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  • [FESTIVAL D’ÉTÉ DE QUÉBEC] De nouveaux aménagements, une plus grande capacité et un moins grand nombre de laissez-passer

    [FESTIVAL D’ÉTÉ DE QUÉBEC] De nouveaux aménagements, une plus grande capacité et un moins grand nombre de laissez-passer

    Le Festival d’été de Québec a invité les médias ce mardi matin pour présenter les changements apportés aux principaux sites où sont présentés les spectacles, notamment la scène des Plaines d’Abraham, le parc de la Francophonie, et le coeur du FEQ, qui a été déplacé devant le Parlement.

    Pour Daniel Gélinas, directeur général du FEQ, ces modifications ont pour objectif de plaire aux festivaliers et d’améliorer leur confort.

    La scène Bell (les Plaines)

    Tout d’abord, les écrans latéraux de la scène seront remplacés par de grands écrans verticaux (vous les avez peut-être vus au spectacle d’AC/DC, sinon de nombreux festivals les utilisent depuis quelques années). Comme ça, les festivaliers pourront voir leurs idoles plus facilement.

    La fameuse régie centrale, ce gratte-ciel qui gâchait la vue de plusieurs milliers de spectateurs, sera remplacée par une régie plus légère et plus élevée dont la taille aura été réduite de 50 %. Il restera bien une tour, question d’y accrocher des haut-parleurs et du matériel d’éclairage.

    scbell En plus de la zone avant-scène, le FEQ ajoute une nouvelle zone : la Zone signature, qui vise à répondre à une demande croissante de festivaliers qui préféreraient assister aux spectacles assis. Le Festival installera donc des gradins pour 2 000 personnes près de la scène Bell. Les sièges seront attitrés et réservés à l’acheteur pour les 11 jours de spectacle. Les laissez-passer signature seront en vente le mercredi 16 mars à midi. Le prix? Entre 350 $ et 400 $. Ce n’est pas pour toutes les bourses, mais on s’imagine que la clientèle visée n’est pas la plus pauvre non plus.

    La scène Loto-Québec (le parc de la Francophonie)

    Depuis presque toujours, il arrive que la scène du parc de la Francophonie déborde, ce qui fait quelques mécontents. Tant que ça n’arrivait qu’une ou deux fois par année, ça passait encore, mais on ferme le site de plus en plus souvent ces dernières années, et les mécontents se sont multipliés.

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    Le site, qui pouvait accueillir près de 6 500 personnes, passera à une capacité de 10 000 personnes grâce à l’enlèvement de la grande structure (la tente VIP) à l’arrière et à l’agrandissement du site qui débordera maintenant amplement sur les rues d’Artigny et St-Amable. Un écran géant sera également aménagé du côté de la rue St-Amable pour les spectateurs qui commenceront peut-être à se sentir un peu loin. Quand même, cela permettra aux programmateurs de viser une petite coche plus haut pour cette scène magnifique.

     

    Le coeur du FEQ (devant l’Assemblée nationale)

    L’équipe du FEQ a déménagé le coeur du FEQ devant l’Assemblée nationale, là où elle avait déjà déménagé sa billetterie ainsi que quelques autres services en raison des travaux au Manège militaire. C’est ainsi que le pavillon Bell, la scène Fibe (pensez relève… on sent qu’on va être là souvent) et le kiosque du RTC seront à un endroit stratégique en plein coeur des festivités.

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    Nombre réduit de laissez-passer, confort accru

    L’année dernière aura peut-être été la dernière année des shows boîte-à-sardines (Rolling Stones). Le nombre de laissez-passer réguliers a été réduit à 120 000 unités. Ça devrait permettre à tout le monde d’avoir sa place sur l’un ou l’autre des sites du Festival.

    Le Festival d’été présentera sa programmation mardi prochain, le 15 mars. Nous y serons. Quelques noms ont déjà été annoncés et nous avons bien sûr notre liste de souhaits (et de prédictions) que nous vous présenterons au cours des prochains jours.

    Jacques Boivin

    9 mars 2016
    Festival d’été de Québec, Nouvelles, Région : Québec
    Festival d’été de Québec
  • [LE FESTIF!] BASIA BULAT AU FESTIF DE BAIE SAINT-PAUL!

    [LE FESTIF!] BASIA BULAT AU FESTIF DE BAIE SAINT-PAUL!

    En ce 8 mars, Journée internationale de la femme, les organisateurs du Festif! de Baie-Saint-Paul ont une bonne nouvelle à annoncer à ses festivaliers :

    La Montréalaise d’adoption Basia Bulat sera de la 7e édition du Festif!, qui se déroulera du 21 au 24 juillet prochain. Les organisateurs auront donc la chance d’accueillir un de leurs coups de coeur féminins des dernières années.

    La jeune femme aura l’occasion de présenter Baie-Saint-Paulois et aux visiteurs les chansons de son quatrième album lancé il y a quelques semaines à peine, Good Advice, enregistré au Kentucky, réalisé par Jim James (My Morning Jacket) et encensé par la critique [voici d’ailleurs la nôtre].

    Basia Bulat - Photo : Jacques Boivin
    Basia Bulat – Photo : Jacques Boivin
    Nous avons eu la chance de l’entendre le mois dernier à Rideau. En quatre courtes chansons, elle avait déjà conquis de nombreux coeurs. Son amalgame folk-soul-pop parfois bien triste, mais jamais trop sombre, s’écoute avec bonheur. Et ce sera avec un plaisir renouvelé que nous la verrons cet été.

    Le Festif! avait déjà annoncé la venue du légendraire groupe Les Goules au sous-sol de l’Église de Baie-Saint-Paul le 21 juillet. La programmation complète qui, selon le directeur artistique, fera la part belle aux meilleurs artistes d’ici et d’ailleurs tout en réservant plusieurs grandes découvertes et surprises, sera dévoilée en avril prochain.

    Pour en savoir plus : http://lefestif.ca

    #jaihateaufestif

     

    Jacques Boivin

    8 mars 2016
    Festivals, Le Festif, Nouvelles, Région : Québec
    Basia Bulat, Journée internationale de la femme, Le Festif!
  • [ANNONCE] ENVOL ET MACADAM PRÉSENTE LES AUDITIONS PLANETROX

    [ANNONCE] ENVOL ET MACADAM PRÉSENTE LES AUDITIONS PLANETROX

    Le Festival de musiques alternatives Envol et Macadam est de retour à Québec à l’Îlot Fleurie en septembre 2016. Comme à chaque année, le festival tentera de trouver le meilleur groupe en collaboration avec Planetrox.

    (Photo: Envol et Macadam/ Facebook).
    (Photo: Envol et Macadam/ Facebook).

    Pour le plaisir de 20 000 mélomanes avertis, c’est l’occasion de découvrir et d’apprécier des nouveaux talents.
    Jusqu’au 18 mars, les groupes pourront s’inscrire pour participer au concours. Il n’est cependant pas réservé au Québec. En effet, des groupes du Japon, de l’Allemagne, du Mexique et d’un peu partout à travers le monde seront choisis dans leur finale respective.

    Le 8 au 10 septembre, les groupes gagnants joueront dans le cadre du Festival pour la grande finale du concours.

    Vous pouvez vous inscrire ici.

    Marie-Ève Duchesne

    6 mars 2016
    Festivals, Nouvelles
    Envol et macadam, nouvelles, planet rox, quebec
  • [FESTIVAL] Le FestiVoix de Trois-Rivières dévoile quelques noms de sa programmation 2016 !

    [FESTIVAL] Le FestiVoix de Trois-Rivières dévoile quelques noms de sa programmation 2016 !

    C’est sur la scène de la salle Salle J.-Antonio-Thompson, qui a été aménagée en salle de réception pour l’occasion, qu’ont été annoncés quelques noms de la programmation 2016 du FestiVoix de Trois-Rivières, qui se tiendra du 24 juin au 3 juillet.

    Ne sachant toujours pas si Claude Bégin fera un spectacle, bien qu’on l’espère, on est super contents de pouvoir entendre sa propre adaptation de sa chanson Des coeurs par la tête, qui est l’hymne de l’édition 2016 du FestiVoix !

    https://www.youtube.com/watch?v=hjzH6fMrLWo

    Parmi les spectacles annoncés, nous sommes bien heureux d’y retrouver Tire le coyote le 3 juillet pour clore les 9 jours de festivals sur la scène des Voix multiples à 19 h.

    Le 29 juin, on aura droit à une belle soirée avec Philippe Brach en première partie de Bernard Adamus sur la scène principale des Voix populaires dès 20 h 15.

    Coeur de pirate sera aussi de la partie le 26 juin sur la scène des Voix populaires à 21 h 30.

    Dans les prochaines semaines, nous saurons, petit à petit, les autres noms qui complèteront la programmation. Pourrions-nous y voir Dumas, Saratoga, Les soeurs Boulay, Louis-Jean Cormier, Karim Ouellet, Pierre Flynn, Les cowboys fringants, Ingrid St-Pierre ou même Half moon run? à suivre…

     

    Karina Tardif

    26 février 2016
    Festivals, Festivoix de Trois-Rivières, Région : Mauricie, Spectacles
    Bernard Adamus, Coeur de pirate, Festivoix, Mauricie, Philippe Brach, Programmation, Tire le coyote
  • OSHEAGA 2016 : Le rock en tête d’affiche!

    OSHEAGA 2016 : Le rock en tête d’affiche!

    Les rumeurs étaient persistantes, les voilà confirmées : Radiohead sera l’une des têtes d’affiches de la 11e édition d’OSHEAGA, le festival de musique montréalais qui se déroulera du 29 au 31 juillet prochains.

    Premier passage du groupe britannique depuis la tournée 2012 (qui s’était terminée de façon assez raide, merci), gageons que Radiohead constituera un argument convaincant pour plusieurs mélomanes. Ajoutons à cela Red Hot Chili Peppers, qui donnent toujours un bon show, et voilà le rock en vedette!

    La troisième tête d’affiche est assez surprenante : Lana Del Rey saura-t-elle montrer qu’elle a la stature nécessaire pour combler le haut d’une affiche?

    Le reste de la programmation est digne du festival montréalais : on tire partout dans les genres à la mode chez les jeunes. Que ce soit en électro (M83, Disclosure, Kaytranada), en hip-hop (Cypress Hill, Future, Mac Miller), en folk (The Lumineers, Beirut et les Barr Brothers) ou en rock (Bastille, Kurt Vile, Wolf Parade, July Talk), il y en aura pour tous les goûts sur les diverses scènes du Parc Jean-Drapeau.

    Les laissez-passer pour la fin de semaine sont déjà en vente.

    Pour plus d’informations, consultez le site Web d’Osheaga.

    Jacques Boivin

    23 février 2016
    Nouvelles, Osheaga
  • [FESTIVAL] Iceland Airwaves Music Festival – Takk !/Merci !

    [FESTIVAL] Iceland Airwaves Music Festival – Takk !/Merci !

    De retour à Québec depuis maintenant une semaine, voici un bref compte rendu de ce qu’à été le Iceland Airwaves 2015, accompagné d’un album photos des plus beaux moments.

    C’est sur cinq jours qu’ont défilé plus de: 240 groupes, 600 spectacles et ce dans une soixantaines de salles différentes. La ville de Reykjavík est complètement prise d’assaut par la musique. Les cinémas, cafés, boutiques et même musées sont transformés en espace de concert expressément pour la durée du festival. Les passionnés de musique se faufilent de salle en salle à mesure que la soirée avance. Les groupes courent entre leur concerts pour terminer la soirée, en assistant à d’autres spectacles au milieu de la foule. L’ambiance est propice aux découvertes, aux rencontres et à la fête.  Je comparerais un peu ce festival avec le FEQ ici à Québec, mais en plus gros, incluant un OFF. La programmation est ultra variée, incluant des formations très récentes, permettant ainsi de connaître plusieurs groupes du pays, autres que  Björk et Sigur Rós.

    À découvrir et voir si ces formations viennent à passer près de chez vous: Bianca Casady & the C.I.A, FM Belfast, Grísalappalísa, Kira Kira, Manu Delago, MOURN, Mr. Silla, Pink Street Boys, Rozi Plain, Singapore Sling, sóley, Sturle Dagsland, VAR, Vök et Weaves.

    Le Iceland Airwaves est sans aucun doute, un festival pour les passionnés de musique, mais aussi pour les amoureux du plein air. Il est impératif de prévoir un « roadtrip », avant ou après ces 5 jours musicaux, afin de profiter au maximum de ce que l’Islande a à offrir.

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    Pour revoir les comptes rendus du Iceland Airwaves Music Festival 2015
    – Jour 1: Grúska Babúska, BRNS, Magnús Leifur, VAR, Hekla, Stafrænn Hákon, Júníus Meyvant, Vök et Manu Delago
    – Jour 2: LoneLady, Tuff Love, Bárujárn, Mr. Silla, Mercury Rev et LA PRIEST
    – Jour 3: Kira Kira, russian.girls, Singapore Sling, Lára Rúnars, Hjaltalín, Milkywhale, Bianca Casady & the C.I.A., Weaves, Chastity Belt et Pink Street Boys
    – Jour 4: Low Roar, Grísalappalísa, Kiasmos, SOAK, sóley, Chili and the Whalekillers et MOURN
    – Jour 5: Sturle Dagsland, Par-Ðar, Bellstop, Rozi Plain, Sleaford Mods, Hot Chip et FM Belfast

    Photos : Marion Desjardins/ Llamaryon

     

    Marion Desjardins

    21 novembre 2015
    Festivals, Iceland Airwaves
    Bárujárn, Bellstop, Bianca Casady & the C.I.A., BRNS, Chastity Belt, Chili and the Whalekillers, FM Belfast, Grísalappalísa, Grúska Babúska, Hekla, Hjaltalín, Hot Chip, Iceland, Iceland Airwaves, Iceland Airwaves Music Festival, Islande, Júníus Meyvant, Kiasmos, Kira Kira, LA PRIEST, Lára Rúnars, LoneLady, Low Roar, Magnús Leifur, Manu Delago, Mercury Rev, Milkywhale, Mourn, Mr. Silla, Par-Ðar, Pink Street Boys, Rozi Plain, russian.girls, Singapore Sling, Sleaford Mods, SOAK, Sóley, Stafrænn Hákon, Sturle Dagsland, Tuff Love, VAR, Vök, Weaves
  • [FESTIVAL] Iceland Airwaves Music Festival – Jour 5

    [FESTIVAL] Iceland Airwaves Music Festival – Jour 5

    Lorsque je fais la couverture de festivals, je passe souvent par toute sortes d’émotions occasionnées par la fatigue et le surplus de « rendez-vous ». C’est un peu toujours la même chose: l’avant-dernière journée j’en viens à me dire que j’ai hâte que ce soit terminé et lors du dernier jour, je suis déjà nostalgique et je ne veux pas que ce soit la fin ! C’est ce qui arriva lors de cette cinquième journée au Iceland Airwaves Music Festival.

    Sturle Dagsland

    Je débute avec ce groupe que j’avais entrevu mercredi et qui m’avait complètement déroutée: Sturle Dagsland. Deux frères, l’un a l’allure d’elfe, l’autre plus concentré à sa tâche qui n’est aucunement légère. Je ne pourrais même pas décrire le style musical qui varie à toutes les deux secondes, autant par les instruments utilisés que par la voix magnifiquement bien maitrisée. Certaines pièces sont plus « noise », d’autres folk passant même par des allures de trame sonore de films d’horreur, une performance à couper le souffle tellement c’est intense. Le tout se déroulait dans le hall d’entrée du cinéma Bíó Paradís, en après midi avec odeur de pop corn inclus ! On n’aurait pu demander mieux.
    Sturle Dagsland

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    Par-Ðar

    Nouveau groupe psychédélique rock ambiant de l’Islande, n’ayant même pas un an d’existence. Ils sont cinq sur scène, quelques pièces en anglais, des harmonies vocales et un bonne « vibe » entre les membres. Alors qu’on plane littéralement pendant la prestation, vient s’ajouter pour quelques pièces clarinette et tuba: magnifique ! Un groupe qui va sans doute beaucoup évoluer dans la prochaine année. Reste à ajouter un peu plus de présence sur scène et c’est parfait !
    Par-Ðar

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    Bellstop

    La journée de dimanche étant relativement tranquille en terme de spectacles, j’ai décidé de me rendre au Dillon, pour la première fois pendant le festival, pour y voir Bellstop. Le duo folk est actif sur la scène musicale autant en Chine qu’en Islande depuis 2010. La salle est peu remplie comme la plupart des off-venues aujourd’hui. On dénote la présence de quelques membres de VAR dans l’assistance, qui apprécient ce moment de complicité en silence et hochements de tête. Prestation légère mais pas désagréable du tout !
    Bellstop

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    Rozi Plain

    J’ai bien fait d’arriver une heure à l’avance encore une fois ! Rozi Plain s’exécute pour un dernier set au Iceland Airwaves version Off-venue. Le tout se déroule au Kaffibarrin, dans une toute petite salle, à peine plus grosse que mon mini 3 1/2. On est serré, l’ambiance est intime et absolument parfaite pour la pétillante Rozi Plain. Les membres du groupe sont entassés, ayant même juché leur bassiste, les fesses assises sur le bar ! Ils enchainent les pièces avec un plaisir contagieux entremêlé de blagues. Des spectateurs n’ayant pu entrer, regardaient par la fenêtre, filmant même par une petite ouverture dos au groupe. Les membres ont fait suivre des « thumbs up », un à un à la caméra accompagné d’un fou rire de la foule. Moment de pur bonheur pour ce dernier off-venue, belle découverte musicale et ambiance, coup de coeur assuré.
    Rozi Plain

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    Sleaford Mods

    Je me dirigeai par la suite au spectacle de clôture qui était déjà entamé depuis quelques heures. J’arrivais juste à temps pour la fin de Úlfur Úlfur et le début de Sleaford Mods. Ce dernier groupe dont je pense ne pas avoir trop compris la raison de leur présence. J’aurais probablement été plus intéressée en étant bilingue, puisque les textes sont la plus grosse partie de la prestation de ce duo. Cependant, comme ce n’est pas le cas, pour ma part, les pièces se suivaient et se ressemblaient, sans parler du visuel qui était tout a fait la même chose. 
    Sleaford Mods

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    Hot Chip

    À partir de ce moment, j’ai réalisé qu’on était dans un spectacle festif, pour la dernière soirée du Airwaves, il était temps ! Ils ont joué quelques uns de leur succès entremêlés de plus récentes pièces. Le groupe était par contre très tranquille alors que la foule du stade Vodafone était très réceptive. Je me serais attendue à un peu plus de folie, mais somme toute, j’avais les deux bras dans les airs à sauter à l’avant pour « Over and over » !

    Hot Chip

    FM Belfast

    Dernière performance de la soirée: l’assistance s’active et la vingtaine de photographes s’avancent pour FM Belfast. Je n’ai jamais vu de groupe réaliser un tel exploit ! Les pièces s’enchainent avec une fluidité incroyable: une ambiance de fraternité et de gros party règne même dans ce que j’appelle, « l’enclos » à photographes. On sourit, on saute, on danse, des guirlandes de papier sont lancées de tout les côtés et d’autres se retrouvent autour du cou des membres du groupe. On fait asseoir les spectateurs pour qu’ils sautent et bougent comme si c’était le dernier Iceland Airwaves. Je m’aperçois qu’il s’agit de la dernière pièce alors que j’ai l’impression que ça fait à peine 15 minutes que le tout à débuter. Comme je l’ai dit, je n’ai jamais vu un spectacle sans aucun temps mort comme celui-ci ! 
    FM Belfast

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    La salle s’est vidée lentement, avec une ambiance des plus festives sans aucun anicroche. Le stade est situé à quelques minutes à pieds de la ville, les autobus ayant terminé leurs rondes 1h30 plus tôt, c’est à la file que nous avons quitté tous ensemble, marchant dans la même direction. Bonheur ressenti, mélangé à la nostalgie de réaliser que le Iceland Airwaves Music Festival 2015, était déjà chose du passé.

    Photos : Marion Desjardins/ Llamaryon

    FM Belfast (photo : Marion Desjardins)

    FM Belfast

    Marion Desjardins

    19 novembre 2015
    Festivals, Iceland Airwaves
    Bellstop, FM Belfast, Hot Chip, Iceland, Iceland Airwaves, Iceland Airwaves Music Festival, Islande, Par-Ðar, Rozi Plain, Sleaford Mods, Sturle Dagsland
  • [FESTIVAL] Iceland Airwaves Music Festival – Jour 4

    [FESTIVAL] Iceland Airwaves Music Festival – Jour 4

    Quatrième et avant dernière journée au Iceland Airwaves Music Festival: la précédente allait être dure à surpasser ! La fatigue est un peu plus présente, je quitte un peu tard pour ma marche de 45 minutes afin de me rendre au centre ville. Je tente l’impossible en terme de pas rapide pour être à temps au concert de Low Roar.

    Low Roar

    Je peux affirmer avec certitude que c’est l’artiste que j’ai écouté le plus souvent au cours des 6 derniers mois. Non seulement il m’a accompagnée lors de la route autour de l’île, mais il s’agit aussi de musique parfaite comme compagne de travail. Tout ça pour dire que j’ai manqué toute ses performances précédentes et que celle-ci était ma dernière chance. Mission réussie ! Mais quel désappointement que d’arriver dans une autre salle beaucoup trop remplie ! La première rangée me semblait si loin parmi ces géants de 6 pieds, ne voulant pas laisser passer la petite photographe de 5 pieds 2 pouces ! Une autre mission réussie suivi d’une déception: la salle était en fait un resto-bar, cette ambiance feutrée et silencieuse qu’aurait dû avoir Low Roar était un mélange de «racontage» de semaine au Festival. Je me reprendrai lors de son prochain passage au Québec pour ce coup là !

    Low Roar

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    Grísalappalísa

    Un autre groupe que j’avais manqué lors de leur spectacle officiel et que j’ai décidé de tenter en version Off-venue. Avec une bonne heure d’avance, j’avais espoir d’entrer dans le Kex Hostel pour cette performance qui s’annonçait plus que colorée. Première rencontre d’un Québécois dans la foule et c’est parti ! Le groupe et plus particulièrement le chanteur, a la fougue et la folie des Marinellis, mélangé à la sensualité d’Anatole pour ceux qui les ont déjà vus. Gunnar Ragnarsson est dur à suivre: il saute partout et les murs ne peuvent que se briser lors des premières note de ABC. Je n’avais pas encore vu de l’énergie aussi pure au festival avant cette performance punk rock islandaise. Décidément un autre coup de coeur à revoir !

    Grísalappalísa

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    Kiasmos

    Je l’avais mise dans ma liste « à voir » mais je me demande si c’est mon fanatisme pour Ólafur Arnalds qui avait parlé. Le spectacle commence au Harpa et je me rends vite compte que ce n’est pas exactement ce à quoi je m’attendais. Le duo semblait avoir sélectionné des pièces plus électro pop plutôt que celles plus ambiantes et minimalistes comme «Thrown». Le tout n’est pas mauvais, je dirais seulement un peu moins dans mes cordes.

    Kiasmos

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    SOAK

    Je suis arrivée juste à temps pour quelques dernières pièces de la jeune artiste SOAK. J’avais bien aimé les morceaux entendus auparavant, cependant je n’étais pas certaine encore de comment ce serait en spectacle. Je dois admettre avoir été agréablement surprise ! Bridie Monds-Watson a pris énormément d’assurance. Elle enchaîne les pièces sans trop parler mais ça fonctionne très bien avec l’ambiance. Je m’attendais à quelque chose de plus « chansonnette » comme son single Sea Creatures, mais finalement son groupe et elle s’offrent des moments plus ambiants pleins de distorsions. Cette jeune de 19 ans risque fort bien de se retrouver à plusieurs endroits dans le prochaine année.

    SOAK

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    sóley

    Une incontournable lorsqu’on parle de musique provenant de l’Islande: la formidable sóley. Avec un énorme bagage d’étude en musique, elle a sorti son premier album solo en 2010. Une voix indescriptible, de l’excellent indie folk et une personnalité absolument charmante ! Un autre de mes coups de coeur du festival ! Un concert sans faute, de drôles d’interactions avec la foule entre les pièces, dont une où elle nous demandait où on allait après, parce que sa fille se faisait garder et elle voulait fêter ! Aucune déception de ce côté, sóley est encore pour moi une artiste à voir et à découvrir si ce n’est déjà fait.

    sóley

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    Chili and the Whalekillers

    Je n’avais aucune idée de ce que je m’en allais voir, je savais seulement que la performance du groupe suivant risquait d’être fortement achalandée. J’allais donc me rendre dans la salle pendant qu’on pouvait encore le faire. Je suis entrée pour la première fois dans le Iðnó avec une très petite foule présente pour Chili and the Whalekillers. C’est 5 garçons provenant de l’Islande et de l’Autriche. Ils ont plusieurs influences musicales passant par du psychédélique, pop, surf et même quelques pièces folklorique. Magnifique découverte au festival, sans parler de leur énergie contagieuse et du plaisir palpable qu’ils ont de jouer ensemble. 

    Chili and the Whalekillers

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    MOURN

    Le prochain groupe n’a pas fini de faire parler de lui. Que ce soit pour leur jeune âge, mais aussi pour leur musique. Une autre performance surprenante ! Il est très dur de croire ce qu’on voit lorsque MOURN est devant nous. Même en ayant connaissance de leur inspiration, tel que PJ Harvey, les Ramones et les Pixies, on ne peut s’attendre a une telle performance de ce nouveau groupe. Il leur reste certainement beaucoup de choses à apprendre, les pièces se ressemblent mais sérieusement, faire ce qu’ils font en ce moment est tellement excellent que je n’ose imaginer à quoi ça ressemblera dans quelques années ! 
     
    J’avais en tête d’aller voir un autre spectacle par la suite, mais n’ayant pas trop de valeur sure, je me suis arrêtée là puisque ça terminait en beauté cette 4e journée.

    MOURN

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    Photos : Marion Desjardins/ Llamaryon

    Marion Desjardins

    18 novembre 2015
    Festivals, Iceland Airwaves
    Chili and the Whalekillers, Grísalappalísa, Iceland, Iceland Airwaves, Iceland Airwaves Music Festival, Islande, Kiasmos, Low Roar, Mourn, SOAK, Sóley
  • [FESTIVAL] Iceland Airwaves Music Festival – Jour 3

    [FESTIVAL] Iceland Airwaves Music Festival – Jour 3

    Vu la journée de la veille, qui m’avait quelque peu forcée à voir un peu moins de groupes que prévu, j’ai décidé de débuter ma journée à 14h cette fois-ci ! De toute façon, je m’étais rendue à l’évidence que les compte rendus allaient attendre la fin du festival.

    Kira Kira

    Il y a quelques années alors que j’animais une émission de radio se concentrant sur le classique expérimental, j’avais échangé quelques courriels avec Kristín Björk Kristjánsdóttir. Très présente dans la scène locale de l’Islande, autant par des performances artistiques que par sa musique, elle avait su attirer mon attention. Il était donc inmanquable que j’aille la voir au Kaffi Slippur: un petit café à l’intérieur d’un hôtel. À mon arrivée, cette dernière invitait l’assistance à mettre des foulards de soie mis à leur disposition, sur leurs yeux. Au sons de basses fréquences répétitives, Kira kira nous disait de mettre de côté tout le négatif non nécessaire dans nos vies et se concentrer sur le reste. Ce qui a donné le ton à la suite de la performance, alors qu’elle-même faisait face à un problème technique, qui l’avait forcée à faire une performance acoustique. Un moment très zen au festival, qui était absolument parfait pour un début d’après midi.

    Kira Kira

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    russian.girls

    On m’avait avertie d’arriver tôt pour les deux prochains groupes sur ma liste, puisque le tout avait lieu dans ma boutique favorite: 12 tónar. Étant alors au centre ville, lors d’une des plus grosse journée du festival, il était vraiment impressionnant de voir circuler dans tout les sens les artistes qui se rendaient à une de leur « off-venue ».  Le premier groupe, russian.girls, débute alors que le disquaire n’est pas encore tout à fait rempli. Il règne cependant une nonchalance plus ou moins intéressante pour cette performance malgré des musiciens fort talentueux. À noter la présence de Guðlau­gur Halldór Einars­son aussi membre de Fufanu.

    russian.girls

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    Singapore Sling

    Un des seuls groupes du genre et surtout le seul concert de Singapore Sling allait débuter, alors que l’espace vital réduisait à vu d’oeil. Cette formation datant des années 2000 a sorti 7 albums jusqu’à maintenant: les adeptes étaient nombreux. Les membres qui sont tous fort talentueux, nous ont offert un de mes plus beaux moments au Airwaves.  Un spectacle qui a clos en beauté la série d’off-venue 2015 qu’offrait le 12 tónar.

    Singapore Sling

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    Lára Rúnars

    Alors que je me rendais au Sólon Bistro, pour tenter, encore une fois, de voir Hinds et par la suite Lára Rúnars, j’ai été très surprise d’apprendre que le groupe européen avait dû quitter le pays et avait été remplacé. Heureusement, Lára Rúnars, originaire de Reykjavík, était présente mais en version duo. Souriante malgré sa 6e performance en deux jours, elle nous a présenté de belles pièces en toute simplicité.

    Lára Rúnars

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    Hjaltalín

    De retour au Harpa pour une bonne partie de la soirée, Hjaltalín entame le tout de façon très festive. Les voix très singulières, le rythme très intéressant de chaque pièce et l’énergie contagieuse du groupe ont su en ravir plus d’un. L’assistance et même certains photographes chantaient les paroles à tue-tête agrémenté de quelques mouvements de danse. Ça débutait en force la portion « officielle » de la programmation de cette troisième journée.

    Hjaltalín

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    Milkywhale

    Je croyais arriver dans l’autre salle juste à temps pour Bianca Casady & the C.I.A, mais finalement Milkywhale n’avait pas encore terminé sa prestation. J’étais bien ravie de pouvoir la voir puisqu’elle figurait dans une liste du Reykjavik Grapevines, au sujets des nouveaux groupes à surveiller. Seule sur scène avec son matériel, elle enchaîne les chorégraphies avec un entrain hors du commun. La foule, toujours prête à danser, en redemande alors qu’elle annonce la dernière pièce.

    Milkywhale

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    Bianca Casady & the C.I.A.

    Énorme clash entre la performance précédente, le pop ludique girly a soudainement changé pour quelque chose de plus lugubre et mystérieux. Accompagnée des excellents membres de The C.I.A. et du danseur Biño Sauitzvy, Bianca Casady joue avec des déguisements, au rythme de la projection digne d’un vieux film d’épouvante. Tout au long de cette performance théâtrale, j’avais le sourire aux lèvres. Ça faisait du bien de voir quelque chose de poussé encore plus loin qu’un simple spectacle. Le résultat est certainement un peu moins accessible mais fortement intéressant.

    Bianca Casady & the C.I.A.

     

    Weaves

    J’étais prête à une autre déception: un autre spectacle au Gaukurinn, dont j’étais persuadée que l’achalandage serait énorme, vu les pièces accrocheuses du groupe Weaves qui se retrouvait dans la playlist officielle du festival. Effectivement, à mon arrivée, une lignée de gens attendait déjà à l’extérieur alors que la pluie était toujours présente. J’ai décidé d’y rester puisque de toute façon, les autres groupes sur ma liste se retrouvaient dans la même salle. J’ai réussi à faire l’ascension jusqu’au deuxième étage de la bâtisse et y retrouver une foule dansante complètement charmée par les canadiens. Un autre de mes coups de coeur du festival, c’était absolument parfait ! La chanteuse à la voix très typique a livré une performance exceptionnelle, un band à voir et à écouter absolument.

    Weaves

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    Chastity Belt

    J’attendais grandement ce moment avec les Chastity Belt car j’avais beaucoup apprécié les quelques pièces entendues de leur dernier album. Malheureusement, j’ai trouvé le spectacle un peu décevant, voir redondant. Il manquait une petite touche de folie que Weaves avait réussi à rendre à la perfection.

    Chastity Belt

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    Pink Street Boys

    Le co-fondateur du 12 tónar m’avait fortement recommandé de passer voir ce groupe punk Islandais. Ce dernier était d’ailleurs présent et placé aux premières loges pour plus d’intensité. De mon côté, je ne savais pas du tout à quoi m’attendre. C’est là que le potentiel des Islandais en terme de participation au spectacle a aussi pris le relais. La salle était pleine, le « mushpit » avait pris en otage le plancher de danse et l’alcool coulait à flot. Sans doute un des meilleurs choix pour terminer cette soirée pluvieuse !

    Pink Street Boys

    Photos : Marion Desjardins/ Llamaryon

    Marion Desjardins

    16 novembre 2015
    Festivals, Iceland Airwaves
    Bianca Casady, Bianca Casady & the C.I.A., Biño Sauitzvy, Chastity Belt, CocoRosie, Hjaltalín, Iceland, Iceland Airwaves, Iceland Airwaves Music Festival, Islande, Kira Kira, Kristín Björk Kristjánsdóttir, Lára Rúnars, Milkywhale, Pink Street Boys, russian.girls, Singapore Sling, Weaves
  • [FESTIVAL] Iceland Airwaves Music Festival – Jour 2

    [FESTIVAL] Iceland Airwaves Music Festival – Jour 2

    Lors de la deuxième journée, j’avais encore espoir de publier un article le lendemain des spectacles. J’avais donc pris tout mon temps pour traiter les photos pour finalement me rendre compte qu’il était déjà 16h et que je devais quitter pour voir mon premier spectacle prévu à mon horaire. La publication ira à plus tard !

    LoneLady

    J’ai décidé de voir LoneLady lors d’un « off-venue », puisque son autre spectacle était vendredi. Cette journée qui incluait particulièrement déjà beaucoup trop de conflits d’horaire. Je me suis dirigée vers le KEX hostel, où KEXP enregistrait la performance en direct. La salle était plus que remplie et il faisait chaud ! J’ai réussi à me faufiler à l’avant, juste à temps pour la très attendue pièce « groove it out ». Accompagnée de son band, Julie Campbell a enchaîné les pièces dansantes tout simplement. J’espère bien en voir un peu plus dans la prochaine année à Québec.

    LoneLady

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    Tuff Love

    Je me suis ensuite dirigée vers le Loft Hostel, où trois étages plus haut, allait débuter Tuff Love. Dream Wife venait tout juste de terminer, la salle était bien réchauffée et prête à écouter le dernier groupe sur la liste. Très juste et sympathique, le duo accompagné de leur drummer, ont fait ce qu’elles avaient à faire, en y incluant quelques interventions discrètes. Je m’attendais à quelque chose d’un peu plus rock et moins léché du côté sonore: ce qui m’a laissée un peu sur ma faim.

    Tuff Love

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    Bárujárn

    Le Gaukurinn faisait partie de ma liste pour la soirée, premier groupe: Bárujárn. Il s’agit d’un quatuor Islandais de musique surf fondé en 2008. J’ai été bien surprise de voir monter sur scène un des membres de Boogie Trouble ainsi que Hekla Magnúsdóttir, la joueuse de thérémine que j’avais vue la veille. Ça annonçait que du positif ! Le tout débute et déjà on sent l’énergie monter; la foule s’agite et sort ses plus beaux pas de danse ! Le mélange du thrérémine avec ce style musical était absolument parfait. Je n’aurais pu en demander autant!

    Bárujárn

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    Mr. Silla

    Un gros dilemme s’offrait à moi pour la suite, rester au Gaukurinn pour Just another snake cult; aller voir Emilie & Ogden au Harpa ou me rendre au Gamla Bió pour y voir Mr. Silla. Lors de ma maintenant traditionnelle visite au 12 tónar, je me suis acheté le nouvel album cette dernière, sortie sur cette même étiquette de disque. Puisque j’y accordais un certain attachement, je me suis dirigée vers la performance de Sigurlaug Gísladóttir (aka Mr. Silla), aussi reconnu pour son travail avec Múm et Low Roar. J’ai été agréablement surprise par son aisance et sa présence sur scène. Des mélodies puissantes réalisées seulement en duo, c’était un bon choix.

    Mr. Silla

     

    Mercury Rev

    J’ai voulu retourné au Gaukurinn puisque je tenais absolument à y voir Hinds. Mais malheureusement, c’était déjà complet alors que les premières notes se faisaient entendre. Sur ma liste il y avait aussi Mercury Rev. J’ai enfilé mes pas de courses pour me rendre dans la grande salle du Harpa, pour le retour de cette légende du rock alternatif. La voix beaucoup plus nasillarde en spectacle m’a un peu déçue. J’étais contente de pouvoir les voir, mais ce n’était pas ce à quoi je m’attendais. Reste que les spectateurs semblaient fort comblés et le groupe était très généreux avec la foule. J’ai quitté un peu avant la fin puisque je voulais me rendre à temps pour la jeune Aurora !

    Mercury Rev

     

    LA PRIEST

    Encore une fois, je me suis fait prendre avec l’achalandage qui a augmenté d’un énorme cran pour cette deuxième journée. La salle n’était pas remplie à pleine capacité, mais lorsque j’ai réussi à entrer, il était déjà le temps de penser à aller voir une autre performance que j’attendais grandement, celle de LA PRIEST. Je n’ai donc pas perdu de temps à essayer de me rendre à l’avant dans l’énorme salle bondée du Reykjavik Art Museum, puisque je ne voulais pas me retrouver avec le même problème pour le spectacle suivant et j’avais hâte d’entendre ce que Sam Dust avait à nous présenter. C’est à ce concert que j’ai pu revivre l’énergie des Islandais que j’avais constatée lors de mon dernier passage au pays. Les gens sautaient, dansaient, criaient, bref n’importe qui, qui se sentait fatigué, aurait eu un « boost » d’énergie créé par LA PRIEST. Lors des dernières pièces, il a confié son micro à un des spectateurs, pour ensuite enregistrer des cris de l’assistance afin de les ajouter à ses échantillonnages. Vraiment un beau moment, qui terminait bien cette soirée parsemée de quelques déceptions !

    LA PRIEST

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     Photos : Marion Desjardins/ Llamaryon

    Marion Desjardins

    13 novembre 2015
    Festivals, Iceland Airwaves
    Bárujárn, Iceland, Iceland Airwaves, Iceland Airwaves Music Festival, Islande, LA PRIEST, LoneLady, Mercury Rev, Mr. Silla, Tuff Love
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