Mes 50 albums préférés de 2013

20. Au Revoir Simone – Move in Spectrums

Au_Revoir_Simone_Move_in_SpectrumsCes trois filles de Brooklyn savent faire de la dream pop intelligente. Move in Spectrums est rempli d’atmosphères feutrées, de voix douces et envoûtantes et d’harmonies vocales surprenantes.

Difficile de surprendre dans ce genre qui a probablement déjà tout vu. Heureusement, Au Revoir Simone apporte un regard neuf et offre aux fans un album qui s’écoute sans pause, du début à la fin.

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19. Jimmy Hunt – Maladie d’amour

jimmy hunt maladie d'amourOh, beau et suave Jimmy Hunt, qui avais séduit les demoiselles avec sa motocross et ta folk-pop proprette et sympathique, que s’est-il passé pour que tu plonges dans la noirceur et la mélancolie? T’aurais pu la jouer facile, continuer à pogner sans te forcer, pourquoi as-tu décidé la voie de l’évolution?

Avec Maladie d’amour, Jimmy Hunt nous offre un album beaucoup plus complexe et substantiel que son album éponyme, qui était pourtant loin d’être mauvais. Antilope donne le ton dès le départ, mais la suite est loin d’être piquée des vers. Heille, des tounes comme Nos corps, combien d’auteurs-compositeurs-interprètes aimeraient en composer, juste une fois? Hunt, lui, en remplit presque un album.

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18. Basia Bulat – Tall Tall Shadow

Basia-Bulat-Tall-Tall-ShadowTall Tall Shadow est une offrande folk toute en douceur avec une grande sensibilité pop. C’est accessible, mais il faut prendre le temps d’écouter, ce qui nous fait apprécier l’album d’autant plus. Bulat se permet de varier ses pièces, passant d’un son très sixties à un folk très classique et rempli de guitares en un rien de temps.

Vous savez à qui cette jeune femme me fait penser? À une Leslie Feist qui se concentre pleinement sur sa musique plutôt que sur son image. Quand Feist l’a fait, elle a écrit Metals (mon numéro 1 en 2011). Basia Bulat n’en est déjà pas trop loin avec Tall Tall Shadow. 

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17. Lover Lover – There is a Place

Lover Lover There is a PlaceL’art du Adult Rock se perd. Faut pas sonner ni trop pop, ni trop rock, être capable de remplir des salles et de vendre des disques sans avoir l’air de suppôts de Satan ou ni de midinettes faciles. L’exemple parfait du Adult Rock? Fleetwood Mac.

C’est là qu’arrive la jeune Eleanor Bodenham, pâtissière à Paris et chanteuse de Lover Lover. L’indie pop avait besoin d’un coup de pied au derrière? Bodenham s’amuse à brasser des nids de guêpes! À certains moments, c’est juste assez sucré, style 1-2-3-4, à d’autres, on a vraiment l’impression d’avoir réussi à cloner Stevie Nicks.

Les fans de pop indé peuvent se réjouir, le genre n’est pas mort. Heureusement! Avec quoi aurait-on fini les épisodes de Grey’s Anatomy?

Belle surprise de fin d’année.

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16. Zaz – Recto-Verso

7763647760_recto-verso-le-dernier-album-de-zaz-a-vu-le-jour-en-mai-2013Ah, ben oui, j’aurais pu demeurer complètement champ gauche, mais non, fallait parler de ce nouvel album de Zaz, très pop, plutôt jazz, mais jamais ennuyeux.

Recto-Verso, c’est le message d’une interprète d’une grande polyvalence au monde entier, où elle demande qu’on la prenne telle quelle, au complet, sans compromis. Oui, les paroles sont parfois un peu simplistes, mais on est prêt à tout lui pardonner tellement ces paroles se prêtent bien à la musique, quel que soit le genre épousé.

C’est vraiment rare que j’aime autant l’album de quelqu’un qui n’écrit pas lui-même ses chansons. Mais quand c’est vraiment bon…

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