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  • [SPECTACLE] Klô Pelgag, Salle Anaïs-Allard-Rousseau, le 12 avril 2017

    [SPECTACLE] Klô Pelgag, Salle Anaïs-Allard-Rousseau, le 12 avril 2017

    Mercredi dernier, Klô Pelgag était de passage à Trois-Rivières pour la tournée de son dernier album, L’étoile thoracique. Pour la première fois depuis le début de sa tournée, les fameux costumes de velcro ont été oubliés. Malheureusement, nous n’avions pas eu la chance de voir le spectacle avec cette mise en scène.

    Vêtue d’un long manteau rouge, elle a débuté sa prestation derrière le clavier avec la pièce Insomnie. Elle a utilisé le début instrumental de cette pièce pour entrer sur scène de manière théâtrale, offrant des arrangements plus psychédéliques à la chanson.

    Étonnamment, elle a enchaîné avec Le sexe des étoiles, une pièce qu’on pensait entendre en fébrilité de fin de spectacle pour sa grande orchestration.

    Clairement, c’était une présentation de ses musiciens qu’elle nous faisait en toute subtilité. Cette pièce, qui comprend plus de deux minutes instrumentales, nous a permis de rencontrer le trio à corde qui l’accompagnait. L’harmonie du violon alto de Lana Tomlin et du violon de Fany Fresard (Sarah Toussaint-Léveillée), accompagnée de la fameuse Marianne Houle (Antoine Corriveau) au violoncelle, rendait un bel hommage à l’aspect orchestral de l’album. Klô a ensuite retrouvé sa simplicité qu’on apprécie tant en se retournant vers le piano à queue pour nous jouer la pièce Le tunnel, qui figure sur son premier opus, L’alchimie des monstres.

    Après ces trois pièces, elle a salué le public, assise très à l’aise devant le piano. Elle nous a fait beaucoup rire avec ses histoires un peu absurdes et son délire habituel, avant de poursuivre avec Comme des rames, où l’on a pu apprécier les rimshots du batteur, Charles Duquette. Durant  Les instants d’équilibre, les musiciennes ont quitté leurs instruments à corde pour siéger les deux au pianos à la place de Klô Pelgag, et Marianne Houle nous a joué quelques passes de synthétiseur.

    Le moment fort de la soirée a été la pièce Les animaux, durant laquelle on se laissait emporter non seulement pas la voix juste et gracieuse de Klô Pelgag, mais par les sonorités envoûtantes de l’ehru. Cet instrument d’origine asiatique rend la chanson très unique en son genre et représente bien tout ce qui entoure l’univers bizarroïde de cette artiste complète.

    Elle a terminé le spectacle avec Ferrofluides-fleurs, qu’on aime pour le ukulélé du refrain joué par le bassiste François Zaïdan.

    « Merci pour les mains », a-t-elle dit en revenant sur scène pour le rappel. Elle a salué au passage les gens présents de la corporation de Secondaire en spectacle, étant la porte-parole de l’édition 2017.

    Elle nous a touchés avec sa pièce la plus sensible, Incendie, qu’elle a interprété pratiquement seule avec sa guitare électrique. Elle a terminé à sa façon avec La Fièvre des fleurs qui, selon moi, est la pièce qui lui a fait prendre plus de place sur la scène musicale québécoise.

    Klo Pelgag Salle Anais Allard Rousseau, Trois-rivières Crédit Photo:Yoan Beaudet
    Klo Pelgag Salle Anais Allard Rousseau, Trois-rivières Crédit Photo:Yoan Beaudet
    Klo Pelgag Salle Anais Allard Rousseau, Trois-rivières Crédit Photo:Yoan Beaudet
    Klo Pelgag Salle Anais Allard Rousseau, Trois-rivières Crédit Photo:Yoan Beaudet
    Klo Pelgag Salle Anais Allard Rousseau, Trois-rivières Crédit Photo:Yoan Beaudet

    Marianne Chartier- Boulanger

    16 avril 2017
    Région : Mauricie, Spectacles
    Klô Pelgag, L’Étoile Thoracique, Mauricie, Salle Anaïs-Allard-Rousseau, Secondaire en spectacle, Trois-Rivières
  • [PHOTOS] Martha Wainright (+ Bernice), Anaïs-Allard-Rousseau, 13 avril 2017.

    [PHOTOS] Martha Wainright (+ Bernice), Anaïs-Allard-Rousseau, 13 avril 2017.

    La grande et majestueuse Martha Wainright était en spectacle à la salle Anaïs-Allard-Rousseau de la Maison de la culture de Trois-Rivières jeudi le 13 avril dernier. Voici mes photos de son spectacle et de la première partie, Bernice.

     

    Martha Wainwright Salle Anais Allard Rousseau, Trois-rivières Crédit Photo:Yoan Beaudet
    Martha Wainwright Salle Anais Allard Rousseau, Trois-rivières Crédit Photo:Yoan Beaudet
    Martha Wainwright Salle Anais Allard Rousseau, Trois-rivières Crédit Photo:Yoan Beaudet
    Martha Wainwright Salle Anais Allard Rousseau, Trois-rivières Crédit Photo:Yoan Beaudet
    Martha Wainwright Salle Anais Allard Rousseau, Trois-rivières Crédit Photo:Yoan Beaudet
    Martha Wainwright Salle Anais Allard Rousseau, Trois-rivières Crédit Photo:Yoan Beaudet
    Martha Wainwright Salle Anais Allard Rousseau, Trois-rivières Crédit Photo:Yoan Beaudet
    Bernice – Photo:Yoan Beaudet
    Bernice – Photo:Yoan Beaudet
    Bernice – Photo:Yoan Beaudet
    Bernice – Photo:Yoan Beaudet

    Yoan Beaudet

    15 avril 2017
    Région : Mauricie, Spectacles
    Anais-Allard-Rousseau, Bernice, Maison de la Culture, Martha Wainright, Mauricie, photos, Trois-Rivières
  • [FESTIVOIX] Dévoilement de la programmation 2017

    [FESTIVOIX] Dévoilement de la programmation 2017

    Ce matin, c’est avec fierté que le directeur général Thomas Grégoire nous a présenté le travail accompli qui entoure la programmation 2017 du FestiVoix de Trois-Rivières.

    Devant les efforts déployés par l’équipe du FestiVoix pour rassembler le meilleur de la musique populaire québécoise, nous ne sommes pas surpris de constater une programmation aussi complète.

    Valaire – Photo : Jacques Boivin

    Nul doute, la population mauricienne sera charmée par les artistes qui interpréteront leurs pièces sur la scène Loto-Québec. Parmi eux, l’équipe d’ecoutedonc.ca tient à souligner la présence d’artistes qui prennent de plus en plus de place sur la scène musicale québécoise tels que Les Trois Accords et le groupe électro Valaire, entre autres. À ne pas manquer également en plateau double, Karim Ouellet et Alex Nevsky le jeudi 6 juillet.

    The Franklin Electric crédit photo: Jean-François Desputeaux

    Grégoire a ensuite enchaîné avec ce que l’équipe du FestiVoix appelle leur « joyau », soit la programmation des Voix multiples sur la scène Bell Fibe. L’objectif était de rendre honneur à l’importance historique et culturelle de la cour du Monastère des Ursulines où figurera cette scène. C’est en offrant des spectacles intimistes, faisant référence à la poésie de Louis-Jean Cormier, à la sensibilité des Sœurs Boulay et aux harmonies de The Franklin Electric, qu’ils atteindront cet objectif.

    Autrement, nous sommes heureux de retrouver des artistes qui nous sont familiers et qui ont attiré foule dans les salles de la Mauricie au cours des dernières années. Évidemment, nous serons présents au café-bar le Zénob, au bar Le Trèfle, à l’Embuscade et au Temps d’une Pinte pour vous parler des prestations de nos favoris.

    Les Deuxluxes – Photo : Adrien Le Toux

    Le Zénob accueillera le cher Gab Paquet le vendredi 30 juin, Crabe le jeudi 6 juillet, Antoine Corriveau le vendredi 7 juillet et les fameux Deuxluxes le samedi 8 juillet.

    Gazoline, KROY et Jason Bajada afficheront leurs couleurs particulières au Temps d’une Pinte.

    Finalement, le Trèfle offrira des soirées de folk traditionnel les vendredis avec le Winston Band le 30 juin et Marco et les Torvis le 7 juillet.

     

    Pour en savoir davantage sur la programmation et les autres spectacles, rendez-vous sur le site du Festivoix.com.

    Marianne Chartier- Boulanger

    13 avril 2017
    Nouvelles
    Alex Nevsky, Embuscade, Festivoix, Festivoix de Trois-Rivières, Gab Paquet, Gazoline, Jason Bajada, Karim Ouellet, KROY, Le temps d’une pinte, Le Trèfle, Les Soeurs Boulay, Les Trois Accords, Louis-Jean Cormier, The Franklin Electric, Trois-Rivières, Valaire, Winston Band, Zénob
  • [SPECTACLE] Charles Garant, Café-bar le Zénob, 1 avril 2017

    [SPECTACLE] Charles Garant, Café-bar le Zénob, 1 avril 2017

    C’est au Zénob, à Trois-Rivières, qu’a eu lieu la prestation de Charles Garant, jeune chanteur de 19 ans, en provenance de Québec. Ce 1er avril, le chanteur a réalisé sa première prestation de son second album : The Blurs, sorti en décembre 2016. Il en a aussi profité pour survoler son premier album, sorti en février 2016 : An Archaic Melancholy.

    Avec de bonnes transitions aux airs de rock progressif qui lui confèrent de l’originalité, Charles Garant partage sa musique, un rock alternatif, accessible, ponctuée de touches de grunge et de punk. Quoiqu’un peu en retard, Charles Garant et le bassiste s’installent rapidement, le batteur étant déjà près. Dans l’ambiance conviviale et intime du Zénob (lumière tamisée et tapis au sol obligent), les musiciens et le chanteur font leur entrée en scène avec énergie.

    Après deux chansons, le chanteur passe aux présentations : ses musiciens, ses deux albums et lui-même. Il enchaîne avec des chansons des deux albums confondus et occupe pleinement l’espace. Il tourne, saute, se déplace, sort même de la scène. Son dynamisme se fait sentir. Le bar est bien rempli, pourtant, malgré l’énergie présente, la plupart des spectateurs sont assis.

    La partie acoustique a permis une transition vers le milieu de la soirée, entre deux parties jouées à la guitare électrique. Des sonorités douces, ponctuées de passages plus dynamiques qui tiennent en éveil. Une partie intéressante qui a permis à Charles Garant de montrer de la diversité dans son registre, même si des difficultés d’accordage ont momentanément coupé le chanteur dans son élan.

    Après une courte chanson de son dernier album, Calm after the Storm, Charles Garant termine avec un rappel. Il joue avec émotion une chanson qui l’inspire, Say Yes d’Elliot Smith.

    La répartition des chansons était équilibrée, tout au long de la soirée. On ne voit pas le temps passer. Celles du premier album comme du second se sont mélangées avec fluidité.

    Petit bémol de la soirée : le chanteur s’écartait rapidement du micro lorsqu’il parlait, de sorte qu’on ne comprenait pas toujours ce qu’il disait, principalement les titres joués. Quelques explications, des détails sur les chansons et le concept du nouvel album auraient été appréciés. Le contexte convivial s’y prêtait bien et cela aurait permis de mieux comprendre l’ensemble. Une petite touche francophone aurait aussi été la bienvenue afin de diversifier le spectacle d’un point de vue linguistique : l’intégralité des albums est en anglais, même la chanson Monsieur le président, dont le titre laisse imaginer une chanson écrite en français.

    Ne manquez pas le spectacle au Cercle à Québec le 8 juin 2017 !

    Clémence Bideaux

    6 avril 2017
    Région : Mauricie, Spectacles
    Café-Bar Zénob, Charles Garant, Mauricie, rock, Trois-Rivières
  • [SPECTACLE] Peter Peter (+ Barbagallo), la Maison de la culture de Trois-Rivières (salle Louis-Philippe-Poisson), 11 mars 2017

    [SPECTACLE] Peter Peter (+ Barbagallo), la Maison de la culture de Trois-Rivières (salle Louis-Philippe-Poisson), 11 mars 2017

    Notre beau pays a eu l’honneur de recevoir Peter Peter et sa bande pour trois soirs seulement. Heureusement, Trois-Rivières et Québec faisaient parties des arrêts, en plus de Montréal.

    Avant d’accueillir l’homme aux yeux de velours, Barbagallo est venu nous surprendre avec leur son pop-rock-folk rafraîchissant. Avec une belle assurance, le toulousien et ses musiciens nous ont livré quelques-unes de leurs chansons. Le chanteur, aussi à la batterie, a, entre autres, chanté la pièce titre de son album Grand chien et a terminé avec la pièce La vérité.

    Le dernier passage de Peter Peter à Trois-Rivières date de 2011 et un concert prévu en décembre 2013 avait même dû être annulé, alors laissez-moi vous dire qu’après plus de six ans d’attente, le public était au rendez-vous, moi la première et Peter Peter a même ajouté « Ça fait longtemps Trois-Rivières, ça fait trop longtemps ».

    Et là, ça y est, mon moment le plus attendu de 2017 est en train de se produire. Tout de noir vêtu, Peter Peter et ses trois musiciens qu’il a amené de France avec lui, Augustin Hauville (claviers), Charlie Trimbour (synthétiseur) et Mathias Fisch (batterie), sont embarqués sur scène. Ils ont tout de suite débuté avec Noir Eden, la pièce titre de son plus récent album, sortie il y a quelques jours à peine (24 février 2017).

    Il était très peu bavard entre les pièces au début, mais son charme, ses déhanchements et des jeux de pieds parlaient d’eux-mêmes. On sentait une petite timidité tout de même assumée, mais surtout, j’ai senti qu’il avait envie de nous offrir sa musique en cadeau. Après quelques pièces du récent album, dont Fantôme de la nuit, No man’s land et Orchidée, il nous a fait plaisir avec Tergiverse, pièce de son premier album éponyme, qu’il dit aimé encore beaucoup. Le public commençait à être bien réchauffé aussi et quelques fois pendant le spectacle Peter Peter a lancé « Vous êtes chauds, putain ». J’imagine que ça voulait dire qu’on était « en feu » !

    La douceur de sa voix et l’intensité des ses interprétations ont fait de Vénus l’un des beaux moments de la soirée. MDMA, de Une version améliorée de la tristesse, a été un beau cadeau, qui a été suivi de Little Shangri-la, un peu plus neutre, mais tout aussi belle et encrée dans le moment présent.

    Je pense que Peter Peter connait bien son public puisqu’il nous a fait son « succès-souvenir », comme il l’a appelé, Caroussel de l’album Une version améliorée de la tristesse. Pendant la pièce Allégresse, qui a suivi Damien, il a quitté la scène pour aller écouter la portion instrumentale dans la salle, debout à l’arrière, l’air moqueur. Il est ré-embarquer sur scène vite et a enchaîné avec Bien réel. Il commençait à se dégourdir la langue et il a demandé au public de chanter avec lui sur la prochaine chanson, Loving game et on n’a eu d’autres choix que d’obéir à son regard enchanteur !

    Peter Peter était tantôt assis devant la scène, tantôt en train de faire un tour dans la salle, alors là, c’était à notre tour de se lever et de faire comme la petite gang en arrière de la foule, c’est-à-dire de danser, sur sa pièce qui je crois est la plus connue; Une version améliorée de la tristesse. C’est cette chanson qui clôturait le spectacle. On était debout les mains en poing, les frissons partout dans le corps et les émotions dans le tapis, jusqu’à ce qu’il décide de sauter dans la salle, de prendre une chaise pour le faire grimper sur une petite table et finir les notes de guitare de la chanson ainsi, au grand bonheur du public, vous l’aurez bien compris.

    En rappel, on a eu droit à une chanson qui n’existe nulle part ailleurs, Noémie. Il est revenu seul pour faire cette chanson, mais il a lâcher quelques « putain » et « ça ne marche pas » puisque sa guitare semblait pas coopérer. Après quelques trop longues minutes à le regarder assis par terre en train de régler ce problème, il m’a fait fondre avec cette pièce inédite. Il a terminé avec Pâle cristal bleu, qui est aussi la dernière pièce de l’album.

    Les derniers sons de la chanson continuaient de jouter d’eux-mêmes et Peter Peter nous a laissé en disant quelque chose que je vais me rappeler longtemps; il a dit « à la prochaine » !

    Dû à de petits problèmes, nous pouvons seulement vous offrir des photos de la première partie:

    Barbagallo – salle Louis-Philippe Poisson 11 mars 2017 crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Barbagallo – salle Louis-Philippe Poisson 11 mars 2017 crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Barbagallo – salle Louis-Philippe Poisson 11 mars 2017 crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Barbagallo – salle Louis-Philippe Poisson 11 mars 2017 crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Barbagallo – salle Louis-Philippe Poisson 11 mars 2017 crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Barbagallo – salle Louis-Philippe Poisson 11 mars 2017 crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Barbagallo – salle Louis-Philippe Poisson 11 mars 2017 crédit photo: Jean-François Desputeaux

    Karina Tardif

    14 mars 2017
    Région : Mauricie, Spectacles
    Barbagallo, france, musique, Noir Eden, Peter Peter, Trois-Rivières, Une version améliorée de la tristesse
  • [SPECTACLE] The Franklin Electric (+ Aliocha), La Maison de la culture de Trois-Rivières (salle Anais-Allard-Rousseau), 1er mars 2017

    [SPECTACLE] The Franklin Electric (+ Aliocha), La Maison de la culture de Trois-Rivières (salle Anais-Allard-Rousseau), 1er mars 2017

    Aliocha

    En ce qui concerne la première partie, Aliocha, les gars de The Franklin Electric avaient laissé la scène au charismatique auteur-compositeur-interprète. Si son nom ne vous dit rien du côté musical, peut-être que vous l’avez vue au petit écran, entre-autre dans Les Parent ou encore dans Le journal d’Aurélie Laflamme.  On peut dire que c’est un véritable touche-à-tout. Inspiré par des artistes comme les Beatles, Bob Dylan et Elliot Smith, son premier EP Sorry eyes est sortie en 2016 et depuis il accumule les chansons poétiques alternative pop. Sa performance était tout en simplicité, mais il n’en fallait pas plus pour être séduit.

    The Franklin Electric

    Les textes aux saveurs nostalgiques et introspectives qui se trouvaient sur le premier album de The franklin Electric ont laissé place à un vent de fraîcheur sur leur second album sortie le 24 février dernier. En effet, c’est l’audace des textes qui effleurent à quelques reprises des écrits d’amour et qui flottent sur des notes de folk-indie-pop que l’on peut entendre sur Blue ceilings.

    De retour d’une tournée passant par l’Europe et l’Australie, c’est le 1er mars que les membres du groupe ont inauguré leur nouvelle tournée à la salle Anais-Allard-Rousseau de Trois-Rivières.

    Jon Matte, le chanteur à la tête du groupe, a abordé son public dans un français cassé, « J’essaie de me rappeler comment parler français, mais je pense que j’ai oublié, mais c’est pas grave, c’est all love right ? »

    La fébrilité du groupe face à leur nouvelle tournée était belle à voir. Ils étaient contents d’être là et ils nous le faisaient savoir : « This is the first time of the tour and it’s so nice to spend it whit you guys ».  La scène avait l’air d’un vrai terrain de jeu pour le band et pour Jon qui s’est laissé emporter à quelques occasions que cela soit sur son piano à queue ou avec un solo de trompette. Pour ce qui est du visuel, c’était des teintes de bleu et de vert que l’on pouvait voir dans les jeux de lumières. Ils ont beaucoup misé sur des effets d’ombre tout au long de la prestation.

    Pour le plaisir de tous, ils n’ont pas manqué de jouer leur succès de This is how I let you down. Old piano était par le fait même très attendue par le public qui se montra très enthousiaste lors de celle-ci. Dans sa langue maternel Jon expliqua l’historique de ladite chanson. Il l’avait écrit alors qu’il ne pensait même pas être un chanteur, pour reprendre ses dires. Ce sont ses amis qui l’ont poussé à aller la jouer dans un bar accueillant un faible nombre de personne et c’est là que tout a commencé.

    Pour ceux qui ont déjà vu Franklin Electric en spectacle, ils n’ont pas manqué à leur tradition d’interpréter Show me the quiet air en version acoustique. Réunis en rond sur la scène, un peu comme s’ils étaient autour d’un feu de camps, cela rend toujours le moment un peu plus magique.

    Ils ont terminé la soirée avec un généreux rappel de quatre chansons au travers duquel ils se sont amusé à reprendre le classique If you could read my mind (Gordon Lightfoot, 1974).

    The Franklin Electric seront de passage pour quelques spectacles au Québec ( Sherbrooke 24 mars/Québec 25 mars/Montréal 1er avril) avant de repartir pour une tournée européenne.

    crédit photo: Jean-François Desputeaux
    The Franklin Electric crédit photo: Jean-François Desputeaux
    The Franklin Electric crédit photo: Jean-François Desputeaux
    The Franklin Electric crédit photo: Jean-François Desputeaux
    The Franklin Electric crédit photo: Jean-François Desputeaux
    The Franklin Electric crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Aliocha crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Aliocha crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Aliocha crédit photo: Jean-François Desputeaux

     

     

    Marie-Hélen Boily

    12 mars 2017
    Région : Mauricie, Spectacles
    Blue Ceilings, folk, Indie, Mauricie, piano, pop, The Franklin Electric, Trois-Rivières
  • Saratoga à la Maison de la culture de Trois-Rivières

    Saratoga à la Maison de la culture de Trois-Rivières

    La dernière fois que j’ai eu la chance de voir Saratoga en spectacle c’était cet été dans le cadre du Festivoix dans le décor enchanteur de la microbrasserie Le Temps d’une pinte. J’avais adoré ma soirée et j’étais littéralement tombé en amour avec le duo duquel j’adorais déjà les chansons.

    Pour leur premier passage à Trois-Rivières depuis la sortie de leur premier album, Fleur, c’est dans l’intime salle Louis-Philippe-Poisson de la Maison de la culture de Trois-Rivières que Saratoga avait donné rendez-vous à son public. Le nouvel aménagement de la salle permet encore plus de proximité avec les artistes, ce qui s’agençait parfaitement avec la douceur de leur musique.

    Le duo a débuté le spectacle avec la mélancolie de Brise glace, le tout premier extrait de leur album et ont ensuite pris le temps de souhaiter la bienvenue au public. Ravis de voir la salle aussi remplie, ils ont fait quelques blagues au sujet de leur dernier passage dans cette salle avec le spectacle solo de Chantal Archambault qui avait semble-t-il été un peu moins populaire. Ils ont ensuite enfilé les chansons en prenant pratiquement toujours le temps de s’adresser au public pour expliquer l’histoire derrière la création de la pièce ou encore simplement pour raconter de petites anecdotes, parfois drôles, parfois touchantes. Ils ont également interprétés plusieurs pièces de leur E.P. dont Saratoga et On est pas du monde, pigés dans le répertoire de la carrière solo de Chantal et ont même fait un cover de Michel Louvain. À mon plus grand bonheur, ils ont terminé le rappel avec une demande spéciale du public, une de mes chansons préférées: Madame Rosa. J’aurais difficilement pu demander mieux.

    Ce qui fait le charme de Saratoga en spectacle c’est assurément leur complicité forte, palpable et accrocheuse. Ils se taquinent, font ressortir les défauts de l’autre, mais conservent toujours ce regard amoureux. Ils semblent se connaitre par cœur et leur amour transparait autant dans les paroles de leurs chansons comme Les bourgeons pis le gazon et Oublie pas que dans le regard qu’ils posent l’un sur l’autre tout au long du spectacle. Gageons qu’en ce frisquet vendredi de février, à l’approche de la St-Valentin, ils en auront inspiré plusieurs et auront contribué à réchauffer plus d’un lit! C’est également leur imperfection totalement assumée et leur simplicité qui les rend si beaux et attachants. On aurait envie d’être leurs amis, de les inviter à prendre une bière et  de Boire à crédit avec eux.

    Au-delà du duo et de leur musique que j’adore, je pense qu’en réalité je suis aussi fan des personnes qu’ils sont individuellement. Chantal Archambault est rieuse, naturelle et simple. En plus, elle est collaboratrice pour Les Trappeuses, un blogue qui « dans une approche « granoécochic » expérimente divers modes de consommation responsable et vous partage leurs découvertes zéro déchet, locales, minimalistes, végéta*iennes et biologiques ». Je les adore! Même mon chum est tombé sous le charme et s’est procuré son tout premier mouchoir en tissus, cousu à la main « par la fille du band »! De son côté, Michel-Olivier Gasse est également auteur et personne ne peut rester indifférent à la poésie qu’il crée avec le quotidien. Je dois aussi avouer que le flow « du gars du band » m’a toujours charmé. Ce soir-là, son éloge de la lenteur, son attitude simple et amicale, ainsi que son anecdote coquine sur la curieuse salle qui nous attend supposément au ciel n’ont fait que me charmer davantage. Il fait partie de ces musiciens qui vivent leur musique, qui habitent la scène et qui retiennent notre attention.

    Bref, j’ai passé une magnifique soirée dans une salle intime avec un public attentif et un duo absolument charmant à qui je souhaite encore beaucoup d’amour et de musique. Je suis sortie de là avec le coeur léger, le sourire aux lèvres, l’envie de me coller avec mon chum, de lire du Michel-Olivier Gasse et de consommer de manière responsable. Je pense qu’on peut dire mission accomplie!

    À défaut d’avoir eu un photographe sur place, voici les magnifiques photos prises par Jacques Boivin au Théâtre du Petit Champlain en décembre 2016:

    Spectacle de Saratoga au Théâtre le Petit Champlain. Photo : Jacques Boivin
    Spectacle de Saratoga au Théâtre le Petit Champlain. Photo : Jacques Boivin
    Spectacle de Saratoga au Théâtre le Petit Champlain. Photo : Jacques Boivin
    Spectacle de Saratoga au Théâtre le Petit Champlain. Photo : Jacques Boivin
    Spectacle de Saratoga au Théâtre le Petit Champlain. Photo : Jacques Boivin
    Spectacle de Saratoga au Théâtre le Petit Champlain. Photo : Jacques Boivin
    Spectacle de Saratoga au Théâtre le Petit Champlain. Photo : Jacques Boivin

    Gabrielle Thériault

    6 mars 2017
    Région : Mauricie, Spectacles
    Chantal Archambault, folk, Maison de la Culture, Mauricie, Michel-Olivier Gasse, musique, Saratoga, Trois-Rivières
  • [NOUVELLE] The Franklin Electric: la tournée débute à Trois-Rivières !

    [NOUVELLE] The Franklin Electric: la tournée débute à Trois-Rivières !

    C’est demain, le 1er mars, que les chanceux de la Mauricie pourront voir le premier spectacle de la tournée du nouvel album du groupe The Franklin Electric.

    Notre photographe, Joé Lacerte, s’est rendu à la salle Anaïs-Allard-Roussseau cet après-midi, où aura lieu le spectacle, afin de prendre quelques clichés de leur répétition avant le grand soir.

    L’énergie du groupe et la voix sublime du chanteur feront sans doute un mélange magique. On a bien hâte au spectacle !

    Les gars seront aussi en spectacle chez nos amis de Québec à l’Imperial le 25 mars prochain.

    Crédit photos: Joé Lacerte.

    The Franklin Electric Salle Anaïs Rousseau credit: Joe weller
    The Franklin Electric Salle Anaïs Rousseau credit: Joe weller
    The Franklin Electric Salle Anaïs Rousseau credit: Joe weller
    The Franklin Electric Salle Anaïs Rousseau credit: Joe weller
    The Franklin Electric Salle Anaïs Rousseau credit: Joe weller
    The Franklin Electric Salle Anaïs Rousseau credit: Joe weller
    The Franklin Electric Salle Anaïs Rousseau credit: Joe weller
    The Franklin Electric Salle Anaïs Rousseau credit: Joe weller
    The Franklin Electric Salle Anaïs Rousseau credit: Joe weller
    The Franklin Electric Salle Anaïs Rousseau credit: Joe weller
    The Franklin Electric Salle Anaïs Rousseau credit: Joe weller
    The Franklin Electric Salle Anaïs Rousseau credit: Joe weller
    The Franklin Electric Salle Anaïs Rousseau credit: Joe weller
    The Franklin Electric Salle Anaïs Rousseau credit: Joe weller
    The Franklin Electric Salle Anaïs Rousseau credit: Joe weller

    Karina Tardif

    28 février 2017
    Nouvelles, Région : Mauricie, Spectacles
    musique, Spectacle, The Franklin Electric, tournée, Trois-Rivières
  • [PHOTOS] Vilain Pingouin au festival brassicole l’Aurore Boréale, 10 février 2017

    [PHOTOS] Vilain Pingouin au festival brassicole l’Aurore Boréale, 10 février 2017

    Les 10 et 11 février dernier se tenait à Trois-Rivières le Festival brassicole l’aurore boréale. L’événement regroupant l’ensemble des microbrasseurs de la région et d’ailleurs n’a pas attiré que les amateurs de bières, qui étaient aussi bonnes que la musique. Et quelle musique ? Vilains Pingouin était sur scène devant une salle comble le vendredi soir. Cela faisait bientôt deux ans que nous ne les avions pas vu à Trois-Rivières, où leur dernière apparition remonte à l’édition 2015 du Festivoix, qui vient de dévoiler les premiers noms de la programmation de 2017. Rudy Caya semblait heureux de retrouver la ville où il est remonté sur scène après son AVC.

    Dans la soirée, le groupe, qui vient de fêter ses trente ans, a interprété des pièces de l’ensemble de ses quatre albums. Peut-être qu’un cinquième viendra un jour s’y ajouter? Qui sait? Je pense que cela ferait plaisir à plus d’un. Évidemment, les grands classiques n’ont pas été occultés et nous avons ainsi retrouvé Salut Salaud mais aussi Le Train, dans le rappel. La suite en images.

    Vilain Pingouin – Photo : Adrien Le Toux
    Vilain Pingouin – Photo : Adrien Le Toux
    Vilain Pingouin – Photo : Adrien Le Toux
    Vilain Pingouin – Photo : Adrien Le Toux
    Vilain Pingouin – Photo : Adrien Le Toux
    Vilain Pingouin – Photo : Adrien Le Toux
    Vilain Pingouin – Photo : Adrien Le Toux
    Vilain Pingouin – Photo : Adrien Le Toux
    Vilain Pingouin – Photo : Adrien Le Toux
    Vilain Pingouin – Photo : Adrien Le Toux
    Vilain Pingouin – Photo : Adrien Le Toux

    Adrien Le Toux

    20 février 2017
    Région : Mauricie, Spectacles
    Rudy Caya, Trois-Rivières, Vilain Pingouin
  • [SPECTACLE] Les passages secrets de Louis-Jean Cormier à la salle Anaïs Allard-Rousseau

    [SPECTACLE] Les passages secrets de Louis-Jean Cormier à la salle Anaïs Allard-Rousseau

    Je tiens tout d’abord à remercier la Maison de la Culture de Trois-Rivières pour leur générosité en offrant à notre équipe des places de choix dans la salle Anaïs Allard-Rousseau. Nous avons apprécié le spectacle à sa juste valeur et avons profité d’un beau moment en compagnie de Louis-Jean Cormier et sa guitare.

    D’emblée, Louis-Jean Cormier nous a souhaité la bienvenue dans les passages secrets de sa nouvelle tournée en solo. « Bienvenue dans les passages secrets, je me sens nu, car vous allez entendre des versions déshabillées » a-t-il mentionné à son public qu’il prend l’habitude de tutoyer. J’ai d’entrée de jeu été charmée puisqu’il nous a tout de suite sourit en toute sincérité en nous spécifiant que la soirée allait être relaxe.

    Louis-Jean Cormier
    Salle Anais Allard Rousseau,Trois-rivières
    Crédit Photo:Yoan Beaudet

    En effet, ce fut un très beau moment d’intimité et de satisfaction que d’entendre des versions plus sensibles et moins éclatées des pièces du dernier album de Louis-Jean Les Grandes Artères. Commençant avec deux succès de son premier album solo Le Treizième Étage, il a livré de manière simple l’Ascenseur et Bull’s eye. C’est à ce moment que je suis devenue émotive, puisque j’ai réalisé la beauté du spectacle auquel j’allais assister. La mise en scène met en évidence le chanteur et sa Godin 5th avenue par un éclairage centré sur lui et des effets spéciaux minimalistes, mais tout autant accrocheurs, qui nous permettent de se laisser emporter dans l’univers musicale de cet artiste singulier.

    Ce spectacle qui se veut une genre de transition avec la composition presque «orchestrique» de l’album Les grandes artères semble être un cadeau que l’artiste fait au public autant qu’à lui-même. Un spectacle avec aucune règle et dans lequel on se laisse guider par les moments d’égarement musical du talentueux auteur-compositeur qu’est Louis-Jean Cormier. Durant le succès Si tu reviens la salle s’est mise à chanter à la demande de l’artiste qui a avoué par le fait même « qu’il n’y aura pas de règle ce soir ». Au moment de livrer Faire Semblant, il s’est arrêté pour nous signifier qu’il n’y en avait pas plus pour lui en appuyant simultanément sur sa pédale pour nous offrir un solo blues qui sortait de son style habituel.

    Les interventions qu’il nous offre sont poétiques et pleines de sens tout comme ses textes.
    « Les passages secrets incitent au voyage, ça donne le goût de partir à l’oblique, ça ramène les valeurs à bonne place ». En ce 2 février 2017, peu après les atrocités survenues à Québec, Louis-Jean a demandé un moment de silence en mémoire des victimes de la tragédie. « Toi aussi tu as les valeurs à la bonne place » a-t-il affirmé pour ramener le public et ensuite enchaîner avec Tête Première où sa voix était mise en valeur plutôt que sa guitare.

    Honnêtement, Traverser les travaux n’a jamais été ma pièce préférée, mais cette nouvelle version plus claire et moins lourde musicalement m’a permis de mieux comprendre le sens de la chanson et laisser aller mes émotions durant un instant.

    Traitant souvent d’amour, comme dans Jouer des tours, on a l’impression de mieux comprendre cette émotion par les images qu’évoquent ses mots :

    «Je peux verser des larmes, dit-elle, sur mes sourires
    Faire danser nos verres de vin
    Je peux bâtir un refuge pour deux dans ma tête
    Quand je m’agrippe à tes mains mon amour».

    La simplicité derrière la direction artistique de ce spectacle nous permet de se concentrer sur ces paroles qui, selon moi, décrivent parfaitement ce qu’est l’amour que nous pouvons avoir envers une personne qu’on aime.

    Se sentant libre de jouer ce qu’il veut, Louis-Jean a interprété deux chansons de Karkwa, un excellent groupe duquel il a fait parti pendant plusieurs années. Durant Pyromane et Le vrai bonheur, j’ai sentie que Louis-Jean nous avait oublié et qu’il se baladait dans un endroit qui lui manquait.  « Ça fait un boute que j’ai les yeux fermés, mais j’ai du

    Louis-Jean Cormier
    Salle Anais Allard Rousseau,Trois-rivières
    Crédit Photo:Yoan Beaudet

    fun ». J’ai personnellement adoré le choix des chansons de Karkwa qui ne sont pas nécessairement les plus connues.

    Témoignant de la fierté qu’il a envers son public d’encourager la musique francophone, il poursuit avec sa chanson engagée La fanfare qui me rappelle l’état des rues de Montréal au printemps 2012.

    Il a finalement terminé son spectacle accompagné d’une volontaire de la salle à qui il a demandé de monter sur scène simplement pour pouvoir lui chanter sa reprise du succès de Martine Saint-Clair, Ce soir l’amour est dans tes yeux. Cette jeune fille qu’on a toutes enviée durant un instant a surpris le public en poussant de jolies notes qui s’harmonisaient très bien avec la douceur de la chanson.

    Il est revenu en rappel avec Le jour où elle m’a dit je pars à la demande du public. Il a fermé le spectacle avec Deux saisons trois quart, une pièce qui donne envie de prendre la route et de retourner chez soi.

    Louis-Jean Cormier
    Salle Anais Allard Rousseau,Trois-rivières
    Crédit Photo:Yoan Beaudet

    Marianne Chartier- Boulanger

    17 février 2017
    Région : Mauricie, Spectacles
    francophone, Louis-Jean Cormier, Maison de la Culture, quebec, Trois-Rivières
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