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    [LE FESTIF] Compte-rendu, 24 juillet

    C’est en cette deuxième journée de festivités que l’organisation du Festif! nous a montré de quel bois elle se chauffait. Avec un concert surprise de Fred Fortin dans un dépanneur, deux performance sur le pouce de Caltâr-Bateau et le What Cheer Brigade qui envahit Baie-St-Paul à de nombreuses reprises, nous ne pouvons que constater à quel point ce festival est magnifique.

    13h00 : Milk & Bone

    Milk & Bone - Photo : Marie-Laure Tremblay
    Milk & Bone – Photo : Marie-Laure Tremblay

    (Par Jacques Boivin) On avait peur qu’il pleuve sur nos têtes (et surtout sur les filles de Milk & Bone – et leurs instruments). On a donc déplacé le spectacle, qui devait avoir lieu au gîte Terre-Ciel, au cabaret du Café des artistes, une salle pouvant accueillir une centaine de personnes. Petit problème : on a été plus nombreux à répondre à l’appel et une très, très, très longue file de gens curieux d’entendre les magnifiques chansons de Camille et Laurence s’est formée. Dans la petite salle, il y avait du monde partout : debout, assis sur le plancher, même à l’arrière-scène! Malgré quelques pépins techniques dus à la rapidité avec laquelle on a dû effectuer les tests de son, les deux jeunes femmes ont offert une magnifique prestation où se mélangeaient émotions, harmonies et même un brin d’humour. Camille Poliquin, qui a l’air toute sage à côté de Laurence  Lafond-Beaulne, est tellement drôle et spontanée, on ne peut qu’être charmé. De son côté, Laurence joue les straight woman efficacement. Bon, évidememment, on n’était pas là pour rire, mais plutôt pour entendre les magnifiques chansons de Little Mourning. Easy to Read me donne encore des frissons avec le ukelele et les parfaites harmonies. Les deux jeunes femmes ont même ajouté une magnifique reprise d’une pièce du dernier album de Sufjan Stevens! Malheureusement, la prestation a dû être écourtée lorsque le système de son a décidé de faire des siennes. On a quand même eu droit à une magnifique New York dénudée, à quatre mains, tout à fait adorable. Comme quoi c’est avec des citrons qu’on fait de la limonade…

    Du pur bonheur.

    15h30 : Mara Tremblay

    Mara Tremblay - Photo : Jacques Boivin
    Mara Tremblay – Photo : Jacques Boivin

    (Par Jacques Boivin) Mara nous en avait parlé en entrevue : elle avait peur de jouer devant un parterre vide à cause de l’heure. Ses craintes ont très, très, très rapidement été mises au rancart : la foule était nombreuse, enthousiaste et familiale, d’un côté de la scène comme de l’autre. Cette tournée de Mara, c’est une affaire de famille. Fiston Victor joue de la batterie avec un entrain qui ne rivalise que celui de Samuel Joly, pendant que maman et son amoureux Sunny (Duval) s’échangent des regards remplis d’amour et des riffs tout aussi joyeux. La complicité est également palpable avec Victoria Lord (guitare) et Marie-Anne Arsenault (basse), qui complètent cette belle bande.

    Comme promis, Mara a offert un spectacle beaucoup plus rock que ce qu’elle nous avait habitués par le passé. Ce qui veut dire beaucoup de pièces du Chihuahua et de Papillons, qui donnaient une couleur beaucoup plus pop aux chansons d’À la manière des anges. Pour une femme qui vient à peine de se lancer à la guitare électrique, Mara nous a montré une belle maîtrise de l’instrument, comme elle l’a fait bien sûr avec sa mandoline, son violon et sa keytar.

    Mara Tremblay - Photo : Jacques Boivin
    Mara Tremblay – Photo : Jacques Boivin

    Ah, quelle joie que de chanter Tout nue avec toi avec ma copine à mes côtés. D’avoir le motton en entendant Les Aurores, une chanson qui nous avait bouleversé à la première écoute, devenir un moment de lumière… et de diamants. Devant nous, Mara était heureuse, voire radieuse, et cette énergie se rendait jusqu’à la rue St-Jean-Baptiste. La foule lui rendait bien cette énergie. Une communion remplie d’amour qui a comblé un grand nombre de fans.

    Un de mes plus beaux moments du Festif. Au beau milieu de l’après-midi. Et dire que Mara n’avait même pas encore tout donné!

    18h50 : Émile Bilodeau

    Crédit Photo : Jacques Boivin
    Émile Bilodeau – Photo : Jacques Boivin

    (Par Matthieu Paquet-Chabot) Après les jeunes talents de Secondaire en Spectacle, c’est au tour d’Émile Bilodeau, grand gagnant du Cabaret de la relève du Festif! de s’amener sur la grande scène. Avant même que l’animatrice ait finit de le présenter, il est prêt à prendre le contrôle du micro pour impressionner la bonne foule qui était présente à cette heure. Avec un maxi à son actif, il a su prendre le contrôle de la scène avec une confiance inégalée. Déjà à 19 ans, il est très à l’aise et confortable sur une scène et il sait comment faire rire une foule. D’ailleurs, c’est le seul bémol de cette performance. Il y a trop d’humour un peu partout. Entre les chansons, pendant les chansons, après les chansons, un peu de sérieux, ça ne fait pas de tort. Malgré tout, notre impression du jeune Bilodeau, c’est qu’il va se rendre loin.

    19h45 : The Planet Smashers

    Crédit Photo : Jacques Boivin
    The Planet Smashers – Photo : Jacques Boivin

    Ils étaient attendus, peut être même plus que la tête d’affiche! Les montréalais de The Planet Smashers sont débarqués sur la grande scène pour un concert d’une heure trente de musique intense. Certes, les paroles ne veulent pas dire grand chose, mais ce n’est pas le but. Le but, c’est de faire la fête! Après un départ plutôt lent, le groupe lance Life Of The Party qui vient réveiller la foule. C’est à partir de ce moment là que les moshpit et les hurlements ont commencé pour créer une super ambiance. Après ce super moment, on entend les premières notes de You Might Be, une chanson que le groupe ne joue jamais. C’était une demande spéciale d’un fan.

    Crédit Photo : Jacques Boivin
    Photo : Jacques Boivin

    Les succès ska du groupe pleuvent. Too Much Attitude, Tear It Up, Wise Up et la reprise de Monkey Man du célèbre groupe du mouvement ska The Specials. Une petite escale en français pour la très dansante J’aime Ta Femme et on continue avec quelques pièces du répertoire du groupe. Peu bavards, les gars préfèrent enchainer les chansons au grand bonheur des fans.

    Arrive le moment inattendu : Surfin In Tofino. Matt Collyer, le chanteur, demande à toute la foule de s’asseoir. La grande majorité s’exécute, mais il n’est pas satisfait. Il veut un 100% pour la première fois de l’histoire des Smashers. Il pointe les gens, il les décrit, il veut que tous soient assis. Le tout a fonctionné et un décompte de 10 secondes fut enclenché. À 10, la foule doit sauter. C’était magnifique de voir la foule s’exécuter tous ensemble. Même Collyer n’en revenait pas. Il a même ajouté un petit clin d’oeil au Rockfest de Montebello.

    Montebello, c’était fou! Mais VOUS, c’est incroyable! – Matt Collyer

    Le groupe ne veut pas quitter la scène. You Guys Are Assholes, My Obsession (avec un membre de Reel Big Fish), Raise Your Glass, Holiday, Super Orgy Porno Party sont toutes jouées. Le groupe ajoute du temps à sa prestation pour la très attendue Sk8 or Die où le chanteur s’est permis une escale dans la foule pour faire du crowd surfing. C’était un super concert avec une foule qui était tellement enthousiaste que le moment restera gravé longtemps dans ma mémoire.

    Parenthèse : What Cheer? Brigade

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    What Cheer? Brigade – Photo : Jacques Boivin

    (Par Jacques Boivin) On se le doit de le mentionner, on va en reparler encore souvent. Cette fanfare fantastique, qui a conquis les coeurs des festivaliers tout au long du week-end, a mis le feu au parterre de la scène Desjardins entre les deux prestations de ska. Une énergie incroyable qui a permis de maintenir l’enthousiasme des fans à un niveau maximum. Du rythme, des couleurs, une fête immense que la troupe du Rhode Island a su installer à coups de tuba, de trombone, de caisse claire et d’amour contagieux. Ils ont commencé à jouer avec majesté dans l’escalier de l’école puis sont descendus dans la foule sous les applaudissements nourris du public qui n’en revenait pas d’avoir la fête venir à eux ainsi.

    On va le répéter souvent : c’est un des meilleurs coups du Festif cette année. Les grands festivals devraient prendre des notes.

    21h45 : Reel Big Fish

    Crédit Photo : Jacques Boivin
    Crédit Photo : Jacques Boivin

    (Par Matthieu Paquet-Chabot) Les vedettes américaines du mouvement ska ont pris le contrôle de la scène Desjardins devant une immense foule. Avec vingt minutes de retard (blâmons les Smashers qui ont dépassé leur temps de scène), les six membres du groupe se sont présentés avec comme introduction The Final Countdown du groupe Europe. Enchainant avec Everyone Else Is An Asshole, la bande d’Aaron Barrett est dangereusement en forme. Le look très californien du chanteur et sa guitare à damiers nous transporte à la racine du mouvement ska et le public danse sans arrêt. Les paroles étant plutôt simples, nous entendons les spectateurs chanter de toute leur force avec Barrett.

    All I Want Is More enchaine et la foule commence à se dégourdir. Les moshpits se forment et le reste de la foule s’amuse à danser les simples pas de danse du mouvement ska. Les mélodies du groupes font sourire et nous apprécions énormément le moment. Le groupe revisite chaque albums de sa discographie et nous fait même quelques reprises, dont Take On me du groupe norvégien a-ha pour conclure leur performance. Ce fut un super moment et l’organisation semble avoir apprécier de voir que le public à répondu l’appel de la soirée SKA!

    23h30 : Galaxie

    Galaxie - Photo : Jacques Boivin
    Galaxie – Photo : Jacques Boivin

    (Par Matthieu Paquet-Chabot) Le sous-sol de l’Église était paqueté (dans tous les sens du terme), compressé et gonflé à bloc pour le rock de Galaxie. Dès les première notes de Zulu, le public est en délire. Fidèle à son habitude, Olivier Langevin joue de la guitare à demi-accroupi et Fred Fortin est heureux d’être devant une foule si accueillante. Le groupe est en grande forme et Langevin ne s’en cache pas au micro. Nous avons droit à de nombreux segments musicaux pour allonger les pièces et faire durer le plaisir. Des moshpits, du crowd surfing,  de l’alcool et des décibels très élevés, c‘est ça, le rock’n’roll!

    Galaxie l’a vite compris et enchaine avec Dragon. Selon notre rédacteur en chef (photographe de la soirée), l’avant-scène ressemblait au Vietnam tellement c’était violent. (Note du rédacteur en chef : une chance que je pèse plus de 300 livres!) Rien de mieux pour faire plaisir aux membres du groupe. Pas le temps de jaser, on enchaine les pièces sans attendre. La plupart de la grille de chansons est composé de nouvelles pièces de leur dernier bébé Zulu, mais nous avons droit à quelques pièces de leur précédent opus dont Camouflar, la pièce suivante. La plupart des gens présent connaissait les paroles et mettait le point en l’air pour montré leur appréciation.

    Galaxie - Photo : Jacques Boivin
    Galaxie – Photo : Jacques Boivin

    Langevin est une vrai rockstar. C’est n’est pas pour rien que le groupe a fait deux fois les plaines d’Abraham cette année. Robot Lynx,  Piste 1, Diesel et plusieurs classiques ont été entendus aux grands plaisir du public. François Lafontaine à même participé au crowd surfing! Quel super moment nous avons passé dans un sous-sol d’église (Note du rédacteur en chef : existe-t-il un endroit plus approprié pour se faire donner le beat et des étoiles dans nos mains par le diable?). En prime, à la sortie du concert, nous avons eu droit au What Cheer? Brigade et à sa folie contagieuse!

    23h30 : Odeur de Swing

    Une foule plutôt nombreuse pour Odeur de swing. Photo : Marie-Laure Tremblay
    Une foule plutôt nombreuse pour Odeur de swing. Photo : Marie-Laure Tremblay

    (Par Marie-Laure Tremblay) J’ai tenté une incartade au Mouton Noir pour voir Odeur de Swing, le rythme était entrainant, mais le petit espace aménagé près de la porte d’entrée de la salle bondée avec des gens qui essayaient d’entrer et de sortir en bousculant le band… ici je crois qu’on a sous-estimé la foule. 😉

    Équipe ecoutedonc.ca

    27 juillet 2015
    Festivals, Le Festif
    Émile Bilodeau, Galaxie, Mara Tremblay, Milk & Bone, Odeur de Swing, Reel Big Fish, The Planet Smashers
  • [FESTIVAL D’ÉTÉ DE QUÉBEC] Compte rendu, jour 6

    [FESTIVAL D’ÉTÉ DE QUÉBEC] Compte rendu, jour 6

    Une autre journée où votre équipe préférée a dû utiliser son don d’omniscience pour être à plusieurs endroits à la fois. C’est facile quand on est un gros journal avec plein de moyens, mais quand on est une belle petite équipe de bénévoles passionnés, ça fait pas mal courir notre Marion nationale qui a dû se taper trois scènes hier soir. On lui lève notre chapeau une fois de plus. Résumé en ordre chronologique.

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    Pierre Kwenders

    Pierre Kwenders - Photo : Marion Desjardins
    Pierre Kwenders – Photo : Marion Desjardins

    (par Jacques Boivin) Le Montréalais d’origine congolaise a reçu un bel accueil de la part des spectateurs. Le jeune homme, qui a remporté cette semaine le prix Espoir FEQ, a offert une prestation énergique qui a su retarder la pluie qui menaçait de tomber. La rumba congolaise métissée servie par Kwenders était d’une grande efficacité et ses brèves interventions étaient toutes pertinentes (après 5 jours de blagues qui ne lèvent pas tout le temps, ça fait du bien, on vous le jure!). Kwenders était accompagné d’excellents musiciens, dont Julien Sagot aux percussions, qui semblait bien s’amuser. Jacobus, de Radio Radio, est même venu faire un petit tour!

    ♥♥♥♥

    Your Favorite Enemies

    (par Julien Baby-Cormier) Le festival d’été, c’est aussi parfois des drôles de casting. Un groupe rock (trempé dans une sauce fromage-métallique) ça fonctionne sur papier avec le duo Failure/Primus, mais dans les faits, c’était de la musique pas mal trop consensuelle pour la foule bigarrée du Pigeonnier. Le groupe avait l’air d’avoir du fun.

    Ariane Moffatt

    (par Jacques Boivin) 

    Ariane Moffatt – Photo : Marion Desjardins
    Ariane Moffatt – Photo : Marion Desjardins

    On l’avait vue au #PopUpFEQ la veille, mais cette mise en bouche n’a fait qu’ouvrir notre appétit. Changement de plan, donc, et course vers les Plaines où nous sommes arrivés juste à temps pour le spectacle d’Ariane… et la pluie. Qu’à cela ne tienne, ce ne sont pas quelques brins qui vont nous arrêter. Ariane était entourée de son équipe au complet, ce qui ne l’a pas empêché de passer d’un instrument à l’autre (pour le fun, évidemment, parce qu’Ariane n’a plus rien à prouver!). On a eu droit en grande partie aux chansons de 22h22, son plus récent album, mais on a aussi eu bien du plaisir à entendre des versions remaniées des toujours excellentes Le réverbère et Je veux tout. Même quelques pièces de MA ont trouvé une petite place sur le programme! Et tiens, pourquoi pas cette magnifique reprise d’In the Air Tonight, qu’elle sort pour les grandes occasions? Puis ce beau moment, avec Ariane seule au piano, qui chante Poussière d’ange avec plusieurs dizaines de milliers de personnes? *Magie*

    Malheureusement, même Debout et Miami n’ont pas su faire fuir la pluie, qui est restée des nôtres pour le reste de la soirée.

    ♥♥♥♥

    Failure

    (par Julien Baby-Cormier) Lorsqu’on fait référence à Failure, on parle souvent d’un groupe culte de la mouvance alternative des années 90. Visiblement le culte ne s’était pas rendu jusqu’ici à voir l’accueil timide de la foule. Après deux chansons, il était facile de comprendre le genre de performance auquel nous aurions droit. Musique alternative, pas mal toujours sur le même tempo. Ce n’est pas désagréable, mais ça manque définitivement d’éclats. Que dire du chanteur dont on est venu à douter de sa capacité à se mouvoir?

    ♥♥♥

    Primus

    (par Julien Baby-Cormier) 

    Primus & The Chocolate Factory – Photo : Marion Desjardins
    Primus & The Chocolate Factory – Photo : Marion Desjardins

    C’est devant un parterre bien garni et trempé que Primus est apparu pour son spectacle basé sur la trame sonore de Charlie et la Chocalaterie. Dès les premières mesures, on reconnait le son typique du groupe californien. C’est grandiose et touffu. Autant les projections basées sur le film britannique original de 1971 que les décors sur scène (coup de coeur pour le champignon géant; dommage qu’il n’est pas chanté!!) viennent habilement soutenir la performance du groupe qui est impeccable. Le trio est soutenu par Sam Bass au violoncelle et l’incroyable Mike Dillon aux percussions et surtout au vibraphone. Nous avons d’ailleurs eu droit à un solo de vibraphone d’anthologie. Puis, les Oompa Loompas ont fait quelques apparitions. Les Claypool a pu prouver la pertinence d’une telle démarche qui aurait pu, disons-le, être casse-gueule. Après ce superbe moment, le trio est rapidement réapparu pour entonner quelques classiques lors d’un généreux rappel. C’est durant Wynona’s Big Brown Beaver, Too Many Puppies et Jerry Was a Race Car Driver que la foule a d’ailleurs été la plus survoltée. Puis il y a aussi eu American Life qui illustre à la perfection toute la virtuosité de Claypool, mais aussi de ses acolytes Larry Lalonde et Tim Alexander. Belle décision du FEQ de nous présenter ce spectacle unique. Dommage par contre que le groupe n’ait pu jouer plus longtemps. Primus jouent régulièrement des concerts de 3 heures et les nombreux fans qui en redemandaient après 23h auraient surement appréciés pouvoir assister à l’habituel premier « set » de vieux matériel avant la portion chocolatée.

    ♥♥♥♥♥

    Dakhabrakha

    (par Jacques Boivin) 

    Dakhabrakha – Photo : Marion Desjardins

    « Bonsoir, nous sommes Dakhabrakha, nous venons de l’Ukraine libre. »

    Mon coup de coeur de Bonnaroo l’année dernière, le quatuor ukrainien Dakhabrakha, était la tête d’affiche à Place d’Youville. Malheureusement, la pluie avait fait fuir de nombreux spectateurs, mais ceux qui sont restés étaient bien entendu les plus motivés. Et quel show on a eu! Lorsque je les avais vus l’année dernière, c’était en plein après-midi. Hier soir, avec l’éclairage en prime, les chansons de la formation ukrainienne prenaient une toute autre dimension. J’aurais toujours autant de mal à vous expliquer exactement la musique que fait Dakhabraka, mais on peut résumer comme suit : musique traditionnelle ukrainienne métissée avec du tribal, du dubstep, de la soul, du jazz et j’en passe. Les quatre membres sont tous de talentueux multi-instrumentistes, ont des voix aux registres assez incroyables, chantent autant en harmonie qu’en cacophonie, y’a rien qu’ils ne font pas.

    « Merci! Arrêtons Poutine! Paix! », s’élance Marko Galanevych avant de quitter la scène avec son gros drapeau ukrainien, sous un tonnerre d’applaudissements. La musique, c’est une si jolie forme de résistance!

    ♥♥♥♥♥

    Équipe ecoutedonc.ca

    15 juillet 2015
    Festival d’été de Québec, Festivals
    ariane moffatt, Dakhabrakha, Failure, Festival d’été de Québec, Pierre Kwenders, Primus
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