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  • [PHOTOS] L’Octopus – Apéros FEQ, District Saint-Joseph, 10 mai 2017

    [PHOTOS] L’Octopus – Apéros FEQ, District Saint-Joseph, 10 mai 2017
    L’Octopus – Apéros FEQ, District Saint-Joseph, 10 mai 2017

    Ça faisait un petit bail qu’on n’avait pas vu L’Octopus en spectacle à Québec! Claudia Gagné et sa bande participaient mercredi dernier aux Apéros FEQ et on s’est dit qu’on ne pouvait manquer ça, surtout qu’on nous promettait beaucoup de nouveau matériel.

    Du nouveau matériel, il y a eu, mais il y a également eu du nouveau sur le plan de l’atmosphère : tout d’abord, Claudia avait troqué sa basse acoustique pour une basse électrique. À la batterie, Daniel Hains-Côté avait un ensemble beaucoup plus touffu qu’avant. Et à la guitare, ben Hugo LeMalt était toujours Hugo, sauf que…

    Sauf que L’Octopus avait délaissé le folk tentaculaire pour privilégier des sonorités beaucoup plus pop, voire rock, et des chansons plus rythmées. Le groove de Claudia était toujours là, mais il y avait beaucoup plus d’espace pour que les deux autres musiciens puissent s’exprimer, ce qui a permis à Hugo de se lâcher lousse avec quelques solos bien sentis.

    On aime bien l’évolution que semble prendre ce projet… qui devrait avoir un nouveau nom. Étiez-vous là? Auriez-vous un nom à proposer?

    Les Apéros FEQ se terminent bientôt : On pourra voir Velvet Black ce mercredi (18 h, District St-Joseph), Tous Azimuts le 24 mai (18 h, District St-Joseph) et la grande finale de cette série-concours le 1er juin (20 h, Impérial Bell). L’entrée est gratuite pour tous ces spectacles.

    L’Octopus – Photo : Jacques Boivin
    L’Octopus – Photo : Jacques Boivin
    L’Octopus – Photo : Jacques Boivin
    L’Octopus – Photo : Jacques Boivin
    L’Octopus – Photo : Jacques Boivin
    L’Octopus – Photo : Jacques Boivin
    L’Octopus – Photo : Jacques Boivin
    L’Octopus – Photo : Jacques Boivin
    L’Octopus – Photo : Jacques Boivin
    L’Octopus – Photo : Jacques Boivin
    L’Octopus – Photo : Jacques Boivin
    L’Octopus – Photo : Jacques Boivin
    L’Octopus – Photo : Jacques Boivin
    L’Octopus – Photo : Jacques Boivin
    L’Octopus – Photo : Jacques Boivin

    Jacques Boivin

    16 mai 2017
    Apéros FEQ, Région : Québec, Spectacles
    Apéros FEQ, District Saint-Joseph, L’Octopus
  • [PHOTOS] Val Thomas – Apéros FEQ, District Saint-Joseph, 3 mai 2017

    [PHOTOS] Val Thomas – Apéros FEQ, District Saint-Joseph, 3 mai 2017
    Val Thomas – Photo : Catherine B Photographie

    On est souvent présents aux Apéros FEQ du District Saint-Joseph pour plusieurs raisons, mais la principale demeure le fait qu’on y fait de maudites belles découvertes! Mercredi dernier, c’était au tour de Val Thomas de nous présenter ses chansons devant une salle bien remplie pour un 5 à 7 qui prenait des airs de fête (ou de mariage, c’est selon). Visiblement émue par le bel accueil, l’auteure-compositrice-interprète nous a présenté les chansons qui feront partie de son EP, dont l’excellente Wolf et la frissonnante Maze.

    On adore la voix de Val, un brin bluesée, parfaite pour ses compositions folk, ainsi que les mélodies qui l’accompagnent.

    Le EP promet!

    Val Thomas – Photo : Catherine B Photographie
    Val Thomas – Photo : Catherine B Photographie
    Val Thomas – Photo : Catherine B Photographie
    Val Thomas – Photo : Catherine B Photographie
    Val Thomas – Photo : Catherine B Photographie
    Val Thomas – Photo : Catherine B Photographie
    Val Thomas – Photo : Catherine B Photographie
    Val Thomas – Photo : Catherine B Photographie
    Val Thomas – Photo : Catherine B Photographie
    Val Thomas – Photo : Catherine B Photographie
    Val Thomas – Photo : Catherine B Photographie
    Val Thomas – Photo : Catherine B Photographie
    Val Thomas – Photo : Catherine B Photographie

    Jacques Boivin

    9 mai 2017
    Apéros FEQ, Région : Québec, Spectacles
    Apéros FEQ, District Saint-Joseph, Val Thomas
  • [PHOTOS] Saint-Jack, Brookside Mall et Sarahjane Johnston, Le bateau de nuit, 2 mai 2017

    [PHOTOS] Saint-Jack, Brookside Mall et Sarahjane Johnston, Le bateau de nuit, 2 mai 2017
    Brookside Mall – Photo : Jacques Boivin

    On a eu de la belle visite du Nouveau-Brunswick la semaine dernière au Bateau de nuit alors que Saint-Jack et Brookside Mall sont venus nous présenter leurs chansons en toute intimité (et en version dénudée). De plus, notre Sarahjane Johnston préférée est venue présenter quelques nouvelles pièces aux spectateurs présents.

    On a commencé avec Brookside Mall, représenté en cette petite soirée par Brendan MaGee, qui s’exécutait seul au piano pendant que ses comparses s’occupaient de la porte et de la marchandise. Les chansons de MaGee ne manquent pas de punch, et celui-ci chante avec une urgence digne d’un folkster qui a le coeur fendu. La voix haut-perchée de MaGee ne plaira peut-être pas à tout le monde, mais il y a dans ses chansons assez d’émotions pour qu’on se laisse prendre au jeu.

    Sarahjane Johnston – Photo : Jacques Boivin

    La soirée s’est poursuivie avec l’auteure-compositrice-interprète de Québec Sarahjane Johnston (qu’on connaît également comme membre de PopLéon). Ceux qui ne l’ont jamais vue à l’oeuvre devraient voir ça : seule avec sa guitare et sa planche de pédales, la voilà qui crée devant nous ses boucles avant de chanter ses chansons. C’est très risqué, mais le résultats est impressionnant, surtout quand on sait toute la soul qui se cache dans la voix de la jeune femme.

    Saint-Jack – Photo : Jacques Boivin

    La soirée s’est terminée avec Saint-Jack, projet de JE Sheehy (qu’on peut aussi entendre avec Beard Springsteen). Sheehy a profité de la grande intimité du lieu pour jouer seul, avec sa guitare, sans aucune amplification. Ça a donné une prestation in your face, livrée avec une grande assurance. Avec son petit côté punk au coeur tendre, Sheehy nous a chanté sa haine de Fredericton et son chat qui, contrairement à lui, n’a pas été affecté par l’élection de Donald Trump.

    Un beau petit mardi soir!

     

    Brookside Mall – Photo : Jacques Boivin
    Brookside Mall – Photo : Jacques Boivin
    Brookside Mall – Photo : Jacques Boivin
    Brookside Mall – Photo : Jacques Boivin
    Sarahjane Johnston – Photo : Jacques Boivin
    Sarahjane Johnston – Photo : Jacques Boivin
    Sarahjane Johnston – Photo : Jacques Boivin
    Sarahjane Johnston – Photo : Jacques Boivin
    Saint Jack – Photo : Jacques Boivin
    Saint Jack – Photo : Jacques Boivin
    Saint Jack – Photo : Jacques Boivin
    Saint Jack – Photo : Jacques Boivin
    Saint Jack – Photo : Jacques Boivin
    Saint Jack – Photo : Jacques Boivin

    Jacques Boivin

    9 mai 2017
    Région : Québec, Spectacles
    Brookside Mall, Le Bateau de nuit, Saint-Jack, Sarahjane Johnston
  • [ALBUM] Canailles – « Backflips »

    [ALBUM] Canailles – « Backflips »

    Pour son troisième album intitulé Backflips, la formation Canailles a voulu s’éloigner un peu de son folk un peu sale et festif et offrir une proposition un peu plus substantielle sans s’aliéner ses fans. Tâche ardue, certes, mais est-ce que le groupe a réussi à évoluer dans la continuité?

    Même si, en bout de piste, Canailles ne sort pas trop des sentiers qu’il a lui-même battus, la palette s’est assez bien garnie, grâce entre autres à l’arrivée d’Olivier Bélisle et Étienne Côté. Le côté un brin punk du groupe est toujours présent, mais que celui-ci s’est raffiné, signe de maturité et de volonté de ne pas faire du sur place. Oui, des chansons comme Margarita, Histoires de fantômes ou Jachère nous ramènent l’ambiance festive qui caractérise si bien la formation, mais il y a aussi des Backflips, pleines de blues, qui rappellent un peu Les Deuxluxes dans ses sonorités un brin rétro (Étienne Barry y joue d’ailleurs du piano), et des Plumage qui sont plus folk que sale.

    Comme d’habitude, tout le monde met l’épaule à la roue : ce n’est pas un album de Canailles si chaque membre n’a pas les projecteurs braqués lui ne serait-ce qu’un instant. L’album, réalisé par Tonio Morin-Vargas, a été enregistré live (tout le monde en même temps) au studio Breakglass. Ce changement de dynamique nous rapproche davantage du son de Canailles sur scène, là où la formation a toujours brillé.

    Parfait pour ramener l’ambiance festive et un brin insouciante du groupe à la maison!

    [bandcamp width=400 height=472 album=2355066188 size=large bgcol=ffffff linkcol=ff9933 artwork=small]

    Jacques Boivin

    8 mai 2017
    Albums
    Backflips, Canailles, Grosse boîte
  • [SPECTACLE] Anatole (+ Hologramme), Le Cercle, 29 avril 2017

    [SPECTACLE] Anatole (+ Hologramme), Le Cercle, 29 avril 2017
    Anatole – Photo : Jacques Boivin

    Samedi dernier, le grand squelette dandy Anatole était de retour sur scène à Québec après une absence de quelques mois. En période transitoire avant de s’enfermer pour l’écriture et l’enregistrement du successeur de L.A./Tu es des nôtres, le prophète de la Nouvelle L.A. est venu présenter quelques nouvelles chansons en plus de pousser quelques pièces maintenant classiques de la scène locale.

    Anatole – Photo : Jacques Boivin

    Comme toujours, l’entrée en scène était spectaculaire. Faut dire qu’Anatole a pu se servir de la célèbre machine à boucane du Cercle (vous savez, celle dont on aime bien rire de temps en temps) pour ajouter un élément visuel digne du prophète qu’il est! Pendant que ses musiciens se lancent sur leurs instruments, Anatole monte, éventail et cigarette à la main, dans un costume digne des plus grands designers de Paris. Il a pris du galon, notre ami!

    Le reste, vous le connaissez si vous avez déjà vu la formation sur scène : pendant que les musiciens jouent avec hargne, Anatole chante, crie, se promène sur scène et sur le parterre, monte sur les haut-parleurs, crache au visage des méchants médias qui l’utilisent pour vendre du papier avec leurs faux scandales (je pense que c’est nous, ça), s’étend lascivement de tout son long, que ce soit sur la scène ou sur le bar, où il susurre des mots doux aux spectatrices qu’il ne se lasse jamais d’impressionner. Évidemment, il s’attaque au clavier d’un de ses musiciens (y’avait-il de la #POUD dessus? J’avais pas le bon angle!) et fait plein de gestes ultra-suggestifs qui en auraient choqué plus d’un si on avait été ailleurs que dans la ville où Anatole a installé son pied-à-terre. Comme on l’aime!

    Anatole – Photo : Jacques Boivin

    Comme je le disais un peu plus haut, en plus de ses hits, Anatole a profité de son passage pour mettre à l’essai quelques nouveaux morceaux qui semblent indiquer que notre homme n’a pas perdu la touche magique. Comment on dit ça, déjà, « évolution dans la continuité »? Quelque chose du genre.

    Le concert s’est terminé par le « C’EST MA TOUNE » de nombreux disciples, soit la toujours dansante Discollins, où Anatole s’est même permis un brin de body surfing. Glorieux. Pour nous récompenser de notre enthousiasme, Anatole est revenu sur scène pour interpréter un autre de ses grands succès, soit Grosse massue, qui n’a rien enlevé à Sledgehammer!

    Hologramme

    Hologramme – Photo : Jacques Boivin

    En première partie, la formation Hologramme n’a pas eu de mal à faire bouger les spectateurs présents avec son électro-pop instrumental dansant. Si l’attitude du groupe sur scène est beaucoup plus calme et posée que celle du groupe qu’il précédait, les rythmes, eux, invitaient aux déhanchements et à l’échange de grands sourires. C’est une bonne chose : les gens étaient beaucoup trop occupés à danser pour discuter bruyamment! Faut dire qu’avec des morceaux irrésistibles comme l’explosive Les bohèmes, on ne peut pas faire autrement.

    Party réussi! Mais on va devoir se passer du prophète pendant un moment, le temps qu’il renouvelle sa bonne nouvelle…

    Hologramme – Photo : Jacques Boivin
    Hologramme – Photo : Jacques Boivin
    Hologramme – Photo : Jacques Boivin
    Hologramme – Photo : Jacques Boivin
    Hologramme – Photo : Jacques Boivin
    Hologramme – Photo : Jacques Boivin
    Hologramme – Photo : Jacques Boivin
    Hologramme – Photo : Jacques Boivin
    Hologramme – Photo : Jacques Boivin
    Hologramme – Photo : Jacques Boivin
    Hologramme – Photo : Jacques Boivin
    Hologramme – Photo : Jacques Boivin
    Hologramme – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin
    Anatole – Photo : Jacques Boivin

    Jacques Boivin

    5 mai 2017
    Région : Québec, Spectacles
    Anatole, Hologramme, Le Cercle, Pantoum Records
  • [ALBUM] Artistes variés – « Desjardins »

    [ALBUM] Artistes variés – « Desjardins »

    Je l’avoue bien candidement, je déteste les albums hommages. Plus souvent qu’autrement, ils constituent davantage un moyen rapide de faire quelques dollars qu’une célébration d’un artiste ou d’un groupe qu’on aime. Le choix des artistes est souvent douteux (ça prend des gros noms, qui n’ont pas toujours de lien avec l’hommagé), et ceux-ci ne font que passer en studio pour chanter leur chanson et récolter leur chèque.

    C’est donc avec une petite crainte que j’ai accueilli l’annonce de cet album rendant hommage à l’un de nos monstres sacrés, qui a souvent été repris avec des résultats mitigés par le passé. On ne s’attaque pas à Richard Desjardins comme on s’attaquerait à Michel Louvain. Il y a tant d’émotions transmises, tant de finesse dans les paroles, tant de subtilité dans les mélodies et les arrangements (assez dépouillés, merci) de l’Abitibien qu’un tel exercice est extrêmement risqué.

    Je suis convaincu que lorsque Steve Jolin, patron de 117 Records, s’est lancé un peu fou, il savait qu’il risquait fort de s’y péter les dents. Il a toutefois eu la bonne idée de recruter la personne idéale pour réaliser cet album, soit Philippe B (qui, incidemment, vient de Rouyn-Noranda). Ensemble, ils ont fait appel à une brochette assez impressionnante d’auteurs-compositeurs-interprètes de talent, dont Avec pas d’casque, Safia Nolin, Philippe B, Fred Fortin, Yann Perreau, Keith Kouna, Klô Pelgag et Philippe Brach, à qui ils ont confié des chansons qui leur vont comme un gant.

    La pièce Au pays des calottes (Desjardins Abbittibbi Live), interprétée par Avec pas d’casque, lance la célébration et met la barre bien haute pour les artistes suivants. Il est vrai que le répertoire de Desjardins est rempli de chansons country-folk, et Stéphane Lafleur et ses complices en ont trouvé une qu’ils n’ont pas eu de mal à mettre à leur main. On l’a déjà dit, Lafleur est un des meilleurs paroliers au Québec à l’heure actuelle, et Avec pas d’casque sait mettre des ambiances magnifiques et feutrées autour des chansons. En voilà une qui aurait pu se trouver sur un des albums du groupe, et on n’aurait jamais remarqué qu’elle a été composée par quelqu’un d’autre.

    De son côté, Safia Nolin nous donne encore des frissons avec une interprétation à fleur de peau de Va-t’en pas (Tu m’aimes-tu?). Elle habite cette chanson toute nue avec la sensibilité qu’on lui connaît. On entend même des subtils craquements de voix çà et là. Frissons garantis.

    Desjardins, c’est aussi une grosse teinte de blues, et Bernard Adamus a bien sûr saisi l’occasion avec Les mammifères (Chaude était la nuit). Adamus reprend la chanson d’une façon aussi tribale, mais il a transformé ce blues-rock en un folk-blues sale qui lui colle à la peau.

    Y va toujours y avoir (Boom Town Café, Boom Boom), par Philippe B, est interprétée avec la douceur qu’on connaît si bien de la part du réalisateur de l’album. Ce qui était originalement un cri du cœur est ici un moment de tendresse bonifié par l’ajout de quelques instruments à cordes.

    Fred Fortin, lui, a choisi la déconstruction. En effet, sa relecture de Tu m’aimes-tu? est tellement déroutante à la première écoute… En fait, ça prend quelques écoutes avant d’apprécier tout le travail de Fortin ici, qui va jusqu’à changer un petit vers pour se l’approprier entièrement. Les guitares sont magnifiques, mais c’est surtout la fragilité de Fortin qui frappe. On l’imagine très bien chanter cette chanson à celle pour qui il avait écrit Molly. Le même esprit torturé par l’amour.

    Pour interpréter Le bon gars (Tu m’aimes-tu?), Jolin et Philippe B ont fait appel à une recrue de l’équipe 117 Records, Matiu. Le jeune Innu originaire de Mani-Utenam à la voix rauque dégage l’image parfaite du gars qui promet d’être un bon gars, mais qui est tellement enfumé dans son blues qu’on a du mal à le croire. Belle surprise pour ceux qui ne le connaissent pas!

    Les soeurs Boulay sont exactement là où on les attend avec L’engeolière (Boom Boom), qu’elles interprètent sobrement avec leurs harmonies vocales parfaites, comme toujours. On aurait peut-être aimé davantage de risque dans leur interprétation, qui ressemble beaucoup à la lecture qu’en avait faite Jorane il y a quelque temps, mais celle-ci demeure néanmoins magnifique.

    Une des grandes surprises de cet album, c’est Yann Perreau (et son harmonica) qui la rend. On avait oublié que Perreau était capable de chanter le blues à force de danser avec lui dans le train ya-ya de la nuit, mais il suffit de l’entendre chanter Dans ses yeux (Les derniers humains) pour lâcher un gros wow bien senti.

    Koriass, lui, avait un morceau juste pour lui : M’as mett’ un homme là-dessus (Au Club Soda). Personne ne sera surpris, Koriass te rappe ça comme un champion, avec conviction. On se serait peut-être juste passé des effets sonores de la foule qui rit et qui applaudit.

    Ce moment plus léger est suivi d’un autre moment qui donne le goût de brailler : Jenny (Kanasuta), que Keith Kouna chante doucement, d’une façon qui n’est pas sans rappeler le grand Desjardins lui-même. Si vous avez quelques minutes, allez écouter ensuite des morceaux de Kouna, comme Batiscan, Napalm ou Labrador. La filiation est tellement frappante! Les voix, la poésie, les mélodies… les univers… le talent!

    J’ai ri quand j’ai appris qu’Émile Bilodeau interprétait Le chant du bum (Boom Town Café, Au Club Soda). Parce que si y’a un gars gentil, fin et travaillant, c’est Bilodeau. Sa version, country à souhait, ressemble beaucoup à l’originale du début des années 1980. Impossible de ne pas taper du pied et de sourire à pleines dents en écoutant cette chanson.

    Si l’album s’était terminé sur Quand j’aime une fois, j’aime pour toujours (Tu m’aimes-tu?), que chantent Chantal Archambault et Michel-Olivier Gasse (mes petits Saratoga préférés), la boucle aurait été bouclée de belle façon. On est loin ici de la reprise de Francis Cabrel. Archambault (abitibienne itou) et Gasse s’y connaissent en chansons mélancoliques chantées avec beaucoup de douceur et un petit sourire en coin. Comme c’était le cas pour la première chanson d’Avec pas d’casque, la leur aurait pu se retrouver sur Fleur et on n’y aurait vu que du feu, si on ne la connaissait pas déjà par cœur. Autre constat qui n’est pas lié à Desjardins : c’est moi ou bedon la voix de Chantal s’est raffinée en maudit par rapport à ses débuts? Ça te fait du bien, un peu de lenteur!

    Mais non, l’album ne se termine pas là. Il restait une pièce à attaquer, et celle-là, elle représentait tout un défi : Les Yankees (Les derniers humains), chanson-fleuve que Desjardins a pris énormément de temps à écrire et qui fait partie, à mon avis, des dix plus belles de notre répertoire. Klô Pelgag et Philippe Brach ont accepté de relever le défi, et ils l’ont relevé avec brio! Sans avoir l’émotion, ni l’urgence, de l’originale, Pelgag et Brach y ont ajouté une atmosphère, des images sonores qui nous permettent de mieux voir l’histoire qui est racontée dans nos oreilles. Pelgag chante tout en douceur, se tape quelques harmonies qui font frissonner, puis Brach arrive avec force pour jouer le rôle du Yankee. Cette façon d’installer le dialogue est intrigante, mais elle fonctionne très bien, surtout quand tout s’arrête et que Brach récite « alors je compte jusqu’à trois… ». À la fin, pas de « ALLEZ GRINGO, QUE DIEU TE BLESSE! », qui aurait eu l’air un peu étrange sortant de la bouche de Pelgag. Dans les mains de Klô Pelgag et de Philippe Brach, cette chanson est devenue un film en Technicolor. C’est beau, c’est plus grand que nature, sans tomber dans la facilité. Cette relecture des Yankees ne plaira pas à tous, j’en suis persuadé. Mais vous vous souvenez de ce que je disais au début, de ces gens qui participent à un hommage pour le chèque, qu’ils encaissent aussitôt sortis du studio? Ici, on est à l’opposé de cette image. Pelgag et Brach ont visiblement travaillé fort non seulement pour adapter la chanson à leurs univers, mais aussi pour intégrer leurs deux mondes dans une seule chanson. Une chanson qui ne surpasse pas l’originale, mais qui n’en avait pas l’ambition, de toute façon. L’objectif, c’était de nous emmener ailleurs. Et il a été pleinement atteint.

    Sur le plan technique, la réalisation de Philippe B est on ne peut plus soignée. On sent qu’il a bien dirigé son monde sans trop leur imposer, notamment par la manière dont les artistes ont réussi à apposer leur griffe aux chansons qu’ils interprétaient. Le son est magnifique, et les émotions se transmettent facilement lorsqu’il n’y a pas d’obstacles!

    Bref, un hommage réussi par des artistes au sommet de leur art. À écouter absolument si ce n’est pas déjà fait. Le pire qui puisse vous arriver, c’est que, comme moi, vous ayez envie de vous retaper la discographie du grand Richard. Et ça, c’est une BONNE chose.

    [bandcamp width=700 height=472 album=3266735358 size=large bgcol=ffffff linkcol=e99708 artwork=small]

    Jacques Boivin

    1 mai 2017
    Albums
    117 Records, Desjardins
  • [PHOTOS] On y était : La journée des disquaires indépendants au Knock-Out

    [PHOTOS] On y était : La journée des disquaires indépendants au Knock-Out
    RSD au Knock-Out, 22 avril 2017

    Même si on vous encourage d’aller visiter votre disquaire préféré toute l’année, un fait demeure : la journée des disquaires indépendants (le Record Store Day pour les intimes) est une journée à ne pas manquer pour les mélomanes!

    Même si l’événement a été un brin récupéré par les majors qui en profitent pour nous balancer quelques trucs oubliables (Africa, de Toto, sérieusement?), il reste que la Journée est le moment idéal pour mettre la main sur quelques objets exclusifs et célébrer la galette de vinyle avec tous les égards qu’elle mérite.

    Nous étions donc dans la file qui s’allongeait devant le Knock-Out, rue Saint-Joseph, dès 7 h 45 samedi matin pour mettre la main sur une des 500 copies numérotées de l’albun La llorona de Lhasa, magnifiquement réédité (et comprenant quelques reproductions de l’artiste), ainsi que d’autres trucs un peu moins rares, mais tout aussi le fun. Nous sommes retournés au Knock-Out en début d’après-midi pour assister à une brève prestation de Laura Sauvage (toujours en voix, même à une heure de l’après-midi) et à une célébration des vieilles chansons d’Avec pas d’casque (qui profitait de l’occasion pour offrir ses deux premiers albums en vinyle – de même qu’une nouvelle impression du toujours excellentissime Astronomie). Le groupe, qui ne devait interpréter que trois ou quatre chansons, s’est laissé porter par le moment et nous a offert six magnifiques morceaux de son répertoire. Les enfants, assis en tailleur à l’avant, écoutaient les oreilles grandes ouvertes pendant que leurs parents, derrière, tentaient tant bien que mal de cacher leurs yeux pleins d’eau.

    On vous invite à continuer à encourager vos disquaires indépendants locaux où que vous soyez et ce, toute l’année durant. Ce sont des lieux de découvertes infinies!

    RSD au Knock-Out – Photo : Jacques Boivin
    RSD au Knock-Out – Photo : Jacques Boivin
    RSD au Knock-Out – Photo : Jacques Boivin
    RSD au Knock-Out – Photo : Jacques Boivin
    Laura Sauvage – Photo : Jacques Boivin
    Laura Sauvage – Photo : Jacques Boivin
    Laura Sauvage – Photo : Jacques Boivin
    Laura Sauvage – Photo : Jacques Boivin
    Laura Sauvage – Photo : Jacques Boivin
    RSD au Knock-Out – Photo : Jacques Boivin
    Avec pas d’casque – Photo : Jacques Boivin
    Avec pas d’casque – Photo : Jacques Boivin
    Avec pas d’casque – Photo : Jacques Boivin
    Avec pas d’casque – Photo : Jacques Boivin
    Avec pas d’casque – Photo : Jacques Boivin
    Avec pas d’casque – Photo : Jacques Boivin
    Avec pas d’casque – Photo : Jacques Boivin
    Avec pas d’casque – Photo : Jacques Boivin
    Avec pas d’casque – Photo : Jacques Boivin
    Avec pas d’casque – Photo : Jacques Boivin
    Avec pas d’casque – Photo : Jacques Boivin
    Avec pas d’casque – Photo : Jacques Boivin
    Avec pas d’casque – Photo : Jacques Boivin
    Avec pas d’casque – Photo : Jacques Boivin
    Avec pas d’casque – Photo : Jacques Boivin
    Avec pas d’casque – Photo : Jacques Boivin

    Jacques Boivin

    27 avril 2017
    Nouvelles, Région : Québec
    Avec pas d’casque, Laura Sauvage, Le Knock-Out
  • Ça va nocer à Saguenay le 8 juillet – avec Philippe Brach, Klô Pelgag, Les Goules et plusieurs autres!

    Ça va nocer à Saguenay le 8 juillet – avec Philippe Brach, Klô Pelgag, Les Goules et plusieurs autres!

    On va avoir beaucoup envie de tout laisser tomber et de traverser le Parc le 8 juillet prochain pour aller à Saguenay. Diffusion Saguenay et Ambiances Ambiguës ont annoncé ce matin la venue d’un nouvel événement qui aura lieu le 8 juillet dans la Zone portuaire de Saguenay, La Noce, un événement musique, arts bouffe et plus qui possède une affiche fort impressionnante pour un événement d’une journée!

    Du côté des prestations musicales, on pourra voir (et entendre) Philippe Brach, Klô Pelgag, Les Goules, Gazoline, Les Hôtesses d’Hilaire, Mordicus, VioleTT Pi et Le Gros Groupe.

    On peut s’attendre à des numéros assez spéciaux… Quand on sait que Philippe Brach a participé à l’élaboration du menu, ça risque d’être éclaté! La journée, qui commencera à 13 heures, pourrait s’étirer jusque tard dans la nuit si on compte les nombreux afters qui risquent de se tenir après l’événement.

    Les billets sont déjà en vente et si cette journée vous intéresse, on vous invite à ne pas perdre trop de temps : les 500 premiers billets ne coûtent que 15 $ (une fucking aubaine!). Le prix régulier en prévente est de 20 $. Et si jamais vous vous décidez à la dernière minute, c’est 25 $ qu’il vous faudra payer à la porte (vous voyez pourquoi je parle d’une aubaine!).

    Pour acheter vos billets ou obtenir plus de renseignements, visitez le site Web de La Noce au http://lanoce.net

    Jacques Boivin

    25 avril 2017
    Festivals, Nouvelles
    Ambiances Ambigues, Gazoline, Klô Pelgag, La Noce, Le Gros Groupe, Les Goules, Les Hôtesses d’Hilaire, Mordicus, Philippe Brach, Violett Pi
  • [SPECTACLE] Vincent Vallières, Impérial Bell, 21 avril 2017

    [SPECTACLE] Vincent Vallières, Impérial Bell, 21 avril 2017

    Ça faisait un bout qu’on n’avait pas vu Vincent Vallières dans une salle de Québec! Et ça paraissait dans l’enthousiasme des spectateurs massés sur le bord de la scène de l’Impérial Bell (quoiqu’on en soupçonne quelques-uns d’avoir fait le voyage à Saint-Casimir la veille…).

    Vincent Vallières, Impérial Bell, 21 avril 2017

    Vallières est venu nous présenter les chansons de son septième album, Le temps des vivants, ainsi que quelques autres morceaux choisis (et appréciés, si on en juge par la réaction de la foule) de son répertoire, tout ça, sans première partie. Accompagné de son fidèle complice André Papanicolaou (guitare, piano, voix), d’Amélie Mandeville (basse, claviers, voix) et de Marc-André Larocque (batterie, voix), Vallières a offert un spectacle extrêmement généreux (une vingtaine de chansons) et vraiment plus rock que folk.

    Il a surpris un peu tout le monde en commençant par une vieille chanson, soit Manu. Belle stratégie qui lui a permis de faire mouche immédiatement (et de réchauffer la foule en quelques instants). Papanicolaou, toujours enthousiaste quoi qu’il fasse, était déjà branché sur le 220 et prenait visiblement son pied. De son côté, Mandeville maniait la basse en chantant, assurant les harmonies de sa douce voix.

    Vincent Vallières, Impérial Bell, 21 avril 2017

    Malgré les quelques nouvelles chansons présentées, Vallières carburait visiblement à la nostalgie (notre homme dans la fin trentaine roule tout de même sa bosse depuis 20 ans). Cela a donné lieu à une intervention désopilante où il a raconté le rêve qu’il avait chaque fois qu’il entendait Touch Me, de Samantha Fox. Chaque musicien y a mis du sien, et Papanicolaou nous a bien fait rire en marmonnant November Rain d’une manière qu’Axl Rose n’aurait pas reniée. On s’est aussi bien bidonné lorsque Vallières a présenté sa nouvelle chanson On danse comme des cons, sur laquelle chaque musicien y est allé d’une petite chorégraphie personnelle avant de reprendre l’exercice en gang.

    S’il y avait beaucoup d’humour, il y avait aussi de beaux moments de tendresse, comme lorsque Vallières nous a parlé de son expérience avec Gilles Vigneault (qu’il a appelé monsieur tout le long) et nous a interprété quelques chansons sans sa fidèle guitare. On a aussi pu entendre Lili, dont l’interprétation sobre, mais bien sentie, nous a donné quelques frissons.

    La prestation a été fort généreuse : une vingtaine de chansons plus un rappel de quatre chanson, dont la classique On va s’aimer encore. Les spectateurs qui n’étaient pas comblés après cette célébration, ils étaient vraiment difficiles!

    NDLR : On a aussi vu Vallières la veille à La Taverne de Saint-Casimir! Pour un compte rendu rempli d’émotion rédigé par une fan, consultez ce lien!

    Vincent Vallières, Impérial Bell, 21 avril 2017
    Vincent Vallières, Impérial Bell, 21 avril 2017
    Vincent Vallières, Impérial Bell, 21 avril 2017
    Vincent Vallières, Impérial Bell, 21 avril 2017
    Vincent Vallières, Impérial Bell, 21 avril 2017
    Vincent Vallières, Impérial Bell, 21 avril 2017
    Vincent Vallières, Impérial Bell, 21 avril 2017
    Vincent Vallières, Impérial Bell, 21 avril 2017
    Vincent Vallières, Impérial Bell, 21 avril 2017
    Vincent Vallières, Impérial Bell, 21 avril 2017
    Vincent Vallières, Impérial Bell, 21 avril 2017
    Vincent Vallières, Impérial Bell, 21 avril 2017
    Vincent Vallières, Impérial Bell, 21 avril 2017
    Vincent Vallières, Impérial Bell, 21 avril 2017
    Vincent Vallières, Impérial Bell, 21 avril 2017
    Vincent Vallières, Impérial Bell, 21 avril 2017
    Vincent Vallières, Impérial Bell, 21 avril 2017
    Vincent Vallières, Impérial Bell, 21 avril 2017
    Vincent Vallières, Impérial Bell, 21 avril 2017
    Vincent Vallières, Impérial Bell, 21 avril 2017
    Vincent Vallières, Impérial Bell, 21 avril 2017
    Vincent Vallières, Impérial Bell, 21 avril 2017
    Vincent Vallières, Impérial Bell, 21 avril 2017
    Vincent Vallières, Impérial Bell, 21 avril 2017
    Vincent Vallières, Impérial Bell, 21 avril 2017
    Vincent Vallières, Impérial Bell, 21 avril 2017

    Jacques Boivin

    23 avril 2017
    Région : Québec, Spectacles
    Impérial Bell, Vincent Vallières
  • [PRIMEUR] Écoutez le nouvel EP d’OPE intitulé (8.2)

    [PRIMEUR] Écoutez le nouvel EP d’OPE intitulé (8.2)

    Quatre ans après le prometteur (8.1), OPE, formation composée d’Olivier Péloquin, John Andrew, Max Archer, P-O Gagnon, Charles Blondeau et Carl Bastien, revient à la charge avec une nouvelle proposition de trois chansons intitulée (8.2).

    OPE
    8.2

    Les chansons de (8.2), riches en guitares et en bidouillages en tous genres, demeurent fort accessibles malgré leur côté mélancolique pleinement assumé. De la bonne pop aux accents rock qui s’accompagne de textes poétiquement riches.

    Le EP sera disponible le 26 avril prochain sur votre plateforme numérique préférée. Si vous êtes à Montréal ce soir-là, profitez-en donc pour aller voir le groupe au Quai des Brumes!

    En attendant, on a un petit bonbon pour vous : jusqu’à sa sortie, on vous donne la chance d’écouter ce joli EP bien rythmé et distorsionné. On vous avoue qu’on a un petit faible pour Étoiles…

    L’écoute est terminée, mais l’album est disponible sur Bandcamp :

    [bandcamp width=100% height=120 album=990020111 size=large bgcol=ffffff linkcol=e99708 tracklist=false artwork=small]

     

    Jacques Boivin

    21 avril 2017
    Albums, Nouvelles
    (8.2), OPE
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