Le 10 mars dernier, nous avions le plaisir de renouer avec la formation saskatchewanaise The Sheepdogs, venue proposer à un parterre de l’Impérial Bell bien rempli un retour à une époque pas si lointaine où le rock, comme une bonne vieille paire de jeans, ne pouvait se démoder.
Ewan Currie et sa bande roulent leur bosse depuis une douzaine d’années. Douze années passées à peaufiner leur son, leur univers, leur équipement, leurs éclairages. Fallait voir Currie avec sa chemise fleurie chanter avec assurance ces chansons qui semblent avoir été composées dans les années 1970 accompagné de ses quatre comparses qui lui rendent la pareille en choeur.
Quel bonheur de chanter avec Currie les chansons de Future Nostalgia, le plus récent album du groupe! Les fans connaissaient visiblement les chansons par coeur et retournaient au groupe toute l’énergie que celui-ci dépensait. Belle communion. Le groupe n’a pas hésité non plus à puiser dans son répertoire ou celui de groupes qui l’ont influencé (belle reprise des Allman Brothers au rappel).
On a hâte à la prochaine visite du groupe.
Les Hôtesses d’Hilaire
Vous le savez, ici, on aime beaucoup Serge Brideau et sa bande de musiciens de feu. C’est donc en riant aux éclats qu’on a vu Brideau apparaître sur la scène avec deux belles lulus aux cheveux et une robe qui irait bien à une poupée de six pieds!
Malgré ces petites distractions désopilantes, c’est dans leur musique que Les Hôtesses d’Hilaire brillent le plus. Sur un fond de rock psychédélique et derrière un ton qui peut parfois sembler un peu enfantin, Brideau jette un regard très réaliste sur notre société. Les spectateurs qui ne connaissaient pas les Hôtesses semblent avoir énormément apprécié et les ventes de Touche-moi pas là ont dû être bonnes après le show. Tant mieux, on va être plus nombreux à les apprécier à L’Anti en avril prochain.
Beat Cops
La formation de Montréal a offert un 45 minutes de rock bien senti, extrêmement bien exécuté, mais qui semblait parfois faire un peu de surplace. Peut-être une question de goût parce que les spectateurs, eux, ont apprécié les prouesses du groupe composé de musiciens chevronnés. On retournera les voir pour une prestation complète à leur prochaine visite, question de se faire une meilleure idée de ce qu’ils ont dans le ventre.
Prochaine soirée
Les prochaines Nuits FEQ mettront en vedette Yann Perreau, qui viendra présenter son prochain album, Le fantastique des astres. La première partie est assurée par Charlotte Cardin et Pandaléon (qu’on a bien hâte de voir live). La date? 29 avril 2016. Le coût? Encore une fois, seulement 15 $. Billets
Après plusieurs années à grandir au même endroit, la LIGUE ROCK est devenue cette année une fête itinérante qui se déroule pendant trois fins de semaine à Montréal, à St-Hyacinthe et à Québec.
Nous avons assisté à la première soirée québécoise qui mettait en vedette Oktoplut, The Steady Swagger et Bad Uncle.
Premier groupe de la soirée, Oktoplut a offert aux spectateurs présents l’intégrale de son tout dernier EP, La sorcière de roche. C’est lourd, c’est sale, c’est long (deux pièces, la première de 18 minutes, l’autre de 9 minutes). Laurence Fréchette et Mathieu Fournier ont toute une présence sur scène, à un point tel qu’on oublie les projections à l’arrière. Une excellente proposition (pour laquelle j’étais content d’avoir mes bouchons). Les amateurs du genre doivent prendre rendez-vous avec ces lascars.
Virage à 180 degrés pour les deux bands suivants, The Steady Swagger et Bad Uncle, qui présentaient tous les deux un folk-rock festif plein d’énergie qui a su faire danser le parterre du Cercle (ça a pris quoi avant que le plancher soit plein de bière? 10 secondes?). Dans les deux cas, musiciens talentueux et charismatiques, voix particulières (Mathieu Lacombe, des Steady Swagger, peut faire freaker un haut-parleur de basses à lui seul), vraiment, on a eu du bon temps.
On a manqué la deuxième soirée de samedi dernier, mais ce samedi 19 mars, la Ligue rock se termine à Québec avec un programme imbattable : Aut’ Chose, Les indiens et Reanimator. Francoeur qui chante Le Freak de Montréal. J’aurais jamais cru voir ça quand j’écoutais mes disques achetés à L’Échange à l’adolescence. Dire que j’ai hâte relève de l’euphémisme. Les billets sont disponibles au Cercle… et ci-dessous :
Le Festival d’été de Québec a frappé quelques coups de circuit ce midi en dévoilant la programmation de sa 49e édition. Qu’on regarde l’affiche de haut en bas ou, comme nous, de bas en haut, il y en a vraiment pour tous les goûts. Cette année, le mot-clé est « profondeur », et de la profondeur, y’en a en masse!
« Nous sommes fiers d’avoir une affiche qui, plus que jamais, touche tous les styles musicaux : rock, pop, adulte, metal, country, indie, americana, folk, hip-hop et rap. Nous avons, à mon avis, une programmation puissante et certainement séduisante pour l’ensemble de nos festivaliers, quels que soient leurs goûts », a déclaré avec fierté Louis Bellavance, le directeur de la programmation. Celui-ci, avec Arnaud Cordier et le reste de l’équipe de programmation, a relevé un défi fort difficile : offrir une programmation diversifiée malgré la faiblesse du dollar qui a dû compliquer les choses sur le plan budgétaire.
Avant d’analyser brièvement la programmation, nous vous rappelons que les laissez-passer seront en vente mercredi dès midi sur infofestival.com (90 $).
Maintenant, jetons un coup d’oeil sur la programmation :
Scène Bell
On savait déjà que Sting et Peter Gabriel allaient lancer le bal et que Red Hot Chili Peppers allait être de la fête. L’annonce d’aujourd’hui a permis d’ajouter à cette liste quelques gros morceaux (The Lumineers, Ice Cube, Selena Gomez, Sheryl Crow, Kaskade, Duran Duran et surtout Rammstein), quelques belles surprises (Brandi Carlisle, Lord Huron, Julien Clerc, Neil Finn, Bryan Ferry, July Talk) et deux cartes blanches (Coeur de pirate et Fred Pellerin). Les amateurs de grandes foules seront donc bien servis.
Scène Loto-Québec
Le pigeonnier agrandi offre lui aussi une belle brochette d’artistes, dont : Laurence Nerbonne, Karim Ouellet, Prieur & Landry, Steve Hill, The Cult, Philémon Cimon, Peter Bjorn & John, Louis-Jean Cormier, Whisky Legs, The London Souls, George Thorogood, Jesse Mac Cormack, Foreign Diplomats, Half Moon Run (on est surpris de ne pas les voir sur les Plaines), Dead Obies, Mac Miller, Tire le coyote, The Decemberists, King Abid, Radio Radio, Champion, The Paper Kites et X Ambassadors.
Scène Hydro-Québec
Ceux qui n’ont pas de laissez-passer en auront plein à se mettre sous la dent : Heymoonshaker, Fanfare Ciocarlia, Pierre Kwenders, Socalled, Ginkgoa, Jah & I, Danakil, Protoje, The Strumbellas, Bears of Legend, Pierre Flynn, Dumas, Rachid Taha, The Brooks (super!), Busty & The Bass (juste pour voir la place d’Youville danser ça vaut la peine, mais vous allez vous faire prendre et danser vous aussi, je vous le garantis), Les Hôtesses d’Hilaire, Les Ogres de Barback, Philippe Brach, Inna Modja et Yael Naïm.
Scène Fibe
Nouvelle scène située au coeur du FEQ qui proposera plein de « nouveaux » noms : Charles Auguste, Los, Mother Falcon, Maude Audet, Safia Nolin, Bellflower, Yukon Blonde, Raton Lover, The Strumbellas (encore), Rémi Chassé, Pandaléon, The Royals, Men I Trust, Ghostly Kisses, Blanche et noir, Best Foot Forward et Muted Screams. On a l’impression qu’on va souvent être là.
Impérial Bell
L’Impérial Bell offrira, en plus des spectacles réguliers, la série « Les nocturnes », qui débutera à 23 h 15. Parmi les artistes qui fouleront les planches de la grande salle bleue, on compte : Jay-Jay Johanson (en formule trio), Erik Truffaz, Pépé et Mononc’ Serge, Les Deuxluxes, Safia Nolin, The Tallest Man on Earth, Bryan Fallon, Millimetrik, Keys N Krates, Le Matos, Hatebreed, The Planet Smashers, Rosie Valland, Marie-Pierre Arthur, Steve Hill, Unknown Mortal Orchestra, We Are Wolves, Charlie Musselwhite, Brown et Koriass.
District St-Joseph
L’ancien Petit Impérial est le lieu des apéros-découverte du FEQ et propose aussi une programmation extrêmement variée : JP Couët, Mary Hell, Midnight Romeo, Funk Connection, Jonathan Tyler, Marie-Ève Roy, Mother Falcon, Lichen Chips, The London Souls, Steve Dawson, Emma Donovan and the Putbacks, Saratoga (<3), Archer, David Portelance, Ego Death (<3), Guillaume Beauregard, Chassepareil et Casual Rites.
L’Anti Bar & Spectacles
Enfin, la petite salle de la rue Dorchester, qui prend la place du Cercle (longue histoire qui ne nous concerne pas), réussit à tirer son épingle du jeu avec une programmation qui nous donne envie d’aller y faire un tour à tous les soirs ou presque : Rick Morissette, Orloge Simard, The Home Team, The OBGMs (à ne pas manquer pour tout l’or du monde), Émeraude, Ragers, Harfang, We are Monroe, Hillward, Jérôme Casabon, Mordicus, Simon Kearney, Anatole, The Babyface Nelsons, Medora, Solids, Hitch & Go et The Hunters.
En résumé…
On peut peut-être reprocher au FEQ une certaine faiblesse au milieu de l’affiche, mais notre dollar a compliqué un peu le travail des programmateurs. Dans les circonstances, on pouvait difficilement demander mieux, même si certains auraient aimé voir Coldplay, ou plus de progressif…
Ecoutedonc.ca sera là pendant tout le festival. Bien entendu. Et comme d’habitude, nous irons couvrir les artistes que les autres médias risquent d’oublier parce que c’est tout simplement notre spécialité.
Aujourd’hui à midi, le Festival d’été dévoilera la programmation de son édition 2016.
Évidemment, ecoutedonc.ca sera là et même si nous vous parlerons des têtes d’affiche, nous ferons comme d’habitude : nous nous attarderons aux petits caractères, aux artistes que nous allons découvrir et vous faire découvrir.
Revenez sur cette page dès midi, nous serons en direct! 🙂
Si vous avez manqué la première soirée de la Ligue Rock 5 au Cercle samedi dernier (on a plein de photos à vous montrer bientôt), vous ne voudrez certainement pas manquer le deuxième rendez-vous, une leçon de rock tous azimuts avec Le Havre, Prieur & Landry et surtout Overbass, qui se fait (trop) rare depuis plusieurs années, ce qui risque de transformer ce concert en chaudes retrouvailles avec un public affamé. Comme le dit si bien l’organisateur Sébastien Collin : « c’est le premier show d’Overbass à Québec depuis 2003, c’est pas rien! »
Trois styles différents, donc, que vous aimiez le rock très artsy offert par Le Havre, le rock lourd un brin bluesy de Prieur & Landry ou le mélange world-hardcore d’Overbass, ce sera une soirée très chaude!
Québec avait de la grande visite vendredi et samedi soirs. Patrick Watson relançait sa tournée à l’Impérial Bell après avoir déjà conquis le monde une fois avec son magistral Love Songs for Robots.
Nous avions déjà eu le plaisir de voir le spectacle à quelques reprises l’été dernier et nous avions hâte de voir si les cartes avaient au moins été un peu brassées. Nous sommes arrivés dans un Impérial déjà bien garni de jeunes (et moins jeunes) mélomanes déjà tous souriants. La magie allait être dans l’air.
Et n’eut été d’un problème de son chronique qui a agacé Watson, ses musiciens et le public tout au long du spectacle, cette soirée aurait été presque parfaite.
C’est au son de la très feutrée Know That You Know que Watson et son groupe font leur entrée. Quelle entrée en matière, beaucoup plus énergique si on compare aux spectacles de l’année dernière alors que le concert commençait par Love Songs for Robots! Le Montréalais n’a pas perdu de temps et il a enchaîné avec Good Morning Mr. Wolf, Hearts et Bollywood. On remarque déjà que le son n’est pas tout à fait à la hauteur, ce qui semble agacer Watson pendant qu’à la console, on sue à grosses gouttes pour trouver le bobo. On fait son possible pour faire comme si de rien n’était, on se réchauffe le coeur avec Grace, langoureuse, chaude, pop baveuse, mélodieuse comme une chanson des Beach Boys.
Pendant qu’on est à chaud, aussi bien en profiter avec Mishka, Joe, Robbie, et les autres musiciens (dont une section de cuivres), pour nous jouer quelques vieilles chansons… en mode acoustique, tous autour du même micro! Words in the Fire, Wooden Arms et la déjà classique Into Giants ont su charmer des fans conquis d’avance. Malheureusement, les problèmes de son se sont montrés plus agaçants pendant cette période plus tranquille.
Visuellement, on avait droit une fois de plus à du bonbon grâce à des jeux de lumières savants basés sur ces fameuses lampes qui étaient installées au fond de la scène. On a même eu droit à un impressionnant jeu de lasers qui a ébloui autant le parterre que le balcon, qui ont lancé des « ooh » d’émerveillement. Réussite totale sur ce plan.
C’est une transition magnifique entre Love Songs for Robots et Places You Will Go qui a marqué le début du dernier droit du spectacle qui nous a donné une nouvelle occasion de nous émerveiller avec une Adventures in Your Own Backyard magistrale, épique et complète, trompette incluse. Turn into the Noise est venue clore ce plat de résistance dans une nouvelle immersion son et lumière qui s’est conclue sous un tonnerre d’applaudissements.
L’obligatoire rappel n’a pas déçu, alors que Watson a interprété Big Bird in a Small Cage et Step Out For a While avant de terminer tout en douceur avec Lighthouse. Beaucoup de chansons des deux derniers albums, ce qui n’a pas empêché Watson de piger quelques chansons des premières années de son répertoire.
Sérieux, si ce petit problème de son agaçant avait pu être réglé (une vraie badluck), on aurait eu droit à la totale. Comme les spectateurs du lendemain ont eu. Pas grave, on se reprendra.
Laura Sauvage
En septembre dernier, elle présentait ses chansons en solo devant public pour la première fois. Quelques mois plus tard, Laura Sauvage (Vivianne Roy) a beaucoup plus de matériel à présenter et franchement, c’est toujours aussi prometteur. Les pièces folk-rock se mélangent fort bien à l’attitude et à la voix de Sauvage, qui peut autant jouer en douceur que mordre à pleines dents dans la vie. Extraordinormal, le premier album complet de la jeune auteure-compositrice-interprète, sera lancé à la fin du mois sur Simone Records.
Le Festival d’été de Québec a invité les médias ce mardi matin pour présenter les changements apportés aux principaux sites où sont présentés les spectacles, notamment la scène des Plaines d’Abraham, le parc de la Francophonie, et le coeur du FEQ, qui a été déplacé devant le Parlement.
Pour Daniel Gélinas, directeur général du FEQ, ces modifications ont pour objectif de plaire aux festivaliers et d’améliorer leur confort.
La scène Bell (les Plaines)
Tout d’abord, les écrans latéraux de la scène seront remplacés par de grands écrans verticaux (vous les avez peut-être vus au spectacle d’AC/DC, sinon de nombreux festivals les utilisent depuis quelques années). Comme ça, les festivaliers pourront voir leurs idoles plus facilement.
La fameuse régie centrale, ce gratte-ciel qui gâchait la vue de plusieurs milliers de spectateurs, sera remplacée par une régie plus légère et plus élevée dont la taille aura été réduite de 50 %. Il restera bien une tour, question d’y accrocher des haut-parleurs et du matériel d’éclairage.
En plus de la zone avant-scène, le FEQ ajoute une nouvelle zone : la Zone signature, qui vise à répondre à une demande croissante de festivaliers qui préféreraient assister aux spectacles assis. Le Festival installera donc des gradins pour 2 000 personnes près de la scène Bell. Les sièges seront attitrés et réservés à l’acheteur pour les 11 jours de spectacle. Les laissez-passer signature seront en vente le mercredi 16 mars à midi. Le prix? Entre 350 $ et 400 $. Ce n’est pas pour toutes les bourses, mais on s’imagine que la clientèle visée n’est pas la plus pauvre non plus.
La scène Loto-Québec (le parc de la Francophonie)
Depuis presque toujours, il arrive que la scène du parc de la Francophonie déborde, ce qui fait quelques mécontents. Tant que ça n’arrivait qu’une ou deux fois par année, ça passait encore, mais on ferme le site de plus en plus souvent ces dernières années, et les mécontents se sont multipliés.
Le site, qui pouvait accueillir près de 6 500 personnes, passera à une capacité de 10 000 personnes grâce à l’enlèvement de la grande structure (la tente VIP) à l’arrière et à l’agrandissement du site qui débordera maintenant amplement sur les rues d’Artigny et St-Amable. Un écran géant sera également aménagé du côté de la rue St-Amable pour les spectateurs qui commenceront peut-être à se sentir un peu loin. Quand même, cela permettra aux programmateurs de viser une petite coche plus haut pour cette scène magnifique.
Le coeur du FEQ (devant l’Assemblée nationale)
L’équipe du FEQ a déménagé le coeur du FEQ devant l’Assemblée nationale, là où elle avait déjà déménagé sa billetterie ainsi que quelques autres services en raison des travaux au Manège militaire. C’est ainsi que le pavillon Bell, la scène Fibe (pensez relève… on sent qu’on va être là souvent) et le kiosque du RTC seront à un endroit stratégique en plein coeur des festivités.
Nombre réduit de laissez-passer, confort accru
L’année dernière aura peut-être été la dernière année des shows boîte-à-sardines (Rolling Stones). Le nombre de laissez-passer réguliers a été réduit à 120 000 unités. Ça devrait permettre à tout le monde d’avoir sa place sur l’un ou l’autre des sites du Festival.
Le Festival d’été présentera sa programmation mardi prochain, le 15 mars. Nous y serons. Quelques noms ont déjà été annoncés et nous avons bien sûr notre liste de souhaits (et de prédictions) que nous vous présenterons au cours des prochains jours.
En ce 8 mars, Journée internationale de la femme, les organisateurs du Festif! de Baie-Saint-Paul ont une bonne nouvelle à annoncer à ses festivaliers :
La Montréalaise d’adoption Basia Bulat sera de la 7e édition du Festif!, qui se déroulera du 21 au 24 juillet prochain. Les organisateurs auront donc la chance d’accueillir un de leurs coups de coeur féminins des dernières années.
La jeune femme aura l’occasion de présenter Baie-Saint-Paulois et aux visiteurs les chansons de son quatrième album lancé il y a quelques semaines à peine, Good Advice, enregistré au Kentucky, réalisé par Jim James (My Morning Jacket) et encensé par la critique [voici d’ailleurs la nôtre].
Nous avons eu la chance de l’entendre le mois dernier à Rideau. En quatre courtes chansons, elle avait déjà conquis de nombreux coeurs. Son amalgame folk-soul-pop parfois bien triste, mais jamais trop sombre, s’écoute avec bonheur. Et ce sera avec un plaisir renouvelé que nous la verrons cet été.
Le Festif! avait déjà annoncé la venue du légendraire groupe Les Goules au sous-sol de l’Église de Baie-Saint-Paul le 21 juillet. La programmation complète qui, selon le directeur artistique, fera la part belle aux meilleurs artistes d’ici et d’ailleurs tout en réservant plusieurs grandes découvertes et surprises, sera dévoilée en avril prochain.
Les amateurs de pop assumée seront bien servis ce jeudi 10 mars alors que la jeune sensation marseillaise Marina Kaye, âgée d’à peine 18 ans, viendra présenter son premier album Fearless.
Vous avez probablement entendu son hit Homeless à la radio ou à M+. Ou sur YouTube. Sinon, vous vous demandez sûrement à quoi ça ressemble. Prenez l’univers étrange et tortueux de Lana Del Rey, accompagnez-le d’une voix puissante qui rappelle Adele, ajoutez çà et là les cordes de Lindsay Sterling et un brin de Sia, complétez d’un petit soupçon de personnalité propre et voilà, vous avez… un hit.
En France, l’album a été encensé par la critique et il est déjà certifié Ordouble platine (de plus en plus un exploit, n’est-ce pas?).
La jeune femme remplit déjà l’Olympia de Paris. Ici, on a la chance de la voir en toute intimité, soit à la Salle multi (complexe Méduse). Un spectacle prometteur.
La talentueuse Liana Bureau assurera la première partie.
Je ne sais pas pourquoi, mais mon compte-rendu du spectacle des Cowboys fringants de décembre dernier n’a jamais été publié… ni enregistré. Je m’en suis rendu compte en voulant le sortir en rappel du show du 4 mars au Grand Théâtre.
Bon, il est un peu tard pour repartir à zéro, mais comme le groupe était particulièrement en forme (il l’est tout le temps, ces temps-ci, selon les critiques et le public qui en redemande), on s’est dit « pourquoi ne pas publier les meilleures photos », du moins celles qui demandaient le moins de temps dans Lightroom?
Alors voilà. De l’énergie à revendre chez tous les membres du groupe. Et un public en liesse. Si vous y êtes ce soir, on vous souhaite beaucoup de fun.