Le 19 mai dernier, je me suis rendu à la Maison de la culture Francis-Brisson pour prendre des photos de la magnifique Rosie Valland.
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[OSHEAGA] Il va faire chaud cet été à l’Île Notre-Dame
On avait eu un avant-goût de la programmation d’Osheaga la semaine dernière alors qu’une soixantaine de noms ont été dévoilés dans le cadre d’un jeu de mémoire (plutôt amusant). Les organisateurs du festival, qui se déroulera à Montréal du 4 au 6 août prochain, viennent de dévoiler leur affiche.
Et il va faire chaud!
En tête d’affiche : The Weeknd, Muse et Lorde, en plus de Major Lazer, Alabama Shakes, Justice, Solange, Cage the Elephant et Die Antwoord.
Osheaga a toujours eu la réputation d’avoir beaucoup de profondeur et le festival continue dans la même veine : Foster the People, MGMT, Father John Misty, The Shins, Belle and Sebastian, Run the Jewels, Liam Gallagher, Broken Social Scene, London Grammar, Crystal Castles, De La Soul, Tegan and Sara, Death From Above 1979, Local Natives, Arkells, Danny Brown, Phantogram, Foxygen, Angel Olsen, Dawes (!!!), Badbadnotgood, Andy Shauf, Pup, Bernardino Femminelli et plusieurs autres ont également répondu à l’appel!
La scène québécoise sera fichetrement bien représentée cette année : Plants and Animals, Heat, CRi, KROY, Le Couleur, Samito, Geoffroy, Heartstreets, Men I Trust et Rosie Valland seront de la fête.
Les laissez-passer pour le week-end (admission générale : 320 $) sont en vente dès maintenant sur Osheaga.com.
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[SPECTACLE] Rattrapage – Rosie Valland à Trois-Rivières le 27 novembre 2017
Même si ce spectacle s’est déroulé il y a près d’un mois, il est encore aussi frais dans ma mémoire, car il fait maintenant partie de mon top 5 de spectacle favori de l’année, et j’en ai vu une bonne cinquantaine. En parlant de tops spectacles, Rosie Valland fait également partie du top 5 de spectacle 2016 de Karina Tardif, mais cette fois-là au Festival de musique émergente en Abitibi.
Après avoir eu la jeune artiste en entrevue téléphonique, j’appréhendais beaucoup ce spectacle. Je n’ai pas du tout été déçue, j’ai plutôt été charmée par l’authenticité des émotions transmises par l’auteure-compositrice-interprète à travers ses chansons et la profondeur de sa voix. Elle était accompagnée de Jean-Philippe Levac (Pandaléon) à la batterie et Frédéric Levac (Pandaléon) au synthétiseur. Comme on l’a répété plusieurs fois ici, la musique de Rosie Valland suffit à créer un lien très fort entre elle et le public qui est pendu à ses lèvres et très attentif à la moindre note. La salle Louis-Philippe Poisson de la Maison de la Culture de Trois-Rivières était bien remplie de gens de tous âges appréciant visiblement la sensibilité des textes de la musicienne.
Elle a débuté le spectacle par l’une de mes pièces coup de cœur de son album Partir avant paru en septembre 2015, Noyer. Dans son interprétation à fleur de peau, elle a su mettre une ambiance très intime dans la soirée. Nous avions l’impression d’assister aux confidences d’une amie tellement on sentait l’émotivité dans chacun de ses mots.
Ce que j’apprécie de Rosie Valland, c’est son honnêteté envers elle-même, mais également envers son public. Elle n’aime pas entrecouper ses pièces d’intervention plus ou moins pertinente, donc elle ne se force pas à le faire et préfère s’exprimer par l’entremise de sa musique, ce que je respecte beaucoup. Trop souvent on a droit à des blagues répétitives d’artistes qui n’y croient plus tellement ils les ont dites, donc je préfère profiter de plus de musique que de préludes artificiels.
La soirée s’est poursuivie avec quelques chansons de son album tel que Rebound, Partir avant, Québec City, puis elle a interprété une pièce de son EP Nord-Est sortie en mars 2016, Concession. La sortie de Partir avant et nord-est s’est suivie d’assez près, car le premier fût un exutoire d’émotions plutôt sombre et le second un retour plus lumineux, selon la jeune artiste. Rosie a ensuite partagé un nouveau simple qui n’était pas encore sorti à ce moment, Sinon, paru un peu plus tôt en décembre. Elle a ensuite enchaîné Nord-Est, St-Denis et finalement Olympe, probablement la pièce la plus pop de son album. La chanson fait référence à l’une de pionnière du féminisme français, Olympe de Gouges et Rosie Valland confiant justement aimer particulièrement cette chanson de par son sujet toujours d’actualité.
Elle est revenue en rappel seule avec sa guitare pour interpréter Nos guerres suivies de Calmer le vent, première chanson qu’elle n’a pas écrite (le texte est signé Marie-Félix Baril-Nadeau) et qu’elle a eu envie de chanter.
Comme mentionné dans l’entrevue, Rosie Valland sera partie un moment en France dans le but d’écrire, mais sera de retour pour quelques spectacles comme le 12 janvier 2017 au Cercle à Québec.
Crédit photo : Alex Deschênes
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[ENTREVUE] Rosie Valland de passage à Trois-Rivières
J’ai eu l’opportunité de m’entretenir avec la charmante Rosie Valland qui fait de plus en plus parler d’elle depuis quelque temps. En effet, elle a lancé son premier album Partir avant le 18 septembre 2015, et depuis, elle se promène au Québec pour partager ses douces mélodies. Souvent en première partie d’artistes comme Louis-Jean Cormier, Ariane Moffatt, Alex Nevsky et plus récemment Lisa Leblanc, elle s’arrête en solo le 17 novembre prochain à la salle Louis-Philippe Poisson de la Maison de la culture de Trois-Rivières.
Plusieurs projets meublent également son temps dernièrement, comme c’est le cas de son rôle de porte-parole en compagnie de Philippe Brach pour les 21e Francouvertes de Montréal. Elle a elle-même fait partie des demi-finales de la 19e édition de ce concours-vitrine qui souvent propulse plusieurs artistes en leur donnant des prix et des opportunités non négligeables pour une carrière musicale. En 2012 elle a également été finaliste au Festival international de la chanson de Granby.
Je lui ai demandé ce qui avait changé chez elle depuis le Festival international de la chanson de Granby, car cela a été un grand tournant dans sa vie de musicienne autodidacte. « Tout a changé. À ce moment-là je sortais de l’école et de faire de la musique mon métier était plus un rêve. Mon univers est également plus défini qu’il y a quatre ans ». En effet, elle sortait tout juste de l’école internationale de la chanson de Granby lorsqu’elle a participé au concours qui lui a confirmé qu’elle était sur la bonne voie.
Nous sommes chanceux d’avoir beaucoup de concours importants pour les jeunes musiciens au Québec. C’est presque rendue un passage obligé de participer à au moins l’un d’eux. Ayant seulement participé à deux, je voulais savoir si Rosie Valland avait songé à s’inscrire à plus de concours. « Je ne voulais pas en faire plus que ceux que j’ai fait. Le Festival international de la chanson de Granby ça a comme été un sceau d’approbation pour moi. Aux Francouvertes, j’ai rencontré les gens de ma boite de gérance et du label pour mon album, donc ça a beaucoup débloqué. J’ai fais les concours que j’avais à faire ». Son rôle de porte-parole de la 21e édition montre également que ce concours est vraiment important, et pas seulement pour les gagnants. « Je représente bien le fait que tous les participants du concours-vitrine importent, car je n’ai même pas fait la finale de la 19e édition ».
Comme elle se retrouve dans plusieurs situations de spectacles différentes en se produisant en première partie d’artistes québécois de styles variés, j’ai voulu en apprendre plus sur le contexte dans lequel elle préfère se produire. « Ça dépend du public, dans un bar ça peut être bien si les gens sont attentifs. Dans une petite salle je peux être dans ma bulle également. Lorsque je chante la pièce Noyer, à cause de ses propos, ça fonctionne bien, les gens ont une belle réceptivité. Pour Olympe aussi c’est un peu la même chose ». En écoutant les pièces de Partir Avant, on se doute qu’avec l’ambiance atmosphérique de ses pièces, on les apprécie beaucoup plus dans une petite salle que dans un festival extérieur ou dans un endroit plus bruyant.
Prochainement, elle accompagnera Lisa Leblanc dans une tournée de spectacles en France pour assurer sa première partie. « Ça sera la première fois que je vais en France. J’ai hâte d’être dans un pays que je ne connais pas avec mon groupe et avec Lisa et le sien ». Elle restera par la suite à Paris pour deux mois, dans le but de s’isoler pour écrire. « J’ai eu une opportunité de logement dans le coin pour février et mars et c’est exactement ce dont j’avais besoin. Je veux m’isoler, provoquer un temps d’écriture sans le dérangement que je pourrais avoir ici ».
Récemment c’était le gala de l’Adisq, mais également la sortie des nominations pour le Gala Alternatif de la Musique Indépendante du Québec (GAMIQ). Après une déception de ne pas avoir vu son nom apparaître dans les nominations de l’ADISQ, elle était heureuse de voir qu’elle avait une reconnaissance ailleurs. « Je me suis aperçue que je ne m’adressais pas nécessairement aux mêmes gens. Je parle à un autre « frame », je réponds à autre chose et c’est aussi bien comme ça ». Rosie Valland est nominée deux fois au GAMIQ pour artiste de l’année et pour album pop de l’année.
Elle est de passage à Trois-Rivières cette semaine à la Maison de culture de Trois-Rivières le jeudi 17 novembre. Elle prépare également le spectacle de fermeture de sa tournée qui se termine prochainement avec l’arrivée des fêtes et sa tournée de spectacle en France.
Voici quelques photos prises par Alex Deschênes lors de la visite de Rosie Valland le 4 novembre dernier pour la tournée des médias.
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33ème édition du Festival de la Chanson de Tadoussac
Moins de deux mois avant le coup d’envoi du 33e Festival de la chanson de Tadoussac, l’organisation a rendu officiel sa programmation. Ce sont près de 40 artistes qui se succèderont sur les six scènes installées sur la magnifique région de Tadoussac. Pendant quatre jours, du 9 au 12 juin prochain, les festivaliers pourront s’amuser aux rythmes de légendes de la chanson tout en découvrant la crème de l’émergence.
En tête d’affiche, nous retrouvons le légendaire Plume Latraverse et Isabelle Boulay. Avec eux, Bernard Adamus, Les Sœurs Boulay, Steve Veilleux, Yann Perreau et Thomas Fersen amèneront une bonne dose de musique à Tadoussac. Le spectacle Sept jours en mai, projet inusité de Michel Rivard, Luc de Larochellière, Mara Tremblay, Éric Goulet, Gilles Bélanger et les Mountain Daisies, sera aussi présenté pour la seule fois en formule festival selon le calendrier de tournée.Du côté des découvertes et de la relève, Tadoussac a réussi a dégoter de belle prises avec des soirées bien rythmées incluant Busty and the Bass, Poirier, Dumas, Cherry Chérie et Laurence Nerbonne. Les amateurs de folk et de douceur seront servis avec Safia Nolin, Laura Magnan et Rosie Valland. Les rockeurs ne seront pas en reste avec Keith Kouna, qui offrira un spectacle solo, Zébulon, Pandaléon, Les Goules et Galaxie, tout deux sur le bord de l’eau (!).
Le nouveau directeur de la programmation, Marc-André Sarrault, concernant la programmation 2016 :
Cette année, pour son 33e anniversaire, le Festival fait quelques clins d’oeil au passé, a les deux pieds dans le présent et l’oreille résolument tendue vers l’avenir. L’édition 2016 caressera, surprendra, bercera, écorchera, chatouillera et satisfera les oreilles, des plus jeunes aux plus expérimentées.
L’an dernier nous avions adoré notre séjour à Tadoussac. Le festival fait vivre des moments uniques aux festivaliers. Le compte-rendu est disponible ici.
Les billets sont en vente sur le site web du festival selon divers forfaits. Le festival a lieu du 9 au 12 juin prochain, et il représente votre seule chance de voir Les Goules et Galaxie rocker sur le bord de l’eau
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[SPECTACLE] Rosie Valland, 27/11/2015, Le Zénob
S’il existe une place où j’aime apprécier un spectacle reclus, dans un coin, capuchon sur la tête et bière noire à la main, c’est probablement au Zénob. Rien de mieux que ce semi sous-sol mythique pour tranquillement savourer de nouvelles découvertes musicales.
Vendredi le 27 novembre, la découverte n’était que partielle, puisque le Zénob accueillait Rosie Valland, que j’avais déjà eu l’occasion d’entendre sporadiquement au cours de la dernière année. Néanmoins, c’état mon baptême live en ce qui a trait à cette jeune auteure-compositrice interprète sortie, il n’y a pas si longtemps, de l’École Nationale de la chanson de Granby.
Pour ouvrir le bal de cette soirée, Benoît Perreault s’est armé de sa guitare japonaise, d’une pédale de loop, une autre de distortion. J’avoue avoir déjà pu observé les oeuvres visuelles de Perreault et également avoir entendu, du même coup, quelques expérimentations sonores jointes à ses pratiques en arts. Ainsi, j’étais curieux de l’entendre dans une formule davantage chansonnière.
Ce que l’on peut retenir de la performance de Perreault, c’est l’authenticité. Devant nous se tenait un gars seul qui présentait ce qui lui plaisait d’interpréter.
Ainsi, on aura eu droit à un instrumental aux sonorités d’Ennio Morricone qu’il qualifia de musique cinématographique ou encore sa Toune de bar qui, jovialement, suggère au public de se fermer la gueule. Ce soir là, ce n’était bien sur qu’hypothétique, puisque le public trifluvien connaissant bien Perreault, restait fort attentif à sa performance. S’en suivit quelques compositions ainsi qu’une interprétation distortionnée de l’hymne au Printemps de Félix Leclerc.
L’éclectique performance se termine sur une pièce au saveurs horror-punk. C’est ensuite que s’avancent du bar Rosie Valland et ses musiciens qui commencent à mettre en place leur attirail.
Juste à voir la quantité de pédales d’effets sur le sol du Zénob proportionnellement au nombre de musiciens qui les utiliseront, il est déjà facile de deviner à quoi ressembleront les interprétations live de Rosie Valland.
Le mot d’ordre pour la soirée : réverbération.
Que ce soit à la guitare rythmique de Valland ou au Roland Juno utilisé par Jesse McCormack, multi-instrumentiste, arrangeur et en grande partie artisan de ce son contemplatif qu’on peut entendre sur les albums de Rosie Valland, une chose est sure, c’est qu’on joue avec l’écho. Dès lors, le Zénob devient cathédrale. Le public de curieux peut alors apprécier les expérimentations de cette messe folk-rock-shoegaze au structurations pop qui nous démontrent que la chanson québécoise évolue pour le mieux, dans un univers où il est si facile de se perdre dans un flot infini de musique.
Le fort de Rosie Valland ne réside certes pas dans sa communication directe avec le public. En effet, comparativement à Benoît Perreault qui l’a précédé, elle ne tergiverse pas entre les chansons, et c’est aussi bien comme ça, parce qu’il est évident que ce que la chanteuse et son groupe désirent, c’est de plonger le public dans un univers sonore et lyrique unique à leurs performances, qui poussent, à mon avis personnel, bien plus loin que sur l’album, quant à lui plus facile d’approche.
Certes uniques et méditatives, les lancés musicales ce soir là ne pouvaient qu’agréablement me rappeler Salomé Leclerc et Elliot Maginot. Cependant, ce n’est que pour le mieux que Valland trouve sa signature dans cette nouvelle sphère de la musique québécoise.
Si l’on sort un peu de la francophonie, le jeu de basse m’a rappelé un groupe que j’ai découvert il y a quelques années de ça nommé Blue Foundation.
D’ailleurs parlant de basse, c’est probablement le point qui m’a le plus satisfait tout au long du spectacle; c’est à dire que lorsque Valland laisse tomber la guitare pour la basse, elle a une fort intéressante manière de l’appréhender. En fait, la relation qu’elle semble avoir avec sa basse est si symbiotique qu’elle permet à McCormack de s’équiper d’une autre basse pour se charger du lead. Avouons qu’un trio basse-basse-batterie ne représente pas ce que nous sommes habitués d’entendre sur la scène locale francophone. Je lève donc mon chapeau pour cette audace bien placée.
Ainsi, Olympe, dont j’avais sur apprécier la version studio à quelques surprises a davantage pris son sens avec la prédominance de la basse en live. La percussivité et la lourdeur de l’instrument complémente parfaitement la Salomesque voix de Rosie Valland ainsi que le jeu feutré du batteur Jean-Philippe Levac qui, malgré son retrait apparent, se veut un pilier indispensable au duo mélodique qu’il soutient.
Je garde une forte impression du concert de Rosie Valland qui me permet d’apprécier différemment les versions studio de ses chansons. Cependant, c’est surtout une envie forte de retourner la voir en spectacle et de faire découvrir cette artiste au monde environnant, maintenant que le silence m’aspire dans l’écriture de cette chronique.
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[ENTREVUE] Rosie Valland, cette charmante autodidacte !
Le 14 novembre dernier, j’ai eu la chance de m’entretenir avec la charmante Rosie Valland quelques heures avant qu’elle fasse la première partie d’Ariane Moffatt pour discuter de sa musique. On s’installe dans les marches du Cégep de Trois-Rivières pour se mettre à notre aise et les discussions débutent tout naturellement alors qu’elle vient de finir sa bouchée de souper.
Il faut dire que, depuis toujours, tout s’est fait naturellement et au bon rythme pour Rosie Valland. Elle a appris la musique de façon autodidacte puisqu’elle a toujours fait de la musique par passion. Ce n’est qu’en s’inscrivant à l’École nationale de la chanson de Granby, dans sa ville natale, qu’elle comprend qu’elle peut réellement faire de sa passion un métier.
« Tout a vraiment commencé en 2011 à l’École où j’ai su que je pouvais en faire un métier. Je me suis inscrite naïvement en me disant que j’allais essayer et après on verra. Là, j’avais du plaisir et j’ai vu qu’il y avait des possibilités, sachant bien que ce ne serait pas juste facile » dit-elle.
Bien qu’elle mentionne que l’École lui a apporté surtout des rencontres importantes dans son cheminement, elle reconnait que ça a été un point tournant dans sa carrière. Elle y a, entre autres, rencontré des gens qui sont devenus de très bons amis aujourd’hui, telles que Joanie Michaud et Anaïs Constantin.
C’est toutefois dans le contexte du Festival international de la chanson de Granby qu’elle a fait une rencontre inattendue.
« Jessie Mac Cormack faisait partie du spectacle avec Mélanie Boulay. Après le spectacle, il est venu me voir et il m’a dit Allo je m’appelle Jesse »
C’est ainsi que le destin a fait se rencontrer ses deux êtres, qui, depuis, collaborent étroitement ensemble pour leurs projets. Aujourd’hui, Jesse réalise, arrange ses chansons, en plus d’être musicien pour Rosie Valland. Il l’accompagne aussi en sur scène.
Récemment découverte par le grand public, je lui ai demandé si elle trouvait que les choses allaient trop vite ?
« J’ai l’impression que tout va comme ça doit, mais j’ai besoin de me donner des petits objectifs pour me confirmer que c’est la bonne chose», m’a-t-elle répondu.
Depuis la sortie de son premier album, Partir avant, dont nous en avons fait la critique ICI, Rosie Valland a fait plusieurs premières parties pour des artistes québécois bien ancrés dans le milieu tels Alex Nevsky, Chloé Lacasse, Louis-Jean Cormier, Les sœurs Boulay et, bien sûr, Ariane Moffatt.
« J’essaie de ne pas trop y penser », poursuit-elle. « Le défi face à moi-même est de faire quelque chose qui est outre-frontières. J’ai envie que, quand tu écoutes, tu ne focus pas sur le fait que c’est en français. Ce qui me fait le plus triper, c’est quand des anglophones me disent qu’ils ne comprennent rien à ce que je dis, mais qu’ils adorent ce que je fais… j’ai l’impression d’avoir réussi ! »
Après ces quelques minutes de discussion, force est de constater que Rosie Valland est une jeune artiste bien ancrée dans sa passion, très réaliste dans tout ce qu’elle entreprend tout en se laissant le droit de rêver et de se donner des petites victoires.
Elle sera en spectacle le vendredi 27 novembre au bar Le Zénob de Trois-Rivières et nous y serons pour couvrir le spectacle.
Voici les photos d’Izabelle Dallaire