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  • [SPECTACLE] Safia Nolin, Église St. James, 30 mars 2017

    [SPECTACLE] Safia Nolin, Église St. James, 30 mars 2017

    «Trois-Rivières, c’est la ville oú j’ai le plus joué (…) pis j’aime ça les gros bâteaux », lance Safia Nolin après avoir entamé le spectacle avec La laideur et Acide. Vous aurez compris qu’on a eu droit, tout au long de la soirée, à une Safia sans filtre, au naturel et qui n’a pas arrêter de rire entre les chansons. Elle et son acolyte Joseph nous ont offert un spectacle qui transpirait l’authenticité.

    Après avoir tenté de faire des liens avec l’émission Décor ta vie (ne cherchez pas à comprendre), elle enchaîne avec Si seulement et La valse à l’envers. Le décor est magique et Safia a l’air de s’amuser, autant que nous, du fait qu’on soit dans une église. À partir de ce moment-là, tous les problèmes de la vie sont restés derrière et on étaient pendus à ses lèvres, les oreilles grandes ouvertes.

    Il semblerait qu’elle fait habituellement un bout de spectacle avec un micro spécial, face-à-face avec Joseph, pour 3 chansons seulement, mais là « j’ai décidé il y a genre 25 secondes qu’on allait faire le reste du show comme ça », lance-t-elle. Finalement, ils auront utilisé ce micro pour 5 chansons. Je n’ai jamais entendu un tel silence, dans une salle pleine, pendant un bon 25 minutes. Le micro faisait en sorte que le son était moins fort alors il fallait porter une attention plus assidue qu’à l’habitude. Elle-même a semblé surprise et contente que les gens aient été si silencieux et qu’ils aient laissé place à ce moment féerique.

    C’est donc dans cette ambiance douce et calme qu’elle a enchaîné Le goût du ciment et Technicolor avant de nous gâter les oreilles avec des chansons de son album Reprises Vol.1. Nous avons eu droit à Calvaire, D’amour ou d’amitié et Loader comme un gun. On a l’habitude de chanter à tue-tête ce genre de chansons et j’avoue avoir été complètement déstabilisé de voir la salle aussi silencieuse.

    J’imagine qu’elle ne peut pas faire un spectacle sans parler de Céline, mais la c’était spécial parce que le 30 mars c’est l’anniversaire de Céline Dion. « Fuck, vive Céline », s’est écrié Safia, « mais si c’était mon amie, je lui dirait: Céline, tu ne peux pas toujours chanter (…) c’est malaisant » en parlant entre autres de son entrevue à une grosse émission américaine avec Gwen Stefani pour The Voice.

    Après ce bref intermède sur son idole, elle interprète la première chanson de l’album, Les excuses pour poursuivre avec une nouvelle chanson. Elle n’a pas de nom, mais elle est pleine d’émotions, comme tout ce que fait Safia d’ailleurs. « Ça parle d’être triste, pour faire changement (…) et elle a été écrite en décembre ». Cette nouvelle pièce est un vrai bijou. Elle a presque réussi à me faire pleurer tellement c’était beau.

    Après Ce matin, elle nous annonce que c’est le rappel et elle ne sortira pas pour revenir parce qu’elle n’aime pas le concept. Joseph en ajoute, tout en riant, en disant que « c’est parce que son répertoire est limité et que c’est pour ça que le spectacle s’arrête après les deux prochaines chansons ». Après un bon cinq minutes de conversation un peu décousue, mais tellement drôle et attachant, Safia a nous fait ses  »plus grands succès » Igloo et Noël Partout, sur laquelle Joseph nous montre une nouvelle facette de son talent en accompagnant vocalement Safia.

    C’était un spectacle sans artifices avec juste du vrai et que du talent. Un spectacle qui fait du bien et qui est, somme toute, difficile à décrire parce que cette fille est unique en son genre.

    Safia Nolin à l’église St-James – photographe: Alex Deschênes
    Safia Nolin à l’église St-James – photographe: Alex Deschênes
    Safia Nolin à l’église St-James – photographe: Alex Deschênes
    Safia Nolin à l’église St-James – photographe: Alex Deschênes
    Safia Nolin à l’église St-James – photographe: Alex Deschênes
    Safia Nolin à l’église St-James – photographe: Alex Deschênes

     

    Karina Tardif

    3 avril 2017
    Région : Mauricie, Spectacles
    Église St-James, Mauricie, musique, Safia Nolin
  • [PHOTOS] Damien Robitaille (+ Jonathan Savage), Anaïs-Allard-Rousseau, 25 mars 2017

    [PHOTOS] Damien Robitaille (+ Jonathan Savage), Anaïs-Allard-Rousseau, 25 mars 2017

    Je me suis rendu seul au spectacle de Damien Robitaille samedi dernier à la salle Anaïs-Allard-Rousseau alors voici mon résumé en images:

    Damien Robitaille – Photo: Joé Weller
    25-mars-2017 salle anais allard rousseau
    Damien Robitaille – Photo: Joé Weller
    25-mars-2017 salle anais allard rousseau
    Damien Robitaille – Photo: Joé Weller
    25-mars-2017 salle anais allard rousseau
    Damien Robitaille – Photo: Joé Weller
    25-mars-2018 salle anais allard rousseau
    Damien Robitaille – Photo: Joé Weller
    25-mars-2017 salle anais allard rousseau
    Damien Robitaille – Photo: Joé Weller
    25-mars-2017 salle anais allard rousseau
    Damien Robitaille – Photo: Joé Weller
    25-mars-2017 salle anais allard rousseau
    Damien Robitaille – Photo: Joé Weller
    25-mars-2017 salle anais allard rousseau
    Damien Robitaille – Photo: Joé Weller
    25-mars-2017 salle anais allard rousseau
    Damien Robitaille – Photo: Joé Weller
    25-mars-2017 salle anais allard rousseau
    Damien Robitaille – Photo: Joé Weller
    25-mars-2017 salle anais allard rousseau
    Damien Robitaille – Photo: Joé Weller
    25-mars-2017 salle anais allard rousseau
    Jonathan Savage – Photo: Joé Weller
    25-mars-2017 salle anais allard rousseau
    Jonathan Savage – Photo: Joé Weller
    25-mars-2017 salle anais allard rousseau
    Jonathan Savage – Photo: Joé Weller
    25-mars-2017 salle anais allard rousseau
    Jonathan Savage – Photo: Joé Weller

    Joé Lacerte

    28 mars 2017
    Région : Mauricie, Spectacles
    Anais-Allard-Rousseau, Damien Robitaille, Jonathan Savage, Maison de la Culture de Trois-Rivières, musique, photos
  • [SPECTACLE] Peter Peter (+ Barbagallo), la Maison de la culture de Trois-Rivières (salle Louis-Philippe-Poisson), 11 mars 2017

    [SPECTACLE] Peter Peter (+ Barbagallo), la Maison de la culture de Trois-Rivières (salle Louis-Philippe-Poisson), 11 mars 2017

    Notre beau pays a eu l’honneur de recevoir Peter Peter et sa bande pour trois soirs seulement. Heureusement, Trois-Rivières et Québec faisaient parties des arrêts, en plus de Montréal.

    Avant d’accueillir l’homme aux yeux de velours, Barbagallo est venu nous surprendre avec leur son pop-rock-folk rafraîchissant. Avec une belle assurance, le toulousien et ses musiciens nous ont livré quelques-unes de leurs chansons. Le chanteur, aussi à la batterie, a, entre autres, chanté la pièce titre de son album Grand chien et a terminé avec la pièce La vérité.

    Le dernier passage de Peter Peter à Trois-Rivières date de 2011 et un concert prévu en décembre 2013 avait même dû être annulé, alors laissez-moi vous dire qu’après plus de six ans d’attente, le public était au rendez-vous, moi la première et Peter Peter a même ajouté « Ça fait longtemps Trois-Rivières, ça fait trop longtemps ».

    Et là, ça y est, mon moment le plus attendu de 2017 est en train de se produire. Tout de noir vêtu, Peter Peter et ses trois musiciens qu’il a amené de France avec lui, Augustin Hauville (claviers), Charlie Trimbour (synthétiseur) et Mathias Fisch (batterie), sont embarqués sur scène. Ils ont tout de suite débuté avec Noir Eden, la pièce titre de son plus récent album, sortie il y a quelques jours à peine (24 février 2017).

    Il était très peu bavard entre les pièces au début, mais son charme, ses déhanchements et des jeux de pieds parlaient d’eux-mêmes. On sentait une petite timidité tout de même assumée, mais surtout, j’ai senti qu’il avait envie de nous offrir sa musique en cadeau. Après quelques pièces du récent album, dont Fantôme de la nuit, No man’s land et Orchidée, il nous a fait plaisir avec Tergiverse, pièce de son premier album éponyme, qu’il dit aimé encore beaucoup. Le public commençait à être bien réchauffé aussi et quelques fois pendant le spectacle Peter Peter a lancé « Vous êtes chauds, putain ». J’imagine que ça voulait dire qu’on était « en feu » !

    La douceur de sa voix et l’intensité des ses interprétations ont fait de Vénus l’un des beaux moments de la soirée. MDMA, de Une version améliorée de la tristesse, a été un beau cadeau, qui a été suivi de Little Shangri-la, un peu plus neutre, mais tout aussi belle et encrée dans le moment présent.

    Je pense que Peter Peter connait bien son public puisqu’il nous a fait son « succès-souvenir », comme il l’a appelé, Caroussel de l’album Une version améliorée de la tristesse. Pendant la pièce Allégresse, qui a suivi Damien, il a quitté la scène pour aller écouter la portion instrumentale dans la salle, debout à l’arrière, l’air moqueur. Il est ré-embarquer sur scène vite et a enchaîné avec Bien réel. Il commençait à se dégourdir la langue et il a demandé au public de chanter avec lui sur la prochaine chanson, Loving game et on n’a eu d’autres choix que d’obéir à son regard enchanteur !

    Peter Peter était tantôt assis devant la scène, tantôt en train de faire un tour dans la salle, alors là, c’était à notre tour de se lever et de faire comme la petite gang en arrière de la foule, c’est-à-dire de danser, sur sa pièce qui je crois est la plus connue; Une version améliorée de la tristesse. C’est cette chanson qui clôturait le spectacle. On était debout les mains en poing, les frissons partout dans le corps et les émotions dans le tapis, jusqu’à ce qu’il décide de sauter dans la salle, de prendre une chaise pour le faire grimper sur une petite table et finir les notes de guitare de la chanson ainsi, au grand bonheur du public, vous l’aurez bien compris.

    En rappel, on a eu droit à une chanson qui n’existe nulle part ailleurs, Noémie. Il est revenu seul pour faire cette chanson, mais il a lâcher quelques « putain » et « ça ne marche pas » puisque sa guitare semblait pas coopérer. Après quelques trop longues minutes à le regarder assis par terre en train de régler ce problème, il m’a fait fondre avec cette pièce inédite. Il a terminé avec Pâle cristal bleu, qui est aussi la dernière pièce de l’album.

    Les derniers sons de la chanson continuaient de jouter d’eux-mêmes et Peter Peter nous a laissé en disant quelque chose que je vais me rappeler longtemps; il a dit « à la prochaine » !

    Dû à de petits problèmes, nous pouvons seulement vous offrir des photos de la première partie:

    Barbagallo – salle Louis-Philippe Poisson 11 mars 2017 crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Barbagallo – salle Louis-Philippe Poisson 11 mars 2017 crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Barbagallo – salle Louis-Philippe Poisson 11 mars 2017 crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Barbagallo – salle Louis-Philippe Poisson 11 mars 2017 crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Barbagallo – salle Louis-Philippe Poisson 11 mars 2017 crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Barbagallo – salle Louis-Philippe Poisson 11 mars 2017 crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Barbagallo – salle Louis-Philippe Poisson 11 mars 2017 crédit photo: Jean-François Desputeaux

    Karina Tardif

    14 mars 2017
    Région : Mauricie, Spectacles
    Barbagallo, france, musique, Noir Eden, Peter Peter, Trois-Rivières, Une version améliorée de la tristesse
  • [SPECTACLE] Half Moon Run (+Mauves), La Taverne de St-Casimir, 2 mars 2017

    [SPECTACLE] Half Moon Run (+Mauves), La Taverne de St-Casimir, 2 mars 2017

    On se souvient du jeudi 2 mars 2017 comme d’une soirée festive, qui a réuni deux groupes assez improbables ensemble. C’est ce qui a permis de vivre quelque chose d’inusité, mais de génial à la fois.

    La première partie était Mauves, groupe pop-rock progressif qui sillonne présentement le Québec en compagnie de plusieurs groupes émergents (et pour la seconde fois avec Half Moon Run cette soirée-là!). Alexandre Martel, Julien Déry, Cédric Martel et Charles Blondeau offrent une prestation de qualité et sentie. J’aime l’intensité des instruments et le clash avec la voix plus haute d’Alexandre Martel et celle plus envoûtante de Julien Déry, qu’on entend sur Parc du Portugal. Les textes sont très imagés, et le nouvel album Coco, paru en 2016, s’écoute comme du bonbon. Quoique inattendue, cette combinaison avec Half Moon Run s’appréciait indubitablement.

    La frénésie entourant le groupe Half Moon Run, même si la sortie de Sun Leads Me On date de 2015, est toujours aussi forte. Encore une fois, la Taverne de St-Casimir affichait complet pour le spectacle. Le groupe était un peu partout lors des dernières semaines, ce qui n’a pas semblé affecter leur performance un brin.

    Ils ont commencé avec 21 Guns Salute, qui se retrouve sur Dark Moon, le premier opus du groupe. Sans commencer en coup de canon, ça donne le ton pour une soirée planante où la voix de Devon Portielje est l’un des éléments forts. Ils ont enchaîné I Can’t Figure Out What’s Going On, deuxième vidéoclip qu’ils ont lancé de leur second album.

    Par la suite, les succès de chacun de leurs opus ont su se ficeler à merveille, alors que le public dansait sur Call Me in the Afternoon, chantait en chœur Devil May Care, et savourait Sun Leads Me On. Ils ont fermé avec Consider Yourself (le court-métrage/vidéoclip de la chanson est à voir selon moi!) pour mieux revenir sur trois pièces très appréciées : Fire Escape, She Wants to Know et Full Circle.

    J’ai remarqué que les chansons du premier album avaient un effet plus euphorique chez les gens présents, raison pourquoi, fort probablement, ils ont choisi de terminer avec trois de celles-ci. Le groupe a encore une fois été à la hauteur de sa renommée en terre québécoise avec une performance haute en couleur. Devon a même joué de la guitare avec sa bouche à un certain moment, ce qu’on n’a pas la chance de voir souvent!

    Me déplacer à St-Casimir reste toujours un plaisir, et pas seulement parce que leur programmation 2017 est diversifiée et complète. Cette année, ils ont accueilli et accueilleront encore des gros noms de la musique sous leur toit, et seulement 500 personnes sont attendues chaque soir de spectacle. Cela crée, à mon avis, un phénomène de rareté, et on se sent privilégié d’être à l’une de leurs soirées. Ce n’est donc pas surprenant qu’ils affichent souvent complet.

    Crédit photo : Joé Lacerte 

     

    Caroline Filion

    11 mars 2017
    Région : Mauricie, Spectacles
    Half Moon Run, La Taverne de St-Casimir, Mauricie, Mauves, musique
  • Saratoga à la Maison de la culture de Trois-Rivières

    Saratoga à la Maison de la culture de Trois-Rivières

    La dernière fois que j’ai eu la chance de voir Saratoga en spectacle c’était cet été dans le cadre du Festivoix dans le décor enchanteur de la microbrasserie Le Temps d’une pinte. J’avais adoré ma soirée et j’étais littéralement tombé en amour avec le duo duquel j’adorais déjà les chansons.

    Pour leur premier passage à Trois-Rivières depuis la sortie de leur premier album, Fleur, c’est dans l’intime salle Louis-Philippe-Poisson de la Maison de la culture de Trois-Rivières que Saratoga avait donné rendez-vous à son public. Le nouvel aménagement de la salle permet encore plus de proximité avec les artistes, ce qui s’agençait parfaitement avec la douceur de leur musique.

    Le duo a débuté le spectacle avec la mélancolie de Brise glace, le tout premier extrait de leur album et ont ensuite pris le temps de souhaiter la bienvenue au public. Ravis de voir la salle aussi remplie, ils ont fait quelques blagues au sujet de leur dernier passage dans cette salle avec le spectacle solo de Chantal Archambault qui avait semble-t-il été un peu moins populaire. Ils ont ensuite enfilé les chansons en prenant pratiquement toujours le temps de s’adresser au public pour expliquer l’histoire derrière la création de la pièce ou encore simplement pour raconter de petites anecdotes, parfois drôles, parfois touchantes. Ils ont également interprétés plusieurs pièces de leur E.P. dont Saratoga et On est pas du monde, pigés dans le répertoire de la carrière solo de Chantal et ont même fait un cover de Michel Louvain. À mon plus grand bonheur, ils ont terminé le rappel avec une demande spéciale du public, une de mes chansons préférées: Madame Rosa. J’aurais difficilement pu demander mieux.

    Ce qui fait le charme de Saratoga en spectacle c’est assurément leur complicité forte, palpable et accrocheuse. Ils se taquinent, font ressortir les défauts de l’autre, mais conservent toujours ce regard amoureux. Ils semblent se connaitre par cœur et leur amour transparait autant dans les paroles de leurs chansons comme Les bourgeons pis le gazon et Oublie pas que dans le regard qu’ils posent l’un sur l’autre tout au long du spectacle. Gageons qu’en ce frisquet vendredi de février, à l’approche de la St-Valentin, ils en auront inspiré plusieurs et auront contribué à réchauffer plus d’un lit! C’est également leur imperfection totalement assumée et leur simplicité qui les rend si beaux et attachants. On aurait envie d’être leurs amis, de les inviter à prendre une bière et  de Boire à crédit avec eux.

    Au-delà du duo et de leur musique que j’adore, je pense qu’en réalité je suis aussi fan des personnes qu’ils sont individuellement. Chantal Archambault est rieuse, naturelle et simple. En plus, elle est collaboratrice pour Les Trappeuses, un blogue qui « dans une approche « granoécochic » expérimente divers modes de consommation responsable et vous partage leurs découvertes zéro déchet, locales, minimalistes, végéta*iennes et biologiques ». Je les adore! Même mon chum est tombé sous le charme et s’est procuré son tout premier mouchoir en tissus, cousu à la main « par la fille du band »! De son côté, Michel-Olivier Gasse est également auteur et personne ne peut rester indifférent à la poésie qu’il crée avec le quotidien. Je dois aussi avouer que le flow « du gars du band » m’a toujours charmé. Ce soir-là, son éloge de la lenteur, son attitude simple et amicale, ainsi que son anecdote coquine sur la curieuse salle qui nous attend supposément au ciel n’ont fait que me charmer davantage. Il fait partie de ces musiciens qui vivent leur musique, qui habitent la scène et qui retiennent notre attention.

    Bref, j’ai passé une magnifique soirée dans une salle intime avec un public attentif et un duo absolument charmant à qui je souhaite encore beaucoup d’amour et de musique. Je suis sortie de là avec le coeur léger, le sourire aux lèvres, l’envie de me coller avec mon chum, de lire du Michel-Olivier Gasse et de consommer de manière responsable. Je pense qu’on peut dire mission accomplie!

    À défaut d’avoir eu un photographe sur place, voici les magnifiques photos prises par Jacques Boivin au Théâtre du Petit Champlain en décembre 2016:

    Spectacle de Saratoga au Théâtre le Petit Champlain. Photo : Jacques Boivin
    Spectacle de Saratoga au Théâtre le Petit Champlain. Photo : Jacques Boivin
    Spectacle de Saratoga au Théâtre le Petit Champlain. Photo : Jacques Boivin
    Spectacle de Saratoga au Théâtre le Petit Champlain. Photo : Jacques Boivin
    Spectacle de Saratoga au Théâtre le Petit Champlain. Photo : Jacques Boivin
    Spectacle de Saratoga au Théâtre le Petit Champlain. Photo : Jacques Boivin
    Spectacle de Saratoga au Théâtre le Petit Champlain. Photo : Jacques Boivin

    Gabrielle Thériault

    6 mars 2017
    Région : Mauricie, Spectacles
    Chantal Archambault, folk, Maison de la Culture, Mauricie, Michel-Olivier Gasse, musique, Saratoga, Trois-Rivières
  • [NOUVELLE] The Franklin Electric: la tournée débute à Trois-Rivières !

    [NOUVELLE] The Franklin Electric: la tournée débute à Trois-Rivières !

    C’est demain, le 1er mars, que les chanceux de la Mauricie pourront voir le premier spectacle de la tournée du nouvel album du groupe The Franklin Electric.

    Notre photographe, Joé Lacerte, s’est rendu à la salle Anaïs-Allard-Roussseau cet après-midi, où aura lieu le spectacle, afin de prendre quelques clichés de leur répétition avant le grand soir.

    L’énergie du groupe et la voix sublime du chanteur feront sans doute un mélange magique. On a bien hâte au spectacle !

    Les gars seront aussi en spectacle chez nos amis de Québec à l’Imperial le 25 mars prochain.

    Crédit photos: Joé Lacerte.

    The Franklin Electric Salle Anaïs Rousseau credit: Joe weller
    The Franklin Electric Salle Anaïs Rousseau credit: Joe weller
    The Franklin Electric Salle Anaïs Rousseau credit: Joe weller
    The Franklin Electric Salle Anaïs Rousseau credit: Joe weller
    The Franklin Electric Salle Anaïs Rousseau credit: Joe weller
    The Franklin Electric Salle Anaïs Rousseau credit: Joe weller
    The Franklin Electric Salle Anaïs Rousseau credit: Joe weller
    The Franklin Electric Salle Anaïs Rousseau credit: Joe weller
    The Franklin Electric Salle Anaïs Rousseau credit: Joe weller
    The Franklin Electric Salle Anaïs Rousseau credit: Joe weller
    The Franklin Electric Salle Anaïs Rousseau credit: Joe weller
    The Franklin Electric Salle Anaïs Rousseau credit: Joe weller
    The Franklin Electric Salle Anaïs Rousseau credit: Joe weller
    The Franklin Electric Salle Anaïs Rousseau credit: Joe weller
    The Franklin Electric Salle Anaïs Rousseau credit: Joe weller

    Karina Tardif

    28 février 2017
    Nouvelles, Région : Mauricie, Spectacles
    musique, Spectacle, The Franklin Electric, tournée, Trois-Rivières
  • [SPECTACLE] Première soirée du Cabaret Festif! de la Relève, 28 janvier 2017

    [SPECTACLE] Première soirée du Cabaret Festif! de la Relève, 28 janvier 2017

    Samedi le 28 février dernier avait lieu la première soirée des qualifications de la 7e édition du Cabaret Festif! de la relève. Une occasion en or, pour moi, de renouer avec mon fidèle clavier ainsi que le site BonPatron.com qui corrige mes fautes (jusqu’à preuve du contraire). Émilie Rioux de CHYZ, Valérie Therrien de VOIR et Raphaëlle Thibault-Vanasse de CHOQ agissaient à titre de jury afin de déterminer qui de Jerome Casabon, A Leverage for Mountains, La Guillaumansour Expérience et MCC passerait directement en finale le 18 mars prochain.

    Keith Kouna
    Le Cabaret Festif de la relève-28 janvier
    Crédit photo:Yoan Beaudet

    Avant que les candidats montent sur scène, c’est le porte-parole de la 7e édition, Keith Kouna, qui s’empare de la scène pour un petit tour de chant. Il a réchauffé la salle pour les candidats en allant piger dans son répertoire et en faisant participer le public, nombreux, qui semblait heureux et comblé de sa présence. Mon premier Keith Kouna, de surcroît, qui permet de « believe le hype », comme le dit l’expression : un exceptionnel parolier, un style unique et bien à lui. J’écoutais ses chansons en me disant que tous les mots sont clairs et choisis avec minutie. Ce à quoi je suis très peu habitué pour être bien honnête (merci à toi, Gucci Mane)!

    C’est Jérome Casabon qui a vraiment hérité de la tâche d’inaugurer la septième édition de ce concours et c’est avec une belle énergie contagieuse qu’il a démarré le tout. Ses musiciens (je reconnaîs Shampouing à la guitare) et lui partagent une belle complicité sur scène, nous donnant l’impression que le plaisir est au rendez-vous et qu’ils ne se prennent pas trop aux sérieux. L’humour est l’arme de prédilection de Casabon, qui l’utilise abondamment lors de sa courte performance. Cet humour permettait de le regarder s’amuser, sourire en coin et de nous laisser le sentiment que nous avions eu du plaisir, mais sans pour autant qu’on en demande plus. Malgré qu’il soit attachant, Casabon gagnerait à trouver un filon qui pourrait lui permettre de se démarquer un peu plus du lot, musicalement parlant.

    A Leverage For Mountains
    Le Cabaret Festif de la relève-28 janvier
    Crédit photo:Yoan Beaudet

    Ensuite, le groupe de Gatineau, A Leverage for Mountains, semble charmer le public rapidement avec une belle fougue ainsi qu’une belle harmonie entre les deux chanteurs. On sent clairement une influence d’Half Moon Run (et d’autres groupes indie-folk), surtout dans l’utilisation d’une violoncelliste. Cela ajoute une belle texture à leurs compositions qui ont, malheureusement, une sonorité trop semblable. J’ai apprécié, par contre, les belles montées harmonieuses qui donnaient une dose d’énergie à des chansons plus mélancoliques dans le thème. Leurs interactions avec le public étaient un peu maladroites, ce qui laissait transparaître soit un léger manque de confiance en soi, soit un malaise. Tout a été rapidement oublié lorsque le groupe, dans une belle communion, a interprété ses chansons. A Leverage for Mountains a remporté le prix du public de la première soirée de qualifications et a une autre chance de participer à la grande finale, en mars prochain, lors du vote en ligne.

    La Guillaumansour Experience porte très bien son nom. Le troisième groupe participant de la compétition est un personnage fort intéressant, comme l’exprimait son vidéo d’ouverture (des regards). Les membres s’amusent avec les genres musicaux et semblent avoir le désir de continuer en ce sens. Des sonorités grunge, folk et électro forment un melting pot mélodieux. Le trio de musiciens se complète bien mais mériterait d’être plus vivant, d’être un peu moins dans son univers et de ne pas hésiter à inclure le public dans sa proposition. C’était la prestation musicale la plus intéressante de la soirée à mon humble avis puisque le groupe a su se démarquer du lot.

    La gagnante du prix du jury, MCC (pour Marie-Claudel Chénard, pour les intimes), a clôturée la soirée. La Campivalencienne a su charmer le jury par un folk ambiant et franc. On a rapidement senti son plaisir d’être sur scène et une certaine fébrilité d’avoir enfin la possibilité de nous partager son œuvre. Cela a permis de passer un bon moment dans son intimité, qu’elle livrait avec une belle naïveté. La plume de MCC est imprégnée d’une belle mélancolie, bien imagée, qui parle de façon claire aux gens. Cette écriture mériterait d’être explorée à travers d’autres sonorités puisque, musicalement, on nageait dans des eaux communes ce qui nous faisait, par moments, décrocher du texte. Par contre, MCC a eu la tâche relativement difficile de clore une soirée qui s’étirait déjà en longueur.

    Parce que oui, malheureusement, la première soirée du Cabaret Festif! de la Relève s’est étirée un peu trop (je remercie les juges pour leurs courtes délibérations). Cette soirée aurait gagnée avec un « pacing » plus équilibré. Par contre, le Cabaret Festif! a accompli encore avec brio sa mission de nous faire découvrir l’univers de ces quatre artistes qui méritent l’attention qui leur a été accordée.

    Keith Kouna Le Cabaret Festif de la relève-28 janvier Crédit photo:Yoan Beaudet
    Keith Kouna Le Cabaret Festif de la relève-28 janvier Crédit photo:Yoan Beaudet
    Jérome Casabon Le Cabaret Festif de la relève-28 janvier Crédit photo:Yoan Beaudet
    Jérome Casabon Le Cabaret Festif de la relève-28 janvier Crédit photo:Yoan Beaudet
    A Leverage For Mountains Le Cabaret Festif de la relève-28 janvier Crédit photo:Yoan Beaudet
    A Leverage For Mountains Le Cabaret Festif de la relève-28 janvier Crédit photo:Yoan Beaudet
    A Leverage For Mountains Le Cabaret Festif de la relève-28 janvier Crédit photo:Yoan Beaudet
    La Guillaumansour expérience Le Cabaret Festif de la relève-28 janvier Crédit photo:Yoan Beaudet
    La Guillaumansour expérience Le Cabaret Festif de la relève-28 janvier Crédit photo:Yoan Beaudet
    MCC Le Cabaret Festif de la relève-28 janvier Crédit photo:Yoan Beaudet

    Simon Belley

    1 février 2017
    Cabaret Festif! de la relève, Région : Québec
    Cabaret, Concours, Le Festif!, MCC, musique, relève, Spectacle
  • [SPECTACLE] Rattrapage – Rosie Valland à Trois-Rivières le 27 novembre 2017

    [SPECTACLE] Rattrapage – Rosie Valland à Trois-Rivières le 27 novembre 2017

    Même si ce spectacle s’est déroulé il y a près d’un mois, il est encore aussi frais dans ma mémoire, car il fait maintenant partie de mon top 5 de spectacle favori de l’année, et j’en ai vu une bonne cinquantaine. En parlant de tops spectacles, Rosie Valland fait également partie du top 5 de spectacle 2016 de Karina Tardif, mais cette fois-là au Festival de musique émergente en Abitibi.

    Après avoir eu la jeune artiste en entrevue téléphonique, j’appréhendais beaucoup ce spectacle. Je n’ai pas du tout été déçue, j’ai plutôt été charmée par l’authenticité des émotions transmises par l’auteure-compositrice-interprète à travers ses chansons et la profondeur de sa voix. Elle était accompagnée de Jean-Philippe Levac (Pandaléon) à la batterie et Frédéric Levac (Pandaléon) au synthétiseur. Comme on l’a répété plusieurs fois ici, la musique de Rosie Valland suffit à créer un lien très fort entre elle et le public qui est pendu à ses lèvres et très attentif à la moindre note. La salle Louis-Philippe Poisson de la Maison de la Culture de Trois-Rivières était bien remplie de gens de tous âges appréciant visiblement la sensibilité des textes de la musicienne.

    Elle a débuté le spectacle par l’une de mes pièces coup de cœur de son album Partir avant paru en septembre 2015, Noyer. Dans son interprétation à fleur de peau, elle a su mettre une ambiance très intime dans la soirée. Nous avions l’impression d’assister aux confidences d’une amie tellement on sentait l’émotivité dans chacun de ses mots.

    Ce que j’apprécie de Rosie Valland, c’est son honnêteté envers elle-même, mais également envers son public. Elle n’aime pas entrecouper ses pièces d’intervention plus ou moins pertinente, donc elle ne se force pas à le faire et préfère s’exprimer par l’entremise de sa musique, ce que je respecte beaucoup. Trop souvent on a droit à des blagues répétitives d’artistes qui n’y croient plus tellement ils les ont dites, donc je préfère profiter de plus de musique que de préludes artificiels.

    La soirée s’est poursuivie avec quelques chansons de son album tel que Rebound, Partir avant, Québec City, puis elle a interprété une pièce de son EP Nord-Est sortie en mars 2016, Concession. La sortie de Partir avant et nord-est s’est suivie d’assez près, car le premier fût un exutoire d’émotions plutôt sombre et le second un retour plus lumineux, selon la jeune artiste. Rosie a ensuite partagé un nouveau simple qui n’était pas encore sorti à ce moment, Sinon, paru un peu plus tôt en décembre. Elle a ensuite enchaîné Nord-Est, St-Denis et finalement Olympe, probablement la pièce la plus pop de son album. La chanson fait référence à l’une de pionnière du féminisme français, Olympe de Gouges et Rosie Valland confiant justement aimer particulièrement cette chanson de par son sujet toujours d’actualité.

    Elle est revenue en rappel seule avec sa guitare pour interpréter Nos guerres suivies de Calmer le vent, première chanson qu’elle n’a pas écrite (le texte est signé Marie-Félix Baril-Nadeau) et qu’elle a eu envie de chanter.

    Comme mentionné dans l’entrevue, Rosie Valland sera partie un moment en France dans le but d’écrire, mais sera de retour pour quelques spectacles comme le 12 janvier 2017 au Cercle à Québec.

     

    Crédit photo : Alex Deschênes 

     

    Rosie Valland – photo: Alex Deschênes
    Rosie Valland – photo: Alex Deschênes
    Rosie Valland – photo: Alex Deschênes
    Rosie Valland – photo: Alex Deschênes
    Rosie Valland – photo: Alex Deschênes
    Rosie Valland – photo: Alex Deschênes
    Rosie Valland – photo: Alex Deschênes
    Rosie Valland – photo: Alex Deschênes
    Rosie Valland – photo: Alex Deschênes

    Caroline Filion

    24 décembre 2016
    Région : Mauricie, Spectacles
    indie pop, Louis-Philippe Poisson, Maison de la Culture de Trois-Rivières, Mauricie, musique, Rosie Valland, Team Mauricie
  • [SPECTACLE] Lakes of Canada à la Chasse-Galerie de l’UQTR (3 novembre 2016)

    [SPECTACLE] Lakes of Canada à la Chasse-Galerie de l’UQTR (3 novembre 2016)

     

    L’UQTR a été complètement surprise par Lakes of Canada jeudi le 3 novembre. Plusieurs curieux s’étaient présentés pour assister au spectacle gratuit dans le cadre des Soirées Cachées CFOU, concept où le nom de l’artiste est uniquement révélé le matin même.

    Le spectacle a commencé plutôt doucement, avec une pièce en version « acoustique » pour poursuivre avec un autre qui « fesse dans le dash », ainsi décrite par Sarah Morasse (clavier, orgue et voix). C’est là que j’ai vu les têtes dans le public se retourner les unes vers les autres qui semblaient se dire « ok, wow, je ne m’attendais pas à ça ». C’est l’effet que le groupe a eu sur le public toute la soirée et c’est cet effet que ça m’a fait la première fois que je les ai vus au Festival de Musique Émergente en Abitibi-Témiscamingue (FME).

    Ils nous ont surpris tant en chantant en duo sur une mélodie plus douce et romantique qu’en jouant rapidement et fort, accompagnés de tambours et de la voix de Jake Smith qui semble n’avoir aucune limite.

    La pièce Transgressions, pièce titre de leur album a été joué deux fois (oui oui!), une fois comme sur l’album original et une fois en version « acoustique ». Sarah a aussi raconté que leur passage sur la scène de l’Agora des arts au FME a été magnifique et qu’ils ont pleuré lorsqu’ils ont vu la vidéo récapitulative de l’événement avec, justement, la chanson Transgression qui est utilisée comme musique de fond de la vidéo.

     

    Ce groupe a été parmi mes deux coups de coeur du FME et le spectacle que j’ai vu à la Chasse-Galerie confirme encore plus que c’est un groupe à suivre de près dans les prochains mois et années.

    En plus d’avoir eu droit à deux nouvelles pièces, le public a pu chanter avec eux dans la salle lors des deux dernières chansons du spectacle. Le groupe est descendu chanter a capella en formant un cercle avec les gens du public.

    LAKES OF CANADA (SOIRÉE CACHÉE CFOU) PHOTO: ALEX DESCHÊNES
    LAKES OF CANADA (SOIRÉE CACHÉE CFOU) PHOTO: ALEX DESCHÊNES
    LAKES OF CANADA (SOIRÉE CACHÉE CFOU) PHOTO: ALEX DESCHÊNES
    LAKES OF CANADA (SOIRÉE CACHÉE CFOU) PHOTO: ALEX DESCHÊNES
    LAKES OF CANADA (SOIRÉE CACHÉE CFOU) PHOTO: ALEX DESCHÊNES
    LAKES OF CANADA (SOIRÉE CACHÉE CFOU) PHOTO: ALEX DESCHÊNES
    LAKES OF CANADA (SOIRÉE CACHÉE CFOU) PHOTO: ALEX DESCHÊNES
    LAKES OF CANADA (SOIRÉE CACHÉE CFOU) PHOTO: ALEX DESCHÊNES
    LAKES OF CANADA (SOIRÉE CACHÉE CFOU) PHOTO: ALEX DESCHÊNES

    Karina Tardif

    7 novembre 2016
    Région : Mauricie, Spectacles
    Lakes of Canada, musique, Soirée Cachée, Transgressions, uqtr
  • [SPECTACLE] Coco Méliès comme dans mon salon (27 octobre 2016)

    [SPECTACLE] Coco Méliès comme dans mon salon (27 octobre 2016)

    Coco Méliès, c’est un duo indie folk qui a sorti sur la scène culturelle pour la première fois en 2011 avec le EP The walking birds et en se promenant au Canada, en France et au États-Unis pendant deux ans avant de sortir Lighthouse en 2014. 

    Pour les avoir vus en 2014 en première partie d’Elliot Maginot dans le cadre d’une Soirée Caché CFOU qui avait lieu à la Galerie d’art de l’UQTR, j’étais enchanté à l’idée de les revoir dans ma vile avec un « full band ».

    Je dois vous dire, parce que c’est aussi ça mon travail avec écoutedonc.ca, que je n’ai jamais vu une salle aussi vide de toute ma vie de spectatrice ! Nous étions quatre, incluant mon photographe, mon conjoint et moi… Imaginez la gêne et le stress tant pour les artistes que pour nous. Comment un si bon groupe n’a pu attirer personne d’autres que nous? Plusieurs réponses ont été lancées en hypothèse, mais jamais nous ne le saurons et c’est peut-être mieux ainsi.

    Cela étant dit, laissez-moi vous dire que ça n’a pas découragé le duo et leurs musiciens puisqu’ils ont laissé tomber les amplis, les micros et la batterie pour se regrouper en plein milieu de la scène en avant avec un seul micro pour capter tout le spectacle. Il n’y a pas d’autres choses à dire que « c’était magique ». Ce spectacle, c’était mon spectacle, mes demandes spéciales, mes chansons. J’ai eu l’impression, l’instant d’un spectacle, que les quatre artistes et les quatre personnes du public ont fusionnés pour vivre un moment unique.

    Ce moment unique, on l’a vécu à travers des chansons remplies d’émotions telles que Ficherman, Lighthouse, How long can we stay, The café et Paper planes, leur nouveau « single ».

    Ils nous on aussi fait The girls in the beat dont une vidéo a été enregistrée au Divan orange avec Jahsepta, mais cette fois-ci, c’était David Méliès qui rappait devant nous.

    Francesca nous explique le fondement de la chanson Yellowbird qu’elle a écrite pour son père. Il avait 61 ans à sa naissance, il a fait la guerre et lorsqu’il est décédé, un oiseau jaune a suivi sa mère sur le chemin. Elle et sa mère ont toujours dit que cet oiseau c’était son père.

    Tout au long du spectacle, Francesca Como chante un peu plus souvent que David, avec sa voix de diva américaine majestueuse. Les fois où David se met à chanter, sa pogne au ventre. Sa voix est aussi imposante que sa grandeur. J’ai rarement vu un duo aussi complémentaire dans tous les aspects et c’est ce qui fait, selon moi, l’harmonie parfaite dans leur musique.

    Voici les photos de Alex Deschênes:

    Coco Méliès – photographe : Alex Deschênes
    Coco Méliès – photographe : Alex Deschênes
    Coco Méliès – photographe : Alex Deschênes
    Coco Méliès – photographe : Alex Deschênes
    Coco Méliès – photographe : Alex Deschênes
    Coco Méliès – photographe : Alex Deschênes
    Coco Méliès – photographe : Alex Deschênes
    Coco Méliès – photographe : Alex Deschênes
    Coco Méliès – photographe : Alex Deschênes
    Coco Méliès – photographe : Alex Deschênes

    Karina Tardif

    6 novembre 2016
    Région : Mauricie, Spectacles
    Coco Meliès, Mauricie, musique, Satyre
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