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  • [ALBUM] Ropoporose – «Elephant love»

    [ALBUM] Ropoporose – «Elephant love»
    Album «Elephant love» de Ropoporose
    Album «Elephant love» de Ropoporose

    Ropoporose, c’est un duo familial originaire de Vendôme et composé de Pauline (chant, guitare, clavier, percussions) et Romain (batterie, guitare, chœurs). Influençée, entre autres, par Yann Tiersen, Sonic Youth, Arcade Fire ou Piano Chat, leur musique pop-rock, parfois plus planante, parfois plus « noise », nous rappelle la sensation de liberté souvent associée à la jeunesse.

    L’album Elephant Love sortait en janvier 2015 en Europe et est arrivé sur nos tablettes le 28 août dernier via Simone Records.

    J’avoue avoir été complètement sous le charme après ma première écoute. L’album commence très bien avec un enchainement de notes à la guitare électrique sur la pièce Day of may. Tout de suite, ça donne le goût d’écouter tout le reste. Ça n’en prenait pas plus pour comprendre que j’allais passer ma journée du 28 août à l’écouter en boucle, pour mon plus grand bonheur.

    La deuxième pièce, Desire, est plus instrumentale et plus planante. Avec Moïra, on passe à un autre niveau. La chanson commence tout doucement et prend son envol vers le milieu. Ça donne envie de défoncer des montagnes en rentrant dedans avec des tanks géant en lançant de la dynamite. Drôle de métaphore me direz-vous, mais vous comprendrez mon engouement en l’écoutant.

    Avec la pièce Whu-whu, c’est là que tout l’album prend son sens. C’est là qu’on assimile tout ce qu’on entend depuis le début. C’est, à mon avis, la pièce qui joint le début et la fin. La présence de la guitare, la voix de Pauline, la mélancolie de la mélodie et le crescendo instrumental m’ont rendu accro à l’album.

    La pièce Empty-headed, qui arrive juste après, a l’effet d’une bombe. C’est assez intense pour nous donner envie de danser et assez doux pour qu’on ait juste envie de hocher la tête tranquillement de l’avant vers l’arrière.

    La chanson titre de l’album est musicalement plus lourde et le vocal est encore plus angélique que sur les autres pièces… un parfait mélange !

    Consolation est plus dans le psychédélique rock avec un rythme un peu plus lent, mais juste assez pour nous préparer à la suite, avec My god qui est plus lente et plus du type traditionnelle.

    La chanson 40 slates nous amène vers la fin de l’album avec une introduction musicalement relaxe et en terminant sur une intensité digne d’un film de guerre qui finit bien pour les gentils. De toute beauté !

    En plus d’avoir la chance de les voir au Festival de musique émergente en Abitibi-Témiscamingue (FME) le 4 septembre prochain, je crains de ne jamais pouvoir me passer de leur musique. Un album qui s’harmonise tout à fait avec l’automne qui arrive par les mélodies accrocheuses et harmonieuses entre les voix et la guitare électrique prédominante. Bien qu’on retrouve sur l’album des éléments nous rappelant les groupes qui les ont inspiré, ils ont su développé un style bien à eux, qui les rends charmants et ô combien plaisant à écouter.

    [bandcamp width=100% height=120 album=1082729301 size=large bgcol=ffffff linkcol=0687f5 tracklist=false artwork=small]

    Karina Tardif

    1 septembre 2015
    Albums
    duo, elephant love, pop, Psychédélique, rock, Ropoporose, Vendôme
  • [ALBUM] Simon Kearney – La vie en mauve

    [ALBUM] Simon Kearney – La vie en mauve
    Simon Kearney La vie en mauve (Sphère musique)
    Simon Kearney
    La vie en mauve (Sphère musique)

    Un gros buzz entoure Simon Kearney depuis un certain temps. Depuis, en fait, qu’il a lancé un premier maxi alors qu’il n’avait que 17 ans. C’est que son rock mélodieux aux accents parfois un brin psychédéliques a de quoi faire tourner bien des têtes. Ceux qui ont eu la chance de le voir en spectacle savent que le jeune homme possède déjà pas mal tous les atouts pour être une figure importante de la scène musicale québécoise (je parle pas juste de la ville, ici). Pas du genre trop pressé, Simon a peaufiné ses habiletés et composé d’autres chansons, qu’il a enregistrées sous la direction d’un certain Antoine Gratton. Le résultat? Deux ans plus tard, il nous présente La vie en mauve, un album de 16 chansons au son desquelles on passe trois jolis quarts d’heure.

    Sans perdre de temps, Kearney donne le ton avec Hey Man, une chanson qui part doucement, mais qui montre de quel bois le jeune auteur-compositeur-interprète se chauffe : du rock à guitares lent, langoureux, chaud, celui qu’on écoute en regardant l’asphalte fondre au soleil. Quand on cherche les références (c’est tellement à la mode, les albums référentiels), on n’en trouve que très peu, et cela est une bonne chose : si Kearney s’inspire des autres, il le fait à sa manière!

    On aime beaucoup quand Kearney joue les rockeurs comme sur Comme un acide. C’est là qu’il est à son meilleur, quand il se déchaîne sur les refrains. Sur Chaminao, on reconnaît une voix féminine, celle de Camille Poliquin (Milk & Bone), qui se marie donc bien à la guitare de Kearney! Et puis sur Megan, Kearney se transforme en Beatle pendant un petit moment. Ah, voilà, y’en a, des références!

    Les pièces se suivent et se ressemblent un peu, du pop-rock un peu slacker sur les bords, mais tout à coup, on tombe sur une bombe : J’aurais dû la tuer, encore une fois avec Camille Péloquin qui complète Kearney à merveille. Un gros blues-rock sale et un brin cacophonique qui, selon LP Labrèche du Canal auditif, ferait frémir ceux qui ont capoté sur le cas d’Action Bronson. OK, on comprend assez facilement ici qu’il s’agit d’une histoire, y’aura donc pas de polémique. Pis oui, on irait bien faire les 400 coups avec Camille nous aussi! Ah, c’est pas d’elle que tu voulais parler? N’empêche qu’il s’agit des cinq meilleures minutes de l’album. Tout simplement jouissif!

    Je n’ai pas parlé de la réalisation d’Antoine Gratton? C’est bon signe, vous ne trouvez pas? Gratton ne s’est pas trop imposé, il a laissé le talent de Kearney s’exprimer tout en sachant bien guider le jeune homme. Non, c’est pas parfait, les paroles trahissent parfois l’âge du jeune multi-instrumentiste, mais quand on écoute La vie en mauve, on sait que ce jeune homme sera dans le décor très longtemps. Reste à parfaire son écriture, à gagner en maturité, à voir du pays.

    La première fois que j’ai vu Kearney sur scène, j’ai eu le même feeling que lorsque j’ai vu Jake Bugg : s’il ne s’enfle pas trop la tête, s’il reste bien ancré au plancher, ce jeune homme, qui a tout le talent du monde, va aller loin, très loin.

    Marjo, tu voulais des flammèches? Je te présente Simon Kearney. J’espère que tes devil horns sont prêtes, tu vas en avoir besoin!

    Jacques Boivin

    27 août 2015
    Albums
    Antoine Gratton, Simon Kearney, Sphère musique
  • [ALBUM] Katie Moore – «Fooled By The Fun»

    [ALBUM] Katie Moore – «Fooled By The Fun»
    Katie Moore - Fooled By The Fun (Club Roll)
    Katie Moore – Fooled By The Fun (Club Roll)

    Ce n’est pas si simple de choisir les mots justes pour décrire ce qu’on entend, ce qu’on ressent quand on écoute de la musique, tout en donnant au lecteur le goût de tendre l’oreille. D’habitude, pour se réconforter, on se cherche des points d’ancrage. Ça ressemble à qui? À quoi? Ça fait partie de quel courant musical? Pour comprendre, on a besoin de comparer, d’avoir des repères. Or, ce que j’espérais pour cette première « critique de disque », c’est faire le contraire. Oublier ces vieux réflexes. Et  j’ai trouvé, dans l’univers de l’auteure-compositrice-interprète montréalaise Katie Moore, exactement ce qu’il me fallait pour ça.

    C’est par un beau et tranquille dimanche d’août que j’ai écouté Fooled By The Fun, son troisième album. Dès les premières notes de la pièce Leaving, on se retrouve chez elle, avec ses proches. Ce qu’on entend est si intime et libre qu’on oublie de chercher ailleurs quelque parenté musicale qui soit. Sa voix magnifique nous touche comme un vent chaud d’été caresse la peau. Paix, douceur, fragilité et simplicité.  Et on se sent tellement bien qu’on n’a qu’à fermer les yeux pour s’imaginer à Hudson, dans la maison de ses parents, là où elle a enregistré une partie des chansons de ce nouveau disque. «Tellement bien qu’on s’sent mal un p’tit brin», comme dirait Richard Desjardins.

    Musicalement, la présence de complices de longue date n’est sûrement pas étrangère à ce sentiment de confort et de quiétude. Composée de talentueux musiciens montréalais – Warren C. Spicer (Plants and Animals, qui assure la réalisation de l’album), Andrew Horton (Notre Dame de Grass), Dave Payant (A Silver Mt Zion),  Mike O’Brien (Sin and Swoon), Josh Dolgin (Socalled), Simon Nakonechny, Patrice Agbouku (Islands), Jessica Moss (A Silver Mt Zion, qui a aussi conçu l’illustration de la pochette), Josh Zubot, Andrea Lauren, Angela Desveaux et Nic Basque (Plants and Animals) – la famille musicale de Katie Moore offre tout ce qu’il faut pour servir son timbre unique, ses mots pudiques et ses mélodies chatoyantes. Guitares acoustiques et électriques, violons, piano, Fender Rhodes, basse, batterie et riches harmonies vocales : tout arrive à point, au bon moment et avec une aisance telle qu’une ou deux prises ont suffi pour capturer ces beaux moments (à part les arrangements de cordes qui ont été ajoutés en studio).

    C’est donc avec la même grâce que s’enchaînent les autres chansons de Moore (gros coup de cœur pour la pièce-titre et Talked All Night) et les judicieuses reprises de Tracy Chapman (émouvante Baby can I hold you) et de Françoise Hardy (Tu ressembles à tous ceux qui ont eu du chagrin, en duo avec Ariane Moffatt, toute en délicatesse). Cet album est certainement un des joyaux de la rentrée!

    • Katie a remporté le prix GAMIQ du « meilleur album country-folk » pour Montebello, paru en 2011, et le Prix de la chanson de la SOCAN pour le titre Wake Up Like This.
    • L’album Fooled By The Fun (Club Roll) sera disponible dès le 28 août.
    • Spectacle-lancement à Montréal, le 27 août, au Rialto.
    • Elle sera également en spectacle à Québec, le 8 octobre prochain, à l’Anti.

    [bandcamp width=100% height=120 track=2779904604 size=large bgcol=ffffff linkcol=0687f5 tracklist=false artwork=small]

    Julie Fradette

    25 août 2015
    Albums
    Andrew Horton, ariane moffatt, Country, folk, Françoise Hardy, Katie Moore, Plants and Animals, Socalled, Soul, Tracy Chapman, Warren Spicer
  • [ALBUM] Arthur Comeau – «Prospare»

    [ALBUM] Arthur Comeau – «Prospare»
    arthur comeau
    Arthur Comeau – Prospare (P572)

    En avril 2014, on apprenait à connaître Arthur Comeau (Alexandre Bilodeau de son vrai nom), le « beatmaker » derrière les hits de Radio Radio avec son premier album solo, 3/4. Ce fut le début du cheminement qui l’a mené, le 21 août dernier, à son dernier projet, de style hip-hop expérimental, Prospare.

    Prospare se veut un retour aux sources expérimental qui mènera à la finalité du voyage musical avec l’album Planète Clare en 2016.

    À premier abord, l’album, parue sous l’étiquette P572, les « beats » sont très accrocheurs, quoi que plus lourds et souvent plus lents que sur le premier album, mais il ne faut pas s’arrêter là. Les sujets abordés vont au gré du vent et nous font osciller entre les ambiances de la Nouvelle-Écosse et Montréal (lieux d’enregistrements). Ce n’est qu’à la seconde écoute qu’on les remarques véritablement. Mis à part un peu trop d’auto-tune sur quelques morceaux, l’album s’écoute bien d’un bout à l’autre en auto, au travail ou sur la « beach ».

    C’est un retour aux sources qui fait du bien et qu’on aurait bien aimé avoir dans nos oreilles en début d’été !

     

    [bandcamp width=100% height=42 album=522872437 size=small bgcol=ffffff linkcol=0687f5]

    Karina Tardif

    25 août 2015
    Albums
    Arthur Comeau, beatmaker, expérimental, hip-hop, P572, Prospare
  • [ALBUM] Heirloom – «Heirloom»

    [ALBUM] Heirloom – «Heirloom»
    Heirloom
    Heirloom – Heirloom (indépendant)

    Heirloom est un groupe méconnu de Montréal oeuvrant sur la scène folk depuis 2012. Ils ont lancé un album éponyme (leur deuxième) en plein foisonnement de festivals, début juillet. Ce n’était peut-être pas le meilleur moment et c’est dommage, car ce disque mérite de l’attention.

    Leur folk très ancré n’apporte pas beaucoup de nouveau à au genre très répandu. Les influences sont nombreuses (et même mentionnées dans leur biographie officielle; curieux choix pour qui voudrait probablement s’affranchir de comparaisons faciles), mais la cohésion entre les pièces est telle qu’on apprécie rapidement l’oeuvre dans son ensemble.

    L’album débute par Prologue et se termine par Epilogue; deux pièces bien ficelées qui ne sont pas les interludes qu’on croyait. Entre les deux, l’ensemble des chansons est efficace même si certaines sortent du lot comme Lily White et la magnifique Sweet Sour. Le violon et le violoncelle très présents soutiennent les chansons à merveille et sont au centre de la plupart d’entre elles. Il faut dire que la chanteuse Lisa Malachowski a une très belle voix entre celle de Marissa Nadler ou Olöf Arnalds. Mélodiquement on s’approche beaucoup de l’univers de Joanna Newsom malgré une harpe moins présente et un côté expérimental absent.

    Étant donné l’homogénéité de la proposition, c’était une bonne idée de sortir un album relativement court (à peine plus de 30 minutes). Belle découverte pour tout amateur de folk classique.

    Julien Baby-Cormier

    20 août 2015
    Albums
    folk, Heirloom
  • [FESTIVAL] Le bout du monde, c’est ce week-end!

    [FESTIVAL] Le bout du monde, c’est ce week-end!

    Tournee

    FMBDMCe week-end, pendant que les jeunes cools et branchés iront se faire bouffer par les moustiques à Béthanie, je vais de mon côté à Gaspé où se déroulera le Festival Musique du bout du monde du 5 au 9 août prochain. Un cadre enchanteur, une organisation remplie de passionnés et une programmation riche et variée qui vise à transmettre aux citoyens de la Gaspésie et aux visiteurs une belle curiosité et une ouverture sur le monde digne d’une ville située sur le bord de la mer. Tout pour me plaire.

    Pour vous mettre l’eau à la bouche (il reste des laissez-passer si vous voulez descendre!), voici notre plan de couverture pour le week-end. Nos seuls regrets : manquer Dumas mercredi et Marie-Pierre Arthur dimanche (une chance qu’on vient de la voir, mais on sait qu’en Gaspésie, elle s’éclate toujours très fort).

    Jeudi 6 août

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    Alex Nevsky

    Comment passer à côté de la soirée des beaux jeunes hommes? Claude Bégin, Karim Ouellet et Alex Nevsky à tour de rôle? Oui, on les a vus tous les trois très récemment, mais Ouellet et Nevsky donnent toujours un bon show. Et Bégin? Mettons que je l’aime un peu plus que d’autres membres de l’équipe, peut-être trouvera-t-il grâce à mes yeux. Est-ce que le feu sera là?

    En fin de soirée, on se laissera très probablement tenter par Le Winston Band, qui offre un sympathique mélange de cajun, de country et de bluegrass. Dans mes cordes, tu dis?

    Vendredi 7 août

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    Pierre Kwenders

    On ira jeter un coup d’oeil au spectacle des Andino Suns, un espèce de croisement entre la musique traditionnelle des Andes et le folk-rock de l’Ouest canadien. On va ensuite voir la Kermesse du bout du monde, une fête foraine avec des diseurs de bonne aventure et des jongleurs de couteaux. Belle façon de se préparer pour le duo de choc Pierre Kwenders-Loco Locass. Après avoir vu Kwenders plusieurs fois cet été, on peut vous dire sans nous tromper qu’il s’agit d’un incontournable du festival. Quant à Loco Locass, le rap festif et engagé des trois gars devrait faire sautiller la foule à la grande scène. On va terminer la soirée avec un groupe de Québec, imaginez-vous donc : Raton Lover. On les rate toujours à la maison, on va profiter de l’occasion pour aller les voir.

    Samedi 8 août

    Les Deuxluxes - Photo : ecoutedonc.ca
    Les Deuxluxes – Photo : ecoutedonc.ca

    Vous savez ce qu’on va faire, samedi? On va se promener dans le centre-ville de Gaspé, d’une activité à l’autre, pis on va déguster. Ça va être la fête! La seule certitude, c’est Joseph Edgar en fin d’après-midi, parce qu’on aime bien le sympathique Acadien et ses histoires bien racontées. En soirée, on va célébrer deux grandes dames : Betty Bonifassi (ça avait été tout un show au FEQ) et Angélique Kidjo (une autre légende!). On aurait bien aimé ça terminer la soirée avec Steady Swagger ou Dylan Perron et elixir de gumbo, mais on a besoin de notre traitement deuxluxe et on va aller se faire brasser la cage avec Les Deuxluxes. Nul doute qu’il va faire très chaud au Brise-Bise.

    Dimanche 9 août

    On va se lever très tôt (en fait, je crois qu’on ne se couchera tout simplement pas) et se diriger vers le Cap Bon-Ami où nous aurons la chance de voir le soleil se lever sur le majestueux golfe St-Laurent pendant que Martha Wainwright chante ses plus belles chansons. Le spectacle est à guichets fermés depuis au moins une semaine, on ne se gênera pas pour vous montrer ce que vous aurez manqué.

    Le reste de la journée dépend malheureusement de notre retour vers Québec. Mais si on reste encore un peu, on va profiter encore une fois de l’animation dans les rues de Gaspé.

    Le festival Musique du bout du monde s’annonce très prometteur et l’hospitalité des Gaspésiens n’est plus à prouver. On a bien hâte d’aller voir ça. À jeudi!

    Jacques Boivin

    4 août 2015
    Albums
    Alex Nevsky, Andino Suns, Claude Bégin, Festival Musique bout du monde, Joseph Edgar, Karim Ouellet, Les Deuxluxes, Martha Wainwright, Raton Lover, Winston Band
  • [FESTIVAL D’ÉTÉ DE QUÉBEC] Aperçu, jour 10

    C’est déjà le dernier week-end du Festival d’été de Québec 2015. En ce samedi pluvieux, il y a le retour du métal su les plaines avec Megadeth ains qui plusieurs belles découvertes à faire sur les autres sites du festival.

    18 h – eqse 

    La formation rimouskoise n’a rien à envier aux amateurs de pop indépendante de la trempe des Half Moon Run et Harfang. Au Petit Impérial.

    20 h – BERNHARI

    Photo : Sébastien Ouellet, ecoutedonc.ca
    Photo : Sébastien Ouellet, ecoutedonc.ca

    Alexandre Bernhari est un mystérieux auteur-compositeur-interprète qui nous a lancé une bombe musical en 2014 avec son album intitulé simplement BERNHARI. Cet album est sombre, mais si explosif. Il y a de magnifiques balade, de la mélancolie et des pièces très intenses. Sur scène, Bernhari alterne entre la batterie et le clavier, un peu à la one-man band. Vous n’êtes toujours pas convaincu, lisez nos derniers compte-rendus de ses concerts à Québec ici et ici. Le mystérieux concert débutera dès 20h00 au Parc de la Francophonie. Amène ton imperméable et vient découvrir ce talentueux artiste!

    21 h 30 – Tamikrest

    Si vous aimez le rock à la sauce touareg (pensez Bombino ici), vous serez plus que gâtés avec Tamikrest, qui fait également penser à Tinariwen et son côté tres floydesque. Ceux qui ont encore Shine on You, Crazy Diamond en tête depuis hier risquent d’avoir beaucoup de plaisir ce soir.

    Pour en savoir plus, www.infofestival.com.

    Matthieu Paquet-Chabot

    18 juillet 2015
    Albums
  • [Annonce] La Bronze de retour à Québec au Palais Montcalm

    [Annonce] La Bronze de retour à Québec au Palais Montcalm
    La Bronze sur la terrasse le 17 juillet 2015. Présenté par Shoeclack Radio.
    La Bronze sur la terrasse le 17 juillet 2015. Présenté par Shoeclack Radio.

    C’est après sa prestation au Festival d’Été de Québec que la sublime chanteuse Nadia Essadiqi, aussi connu sous le nom de La Bronze, révéla qu’elle sera de retour à Québec le 12 septembre prochain au Palais Montcalm de la place d’Youville. Ce concert s’inscrit dans les derniers milles de la tournée de l’album éponyme paru en 2014. En effet, un deuxième opus est en préparation et devrait paraître sous peu.

    À la croisée du jeu et de la chanson, Nadia Essadiqi est une femme accomplie à un si jeune âge. Vous l’avez peut-être aperçue dans la série Quart De Vie présent par Tou.tv (Société Radio-Canada). En 2014, la chanteuse décide de lancer son premier album éponyme de douze pièces mixant la pop et quelques touches de rock.

    En 2015, La Bronze lance une nouvelle pièce intitulée l’Anarchie des Jours Heureux, qui fut utilisée comme générique d’une populaire émission jeunesse sur les ondes de Vrak Tv. Ayant le vent dans les voiles, La Bronze multiplie les apparitions dans les festivals de la province, dont les Francofolies, Artefact et le Festival d’Été de Québec.

    Revenons sur le concert de septembre qui débutera sous les coups de 20h00 avec l’excellent groupe de Québec Anatole! Alexandre Martel, de la formation Mauves, et Simon Paradis viendront présenté leur album à paraître à l’automne 2015 au spectateurs du Palais Montcalm. Ce sera sans aucun doute une performance très théâtrale tintée de rock et d’électro. C’est à ne pas manquez!

    Les billets sont en vente dès maintenant ICI!

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    La Bronze sur la terrasse le 17 juillet 2015. Présenté par Shoeclack Radio.
    La Bronze sur la terrasse le 17 juillet 2015. Présenté par Shoeclack Radio.

    Revenons maintenant sur le mini-concert qu’a donné La Bronze et ses deux acolytes sur la terrasse de l’entreprise LePointdeVente.com plus tôt aujourd’hui. C’était un BBQ présenté par Shoeclack Radio avec un superbe vue sur la ville de Québec. Quoi de mieux pour une heure de diner qu’un BBQ avec trois pièces de La Bronze? C’est donc sous un soleil radieux que Nadia Essadiqi débute avec une réflexion philosophique sur la couleur bleu des popsicles qu’elle aperçue dans les mains d’une spectatrice.  « C’est quoi le fruit bleu de ton popsicles? Parce que des framboises bleues, ça existent pas! ». Les premières notes de Jeunesse Féline sont ensuite entendues. Avec ses deux musiciens, La Bronze danse avec un sourire évocateurs tout en chantant le fameux refrain : « Nous sommes la jeunesse féline. Oh! Oh oh oh oh oh!« . Le public, composé d’une vingtaine de privilégié, tape des mains avec les musiciens. Entre les chansons, nous avons droit à quelques blagues qui ont eu un bel effet sur le public. La magnifique pièce, avec un nom des plus original, Ouvre-moi ton plexus bébé suit. Ayant maintenant prise place au piano, le concert prend une tournure un peu plus intime, moins dansant, pour laisser place à la musique. Improvisant un moment a capella, La Bronze et ses musiciens ont beaucoup de plaisir. C’était un moment improvisé unique et très agréable. Pour conclure le mini-concert, Nadia Essadiqi annonce que la prochaine chanson  « la rapproche de  son bestfriend psychique Stromae dans leur langue d’origine« . Elle lance donc la chanson dans une langue qui m’est inconnu. Le moment était tout simplement magnifique d’entendre la chanteuse dans sa langue d’origine. C’était un agréable moment qui se répétera en salle cette fois le 12 septembre prochain.

    Matthieu Paquet-Chabot

    17 juillet 2015
    Albums
    Anatole, La Bronze
  • [DISQUES] Bilan de mi-année; ou qu’est-ce que tu dois mettre sur ta liste de lecture estivale…

    [DISQUES] Bilan de mi-année; ou qu’est-ce que tu dois mettre sur ta liste de lecture estivale…

    L’été, synonyme d’euphorie des festivals, est aussi une période généralement tranquille côté sorties de disque. Si quelques groupes (Tame Impala, Ratatat, Mac DeMarco, Iron & Wine en duo Ben Bridwell pour un album de reprises)  sortiront des albums pendant la saison chaude, il faudra généralement attendre l’automne pour être à nouveau aspiré dans le tourbillon de nouvelles offrandes. En attendant, le mélomane averti pourra faire du rattrapage avec quelques suggestions bien personnelles.

     

     

    sufjan-stevens-carrie-and-lowellSufjan Stevens – Carrie & Lowell (Asthmatic Kitty, 2015) : Splendide album qui ramène Sufjan sur un terrain folk, cette fois plus intimiste. Si certains pourraient qualifier cet album de retour aux sources, d’autres conviendront qu’il s’agit d’un grand pas en avant. L’album est beaucoup plus concis que ce à quoi il nous avait habitué et sa donne un des albums les plus remarquables de ce début d’année.

     

     

    Elvis Perkins – I Aubade (MIR recording, 2015) : Certains albums semblentElvis perkins Aubade parfois complètement ignorés par la presse spécialisée comme ce I Aubade d’Elvis Perkins. Ce nouveau disque sort après 6 longues années de gestation. C’est un album délicat, exigeant et tout à fait magnifique qui mérite une écoute soutenue. Voici un folk complexe, enregistré avec sobriété, mais comportant beaucoup de subtilités. Superbe prestation dans une station de radio de Seattle ici.

     

     

    Bjork VulnicuraBjork – Vulnicura (One Little Indian, 2015) : Bjork s’est servie de la musique comme exutoire pour passer à travers une séparation avec son conjoint de longue date. Ça donne un album fragile et beau; un retour réussi pour une artiste talentueuse qui a aussi le don de bien s’entourer (Haxan Cloak et Arca). Si le poil ne nous dresse pas sur les bras comme à l’époque d’Homogenic ou de Vespertine, force est d’admettre que l’Islandaise est toujours pertinente à l’aube de ses 50 ans.

     

     

    Built To Spill – Untethered Moon (Warner Bros, 2015) : Groupe pionnier de la mouvance Indie-rock américaine dans les années 90, le groupe de Doug Martsch revient à la charge avec un excellent album en phase avec le reste de leur discographie, mais diablement efficace. Les riffs solides et la voix singulière de Martsch sont particulièrement efficaces en début et en fin d’album.  À voir au Club Soda dans le cadre de Pop Montréal le 19 septembre prochain.

     

     

    Fjm-iloveyouhoneybearFather John Misty – I Love You, Honeybear (Subpop, 2015) : Un autre disque folk grandiloquent pour Joshua Tillman (alias Father John Misty). C’est un second album fort pertinent pour l’artiste qui nous convie à l’intérieur de sa curieuse psyché; et que dire de cette voix… C’est foisonnant et on aime.

     

     

    Fontarabie – Éclipses (Grosse Boite, 2015) : Ep de 5 chansons faisant suitFonarabie Éclipsese à l’excellent disque éponyme paru en 2014. Julien Mineau présente de délicates chansons assez mélancoliques. La pièce d’ouverture Vent Blanc est particulièrement sublime. L’instrumentale Éclipses rappelle quant à elle les élans rock de Malajube. On reconnait le style de Mineau, mais l’instrumentation utilisée pour son projet Fontarabie est plus variée et poussée. C’est parfait en attendant le prochain disque (Malajube ou Fontarabie?) du clan Mineau.

     

     

    Viet Cong

    Viet Cong – Viet Cong (Jagjaguwar, 2015) : Des ex-membres du groupe de Calgary, Women ont sorti en janvier un album habillé de post-punk et de rock fuzzé fort pertinent. La voix n’est pas spécialement puissante et elle est souvent enterrée par un mur de guitares. 7 pièces seulement, dont la dernière, Death; 11 minutes de défoulements jubilatoires. À voir en première partie d’Interpol le 17 juillet au FEQ.

     

     

    Wand – Golem (In the Red, 2015) : Le premier disque avait été produit pWAND-Golemar Ty Segall et même s’il n’a pas collaboré à ce deuxième effort, son spectre plane pas trop loin. On se retrouve ici avec un bijou de rock garage aux tendances psychélisantes, voire stoner. Le plaisir de ce disque croit avec l’usage puisqu’on en vient éventuellement à ne plus entendre les influences qui peuvent être dérangeantes à la première écoute. On profite alors de chansons très bien ficelées, agrémentées de riffs absolument addictifs.

     

     

    moriartyMoriarty – Epitaph (Air Rytmo, 2015) : Moriarty est un groupe folk de France mené par la Franco-américaine Rosemary Standley. Ils sortent cette année leur 4e long jeu. S’ils ne révolutionnent rien ici (le groupe à longtemps fait de nombreuses reprises blues) le mélange des genres est intéressant et ce disque est un bel ajout à leur discographie. L’album semble être passé complètement sous le radar de ce côté de l’Atlantique et c’est bien dommage.

     

     

    Corridor – Corridor (Indépendant, 2015) ;  corridorLe quatuor montréalais fait preuve de beaucoup d’audace sur ce premier album complet. (la formation avait un EP en poche sorti l’an dernier) Globalement, c’est rock (certaines pièces évoquent Deerhunter ou My Bloody Valentine, mais ce n’est pas si aisé à catégoriser et c’est bien tant mieux). C’est aussi et surtout bien des variations de ce rock et tout ça se fait en français. Dans cette mer de folk et de synth-pop, ça fait du bien de voir de nouveaux visages franco-rock pour appuyer les Ponctuation et autres Jesuslesfilles de ce monde. Le disque est bon, le potentiel lui est énorme.

    En rétrospective, 2015 a fort bien débuté et nous avons plusieurs raisons de trépigner d’impatience pour la suite. Bonne mélomanie!

    Julien Baby-Cormier

    2 juillet 2015
    Albums
    Bjork, Built to Spill, Corridor, Elvis Perkins, Father John Misty, Fontarabie, Moriarty, Sufjan Stevens, Viet Cong, Wand
  • Safia Nolin dévoile son premier album

    Safia Nolin dévoile son premier album

    L’auteure-compositrice-interprète Safia Nolin dévoilait aujourd’hui un second extrait de ce qui sera son premier album ainsi que quelques dates de concerts afin de lancer ce dernier. L’artiste, originaire de Québec, rend hommage à son patelin en intitulant son premier album Limoilou, une parution dont la réalisation a été confiée à Philippe Brault, un collaborateur qui gravite autour depuis qu’elle fût révélée au public de Granby lors du Festival International de la Chanson de 2012.

    Outre Philippe Brault à la réalisation, notons la présence sur le disque de son complice de scène Joseph Marchand (Forêt) ainsi que celle de Rick Haworth et Stefan Schneider (Bell Orchestre, The Luyas, Thus:Owls).

    Elle sera en concert ce soir à Laval, dans le cadre de la fête nationale du Québec, lancera son album le 10 septembre à Montréal et s’arrêtera au Cercle pour un concert de lancement de 16 septembre prochain. Les billets, au coût de 12 $, sont déjà en vente au Knock-Out, à la billetterie du Cercle et sur lepointdevente.com.

    D’ici là, visionnez le clip paru il y a deux mois pour la pièce « Igloo » ou encore, profitez-en pour écouter le tout nouvel extrait intitulé « Ce matin ». Fait à noter, les deux pièces sont offertes immédiatement sur bandcamp en échange d’une pré-commande de l’album (numérique, CD ou vinyle), qui devrait paraître le 11 septembre sur l’étiquette montréalaise Bonsound.

    François-Samuel Fortin

    23 juin 2015
    Albums, Nouvelles
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