Toux.
    Crédit photo : Adrien Le Toux.
    Crédit photo : Adrien Le Toux.
    Guerrilla Poubelle
    Crédit photo : Adrien Le Toux.
    Crédit photo : Adrien Le Toux.
    Crédit photo : Adrien Le Toux.
    Crédit photo : Adrien Le Toux.

    Audrey Cloutier

    27 octobre 2016
    Région : Mauricie, Spectacles
    Achigan, Bonvivant, france, Guerilla Asso, Guerilla Poubelle, Mauricie, Paris, punk, Punk rock, Satyre Cabaret-Spectacle, Speed Masacre, Trois-Rivières
  • [SPECTACLE] EQUINOXE EN BLUES (Bryan Tyler ans the Bluestorm)

    [SPECTACLE] EQUINOXE EN BLUES (Bryan Tyler ans the Bluestorm)

    Le sympathique «géant» Brian Tyler and the Bluestorm était de passage en formule trio à la salle de spectacles L’Grenier du Magasin Général Lebrun de Maskinongé vendredi le 23 septembre dernier. Habitué de le voir en formation complète, soit quatre musiciens sur scène, Brian était accompagné de son excellent guitariste Franky James et de l’un des meilleurs claviéristes du Québec Michel Hains. Un spectacle intime qui affichait complet dans un décor d’époque magnifique qui, comme nous l’a mentionné Brian en début de spectacle, l’aura inspiré dans le choix de ses chansons.

    Un public attentif, respectueux, qui a su apprécié cette agréable performance. L’extraordinaire complicité entre Brian et ses deux musiciens est communicative, les spectateurs ont embarqué à fond dans leur jeu. Brian nous a offert de ses compositions tel que Back On Track, du B.B. King, du Bill Withers Ain’t No Sunshine que j’adore, un classique québécois d’Offenbach Mes Blues Passent Pu Dans’ Porte qui a reçu une ovation bien méritée et plusieurs autres pièces de grands noms du Blues.

    Une soirée pleine de groove qui a passé bien trop vite. Ce showman généreux et authentique est tout ce qu’il vous faut pour oublier vos tracas. Si jamais Brian And The Bluestorm se produit dans votre région, ne manquer pas leur spectacle, vous allez adorer.

     

    Jean-François Desputeaux

    Brian Tyler and the Bluestorm crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Brian Tyler and the Bluestorm crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Brian Tyler and the Bluestorm crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Brian Tyler and the Bluestorm crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Brian Tyler and the Bluestorm crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Brian And The Bluestorm crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Brian Tyler and the Bluestorm crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Brian Tyler and the Bluestorm crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Brian and the Bluestorm crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Brian Tyler and the Bluestorm crédit photo: Jean-François Desputeaux

    Jean-François Desputeaux

    29 septembre 2016
    Région : Mauricie, Spectacles
    blues, Magasin Général Le Brun, Mauricie, Spectacle
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