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  • [SPECTACLE] Rosie Valland, 27/11/2015, Le Zénob

    Crédit photo : Alicia Lemieux
    Crédit photo : Alicia Lemieux

    S’il existe une place où j’aime apprécier un spectacle reclus, dans un coin, capuchon sur la tête et bière noire à la main, c’est probablement au Zénob. Rien de mieux que ce semi sous-sol mythique pour tranquillement savourer de nouvelles découvertes musicales.

    Vendredi le 27 novembre, la découverte n’était que partielle, puisque le Zénob accueillait Rosie Valland, que j’avais déjà eu l’occasion d’entendre sporadiquement au cours de la dernière année. Néanmoins, c’état mon baptême live en ce qui a trait à cette jeune auteure-compositrice interprète sortie, il n’y a pas si longtemps, de l’École Nationale de la chanson de Granby.

     

    Pour ouvrir le bal de cette soirée, Benoît Perreault s’est armé de sa guitare japonaise, d’une pédale de loop, une autre de distortion. J’avoue avoir déjà pu observé les oeuvres visuelles de Perreault et également avoir entendu, du même coup, quelques expérimentations sonores jointes à ses pratiques en arts. Ainsi, j’étais curieux de l’entendre dans une formule davantage chansonnière.

    Ce que l’on peut retenir de la performance de Perreault, c’est l’authenticité. Devant nous se tenait un gars seul qui présentait ce qui lui plaisait d’interpréter.

    Ainsi, on aura eu droit à un instrumental aux sonorités d’Ennio Morricone qu’il qualifia de musique cinématographique ou encore sa Toune de bar qui, jovialement, suggère au public de se fermer la gueule. Ce soir là, ce n’était bien sur qu’hypothétique, puisque le public trifluvien connaissant bien Perreault, restait fort attentif à sa performance. S’en suivit quelques compositions ainsi qu’une interprétation distortionnée de l’hymne au Printemps de Félix Leclerc.

    L’éclectique performance se termine sur une pièce au saveurs horror-punk­. C’est ensuite que s’avancent du bar Rosie Valland et ses musiciens qui commencent à mettre en place leur attirail.

    Juste à voir la quantité de pédales d’effets sur le sol du Zénob proportionnellement au nombre de musiciens qui les utiliseront, il est déjà facile de deviner à quoi ressembleront les interprétations live de Rosie Valland.

    Le mot d’ordre pour la soirée : réverbération.

    Que ce soit à la guitare rythmique de Valland ou au Roland Juno utilisé par Jesse McCormack, multi-instrumentiste, arrangeur et en grande partie artisan de ce son contemplatif qu’on peut entendre sur les albums de Rosie Valland, une chose est sure, c’est qu’on joue avec l’écho. Dès lors, le Zénob devient cathédrale. Le public de curieux peut alors apprécier les expérimentations de cette messe folk-rock-shoegaze au structurations pop qui nous démontrent que la chanson québécoise évolue pour le mieux, dans un univers où il est si facile de se perdre dans un flot infini de musique.

    Le fort de Rosie Valland ne réside certes pas dans sa communication directe avec le public. En effet, comparativement à Benoît Perreault qui l’a précédé, elle ne tergiverse pas entre les chansons, et c’est aussi bien comme ça, parce qu’il est évident que ce que la chanteuse et son groupe désirent, c’est de plonger le public dans un univers sonore et lyrique unique à leurs performances, qui poussent, à mon avis personnel, bien plus loin que sur l’album, quant à lui plus facile d’approche.

     

    Certes uniques et méditatives, les lancés musicales ce soir là ne pouvaient qu’agréablement me rappeler Salomé Leclerc et Elliot Maginot. Cependant, ce n’est que pour le mieux que Valland trouve sa signature dans cette nouvelle sphère de la musique québécoise.

    Si l’on sort un peu de la francophonie, le jeu de basse m’a rappelé un groupe que j’ai découvert il y a quelques années de ça nommé Blue Foundation.

    D’ailleurs parlant de basse, c’est probablement le point qui m’a le plus satisfait tout au long du spectacle; c’est à dire que lorsque Valland laisse tomber la guitare pour la basse, elle a une fort intéressante manière de l’appréhender. En fait, la relation qu’elle semble avoir avec sa basse est si symbiotique qu’elle permet à McCormack de s’équiper d’une autre basse pour se charger du lead. Avouons qu’un trio basse-basse-batterie ne représente pas ce que nous sommes habitués d’entendre sur la scène locale francophone. Je lève donc mon chapeau pour cette audace bien placée.

    Ainsi, Olympe, dont j’avais sur apprécier la version studio à quelques surprises a davantage pris son sens avec la prédominance de la basse en live. La percussivité et la lourdeur de l’instrument complémente parfaitement la Salomesque voix de Rosie Valland ainsi que le jeu feutré du batteur Jean-Philippe Levac qui, malgré son retrait apparent, se veut un pilier indispensable au duo mélodique qu’il soutient.

    Je garde une forte impression du concert de Rosie Valland qui me permet d’apprécier différemment les versions studio de ses chansons. Cependant, c’est surtout une envie forte de retourner la voir en spectacle et de faire découvrir cette artiste au monde environnant, maintenant que le silence m’aspire dans l’écriture de cette chronique.

    Louis-Philippe Cantin

    30 novembre 2015
    Région : Mauricie, Spectacles
    Benoit Perreault, Blue Foundation, Elliot Maginot, Folk rock, francophone, Granby, Jean-Philippe Levac, Jesse McCormack, Mauricie, Planant, quebec, Rosie Valland, Salomé Leclerc, Shoegaze, Trois-Rivières, Zénob
  • [ENTREVUE] Rosie Valland, cette charmante autodidacte !

    [ENTREVUE] Rosie Valland, cette charmante autodidacte !
    Rosie Valland, Crédit photo: Izabelle Dallaire
    Rosie Valland, Crédit photo: Izabelle Dallaire

    Le 14 novembre dernier, j’ai eu la chance de m’entretenir avec la charmante Rosie Valland quelques heures avant qu’elle fasse la première partie d’Ariane Moffatt pour discuter de sa musique. On s’installe dans les marches du Cégep de Trois-Rivières pour se mettre à notre aise et les discussions débutent tout naturellement alors qu’elle vient de finir sa bouchée de souper.

    Il faut dire que, depuis toujours, tout s’est fait naturellement et au bon rythme pour Rosie Valland. Elle a appris la musique de façon autodidacte puisqu’elle a toujours fait de la musique par passion. Ce n’est qu’en s’inscrivant à l’École nationale de la chanson de Granby, dans sa ville natale, qu’elle comprend qu’elle peut réellement faire de sa passion un métier.

    « Tout a vraiment commencé en 2011 à l’École où j’ai su que je pouvais en faire un métier. Je me suis inscrite naïvement en me disant que j’allais essayer et après on verra. Là, j’avais du plaisir et j’ai vu qu’il y avait des possibilités, sachant bien que ce ne serait pas juste facile » dit-elle.

    Bien qu’elle mentionne que l’École lui a apporté surtout des rencontres importantes dans son cheminement, elle reconnait que ça a été un point tournant dans sa carrière. Elle y a, entre autres, rencontré des gens qui sont devenus de très bons amis aujourd’hui, telles que Joanie Michaud et Anaïs Constantin.

    C’est toutefois dans le contexte du Festival international de la chanson de Granby qu’elle a fait une rencontre inattendue.

    «  Jessie Mac Cormack faisait partie du spectacle avec Mélanie Boulay. Après le spectacle, il est venu me voir et il m’a dit Allo je m’appelle Jesse »

    C’est ainsi que le destin a fait se rencontrer ses deux êtres, qui, depuis, collaborent étroitement ensemble pour leurs projets. Aujourd’hui, Jesse réalise, arrange ses chansons, en plus d’être musicien pour Rosie Valland. Il l’accompagne aussi en sur scène.

    Récemment découverte par le grand public, je lui ai demandé si elle trouvait que les choses allaient trop vite ?

    « J’ai l’impression que tout va comme ça doit, mais j’ai besoin de me donner des petits objectifs pour me confirmer que c’est la bonne chose», m’a-t-elle répondu.

    Depuis la sortie de son premier album, Partir avant, dont nous en avons fait la critique ICI, Rosie Valland a fait plusieurs premières parties pour des artistes québécois bien ancrés dans le milieu tels Alex Nevsky, Chloé Lacasse, Louis-Jean Cormier, Les sœurs Boulay et, bien sûr, Ariane Moffatt.

     « J’essaie de ne pas trop y penser », poursuit-elle. « Le défi face à moi-même est de faire quelque chose qui est outre-frontières. J’ai envie que, quand tu écoutes, tu ne focus pas sur le fait que c’est en français. Ce qui me fait le plus triper, c’est quand des anglophones me disent qu’ils ne comprennent rien à ce que je dis, mais qu’ils adorent ce que je fais… j’ai l’impression d’avoir réussi ! »

    Après ces quelques minutes de discussion, force est de constater que Rosie Valland est une jeune artiste bien ancrée dans sa passion, très réaliste dans tout ce qu’elle entreprend tout en se laissant le droit de rêver et de se donner des petites victoires.

    Elle sera en spectacle le vendredi 27 novembre au bar Le Zénob de Trois-Rivières et nous y serons pour couvrir le spectacle.

    Voici les photos d’Izabelle Dallaire

     

    Karina Tardif

    27 novembre 2015
    Entrevues
    autodidacte, Entrevue, Mauricie, musique, Partir avant, Rosie Valland, Trois-Rivières
  • [SPECTACLE] Charrue (+Projet RL), 13/11/2015, Le Zénob

    [SPECTACLE] Charrue (+Projet RL), 13/11/2015, Le Zénob
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    Projet RL

    La soirée du vendredi 13 novembre a commencée au Zénob avec Projet RL, groupe provenant du pays des bleuets, et Charrue, nouveau groupe trifluvien.

    Le chanteur de Projet RL nous pousse quelques mots entre les pièces rock au son lourd, ce qui semble ravir le public. Leur quelque 25 minutes de prestation laissent place au groupe Charrue, qui a lancé son album à l’été 2015 dans ce même bar dans le cadre du Festivoix de Trois-Rivières.

    Un trio surprenant et un décor de petites plantes vertes (qui ont d’ailleurs été données à des spectateurs à la fin), c’est ça, Charrue.

    Jean-Luc, le chanteur, qu’on connait surtout pour ses talents derrière la caméra avec La Fabrique culturelle, a une voix d’un ton insoupçonné. En ce vendredi d’une journée bien triste, le groupe nous fait une pièce  appropriée, qui scande Moi, tout ce qu’il me reste c’est de l’espoir. N’est-ce pas poétique ?

    Du bon rock rythmé avec, non seulement d’excellents musiciens, mais aussi un style qui passe du lourd au semi-humoristique avec brio. La pièce Josh Holmes en est le parfait exemple.

    Ce qui m’est resté en tête¸à la sortie de la salle en me dirigeant vers le spectacle de Les Hay Babies (pour voir l’article, c’est ICI), c’est la voix du chanteur, fragile et solide à la fois, qui oscille parfois vers des sons doux et aigus dans le style de Tire le coyote et parfois dans un style plus criard ou lourd.

    Cette soirée a été une expérience surprenante et très agréable moi !

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    Le guitariste de Charrue et une plante
    Charrue
    Charrue

    Pour écouter l’album de Charrue:

    [bandcamp width=100% height=120 album=2929985726 size=large bgcol=ffffff linkcol=0687f5 tracklist=false artwork=small]

    Pour voir toute la programmation du Zénob, c’est ICI

    Karina Tardif

    26 novembre 2015
    Région : Mauricie, Spectacles
    Charrue, Josh Holmes, Mauricie, Projet RL, rock, Trois-Rivières, Zénob
  • [SPECTACLE] Ariane Moffatt, 14/11/2015, Théâtre du Cégep de Trois-Rivières

    [SPECTACLE] Ariane Moffatt, 14/11/2015, Théâtre du Cégep de Trois-Rivières
    Arian Moffat, Crédit photo: Izabelle Dallaire
    Ariane Moffatt, Crédit photo: Izabelle Dallaire

    Ariane Moffatt était en spectacle le 14 novembre dernier au Théâtre du Cégep de Trois-Rivières, avec la jeune autodidacte Rosie Valland. Un spectacle qui a été fort en émotions puisque c’était le lendemain des attentats à Paris et qu’elle en a fait quelques références tout au long de la soirée.

    En arrivant dans la salle, je constate que le public d’Ariane Moffatt a bien changé depuis quelque temps, surtout depuis l’ère de La Voix. Bien qu’il y avait quelques jeunes de mon âge, je doutais que le « party » allait lever, mais j’ai laissé une chance aux coureurs, parce qu’Ariane a cette capacité de nous prendre par la main chaleureusement pour nous amener dans son univers. C’est ce dont je me suis rendu compte assez vite après quelques minutes de spectacle seulement.

    D’abord, elle a débuté la soirée avec la pièce titre de son album, 22h22, en version plus lente en s’accompagnant au piano à queue. C’était pur et magnifique ! Avec son chemisier noir aux manches brillantes, la magie a opéré rapidement et le public semblait complètement ravi.

    C’est lorsqu’elle a interprété sa chanson Tireurs fous que tout a pris son sens et que les poils se sont levés sur nos bras. Toutes ces émotions ont même été amplifiées lorsqu’elle s’est assise au piano pour chanter et jouer la pièce Imagine de John Lennon en soutien à ce qui s’est passé à Paris, elle qui a joué au Bataclan en 2009. Après quelques larmes sur scène et dans le public (je l’avoue, j’ai pleuré), Ariane est allée chercher sa coupe de vin rouge et s’est installé à la batterie pour jouer le mythique solo de la célèbre pièce de Phil Collins, In the Air Tonight.  À ce moment-là, je me suis demandé : quel talent musical elle n’a pas, cette Ariane? Réponse : aucun, elle est parfaite! On a fini la soirée en sifflant et en dansant. Quel beau moment privilégié le public et moi avons vécu ce soir-là avec Ariane Moffatt.

    Voici les photos de notre photographe Izabelle Dallaire :

    Karina Tardif

    24 novembre 2015
    Région : Mauricie, Spectacles
    22h22, amour, ariane moffatt, Bataclan, électro, Imagine, Mauricie, Paris, pop, Rosie Valland, Théâtre du Cégep de Trois-Rivières, Trois-Rivières
  • [Spectacle] Safia Nolin, 19/11/2015, Salle Louis-Philippe Poisson

    [Spectacle] Safia Nolin, 19/11/2015, Salle Louis-Philippe Poisson

    Jeudi soir dernier, à l’intime salle Louis-Philippe Poisson de Trois-Rivières, Safia Nolin rencontrait son public trifluvien pour la première fois depuis le lancement de son premier album. L’équipe d’écoutedonc Mauricie était au rendez-vous afin de rencontrer la jeune artiste en ascension.  

     

    On peut dire avec certitude que le vent souffle dans les voiles de la charmante jeune femme originaire de Québec. Son premier opus, Limoilou, dont nous avons fait la critique ici, l’amène, depuis le début de l’automne, dans toutes les petites salles du Québec. Safia sillonne la province pour charmer les cœurs accompagnée de son guitariste, Joseph Marchand. À deux, ils envahissent l’espace scénique le temps d’un album et offrent un moment unique et coloré.

     

    C’est entre deux gorgées de tisane aux Halls que la tendre Safia Nolin s’est présentée. Elle a joué quelques titres accompagnée de son Joseph, puis ce dernier s’est éclipsé en coulisses le temps de quatre chansons acoustiques, dont une nouvelle pièce inédite. Dès les premiers accords et  les quelques gags, la cinquantaine de personnes présentes sont tombées en amour avec cette artiste singulière. 

     

    Première tournée et petite salle obligent un jeu de lumière tout en simplicité, bien qu’efficace. Par exemple, lors de sa toune de Noël, pas si joyeuse, Noël Partout, la lumière virait tout doucement du rouge au vert. Ceci dit, petite salle ne signifie pas nécessairement show cheap. Au contraire, la grande voix de Safia Nolin nous est parvenue et est « entrée en nous comme une arme », avec ou sans micro. Sa partie acoustique est probablement le moment le plus marquant de la soirée. La simplicité et la puissance de cette mise en scène n’était pas sans rappeler l’ambiance des musiciens de rue ou encore la Môme à ses débuts. 

     

    Attrapez-la quand vous pourrez, faites-en votre nouvelle meilleure amie, ou likez simplement ses photos Instagram, mais de grâce, allez découvrir cette jeune artiste qui n’est qu’au début de la grande carrière qui l’attend. 

     

    Safia Nolin sera en tournée au Québec jusqu’à la fin décembre et en Europe dès le début décembre, entre autre, en première partie de Lou Doillon. 

     

     

    Charles F. et Gabrièle Lavallée 

    Gabriele Lavallée

    21 novembre 2015
    Région : Mauricie, Spectacles
    chanson, Critique, folk, Limoilou, Maison de la Culture de Trois-Rivières, Mauricie, Novembre, quebec, Safia Nolin, Salle Louis-Philippe Poisson, Spectacle, Team Mauricie, Trois-Rivières
  • [SPECTACLE] Retour sur le spectacle de Colin Moore au Gambrinus de Trois-Rivières le 10 novembre 2015

    [SPECTACLE] Retour sur le spectacle de Colin Moore au Gambrinus de Trois-Rivières le 10 novembre 2015

    Le 10 novembre dernier, j’ai eu la chance d’aller photographier Colin Moore lors de sa prestation au Gambrinus de Trois-Rivières.  Les gens qui étaient sur place ont eu droit à un spectacle authentique et à un artiste dévoué et super attachant !

    Crédits photo : Izabelle Dallaire

    Izabelle Dallaire

    11 novembre 2015
    Région : Mauricie, Spectacles
    Colin Moore, folk, Gambrinus, guitare, Mauricie, Spectacle, Trois-Rivières
  • [SPECTACLE] Retour sur le spectacle de Ian Kelly au Gambrinus de Trois-Rivières le 3 novembre 2015

    [SPECTACLE] Retour sur le spectacle de Ian Kelly au Gambrinus de Trois-Rivières le 3 novembre 2015

    Le 3 novembre dernier, Izabelle Dallaire, photographe, a eu le bonheur d’assister au spectacle de l’artiste Ian Kelly au Gambrinus de Trois-Rivières. Une belle découverte et une grande chance de l’avoir avec nous le temps d’une soirée.

    Crédits photo: Izabelle Dallaire

    Karina Tardif

    4 novembre 2015
    Région : Mauricie, Spectacles
    Gambrinus, Ian Kelly, Mauricie, Spectacle, Trois-Rivières
  • [SPECTACLE] Claude Bégin de passage à Trois-Rivières le 15 octobre 2015

    12170646_10153181783560950_1635266622_nDepuis la sortie de la programmation de la Maison de la culture de Trois-Rivières, j’ai mis le spectacle de Claude Bégin dans mon agenda. L’ayant vu dans les spectacles avec Alaclair ensemble, je pensais savoir à quoi m’attendre. Quelle surprise j’ai eue en me rendant compte que je me suis totalement trompé.

    Dans la petite salle Louis-Philippe-Poisson, jeunes et moins jeunes étaient bien assis devant Claude et ses musiciens, dont faisait partie Karim Ouellet à la guitare et Élise Bégin, sa sœur, au clavier et au chant. Après une grande introduction instrumentale, Claude est arrivé sur scène, tout heureux et souriant d’être là. « Ça commence petit et bien » dit-il, puisque c’est sa première fois à Trois-Rivières. Visiblement, peu de gens connaissaient ses chansons, mais tous avaient le sourire et étaient attentifs comme j’ai rarement vu.

     

    La première chanson qu’il a faite, Des cœurs par la tête, a mis la place pour un spectacle rempli d’amour et de chaleur. On a eu droit à un Claude Bégin qui a pris sa place sur scène, qui a mis de l’avant ses musiciens, tout en enlevant des pelures de vêtements (veston et tuque) au fur et à mesure que le spectacle avançait et que la salle se réchauffait.

    En plus des pièces de son album Les magiciens, on a eu droit à Calinours et Montagnes russes de Alaclair ensemble ainsi que sa reprise, fait pour Pop the jam, de Les chinois, de Mitsou.

    En plein milieu du spectacle, on a eu droit à quelques chansons acoustiques où Claude et ses musiciens étaient rassemblés autour de deux micros. Karim Ouellet a même fait sa chanson MariJo, avec le public qui faisait les harmonies vocales.

    12166736_10153181783565950_1123065566_nJe dois vous avouer que j’ai été plus que ravie d’assister à ce beau moment et il compte parmi les spectacles les plus diversifiés, complet et bien construit que j’ai vu depuis des mois.

    12167611_10153181783570950_865173122_n 12165766_10153181783550950_1484753504_n

     

    Karina Tardif

    19 octobre 2015
    Région : Mauricie, Spectacles
    Claude Bégin, hip-hop, pop, Trois-Rivières
  • [ALBUM] Ghostwritten Chronicles – Bears of Legend

    [ALBUM] Ghostwritten Chronicles – Bears of Legend
    Bears_of_Legend_GhostChronicles_Avril2015
    Bears of Legend Ghostwritten Chronicles

    Un bruit de vague pour bien marqué par la thématique du voyage maritime, un refrain vaporeux et puissant avec la voix de David Lavergne et le semi-orchestre qui l’accompagne : c’est bien le groupe trifluvien de Bears of Legend que nous retrouvons avec davantage d’intensité dans ce deuxième album Ghostwritten Chronicles.

    Dans ce périple l’accordéon (When I Saved You From The Sea) ou le ukulele (Be Mine, All Mine, She Breaks me down) s’ajoute par parcimonie aux compositions pour respecter le thème de la mer. Le « demi-orchestre » est beaucoup plus entraînant que le précédent opus Good Morning, Motherland  , à l’image des matelots qui hissent la grande voile. Les chœurs, caractéristique du groupe a l’univers harmonieux, accompagnent davantage l’instrumental que le chanteur cette fois-ci. C’est un peu dommage la puissance et l’envoutement que cet instrument humain (si je puis dire) était un atout. Pour compenser, la batterie est beaucoup plus présente et ça frappe fort comme si on ramait avec vigueur (Arkansas River ou She Breaks me Down). Seule une pièce est en français, Encore – une preuve de bonne figure?. La voix prend aux tripes par son intensité et l’atmosphère intimiste provoquée par la guitare acoustique des premières notes. Mais  les paroles sont par contre redondantes et la césure de rythme (avec de l’orchestration) au milieu n’est pas forcément efficace puisqu’elle retombe ensuite à la simple guitare.

    L’harmonie de ce disque est cependant bien présente, l’orchestration et la voix y sont pour beaucoup. Un bel album encore une fois pour les Bears.

    On pourra retrouver Bears of Legend les 7 et 8 mai au Petit Champlain à Québec (complet) et en tournée en province .

    Mes préférées :

    • Be Mine, All Mine
    • Arkansas River
    • We Rise

    En complément :

    L’entrevue du Nouvelliste

    [bandcamp width=100% height=120 album=465173898 size=large bgcol=ffffff linkcol=e99708 tracklist=false artwork=small]

    Alice Beaubien

    1 mai 2015
    Albums
    Albums, Bears of Legend, Ghostwritten Chronicles, Trois-Rivières
  • En vrac… LE FESTIF!, le Centre Vidéotron et le Festivoix

    En vrac… LE FESTIF!, le Centre Vidéotron et le Festivoix

    Bon, l’effet Metallica est passé, on peut sortir de notre mutisme. Excellent coup des promoteurs et du groupe, ça va se vendre comme des disques de Jack White pendant la journée des disquaires. 😀

    Cela dit, Québecor a annoncé aujourd’hui la programmation des activités qui auront lieu en septembre pour l’ouverture du Centre Vidéotron. En plus de Metallica les 14 et 16 septembre, on a annoncé une fête toute québécoise pour le 11 septembre. Les artistes ne sont pas encore dévoilés, mais vous pouvez vous attendre d’y voir beaucoup de monde qui gravite autour de l’empire du pouvoir infini du câble… Ajoutons à cela Rock et belles oreilles (19 septembre) et Madonna (21 septembre). Guy, Yves, Bruno et André vont avoir mon argent, c’est certain.

    Cette semaine, il y aura aussi le dévoilement de la programmation du Festif de Baie-Saint-Paul. C’est pendant un 5 à 7, alors on devrait pouvoir vous donner tous les détails une fois votre souper terminé. On attend plus de 40 artistes et groupes cet été et les organisateurs sont très fébriles. La sixième édition de ce festival qui a le vent dans les voiles aura lieu du 23 au 26 juillet prochains. On a hâte d’aller faire notre tour chez nos voisins charlevoisiens et d’en ressortir les yeux brillants comme tous ceux qui y sont allés les cinq dernières années!

    Il y a aussi le Festivoix de Trois-Rivières, qui se déroulera du 26 juin au 5 juillet prochain. L’annonce complète aura lieu le 28 avril prochain, mais la semaine dernière, on a annoncé les artistes qui se produiront sur la scène Voix-Multiples Bell Fibe. On y verra entre autres Valérie Carpentier, Daniel Lavoie, The Barr Brothers, Adam Cohen, Patrice Michaud et Brigitte Boisjoli. Ils s’ajoutent aux autres artistes déjà annoncés, dont Les Cowboys Fringants, Fanny Bloom, Bobby Bazini et Pierre Lapointe. Ça augure bien pour la suite! Mardi prochain!

    Jacques Boivin

    21 avril 2015
    Nouvelles
    Adam Cohen, Baie-Saint-Paul, Bobby Bazini, Brigitte Boisjoli, Centre Vidéotron, Daniel Lavoie, Fanny Bloom, Festivoix, Le Festif!, Les Cowboys fringants, Madonna, Metallica, Patrice Michaud, Pierre Lapointe, Rock et belles oreilles, The Barr Brothers, Trois-Rivières, Valérie Carpentier
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