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  • Dundee + Fria Moeras + Lumière – Le Pantoum, 17 novembre 2017

    Dundee + Fria Moeras + Lumière – Le Pantoum, 17 novembre 2017

    Vous savez, le mois de novembre n’est facile pour personne. C’est d’ailleurs dans le réconfort de mes joggings que je me présentai au spectacle de vendredi dernier au Pantoum, après une semaine de dur labeur. Fort heureusement, les groupes invités ont contribué, chacun à leur manière, à mettre de la couleur dans ce novembre noir et blanc. Compte-rendu d’un spectacle bouillon de poulet pour l’âme.

     

    Dundee

    C’est en intensité qu’a commencé notre soirée musicale. Les musiciens du groupe Dundee ont réveillé nos tripes avec leur mélange équilibré de funk uptempo et de Hip-Hop saveur oldschool. Le résultat avait la caractéristique intéressante d’être à la fois laidback et rythmé.

    Avec des titres comme Le groove du 819 ou encore Le funk qui cogne, Dundee nous a fait opiner de la tête et oublier peu à peu nos tracas. Leurs compositions originales, principalement en français, étaient ponctuées de moments où, tour à tour, les musiciens pouvaient se mettre en valeur. Le chanteur pouvait tantôt mitrailler ses rimes ou bien chanter de sa voix élastique, tandis que le guitariste se gâtait des soli aux sonorités jazz. Le bassiste et le batteur ont aussi pu, en de plus rares occasions, afficher leurs couleurs pour notre plus grand plaisir.

    [bandcamp width=100% height=120 album=2328281814 size=large bgcol=ffffff linkcol=e99708 tracklist=false artwork=small track=2845489202]

     

    Fria Moeras

    Accompagnée par ses bélugas batteur et bassiste, Fria Moeras a fait une entrée en toute simplicité et avec humour (moi, les jokes de béluga/bélufille, je trouve ça drôle). Ceux qui n’ont pas été convaincus par ses blagues l’auront du moins été par sa musique : un folk rock qui explore doucement les dissonances. Que ce soit en rockant avec intensité ou en chantant sa mélancolie en solo, elle a progressivement conquis (et fait taire, Dieu merci) les spectateurs les plus rébarbatifs.

    Assez complètes sur le plan des influences musicales – pigeant autant dans le reggae que dans la valse – les compositions de l’artiste de Québec se démarquaient par l’attrait de leurs mélodies aux couleurs énigmatiques.

    [bandcamp width=100% height=120 album=2818103986 size=large bgcol=ffffff linkcol=e99708 tracklist=false artwork=small]

     

    Lumière

    Comme à son habitude, le Pantoum a fait dans l’inhabituel : si on a commencé la soirée avec un groupe particulièrement dansant, on s’est progressivement rendus jusqu’à la vibe beaucoup plus planante et reposante de Lumière. Tout en étant très enjouée, la musique du groupe Montréalais comportait quelque chose d’essentiellement contemplatif. Résultat : le public pantoumien, toujours prêt à se prêter au jeu, s’est assis bien confortablement au sol pour apprécier le moment.

    Et il en fallait de l’attention pour capter toutes les subtilités colorées des 7 musiciens, la plupart multi-instrumentistes. Clavier, guitare, banjo, xylophone, violon, violoncelle, clarinette, triangle, égoïne, flûte traversière venaient se poser sur les textes poétiques d’Étienne Côté (Nicolet, Canailles, Diptyque) avec la sensibilité d’un jardin de fleurs. Il n’y a pas à dire, Lumière, c’est un nom parfait pour un groupe qui explore ainsi toutes les finesses du spectre sonore.

    [bandcamp width=100% height=120 album=2438187713 size=large bgcol=ffffff linkcol=e99708 tracklist=false artwork=small]

     

    Or, s’il savait faire dans la douceur, le groupe a néanmoins montré à quelques reprises qu’il parvenait aussi à maîtriser le groove voluptueux inspiré des hippies de Woodstock. Bref, les musiciens ont donné un spectacle captivant – leur premier à Québec avec Lumière – et on espère que ce sera le premier d’une longue série.

    Dundee Crédit: Gabriel Goulet
    Dundee Crédit: Gabriel Goulet
    Dundee Crédit: Gabriel Goulet
    Dundee Crédit: Gabriel Goulet
    Dundee Crédit: Gabriel Goulet
    Dundee Crédit: Gabriel Goulet
    Dundee Crédit: Gabriel Goulet
    Fria Moeras Crédit: Gabriel Goulet
    Fria Moeras Crédit: Gabriel Goulet
    Fria Moeras Crédit: Gabriel Goulet
    Fria Moeras (et les bélugas) Crédit: Gabriel Goulet
    Fria Moeras (et les bélugas) Crédit: Gabriel Goulet
    Fria Moeras (et les bélugas) Crédit: Gabriel Goulet
    Fria Moeras Crédit: Gabriel Goulet
    Dundee – Photo : Marie-Eve Fortier
    Dundee – Photo : Marie-Eve Fortier
    Dundee – Photo : Marie-Eve Fortier
    Dundee – Photo : Marie-Eve Fortier
    Dundee – Photo : Marie-Eve Fortier
    Dundee – Photo : Marie-Eve Fortier
    Fria Moeras – Photo : Marie-Eve Fortier
    Fria Moeras – Photo : Marie-Eve Fortier
    Fria Moeras – Photo : Marie-Eve Fortier
    Lumière – Photo : Marie-Eve Fortier
    Lumière – Photo : Marie-Eve Fortier
    Lumière – Photo : Marie-Eve Fortier

    Marie-Ève Fortier

    22 novembre 2017
    Spectacles
    Dundee, Fria Moeras, Le Pantoum, lumiere, rqc
  • Apéros FEQ : Medora – District St-Joseph, 16 novembre 2017

    Apéros FEQ : Medora – District St-Joseph, 16 novembre 2017

    C’est dans le cadre des Apéros FEQ que le quatuor de Québec Medora a fait son avant-dernier spectacle avant de se séparer. Le dernier aura lieu le 29 novembre prochain au sous-sol du Cercle. 

    Avec ses deux EP et l’album Ï à son actif, le groupe a offert aux spectateurs présents un mélange de leur matériel. Notons les pièces Nature et Sillage et, bien entendu, Tsunami, provenant de Ï.  Les guitares mélodieuses ont enveloppés le District St-Joseph, tandis que la batterie ponctuait le tout.

    Au travers de ses pièces, le quatuor a proposé une reprise de la chanson Talent, d’Avec Pas d’Casque, plus rock que l’original, que j’ai trouvé particulièrement réussie.

    Medora a joué chanson après chanson. Ils ont réussi à captiver leur public en étant hautement énergiques et charismatiques. C’est dommage qu’ils se séparent, car il existe une véritable symbiose et chimie entre les membres.

    Marie-Ève Duchesne

    21 novembre 2017
    Spectacles
    Medora, rqc
  • Daniel Lanois – 10 novembre 2017, Grand Théâtre de Québec

    Daniel Lanois – 10 novembre 2017, Grand Théâtre de Québec

    De la visite rare nous attendait au Grand Théâtre en ce frisquet vendredi soir. Il était même surprenant de constater que la salle Louis-Fréchette n’était pas pleine pour le retour en ces terres d’un artiste du calibre de Daniel Lanois. Chose certaine, nous n’allions pas bouder notre plaisir d’y être et comme le dit si bien l’adage, les absents ont toujours tort.

    Dès le premières notes, on sent qu’on va assister à du beau et à du grand. Daniel Lanois débute seul sur son instrument et déjà, la magie s’installe. Rejoint par ses acolytes à la batterie et à la basse, un retour vers le passé, plus précisément en 1989, s’impose avec les classiques du premier album ‘Acadie’ soit les ‘Jolie Louise’, ‘Under a Stormy sky’ et ‘O Marie’. La table est mise et joliment, grâce entre autre au service d’un remarquable violoniste du Nouveau-Brunswick. Le trio de musiciens excellera tout la soirée, que ce soit dans les harmonies vocales, les chansons en formule ‘jam’ plus pesantes que dans les pièces jazz expérimental/techno du récent disque de Lanois.

    Par ailleurs, le mélange des genres n’a pas semblé plaire à tous les fans réunis dans la salle. En effet, il était parfois déconcertant de suivre l’action sur scène (on se questionne toujours du rôle joué par l’homme dansant derrière Lanois aux consoles). L’ajout d’une caméra vidéo en direct permettait d’apprécier de plus près sur écran géant le travail des musiciens et leur grande cohésion mais l’ajout d’extraits de films aux effets stroboscopes pouvait être agressant pour l’oeil.

    Somme toute, ce fut un spectacle d’une grande beauté et profondeur, apaisant et réconfortant d’un côté et dynamisant de l’autre, mené d’une main de maître par un Daniel Lanois au sommet de son art. Un artiste de coeur, entier, grandement touché et influencé par les injustices subies par ses amis autochtones dont on sent la présence constante et qui a définitivement compris le pouvoir de la musique.

    Daniel Lanois – Photo : Jacques Boivin
    Daniel Lanois – Photo : Jacques Boivin
    Daniel Lanois – Photo : Jacques Boivin
    Daniel Lanois – Photo : Jacques Boivin
    Daniel Lanois – Photo : Jacques Boivin
    Daniel Lanois – Photo : Jacques Boivin
    Daniel Lanois – Photo : Jacques Boivin
    Daniel Lanois – Photo : Jacques Boivin
    Daniel Lanois – Photo : Jacques Boivin

     

    Marie-Claude Rioux

    17 novembre 2017
    Spectacles
    Daniel Lanois, Grand Théâtre de Québec, rqc
  • Laura Sauvage (+ Mauves) – Le Cercle, 5 novembre 2017

    Laura Sauvage (+ Mauves) – Le Cercle, 5 novembre 2017

    C’est dans une ambiance pour le moins intime que Laura Sauvage est venue présenter les chansons de son excellent nouvel album The Beautiful (ainsi que ses autres tounes) le 5 novembre dernier au Cercle. Accompagnée de ses trois musiciens (Nicolas Beaudoin à la guitare, Dany Placard à la basse et Jonathan Bigras à la batterie), la jeune Acadienne a commencé sa prestation « en douceur » avec Rubberskin, un extrait de son premier album Extraordinormal. Pendant l’heure qui a suivi, les mélodies de Laura, les riffs de Beaudoin, le groove de Placard et la batterie (très énergique) de Bigras n’ont eu aucun mal à faire hocher les têtes des quelques dizaines de spectateurs présents.

    Laura et sa bande avaient visiblement du plaisir sur scène, s’échangeant des sourires et des regards complices tout au long de cette prestation rock aux sonorités un brin vintage. Un plaisir contagieux grâce à une exécution sobre, mais fort sympathique qui mettait en valeur le talent d’auteure-compositrice-interprète de la jeune femme et le jeu du groupe. On s’est promené d’un album à l’autre (en passant par le EP), sans nous balancer toutes les nouvelles d’une claque, un choix judicieux!

    En première partie, Mauves, qu’on a déjà vu à quelques reprises, a déjà été un peu moins sage. Faut dire qu’Alexandre (et Cédric) Martel avait eu un samedi fort occupé la veille avec son autre projet (Anatole, pour ne pas le nommer). C’est pas grave, les chansons, elles, demeurent bonnes, surtout celles de Coco (paru il y a déjà un an!).

    Mauves – Photo : Jacques Boivin
    Mauves – Photo : Jacques Boivin
    Mauves – Photo : Jacques Boivin
    Mauves – Photo : Jacques Boivin
    Mauves – Photo : Jacques Boivin
    Mauves – Photo : Jacques Boivin
    Mauves – Photo : Jacques Boivin
    Mauves – Photo : Jacques Boivin
    Mauves – Photo : Jacques Boivin
    Mauves – Photo : Jacques Boivin
    Mauves – Photo : Jacques Boivin
    Mauves – Photo : Jacques Boivin
    Mauves – Photo : Jacques Boivin
    Mauves – Photo : Jacques Boivin
    Mauves – Photo : Jacques Boivin
    Mauves – Photo : Jacques Boivin
    Mauves – Photo : Jacques Boivin
    Mauves – Photo : Jacques Boivin
    Laura Sauvage – Photo : Jacques Boivin
    Laura Sauvage – Photo : Jacques Boivin
    Laura Sauvage – Photo : Jacques Boivin
    Laura Sauvage – Photo : Jacques Boivin
    Laura Sauvage – Photo : Jacques Boivin
    Laura Sauvage – Photo : Jacques Boivin
    Laura Sauvage – Photo : Jacques Boivin
    Laura Sauvage – Photo : Jacques Boivin
    Laura Sauvage – Photo : Jacques Boivin
    Laura Sauvage – Photo : Jacques Boivin
    Laura Sauvage – Photo : Jacques Boivin
    Laura Sauvage – Photo : Jacques Boivin
    Laura Sauvage – Photo : Jacques Boivin
    Laura Sauvage – Photo : Jacques Boivin
    Laura Sauvage – Photo : Jacques Boivin
    Laura Sauvage – Photo : Jacques Boivin
    Laura Sauvage – Photo : Jacques Boivin
    Laura Sauvage – Photo : Jacques Boivin
    Laura Sauvage – Photo : Jacques Boivin
    Laura Sauvage – Photo : Jacques Boivin
    Laura Sauvage – Photo : Jacques Boivin
    Laura Sauvage – Photo : Jacques Boivin
    Laura Sauvage – Photo : Jacques Boivin
    Laura Sauvage – Photo : Jacques Boivin
    Laura Sauvage – Photo : Jacques Boivin
    Laura Sauvage – Photo : Jacques Boivin
    Laura Sauvage – Photo : Jacques Boivin
    Laura Sauvage – Photo : Jacques Boivin

    Jacques Boivin

    15 novembre 2017
    Spectacles
    Laura Sauvage, Le Cercle, Mauves, rqc
  • Evil Can Evil + Woodwolf + East Wood, Le Scanner, 10 novembre 2017

    Evil Can Evil + Woodwolf + East Wood, Le Scanner, 10 novembre 2017

    Après avoir entendu Albatros et Charrue faire trembler les murs du Pantoum, notre épopée punk-rock-stoner-métal ne pouvait que se poursuivre jusqu’à ce que mort s’ensuive. Après tout, tant qu’à se péter les tympans, on ne le fera pas à moitié (ou pas du tout, s’amener des bouchons c’est bien). C’est ainsi que, le 10 novembre dernier, nous avons vu mourir la nuit et naître le jour avec Evil Can Evil, Woodwolf et East Wood.

     

    Evil Can Evil

    Evil Can Evil
    Crédit: Gabriel Potvin Caissy

    Il serait plus juste de parler du 11 novembre 2017, puisque la musique s’est mise à résonner peu de temps avant minuit. Ça nous a donné la chance d’attraper les dernières pièces de Evil Can Evil en arrivant. Composé de quatre musiciens, le groupe stoner rock de Québec se démarquait par son groove. Insérant par-ci par-là des riffs bien blues, les musiciens nous ont donné de quoi nous secouer les cheveux. Sans réinventer la roue, leur set mettait bien la table pour cette fin de soirée.

     

    Woodwolf

    Woodwolf
    Crédit: Gabriel Potvin Caissy

    Woodwolf a pris le relais. À seulement deux musiciens sur scène (guitare et batterie), ils avaient la tâche aride d’entretenir un public déjà pas mal avancé à une heure aussi pas mal avancée. Ils ont donné tout ce qu’ils avaient, pour le plaisir des quelques enthousiastes massés à l’avant. Le duo a présenté un gros rock aux accents un peu plus psychédélique. Leur univers scénique et musical avait quelque chose d’intéressant avec ses thématiques du désert et de l’orient.

     

    East Wood

    East Wood
    Crédit: Gabriel Potvin Caissy

    Arrivés directement de Trifluvie, ce sont finalement les trois gars d’East Wood qui ont fermé le bal. Revêtant leurs longs chapeaux et ponchos, les musiciens ont présenté d’abord leurs nouvelles pièces – plus stoner rock – pour terminer avec leurs plus anciennes compositions. Ce condensé musical de l’évolution du groupe donnait bien le ton quant à la direction nouvelle du groupe, qui semble construire un projet travaillé. Cela risque d’être bien intéressant à suivre.

    Evil Can Evil Crédit: Gabriel Potvin Caissy
    Evil Can Evil Crédit: Gabriel Potvin Caissy
    Evil Can Evil Crédit: Gabriel Potvin Caissy
    Evil Can Evil Crédit: Gabriel Potvin Caissy
    Evil Can Evil Crédit: Gabriel Potvin Caissy
    Woodwolf Crédit: Gabriel Potvin Caissy
    Woodwolf Crédit: Gabriel Potvin Caissy
    Woodwolf Crédit: Gabriel Potvin Caissy
    Woodwolf Crédit: Gabriel Potvin Caissy
    Woodwolf Crédit: Gabriel Potvin Caissy
    East Wood Crédit: Gabriel Potvin Caissy
    East Wood Crédit: Gabriel Potvin Caissy
    East Wood Crédit: Gabriel Potvin Caissy
    East Wood Crédit: Gabriel Potvin Caissy
    East Wood – Photo : Gabriel Potvin Caissy

    Marie-Ève Fortier

    14 novembre 2017
    Spectacles
    East Wood, Evil Can Evil, Le Scanner, rqc, Woodwolf
  • Daran / Alicia Deschênes – Le Cercle, 7 Novembre 2017

    Daran / Alicia Deschênes – Le Cercle, 7 Novembre 2017

    C’était la deuxième fois à vie que je voyais Daran sur scène, et pourtant j’écoute sa musique depuis que j’ai environ 7 ans, depuis ces riffs de guitare déments au début de Déménagé, sa voix poussée à l’extrême dans 35 ans à Moscou, ses accords de guitare acoustique et ses paroles simples et efficaces dans L’eau (mon morceau préféré), entre autres.

    Avant qu’il prenne place au Cercle, il y avait Alicia Deschênes en première partie, seule avec sa guitare acoustique, avec un folk mélancolique dont le dernier EP est produit par Daran. Elle reçoit un accueil extrêmement chaleureux parmi une foule bien remplie.

    Vient ensuite le chanteur français et sa performance en deux parties : son dernier album Endorphine en intégralité et des morceaux de sa discographie récente (Il y a un animal, L’exil) et plus vieille (Dormir Dehors, Trous Blancs, En bas de chez moi…). Qu’est-ce que je peux dire ? J’écoute ses albums depuis tellement longtemps, il a plus de 20 ans de carrière derrière lui, il fait du rock tellement efficace, sa voix ne faiblit pas, ni ses paroles, il a convaincu tout le monde.

    C’est à la toute fin, après une sublime performance acoustique du morceau Une Sorte d’Église que Daran se confesse douloureusement au micro: son ancien bassiste Erik Fostinelli est décédé le jour même. Il a joué dans plusieurs de ses albums et figure sur la pochette de Augustin & Anita (que tu devrais écouter). C’était très surprenant de l’apprendre d’autant plus que l’on voyait les 4 musiciens très survoltés tout le long du concert.

    On s’est sentis obligés, de dire merci.

    Alicia Deschenes. Photo : Nicolas Padovani
    Alicia Deschenes. Photo : Nicolas Padovani
    Alicia Deschenes. Photo : Nicolas Padovani
    Alicia Deschenes. Photo : Nicolas Padovani
    Daran. Photo : Nicolas Padovani
    Daran. Photo : Nicolas Padovani
    Daran. Photo : Nicolas Padovani
    Daran. Photo : Nicolas Padovani
    Daran. Photo : Nicolas Padovani
    Daran. Photo : Nicolas Padovani
    Daran. Photo : Nicolas Padovani
    Daran. Photo : Nicolas Padovani
    Daran. Photo : Nicolas Padovani
    Daran. Photo : Nicolas Padovani
    Daran. Photo : Nicolas Padovani
    Daran. Photo : Nicolas Padovani
    Daran. Photo : Nicolas Padovani
    Daran. Photo : Nicolas Padovani
    Daran. Photo : Nicolas Padovani
    Daran. Photo : Nicolas Padovani
    Daran. Photo : Nicolas Padovani
    Daran. Photo : Nicolas Padovani
    Daran. Photo : Nicolas Padovani
    Daran. Photo : Nicolas Padovani
    Daran. Photo : Nicolas Padovani
    Daran. Photo : Nicolas Padovani
    Daran. Photo : Nicolas Padovani
    Daran. Photo : Nicolas Padovani
    Daran. Photo : Nicolas Padovani
    Daran. Photo : Nicolas Padovani
    Daran. Photo : Nicolas Padovani
    Daran. Photo : Nicolas Padovani

    Nicolas Padovani

    12 novembre 2017
    Spectacles
    Alicia Deschênes, Daran, Le Cercle, rqc
  • ENTREVUE AUDIO : CASUAL RITES

    ENTREVUE AUDIO : CASUAL RITES

    C’est devant un large public attentif et conquis que Casual Rites a sorti son premier album homonyme jeudi passé au District Saint-Joseph. Depuis, l’album s’est attiré des critiques élogieuses, notamment celle de Sylvain Ménard sur les ondes du 98.5 Montréal dans le cadre de l’émission Puisqu’il faut se lever.  À l’occasion du lancement d’album, les membres du groupe; Phil Matte (voix & guitare), Michael Lavoie (basse), Nathan Vanheuverzwijn (clavier), Pascal Denis (batterie) et David Saint-Germain (guitare) ont accordé une entrevue à ecoutedonc.ca dans laquelle on en apprend davantage sur l’évolution du band et sur le processus créatif de l’album. 

    Bonne écoute! 

    http://test.ecoutedonc.ca/wp-content/uploads/2017/11/entrevue-ecoutedonc-casual-rites-MP3.mp3

    (Photos: Marion Desjardins)

    Les membres du groupe se sont également prêtés au jeu du quiz musical dans lequel on découvre qu’il existe clairement un lien à faire entre la musique qu’ils produisent et leurs goûts musicaux.

    Quiz musical

    Quelle est la première cassette ou quel est le premier disque que vous avez acheté?

    Michael: Les premières cassettes que je me suis fait offrir en cadeau est L’amour est sans pitié de Jean Leloup et le premier album des Vilains Pingouins. Le premier disque compact que j’ai eu c’est le disque du Club des 100 Watts.

    Phil: Moi, le premier disque que j’ai eu c’est mon frère qui me l’a acheté pis c’est Dookie de Green Day. Un grand classique de 1994.

    David: Ma première cassette que j’ai eue c’est Bad de Michael Jackson. Je me souviens que j’allais chez mes grands-parents et que j’écoutais ça dans mon walkman Sony jaune.

    Nathan: Moi je pense que le premier CD que je me suis fait offrir était le disque de Mixmania. Sinon, à 5 ans je me souviens que ma grand-mère m’avait donné des cassettes de classique et j’écoutais ça un peu. Mais moi je suis né à l’époque des MP3 et mes frères downladaient beaucoup de musique. Je me souviens que je trouvais que Metallica c’était du bruit au début, mais comme j’savais pas comment éteindre Winamp sur mon ordi, j’étais obligé de supporter Metallica jusqu’à ce que finalement je n’écoute que ça!

    http:/https://www.youtube.com/watch?v=1ukIoBG4dxM

    Quels sont vos 5 albums cultes?

    Michael: Moi, c’est pas un secret que c’est Plume en noir et blanc. J’ai écouté ça en accoté, je le connais par coeur! Dark Side of The Moon de Pink Floyd, Apostrophe (‘) de Frank Zappa, Crime of The Century de Supertramp et le premier album de Rage Against the Machine. Mais Plume en noir et blanc c’est vraiment celui qui a été le plus important.

    David: J’ai réfléchi longtemps à ce genre de question là. C’est dur de répondre, donc je me suis mis un critère ; les albums qui ont été les plus significatifs pour moi et que je vais apporter avec moi sur mon île déserte. Fait qu’il y a The Wall de Pink Floyd, Yield de Pearl Jam, Ok Computer de Radiohead, pis dans le québécois, Tricycle de Daniel Bélanger, Boom Boom de Richard Desjardins et Harmonium d’Harmonium.

    Phil: Tout ce qui est Pink Floyd, principalement Dark Side of The Moon parce que c’est l’album qui définit mieux l’oeuvre du groupe selon moi. Je dirais Lost in A Dream de The War On Drugs. C’est un album que j’écoute encore beaucoup et qui a été ben marquant. Only By The Night de Kings of Leon et I Forget Where We Were de Ben Howard. Harvest de Neil Young et L’heptade d’Harmonium.

    Nathan: Ce qui fait partie de ma genèse musicale, je dirais Dark Side of The Moon de Pink Floyd. Je pense que je ne me tannerai jamais d’écouter ça! Breakfast in America de Supertramp, Harvest de Neil Young, L’heptade d’Harmonium et Portrait In Jazz de Bill Evans.

    Qu’est-ce que vous aimez écouter sur la route?

    Michael: J’écoute beaucoup Radio-Canada parce qu’il parle de sujet que je penserais jamais entendre. J’écoute plus ou moins de musique en char, mais Déjeuner sur l’herbe des Breastfeeders j’aime ça! Mais ça rend ma conduite un peu plus stressée.

    Phil: J’écoute beaucoup de musique, mais plus de la musique du moment. Sinon j’écoute beaucoup Radio-Canada aussi pis des fois quelques podcasts quand la route est plus longue.

    David: Moi, toute la musique que j’écoute, je l’écoute en char. Je pense à mon été et à la musique de roadtrip et j’ai écouté beaucoup les deux derniers albums de The War on Drugs et Jonathan Wilson dans le tapis.

    Nathan: Des fois j’aime ça rien écouter et rester dans le silence. J’aime ça écouter Radio-Canada et les nouvelles. Sinon, ces temps-ci j’écoute beaucoup le dernier album de Félix Dyotte qui s’appelle Politesse. J’adore vraiment ça!

    http:/https://www.youtube.com/watch?v=jQu3xJyghQQ

    Qu’est-ce que vous aimez écouter quand vous êtes dans le mood for love?

    David: Portishead. J’avais déjà essayé ça avec Sigur Ross aussi et c’était ben plaisant.

    Phil: Le best c’est l’époque Motown. Marvin Gay, Al Green, Barry White. À cette époque, il y avait une vraie sensualité dans la musique et c’était pas forcé.

    Nathan: Ça dépend tout le temps de la vibe.

    Quelles sont les chansons qui vous font pleurer?

    Michael: Dernièrement, j’ai eu de l’eau dans les yeux en écoutant Le tour de l’île de Félix Leclerc. Et dans une bonne dépression, j’ai déjà braillé en écoutant L’heptade.

    Phil: Richard Desjardins, en général. Ses chansons viennent me chercher parce que c’est tellement vrai. C’est facile de se mettre à la place du personnage. Je dirais la chanson Jenny particulièrement.

    David: J’ai eu souvent les larmes aux yeux les premières fois que j’ai écouté Spaceship (Casual Rites). Je ne l’ai jamais dit avant aux gars, mais la première fois que j’ai lu le texte et entendu la musique et avec le court métrage Astro de Sébastien Corriveau…

    Nathan: La dernière chanson qui m’a vraiment rentrée dedans c’est une chanson de Léo Ferré et ça s’appelle La mémoire et la mer. Le texte est incroyable.

     

    Valérie Vinet

    12 novembre 2017
    Entrevues
    casual rites, District Saint-Joseph, quebec, rqc, slider
  • Joyeux dixième, cher Cercle!

    Joyeux dixième, cher Cercle!

    Le Cercle – lab vivant célèbre aujourd’hui son dixième anniversaire, et il le fait en grandes pompes! La petite salle de la rue Saint-Joseph propose quelques activités :

    • En après-midi (de 14 à 18 heures), on dévoilera la murale réalisée par Phelipe Soldevila avec un BBQ-cocktail! C’est GRATUIT!
    • En soirée, toutes les salles du Cercle sont mises à contribution pour une soirée toute festive. Dès 18 heures, les amateurs de jazz iront au restaurant, qui présentera 5 for Trio, Texture et Fleur de nuit. Dès 20 heures, ce sera la fête dans la salle de spectacles avec Lou Phelps, High Klassified et nul autre que Karim Ouellet! Enfin, dès 22 heures, le sous-sol accueillera Fred Everything, M.I.M. et plusieurs autres! Les billets ne sont que 10 $ à la porte (vous pouvez aussi les acheter sur lepointdevente.com).

    On a de nombreux souvenirs du Cercle. Normal, tant de bons shows y ont été présentés! On vous présente quelques-uns de ces souvenirs ci-dessous :

    Chocolat – Photo : Nicolas Padovani
    Duchess Says – Photo : Jacques Boivin
    Medora – Photo : Nicolas Padovani
    Safia Nolin – Photo : Jacques Boivin
    Renard Blanc – Photo : Nicolas Padovani
    Leif Vollebekk – Photo : Marion Desjardins
    Mom Jeans – Photo : Jacques Boivin
    Philémon Cimon – Photo : Catherine Bélanger-F
    Foreign Diplomats + Emilie Kahn – Photos : Jacques Boivin
    Brown – Photo : Jacques Boivin
    Harfang – Photo : Marion Desjardins
    Austra – Photo : Marion Desjardins
    Piers Faccini – Photo : Jacques Boivin
    Antoine Corriveau – Photo : Marion Desjardins
    Beyries – Photo : Jacques Boivin
    Peter Henry Phillips – Photo : Jacques Boivin
    The Steady Swagger – Photo : Jacques Boivin
    Dear Criminals – Photo : Nicolas Padovani
    Hologramme – Photo : Jacques Boivin
    Pony Girl – Photo : Jacques Boivin
    Les Deuxluxes – Photo : Jacques Boivin
    Kandle – Photo : Jacques Boivin
    Ghostly Kisses. Crédit photo : Nicolas Padovani.
    Mara Tremblay – Photo : Jacques Boivin
    Laura Lefebvre – Photo : Jacques Boivin
    Philippe Brach – Photo : Marion Desjardins
    La Fête – Photo : Nicolas Padovani
    Whitney K – Photo : Nicolas Padovani
    Koriass – Photo : Jacques Boivin
    Marianne Poirier – Photo : Jacques Boivin
    Raton Lover – Photo : Jacques Boivin
    Aut’ Chose – Photo : Jacques Boivin
    Deux pouilles en cavale – Photo : Nicolas Padovani
    Yokofeu – Photo : Jacques Boivin
    Les revenants – Photo : Jay Kearney
    Safia Nolin – Photo : Jacques Boivin
    Les Breastfeeders – Photo : Nicolas Padovani
    Mike Trask – Photo : Jacques Boivin
    Walrus – Photo : Marion Desjardins
    Les Deuxluxes – Photo : Jacques Boivin
    IDALG – Photo : Marion Desjardins
    Bernhari – Photo : Jacques Boivin
    Emilie & Ogden – Photo : Jacques Boivin
    Les Indiens – Photo : Jacques Boivin
    Jane Ehrhardt – Photo : Jacques Boivin
    Barry Paquin Roberge – Photo : Jacques Boivin
    Antoine Gratton et le quatuor Orphée – Le Cercle – 8 septembre 2016
    Michel Pagliaro – Photo : Jacques Boivin
    Milk and Bone – Photo : Jacques Boivin
    Les Louanges – Photo : Jacques Boivin
    Xavier Caféine – Photo : Marion Desjardins
    The Sadies – Photo : Jay Kearney
    Busty and The Bass – Credit : Catherine Bélanger
    Abrdeen – Photo : Marion Desjardins
    Abrdeen – Photo : Nicolas Padovani
    Reanimator – Photo : Jacques Boivin
    Jérome Casabon – Photo : Marion Desjardins
    Lydia Képinski – Photo : Catherine B Photographie
    Zagata – crédit photo: Ève Mequignon
    Paupière – crédit photo: Ève Mequignon
    Vilain Pingouin – Photo : Jacques Boivin
    Elliot Maginot – Photo : Jacques Boivin
    Ego Death. Crédit photo : Nicolas Padovani.
    Alex Fortin – Photo : Jacques Boivin
    Helena Deland – Photo : Jacques Boivin
    Avec le soleil sortant de sa bouche – Photo : Jacques Boivin
    Basia Bulat – Photo : Jacques Boivin
    Timothy Luke Dawson – Photo : Jacques Boivin
    Mardeen – Photo : Catherine B Photographie
    Alvvays – Photo : Catherine B Photographie
    Mauves – Photo : Nicolas Padovani
    Les Goules – Photo : Julien Baby-Cormier
    Canailles – Photo : Amélie Kenny-Robichaud
    Le Couleur – Photo : Catherine B Photographie
    Valaire – Photo: Catherine B Photographie
    Francis Faubert – Photo : Jacques Boivin
    Les Hay Babies – Photo : Jacques Boivin
    Floating Widget – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Daran. Photo : Nicolas Padovani
    Simon Paradis – Photo : Jacques Boivin
    Pure Carrière – Photo : Nicolas Padovani
    Los – Photo : Catherine B Photographie
    Prieur & Landry – Photo : Jacques Boivin
    Fishbach – Photo : Catherine B Photographie
    Maude Audet – Photo : Jacques Boivin
    De La Reine. Crédit photo : Nicolas Padovani
    Mutant Monster – Photo : Jacques Boivin
    Les Hôtesses d’Hilaire – Le Cercle – 10 septembre 2016
    Simon Kearney – Photo : Jacques Boivin
    Victime – Photo : Marion Desjardins
    Men I Trust – Photo : Joanie Paquet
    Lubik – Photo : Jacques Boivin
    Enfants sauvages – Photo : Jacques Boivin
    Félix Dyotte – Photo : Jacques Boivin
    Heat – Photo : Marion Desjardins
    Ludovic Alarie – Photo : Marion Desjardins
    Oktoplut – Photo : Jacques Boivin
    Royal Caniche – Photo : Marion Desjardins
    Beat Sexü – Photo : Jacques Boivin
    Quebec Redneck Bluegrass Project – Le Cercle – 10 septembre 2016
    Lido Pimienta – Photo : Marion Desjardins
    Pierre Kwenders – Photo : Jacques Boivin
    Maggoty Brats – Photo : Jay Kearney
    Beat Sexü – Photo : Marion Desjardins
    Bad Uncle – Photo : Jacques Boivin
    Georges Ouel – Photo : Nicolas Padovani
    Le Charme – Photo : Jacques Boivin
    Lesbo Vrouven – Photo : Nicolas Padovani
    Laura Sauvage – Photo : Jacques Boivin
    Preoccupations – Photo : Marion Desjardins

    Jacques Boivin

    11 novembre 2017
    Nouvelles
    Le Cercle, rqc
  • Piers Faccini (+ Laura Lefebvre) – Le Cercle, 1er novembre 2017

    Piers Faccini (+ Laura Lefebvre) – Le Cercle, 1er novembre 2017

    Dans le cadre d’une mini-tournée québécoise, l’auteur-compositeur-interprète italo-britannique Piers Faccini est venu nous rendre visite au Cercle le 1er novembre dernier, question de nous faire voyager avec les chansons de son I Dreamed an Island. Voyager en brisant les murs et en mélangeant les influences (très méditerranéennes) de Faccini. Pendant un peu plus d’une heure, le public présent a écouté sagement les propositions qui lui étaient faites, et il ne s’est pas fait prier pour accompagner Faccini sur quelques chansons, notamment Bring Down the Wall.

    En première partie, c’est accompagnée d’Alexandre Pomerleau que Laura Lefebvre nous a présenté ses jolies chansons à saveur folk.

    On a pris quelques photos :

    Laura Lefebvre – Photo : Jacques Boivin
    Laura Lefebvre – Photo : Jacques Boivin
    Laura Lefebvre – Photo : Jacques Boivin
    Laura Lefebvre – Photo : Jacques Boivin
    Laura Lefebvre – Photo : Jacques Boivin
    Laura Lefebvre – Photo : Jacques Boivin
    Laura Lefebvre – Photo : Jacques Boivin
    Laura Lefebvre – Photo : Jacques Boivin
    Laura Lefebvre – Photo : Jacques Boivin
    Piers Faccini – Photo : Jacques Boivin
    Piers Faccini – Photo : Jacques Boivin
    Piers Faccini – Photo : Jacques Boivin
    Piers Faccini – Photo : Jacques Boivin
    Piers Faccini – Photo : Jacques Boivin
    Piers Faccini – Photo : Jacques Boivin
    Piers Faccini – Photo : Jacques Boivin
    Piers Faccini – Photo : Jacques Boivin
    Piers Faccini – Photo : Jacques Boivin
    Piers Faccini – Photo : Jacques Boivin
    Piers Faccini – Photo : Jacques Boivin
    Piers Faccini – Photo : Jacques Boivin
    Piers Faccini – Photo : Jacques Boivin
    Piers Faccini – Photo : Jacques Boivin

    Jacques Boivin

    9 novembre 2017
    Spectacles
    Laura Lefebvre, Le Cercle, piers faccini, rqc
  • Geoffroy (+Paupière et Blue Hawaii) – Nuits FEQ, Impérial Bell, 3 novembre 2017

    Geoffroy (+Paupière et Blue Hawaii) – Nuits FEQ, Impérial Bell, 3 novembre 2017

    C’était la soirée synth-pop ou électro-pop à l’Impérial Bell, ce vendredi soir pour la première Nuit FEQ de l’automne. Les formations Paupière et Blue Hawaii se sont succédé avant de laisser la place à l’auteur-compositeur-interprète Geoffroy. La salle, à guichets fermés, était bondée. La foule était visiblement là pour la tête d’affiche, ce qui ne pas m’a pas permis d’apprécier le spectacle complètement.

    Paupière – Photo : Jacques Boivin

    Paupière

    Le trio montréalais avait la tâche d’ouvrir le bal. Sa musique est faite pour danser et on y retrouve un heureux mélange de Le Couleur et de musique des années 80. Les membres du trio sont tous très charismatiques et énergiques. Leur univers a été accentué par des éclairages colorés, un stroboscope et des séquences. Dès les premières minutes, le trio composé de Pierre-Luc Begin, Julia Daigle et Eliane Préfontaine a su tirer son épingle du jeu en jouant les pièces de son premier album À jamais privé de réponses. Ils ont su réchauffer la foule avec des chansons comme Rex et Sans elle.

    Blue Hawaii – Photo : Jacques Boivin

    Blue Hawaii 

    Le duo Blue Hawaii suivait Paupière. Petit bémol : la scène n’était pas aussi éclairée que je l’aurais cru. Malgré le fait qu’ils n’avaient pas tout à fait la même énergie que le groupe précédent, j’ai tout de même danser.

    Le projet plus techno de Raphaelle « Ra » Standell (Braids) et les séquences d’Alexander « Agor » Kerby ont su accrocher mon oreille. La voix puissante de Standell se distingue des autres artistes que l’on peut entendre dans le même style.

    Geoffroy – Photo : Jacques Boivin

    Geoffroy

    La pièce de résistance de la soirée est arrivée avec une scène remplie de fumée et de projections. Geoffroy Sauvé était visiblement ému par la foule qui a augmenté depuis sa première performance au District St-Joseph et qui lui rend bien son amour de la scène.

    Les musiciens sur scène avec l’auteur-compositeur-interprète ajoutaient une autre dimension à son son électro-pop planant. Notons un saxophone et une flûte traversière joués par Charles Papasoff qui ont su se démarquer dès Bad Habit. 

    L’ambiance feutrée cachait légèrement Geoffroy Sauvé et nous faisait planer. Son concert était composé des pièces de son plus récent Coastline, pour le plus grand bonheur de la foule. Il a quand même flirté avec son EP Soaked in Gold en nous proposant Shakes en version acoustique et You Say.

    Au rappel, il a interprété Coastline et Sleeping On My Own pour le plus grand bonheur des spectateurs qui l’attendaient. L’ambiance feutrée et l’univers plantant de Geoffroy m’ont beaucoup plu et malgré le fait que ce n’est pas le genre de musique que j’écoute habituellement, j’ai bien aimé ma soirée.

    Paupière – Photo : Jacques Boivin
    Paupière – Photo : Jacques Boivin
    Paupière – Photo : Jacques Boivin
    Paupière – Photo : Jacques Boivin
    Paupière – Photo : Jacques Boivin
    Paupière – Photo : Jacques Boivin
    Paupière – Photo : Jacques Boivin
    Paupière – Photo : Jacques Boivin
    Paupière – Photo : Jacques Boivin
    Paupière – Photo : Jacques Boivin
    Paupière – Photo : Jacques Boivin
    Blue Hawaii – Photo : Jacques Boivin
    Blue Hawaii – Photo : Jacques Boivin
    Blue Hawaii – Photo : Jacques Boivin
    Blue Hawaii – Photo : Jacques Boivin
    Blue Hawaii – Photo : Jacques Boivin
    Blue Hawaii – Photo : Jacques Boivin
    Blue Hawaii – Photo : Jacques Boivin
    Blue Hawaii – Photo : Jacques Boivin
    Blue Hawaii – Photo : Jacques Boivin
    Blue Hawaii – Photo : Jacques Boivin
    Geoffroy – Photo : Jacques Boivin
    Geoffroy – Photo : Jacques Boivin
    Geoffroy – Photo : Jacques Boivin
    Geoffroy – Photo : Jacques Boivin
    Geoffroy – Photo : Jacques Boivin
    Geoffroy – Photo : Jacques Boivin
    Geoffroy – Photo : Jacques Boivin
    Geoffroy – Photo : Jacques Boivin
    Geoffroy – Photo : Jacques Boivin

    Marie-Ève Duchesne

    6 novembre 2017
    Spectacles
    blue hawaii, Geoffroy, Paupière, rqc, slider
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