De retour à Québec depuis maintenant une semaine, voici un bref compte rendu de ce qu’à été le Iceland Airwaves 2015, accompagné d’un album photos des plus beaux moments.
C’est sur cinq jours qu’ont défilé plus de: 240 groupes, 600 spectacles et ce dans une soixantaines de salles différentes. La ville de Reykjavík est complètement prise d’assaut par la musique. Les cinémas, cafés, boutiques et même musées sont transformés en espace de concert expressément pour la durée du festival. Les passionnés de musique se faufilent de salle en salle à mesure que la soirée avance. Les groupes courent entre leur concerts pour terminer la soirée, en assistant à d’autres spectacles au milieu de la foule. L’ambiance est propice aux découvertes, aux rencontres et à la fête. Je comparerais un peu ce festival avec le FEQ ici à Québec, mais en plus gros, incluant un OFF. La programmation est ultra variée, incluant des formations très récentes, permettant ainsi de connaître plusieurs groupes du pays, autres que Björk et Sigur Rós.
À découvrir et voir si ces formations viennent à passer près de chez vous: Bianca Casady & the C.I.A, FM Belfast, Grísalappalísa, Kira Kira, Manu Delago, MOURN, Mr. Silla, Pink Street Boys, Rozi Plain, Singapore Sling, sóley, Sturle Dagsland, VAR, Vök et Weaves.
Le Iceland Airwaves est sans aucun doute, un festival pour les passionnés de musique, mais aussi pour les amoureux du plein air. Il est impératif de prévoir un « roadtrip », avant ou après ces 5 jours musicaux, afin de profiter au maximum de ce que l’Islande a à offrir.
Pour revoir les comptes rendus du Iceland Airwaves Music Festival 2015
– Jour 1: Grúska Babúska, BRNS, Magnús Leifur, VAR, Hekla, Stafrænn Hákon, Júníus Meyvant, Vök et Manu Delago
– Jour 2: LoneLady, Tuff Love, Bárujárn, Mr. Silla, Mercury Rev et LA PRIEST
– Jour 3: Kira Kira, russian.girls, Singapore Sling, Lára Rúnars, Hjaltalín, Milkywhale, Bianca Casady & the C.I.A., Weaves, Chastity Belt et Pink Street Boys
– Jour 4: Low Roar, Grísalappalísa, Kiasmos, SOAK, sóley, Chili and the Whalekillers et MOURN
– Jour 5: Sturle Dagsland, Par-Ðar, Bellstop, Rozi Plain, Sleaford Mods, Hot Chip et FM Belfast
Vu la journée de la veille, qui m’avait quelque peu forcée à voir un peu moins de groupes que prévu, j’ai décidé de débuter ma journée à 14h cette fois-ci ! De toute façon, je m’étais rendue à l’évidence que les compte rendus allaient attendre la fin du festival.
Kira Kira
Il y a quelques années alors que j’animais une émission de radio se concentrant sur le classique expérimental, j’avais échangé quelques courriels avec Kristín Björk Kristjánsdóttir. Très présente dans la scène locale de l’Islande, autant par des performances artistiques que par sa musique, elle avait su attirer mon attention. Il était donc inmanquable que j’aille la voir au Kaffi Slippur: un petit café à l’intérieur d’un hôtel. À mon arrivée, cette dernière invitait l’assistance à mettre des foulards de soie mis à leur disposition, sur leurs yeux. Au sons de basses fréquences répétitives, Kira kira nous disait de mettre de côté tout le négatif non nécessaire dans nos vies et se concentrer sur le reste. Ce qui a donné le ton à la suite de la performance, alors qu’elle-même faisait face à un problème technique, qui l’avait forcée à faire une performance acoustique. Un moment très zen au festival, qui était absolument parfait pour un début d’après midi.
On m’avait avertie d’arriver tôt pour les deux prochains groupes sur ma liste, puisque le tout avait lieu dans ma boutique favorite: 12 tónar. Étant alors au centre ville, lors d’une des plus grosse journée du festival, il était vraiment impressionnant de voir circuler dans tout les sens les artistes qui se rendaient à une de leur « off-venue ». Le premier groupe, russian.girls, débute alors que le disquaire n’est pas encore tout à fait rempli. Il règne cependant une nonchalance plus ou moins intéressante pour cette performance malgré des musiciens fort talentueux. À noter la présence de Guðlaugur Halldór Einarsson aussi membre de Fufanu.
Un des seuls groupes du genre et surtout le seul concert de Singapore Sling allait débuter, alors que l’espace vital réduisait à vu d’oeil. Cette formation datant des années 2000 a sorti 7 albums jusqu’à maintenant: les adeptes étaient nombreux. Les membres qui sont tous fort talentueux, nous ont offert un de mes plus beaux moments au Airwaves. Un spectacle qui a clos en beauté la série d’off-venue 2015 qu’offrait le 12 tónar.
Alors que je me rendais au Sólon Bistro, pour tenter, encore une fois, de voir Hinds et par la suite Lára Rúnars, j’ai été très surprise d’apprendre que le groupe européen avait dû quitter le pays et avait été remplacé. Heureusement, Lára Rúnars, originaire de Reykjavík, était présente mais en version duo. Souriante malgré sa 6e performance en deux jours, elle nous a présenté de belles pièces en toute simplicité.
De retour au Harpa pour une bonne partie de la soirée, Hjaltalín entame le tout de façon très festive. Les voix très singulières, le rythme très intéressant de chaque pièce et l’énergie contagieuse du groupe ont su en ravir plus d’un. L’assistance et même certains photographes chantaient les paroles à tue-tête agrémenté de quelques mouvements de danse. Ça débutait en force la portion « officielle » de la programmation de cette troisième journée.
Je croyais arriver dans l’autre salle juste à temps pour Bianca Casady & the C.I.A, mais finalement Milkywhale n’avait pas encore terminé sa prestation. J’étais bien ravie de pouvoir la voir puisqu’elle figurait dans une liste du Reykjavik Grapevines, au sujets des nouveaux groupes à surveiller. Seule sur scène avec son matériel, elle enchaîne les chorégraphies avec un entrain hors du commun. La foule, toujours prête à danser, en redemande alors qu’elle annonce la dernière pièce.
Énorme clash entre la performance précédente, le pop ludique girly a soudainement changé pour quelque chose de plus lugubre et mystérieux. Accompagnée des excellents membres de The C.I.A. et du danseur Biño Sauitzvy, Bianca Casady joue avec des déguisements, au rythme de la projection digne d’un vieux film d’épouvante. Tout au long de cette performance théâtrale, j’avais le sourire aux lèvres. Ça faisait du bien de voir quelque chose de poussé encore plus loin qu’un simple spectacle. Le résultat est certainement un peu moins accessible mais fortement intéressant.
Weaves
J’étais prête à une autre déception: un autre spectacle au Gaukurinn, dont j’étais persuadée que l’achalandage serait énorme, vu les pièces accrocheuses du groupe Weaves qui se retrouvait dans la playlist officielle du festival. Effectivement, à mon arrivée, une lignée de gens attendait déjà à l’extérieur alors que la pluie était toujours présente. J’ai décidé d’y rester puisque de toute façon, les autres groupes sur ma liste se retrouvaient dans la même salle. J’ai réussi à faire l’ascension jusqu’au deuxième étage de la bâtisse et y retrouver une foule dansante complètement charmée par les canadiens. Un autre de mes coups de coeur du festival, c’était absolument parfait ! La chanteuse à la voix très typique a livré une performance exceptionnelle, un band à voir et à écouter absolument.
J’attendais grandement ce moment avec les Chastity Belt car j’avais beaucoup apprécié les quelques pièces entendues de leur dernier album. Malheureusement, j’ai trouvé le spectacle un peu décevant, voir redondant. Il manquait une petite touche de folie que Weaves avait réussi à rendre à la perfection.
Le co-fondateur du 12 tónar m’avait fortement recommandé de passer voir ce groupe punk Islandais. Ce dernier était d’ailleurs présent et placé aux premières loges pour plus d’intensité. De mon côté, je ne savais pas du tout à quoi m’attendre. C’est là que le potentiel des Islandais en terme de participation au spectacle a aussi pris le relais. La salle était pleine, le « mushpit » avait pris en otage le plancher de danse et l’alcool coulait à flot. Sans doute un des meilleurs choix pour terminer cette soirée pluvieuse !
Je vous écris ces quelques lignes, alors qu’à l’extérieur le vent souffle sur notre petite maison dans les terres Islandaises. Le décompte est maintenant rendu à quelques heures: le Iceland Airwaves Music Festival débute ce soir !
Tel que promis, après la première partie visitant très brièvement Reykjavík, voici un bref compte rendu du festival ainsi qu’une courte description de quelques groupes coup de coeur que vous pouvez vous attendre de voir dans les prochains jours sur Ecoutedonc.ca
Alors que la première édition du festival a eu lieu en 1999 dans un hangar d’aéroport, cette année on pourrait voir des spectacles dans pas moins de 60 salles différentes. La programmation est divisée en deux sections bien distinctes. La portion« officielle » qui nous fera alterner entre 10 lieux différents et la portion« off-venue », qui elle, nous fera courir dans près de 50 endroits. Notez que cette dernière est totalement gratuite et que les artistes se produisent dans des petits cafés, boutiques de vêtements, bars, hôtels et détaillants de disques.
Si vous n’avez pas cette chance d’être dans ce beau pays qu’est l’Islande, je vous conseille fortement de jeter un oeil aux programmations live de KEXP. À voir: Bo Ningen, East of My Youth, Fufanu, Hjaltalín, Júníus Meyvant, LoneLady, Low Roar, Sóley et Vök. (À noter que nous sommes à +5h de Québec)
À voir :
– Aurora : Âgée de seulement 19 ans elle réussit à nous transporter dans son univers très singulier et féérique. Son visuel est impressionnant, tout comme sa voix qu’elle semble merveilleusement bien maîtriser.
– Bianca Casady & the C.I.A. : Bianca Casady, aussi membre de CocoRosie, présentera son projet solo, accompagnée de The C.I.A.. On parle ici de quelque chose de plutôt théâtral, impliquant de la danse et bien d’autres surprises que j’ai bien hâte de découvrir !
– Grísalappalísa : Le groupe alterne entre des chansons très mélodieuses, dansantes et rock n’roll pour ensuite passer à quelque chose d’un peu moins accessible et criard. Une seule chose persiste à chaque pièce: l’énergie ! Un groupe Islandais que je ne veux absolument pas manquer en spectacle; ça risque de bouger allègrement. PS. Mention spéciale au vidéo clip de ABC avec un arrière plan fait de viandes froides.
– Hinds : Originaire de Madrid, ces 4 filles nous présente d’excellentes pièces garage-rock avec un vocal très 60’s. Elles sauront sans doute apporter une touche d’été en Islande avec leur musique.
– Hundred Waters : Le groupe ayant tourné avec nul autre que: Alt-J, Grimes et The XX, nous apporte vers un tout autre style: électronique, contemplatif et vaporeux par moment. Un son qui va se marier à merveille avec la température du pays.
– Júníus Meyvant : Une mélodie accrocheuse, des cuivres, une voix très harmonieuse et un bon rythme. Un artiste que j’ai écouté alors que je survolais le continent, simple et excellent. J’essaierai de le voir ce soir et juste après suivra un autre groupe talentueux: Vök.
– Kiasmos : Duo composé de Janus Rasmussen et un de mes compositeurs Islandais préféré: Ólafur Arnalds. Ils nous présentent un son très unique alliant le piano minimaliste, comme seul ÓA peut le faire, aux rythmes électroniques de son acolyte, Un mélange atypique qui promet un merveilleux moment aux mélomanes du Iceland Airwaves, juste avant Beach House, Battles et GusGus.
– Kira Kira : Artiste Islandaise qui fait dans l’expérimental minimaliste et qui curieusement, est en constante tournée au Japon. On ne sait jamais trop à quoi s’attendre de Kristín Björk Kristjánsdóttir qui fait aussi des performances artistiques, en plus d’avoir mis sur pied un collectif appelé Kitchen Motors.
– Låpsley : Une autre belle voix féminine présente au festival, qualifiée de musique électronique que je décrirais aussi comme étant très ambiante et minimaliste par moment. Sans doute une jeune artiste qu’on risque de revoir bientôt au Québec.
– LA PRIEST : Sam Durst, personnage que j’ai très hâte de voir au festival, enchaînera des pièces très « dance », avec une touche bien à lui. Costumes, kitch et mélodies très accrocheuses sont au rendez-vous. Pour comprendre un peu plus la folie de ce dernier, son site web est à consulter !
– Lára Rúnars : On va croire ici que je favorise les artistes féminines mais sérieusement, elles sont nombreuses comparativement à certains autres festivals ! Cette dernière nous offre de douces pièces en islandais, passant parfois par quelques chose de plus rythmique et pop. C’est à écouter pour entendre la beauté de cette langue.
– LoneLady : Seule sur scène, des rythmes électroniques et une voix à la « Grimes ». Placée tout juste après la performance de Bianca Casady & the C.I.A.: une belle soirée est en perspective. Julie Campbell sera sans doute une des artistes qui va réussir à me faire danser tout en prenant des photos.
– Low Roar : Groupe dont le dernier album ne cesse de jouer en boucle à tout moment de ma journée. Les arrangements et la voix très singulière de Ryan Karazija, donne naissance à des mélodies très enveloppantes et rassurantes. Il s’agit ici d’un de mes coups de coeur du festival, à ne pas manquer !
– Mourn : Jeune groupe d’Espagne qui en sont seulement à leur début et qui déjà, font beaucoup parler d’eux. Fortement inspirés par les Ramones, ils vont donner une bonne dose de punk rock à l’avant dernière soirée du Iceland Airwaves.
– Singapore Sling : Un excellent groupe de musique psychédélique venant de l’Islande. Ils feront une seule prestation pendant le festival et ce sera au 12 Tónar. Selon un des propriétaires, il faut arriver tôt pour pouvoir y assister; ce que je vais essayer de faire!
– The OBGMs : Des canadien punk rock qui vont sans doute faire défoncer le plafond du Gaukurinn ce samedi, juste avant d’accueillir Bo Ningen. Une soirée qui risque d’être absolument mémorable.
– VAR : La description du groupe sur le site web du festival m’avait intriguée: « Haunting ethereal vocals layered over sonic landscapes and heavy rhythm sections ». Il serait facile de les comparer au très connu Sigur Rós, autant par la voix que le style post-rock qui s’y apparente grandement. Cependant, on y retrouve des pièces beaucoup moins minimalistes et plus imposantes, qui vont plaire aux amoureux de la musique typiquement Islandaise.
– Weaves : Le Rolling Stones magazine a qualifié le groupe Canadien comme étant à surveiller et on sait déjà qu’ils en feront bouger plus d’un. Un style très unique avec des refrains très qualifiés pour devenir des vers d’oreille. C’est un groupe à ne pas manquer selon moi. J’ai très hâte de franchir la porte du Gaukurinn le 6 novembre, pour les voir accompagnés de Chastity Belt et Pink Street Boys.
La liste de ce que je voudrais voir au festival compte une bonne quarantaines d’autres groupes ! Il y a donc beaucoup de conflits d’horaire au menu du Airwaves ! J’espère réussir ce beau défi dans les prochains jours et fort probablement que je devrai m’ajuster après cette première soirée. C’est à suivre demain ! Je ne sais pas encore si j’aurai le temps de faire un compte rendu de cette première journée, accompagnée de photographies ou si ça ira à la fin du festival puisqu’il y a trop de choses à voir !
Ecoutedonc.ca s’embarque dans une bien belle aventure au cours des prochains jours : on devient international ! Comme certains d’entre vous l’ont remarqué, notre saison des festivals 2015 se terminera au Iceland Airwaves Music Festival. Je tenterai donc de vous faire un petit compte rendu de cette fête du 4 au 8 novembre qui s’annonce plus que chargée !
Vu l’ampleur de l’évènement je vais débuter par un tour d’horizon de la ville de Reykjavík que j’ai pu visiter en mai dernier afin de vous familiariser avec le lieu. La capitale de l’Islande regroupe pas moins du 2/3 des habitants du pays, c’est à dire 120 000 personnes pour une superficie de la moitié de la ville de Québec. Ce dernier fait, qui pour moi, était plus complexe à visualiser avec une simple carte google ! Une fois sur les lieux, on s’aperçoit rapidement que tout est à proximité en plus d’être entouré de montagnes.
Charmant non ?
Parmi ces petites maisons colorées se trouvent plusieurs commerces à vocation autant vestimentaire qu’alimentaire. Bien sûr, ce qui nous concerne spécifiquement, ce sont les salles de spectacles ainsi que les quelques disquaires de la ville qui accueilleront des artistes pendant le festival.
Dillon
Avant de faire ma première visite dans la ville, je cherchais des endroits où je pourrais voir quelques spectacles sans avoir à trop débourser. La réponse à ma question, en partie, était au Dillon. Sympathique bar à Whisky dont le 2e étage, aux allures de chalet de luxe en bois, se transforme en étroite salle de concert chaque semaine. Situé sur la rue principale nommé Laugavegur, il feront partie de plusieurs itinéraires de festivaliers en présentant près de 60 spectacles différents de la section « Off-venue » entièrement gratuite. J’y serai probablement pour Milkhouse, Bellstop ou Futuregrapher.
Gaukurinn
Croyant dur comme fer que j’étais au « Húrra » je suis atterrie dans cette salle aux allures de grotte après m’être trompée de porte. En fait, pour y accéder on arrive dans un hall un peu étrange avec des gardes qui n’ont aucune idée de ce qui se passe à l’étage. Une fois au 2e, on se retrouve dans une salle avec des plafonds pas très hauts, il fait noir, ça semble un bar normal dans le style un peu « crad ». Au fond, on y aperçoit finalement, un stage plutôt grand et ma foi très bien équipé contrairement à la première impression que j’avais eu de la place. Des sofas, assez d’espace pour bien des spectateurs, des salles de bains colorées; c’est un peu comme un Pantoum version plus officielle. J’essaierai entre autre d’y voir Hinds, Chastity Belt, Weaves, Bo Ningen et The OBGMs.
Harpa
Sans doute une des bâtisses les plus connues de la ville. Il s’agit d’une salle de concert énorme couverte de panneaux de verre colorés. Je suis tombée en amour avec son architecture mais aussi son lieu, tout juste à côté du « petit » océan atlantique avec vue imprenable sur le vertigineux massif Esjan. Le festival aura lieu dans 4 salles différentes de cette imposante structure. J’ai bien hâte de la visiter plus amplement et avec mes oreilles pour cette fois ! À noter qu’ Emilie & Ogden: une artistes d’ici, y sera le 5 novembre en plus de la panoplie de gros noms tel que Father John Misty, Mercury Rev, The Pop Group, Ariel Pink, Perfume Genius, Beach House et j’en passe !
Húrra
J’ai tout de même réussi à m’y rendre à deux reprises, sans compter la fois où je m’étais trompée de porte ! Une autre petite salle absolument charmante, un peu comme un labyrinthe sur deux étages incluant le sous-sol fait de pierres. Des petites lumières au plafond, une boule disco et des spectacles souvent dansants auxquels les Islandais embarquent à fond. Des portes séparent la section spectacle du bar situé au même niveau. J’ai bien hâte de m’y retrouver pour FM Belfast, Wesen et Dream Wife.
12 Tónar
J’en ai parlé à plusieurs, 12 Tónar est sans contredit un de mes endroits favoris de cette ville. C’est lors de ma deuxième journée dans ce pays que je suis allée y faire une petite visite. La boutique est située sur une autre grande artère, Skólavörðustígur, cette rue qui mène tout droit à la très reconnue église Hallgrímskirkja. J’y ai rencontré un dénommé Johannes Agústsson: un des fondateurs de ce commerce qui est aussi un label de musique indépendante. Ce dernier m’avait suggéré quelques groupes à écouter, autour d’un petit café, me disant que je pouvais rester aussi longtemps que je voulais, lorsque je me suis inquiétée du fait qu’il ne restait que 10 minutes avant la fermeture. Je suis repartie avec le dernier album de Low Roar qui a été ma trame sonore durant tout le voyage. Ce dernier est d’ailleurs présent à 4 répétitions pendant le festival. On peut être certain que je ne le manquerai pas ! Non seulement l’endroit est plus qu’accueillant, les conseils pleuvent et sont tous intéressants. Comble de tout, ils organisent des spectacles certains vendredis du mois durant l’année. Pendant l’Iceland Airwaves on pourra y voir quelques excellents groupes tel que les Pink Street boys, Mr. Silla et Singapore Sling.
Évidemment, ces différents lieux ne sont qu’une minime partie de tout ce qu’il y a en lien avec la musique dans la ville. Ici j’ai choisi de décrire les endroits que j’ai eu la chance de visiter, mais fait à considérer, c’est qu’il y a tout près de 60 salles différentes où se tiendront les prestations du festival. On y retrouve entre autres le disquaire Lucky Records ainsi que le prestigieux label Bad Taste Records.
Un petit bonus, deux autres endroits que j’ai eu la chance de visiter qui ne sont pas trop en lien avec l’évènement mais qui le sont totalement musicalement:
Dead
Il s’agit de la boutique/galerie d’art de Jón Sæmundur, aussi membre de l’excellent groupe Dead Skeletons. La très pertinente Tania B. Lacasse, que vous pouvez voir de temps au temps chez le Knock-out, m’avait fortement recommandé d’aller y jeter un oeil, ce que j’ai fait. Cachée derrière les imposantes boutiques de la rue principale, dans un semblant de ruelle, on y retrouve cette intrigante vitrine. Lorsqu’on entre par cette porte rouge, l’odeur d’encens dans nos narines fait qu’on se sent paisible, malgré le léger stress qui nous habite, à l’idée de rencontrer l’homme en question . À l’intérieur, des t-shirts, des affiches et une énorme chaise devant un bureau. C’est à ce moment que Jón Sæmundur apparaît, en sortant de son atelier situé derrière la boutique. Une belle rencontre s’est suivie, je vous invite à consulter son site web par ici.
Bedroom Community – Greenhouse Studio
Ces noms sont sans doute communs à tout ceux qui s’intéressent à la musique provenant de l’Islande, de près ou de loin. On retrouve sous le même toit: le Bedroom community étant un label et collectif formé au départ par Valgeir Sigurðsson, Nico Muhly et Ben Frost ainsi que le Greenhouse Studio qui, comme le nom l’indique, est un studio d’enregistrement. Au départ, l’idée d’aller les visiter ne m’était pas venue, mais suite à une autre suggestion je me suis dit: « Bien pourquoi ne pas essayer? ». Ce genre de demande ne semblait pas du tout commune, mais a été acceptée ! C’est avec hâte que je m’y suis rendue. Vu mon grand fanatisme envers tout les artistes qui s’y sont retrouvés, j’en ai même perdu mon anglais ! Vous pouvez en apprendre plus sur le studio par ici et sur label juste ici.
Bedroom Community présenteront toutefois un des spectacles de la section « Off-venue » au Iceland Airwaves: Liam Byrne and Jodie Landau with Valgeir Sigurðsson que je tenterai aussi d’aller voir.
Voici donc cette mini exploration de la ville et ses attractions musicales, je vous conseille fortement de tendre une oreille à ces groupes mentionnés et de porter une attention à ces labels !
À suivre dans les prochains jours: une courte exploration du festival Iceland Airwaves, pendant que je tenterai d’établir mon itinéraire pour ces 5 journées intenses. Ce ne sera pas une tâche facile, sachant qu’on compte pas moins de 240 groupes présents pendant ce court évènement ! J’ai donc réussi l’impossible pendant cette période de « rush » extrême avant un voyage: écouter les artistes que je ne connaissais pas et qui avait du matériel de disponible sur internet afin de savoir où je m’en vais ! Je vous reviendrai donc avec mes coups de coeurs, les incontournables et un semblant de planification de journées !
Déjà le jour 3 des festivités dans la Capitale-Nationale. C’est donc ce soir, 11 juillet, que la deuxième plus grande tête d’affiche se produira sur les plaines d’Abraham. Je parle ici de la bande de Dave Grohl qui débutera dès 21h00 sur la scène Bell. Qu’y-a-t-il sur les autres scènes comme solution de rechange? Voici quelques suggestions si vous n’êtes pas fan du rock des Foo Fighters (même si ce concert est une excellente option pour ce soir).
18 h : Julien Sagot
Ce soir, c’est un must de voir Julien Sagot si vous l’avez manqué hier soir. Venant nous présenter son nouvel album solo Valse 333, qui a été nominé aux prix Juno cette année, Sagot interprétera ses sombres pièces d’une façon remarquable. Membre de Karkwa, il s’est maintenant beaucoup amélioré sur scène et est un peu plus à l’aise qu’auparavant. Dans une salle intimiste comme le Petit Impérial, le tout devrait être sans faille et d’une beauté incontestable.
C’est la scène pour faire la fête ce soir. En effet, trois artistes de musique reggae se succèderont pour faire danser les festivaliers. C’est une belle alternative au rock et au folk présentés sur les autres scènes au courant de la soirée. Dès 18h00, Shauit débute les festivités avec son reggae très engagé dans la langue innue. Il est un fidèle collaborateur du rappeur Samian. Ensuite, dès 19h30, la soirée continue avec le suisse Cali P. Chanteur plutôt axé sur le style dancehall, il saura vous faire découvrir de nouvelles sonorités tout en vous faisant bouger. Finalement, pour conclure, ce sont les américains Tribal Seeds qui viennent présenté Representing, leur dernier opus qui tire un peu plus sur le rock. Une belle soirée en vue sur la scène Hydro-Québec.
Vous connaissez probablement la place qu’a le chanteur Antoine Corriveau dans notre coeur ici sur écoutedonc.ca. Étant pratiquement inconnu il y a de ça un an, le chansonnier a fait du chemin et est maintenant, selon plusieurs, une figure importante du mouvement folk québécois. Son dernier album Les ombres longues s’est classé très bien dans de nombreux bilans 2014 et ses concerts sont toujours appréciés. Les fans de folk pur, c’est à dire de la magnifique guitare et de magnifiques paroles, se doivent d’être présents pour accueillir Corriveau au Pigeonnier ce soir. Je ne vous conseille pas de quitter le site suite à sa performance, car le reste de la soirée est plutôt intéressant.
21 h 30: Légendes d’un peuple
Ce soir, ce sera la dernière représentation de l’oeuvre musicale d’Alexandre Belliard. Cette oeuvre a pour but de raconter quelques moments importants de l’histoire du Québec. Ce seront donc une belle brochette d’artistes invités qui se joindront à lui sur la scène Loto-Québec. En effet, Patrice Michaud, Vincent Vallières, Mara Tremblay, Yann Perreau, Jorane, Stéphane Archambault, Marie-Hélène Fortin, Alexandre Désilets, Eric Goulet et Salomé Leclerc seront sur les planches tout au long de la soirée. C’est votre dernière chance de voir le spectacle. Il semble que ce soit la solution de rechange au spectacle hommage que l’organisation était habitué de présenter en ouverture de festival dans les éditions précédentes.
23:30 : Weaves
Pour conclure la soirée mouvementée si vous sortez des Foo Fighters, je vous conseille de converger du côté du Cercle pour la prestation des canadiens Weaves. Faisant dans l’indie-rock, l’univers complètement déjanté de Weaves vous amusera et saura bien conclure votre soirée.
Ça y est, dans quelques heures, Québec sera Festival d’été jusqu’en fin de soirée le 19 juillet. Vos itinéraires sont planifiés depuis longtemps, vous allez voir les gros shows des gros groupes sur les grosses Plaines ou, au contraire, vous allez profiter du tout-gratuit de la Place d’Youville.
Cependant, ce n’est pas tout le monde qui a envie d’aller se perdre dans les foules immenses et de jouer du coude pour avoir un meilleur point de vue, et ce n’est pas tout le monde qui a envie de danser sur de l’électro jusqu’à minuit (n’oubliez pas la règle numéro un, les amis : HYDRATATION). Peut-être êtes-vous rendus comme moi, très curieux, mais un peu pépères (et vous n’avez pas la chance de vous asseoir dans la zone médias, vous!), et vous regardez la programmation en ne sachant pas trop où vous garrocher.
On a une solution pour vous. Il s’agit de notre itinéraire facultatif.
Vous avez sûrement vu ces panneaux à proximité des chantiers routiers, notamment près de la 73. On propose léger détour qui risque de faire gagner beaucoup de temps aux automobilistes (comme aller prendre Robert-Bourassa plutôt qu’Henri IV!). Ici, on va faire de même. Vous proposer des choix que vous apprécierez sans étouffer.
On commence!
9 juillet
À 18 heures, le duo Navert (composé d’Annie-Claude Navert et Guillaume Chartrain) sera au Petit Impérial pour proposer ses chansons pop teintées de bonnes couches de synthés.
Comme vous êtes déjà en basse-ville et que vous avez déjà les oreilles habituées à la pop électro, pourquoi ne pas faire quelques pas vers l’est pour vous rendre ensuite à l’Impérial Bell où se produiront tour à tour les magnifiques Milk & Bone, Foxtrott et Yelle. Bon, vous avez sûrement entendu parler de Milk & Bone, ce duo formé de Laurence Lafond-Beaulne et de Camille Poliquin jouit d’un buzz incroyable depuis la parution de son premier album, Little Mourning, et ce buzz dépasse nos petites frontières. Si Milk & Bone propose une électropop éthérée, la Montréalaise Foxtrott, de son côté, est beaucoup plus dansante et rythmée. Quant à Yelle, on a déjà pu voir ce qu’elle avait dans le ventre il y a quelques années, alors qu’elle avait presque volé la vedette à Marie-Mai. Cette fois, ce sera en tant qu’une des têtes d’affiche de la soirée qu’elle va nous faire danser!
S’il vous reste un peu d’énergie après cette soirée dansante, la formation Chocolat, menée par un certain Jimmy Hunt, vous épuisera avec son rock un brin psychédélique et plutôt malpropre. À 23 h 30, au Cercle. On vous recommande d’arriver tôt parce que les gens se sont pas mal passé le mot.
10 juillet
On ne peut pas ne pas vous recommander d’aller voir Julie Blanche au Petit Impérial à 18 heures. Tout d’abord, vous allez pouvoir écouter le spectacle assis confortablement en sirotant une petite bière. Ensuite, la voix tendre de Julie fait du bien. Ses chansons, qu’a écrites Antoine Corriveau et que Julie a arrangées à son goût, sont magnifiques. Et le timbre du cor de Pietro Amato se marie tellement bien à tout ça… Z’allez me remercier!
Connaissez-vous Julien Sagot? Oui, oui, le membre de Karkwa! Saviez-vous qu’il avait déjà deux albums derrière la cravate et que le dernier, Valse 333, est un petit bijou? Vous aimeriez vous en convaincre? Voilà votre chance. Il est à l’Impérial Bell à 19 h 40. Il sera suivi de Jérôme Minière, qui interprètera ses plus récentes pièces (Une île, son nouvel album, est un grower qui demande quelques écoutes, mais qui est ô combien satisfaisant), ainsi que d’Arthur H, qui est depuis longtemps sorti de l’ombre de son Higelin de papa et qui fera résonner sa voix grave sur les murs du temple du téléphone.
Pour finir la soirée, pourquoi pas un peu de rock garage par des filles originaires d’Atlanta? C’est ce que proposera The Coathangers au Cercle en fin de soirée.
11 juillet
Le 11 juillet est une bonne journée pour les agoraphobes : tout le monde et son voisin sera sur les Plaines pour voir les Foo Fighters et le Trône de Grohl. 😉
Mais bon, si, comme moi, le rock des Foo ne vous branche pas, c’est une maudite bonne nouvelle. On devrait pouvoir respirer sur les autres scènes! Tout d’abord, à midi sur la scène Hydro-Québec, vous aurez le plaisir de voir le Mehdi Cayenne Club et son rock juste assez piquant et déjanté. Ça bouge, c’est sympathique et ça va amener le soleil dans votre coeur toute la journée!
Ensuite, si vous êtes curieux de voir le genre de foule qu’attireront les Foo sans trop vous aventurer sur les Plaines, vous aurez la chance de sentir un peu en allant voir Caravane sur la scène NRJ à 17 h 45. Non seulement vous aurez un excellent spectacle d’un des meilleurs groupes rock au Québec à l’heure actuelle, mais en plus, vous serez juste à côté pour…
… Antoine Corriveau, qui sera à la scène Loto-Québec du Parc de la Francophonie dès 19 heures. OK, Corriveau n’est pas une découverte pour les lecteurs assidus d’ecoutedonc.ca, mais voilà l’occasion d’emmener votre mère entendre le folk-rock d’Antoine juste pour la convaincre qu’on fait encore de la maudite bonne musique ici. Maintenant, tout ce qu’on lui souhaite, c’est de succéder à Salomé Leclerc comme prix Espoir FEQ. On vous dit ça vendredi. 😉
Corriveau sera suivi de Luc De Larochellière, qui viendra présenter ses vieilles comme ses nouvelles chansons. Pour plein de monde né dans les années 1990, Luc, c’est le gars qui a sorti un album avec Andrea Lindsay. Mais ce grand gaillard a composé quelques hymnes de la fin des années 1980 et du début des années 1990 comme Amère América, Chinatown Blues, La route est longue, Sauvez mon âme et plusieurs autres. Bien hâte de voir.
Tant qu’à être là, pourquoi pas ne profiter de l’occasion pour voir le spectacle Légendes d’un peuple? Alexandre Belliard et ses amis Patrice Michaud, Vincent Vallières, Mara Tremblay, Yann Perreau, Jorane, Stéphane Archambault, Marie-Hélène Fortin, Alexandre Désilets, Eric Goulet et Salomé Leclerc vont vous faire passer un moment inoubliable (entrecoupé des riffs de Grohl, au loin). Toujours au parc de la Francophonie, à 21 h 30.
Pour finir la soirée, pourquoi pas l’indie pop de Weaves au Cercle, à 23 h 30? Écouter Weaves, c’est un peu comme écouter Alabama Shakes sur l’acide. C’est-tu assez déjanté, ça?
12 juillet
Vous ne pouvez pas manquer la prestation d’Héra Ménard à midi à la scène Hydro-Québec. Sa pop teintée de country-folk devrait tenir les nuages loin de Québec une journée de plus.
À 18 h, on retourne à la scène Hydro-Québec pour une autre prestation enflammée de nos amis Les Deuxluxes. Étienne Barry et Anna Frances Meyer ne font pas dans la dentelle, non monsieur. Ça va rocker avec une bonne dose de vintage, des cheveux au vent, pis du gros rouge à lèvres qui tache le linge. En somme, la patinoire de la Place d’Youville va devenir le plus grand dancefloor à Québec!
Vite, on descend à toute vitesse pour attraper un autre groupe qu’on aime bien, Ponctuation, qui sera à l’Impérial Bell à 19 h 45. Les frères Chiasson vous feront voyager avec leur psychédélisme assumé et mauditement bien construit. Un des shows à voir absolument cette année (si vous les manquez, vous pourrez vous reprendre un peu plus tard).
À 20 h 30, on change complètement de rythme et on va juste à côté, au Petit Impérial, pour y entendre la très talentueuse Ariel Pocock, qu’on a eu la chance de voir au Festivoix de Trois-Rivières la semaine dernière. Du jazz très bien fait, fort intéressant, des compositions solides et des standards aux arrangements soignés. Dépaysement total!
Enfin, à 23 h 30, The Feather, du Belge Thomas Medard, devrait plaire à tous ces fans de pop indé qui adorent Patrick Watson, Folly and The Hunter et autres groupes aux mélodies rêveuses. Une façon de terminer la première fin de semaine en beauté.
13 juillet
Si vous travaillez en haute-ville ou dans le Vieux, apportez votre lunch et allez voir Kensico à la scène Hydro-Québec dès midi. Du folk-rock solide pour amateurs de guitare.
À 17 h 45, les amateurs de folk-pop sympathique et authentique accompagné d’une petite touche d’atmosphérique ont rendez-vous avec Pierre-Luc Lessard. Lessard, ce sont des chansons simples, d’une efficacité redoutable, dont quelques vers d’oreille très difficiles à déloger. Et ce jeune homme est fort solide sur les planches!
Ensuite, je vous suggèrerais le trio Operators, Owen Pallett et Future Islands, mais bon, vu qu’il y aura foule, allons voir… Ah, pis non. Écoutez. Vous m’aurez écouté, vous serez juste à côté pour voir Pierre-Luc Lessard et le parc de la Francophonie ne sera pas surchargé à 18 h 30. C’est une des meilleures soirées du Festival, maudit! Operators, c’est Dan Boeckner (Wolf Parade) dans une orgie d’électropop qui donne une irrésistible envie de danser. De son côté, Owen Pallett risque de ralentir un brin le rythme, mais ses belles chansons sauront sûrement vous attendrir. Enfin, Future Islands, c’est une formation pop indé de Baltimore menée par Sam Herring, une bête de scène qui devrait en jeter plus d’un à terre avec sa voix soul hardcore qui n’a pas son pareil nulle part ailleurs. Le groupe existe depuis près de 10 ans, on les aime depuis quelques années déjà et y’a beaucoup de monde dans le train depuis qu’on a vu Future Islands chanter Seasons (Waiting on You) à Letterman. Si c’est tout ce que vous avez entendu d’eux, vous allez adorer la suite!
Vous êtes fatigué? On va aller se reposer en écoutant du bon folk-blues teinté de rock. Celui de Hamish Anderson, un Australien qui promet beaucoup, beaucoup. Allez, il vous reste un peu d’énergie pour taper du pied et hocher la tête pendant les solos endiablés!
14 juillet
Si vous voulez allez fêter la France avec Patrick Bruel, allez-y fort, mais on a aussi un autre belle proposition pour vous à la scène Hydro-Québec!
Tout d’abord, à midi, Sousou & Maher Cissoko ont attiré notre attention avec leurs airs dépaysants sur un tapis de guitare et de kora. Voyage unique entre la Suède et le Sénégal. À 18 heures, c’est au tour de Pierre Kwenders de nous emmener en Afrique avec ses airs festifs. On sait que Kwenders a enregistré son album avec de nombreux collaborateurs. Y aura-t-il des invités spéciaux? On ne fait que poser la question. C’est ensuite au tour des Belges de La Chiva Gantiva de nous faire danser comme des fous sur des rythmes latins. On annonce très chaud mardi prochain à place d’Youville!
Vous voudrez ensuite rester pour voir Dakhabraka, mon coup de coeur de Bonnaroo l’année dernière :
Man. Ces quatre Ukrainiens (un gars, trois filles) ont fait exploser la tente dans laquelle ils ont offert leur prestation. Je ne crois pas qu’ils s’attendaient à un tel accueil, mais leur musique, mélange de traditionnel et de rythmes dansants, a eu raison des pieds des milliers de (nouveaux) fans présents. Ils ont beau jouer assis, ils occupent l’espace à la perfection.
Je les aurais bien vus dans un contexte aussi festif au FEQ, mais bon, leur passage à Québec n’aura lieu qu’en novembre.
Ma prestation préférée du festival jusqu’à maintenant.
Je vous ai avertis!
Vous en voulez plus encore? Allez, destination le Cercle (23 h 30) pour le rock vitaminé de The OBGM’s. Ces joyeux drilles définissent leur musique comme du Garage Party Rock et lorsqu’on écoute leurs chansons, on n’a aucun mal à les croire. S’il vous reste de quoi suer après ça, ben coudonc, j’abandonne.
15 juillet
On va aller voir ce que l’auteur-compositeur-interprète Couturier a dans les tripes à midi à la scène Hydro-Québec. On retourne sur la même scène à 18 heures pour la pop lumineuse d’Alfa Rococo, qui va nous interpréter de nombreuses pièces de son dernier album Nos coeurs ensemble. Ensuite, c’est peut-être le moment le plus difficile du festival : on veut se faufiler à travers la foule de festivaliers qui vont voir les Stones (ou Galaxie, c’est selon) sur les Plaines, parce que nous, on veut aller voir la belle soirée indie au parc de la Francophonie, qui ne devrait pas déborder. Tant mieux, on va pouvoir prendre nos aises et peut-être même nous étendre quelques minutes avant de planer avec The Wilderness of Manitoba, The Franklin Electric et Edward Sharpe and Magnetic Zeros. On a bien hâte de voir le premier, on va pouvoir mieux savourer les deuxièmes et on est bien curieux de voir de quoi a l’air la version 2015 de la troupe d’Alex Ebert.
Pour terminer la soirée, pourquoi pas du gros blues au Petit Impérial avec The Harpoonist and The Axe Murderer? C’est groovy à souhait pis nous autres, on aime ça les voix soul pis les solos d’harmonica!
16 juillet
Si vous passez par la scène NRJ à 17 heures 45, allez voir SimonKearney, qu’on aime bien ici à ecoutedonc.ca. Du rock solide, à la limite du psychédélique, offert par un gars qui a à peine le droit d’entrer dans les bars, en plus! Il est étonnant.
Vous vous souvenez de cette petite soirée électropop du jeudi précédent? Les programmateurs remettent ça avec cette fois-ci les talentueux Le Couleur (groovy et vachement sexy en même temps), La Bronze (sexy, groovy et ne te prend pas pour un imbécile!) et Lights (qui va sûrement vouloir se faire pardonner son absence en première partie de One Republic ce printemps). Une soirée parfaite pour danser et vous éclater avec quelques artistes qu’on aimerait voir exploser (de popularité, bien sûr) au cours des prochaines années.
En fin de soirée, profitez-en donc pour aller voir The Lemon Bucket Orchestra qui vous illuminera de sa folie dès 18 heures à la scène Hydro-Québec!
17 juillet
À midi, Evelyne Lavoie et Pierre-Hervé Goulet mériteront une oreille attentive de la part des mangeurs de sandwiches qui se masseront à place d’Youville pour les entendre chanter. Les deux offriront leurs (fort jolies) compositions.
On ne se pilera malheureusement pas sur les pieds pour The Barr Brothers et Patrick Watson. D’un côté, c’est triste parce que Patrick mérite vraiment d’être aimé par le plus grand nombre. De l’autre, il va avoir eu tout le budget nécessaire pour se payer une grande fête avec des invités, des effets spéciaux pis toutte! Et vous savez quoi? On va être confortables sur les Plaines. Aussi bien en profiter pour y aller… pourquoi pas en famille? Difficile de faire plus multigénérationnel que cette soirée-là!
En fin de soirée, si vous avez manqué Ponctuation, voilà votre chance de vous reprendre au Cercle!
18 juillet
À midi, les formations 5 for Trio et Harfang seront à surveiller à place d’Youville. Avec juste assez de soleil, on va planer en titi avec le rock à mi-chemin entre Patrick Watson et Radiohead de la formation de Québec.
À 18 heures, on va au Petit Impérial pour découvrir Equse, une formation rimouskoise qui navigue dans les mêmes eaux. Au même endroit, mais à 20 heures 30, ce sera au tour de l’Americana de The Bros Landreth. On finit encore la soirée avec le blues de Daddy Long Legs.
19 juillet
On reviendra sur la journée du 19 juillet. L’arrivée d’Alan Parsons Live Project change un peu nos plans et les mouvements de foule vont être étranges. On s’en reparle.
Comme vous le voyez, avec une telle programmation de feu, on a l’embarras du choix. Certaines soirées sont plus évidentes que d’autres, mais on espère avoir trouvé l’équilibre promis.
On fera un rappel de cet itinéraire dans nos coups d’oeil quotidiens, que nous publierons un peu avant midi tous les jours.