Après l’excellent Maze, Val Thomas lance un deuxième extrait en carrière : Wolf, une chanson chargée en émotions que lui a inspiré une relation difficile. Cette chanson, écrite par Val Thomas et enregistrée par le réalisateur Josué Beaucage, ressemble à un mauvais sort lancé par soif de vengeance, est envoûtante à souhait.
On a bien hâte d’entendre d’autres chansons de Val Thomas. L’occasion va se présenter assez rapidement car l’auteure-compositrice-interprète sera au District Saint-Joseph le 3 mail prochain dans le cadre des Apéros FEQ. Sinon, il faudra faire preuve de patience : le EP sera lancé cet automne.
#jaihateaufestif : un mot-clic qui résume l’état d’esprit de pas mal toute l’équipe aujourd’hui pendant que nos amis du Festif! de Baie-Saint-Paul dévoilaient la programmation de la 8e édition, qui aura lieu du 20 au 23 juillet prochain.
On vous avoue que personne dans notre équipe n’était inquiet, la preuve, c’est que la chambre de plusieurs était réservée depuis le lendemain du 7e Festif. Les organisateurs du petit festival devenu grand, Clément Turgeon en tête, sont avant tout des passionnés de musique et des trippeux de première. Ils savent concocter une programmation qui plaira à un peu tout le monde, comme en témoigne le nombre grandissant de festivaliers chaque été, même si le Festif est pris en sandwich entre le Festival d’été de Québec et Osheaga.
Pour 2017, Turgeon et ses complices sont restés fidèles à leurs racines tout en offrant beaucoup de punch : en plus de la venue de grosses pointures d’ici comme Daniel Bélanger, Lisa LeBlanc, Klô Pelgag, Karim Ouellet, Richard Séguin et Bernard Adamus, le Festif! recevra le groupe français très dansant Caravan Palace, l’Australien Xavier Rudd et les légendes du metal Voivod (qui aura joué sur les Plaines à peine quelques jours plus tôt en première partie de Metallica avant d’enflammer le mythique sous-sol de l’église). Cela sans compter le retour des toujours festifs Bran Van 3000!
Et si on analysait ça plus en profondeur?
Tout d’abord, au moment d’écrire ces lignes, on ne connaît l’horaire quotidien des spectacles que pour la grande scène (on corrigera l’article en conséquence plus tard ce soir). Cela dit :
La Scène Desjardins (la scène principale), qui a toujours été grand public, devrait être bien remplie une fois de plus cette année. Le jeudi 20 juillet, la soirée commencera avec les gagnants du Cabaret Festif! de la Relève, Émile Gruff (prix du Public) et Miss Sassoeur et les Sassys (prix du Jury et… prix ecoutedonc.ca), puis se poursuivra avec un party dansant mettant en vedette Valaire et Caravan Palace. Le vendredi, on nous a promis une autre magnifique soirée avec Laura Sauvage et Plants and Animals qui ouvriront pour Xavier Rudd. Enfin, le samedi, les amateurs de musique d’ici s’en mettront plein les oreilles avec Bernard Adamus, Lisa LeBlanc et Daniel Bélanger (qui revient en force avec l’excellent Paloma).
On serait déjà heureux si c’était tout ce que le Festif! nous offrait, mais voyez-vous, il y a plus : pendant qu’au chapiteau Sirius XM, on va danser et rapper avec Alaclair Ensemble, Loco Locass, Rednext Level, KNLO, Le Couleur et Bran Van 3000, le petit Jésus sur le crucifix du sous-sol de l’église aura envie de faire des devil horns avec la venue de Xavier Caféine, Les Dales Hawerchuck, Voïvod, Groovy Aardvark, Chocolat et Weaves (un groupe de Toronto fort apprécié par notre Marion à nous).
Et pour faire pleurer le rédac-chef, quoi de mieux qu’un concert d’Antoine Corriveau à la chapelle des Petites Franciscaines de Marie? La voix rauque de Corriveau, le violoncelle de Marianne Houle, c’est un moment magique assuré. L’écho entourant la perfection d’une chanson comme Deux animaux…
D’autres moments forts, ce sont les spectacles de midi au Quai et cette année ne fera pas exception : Louis-Jean Cormier (en solo, comme dans ses passages secrets), Philippe B (avec plein de nouveau matériel) et Timber Timbre (on a apprécié leur nouvel album) titilleront nos oreilles pendant que nos narines se feront chatouiller par une brise un brin saline.
Ajoutez à cela les shows au chapiteau Radio-Canada (Klô Pelgag, Karim Ouellet, Martha Wainwright et Leif Vollebekk), les shows gratuits à la scène Hydro-Québec (Peter Peter, Le Vent du Nord et De Temps Antan et Lemon Bucket Orkestra) et plein d’autres spectacles présentés un peu partout par des artistes comme Yonatan Gat (vous ne savez pas où, mais vous allez tripper), Vurro, Beyries, Paupière, Sarah Toussaint-Léveillée, Les Bleu Pelouse, Tintamarre, Chassepareil, De la Reine, Bad Dylan, Renard Blanc, Les Viandes Froides, ainsi que la cohorte 2016 de l’Ampli de Québec. Sans oublier la rue festive, qui sera animée par La Compagnie Albedo (Bruxelles), Le Quatuor Stomp, Circo Comedia et plusieurs musiciens ambulants.
Vraiment, la ville de Baie-Saint-Paul aura rarement été aussi belle! Notons que grâce à un nouveau partenariat avec le Train de Charlevoix, les détenteurs de billets et de laissez-passer du Festif pourront bénéficier d’un rabais sur les allers-retours entre Québec et Baie-Saint-Paul. Belle façon de laisser votre voiture au Parc des Chutes-Montmorency et de ne pas avoir à vous inquiéter d’être pris dans le trafic!
Petit conseil : prévoyez faire du camping (les organisateurs ont prévu le coup et il y a un pas pire terrain pas trop loin), il ne reste presque plus de chambres disponibles au centre-ville.
Pour plus de renseignements (et acheter vos billets) : lefestif.ca
Oh, et voici des photos de nos aventures lors des deux dernières éditions du Festif :
(Image à la une – Photo : Francis Gagnon/Le Festif!)
En plein radiothon de CKRL 89,1, nous avons eu la chance d’assister à un joli double plateau avec deux artistes talentueux aux styles différents : Laura Babin, seule à la guitare pour nous présenter un folk-rock atmosphérique pas piqué des vers, et Arriola, en formule trio, qui nous proposait de son côté une pop aérienne où la musique accompagnait les paroles très songées de l’auteur-compositeur-interprète.
Si vous aviez besoin de beauté et de douceur vendredi dernier, il vous fallait absolument être au Musée national des beaux-arts du Québec où Ghostly Kisses lançait en grande pompe (et à guichets fermés) son premier EP, le magnifique What You See. Accompagnée de David Couture (batterie), Gabriel Desjardins (claviers) et Antoine Angers (guitare, voix), Margaux Sauvé a passé près d’une heure à envoûter le public présent avec sa voix éthérée.
Le lieu était magique, et il était mis en valeur par de savants éclairages qui donnaient parfois l’impression que nous nous trouvions dans un rêve. Un décor qui accompagnait parfaitement les chansons vaporeuses de Ghostly Kisses. Pour ajouter un peu de matériel à son répertoire (encore un peu ténu), Sauvé a interprété deux belles reprises de Susanne Sundfør et de Massive Attack.
Sauvé possède un très fort magnétisme, qu’elle soit accrochée à son violon ou à son micro. Elle regarde son public en chantant, comme si elle voulait nous hypnotiser. À une époque où tout le monde et son frère chante les yeux fermés, ça fait du bien.
En première partie, les toujours excellents Floes ont profité de l’occasion qui leur était donnée pour faire quelques nouveaux fans avec leur pop électro atmosphérique. Pierre-Philippe Thériault, Simon Tam et Samuel Wagner ont su s’imposer par leurs multiples talents. Les ambiances créées par le trio étaient parfaites pour lancer les festivités et n’eût été de quelques personnes un peu bavardes en arrière de moi, tout aurait été A-1.
On a bien hâte de revoir Ghostly Kisses nous donner quelques beaux frissons.
Le 30 mars dernier, l’auteur-compositeur-interprète acadien Joseph Edgar était de retour à Québec pour nous présenter quelques-unes de ses compositions, dont plusieurs chansons de l’excellent album Ricochets.
Accompagné de trois musiciens-choristes (Geneviève Toupin aux claviers, Denis Ferland à la guitare et à la basse et Alex Pépin à la batterie et à la basse – en même temps), notre ami Joseph a offert un spectacle résolument rock, qui faisait une grande place aux morceaux les plus entraînants de son répertoire (même les morceaux plus tranquilles comme 1, 2, 3… avaient davantage de mordant), et qui a tôt fait de faire danser les spectateurs qui avaient préféré l’Acadien à tous les autres spectacles présentés en même temps (et ils étaient nombreux). Je ne le répèterai jamais assez, il y a de la graine de Boss chez Joseph Edgar avec son folk-rock qui vient du coeur! Le plaisir sur scène était évident, comme d’habitude, et il a tôt fait de se répandre parmi les membres du public qui semblaient avoir oublié l’existence d’une certaine Espionne russe (qui a quand même obtenu une réaction très forte vers la fin du spectacle… et de la collaboration de la Petite chorale de L’Anti). Ajoutez à cela une reprise absolument savoureuse de Les amants (Les Rita Mitsouko), où Geneviève Toupin jouait sagement les Catherine Ringer, et vous avez une soirée fort agréable.
En première partie, Ben Claveau, auteur-compositeur-interprète de Québec, était devant un public qui semblait bien le connaître. S’accompagnant de musiciens solides (Olivier Beaulieu à la batterie, le légendaire Shampouing à la guitare), Claveau a présenté ses chansons country-folk fort sympathiques, un peu trash sur les bords (y’a même un spectateur qui n’a pas trop bien réagi à la présentation d’une chanson que Claveau avait composée en hommage à une prostituée du quartier), pas toujours subtil, loin de là, mais il a su bien préparer le public pour la tête d’affiche! M’est d’avis qu’on va le revoir dans le coin, lui!
C’est vendredi. Vous avez une date et vous aimeriez ben gros que ça marche entre vous deux. Vous l’invitez chez vous, lui préparez un souper exquis, avez acheté un bon petit rouge sans prétention (en espérant que votre partenaire aime le rouge), les lumières sont tamisées, ne manque qu’une chose : la musique!
Eh ben depuis ce matin, votre problème est réglé, et c’est un groupe de Québec qui vient à votre rescousse! Avec Endless Nights and Dreamlike Mornings, Abrdeen vous propose cinq chansons tout simplement aphrodisiaques, aussi sensuelles que punchées.
Abrdeen, c’est le projet de Meggie Lennon (guitare et voix), accompagnée de Maxime Goudreau (batterie), David Saint-Germain et Pierre Désaulniers (guitares) et Laurence Gauthier-Brown (basse). Nul besoin de vous dire qu’on surveille ce projet depuis les tout débuts, et pour cause : il y a dans les chansons envoûtantes de Lennon un petit je-ne-sais-quoi qui vient nous chercher.
Si on avait déjà entendu SecretHandshake (et vu le clip qui donne envie de ne plus retenir ses mains), on s’est régalé avec les autres pièces : une pièce rythmée comme Can’t Stop Us nous donne une envie irrésistible de danser collé pendant que Long Time, gros plain cochon (comme on disait dans mon temps), est le prétexte parfait pour les baisers langoureux (et plus, si affinités). La voix éthérée et sensuelle de Lennon, un brin désinvolte, retient notre attention qui a facilement été captivée par les mélodies accrocheuses.
Il y a une petite touche fin-de-millénaire sur Endless Nights and Dreamlike Mornings, un petit air de « la fin du monde s’en vient, on s’en fout, partons en galère », et on le ressent plus que jamais sur King of the Night, qui aurait pu aisément se retrouver sur la trame sonore d’un film de David Lynch. Sur Star, Abrdeen garroche la totale : un brin lo-fi, une mélodie très sixties, des riffs accrocheurs, une attitude de rock star, tout y est. Finale parfaite.
En cinq petites chansonnettes, Abrdeen réussit à nous faire faire un tour du jardin assez complet. Le genre de tour qui donne irrésistiblement le goût de frencher. Si on pouvait faire un seul reproche à Endless Nights…, c’est sa durée : 16 minutes, c’est à peine le temps de quelques doux baisers!
Soirée toute en blues à l’Impérial Bell le 29 mars dernier alors que Matt Andersen et Steve Hill se succédaient (les deux en solo) sur la grande scène de la salle de la rue Saint-Joseph, qui était pour l’occasion en mode cabaret.
Pour commencer la soirée, le Néo-Brunswickois d’origine Matt Andersen a présenté ses chansons blues teintées de folk. Assis sur sa chaise, le colosse joue de la guitare et chante d’une voix forte et assurée qui ne tarde pas à donner des frissons au public. Évidemment, les pièces ne bénéficiaient pas des arrangements qu’on a pu entendre sur Honest Man, son dernier album, mais tout ça n’était pas nécessaire pour nous faire apprécier sa musique.Les interventions d’Andersen entre les chansons étaient remplies d’humour, ce qui a été fort utile pour nous faire patienter avec le sourire pendant qu’il remplaçait une de ses cordes. Pas besoin de vous dire que le public a applaudi à tout rompre.
Steve Hill a suivi. L’homme-orchestre s’est installé, guitare en bandoulière, derrière sa batterie, entourée d’une série de lampes qui mettaient le bluesman en valeur. Voir Hill jouer de deux ou trois instruments en même temps (il se laisse également aller à l’harmonica de temps à autre), c’est assez impressionnant.
Le concert, qui faisait la part belle à ses albums Solo Recordings, était enregistré. Peut-être était-ce pour cette raison que Hill, déjà pas le plus bavard sur scène, s’est surtout concentré sur ses chansons, caché derrière son ensemble d’instruments. Non, ce n’est pas la meilleure façon d’occuper toute la scène, mais les fans de Hill ne sont pas venus pour le voir faire de savantes chorégraphies, ni pour l’entendre raconter sa vie (du moins autrement que dans ses chansons). Ils sont venus voir et entendre le virtuose et assister à un paquet de prouesses! Sur ce plan, Hill leur en a mis plein la gueule!
Évidemment, on a pris quelques photos. Question de vous donner envie de revoir l’un ou l’autre…
Ouf, y’avait du monde à la messe quand je suis arrivé au District Saint-Joseph une demi-heure avant le début de la prestation du sympathique Jérome Casabon! La salle était presque pleine, ce qui est rare un soir d’Apéro FEQ. Faut dire que le jeune auteur-compositeur-interprète de Québec profitait de l’occasion pour lancer son premier album solo complet intitulé Pas pire content.
Accompagné de son band de feu (sauf Cédric Martel, qui était en train de jouer de la basse ailleurs), Casabon a présenté ses chansons à saveur country devant un public conquis d’avance. Le spectacle s’est déroulé à fond de train, y’avait même un p’tit gars qui dansait sa vie sur les chansons entraînantes de Casabon! Faut dire que l’artiste sait comment mettre le public dans sa petite poche d’en arrière!
Le 24 mars dernier, le Pantoum nous avait conviés à une soirée de pop électronique fort prometteuse malgré l’annulation à la dernière minute de la prestation de Millimetrik. Au menu, Antoine93 et Mozart’s Sister.
Le premier propose une pop électronique douce et éthérée, mais dansante, qui a tôt fait de délier les jambes des pantoumiens présents. Malgré le fait qu’il soit fin seul sur scène, Antoine a une belle présence scénique et n’hésite pas à danser et à poser pour nous inciter à bouger nous aussi. Il a profité de son retour à la maison pour nous présenter quelques nouvelles chansons, dont la savoureuse Destination Unknown.
De son côté, Mozart’s Sister, également seule sur scène, est venue nous présenter les chansons de son plus récent album intitulé Field of Love. Ça faisait un bail que je n’avais pas vu la jeune femme qui propose une pop électro qui peut parfois rappeler Grimes. Promis, j’arrête les comparaisons là. Mozart’s Sister possède un registre vocal très impressionnant, pouvant aussi bien chanter comme une fée qu’y aller avec un truck de soul dans la voix. Ça donne des nuances fort intéressantes et malgré l’aspect statique de la prestation en solo, c’était suffisant pour nous faire danser pendant la (courte? à moins que le temps ait passé trop vite!) prestation.
Une petite sortie hors de notre zone de confort qui a fait le plus grand bien.
Grosse commotion dans la communauté musicale de Québec! Le dandy déluré Anatole et le chanteur de charme Gab Paquet sont en guerre! Et si on se fie aux rumeurs, ça risque de saigner fort!
Selon des sources bien placées sur la rue Saint-Vallier O., Anatole aurait vendu la recette des vers d’oreille à un autre artiste de Québec, qui l’aurait utilisée sur une des chansons de son nouvel album. En effet, le refrain de la chanson Le refrain, de Pierre-Luc Lessard, ressemble beaucoup trop au refrain de Papa, maman, bébé, amour de notre paddé moustachu préféré pour que ce soit une simple coïncidence. Smells fishy, comme on dit!
Comme les principaux intéressés sont muets comme des carpes, on doit malheureusement se fier aux rumeurs, et celles-ci indiquent qu’Anatole aurait dit à son entourage qu’il avait besoin de l’argent pour faire venir une cargaison de #POUD en prévision du lancement de son prochain album. Si on se fie à la décadence à laquelle on a pu assister au lancement de L.A./Tu es des nôtres, Anatole a besoin de cette fameuse substance qu’il consomme allègrement, même pendant ses spectacles. Sans la #POUD, Anatole ne pourrait être qu’un vulgaire guitariste indie-rock intello.
De son côté, Gab Paquet, qui chérit sa recette secrète comme le Colonel avec ses épices à poulet frit, serait dans une colère incroyable. Il compte envoyer une bande de voyous à la nouvelle L.A., question de voler des bijoux, voler des fourrures et brûler des voitures. Paquet serait dévasté par cette trahison, lui qui possédait seul ce pouvoir unique de nous entrer un refrain indécrottable dans notre boîte crânienne.
On a essayé de joindre Jean-Étienne Collin-Marcoux, qui, à titre de batteur des deux formations, nage en eaux troubles. Malheureusement, celui-ci était trop occupé à jouer de la batterie dans trois shows à trois endroits différents en même temps pour nous répondre.
Il y a anguille sous roche! On va enquêter là-dessus. Espérons une pêche miraculeuse!