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    [SPECTACLE] Spectacle de la rentrée UQTR : The Franklin Electric et Half Moon Run

     

    L’Association Générale Étudiante et la radio CFOU 89.1 ont présenté cette année un spectacle de la rentrée qu’on pourrait qualifier encore une fois d’incroyable. Je n’aurais jamais pu imaginer avoir la chance de voir des artistes de cette renommée à l’université quand j’y suis arrivée. Pour la 3e année, le spectacle se déroule sur le campus extérieur et la participation est en constante augmentation. Cela est dû en grande partie aux programmations très diversifiées proposées par l’équipe de CFOU, mais également à l’expérience offerte. On a droit à une soirée digne d’un festival. Cette année, c’est The Franklin Electric et Half Moon Run qui étaient en vedette au grand plaisir des nombreux fans qu’ils ont en Mauricie.

    Vers 20h, The Franklin Electric ont commencé tout en douceur avec quelques pièces de leur premier album This is how I let you down. Ils ont annoncé dernièrement sur les réseaux sociaux que du nouveau matériel sortirait très bientôt, et cette soirée était tout indiquée pour offrir un aperçu du nouvel album. Nous aurons droit, bien entendu, à quelques singles, des vidéos également, et enfin leur deuxième album sortira aux alentours de février 2017. Depuis 2012 (officiellement avec Indica Records en 2014) ils n’ont pas sorti de nouveau matériel, mais ils jouent un peu partout dans le monde en compagnie de groupe comme Mumford and sons, Patrick Watson, City and Color et The Barr Brothers. Ils étaient en terrain connu dans la ville de Trois-Rivières, car c’est une histoire d’amour qui perdure entre le groupe et les gens d’ici. The Franklin Electric a rempli à plusieurs reprises la salle Anaïs-Allard Rousseau au court des dernières années et leurs fans avaient hâte d’entendre du nouveau matériel. Je me suis entretenue quelques minutes avec le groupe avant leur performance et ils avaient l’air très heureux de la connexion entre eux et le public des régions. Ils se comptent chanceux, car ce n’est pas partout qu’un groupe anglophone du Québec a l’opportunité jouer en région et d’être aussi bien accueillit. The Franklin Electric, c’est de l’émotion pure, de l’authenticité et une teinte de mélancolie. Comme Jon me racontait, il écrit  »for the sensitive people » et il est facile de comprendre à travers ces textes qu’il se considère comme tel lui-même. C’est peut-être une des raisons qui font que nous sommes tombés sous le charme du groupe et de leur chanteur. Lorsqu’ils ont joué la fameuse pièce Old Piano le public était vraiment conquis par leur pop-folk alternative qui ne fait pas nécessairement sauter les gens sur place, mais qui sait autant les amadouer Nous n’aurions pas pu souhaiter meilleure ouverture pour le spectacle de la rentrée 2016.

    S’en est suivi Half Moon Run que l’on attendait tous avec impatience. Cet été, ils ont joué dans plusieurs festivals où écoutedonc.ca était présent, et nous avons toujours droit à un spectacle intense. Leur musique indie-pop-rock sait faire planer autant que danser. En débutant avec l’excellente Turn your love, l’énergie du public s’est transmise automatiquement au groupe. Pour ma part, chaque fois qu’ils jouent la chanson Nerve, j’ai des frissons autant que lorsque j’entends les premières notes de Call me in the afternoon. Par contre, le moment que j’ai préféré c’est lorsqu’ils ont joué Trust, pièce qui se retrouver sur leur dernier album Sun leads me on et qui sonne un peu plus électronique que les autres chansons de l’album qui sont très différentes les unes des autres. Durant leur rappel, ils ont joué Full Circle pour ensuite terminer avec leur reprise de Pink Mountainstops, Vampire, qui clôture toujours à merveille leur spectacle. Il reste seulement une date à leur tournée québécoise qui s’arrête à Montréal le 17 septembre, et ensuite ils sont en pause durant plusieurs mois pour ensuite retourner en Australie. Beaucoup de gens étaient encore une fois au rendez-vous (plus de 5 000) pour le spectacle de la rentrée qui a mis la barre très haute pour les années à venir.

    Je conclue avec les magnifiques photos de la soirée.

    Crédit photo : Izabelle Dallaire 

    Show de la rentrée UQTR Crédits photos : Izabelle Dallaire Photographe
    Show de la rentrée UQTR Crédits photos : Izabelle Dallaire Photographe
    Show de la rentrée UQTR Crédits photos : Izabelle Dallaire Photographe
    Show de la rentrée UQTR Crédits photos : Izabelle Dallaire Photographe
    Show de la rentrée UQTR Crédits photos : Izabelle Dallaire Photographe
    Show de la rentrée UQTR Crédits photos : Izabelle Dallaire Photographe
    Show de la rentrée UQTR Crédits photos : Izabelle Dallaire Photographe
    Show de la rentrée UQTR Crédits photos : Izabelle Dallaire Photographe
    Show de la rentrée UQTR Crédits photos : Izabelle Dallaire Photographe
    Show de la rentrée UQTR Crédits photos : Izabelle Dallaire Photographe
    Show de la rentrée UQTR Crédits photos : Izabelle Dallaire Photographe
    Show de la rentrée UQTR Crédits photos : Izabelle Dallaire Photographe
    Show de la rentrée UQTR Crédits photos : Izabelle Dallaire Photographe
    Show de la rentrée UQTR Crédits photos : Izabelle Dallaire Photographe
    Show de la rentrée UQTR Crédits photos : Izabelle Dallaire Photographe
    Crédits photos : Izabelle Dallaire Photographe
    Show de la rentrée UQTR Crédits photos : Izabelle Dallaire Photographe

    Caroline Filion

    9 septembre 2016
    Région : Mauricie, Show de la rentrée (Université Laval), Spectacles
  • [FESTIVAL] Compte-rendu de la 9e édition du Festival de la Poutine de Drummondville

    [FESTIVAL] Compte-rendu de la 9e édition du Festival de la Poutine de Drummondville

     

    Ecoutedonc.ca en était à sa première visite au Festival de la Poutine de Drummondville qui en est à sa 9e édition en 2016. Fondé par les membres du groupe Les Trois Accords, ce festival combine plaisirs gastronomiques québécois et musique de styles très diversifiés. La première chose que j’ai remarquée en arrivant sur le site, c’est l’aménagement. Malgré l’espace qui n’est pas énorme, tout est bien indiqué et on s’y retrouve facilement. De plus, la diversité des foodtrucks était impressionnante. Il faut noter que vendredi soir aux alentours de 19h00 il n’y avait plus aucun billet de disponible à la billetterie et sur internet (la capacité du site est de 11 000 personnes environ), ce qui prouve que leur programmation 2016 était très attrayante pour les résidents du Centre-du-Québec et des alentours. La soirée de jeudi était plus tranquille pour moi, comme on couvrait le premier spectacle et le dernier de la soirée, mais celle du vendredi allait être complètement différente. Je n’ai malheureusement pas eu la chance de voir La famille Ouellette, Safia Nolin et Vilain Pingouin le samedi soir, mais l’équipe a entendu entre les branches que c’était incroyable comme soirée.

    Jeudi, ça a commencé en force avec le groupe Dead Obies que je voulais voir depuis longtemps. Ce groupe rap en était à sa première visite au festival et on sentait l’engouement des gens. Ils ont commencé fort avec la chanson Waiting et l’énergie n’est pas redescendue de toute l’heure qu’ils ont performé. Le point culminant a été quand ils ont chanté Aweille, le public s’est déchaîné et Snail Kid, Yes Mccan, 20some, Jo RCA, O.G. Bear le lui rendait bien. C’est la différence des 5 membres qui fait un mélange qui fonctionne autant et ils le savent. Je ne suis par contre pas convaincue de la stratégie de les faire passer en premier dans la soirée, car la foule était prête à recevoir une autre bombe d’énergie. Somme toute, le groupe était en forme et j’aurais continué à les écouter une 2e heure.

    Après une longue pause et un 2e groupe, c’est Bernard Adamus qui clôturait la première soirée du Festival de la Poutine 2016. Très en forme malgré la multitude de festivals auxquels il a participé cet été, son spectacle se concentrait beaucoup sur son dernier album, Sorel soviet so what. Comme je connais majoritairement les deux autres albums, j’attendais impatiemment les chansons de ceux-ci. Nous avons eu droit à la traditionnelle Brun, où il faisait beaucoup chanter le public et à quelques autres comme La question à 100 piasses, Ah ben ga donc et Cauchemar de course. J’aime beaucoup la différence qu’on perçoit des chansons sur disque et des spectacles live où la musique est tellement plus riche. Les musiciens sont mis en valeur et ont la possibilité de montrer l’étendue de leur talent. Bernard a donné une performance très longue au plaisir de ses fans qui s’étaient déplacés en grand nombre.

    Vendredi n’était pas de tout repos. Le site était complet pour les spectacles de Philippe Brach, Koriass et les Cowboys Fringants. Débutant la soirée de manière éclatée comme à son habitude, Philippe Brach était un peu décalé. Son attitude sur scène n’était pas la même que je lui connais. Il n’essayait pas de créer un lien avec le public, mais était arrogant plus qu’à son habitude. Étant fan de Brach, je trouvais ça un peu étrange. Malgré cela, il a livré la marchandise musicalement et nous a offert une douzaine de chansons, toujours vêtu de son Kimono et de son masque en forme d’œil à son entrée. C’est certain que de passer à 19h00 devant une foule pas très réchauffée et qui n’est peut-être pas son public cible, ça peut affecter l’artiste, mais je ne suis pas convaincue quant au fait que Brach ait gagné plusieurs fans au Festival de la Poutine.

    Koriass est arrivé sur scène vers 20h en pleine forme, prêt à enflammer l’assistance. C’était la première fois que j’avais la chance de voir à quel point il est généreux sur scène. Accompagné de BobbyOne et de DJ manifest comme à son habitude, j’ai pu constater la justesse de leur collaboration. Je ne connais pas précisément son répertoire, mais j’ai pu remarquer que la foule rendait bien l’énergie au rappeur sur scène qui enchaînait les pièces. Nous avons également eu droit à une surprise, soit Karl Tremblay des Cowboys Fringants qui s’est joint à Koriass pour interpréter un bout de la chanson Les étoiles filantes. On ne parle pas ici de réchauffer la foule, mais de lui offrir un spectacle de qualité qui a su plaire autant aux personnes qui étaient déjà fans qu’à ceux venus pour écouter le groupe suivant.

    Le site rempli à pleine capacité, les gens étaient impatients de voir arriver les Cowboys Fringants (malgré qu’ils aient vu Karl quelques minutes plus tôt). Les ayant déjà vu au Festivoix cet été, je savais à peu près à quoi m’attendre niveau performance. À quelques reprises, Karl Tremblay s’est trompé dans les paroles de ses chansons, mais on ne lui en tient pas rigueur, car tout le monde s’amusait. Par contre, le public ne voulait pas d’une soirée comme les autres. Quelqu’un dans l’assistance avait apporté un drap où il était écrit une demande spéciale. Façon originale de le demander, et qui a somme toute fonctionné. Ils ont donc exceptionnellement fait la chanson Camping Ste-Germaine, mais Karl Tremblay a soudainement oublié les paroles et le public, n’ayant pas l’habitude qu’ils jouent cette chanson, ne réussissait pas à l’aider. Son technicien est alors arrivé avec un cellulaire et les paroles, et il a pu continuer de chanter. Il a très bien géré son oubli et puis c’était très cocasse. Au nombre de chansons que le groupe a écrites depuis le début de leur carrière, on peut totalement comprendre. Le spectacle s’est étiré jusqu’à presque minuit (il a commencé aux alentours de 21h30) et le public en aurait pris encore. Pour ma part, après près de 20 chansons, je crois qu’ils ont été très généreux et ont bien terminé la soirée de vendredi.

    C’est donc satisfaite de ma visite au Festival de la Poutine de Drummondville que je suis revenue en Mauricie. Il y a dans cette ville un festival qui doit perdurer et l’on remercie les membres des Trois Accords d’avoir eu l’idée de combiner ces deux choses indispensables à la vie des québécois que sont la poutine et la bonne musique. À la prochaine édition!

    Crédit photo : Yoan Beaudet 

    Koriass
    Koriass Festival de la Poutine,Drummondville Crédit photo:Yoan Beaudet
    Koriass Festival de la Poutine,Drummondville Crédit photo:Yoan Beaudet
    Les Cowboys Fringants Festival de la Poutine,Drummondville Crédit photo:Yoan Beaudet
    Les Cowboys Fringants Festival de la Poutine,Drummondville Crédit photo:Yoan Beaudet
    Les Cowboys Fringants Festival de la Poutine,Drummondville Crédit photo:Yoan Beaudet
    Les Cowboys Fringants Festival de la Poutine,Drummondville Crédit photo:Yoan Beaudet
    Les Cowboys Fringants Festival de la Poutine,Drummondville Crédit photo:Yoan Beaudet
    Vilain Pingouin Festival de la Poutine,Drummondville Crédit photo:Yoan Beaudet
    Vilain Pingouin Festival de la Poutine,Drummondville Crédit photo:Yoan Beaudet
    Vilain Pingouin Festival de la Poutine,Drummondville Crédit photo:Yoan Beaudet
    Vilain Pingouin Festival de la Poutine,Drummondville Crédit photo:Yoan Beaudet
    Vilain Pingouin Festival de la Poutine,Drummondville Crédit photo:Yoan Beaudet

     

    Caroline Filion

    29 août 2016
    Festivals, Spectacles
    Drummondville, Festival, poutine
  • [SPECTACLE] QW4RTZ à la salle J.- Antonio-Thompson

    [SPECTACLE] QW4RTZ à la salle J.- Antonio-Thompson

     

    De retour dans la ville où tout a commencé pour eux, le groupe QW4RTZ se produisait à la salle J.-Antonio-Thompson le 12 mars 2016.  Les spectateurs n’en étaient pas à leur première prestation du groupe, qui revient cet été au FestiVoix de Trois-Rivières le dimanche 26 juin à 19h sur la scène Bell Fibe, à la demande générale. En effet, ils ont demandé au public d’applaudir si ce n’était pas la première fois qu’il les voyait, et la foule était étonnamment bruyante à ce moment précis.

    En première partie, un groupe de cinq jeunes de Trois-Rivières, Euphonie, reprenait quelques pièces a capella des groupes Mes Aieux, Clean Bandit et Bears of legend, qui seront également au FestiVoix de Trois-Rivières le 1er juillet à 19h sur la scène Bell Fibe.

    Même s’ils sont connus de tous dans le coin, leur spectacle commence par une présentation des quatre membres de la formation, soit Louis-Alexandre Beauchemin, Philippe C. Leboeuf, François ‘’Fa2’’ Dubé et François Pothier Bouchard. Chacun y va de ses performances vocales et par la suite, ils continuent sur un ton plus humoristique.« C’est quoi un groupe a capella pour vous? Quelque chose de puriste comme Il Divo? Un Barber Shop? Un groupe plus Jazz? Pentatonix? ». Après avoir fait l’éventail des possibilités, ils expliquent ce qu’eux font et comment ils le font en interprétant une des premières pièces qu’ils ont montées ensemble, Grace Kelly de Mika. Le public rit beaucoup, mais est aussi très impressionné des arrangements vocaux des quatre jeunes hommes.

    S’en sont suivis les numéros qui m’ont le plus divertie durant le spectacle. Les nostalgiques dans la salle furent servis par le numéro boysband reprenant les succès de Nsync’, Les Backstreet Boys, New kids on the block et plusieurs autres. Après avoir chanté quelques chansons plus récentes, ils sont revenus avec leur concept d’émission de cuisine. Derrière un comptoir, ils jouaient littéralement avec la nourriture, tout cela en chantant des pièces qui se voulaient « sexy ». C’était à la fois rafraîchissant et amusant de les regarder. Cela s’est conclu par l’entracte du spectacle.

    Au retour, le divertissement n’était pas terminé. À chaque segment du spectacle, ils nous surprenaient avec une chanson originale en espagnol complètement farfelu, un Ave Maria remixé avec la chanson Crève mon sale de feu Crampe en masse, un mash-up de Disney ainsi que la chanson Alleluia de Leonard Cohen. La dernière était un souvenir des moments passé aux petits chanteurs de Trois-Rivières avec Labbé Thompson. Ils ont même tenté de faire chanter le public pour la dernière pièce, mais ce ne fût pas un grand succès. Au rappel, ils ont remercié le public avec le succès de Bruno Mars et Mark Ronson Uptown Funk.

    Somme toute, Qw4rtz offre un spectacle qui fait passer par toutes les gammes d’émotions. Ce qui m’a le plus surpris, c’est à quel point j’ai ri durant le spectacle. Les quatre chanteurs sont attachants et talentueux, mais ils sont également vraiment très drôles. Je ne vais certainement pas manquer leur performance au Festivoix cet été.

    Crédit Photo : Izabelle Dallaire

    Caroline Filion

    25 mai 2016
    Région : Mauricie, Spectacles
    J.Antonio Thompson, Mauricie, Qwartz, Spectacle, Trois-Rivières
  • [SPECTACLE] Mononc’ Serge en trio acoustique au Nord-Ouest Café

    [SPECTACLE] Mononc’ Serge en trio acoustique au Nord-Ouest Café

    Le 26 février dernier, le Nord-Ouest Café accueillait quelqu’un de bien connu en Mauricie, Mononc’ Serge, mais cette fois-ci en formule trio acoustique. Il est présentement en tournée un peu partout au Québec en compagnie de plusieurs artistes différents. Que ce soit avec Pépé et sa guitare, avec Andréas et Nicolas et plusieurs autres, ses spectacles sont toujours colorés et à l’image du personnage.

    Plusieurs personnes s’étaient déplacées pour sa performance, ce qui fait que le 2e étage du bar était pratiquement complet. Son public qui le suit depuis plusieurs années est connu pour être assez bruyant et sans retenue, ce qui peut irriter Mononc Serge par moment. «Je suis écœuré de la jouer [en parlant de la chanson, les grosses torches Acadiennes], mais je vais la faire parce que j’suis écoeuré de vous entendre crier », a-t-il dit. Ce qui est certain, c’est qu’il est à l’écoute de son public qui me semblait avoir soif de vulgarité en dépit des chansons plus engagées et politiques qui composent le dernier opus de l’artiste. Somme toute, la formule trio acoustique, qui pourrait sembler plus soft, permet au public de danser allègrement et de lâcher son fou.

    Mononc’ Serge, qui en 2015 a sorti son 11e album en carrière, Mononc’ Serge 2015, se dit complètement différent dans la vie que sur ses albums. « Si j’étais comme je suis dans la vie dans mes chansons, elles seraient plates en esti ». On peut comprendre quand on s’attarde à ses textes qui sont parfois assez farfelus. Pour lui, écrire, c’est comme la récréation, tout est permis.

    Lors de son passage, il a aimé rappeler aux gens du coin que l’un de ses derniers vidéoclips La maladie du préjugé a été tourné ici à la Cabane à sucre du boisé à Trois-Rivières en octobre 2013, (on peut y apercevoir chanteur des Gars d’ma shop, Éric Ayotte!) et qu’il avait fait son premier lancement sur la terrasse du Zénob en mai 2015 pour l’album Mononc’ Serge 2015.

    Prochainement, on pourra le voir à Rimouski, Baie-Comeau, Chibougamau, mais très peu en Mauricie. Gageons qu’il ne tardera pas à revenir dans la région.

    Crédit photo : Jean-François Desputeaux 

    Caroline Filion

    7 mai 2016
    Région : Mauricie, Spectacles
    Folk rock, Mononc’ Serge, Nord-Ouest Café
  • [SPECTACLE] Coco Méliès au Magasin Général Le Brun + entrevue

    [SPECTACLE] Coco Méliès au Magasin Général Le Brun + entrevue

    Je me rendais pour la première fois au Magasin Général Lebrun où la superbe salle de spectacle baptisée L’Grenier accueillait le groupe Coco Mélies le 5 Mars dernier. J’ai eu l’opportunité de discuter avec Francesca Como et David Méliès à la suite de leur test de sons, qui annonçait un spectacle intime et unplugged. «On est fou comme ça! C’est l’fun, parce que tout paraît, rien n’est caché. Mais c’est ça qu’on aime, le côté vulnérable ». En effet, ils ont avec eux seulement leurs guitares acoustiques et un micro sur pied qui captent leurs deux voix. Ce type de spectacle était tout à fait adapté à la salle dans laquelle ils se trouvaient. « On a bien hâte à ce soir, c’est le genre de place que tu entres et que tu le sais que tu es bien ».

    Avant de commencer le spectacle, le propriétaire, Richard Vienneau, a demandé au public s’il connaissait Coco Méliès. Très peu de mains se sont levées, ce que le groupe a accueilli comme une bonne nouvelle. « Peu importe ce qu’on va jouer c’est nouveau pour vous » disait Francesca. C’est à ce moment que la magie du groupe a commencé à opérer. La foule, très attentive et silencieuse, avait hâte de découvrir chacune des pièces de Coco Méliès. Ils enchaînaient avec assurance les chansons, malgré le fait qu’ils n’avaient aucun « setlist ». Ce qui est impressionnant, c’est de voir l’écoute qu’il y a entre eux. Ils se parlent avec les yeux lorsqu’ils chantent et ont une chimie incroyable.

    Après une courte pause, ils sont revenus encore plus en feu qu’en première partie. Il régnait dans la salle une complicité avec le public, qui rendait la soirée exceptionnelle. Ça donnait l’impression d’une première rencontre où on a le sentiment d’avoir connu la personne depuis toujours. À quelques reprises, ils ont dit des choses tels que : « Habituellement, on est sérieux », probablement pour signifier la singularité de cette soirée.

    Depuis la sortie de leur album Lighthouse, réalisé par Robbie Kuster (Patrick Watson) et sorti en 2014, ils accumulent les spectacles un peu partout au Québec. Voguant entre le folk, l’indie et le pop, le style de Coco Méliès est avant tout un mélange des voix de Francesca et David et de leur passion pour la musique. Ils ne s’identifient pas à un style précis. L’été dernier, ils ont sortis l’excellente Paper Plane qui ne se retrouve sur aucun album, un mélange d’où ils étaient et où ils s’en vont, disait David. « C’est plus pop, plus sucré comme chanson. La musique est plus joyeuse, mais le texte ne l’est pas du tout. On s’est fait plaisir, mais ça ne pourrait pas se retrouver sur l’un de nos albums ». C’est notamment leur piste la plus écoutée sur Itunes.

    En décembre, ils ont été faire une série de spectacles en France « En 18 jours nous avons fait 16 spectacles. C’était intense. On y retourne en mai pour 1 mois et demi aussi intense », racontaient-ils. En plus de la visite en Europe, le groupe est présentement en écriture pour un nouvel album. Ils voient grand encore une fois et y vont de collaborations audacieuses, mais ils n’ont pas voulu m’en dire plus. « On est pas gêné de dire qu’on est ambitieux, mais on est lucide. On travaille et on ne brûle pas les étapes. Au final, on vise le plus de monde possible ».

    En terminant, je leur ai demandé s’il y avait des artistes avec qui ils aimeraient collaborer pour divers projets. « Daniel Bélanger, ça certain que ça serait l’fun. Ça pourrait aussi être génial avec Matt Holubowski (qui sera au Magasin Général le 15 et 16 avril prochain) avec qui on a joué dernièrement et qui est devenu un ami. Prochainement, Coco Méliès sera à Chicoutimi, Montréal et à la Chasse-Galerie Lavaltrie avant de s’envoler pour la France. C’est certainement un spectacle à ne pas manquer.

     

    Crédit photo : Adrien Le Toux

    Caroline Filion

    13 avril 2016
    Région : Mauricie, Spectacles
    Coco Meliès, Magasin Général Le Brun, Mauricie
  • [SPECTACLE] Dans l’univers d’Elliot Maginot au Gambrinus (+ entrevue)

    [SPECTACLE] Dans l’univers d’Elliot Maginot au Gambrinus (+ entrevue)

    Ce n’était pas la première visite d’Elliot Maginot en Mauricie, et certainement pas, non plus, la dernière. En effet, le Gambrinus affichait complet le 23 février dernier pour une soirée en compagnie de l’auteur-compositeur-interprète et ses musiciens. J’ai eu la chance de m’entretenir avec lui avant sa performance, ce qui m’a permis d’en apprendre davantage sur les divers projets du jeune homme ainsi que sur ses nombreuses visites dans la région. Au début de sa carrière, Elliot Maginot avait joué au Zénob, salle qui peut recevoir tout au plus 100 personnes. Plus récemment, il a eu l’opportunité d’ouvrir pour Bobby Bazini au Festivoix de Trois-Rivières 2015 devant un public de 15 000 personnes. Comme il l’a fait remarquer : «On a tellement joué dans des setups différents, on a fait tout le spectre des publics possible ici. En plus, le Festivoix c’était notre premier spectacle de festival de grande envergure qu’on faisait avec Gabriel notre nouveau claviériste. On commence à avoir une crowd dans le coin ».

    Après s’être produit en France, en Australie et en Californie, Elliot Maginot était de retour pour quelques spectacles au Québec, pour ensuite repartir vers la France en avril pour une série de concert en première partie de Cœur de pirate (qui sera au Festivoix le 26 juin prochain). Ouvrir pour une artiste comme Cœur de pirate en France, ce n’est pas rien. Comme il m’expliquait : « Tu sais, les tournées, surtout quand tu commences à tourner à l’étranger souvent c’est assez dur, les petites salles et tout. Sauf que là, j’ai eu la chance énorme énorme d’ouvrir pour Cœur de pirate. C’était de grosses salles, la technique était incroyable. Il y avait un chef en résidence, c’était des repas 5 services pour le band. C’était comme pas la vraie vie là! C’était assez hot ».  Il a également eu l’opportunité d’aller jouer dans un festival qui s’appelle Culture Collide en Californie, événement/magazine et agence créative contemporaine qui lui a permis de se créer un réseau dans cette partie des États-Unis. On peut donc dire que les choses vont assez bien pour Elliot Maginot et pas seulement au Québec.

    Lors du spectacle, la première partie était assurée par Afrakite, jeune musicien (et batteur d’Elliot Maginot) qui présentait quelques pièces, dont l’excellente Grown apart qui a plusieurs vues sur Youtube. Son style folk acoustique et mélancolique était une bonne entrée en matière pour la soirée.

    Malgré l’espace restreint qu’offre le Gambrinus pour les artistes, cela n’a pas affecté la performance d’Elliot Maginot et son groupe. Le public, très calme et attentif, était pendu aux lèvres du jeune homme qui, d’après ses dires, avaient la voix mal en point, car il avait cessé de fumer dernièrement. Pour les amateurs de sa musique, la différence était à peine perceptible. Comme à son habitude, Elliot Maginot a su offrir une performance à la hauteur du succès de son album Young/Old/Eveything.In.Between, et a même dévoilé un avant-goût de son prochain album. Il est présentement dans l’écriture des nouvelles pièces, mais il est également très occupé côté spectacle entre la France (avec Cœur de pirate) et le Québec.

    Elliot Maginot sera de retour au Québec au mois de mai pour une série de spectacles qui sont déjà annoncés. En terminant, je lui ai demandé s’il y avait un endroit où il aimerait particulièrement jouer prochainement et l’Islande est la première place qui lui est venue à l’esprit: « C’est un pays vraiment  musical et on a quand même beaucoup de contacts là-bas. J’ai des amis qui sont déjà allés. Tu connais Emilie & Odgen ? Et bien elle est allée jouer là-bas il y a quelques mois. J’aimerais aussi aller en Afrique du Sud, mais c’est un marché beaucoup plus difficile à percer que l’Europe, l’Asie et l’Amérique, qui sont plus traditionnels». Il est donc possible de conclure qu’il n’y a pas grand-chose qui n’est pas réalisable pour Elliot Maginot !

    Voici les photos d’Adrien Le Toux:

    Elliot Maginot en entrevue. Crédit photo: Adrien Le Toux
    Guitariste d’Elliot Maginot. Crédit photo: Adrien Le Toux
    Elliot Maginot. Crédit photo: Adrien Le Toux
    Elliot Maginot. Crédit photo: Adrien Le Toux

    Caroline Filion

    6 avril 2016
    Région : Mauricie, Spectacles
    Elliot Maginot, folk, Gambrinus, Indica Records, Mauricie, Spectacle, Trois-Rivières
  • [SPECTACLE] Colin Moore à la Shop du Trou du diable

    [SPECTACLE] Colin Moore à la Shop du Trou du diable

    C’est un Colin Moore tout sourire qui s’est présenté à la shop du Trou du diable le samedi 20 février en compagnie de « The Vetherans» soit Ryan Battistuzzi (Yesterday’s Ring) Vincent Peake (Groovy Aarvark/Grimskunk) et Skippy (Roadbones). Sa voix rauque rappelant les rockeurs des années 70 et 80 a tôt fait de charmer le public qui s’était déplacé en grand nombre à Shawinigan.

    Sur album, les chansons de Colin Moore sonnent plutôt country-folk, mais lorsque l’on assiste à un spectacle tel que celui-ci, on a plutôt droit à quelque chose de rock. On peut deviner que la participation des trois musiciens y est pour beaucoup. Ce spectacle n’avait donc rien à voir avec celui qu’il avait présenté au Gambrinus le 10 novembre 2015 en version solo.  En contrepartie, Moore nous offre également des moments plus acoustiques où il s’accompagne seulement de sa guitare et de son harmonica.

    Très généreux sur scène, Colin Moore a présenté autant des pièces de son dernier album Heart of the Storm, datant de 2012, que de celui pour lequel il travaille présentement. Il a également fait quelques morceaux de son premier opus Leaving Home parût en 2010 sous l’étiquette Indica Records. Le public a donc été servi et a eu droit à un spectacle très long qui lui a permis de découvrir l’étendue du talent du jeune Montréalais.

    Photos: Adrien Le Toux

     

     

     

    Caroline Filion

    31 mars 2016
    Région : Mauricie, Spectacles
    Colin Moore, Country, folk, Mauricie, rock, Shawinigan, Wabasso
  • [SPECTACLE] Au coeur des saisons en région avec Sweet Grass.

    [SPECTACLE] Au coeur des saisons en région avec Sweet Grass.

    Vendredi le 19 février, le groupe Saguenéen Sweet Grass était en visite en sol trifluvien au Café-Bar Zénob. Ils présentaient leur musique aux influences folk-country, parfois jazz et même Maghrébine. En cours d’écriture pour éventuellement sortir un album bientôt, le groupe a déjà un EP de 6 chansons datant de 2014 disponible sur leur bandcamp. Ce qui distingue le groupe, c’est la diversité des instruments qui les accompagnent ; Pierre-Antoine Tanguay joue de la contrebasse, Alexandrine Rodrigue de la guitare, Pascal Gagnon-Gilbert des percussions, Johannie Tremblay s’accompagne de la flûte traversière et de l’harmonica alors qu’Ovide Coudé manie le banjo, la mandoline, la trompette et même l’oud, instrument traditionnel du Maghreb. Au final, nous avons droit à quelque chose de franchement intéressant qui donne envie de taper du pied.

    D’après eux, leur alliance donne un son typiquement saguenéen qui peut rappeler la musique traditionnelle parfois. Il est évident que leurs textes sont teintés de références et de couleurs du Saguenay-Lac-St-Jean ayant tous étudié au collège d’Alma en musique. Alexandrine a également eu l’opportunité de participer à une résidence lors du Festival de la chanson de Tadoussac en 2014,  résidence par laquelle des artistes comme Lisa Leblanc et Klö Pelgag sont passées.

    Malgré la foule restreinte, les gens ont su apprécier les douces mélodies du groupe et les belles harmonies vocales entre Johannie, Alexandrine et Pierre-Antoine. Chaque chanson (ou presque) commençait en douceur pour ensuite monter progressivement dans l’ajout des percussions et des cordes même quelques fois d’instruments à vent. Bref, on peut dénoter une belle variété de sons dans leur musique et également dans la répartition des solistes.

    Prochainement, comme le groupe compose des textes en français et souhaite conserver une image qui s’accorde avec cette vision, ils ont décidé de changer le nom Sweet Grass pour Chassepareil, plante qu’on utilise pour ses racines pour faire entre autres de la racinette (rootbeer). Cela s’accorde également avec les couleurs de leurs textes qui rappellent la nature et les saisons en région. En écriture présentement dans le but de présenter du nouveau matériel en même temps que leur nouveau nom, les membres du groupe sont tous revenus aux sources pour travailler et répéter le plus souvent possible. Nous sommes impatients d’entendre leur nouvel album.

    Pour écouter leur EP : Sweet Grass

    Pour les dates de spectacles à venir, visitez leur page facebook, toujours sous le nom de Sweet Grass.

    Caroline Filion

    9 mars 2016
    Région : Mauricie, Spectacles
  • [SPECTACLE] Ambiance saloon au Zénob avec Les revenants

    [SPECTACLE] Ambiance saloon au Zénob avec Les revenants

    Vendredi 12 février, journée bien remplie côté spectacle dans la région de la Mauricie pour l’équipe. Le Café-Bar Zénob ne faisant pas exception, c’est le groupe montréalais Les revenants qui s’y produisaient pour la deuxième fois de l’histoire. Leur dernière visite datait de leur premier album Bêtes lumineuses sorti en 2011 et cette fois ils présentaient les chansons de leur plus récent enregistrement Épouvantail sorti en octobre 2015. Depuis que le dernier album est paru, ils ont joué un peu partout dans les bars ainsi qu’à la radio et plus récemment au Divan Orange et au Jono Bar dans le cadre du Taverne Tour. « C’est dans des bars qui ne sont pas nécessairement dans un contexte où ils peuvent recevoir des spectacles, et le défi c’est de faire taper les habitués du pied. On a eu beaucoup de plaisir à participer à ça » expliquait Jimmy Beaudoin, chanteur et guitariste du groupe, que nous avons eu la chance de rencontrer après le spectacle.

    Moins bondée en début de soirée, la salle s’est remplie petit à petit de gens qui ont rapidement apprécié le style country folk planant du groupe. Ils ont fait très peu d’interventions entre les chansons et ont eu le temps de jouer près de 25 pièces tellement l’assistance en redemandait. Malgré les morceaux plus lents, ils ont réussi à faire plonger le public dans leur musique qui rappelait les vieux westerns américains par moment. Il n’est donc pas surprenant que Les revenants rêvent d’un jour se voir confier la musique d’un film. Les musiciens sont tout de même parvenus à convaincre plusieurs personnes au Zénob en ce vendredi soir, car l’énergie et l’engouement des gens étaient palpables. « Ça fait longtemps que nous ne sommes pas venus, et nous savions que c’était un public à regagner, mais quand les habitués sont arrivés ils se sont tous mis à danser. Nous avons fait 2 rappels donc pour moi, c’était un bon show », racontait Jimmy Beaudoin.

    Dans les prochains mois, ils seront des spectacles un peu partout au Québec pour faire connaître le dernier album qui a été vraiment bien reçu par les critiques. Contenant des morceaux plus psychédéliques que le premier, il unit des sons tantôt rock, tantôt folk, mais avec un son country prédominant. La voix de Jimmy Beaudoin se fond dans la mélodie tellement elle s’immisce bien dans la musique. Ils ont enregistré cet album eux-mêmes en l’espace de deux ans et ont su trouver une sonorité qui leur est propre. Quelques autres projets sont également en cours. « On travaille présentement sur un nouveau vidéoclip avec Maxime-Claude Lécuyer (qui a réalisé le premier vidéo pour la chanson la candeur de l’inconnu) qu’on aimerait beaucoup sortir au printemps », nous confiait Beaudoin. Pour plus d’information à leur sujet, surveillez leur page Facebook.

    Crédit photo : Adrien Le Toux 

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    Caroline Filion

    19 février 2016
    Région : Mauricie, Spectacles
    Café-Bar Zénob, Les Revenants
  • [Spectacle] Les Gars d’ma Shop +artiste invité : Olivier Lessard au Zénob le 23 janvier 2016

    [Spectacle] Les Gars d’ma Shop +artiste invité : Olivier Lessard au Zénob le 23 janvier 2016

    Le samedi 23 janvier dernier, le groupe trifluvien Les Gars d’ma Shop était de retour «Là où tout a commencé » soit au Café Bar Le Zénob. Ils avaient annoncé la présence d’un invité spécial, et c’est Olivier Lessard, auteur-compositeur-interprète et chanteur du groupe La montagne est blanche qui s’est vu confié la première partie du groupe. Il a bien réchauffé la salle avec ses mélodies folks aux textes imagés et y est même allé d’une reprise du groupe rap Loud Lary Ajust. Il sera également possible de voir Olivier en solo le 22 février prochain à la salle Claude Léveillée dans le cadre du concours Ma première place des arts.

    Depuis qu’ils ont remporté les Mardis de la relève au Gambrinus en 2014, les Gars d’ma Shop accumulent les spectacles un peu partout en Mauricie et ailleurs. C’est en terrain connu qu’ils ont performé dans un Zénob pratiquement plein. Le chanteur, Érik Ayotte, se faisait un plaisir d’entrecouper les chansons, toutes plus farfelues les unes que les autres, d’anecdotes passées du temps où il travaillait au Zénob. Comme un poisson dans l’eau, il est difficile de savoir si toutes ses paroles sont calculées ou simplement improvisées, mais Ayotte a assurément un plaisir fou sur scène. Un spectacle des Gars d’ma Shop, ce n’est jamais de tout repos. Le public, habitué aux prestations du groupe, était très énergique et dansait beaucoup.

    Depuis la création des Gars d’ma Shop, en 2012, ils ont sorti un album qui comporte 8 chansons et sont en préparation pour un deuxième qui devrait voir le jour prochainement. Influencés par des artistes comme Les Colocs, RBO, Bernard Adamus, Richard Desjardins et plusieurs autres, ils changent certains passages de leurs chansons pour en faire de nouvelles à leur image. Il est possible d’écouter le premier album datant de 2014 gratuitement sur Youtube, sur leur Soundcloud ou d’acheter leur album sur www.lesgarsdmashop.com. Pour plus d’information et pour leurs dates de spectacle, visitez leur page Facebook.

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    Caroline Filion

    4 février 2016
    Région : Mauricie, Spectacles
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