Pour ce troisième article, nous avons choisi la sédentarité, même si un festival, c’est fait pour les marcheurs. Certains vous diront que depuis quelques années, vaut mieux arriver tôt à une scène choisie et y rester toute la soirée plutôt que de tirer les dés chaque fois. Faut dire qu’il est vrai que la scène du parc de la Francophonie est souvent bouclée tellement elle est pleine, ce qui ne plaît pas toujours aux promeneurs… et exige des programmateurs un doigté exceptionnel.
Heureusement, l’équipe de Louis Bellavance sait de mieux en mieux créer des double et des triple plateaux de haut calibre. Les castings douteux qu’on a pu voir il y a quelques années sont de moins en moins nombreux. Et ça, on adore.
Alors voilà. On se pointe quelque part à l’ouverture des portes et on y reste toute la soirée. Si on change de place, c’est tout simplement parce que la soirée est terminée quelque part et qu’on veut poursuivre la fête. Vous allez voir, c’est probablement l’option la plus facile :
7 juillet
La meilleure soirée sera au parc de la Francophonie. Sérieux. Qui peut résister à Laurence Nerbonne? Ajoutez à cela le petit nouveau Francesco Yates, qui a tout le mordant nécessaire pour faire monter la température d’un cran, et voilà, vous avez un Karim Ouellet qui n’a qu’à faire preuve de son habituelle désinvolture pour tous nous faire craquer. On aime surtout le fait qu’on ose présenter un artiste émergent de Toronto en première partie d’un artiste établi de Québec. BANG!
8 juillet
Pendant ce temps, à Place d’Youville, les Prix FEQ se succèderont : Mon Doux Saigneur (yé!), Caroline Savoie (à surveiller), Nusky et Vaati (prix FEQ du Printemps de Bourges), Pony Girl (du Bluesfest), Debauche (des musiciens établis en Louisiane qui font de la musique d’inspiration… russe!) et Pierre Kwenders, le prix FEQ 2015. Beaucoup de découvertes en perspective… et quel éclectisme!
9 juillet
Une autre belle soirée nous attend au Parc de la Francophonie où se succèderont l’immense talent mélodique de Philémon Cimon, l’indie pop entraînante de Peter Bjorn & John et les chansons rassembleuses de Louis-Jean Cormier. Une séquence aussi brillante qu’elle est éclectique.
10 juillet
La scène à choisir ce soir est la scène Fibe. Une soirée qui commence tôt (et qui peut se poursuivre de nombreuses facçons), mais qui présente aux festivaliers un trio d’artistes à surveiller : Maude Audet, Safia Nolin et Bellflower. On adore!
11 juillet
Soirée folk à place d’Youville. Tout d’abord, Elliott Brood présentera son canadiana aux festivaliers de Québec. Ensuite, The Strumbellas ne devraient avoir aucun mal à entraîner la foule avec ses airs entraînants et ses refrains fédérateurs. Enfin, Bears of Legend nous fera voyager comme seule la formation trifluvienne sait le faire.
12 juillet
Autre soirée tournant autour de l’indie et du folk, cette fois au parc de la Francophonie, alors que se succèderont Jesse Mac Cormack, Foreign Diplomats et Half Moon Run. Ne tardez pas trop, le Pigeonnier devrait déborder!
13 juillet
Ce soir, on triche un peu. Tout d’abord, on ne peut rater Saratoga au District St-Joseph à 18 heures. Leur country-folk tout doux n’amène que de bonnes choses à qui sait écouter! Ensuite, on déménage dans le local voisin pour voir Rosie Valland et Marie-Pierre Arthur. Deux valeurs sûres bien de chez nous.
14 juillet
Une des plus belles soirées du Festival se déroulera au Parc de la Francophonie : Après l’australien Archer, qui saura plaire aux fans de Dylan ou de Guthrie, il y aura justement un grand fan de Dylan et de Guthrie : Tire le coyote, sans doute un des auteurs-compositeurs-interprètes québécois les plus talentueux de sa génération. Pour finir la soirée, un autre groupe qui plaira aux fans des deux premiers artistes, The Decemberists et son folk-rock intello. Souhaitons beaucoup de O Valencia.
15 juillet
Fallait bien qu’on y aille au moins une fois cette année! Nous voilà sur les Plaines pour voir trois artistes/groupes qui ont été populaires pendant les années 1980 (et qui, dans le cas de Duran Duran, connaissent depuis plusieurs années un regain de popularité) : Neil Finn, Néo-Zélandais ancien leader de Crowded House, a plein de matériel récent à nous présenter, et ça semble plus que sympa. Ensuite, Bryan Ferry, ancien chanteur de Roxy Music, viendra ajouter sa classe et son élégance à ce plateau qui n’en manquait déjà pas! Enfin, les mythiques Duran Duran viendront chanter leurs plus récents succès, de même que leurs classiques, à une foule de quadragénaires fans finis. Ça va être de toute beauté et bon enfant. Sortez vos posters de Simon Le Bon!
16 juillet
Retour sur les Plaines pour July Talk, formation indie rock torontoise qui a présentement le vent dans les voiles, puis les très attendus Red Hot Chili Peppers, toujours généreux sur scène. Ça va être une belle communion!
17 juillet
On finit ce festival à l’Impérial Bell où le rapqueb sera en vedette : Brown, Koriass et Rednext Level vont finir tout ça en beauté. Au plus grand plaisir des festivaliers! Ça va jumper, ça va bouncer, ça va chiller!
Et ça va faire du bruit.
Et pour vous? Allez-vous être sédentaires cette année ou préférez-vous butiner d’une scène à l’autre, question de bien polleniser vos goûts musicaux? Dites-nous ce que vous en pensez!
On ne peut pas dire que la température est un facteur important au FestiVoix, dans le sens où, pluie ou soleil, les gens sont là. Ils se déplacent pour découvrir ou entendre leurs artistes préférés ! Voici notre couverture de la cinquième journée du FestiVoix.
Benoit Paradis Trio
Les publications qui annonçaient la participation de Benoit Paradis étaient unanimes : le public doit se tenir prêt à être surpris, et la promesse a bien été tenue. Chant, musique, humour et improvisation, le trio musical a livré à la foule un spectacle complet hier sur la scène des Voix Jazz. Tout le monde pouvait y trouver quelque chose à lui plaire, si ce n’est les paroles peu conventionnelles des chansons, ce serait la musique sublime et les multiples talents du chanteur, qui a joué plusieurs instruments pendant la soirée s’affirmant en vrai virtuose. Ce qui a le plus marqué le spectacle c’est l’interaction entre le trio musical et le public, un public qui s’est livré au jeu et qui s’est mis à imiter des sons d’oiseaux à la demande du chanteur. L’artiste qui a su, par son improvisation, arracher des rires à la foule a conduit les spectateurs à une belle complicité qui a effacé les limites entre la scène et les chaises. (Alhassania Khouiyi)
Elliot Maginot
Habituée de voir l’auteur-compositeur-interprète dans des petites salles pour un spectacle d’une heure et demie, l’ambiance de la scène située dans le parc du Manoir Boucher de Niverville était très différente. Moins intime, plus grand public, les spectateurs étaient très attentifs à Elliot Maginot qui sait conquérir des nouveaux fans avec ses mélodies mélancoliques. Pour quelqu’un qui connait bien l’artiste, ce n’était peut-être pas la situation idéale pour le voir en spectacle. Heureusement, il a annoncé qu’il partait en Ontario pour écrire et composer des nouvelles chansons pour le 2e album. Nous avons ainsi eu le privilège d’entendre une nouvelle pièce qui conserve l’essence de l’Elliot Maginot que l’on a appris à découvrir depuis quelques années. (Caroline Filion)
Philippe Brach
J’avais entendu parler de son nouveau spectacle en lien avec le 2e album de Philippe Brach «Portrait de Famine», mais je n’avais jamais eu la chance d’y assister. Premièrement, le Kimono que porte Brach est un bon divertissement en soi, mais n’a rien à voir avec sa musique. Toujours aussi éclaté, il entrecoupe ses chansons de publicités diverses comme la chanson de Marine Land en français par exemple. Cela n’est pas étonnant venant d’un artiste comme lui, qui se démarque par son excentricité et sa folie. J’étais impatiente d’entendre les pièces de son nouvel album en live et je n’ai pas été déçue par l’interprétation et l’énergie du groupe sur scène. Coup de cœur à la pièce Bonne journée qui était identique à l’album outre le public qui tapait des mains. Pour bien comprendre l’univers de Philippe Brach et ses chansons, il est nécessaire de le voir une fois sur scène pour bien apprécier l’ampleur de son talent de raconteur et de musicien. (Caroline Filion)
Bernard Adamus
Commençants forts avec Le blues à GG,Bernard Adamus et ses musiciens ô combien talentueux nous ont fait passé une soirée digne d’un gros vendredi soir à boire sur la plage entre amis. Devant un public plutôt jeune et supposément « déprimé », il s’est gâté les chansons un peu plus relaxes comme Futton Road et Les étoiles du match, entre autres. Par contre, souvent le spectacle a viré en ambiance rock avec un éclairage dynamique et Bernard qui était très intense sur scène. J’aime beaucoup le virage un peu plus jazz de son dernier album et ce soir, non seulement on a eu droit à ce style, mais aussi à un style plus rock ou reggae même parfois. Ce que j’aime des spectacles de Bernard Adamus, c’est l’évolution, physiquement et dans ses chansons. Il commence assis pour finir debout et à danser ensuite. Mes deux moments favoris, tout à fait à l’opposé, ont été Les pros du rouleau et le dernier rappel 2176 ! (Karina Tardif)
Le 28 juin était une petite journée pour nous et c’était parfait pour recommencer une semaine de spectacles sans arrêt jusqu’à dimanche !
La Tournée Panache
Si vous aimez écouter des pistes de musique aussi diversifiée qu’étonnantes, alors vous auriez sans doute apprécié le spectacle de la Tournée Panache qui a fait vibrer la scène des Voix Libres hier. Cosmophone, W.I.S.D.O.M , Émilie Brochu et Camille Pétrod se sont chevauchés sur scène offrant un spectacle qui décoiffe. Que ce soit par curiosité, par soutien ou par préférence de style musical, même la pluie n’a pas su décourager les spectateurs qui ont agréablement surpris les artistes, ces derniers en ont profité d’ailleurs soit pour annoncer la prochaine sortie de nouveaux albums ou leur disponibilité pour ceux qui aimeraient s’en procurer. Rock, jazz, pop, musique celtique ou électro…la Tournée Panache nous a offert un beau mélange qui a fini sur une note inspirée par un conte autochtone. (Alhassania Khouiyi)
Call me Wayne
S’ils reprennent de vieux titres, ce n’est pas l’originalité qui manque à ce groupe aux talents effervescents. Plusieurs dizaines de spectateurs ont bravé les chaises mouillées pour assister au spectacle de Call me Wayne sur la scène des Voix Jazz hier. Fidèle à son style, le groupe a joué des titres pour tous les goûts et tous les âges comme Message in the bottle, The way you make me feel ou encore Toxic. Ce fut une très belle prestation où la musique pop croise le jazz et le swing. D’ailleurs, certains spectateurs ne sont pas restés indifférents face à un chello et un saxophone envoutants, très vite le devant de la scène s’est vu animé par des danseurs de swing, ce qui a rajouté une note de convivialité au spectacle. Ce fut une forte agréable découverte pour moi qui ne connaissais pas encore le groupe, un moment d’évasion où on s’est senti transporté à travers 20 ans de musique revisitée. (Alhassania Khouiyi)
Voici les photos de Jean-François Desputeaux pour Call me Wayne:
Nous poursuivons aujourd’hui notre série d’articles dans lesquels nous vous proposerons une grande variété de spectacles à voir au Festival d’été de Québec. Pour joindre l’utile à l’agréable, nous vous livrons le tout sous la forme d’itinéraires destinés à plusieurs publics cibles. Aujourd’hui, nous nous mettons dans la peau d’un festivalier qui ne veut voir que des artistes d’ici, à Québec.
Les gens de Québec qui, comme moi, tiennent à voir leurs voisins sur scène n’auront jamais été aussi gâtés que cette année. Les artistes de Québec et des environs sont littéralement partout. Il faudra même faire quelques choix déchirants en cours de route… et ça, c’est si vous évitez toute incursion au OFF, parce que là, vraiment, vous ne serez plus déchiré, vous serez littéralement en mille morceaux.
7 juillet
Déjà un déchirement… À 17 HEURES : Charles-Auguste, jeune auteur-compositeur-interprète prometteur qui décline son folk sur des airs feutrés et des paroles qui font vaguement penser à Fiori ou Leloup (scène Fibe), ou bien Rick Morissette, accompagné de Dominic Pelletier (Caravane), qui propose un folk encore plus sale que celui de Bob Bissonnette.
À 18 heures, les amateurs de jazz se rendront au District St-Joseph pour y entendre Catherine LeBlanc, jeune auteure-compositrice-interprète diplômée de l’UL.
Enfin, à 21 h 20, rendez-vous au parc de la Francophonie (qui devrait être pas mal plein) pour assister au spectacle d’un des chouchous du 418, Karim Ouellet. Porté par son plus récent album (Trente), Ouellet va sûrement en profiter pour briser quelques coeurs avec sa pop encore inégalée à Québec. Gros coup de coeur garanti.
8 juillet
Ça commence encore de bonne heure, à 17 heures, à L’Anti, avec les rockeurs de The Home Team. Belle façon de dépenser plein d’énergie avant d’aller voir… JP Couët et son folk-rock juste assez sale pour être sympathique (18 h, District St-Joseph). Toujours au District St-Joseph, Midnight Romeo présentera son pop-rock rempli de synthétiseurs. Soirée dansante en perspective!
9 juillet
Grosse journée! Tout d’abord, à 17 heures, déchirement total entre Émeraude (à L’Anti) et Los (scène Fibe). Deux groupes tout à fait différents, mais qui savent autant attirer l’attention.
La soirée se poursuit en haut avec Philémon Cimon (parc de la Francophonie, 19 h), avant de redescendre pour pleurer avec Safia Nolin (Impérial Bell à 19 h 45).
On finit ça dans le funk avec la Funk Connection (23 h, District St-Joseph).
10 juillet
Quand on aime la scène locale, on s’attend à vivre nos déchirements tôt en soirée. C’est encore le cas ce dimanche alors qu’il faudra faire un choix entre Maude Audet (scène Fibe, 17 h) et Harfang (L’Anti, 17 h). À 18 heures, direction place d’Youville, pour un peu de reggae avec Jah & I, puis retour à la scène Fibe pour y voir ou revoir Safia Nolin (18 h 30). Enfin, vous ne voudrez surtout pas manquer Whisky Legs et son blues rock solide au parc de la Francophonie (19 h).
11 juillet
Hé, on est chauvins, mais on pense aussi à nos amis rockeurs! Oui, oui! Les amateurs de rock pesant et plein de guitares commenceront leur soirée avec Hillward (17 h – L’Anti). Ensuite, on pourrait presque dire que c’est l’heure Québec : Pendant que Millimetrik fera entrer l’Impérial Bell en transe (19 h 45), Raton Lover présentera sûrement quelques nouvelles chansons à la scène Fibe (20 h). Nos amis de l’équipe Mauricie viendront sûrement nous dire bonjour… avant d’aller voir leurs superstars locales, Bears of Legend (21 h 10, place d’Youville). Enfin, même les métalleux auront droit à un peu de contenu local ce soir avec Ancestors Revenge (22 h, L’Anti).
12 juillet
Soirée plutôt tranquille du côté de la scène locale : seul Jérôme Casabon représentera le Labeaume Kingdom à L’Anti. 17 heures.
13 juillet
Autre soirée plutôt tranquille chez les artistes de Québec, sauf à L’Anti, où on pourra voir (ou revoir) Simon Kearney à 17 heures et le toujours intrigant Anatole à 22 heures.
14 juillet
À 17 heures, quoi de mieux pour se décrasser les oreilles que le rock décapant de The Babyface Nelsons? À L’Anti. Ensuite, on va faire un tour au parc de la Francophonie où nous pourrons y voir un Tire le coyote rodé au quart de tour. On anticipe déjà le bonheur.
15 juillet
Par où commencer? Par L’Anti, qui présentera Medora à 17 heures? Le District St-Joseph, qui présentera Ego Death à 18 heures (vous ne voulez pas manquer ça!)? Pourquoi pas un double envoûtement avec Men I Trust (18 h 30) et Ghostly Kisses (20 h) à la scène Fibe? Si vous arrivez en haute ville vers 19 heures, King Abid sera à place d’Youville.
16 juillet
Vous avez environ 35 ans et vous êtes originaires de la rive Sud? Oh boy, vous allez pleurer de nostalgie si je vous dis que Taktika sera au FEQ pour célébrer son 20e anniversaire! 20 h, parc de la Francophonie. Sinon, Québec demeure Rock City et c’est à L’Anti qu’on pourra voir d’autres groupes de Québec, soit Dead Poets (hardcore – 17 h) et Get the Shot (hardcore – 22 h).
17 juillet
Dernière journée du festival et si vous aimez voir des artistes d’ici, vous serez servis : Hitch & Go (punk – L’Anti, 17 h), The Best Foot Forward (rock – Fibe, 18 h 30), Casual Rites (rock – District St-Joseph, 20 h… on vous les conseille!), Muted Screams (rock – Fibe, 20 h) et The Hunters (punk – L’Anti, 22 h).
Comme vous pouvez le constater, on peut se bâtir un itinéraire pas mal palpitant juste avec des artistes établis à Québec ou originaires d’ici (ou qui ont fait L’Ampli de Québec, qu’on salue bien bas!). Il y a bien quelques soirées plus tranquilles (12-13 juillet), il s’agira d’une occasion parfaite pour découvrir des artistes d’ailleurs. Et prendre l’air.
Parce que les artistes d’ici ont beau prendre de plus en plus de place, ils passent encore le plus clair de leur temps en dedans.
Nous avons passé une très belle troisième journée sous le soleil au FestiVoix de Trois-Rivières. Voici notre couverture en mots et en photos du dimanche 26 juin 2016.
QW4RTZ
Le FestiVoix nous a fait un beau cadeau en proposant un petit spectacle-surprise au piano public devant l’église St-James avec le groupe QW4RTZ. Au gros soleil, on a eu droit a un « jam » et beaucoup d’improvisation pendant 30 minutes. Les gars se sont bien adaptés à la situation en parlant avec le public, en voulant savoir ce que les gens voulaient entendre et en se mettant en danger avec des pièces qu’ils ne font pas souvent. Visiblement plus qu’heureux d’être là, devant leur monde, devant leur public trifluvien (leur terre natale), ils se sont mis à chanter, sur un air répétitif, « I love you » tout en improvisant chacun leur tour pour les couplets. Ils ont terminé ce beau moment avec la chanson I’m yours de Jason Mraz, une pièce qu’ils n’avaient pas fait depuis longtemps et que le public a eu le plaisir de chanter avec eux. À 19 h 00, ils étaient attendus sur la scène des Voix Multiples. (Karina Tardif)
Foxtrott
Un gros mandat lui était confié, celui de faire la première partie de Coeur de Pirate. C’était, selon moi, le spectacle le plus audacieux de la programmation du FestiVoix 2016. Bien qu’elle était peu jasante, sa musique a suffi pour me séduire. Je n’en reviens encore pas de la qualité de la musique qu’elle et ses musiciens nous ont offerts. Suivant la tendance électro-pop, ses chansons se démarquent par l’utilisation du corps français et par les sonorités qui nous transportent ailleurs dans le monde. Foxtrott est une artiste émergente au Québec que j’ai bien peur de perdre aux mains d’un autre continent vu la qualité et la portée mondiale de son travail. Je me sens choyé d’avoir pu la voir sur la grande scène et même un petit peu à la microbrasserie Le Temps d’une pinte en fin de soirée. (Karina Tardif)
Coeur de Pirate
Béatrice nous a offert une prestation des plus énergiques avec son décor tout en brillance et son habit blanc. Bien sûr, tous ceux qui étaient présents ont vu la peur bleue qu’elle a envers les moustiques, qui lui tournaient autour et qui collaient au piano, mais ils ont aussi vu une artiste en plein contrôle et très excitée d’être sur la magnifique scène sur le bord de l’eau. Les mannes ne l’ont pas empêché de donner une prestation spectaculaire et de créer un lien avec le public. Jamais je ne l’avais vu danser, se déhancher et donner des coups de bras et de pieds comme ça sur scène. Plusieurs pièces de sont dernier album ont été joués, mais aussi Golden Baby, Françis, C’était salement romantique, Comme des enfants, Adieu, Saint-Laurent et Place de la République. Elle est revenue s’asseoir au piano pour le rappel en nous disant qu’elle n’avait pas joué ses chansons les plus populaires. Elle termine ainsi le spectacle avec la fameuse Oublie-moi tout juste avant d’aller chercher sa fille en coulisse et l’amener sur scène pour dire au revoir au public. (Karina Tardif)
Voici les photos de Yoan Beaudet, Jean-François Desputeaux et Izabelle Dallaire:
Nous commençons aujourd’hui une série d’articles dans lesquels nous vous proposerons une grande variété de spectacles à voir au Festival d’été de Québec. Pour joindre l’utile à l’agréable, nous vous livrerons le tout sous la forme d’itinéraires destinés à plusieurs publics cibles. Pour commencer, on s’est dit : « Faisons ça facile, mettons-nous dans la peau d’un vieux quadragénaire qui attend encore la venue de David Gilmour sur les Plaines! » Ça n’a pas été si facile que ça. Même en nous gâtant avec les vieux bands qui ont bercé notre enfance/adolescence/début de vie adulte, notre envie d’aller voir des groupes pertinents maintenant a quelques fois été trop forte.
Ah, le Festival d’été! Ce moment qu’on attend toute l’année pour voir nos artistes préférés avec des dizaines de milliers d’autres personnes venues comme nous chanter des refrains que nous connaissons par coeur depuis des décennies. Avec tout le gratin offert par Louis Bellavance et sa gang, pas besoin de sortir trop longtemps des sentiers battus, il y a tout ce qu’il faut pour nous rappeler les meilleures années de la bande FM. Et disons-le tout de suite : le prix du laissez-passer? À peine le prix d’un billet au Centre Vidéotron pour UN spectacle. À ce prix-là, on se prend une avant-scène!
7 juillet
Comment passer outre Sting et Peter Gabriel sur la scène Bell? Ces deux-là sont des légendes! Sting s’est fait connaître avec The Police tandis que Gabriel a connu un certain succès avec Genesis. Les deux ne manquent pas de classiques, c’est le cas de le dire. En première partie, Brandi Carlisle, que vous avez probablement connue parce que ses chansons jouent à plein dans Grey’s Anatomy, saura réchauffer la foule. (On voudrait juste reprendre notre rôle de soutien à la scène locale pour vous rappeler notre pétition pour voir Anatole et Peter Gabriel chanter ensemble pendant le FEQ…)
8 juillet
Prêtez votre passe avant-scène à votre fille, prenez son laissez-passer et dirigez-vous vers le parc de la Francophonie pour y voir Steve Hill et (surtout) The Cult. Ça va être le temps de vous époumonner sur She Sells Sanctuary. En prime, si vous arrivez assez tôt, vous allez faire connaissance avec Prieur & Landry. On vous avertit, c’est bon en testament, comme dirait Guy Chevrette (on n’allait quand même pas s’empêcher de vous proposer du neuf, tout de même!).
9 juillet
Parce que la nostalgie ne se limite pas qu’au rock, ce samedi, nous irons voir Ice Cube, que nous avons connus dans le bon vieux temps où N.W.A. faisait la pluie et le beau temps. Straight outta Haute-Ville!
10 juillet
Bad to the Bone. Get a Haircut. One Bourbon, One Scotch, One Beer. De qui on parle? Du légendaire George Thorogood et de ses Destroyers! Les rockeurs de Québec vont en avoir plein les oreilles au Parc de la Francophonie! En plus, vous allez pouvoir découvrir les excellents London Souls et les sublimes Whisky Legs.
11 juillet
Avouez que vous commencez à regretter votre achat de passe avant-scène. Baaaah, prêtez-la à votre autre fille, celle qui trippe sur Selena Gomez, pis dirigez-vous à 20 h vers… la scène FIBE à l’esplanade du Parlement. Plutôt que de vous proposer Eric Lapointe et The Respectables (au Parc de la Francophonie), nous vous proposons Raton Lover. Vous aimez les Allman? Vous aimez le rock avec des accents country? Vous allez faire une maudite belle découverte. Comme en Alabama, mais en français. Pis en plus, vous ne serez pas trop loin quand le show de Selena va finir!
12 juillet
Avouez-le. Vous la trouviez donc cute, Sheryl Crow! Mais c’est quand même pour sa musique que vous l’aimiez, dans le temps! Vous allez pouvoir en prendre plein la tronche à 19 h 30 sur la scène Bell!
Soirée en deux temps! Après avoir apprécié Crow (et probablement Brad Paisley qui a suivi), c’est le temps de vous rendre à l’Impérial Bell pour aller voir The Planet Smashers! Croyez-moi, y’a rien de mieux qu’un peu de ska pour oublier tous nos soucis. À 23 h 15!
13 juillet
Vous n’avez plus 20 ans. Vous allez donc vous reposer un peu.
14 juillet
Une autre soirée sur les Plaines, cette fois avec votre douce moitié. Vous vous dites que vous allez voir Julien Clerc pour lui faire plaisir, mais on ne se mentira pas, hein! Quand il va chanter Coeur de rocker, vous aller chanter plus fort que lui! Ensuite, Fred Pellerin promet un spectacle haut en choeur (de St-Élie-de-Caxton, bien entendu) et en couleurs.
15 juillet
INCONTOURNABLE : Neil Finn (Crowded House), Bryan Ferry et Duran Duran. Faites sortir votre côté pop! Apprenez combien votre blonde était stridente dans les années 1980! Écoutez Save a Prayer, mais cette fois chantée par autre chose que des gros rednecks. Quand Ferry va partir You Belong to the City, ne soyez pas surpris si vous vous dites : « AH, C’EST LUI, ÇA! »
16 juillet
En faisant la recherche pour nos itinéraires, nous nous sommes rendus compte que la nostalgie n’atteignait pas que les babyboomers. Aujourd’hui, tripper sur un groupe comme Red Hot Chili Peppers, c’est un peu comme tripper sur Queen en 1999 : vieux-jeu. Mais hey, ils donnent tout un show! Arrivez tôt et vous ferez connaissance avec la formation torontoise July Talk, un groupe qui décoiffe et fait monter le thermomètre de quelques degrés!
17 juillet
On le sait très bien, vous vous ennuyez de ce concert de clôture mémorable de 2010. Eh ben voilà, vous allez pouvoir le revivre et plus encore alors que Rammstein revient à Québec! Du feu pis de la pyrotechnie. Et une tempête de décibels.
Voilà qui fait le tour de notre itinéraire. Si nous avions voulu être le moindrement créatifs, nous vous aurions programmé une soirée chargée le 13 juillet (on aurait au moins dû vous conseiller Simon Kearney à L’Anti), mais bon, si vous nous trouvez sages dans nos choix, nous vous invitons à revenir voir nos prochains itinéraires.