S’il existe une place où j’aime apprécier un spectacle reclus, dans un coin, capuchon sur la tête et bière noire à la main, c’est probablement au Zénob. Rien de mieux que ce semi sous-sol mythique pour tranquillement savourer de nouvelles découvertes musicales.
Vendredi le 27 novembre, la découverte n’était que partielle, puisque le Zénob accueillait Rosie Valland, que j’avais déjà eu l’occasion d’entendre sporadiquement au cours de la dernière année. Néanmoins, c’état mon baptême live en ce qui a trait à cette jeune auteure-compositrice interprète sortie, il n’y a pas si longtemps, de l’École Nationale de la chanson de Granby.
Pour ouvrir le bal de cette soirée, Benoît Perreault s’est armé de sa guitare japonaise, d’une pédale de loop, une autre de distortion. J’avoue avoir déjà pu observé les oeuvres visuelles de Perreault et également avoir entendu, du même coup, quelques expérimentations sonores jointes à ses pratiques en arts. Ainsi, j’étais curieux de l’entendre dans une formule davantage chansonnière.
Ce que l’on peut retenir de la performance de Perreault, c’est l’authenticité. Devant nous se tenait un gars seul qui présentait ce qui lui plaisait d’interpréter.
Ainsi, on aura eu droit à un instrumental aux sonorités d’Ennio Morricone qu’il qualifia de musique cinématographique ou encore sa Toune de bar qui, jovialement, suggère au public de se fermer la gueule. Ce soir là, ce n’était bien sur qu’hypothétique, puisque le public trifluvien connaissant bien Perreault, restait fort attentif à sa performance. S’en suivit quelques compositions ainsi qu’une interprétation distortionnée de l’hymne au Printemps de Félix Leclerc.
L’éclectique performance se termine sur une pièce au saveurs horror-punk. C’est ensuite que s’avancent du bar Rosie Valland et ses musiciens qui commencent à mettre en place leur attirail.
Juste à voir la quantité de pédales d’effets sur le sol du Zénob proportionnellement au nombre de musiciens qui les utiliseront, il est déjà facile de deviner à quoi ressembleront les interprétations live de Rosie Valland.
Le mot d’ordre pour la soirée : réverbération.
Que ce soit à la guitare rythmique de Valland ou au Roland Juno utilisé par Jesse McCormack, multi-instrumentiste, arrangeur et en grande partie artisan de ce son contemplatif qu’on peut entendre sur les albums de Rosie Valland, une chose est sure, c’est qu’on joue avec l’écho. Dès lors, le Zénob devient cathédrale. Le public de curieux peut alors apprécier les expérimentations de cette messe folk-rock-shoegaze au structurations pop qui nous démontrent que la chanson québécoise évolue pour le mieux, dans un univers où il est si facile de se perdre dans un flot infini de musique.
Le fort de Rosie Valland ne réside certes pas dans sa communication directe avec le public. En effet, comparativement à Benoît Perreault qui l’a précédé, elle ne tergiverse pas entre les chansons, et c’est aussi bien comme ça, parce qu’il est évident que ce que la chanteuse et son groupedésirent, c’est de plonger le public dans un univers sonore et lyrique unique à leurs performances, qui poussent, à mon avis personnel, bien plus loin que sur l’album, quant à lui plus facile d’approche.
Certes uniques et méditatives, les lancés musicales ce soir là ne pouvaient qu’agréablement me rappeler Salomé Leclerc et Elliot Maginot. Cependant, ce n’est que pour le mieux que Valland trouve sa signature dans cette nouvelle sphère de la musique québécoise.
Si l’on sort un peu de la francophonie, le jeu de basse m’a rappelé un groupe que j’ai découvert il y a quelques années de ça nommé Blue Foundation.
D’ailleurs parlant de basse, c’est probablement le point qui m’a le plus satisfait tout au long du spectacle; c’est à dire que lorsque Valland laisse tomber la guitare pour la basse, elle a une fort intéressante manière de l’appréhender. En fait, la relation qu’elle semble avoir avec sa basse est si symbiotique qu’elle permet à McCormack de s’équiper d’une autre basse pour se charger du lead. Avouons qu’un trio basse-basse-batterie ne représente pas ce que nous sommes habitués d’entendre sur la scène locale francophone. Je lève donc mon chapeau pour cette audace bien placée.
Ainsi, Olympe, dont j’avais sur apprécier la version studio à quelques surprises a davantage pris son sens avec la prédominance de la basse en live. La percussivité et la lourdeur de l’instrument complémente parfaitement la Salomesque voix de Rosie Valland ainsi que le jeu feutré du batteur Jean-Philippe Levac qui, malgré son retrait apparent, se veut un pilier indispensable au duo mélodique qu’il soutient.
Je garde une forte impression du concert de Rosie Valland qui me permet d’apprécier différemment les versions studio de ses chansons. Cependant, c’est surtout une envie forte de retourner la voir en spectacle et de faire découvrir cette artiste au monde environnant, maintenant que le silence m’aspire dans l’écriture de cette chronique.
Grosse journée aujourd’hui alors que Julien et Jacques arpentaient les scènes du FEQ et que les filles de l’équipe étaient presque toutes au OFF. Compte rendu :
Julien Sagot
(par Julien Baby-Cormier) C’était encore tranquille dans le théâtre Impérial à l’arrivée sur scène de Julien Sagot, ancien percussionniste de Karkwa. C’était aussi l’artiste que je ne voulais pas manquer hier soir. Le souvenir du concert qu’il avait présenté au festival Off en 2012 en était un excellent et son dernier disque Valse 333 est un coup de coeur franco de l’an dernier. C’est une percutante et impeccable version d’Avion qui nous a été offerte en entrée de scène; rythme électro, percussions enflammées, voix rauque, la table était mise. Par la suite, c’est devenu étrange. Déjà assez champ gauche musicalement, les interventions de Sagot étaient parfois empreintes de malaises; théâtralité ou maladresse? La performance vocale de sa claviériste laisse parfois perplexe, le style « opéra » ne se mariant pas toujours bien aux pièces sombres de Sagot. Puis il y a sa voix qui était enterrée dans le mix rendant difficile la compréhension des paroles. Par contre, il faut donner crédit aux deux percussionnistes qui ont offert une performance éclatante. Concert imparfait certes, mais force est d’admettre que la proposition de Sagot est différente et mérite le détour. Vous pourriez d’ailleurs vous en faire une tête alors qu’il reprend la scène ce soir au Petit Impérial à 18h. Parfait pour un étrange apéro.
♥♥♥
Jérôme Minière
(par Julien Baby-Cormier) C’est devant une salle se remplissant que Jérôme Minière a fait son entrée. Le changement de ton fut drastique tant sa musique est lumineuse par rapport à celle de Sagot. La foule a semblé apprécier (bravo pour l’écoute quasi exemplaire, fait assez rare à l’Impérial durant le FEQ) les pièces presque exclusivement issues de son dernier disque Une Île. Moment touchant avant d’interpréter Dans ton oreille lorsqu’il nous parle de Lhasa de Sela et du signe qu’elle lui a transmis dans un magasin La Baie par le biais d’une de ses chansons. Il a tôt fait de mentionner qu’il ne croyait pas aux fantômes! L’enthousiasme de Minière est contagieux et nous avons passé un bon moment. Cependant, sa musique plus récente manque parfois de nuances, autant au niveau des mélodies vocales que des arrangements. Il suffit de réécouter son sublime disque live au Grand Théâtre (concert qui lui avait d’ailleurs permis de remporter un prix miroir du FEQ il y a exactement 10 ans) pour s’en convaincre. Quelques anciennes compositions auraient pu diversifier le programme.
La foule était encore plus compacte pour l’arrivée en scène d’Arthur H, mais je n’ai vu que les premières chansons. Il avait l’air fort heureux d’y être et ses musiciens (essentiellement le band de Patrick Watson+François Lafontaine) ont sans aucun doute donné une performance haute en couleurs.
♥♥♥
Akawui
(par Jacques Boivin) Le Montréalais aux racines chiliennes Akawui, qui a remporté le Syli d’or de la musique du monde présenté par le festival Nuits d’Afrique de Montréal, a pu montrer son savoir-faire aux curieux venus luncher au soleil. Les rythmes d’Akawui, un savant mélange de rythmes latins, de sonorités amérindiennes et de hip-hop (avec quelques autres influences latines) ont tôt fait de faire danser de nombreuses (disons-le, c’était surtout des femmes) employées du secteur, trop heureuses d’avoir un nouvel ami très entraînant. Ce n’est certainement pas son dernier passage à la scène Hydro-Québec.
♥♥♥
#PopUpFEQ avec Family of the Year
(Par Jacques Boivin) Belle surprise de la part du Festival d’été que cette prestation impromptue à la fontaine de Tourny. Prestation 100 % acoustique que les cinq musiciens ont assurée à la bonne franquette malgré le soleil de plomb qui ne manquait pas de leur brûler le pauvre coco. La centaine de curieux a bien apprécié les quelques chansons données, comme ça, dans un des cadres les plus enchanteurs de Québec.
Julie Blanche
(Par Jacques Boivin) Retrouvailles avec la talentueuse Julie Blanche, qu’on avait vue au même endroit il y a trois mois aujourd’hui. Cette fois-ci, le public n’avait pas payé pour aller la voir, il y avait de nombreux curieux (bien qu’à la première rangée, il y avait également de nombreux fans), ce n’était pas dans la poche d’avance. Pourtant, c’est fou combien on peut gagner en assurance en trois mois! Faut dire que les chansons de l’album homonyme de Julie ont joliment évolué. Et faut l’admettre, Julie a beaucoup gagné en assurance! Sa douce voix en particulier. En plus de ses chansons, la chanteuse nous a offert une belle version d’une chanson de Philippe B, Petite leçon de ténèbres, une chanson qui lui va comme un gant et qu’elle a donc dû avoir du plaisir à réarranger! Une belle évolution.
♥♥♥♥
Émile Bilodeau
(Par Jacques Boivin) Le jeune auteur-compositeur-interprète avait remporté le prix FEQ au Festival de la chanson de Granby et il est absolument partout cet été. Comme tout le monde, nous étions curieux de comprendre le buzz qui entourait ce jeune homme. Bilodeau est rempli d’humour et n’a pas la langue dans sa poche. À un point où ça devient un brin agaçant. Chante, mon homme, chante! T’as 45 minutes pour nous séduire, c’est pas le temps de faire du cabotinage! Mettons ça sur le coup de la nervosité, parce que quand Bilodeau chante, oh là, ça devient plus qu’intéressant. Philippe Papineau du Devoir parle d’influences de Philippe Brach et d’Adamus et on ne peut qu’être d’accord avec lui.
♥♥♥
Last Train
(Par Jacques Boivin) Ils viennent de Mulhouse en France et ils ont pris tout le monde par surprise avec leur espèce de rock décapant sorti tout droit du milieu des années 1990. Si on avait vraiment su la claque au visage qu’on allait manger hier soir, on en aurait informé les rockeurs, qui auraient eu une méchante belle découverte à se mettre sous la dent. Les membres du groupe étaient déchaînés, le chanteur, visiblement ému, est allé partager sa guitare avec les fans massés sur le bord du rail de sécurité et les personnes qui n’ont pas eu peur du torrent de décibels laissé par le groupe en ont eu pour leur argent. Découverte incroyable. On comprend pourquoi ils ont remporté le prix FEQ au Printemps de Bourges!
♥♥♥♥
Salomé Leclerc
(Par Jacques Boivin) Au tour de l’Espoir FEQ 2014 de se présenter sur scène et ma foi, Salomé Leclerc était fort attendue si on se fie à l’accueil réservé par les fans! C’était quoi, la troisième fois que je voyais Salomé, la deuxième depuis le lancement de 27 fois l’aurore. Leclerc a encore tripoté ses chansons pour les adapter à un cadre festivalier. Tout était plus groovy, tout bougeait davantage, même ses chansons les plus aériennes donnaient envie de se déhancher. Salomé était plutôt avare de mots, mais elle n’avait pas besoin de se perdre en palabres, on était là pour ses magnifiques chansons et ma cinquième version différente de Tourne encore (elle pourrait probablement faire un disque complet – et intéressant – juste en réarrangeant cette chanson-là une dizaine de fois), pour sa magnifique reprise de Vingt ans, de Léo Ferré, et pour nous rappeler qu’il y a bel et bien de la graine de Yorke-Godrich chez Leclerc-Brault. Une charge émotive qui a achevé votre humble serviteur, qui est ensuite allé au lit.
♥♥♥♥♥
On vous revient un peu plus tard avec le programme de la journée! Encore plein de ♥ à distribuer à messieurs Bellavance et Cordier! 😉
Déjà le jour 3 des festivités dans la Capitale-Nationale. C’est donc ce soir, 11 juillet, que la deuxième plus grande tête d’affiche se produira sur les plaines d’Abraham. Je parle ici de la bande de Dave Grohl qui débutera dès 21h00 sur la scène Bell. Qu’y-a-t-il sur les autres scènes comme solution de rechange? Voici quelques suggestions si vous n’êtes pas fan du rock des Foo Fighters (même si ce concert est une excellente option pour ce soir).
18 h : Julien Sagot
Ce soir, c’est un must de voir Julien Sagot si vous l’avez manqué hier soir. Venant nous présenter son nouvel album solo Valse 333, qui a été nominé aux prix Juno cette année, Sagot interprétera ses sombres pièces d’une façon remarquable. Membre de Karkwa, il s’est maintenant beaucoup amélioré sur scène et est un peu plus à l’aise qu’auparavant. Dans une salle intimiste comme le Petit Impérial, le tout devrait être sans faille et d’une beauté incontestable.
C’est la scène pour faire la fête ce soir. En effet, trois artistes de musique reggae se succèderont pour faire danser les festivaliers. C’est une belle alternative au rock et au folk présentés sur les autres scènes au courant de la soirée. Dès 18h00, Shauit débute les festivités avec son reggae très engagé dans la langue innue. Il est un fidèle collaborateur du rappeur Samian. Ensuite, dès 19h30, la soirée continue avec le suisse Cali P. Chanteur plutôt axé sur le style dancehall, il saura vous faire découvrir de nouvelles sonorités tout en vous faisant bouger. Finalement, pour conclure, ce sont les américains Tribal Seeds qui viennent présenté Representing, leur dernier opus qui tire un peu plus sur le rock. Une belle soirée en vue sur la scène Hydro-Québec.
Vous connaissez probablement la place qu’a le chanteur Antoine Corriveau dans notre coeur ici sur écoutedonc.ca. Étant pratiquement inconnu il y a de ça un an, le chansonnier a fait du chemin et est maintenant, selon plusieurs, une figure importante du mouvement folk québécois. Son dernier album Les ombres longues s’est classé très bien dans de nombreux bilans 2014 et ses concerts sont toujours appréciés. Les fans de folk pur, c’est à dire de la magnifique guitare et de magnifiques paroles, se doivent d’être présents pour accueillir Corriveau au Pigeonnier ce soir. Je ne vous conseille pas de quitter le site suite à sa performance, car le reste de la soirée est plutôt intéressant.
21 h 30: Légendes d’un peuple
Ce soir, ce sera la dernière représentation de l’oeuvre musicale d’Alexandre Belliard. Cette oeuvre a pour but de raconter quelques moments importants de l’histoire du Québec. Ce seront donc une belle brochette d’artistes invités qui se joindront à lui sur la scène Loto-Québec. En effet, Patrice Michaud, Vincent Vallières, Mara Tremblay, Yann Perreau, Jorane, Stéphane Archambault, Marie-Hélène Fortin, Alexandre Désilets, Eric Goulet et Salomé Leclerc seront sur les planches tout au long de la soirée. C’est votre dernière chance de voir le spectacle. Il semble que ce soit la solution de rechange au spectacle hommage que l’organisation était habitué de présenter en ouverture de festival dans les éditions précédentes.
23:30 : Weaves
Pour conclure la soirée mouvementée si vous sortez des Foo Fighters, je vous conseille de converger du côté du Cercle pour la prestation des canadiens Weaves. Faisant dans l’indie-rock, l’univers complètement déjanté de Weaves vous amusera et saura bien conclure votre soirée.
La soirée s’est terminée tard hier soir avec Chocolat? Vous avez fait la fête avec Skrillex et sa bande jusqu’aux petites heures? C’est maintenant l’heure de se relever et d’affronter le jour 2 du FEQ 2015 en ce vendredi 10 juillet 2015. En passant par la première messe country de Québec à une soirée de lauréat sur la scène Hydro-Québec, voici quelques suggestions de groupes à voir ce soir.
18 h 00 : Dylan Perron & Elixir de Gumbo ou Julie Blanche
Difficile début de soirée encore une fois. Notre coeur alterne entre le gagnant des Francouvertes2015 Dylan Perron & Elixir de Gumbo ou encore la charmante et talentueuse Julie Blanche. Deux belles découvertes à faire en ce début de festival, soit à la place d’Youville (Dylan Perron) ou au Petit Impérial (Julie Blanche).
En premier lieu, nous ne suggérons pas réellement d’aller jeter un coup d’oeil à l’Impérial Bell pour aller voir Julien Sagot. Pourquoi me direz-vous? Parce qu’il sera en concert demain soir pour un deuxième spectacle plus intime au petit impérial. La réalité des festivals, c’est de faire des choix et des découvertes. Je vous conseille donc de vous rabattre sur The Feather au Parc de la Francophonie. Directement venu de la Belgique, Thomas Medard, de son vrai nom, vient nous présenté Invisible, un album solo entièrement écrit, joué et réalisé par lui-même. Nous sommes dans un univers qui croise le folk et l’indie pop. Très intéressant à découvrir.
C’est en ce deuxième jour de festivité que l’organisation du festival a décidé de programmer sur la scène Hydro-Québec sa soirée de récipiendaire. C’est donc à 20h00 que Last Train, les gagnants du prix FEQ Bourges, s’empareront de la scène pour présenté leur rock décapant. C’est français connaissent le rock pur et dur qui saura ravir les fans de la première heure du rock’n’roll. Plus loin, sur St-Joseph, Jérome Minière présentera son 11ème album en carrière à l’Impérial Bell. Un note honorable de 79% lui a été accordé. C’est donc à ne pas manquer pour les amoureux des chansonniers.
Des légendes du rock canadien viennent présenter leur meilleur album en carrière dans un endroit aussi intime que la scène Loto-Québec. Je parle ici de The Tragically Hip qui joueront en entier Fully Completely. C’est une chance unique de voir le groupe sur une scène extérieure conviviale et intime. Prévoyez d’arriver tôt pour y avoir accès. Plus bas dans la Capitale, la charmante Salomé Leclerc viendra faire découvrir son dernier album 27 fois l’aurore aux spectateurs. Dernière récipiendaire du prix Espoir FEQ en 2014, elle saura par sa simplicité rendre émotif certains spectateurs présents sur la scène Hydro-Québec.
N’oubliez pas que c’est ce soir que le Festival d’Été lance sa soirée country avec Robby Johnson à 19h00, Bobby Bazini à 20h00 et Keith Urban à 21h30. Cette soirée était demandée par plusieurs festivaliers. C’est donc un test pour ce genre musical que fait l’organisation du festival. Amateurs de country, soyez du rendez-vous si vous voulez une autre soirée du genre en 2016.
Pour tous les concerts, voir l’horaire détaillé plus bas.
Vous nous pardonnerez, le compte-rendu sera un peu plus bref que d’habitude aujourd’hui, on a eu quelques ennuis techniques hier soir et plusieurs contraintes temporelles aujourd’hui. Ne vous inquiétez pas, il n’y a pas eu mort d’homme, mais il y a eu mort d’appareil photo, c’est tout comme. Au lieu des magnifiques photos de Marion, vous devrez encore vous contenter des miennes! (rires démoniaques)
Ce premier jour de juillet aura été marqué par la pluie, qui s’est manifestée toute la journée, mais qui a pris une pause juste à temps pour la prestation des Barr Brothers. Malgré les gros nuages menaçants, les festivaliers de tous âges se sont montrés assez nombreux et ce n’étaient pas toujours les plus jeunes qui étaient les plus vigoureux! Le savant mélange de folk, de country, de rock et de harpe de la troupe montréalaise a fait mouche et même si les interventions étaient rares, la chimie n’a pas pris de temps à s’installer, même si les chansons, elles, prenaient tout leur temps. Un peu de magie gâchée par un dernier orage qui était bref, mais très intense.
En passant, secret (trop?) bien gardé : les navettes entre les deux principales scènes du Festivoix. Ou comment 10 minutes de marche sous le déluge se transforme en une minute de cart de golf hilarante, mais au sec. Merci!
Je m’ennuyais un peu des filles des Hay Babies. Elles m’avaient laissé une bonne impression ce printemps au Cercle. Cette fois, je ne sais pas si c’est parce qu’elles étaient refroidies par le mauvais temps, mais quelque chose clochait (on me dit que c’était pas mal plus la fête au Temps d’une pinte, par contre). Vivianne, blessée au bras, ne pouvait pas se laisser aller sur sa six-cordes, et on voyait que ça la dérangeait, qu’elle cherchait quoi faire de ses mains. Heureusement, ça ne changeait rien aux tounes qui, elles, étaient toujours géniales.
Malheureusement, nous n’avons pas pu rester très longtemps pour Vincent Vallières. Nous sommes partis après le tiers de la prestation environ et on peut dire sans se tromper que Vallièresavait déjà mis Trois-Rivières dans sa petite poche d’en arrière. Qu’on soit fan ou non, nul ne peut douter du plaisir qu’éprouve le jeune homme sur les planches et Vallières est d’un naturel désarmant. La foule était une fois de plus majoritairement féminine (c’est qu’en plus d’être bon pis d’être fin, il est beau bonhomme!), mais ça, on s’en doutait déjà pas mal. On a eu peur de l’orage toute la soirée, mais finalement, même la lune est sortie quelques instants.
On trouvait les éclairages étranges au début de la prestation de Vallières, mais on a compris pourquoi un peu plus tard : à côté du batteur, il y avait une autre batteuse (et guitariste) qui me rappelait vaguement quelqu’un que j’avais déjà vu quelque part. Avec l’éclairage, c’était dur à distinguer, mais à notre départ, elle est sortie de sa cachette : SaloméLeclerc. Oui, oui. Ma Salomé à moi tout seul a chanté avec Vallières pis je ne l’ai même pas reconnue avant que quelqu’un ne m’en parle. Évidemment que ça devait être magnifique. Salomé, c’est le champagne qui bonifie tout!La honte, toi!
C’est au tour de Matthieu d’être dans la capitale de la Mauricie ce soir. Demain, compte-rendu de Pierre Lapointe et Fanny Bloom. Manquez pas ça!
Contrairement à ce que pense François Legault, la St-Jean, c’est pour tout le monde sans exception.
Cela dit, y’a plein de belles festivités ce soir et demain dans la région, et nous avons choisi les célébrations qui nous intéressaient le plus. Les voici :
23 JUIN
Tout d’abord, il est difficile à manquer, il s’agit du grand spectacle de la St-Jean sur les Plaines d’Abraham avec Alex Nevsky, Fanny Bloom, Galaxie, Louis-Jean Cormier, Nanette Workman, Patrick Norman, Salomé Leclerc, Stéphane Archambault et The Seasons. Il y a bien quelques vieux routiers (qui sont loin d’être déplaisants), mais il y a également quelques-uns des artistes les plus pertinents aujourd’hui! Et quelle belle chance pour The Seasons. On leur souhaite un bel accueil de la part de la foule. Le tout commence à 21 heures.
Toujours sur les Plaines dès 22 h 30, la fête se poursuit avec Misteur Valaire et leurs invités Alaclair Ensemble et Karim Ouellet. Une grande fête qui se poursuivra avec des DJ jusqu’aux petites heures.
Juste à côté, derrière le Concorde, nos amis d’Envol et Macadam présentent leur party de la Saint-Jean où les fêtards pourront assister aux prestations d’artistes et de groupes dits émergents sur trois scènes (rock, dance et hip-hop). Voici l’horaire de la soirée :SCÈNE ROCK
21h – Amor & Willie
22h – Les Trimpes
23h – Simon Kearney
00h – Jimmy Hunt
1h15 – Les Chiens de Ruelle
2h15 – SolidsSCÈNE HIP HOP
21h – Ty-Q
22h – Volkanik
23h – Vita Nova
00h – Les Ambassadeurs
1h – Sir Pathétik
2h – Manu Militari
SCÈNE ÉLECTRO
21 à 23h – Axrun
23h à 00h – Magnus (Vancouver, BC)
00h à 1h – Dopamyne
1h à 2h30 – Miss DJ Licious
2h30 à 4h – Dream Creator
24 JUIN
Au parc Saint-Louis-de-France de Sainte-Foy, vous pourrez voir Tous Azimuts dès 20 h 15.
De son côté, Pascal Pico Larouche et le Roche Bande seront au Parc de l’Anse-à-Cartier de Limoilou dès 19 heures.
Quelle surprise samedi matin à mon déjeuner de me faire offrir un macaron pour pouvoir assister à un spectacle mystérieux à 10h. Cette année, en effet, à l’achat dudit macaron, qui permettait d’encourager le Festival, on recevait différents avantages dont celui du spectacle-surprise. Comme je vous l’ai déjà dit hier, l’artiste invité n’était nul autre que Paul Piché. Je commencerai donc mon compte-rendu de la journée, qui m’a amenée de surprise en surprise, en parlant de cette heureuse rencontre avec un géant de la chanson québécoise.
Paul Piché – Tadoussac Protestant Chapel
Avec ses textes réfléchis, son style rappelant vaguement Harmonium pour la voix et la chanson française pour la musique, Paul Piché a visiblement évoqué aux spectateurs, la plupart adultes depuis longtemps, une époque plus ou moins lointaine. À quelques reprises, ils ont chanté avec l’artiste ou participé avec enthousiasme lorsque Piché l’a demandé. Seul à la guitare, il nous a offert une prestation d’une trentaine de minutes. Bien que j’avoue ne connaître que très peu Paul Piché, quelques-unes de ses chansons m’ont arraché des frissons. Il me semblait retrouver une parcelle d’espoir qui s’est étouffée dans la musique actuelle, qui a laissé place à beaucoup plus de cynisme qu’avant.
Fait intéressant, le lieu était très bien choisi pour la nature du spectacle : la chapelle, rarement utilisée pour ce genre d’évènements, est un espace exigu qui incite aux performances plus intimes, chaleureuses. Ça sentait aussi bon le bois, et l’encens, et le bâtiment imposait une sorte d’état de recueillement et d’écoute aux spectateurs. Situation cocasse, Paul Piché a pu faire remarquer qu’il se situait, sur scène, entre deux drapeaux accrochés dans la salle : le premier du Québec, le second du Canada. Cette remarque, placée avec un brin de nostalgie, donnait le ton à la pièce qu’il joua juste après : Cochez oui, cochez non. Il a ensuite terminé sa prestation sur une nouvelle chanson, qui sera sur son prochain album.
Boby Lapointe repiqué – Scène Hydro-Québec
Sarah Olivier, Elisabeth Keledjian, Dimoné, Imbert Imbert et Nicolas Jules, tous des artistes français invités au festival, se sont réunis sur scène pour rendre hommage à un autre grand homme de la chanson (française cette fois) : Boby Lapointe.
Chanteur reconnu pour ses textes intellectuels, grivois, mais surtout bourrés de jeux de mots et de calembours, Boby Lapointe a ainsi pu revivre un moment devant mes yeux. En outre, on devait reconnaître à travers les reprises l’univers déjanté des cinq artistes présents, qui teintaient d’un peu de leur folie celle de Lapointe. Je n’ai assisté qu’à quelques chansons, mais c’était bien assez pour voir que les musiciens avaient relevé le pari qu’ils s’étaient donnés. Résultat : un univers éclaté, comique et nostalgique à la fois. Malheureusement, il était plutôt difficile de bien discerner les paroles, surtout pour une personne qui, comme moi, ne connaissait pas les chansons. Ainsi, une préparation antérieure m’aurait vraisemblablement fait apprécier davantage le spectacle. J’ai tout de même pu attraper au passage quelques succulents jeux de mots, comme je les aime.
Saratoga – Verrière (Hôtel Tadoussac)
Chantale Archambault et Michel-Olivier Gasse, dans un duo complice qu’on nomme Saratoga, ont lancé en primeur leur nouveau maxi. La Verrière, bien qu’un endroit coquet et qui aurait pu être approprié, était bondée de monde et donc assez étouffante. La plupart des spectateurs sont pourtant restés jusqu’à la fin pour apprécier les compositions du couple. En jouant à tour de rôle à la guitare et à la contrebasse, Saratoga ont aussi entremêlé leurs voix, tantôt laissant place à l’une, tantôt à l’autre. Ce qui ressort principalement de ce duo, c’est la grande complicité qui se dégage d’eux lorsqu’ils jouent. En effet, leurs chansons semblent être pour la plupart tirées d’expériences personnelles et partagées ; ce qui est tu dans leurs textes paraît donc dans leurs regards, ce qui ajoute à l’expérience musicale. Côté musique, justement, ce serait le genre d’album que j’écouterais le matin, lorsque le soleil réchauffe doucement la pièce à travers la fenêtre : toutes leurs pièces sont empreintes de douceur, d’une impression de calme et d’harmonie, et ce même si les textes ne parlent pas toujours de beaux moments.
Imbert Imbert et Nicolas Jules (en plateau double) – Le Gibard
Après avoir entendu beaucoup de bien de ces deux artistes, je me suis décidée à aller les voir au Gibard et j’ai été agréablement surprise. Tout d’abord, Imbert Imbert est monté sur scène (ou plutôt s’est placé dans un coin du Gibard prévu à cet effet; le bar était assez petit). Seul à la contrebasse et à la voix, il a livré une bonne performance. Sa musique, simple mais réfléchie, porte beaucoup à la réflexion. Tous ses textes sont teintés de tragique, et il exploite assez bien la variété de sons de sa contrebasse. Sympathique, il a aussi agrémenté d’un peu de comédie son passage sur scène, notamment en prétendant être l’homme de la situation pour mettre l’ambiance avec ses chansons glauques. J’ai donc bien apprécié, même si je crois que j’aurais apprécié davantage si j’avais été plus alerte pour écouter ses textes, vraisemblablement le noyau de son art.
Nicolas Jules, qui suivait, m’a quant à lui réveillée tout à fait. Pince-sans-rire, bien sans son personnage, il a enchaîné les blagues et les histoires sens dessus dessous. Ses chansons en tant que telles me font quelque peu penser à celles de Thomas Fersen, mais avec plus d’humour. Or, il me semble que le talent de Nicolas Jules transparaisse surtout dans sa présence sur scène : il a d’ailleurs parlé à la foule presque aussi longtemps qu’il a joué. Interagissant beaucoup avec le public, il en a fait rire plus d’un, moi inclus, en criant des «Tout le monde à poil», des «ah, arrêtez d’applaudir, vous couvrez mon solo» et en faisant toutes sortes de pitreries bien placées. En terminant, Imbert Imbert est remonté sur scène, accompagné d’Urbain des bois, un artiste d’ici apparemment très apprécié des deux autres. Ils ont joué en trio quelques pièces, notamment du répertoire d’Urbain (à découvrir) et de Boby Lapointe.
Une fois leur prestation terminée, je me suis dirigée vers l’Auberge pour le spectacle de Pascale Picard. J’ai croisé, en chemin, un petit groupe du lac Saint-Jean nommé Le Cerf-Volant Fou, qui jouait au Café Père Coquart. Assez jeunes, ces deux guitaristes ne faisaient pas partie de la programmation du festival, mais je me suis plu à les écouter pour quelques pièces, que ce soient des reprises ou des compositions. Ils me semblent assez prometteurs, surtout s’ils se décidaient à mettre de côté un anglais moins maîtrisé pour un français plus élaboré. Peut-être entendrez-vous parler d’eux éventuellement !
Pascale Picard – Site Belle Gueule
Habituée à jouer avec un groupe, c’est seule à la guitare que Pascale Picard a joué ses pièces devant un public très nombreux, et ce pour plus d’une heure ! Elle a d’ailleurs relevé ce défi avec brio, présentant ses chansons les plus connues, quelques chansons de son répertoire traduites en français et même quelques reprises, entre autres de chansons de NOFX. Le public était vraisemblablement heureux de sa performance, chantant en chœur avec elle et écoutant ses interventions entre ses pièces. Elle a évoqué l’époque où elle jouait dans les bars pour se faire connaître ; visiblement, cette expérience lui a fourni plusieurs atouts pour entertainer la foule et donnait à sa performance des airs de soirée aux Voûtes de Napoléon. En outre, on voyait que, devant un public attentif et présent pour elle, ce qui change de l’époque des bars, Pascale Picard était dans son élément. Très à l’aise, à la bonne franquette, elle discutait avec l’audience. Elle a aussi fait monter sur scène plusieurs autres participants des chemins d’écriture pour l’accompagner, dont Samuele, qui a même joué une de ses compositions.
Dany Placard – Scène Hydro-Québec
Je ne pensais pas assister au spectacle de Dany Placard, qui ne commençait que trente minutes avant Antoine Corriveau et Salomé Leclerc. Or, j’ai eu le temps d’entendre les premières pièces et j’ai été agréablement surprise, une fois de plus. De fait, je n’avais pas trop accroché sur ses chansons acoustiques que j’avais précédemment écoutées, mais sa formation en groupe, avec d’autres musiciens talentueux, rajoutait une ambiance plus rock et plus enthousiaste. À quelques reprises, ils se sont tournés vers le batteur pour jouer tous face à face, jammant visiblement avec plaisir, pour le plaisir aussi des oreilles du public. Comme à Pascale Picard, les spectateurs (moins nombreux cependant) écoutaient attentivement l’artiste, qui semble avoir beaucoup d’admirateurs. J’ai apprécié son rock aux teintes country, ses chansons punchées et accrocheuses.
Antoine Corriveau et Salomé Leclerc (en plateau double) – Salle Bord de l’Eau
Connaissant très peu ces deux artistes, j’ai été impressionnée par leur grand talent. Antoine Corriveau est monté sur scène en premier, devant une salle assez remplie. J’ai été touchée par la mélancolie de ses chansons, qui n’en étaient pas moins fortes et frappantes. Antoine Corriveau a quelque chose de Louis-Jean Cormier et de Jean Leloup, en plus d’avoir sa teinte personnelle. Sa musique m’évoquait une marche inévitable et sinistre vers le vide. Sa voix rocailleuse et sa guitare qui grésillaient ont rajouté un aspect grinçant à ses pièces, ce qui concordait avec des textes souvent maussades. Il faut aussi saluer le talent de ses deux musiciens ainsi que le travail de David Simard au son. En terminant, Corriveau s’est montré très reconnaissant d’être là, lui qui avait participé il y a cinq ans aux ateliers d’écriture du festival.
Après une courte pause, Salomé Leclerc est montée sur scène. Peut-être a-t-elle moins de fans, ou peut-être était-ce l’heure avancée (il était déjà 1h du matin !), mais une partie de la salle s’est vidée lors de sa prestation. Le public restant a pu écouter sa musique, dans la même vibe que celle d’Antoine Corriveau mais avec des accents électro-pop entre autres soulignés par des sons de synthétiseurs. Elle a joué plusieurs pièces de 27 fois l’aurore, paru en septembre dernier. J’ai été surtout impressionnée par son timbre de voix, qui avait quelque chose de très rock, de cassant, malgré une certaine douceur.
Après le spectacle, je me suis dirigée une dernière fois vers le Site Belle Gueule pour voir la fin de la prestation de Clay and Friends, qui avaient aussi joué en journée sur la Promenade près du fleuve. Encore une fois, ils ont su installer une ambiance survoltée, à laquelle je n’ai pourtant pas vraiment participé étant donné mon manque de sommeil accumulé et devenu apparent. En conclusion, le Festival de la chanson de Tadoussac m’a permis de découvrir beaucoup d’artistes d’ici et d’ailleurs en plus de me faire apprécier quelques groupes déjà connus. L’expérience festivalière en tant que telle est aussi, à Tadoussac, à prendre en compte. Je n’aurais rien changé à cette expérience, sauf peut-être pour y ajouter quelques heures de sommeil supplémentaires. C’est un festival accessible (en mode Découvertes, surtout, passeport que je vous conseille et que je trouve déjà amplement suffisant et abordable), plaisant et riche musicalement, en plus de se situer dans une ville qui m’a toujours charmée : Tadoussac. Je vous le conseille pour l’an prochain, peut-être que nous nous y croiserons!
On a appris cette semaine la mise sur pied d’un nouveau festival de musique, le St-Jérôme Folk, qui se déroulera à l’amphithéâtre Rolland de la ville des Laurentides du 7 au 29 août. La formule est plutôt novatrice : plutôt que de nous gaver pendant deux ou trois jours, le festival propose deux prestations par soir les soirs de fin de semaine d’août.
Le St-Jérôme Folk propose des artistes qui sont dans la mouvance folk, soit des auteurs-compositeurs-interprètes de grand talent qui ont plein de choses à dire. L’affiche montre par ailleurs que les organisateurs sont allés chercher les meilleurs exemples québécois du genre (et de genres connexes comme le country et le bluegrass) : Tire le coyote, Salomé Leclerc, Richard Desjardins, Canailles, Fire/Works, Éric Goulet, Saratoga, The Franklin Electric et Antoine Corriveau, sans oublier Gabrielle Papillon, Coco Méliès, Safia Nolin, Sweet Grass, Will Driving West, Laurence Hélie et Cindy Bédard.
Y’a des soirées de rêve là-dedans, comme le combo Safia Nolin/Richard Desjardins (oh que ça va être riche en émotions) et on doit avouer que la soirée Canailles/Sweet Grass devrait en brasser plus d’un.
Pour en savoir plus sur le festival (dont le prix des billets), consultez le site Web de St-Jérôme Folk.
On vous a dévoilé hier le party de la St-Jean d’Envol et Macadam avec Jimmy Hunt en tête d’affiche. On se disait qu’on allait peut-être rester dans le haut des Plaines tellement on allait avoir du fun! Eh bien ne voulant pas être en reste, les organisateurs de la Fête nationale ont mis le paquet sur le grand spectacle de 2015 (sous le thème 8 millionsd’étincelles, est-ce que ça va suffire pour satisfaire Marjo) : Louis-Jean Cormier, Alex Nevsky, Stéphane Archambault, Patrick Norman, Nanette Workman, Galaxie, Fanny Bloom et Salomé Leclerc seront de la fête! T’sé, quand même le vieux routier est du bonbon pour les yeux et les oreilles…
Vous pensez que ça s’arrête là? NON! Tout de suite après le grand spectacle, Misteur Valaire entre en scène avec des invités de marque : Karim Ouellet et Alaclair Ensemble!
Finalement, on va faire beaucoup de côtes dans la soirée du 23!
Pour sa 32e présentation, le Festival de la chanson de Tadoussac a frappé un grand coup : une grande dame de la chanson, Juliette Gréco, en sera la tête d’affiche. Un dernier tour du monde avant une retraite bien méritée pour cette dame de 88 ans.
Tadou, c’est aussi le retour de Jacques Michel et de Pierre Flynn, deux autres grands noms, chacun dans son domaine.
Outre ces grands retours, les festivaliers pourront voir, entre autres, Daran, Fred Pellerin, Louis-Jean Cormier, Antoine Corriveau et Salomé Leclerc en double plateau, ainsi que le spectacle Légendes d’un peuple. Nommons aussi Alexandre Désilets, Benoit Paradis Trio, Dany Placard, Éric Goulet, Jordan Officer, Mehdi Cayenne Club, Milk and Bone, Pascale Picard, Raton Lover, Saratoga et Shauit.
Si de nombreux spectacles ont lieu sur la grande scène Desjardins, vous pourrez également en voir un peu partout dans le village et les environs, notamment en participant au Tour de l’islet ou en allant (à pied ou en kayak) à l’Anse à la barque.
Ajoutez à cela des spectacles pour les jeunes, des concours de châteaux de sable, la possibilité de faire du camping et vous avez une belle fin de semaine en perspective.
Pour les billets et les passeports, diverses options sont offertes, dont le passeport Desjardins à près de 300 $, qui donne accès à presque tout (sauf le spectacle de Daran, mais vous avez un rabais). Si vous êtes plus champ gauche que chanson, on vous conseille fortement le passeport découvertes (65 $ jusqu’au 25 mai, 75 $ ensuite). Accès à tous les spectacles sauf Jacques Michel, Juliette Gréco, Légendes d’un peuple, Fred Pellerin, Louis-Jean Cormier, Pierre Flynn et le spectacle de clôture. Si un de ces noms vous intéresse, vous pouvez acheter un billet individuel en plus du passeport découvertes. Les possibilités sont infinies, à vous de les découvrir.