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    Festivals à surveiller en 2017 – Deuxième partie

    Depuis la publication de la première partie de notre dossier sur les festivals à surveiller, il s’en est passé des choses! Un festival a annoncé que c’était sa dernière année (le Festival de l’Outaouais émergent), un autre a annoncé la fin de ses activités (RIP Coup de grâce) et un autre a surgi au beau milieu de nulle part, sous un viaduc de Montréal (Mile Ex End). Comme quoi la saison des festivals est plus que jamais en pleine mouvance!

    Regardons ça de plus près et planifions nos vacances!

    Festival OFF de Québec – 5 au 8 juillet – Québec

    Le Festival OFF, qui chevauche la première fin de semaine du FEQ, se veut une solution de rechange pour tous les explorateurs qui veulent vivre des expériences hors-normes et des soirées déjantées. Festival chouchou de nombreux collaborateurs d’ecoutedonc.ca (le boss couvre le FEQ pas mal en solo pendant le OFF, ça vous donne une idée du pouvoir d’attraction de ce festival chez ceux qui se tiennent dans le champ gauche), le OFF est l’endroit idéal pour découvrir des artistes… avant de les découvrir un peu plus tard dans les grands festivals.

    Le thème de cette nouvelle édition? Change de sauce! Et quels sont les ingrédients? Un peu de Badminton, de Gramofaune et de Beat Sexü, une pincée de Fria Moeras, de FET.NAT, de Notre Père et d’Hologramme, un soupçon de Bottleneck Jay, de Chassepareil, de Winston Band, de Victime, de Vulvets et de Yonatan Gat (Dvoràk : Quatuor américain), de la lutte avec Gouroux, et quelques tasses d’Isabelle Cormier, de Val Thomas, de Natation, de Martyrs de marde, ainsi que quelques autres que vous découvrirez en même temps que la programmation.

    Une belle façon de sortir des sentiers battus et de vous rappeler que même si les Plaines sont le fun, y’a rien de mieux pour vos sens que de découvrir un band de feu en même temps qu’une centaine de personnes tout aussi crinquées que vous!

    Pour en savoir plus : http://quebecoff.org

    Sherblues & Folk – 5 au 8 juillet – Sherbrooke

    Ce sera au tour de nos collaborateurs de l’Estrie de courir partout! Sherblues & Folk, c’est un festival urbain qui se déroule au coeur de Sherbrooke. Grands spectacles sur la King et dans les bars et salles de la ville.

    En plus de gros noms du blues et de la pop, on pourra y voir Samuele, Simon Kearney, Leyla McCalla, Sara Dufour, Matt Andersen, Les Deuxluxes et plusieurs autres.

    Pour plus de détails : http://sherblues.ca

    Festival Diapason – 6 au 9 juillet – Laval

    Le festival indépendant de Laval sera de retour cette année! « Pour le festivalier, l’événement promet une expérience d’écoute différente où il pourra découvrir un nouvel artiste tout comme son artiste favori sous un nouvel angle. Le Festival Diapason est un événement rassembleur à la fois par la diversité de ses publics que par sa capacité de mobiliser des partenaires et des intervenants du milieu culturel d’ici et d’ailleurs. »

    Pour sa neuvième édition, Diapason fesse fort avec plein d’artistes émergents et plutôt établis que les lecteurs d’ecoutedonc.ca risquent fort d’apprécier : Mat Vezio, The Sadies, Noé Talbot, Louis-Philippe Gingras, Peter Peter, Fire/Works, Chocolat, Émile Bilodeau, SUUNS, Lesbo Vrouven, Organ Mood, Blood and Glass, The Great Novel, Fred Fortin, Bernard Adamus, Lydia Képinski, Mon Doux Saigneur, San James, Avec pas d’casque et plusieurs autres.

    Pour en savoir plus : http://www.festivaldiapason.com/

    Festival d’été de Québec – 6 au 16 juillet – Québec

    LE gros festival de musique à l’est de Montréal! Et le FEQ célèbre cette année sa cinquantième édition! Si vous lisez déjà notre blogue, vous avez déjà une excellente idée de la programmation du FEQ. Et même si vous ne le lisez pas, vous êtes probablement au courant que les festivaliers pourront voir, sur les Plaines, des grosses pointures comme P!nk, Metallica, Gorillaz et Muse.

    Mais le FEQ a toujours été un lieu propice pour les découvertes et les artistes locaux, indépendants et/ou émergents, et cette année ne fait pas exception : ça va d’A Tribe Called Red à Zagata, en passant par Amadou et Mariam, Andy Shauf, Atsuko Chiba, Badbadnotgood, Ben Caplan & The Casual Smokers, Ben L’Oncle Soul, Bixiga 70, Brisa Roché, BROS, Common Deer, DakhaBrakha, DJ Shadow, Jacques Jacobus, Leyla McCalla, Lisa LeBlanc, Los Lonely Boys, Men Without Hats, Mydy Rabycad, Nefe, Nicolas Michaux, Ria Mae, The Barr Brothers (avec Bassekou Kouyate et Amy Sacko), The Beaches, The New Pornographers, The Wooden Sky, The Zombies, Wolf Parade, Yonatan Gat, et un nombre fou d’autres artistes dans tous les styles et toutes les langues.

    On le sait, on le sait, vous avez tous hâte de voir Gorillaz, P!nk et Metallica, voire les Backstreet Boys, mais nous, ce qui nous fait vibrer présentement, c’est la possibilité d’avoir un duo Gab Paquet/Michel Louvain. Imaginez Louvain qui chante le refrain de Relations sexuelles 2, pour le fun…

    La scène musicale du Québec (et de Québec) sera une fois de plus mise en valeur : Amélie No, Avec pas d’casque, Aut’ Chose, Bernard Adamus, Beyries, Caravane, Chocolat, Damn The Luck, De la Reine, Dead Obies, Di Astronauts, Émeraude, Émile Bilodeau, Floes, Francis Faubert, Fred Fortin, Gab Paquet, Gabrielle Shonk, Gazoline, Geoffroy, Gilles, Groenland, Harfang, HEAT, IDALG, Jérôme St-Kant, Lary Kidd, Laura Lefebvre, Le Couleur, Leif Vollebekk, Les Cowboys Fringants, Les Dales Hawerchuk, Les Goules, Les Soeurs Boulay, Les Trimpes, Les Trois Accords, Lesbo Vrouven, Liana, Manu Militari, Matt Holubowski, Mauves, Orloge Simard, Peter Peter, Pierre-Hervé Goulet, Plants and Animals, Prieur & Landry, Raton Lover, RYMZ, Samuele, Sara Dufour, Sarah Toussaint-Léveillé, The Damn Truth, Tze Texas Redmecs, Velvet Vice, Yann Perreau seront entre autres de la partie!

    Tout ça pour un prix unique de 95 $. Plusieurs spectacles sont gratuits!

    Que ce soit sur la grande (et magnifique) grande scène des Plaines d’Abraham ou en toute intimité dans un Anti Bar et spectacles plein à capacité, toutes les raisons sont bonnes pour venir à Québec (ou y rester) en juillet!

    Pour en savoir plus : http://infofestival.com

    La noce – 8 juillet – Saguenay

    Dites, un samedi musical complètement fou à Saguenay, ça vous intéresse? C’est ce que vous propose La noce, dont le volet musical a été concocté par Philippe Brach. En plus de Brach, on pourra y voir Klô Pelgag, Les Goules, Les Hôtesses d’Hilaire, Gazoline, Violett Pi, Mordicus et Le Gros Groupe.

    Avec de la bonne bouffe et quelques petites frettes sur le bord du Saguenay… ça donne le goût!

    Pour en savoir plus : http://lanoce.net

    Shazamfest – 13 au 16 juillet – Barnston Ouest

    Un des festivals les plus déjantés au Québec, le Shazamfest mélange la musique, la lutte, le burlesque, le cirque et quoi encore pour faire un énorme party où tout le monde est invité à venir costumé. En musique, on pourra y entendre Men Without Hats, Clay and Friends, We Are Wolves, Duchess Says, ainsi que plusieurs autres. Profitez-en pour participer au concours de barbes et moustaches!

    À vivre!

    Pour en savoir plus : http://shazamfest.com

    FRIMAT – 19 au 22 juillet – Val-d’Or

    Qu’est-ce que ça prend pour vous convaincre de traverser le Parc de la Vérendrye? Un festival musical qui en fait voir de toutes les couleurs aux mélomanes! C’est ce que le FRIMAT propose pour sa 13e édition avec Les Soeurs Boulay, La Bronze, Fred Fortin, Vulvets, Francis Faubert, Lubik, Caravane, Émile Bilodeau, Louis-Philippe Gingras et plusieurs autres!

    Pour en savoir plus : http://frimat.qc.ca/2017/

    Le Festif! – 20 au 23 juillet – Baie-Saint-Paul

    Est-ce en raison de ses paysages enchanteurs? De son ambiance unique? De sa programmation toutes étoiles? Un fait demeure : on aime Le Festif! à un point tel que l’équipe d’ecoutedonc.ca débarque à Baie-Saint-Paul en gang! Mené par un groupe de mélomanes qui n’ont pas peur de rassembler valeurs sûres et artistes à découvrir, l’équipe du Festif s’est donnée à fond pour présenter une neuvième édition à ne pas manquer. Que ce soit sur sa scène principale, au mythique sous-sol de l’église, au centre-ville, au quai ou à la chapelle des Petites Franciscaines de Marie, nos quatre journées consacrées au Festif! nous combleront de joie, nous en sommes certains.

    Antoine Corriveau. Son band. Une chapelle. On fait juste y penser pis on fond déjà en larmes tellement ça va être beau. Pis ça, c’est juste UN show du Festif!

    Comment en serait-il autrement avec Caravan Palace, Miss Sassoeur et les Sassys, Émile Gruff, Antoine Corriveau, Xavier Rudd, Daniel Bélanger, Lisa LeBlanc, Klô Pelgag, Louis-Jean Cormier, Alaclair Ensemble, Groovy Aardvark, Xavier Caféine, Bernard Adamus, Voivod, Timber Timbre, Philippe B, Plants and Animals, Martha Wainwright, Valaire, Karim Ouellet, Le Couleur, Les Dales Hawerchuk, Chocolat, Weaves, Peter Peter, Rednext Level, KNLO, Leif Vollebekk, Laura Sauvage, Paupière, Beyries, Lemon Bucket Orchestra, Yonatan Gat, Sarah Toussaint-Léveillé, De la Reine, Lydia Képinski, ainsi que de nombreux autres artistes? Et les arts de la rue!

    Vraiment, #jaihateaufestif!

    Pour en savoir plus : http://lefestif.ca

    La grosse lanterne – 28 et 29 juillet – Béthanie

    La Grosse Lanterne, c’est un joli festival qui se déroule dans le bois et où tout le monde festoie calmement (ou pas, c’est à votre goût). Si la dernière édition a été un peu gâchée par la pluie (gâchée? come on, Jacques, tu vas t’en rappeler toute ta vie de LGL 2016, avec Saratoga qui chante dans une auberge pis Dead Obies qui brave la pluie diluvienne!), il reste que la programmation de ce petit festival a toujours été extrêmement solide. Vous serez bien reçus! Et pour ceux qui n’aiment pas le camping, il y a des navettes qui font l’aller-retour à partir de Montréal!

    Les organisateurs pouvaient difficilement proposer mieux comme programmation : Andy Shauf, Charlotte Cardin, The Franklin Electric, Dead Obies, Tire le coyote, Duchess Says, Les Deuxluxes, Beyries, Geoffroy, Busty and the Bass, Gabrielle Shonk et plusieurs autres seront de la partie!

    Pour en savoir plus : http://lagrosselanterne.com

    Innu Nikamu – 3 au 6 août – Mani-Utenam

    La communauté innue de Mani-Utenam, près de Sept-Îles, est gâtée pendant cette fin de semaine de musique et de partage où Autochtones et non-Autochtones célèbrent ensemble la musique sous toutes ses formes. Espace de dialogue essentiel qui nous permet de constater que modernité et tradition peuvent faire bon ménage. Un festival unique en son genre qui nous permet de fraterniser avec les membres des Premières Nations et de nous rendre compte que leur culture est plus vivante que jamais.

    La programmation complète sera dévoilée le 3 juillet.

    Pour en savoir plus : http://innunikamu.ca

    Osheaga – 4 au 6 août – Montréal

    Le festival montréalais est devenu un incontournable de la scène mondiale. Ça ne vient plus juste de l’Ontario pour boire de la bière à 18 ans, ça vient d’un peu partout dans le monde pour passer trois journées à voir les plus grands noms de la scène musicale et à découvrir de nombreux artistes d’ici et d’ailleurs!

    Cette année, le haut de l’affiche peut en laisser quelques-uns sur leur appétit, mais ce qu’on a perdu en lustre, on l’a gagné en profondeur! Il y a moyen de se faire un itinéraire complet pour toute la durée de la fin de semaine. À voir, entre autres : Justice, The Shins, Belle and Sebastian, De La Soul, Angel Olsen, Badbadnotgood, Andy Shauf, Solange, Cage the Elephant, Father John Misty, Broken Social Scene, Danny Brown, Dawes, Plants and Animals, Pup, Heat, CRi, KROY, Men I Trust, The Weeknd, Alabama Shakes, Die Antwoord, Foxygen, Bernardino Femminelli et plusieurs autres!

    Pour en savoir plus : http://osheaga.com

    Festival Musique du bout du monde – 9 au 13 août – Gaspé

    Le festival gaspésien en a pour tous les goûts. Pop, rock, musiques du monde, animation de rue, la mer, les paysages enchanteurs, tout est là pour plaire aux festivaliers! Avec Caravane, Yann Perreau, Valaire, La Chiva Gantiva, Tiken Jah Fakoly, Qualité Motel, Fred Fortin et plusieurs autres. Surtout, Chloé Sainte-Marie, à l’aube, au majestueux Cap Bon-Ami. Juste ce spectacle vaut les 10 heures d’auto à partir de Québec.

    Pour en savoir davantage : https://musiqueduboutdumonde.com/

    Festival de l’Outaouais émergent – 17 au 20 août – Gatineau

    Triste nouvelle : le FOÉ a annoncé que l’édition 2017, sa dixième, serait sa dernière. Pour leur chant du cygne, les Gatinois proposent un menu fort varié : Beyries, The Agonist, Nomadic Massive, Vulvets et La Bronze, de même que plusieurs autres artistes, ont été annoncés. C’est votre dernière chance!

    Pour en savoir plus : http://festfoe.ca/

    Festival Artefact – 24 au 26 août – Valleyfield

    Le festival Artefact, ce sont des spectacles en plein air, des petits concerts intimes, des artisans, de la maudite bonne bouffe et une ambiance festive, mais relax, sur le bord du fleuve. Cette année, plein de beaux noms d’ici sont au programme : l’omniprésente Lydia Képinski, les gentils Choses sauvages, nos amis de Harfang, le rockeur Vincent Appelby, la douce Beyries, l’envoûtant Elliot Maginot, les brutes de Double Date With Death, les sympathiques Babins, le bestial Yann Perreau, la fougueuse La Bronze, les trippants Les Louanges, les solides Caravane, le charmant Geoffroy, les géniaux The Franklin Electric et plusieurs autres!

    Plus d’informations : https://festivalartefact.com/

    Bivouak’alooza – 26 août – Saint-Jean-Port-Joli

    À Saint-Jean-Port-Joli, on ne fait pas que gosser du bois! On rocke aussi! Et cette nouvelle édition du Bivouak’alooza promet de rocker solide! Avec Reel Big Fish, Mononc’ Serge, Koriass, Les Dales Hawerchuk, Irish Moutarde, Les Hôtesses d’Hilaire, King Abid, Émile Bilodeau, Joe Robicho et Orloge Simard, ça risque de veiller tard et de prendre un coup solide! Mais avec tout ce beau monde, pas besoin de boire pour avoir du fun!

    Pour plus d’informations : https://www.bivouakalooza.com/

    FME – 31 août au 3 septembre – Rouyn-Noranda

    Le Festival de musique émergente en Abitibi-Témiscamingue est un incontournable pour tout festivalier québécois qui se respecte. En pleine fin de semaine de la Fête du travail, le FME accueille, au coeur de Rouyn-Noranda, une pléthore d’artistes émergents et plus établis d’ici et d’ailleurs. En plus de toute la belle programmation, les organisateurs du FME savent nous tenir sur nos gardes avec des spectacles surprise annoncés quelques minutes à l’avance. Ça commence tôt, ça finit tard et les mélomanes retraversent le parc de la Vérendrye comblés!

    Tous les artistes n’ont pas encore été annoncés, mais on sait déjà que A Tribe Called Red, Andy Shauf, Atsuko Chiba, Canailles, Desjardins on l’aime-tu, Emily Wells, Fuudge, Geoffroy, La Bronze, Ludovic Alarie, Pierre Kwenders, Philippe B, Sarah Toussaint-Léveillé et plusieurs autres seront de la partie.

    Les laissez-passer sont déjà tous vendus, mais il reste encore des billets individuels!

    Pour en savoir plus : http://www.fmeat.org/

    Mile Ex End Musique – 2 et 3 septembre – Montréal

    Oh, un nouveau venu! Le Mile Ex End Musique s’installe sous le viaduc Van Horne à Montréal et, comme on l’a déjà dit, on capote un peu sur la belle programmation : City and Colour, Patrick Watson, Cat Power, Suzanne Vega, Godspeed You! Black Emperor, Busty and the Bass, Tire le Coyote, Charlotte Cardin, Basia Bulat, Megative, Busty and the Bass, Lydia Képinski, Partner, Adam Strangler, Helena Deland, Dizzy et Maude Audet ont déjà été confirmés, et on nous promet d’autres artistes. Ajoutez à ça plein de bouffe de rue, une ambiance familiale et un lieu urbain, ça fait une belle solution de rechange pour ceux qui fuient les grosses mouches!

    Pour plus de détails : http://mileexend.com/fr

    Restez des nôtres, une troisième (et dernière) partie s’en vient, parce que le mois de septembre sera aussi chargé que le reste de l’été!

     

    Jacques Boivin

    2 juillet 2017
    Festivals, Nouvelles
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  • [FESTIVAL EN CHANSON DE PETITE-VALLÉE] COMPTE RENDU, 30 JUIN 2017

    [FESTIVAL EN CHANSON DE PETITE-VALLÉE] COMPTE RENDU, 30 JUIN 2017

    Le Festival en chanson de Petite-Vallée débutait sa 35e édition ce jeudi 29 juin 2017 sous la thématique «Des guitares à la mer». C’est entre autres à cette occasion que plus de 1600 spectateurs ont eu le privilège d’assister au choeur de 400 enfants qui chantait haut et fort les mélodies des artistes passeurs, soit Patrick Norman et Les soeurs Boulay. Cette première journée était aussi marquée par les spectacles respectifs de Sarah Toussaint-Léveillé et de Dumas.

    Sans plus tarder, j’ai donc pris la route vendredi tôt en matinée pour vous faire un bref topo de cette première fin de semaine de festivités.

    AMYLIE – THÉÂTRE DE LA VIEILLE FORGE – 16H

    Amylie. Crédit: Alicia Lemieux

    Amylie a pris place sur la scène du Théâtre de la Vieille Forge vendredi dans sa robe laissant bien voir son petit ventre rebondi. En effet, elle a pris le temps de se présenter au début du spectacle en racontant quelques faits divers sur elle-même, dont le fait qu’elle était enceinte. C’est un sujet qui est revenu également au cours du spectacle : «Des fois, mon bébé il bouge et j’ai l’impression que tout le monde le voit.» Ces anecdotes font partie du sympathique et attachant univers d’Amylie.

    À mon arrivée, les premières chansons que j’ai entendues étaient Sortie du bois et Milles fois, tirées de son troisième album Les éclats. La plupart des pièces semblaient réarrangées tout en simplicité pour convenir aux instruments sur scène soit une batterie, une basse et deux guitares électriques. Pour des musiciens avec qui elle jouait pour la première fois, le rendu était très intéressant.

    Au cours du spectacle, Amylie s’est adonnée à un jeu participatif avec le public en lui demandant de choisir entre deux versions d’une chanson pour ensuite se diriger au milieu de la salle avec son ukulele pour en offrir une version acoustique. Ce moment semblait être apprécié du public qui était pendu à ses mots.

    Un peu plus tard, elle remontait sur scène pour interpréter quelques chansons en solo à la guitare électrique. Dépouillée de ses musiciens et n’ayant que son instrument et sa voix, c’est ainsi que je sentais retrouver l’artiste dans toute sa fragilité, elle qui nous interprétait sa touchante chanson Tout oublier. Au retour de ses musiciens, elle a entonné les douces paroles de sa pièce Grand-maman, cette chanson émouvante qui a conquis plusieurs coeurs lors de la sortie de son vidéo-clip. S’excusant de jouer que des chansons tristes, elle a conclu ce bloc avec une reprise d’une de ses inspirations, la chanteuse canadienne Feist, avec la pièce The park.

    Sur un ton plus festif, elle a terminé son spectacle avec ses pièces Jusqu’au matin et L’amour à dos pour revenir avec un rappel de Système solaire auquel s’est ajoutée sur scène Marie-Pierre Arthur qui était dans la salle. Somme toute, Petite-Vallée a été conquis, tout comme moi, par la touchante Amylie.

    LES HÔTESSES D’HILAIRE – THÉÂTRE DE LA VIEILLE FORGE – 23h30

    Les Hôtesses d’Hilaire. Crédit: Alicia Lemieux

    Le spectacle de fin de soirée à la Vieille Forge prévoyait déjà être très festif avec la venue des Hôtesses d’Hilaire. L’arrivée des quatre musiciens vêtus de blanc sur scène donnait déjà le ton au spectacle. L’introduction de leur chanson Murdochville aux airs psychédéliques s’est mise à résonner dans la salle et c’était maintenant au tour du chanteur du groupe, Serge Brideau, d’arriver par l’arrière de la salle vêtue d’une magnifique robe satinée bleue.

    Se sont enchaînés les titres Boule boule, Eastbound and down, Super chiac baby, Fais faillite, Machine à bière, Regarde-moi et Hilaire à boire. Comme à leur habitude, une foule d’anecdotes ou d’histoires loufoques s’entremêlaient à leurs transitions. Nous avons même eu le droit à une nouvelle chanson qui devrait sortir sur leur prochain album concept, Acadie.

    Pour clore leur rappel, c’est avec étonnement que le chanteur a descendu de la scène pour se mêler à la foule et en se couchant par terre avec les spectateurs accroupis, presque tels des disciples. Une finale épique comme je les aime et digne de tout ce qui peut arriver d’inattendu à Petite-Vallée!

    La suite de mon périple dans le prochain article.

    Amylie-Photo: A. Lemieux
    Amylie-Photo: A. Lemieux
    Amylie-Photo: A. Lemieux
    Amylie-Photo: A. Lemieux
    Amylie-Photo: A. Lemieux
    Amylie-Photo: A. Lemieux
    Amylie-Photo: A. Lemieux
    Amylie-Photo: A. Lemieux
    Amylie-Photo: A. Lemieux
    Amylie et Marie-Pierre Arthur-Photo: A.Lemieux
    Amylie et Marie-Pierre Arthur-Photo: A.Lemieux
    Les Hôtesses d’Hilaire-Photo: A. Lemieux
    Les Hôtesses d’Hilaire-Photo: A. Lemieux
    Les Hôtesses d’Hilaire-Photo: A. Lemieux
    Les Hôtesses d’Hilaire-Photo: A. Lemieux
    Les Hôtesses d’Hilaire-Photo: A. Lemieux
    Les Hôtesses d’Hilaire-Photo: A. Lemieux
    Les Hôtesses d’Hilaire-Photo: A. Lemieux
    Les Hôtesses d’Hilaire-Photo: A. Lemieux
    Les Hôtesses d’Hilaire-Photo: A. Lemieux
    Les Hôtesses d’Hilaire-Photo: A. Lemieux
    Les Hôtesses d’Hilaire-Photo: A. Lemieux
    Les Hôtesses d’Hilaire-Photo: A. Lemieux
    Les Hôtesses d’Hilaire-Photo: A. Lemieux
    Les Hôtesses d’Hilaire-Photo: A. Lemieux
    Les Hôtesses d’Hilaire-Photo: A. Lemieux
    Les Hôtesses d’Hilaire-Photo: A. Lemieux
    Les Hôtesses d’Hilaire-Photo: A. Lemieux
    Les Hôtesses d’Hilaire-Photo: A. Lemieux
    Les Hôtesses d’Hilaire-Photo: A. Lemieux
    Les Hôtesses d’Hilaire-Photo: A. Lemieux
    Les Hôtesses d’Hilaire-Photo: A. Lemieux
    Les Hôtesses d’Hilaire-Photo: A. Lemieux

    Alicia Lemieux

    2 juillet 2017
    Festival en chanson de Petite-Vallée, Festivals
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  • [FESTIVAL] 34e Festival de la chanson de Tadoussac, jour 2 (30 juin 2017) : parcours découvertes

    [FESTIVAL] 34e Festival de la chanson de Tadoussac, jour 2 (30 juin 2017) : parcours découvertes

    Le visage changeant de la météo n’a pas découragé les spectateurs hier tandis que se déroulait la première journée complète de festivités. À travers la vaste sélection de possibilités musicales, on a choisi d’axer notre parcours autour de la découverte musicale. Compte-rendu des deux vitrines de découvertes du festival : les chemins d’écriture et les alliances d’Hydro-Québec. Si vous les avez manqués, tous ces artistes jouent à nouveau aujourd’hui.

    Les Alliances : 13h à 17h à l’Espace pro

    Les chemins d’écriture : 15h au Café du Fjord

    Un autre article à paraître sur les spectacles de la soirée !

    Les Alliances – Scène Hydro-Québec

    Cette année, ecoutedonc.ca a eu la chance de présenter au public les cinq artistes qui se succédaient en après-midi sur la scène extérieure d’Hydro-Québec. Portant ensemble le nom de Les Alliances, les sets d’une quarantaine de minutes chacun nous ont permis un rapide tour d’horizon des différents univers de ces auteurs-compositeurs-interprètes. Bien installés dans nos chaises, on s’est laissé porter par cet air de découvertes.

    13h – Émile Gruff

    Crédit Photo : Ludvig Germain Auclair

    Déroutante un brin, authentique et chaleureuse. La musique d’Émile Gruff est à son image. Entre les pièces, il discute avec un public rapidement conquis, qui gardera d’ailleurs le sourire aux lèvres tout au long de la performance. Pendant qu’il joue, avec ses deux acolytes, il chante son quotidien (celui de ses enfants, de ses chums de gars) et sa guitare l’accompagne.

    Tout était en place pour installer une ambiance décontractée, ce qui allait bien avec le petit soleil d’après-midi. Décidément, il n’y avait pas de meilleure façon de briser la glace ! Le chansonneur a terminé avec sa trilogie de Baie-Saint-Paul, un ensemble de pièces racontant son épopée de déménagements et qui ne manque pas moins d’humour que le reste de son répertoire.

    14h – Laurence-Anne

    Crédit Photo : Ludvig Germain Auclair

    Le ciel s’est assombri vers 14h et le vent a pris un fond frais. La pluie menaçait de tomber, mais finalement la météo n’a fait qu’aider la foule à se plonger dans l’univers plus sombre de Laurence-Anne. Accompagnée au clavier, à la voix et aux «machines» par Noémie De Lorimier, elle a égrené ses compositions électro-folk les unes après les autres.

    Rapidement, on a pu saisir pourquoi elle qualifie sa musique de folk mystère : les champs lexicaux exploités entraient parfois dans le domaine de l’étrange tandis que les harmonies donnaient une teinte onirique à l’ensemble. Les notes graves dominaient à la guitare tandis que la voix vaporeuse de Laurence-Anne s’envolait vers les aigües.

    15h – Samuele

    Crédit Photo : Ludvig Germain Auclair

    Sous les premières gouttes de pluie Samuele a pris la relève. Elle n’avait pas peur de la pluie, pas plus que du monde qu’elle confronte le sourire aux lèvres. Avec le mordant qu’on lui connaît, elle a présenté les pièces de son premier long jeu sorti en avril dernier : Les filles sages vont au paradis, les autres vont où elles veulent. Le contrebassiste Alex Pépin complétait le portrait tantôt en assurant le rythme, tantôt en complétant la mélodie à l’archet.

    La prestation de l’auteure-compositrice-interprète a eu un effet électrifiant sur la foule, qui se laissait porter autant par son énergie débordante que par la force des mots qu’elle nous balançaient sous forme de slam, entre les pièces. En touchant à des sujets de son univers musical, ces poésies urbaines avaient de quoi renverser.

    16h – Maxime Auguste

    Crédit Photo : Ludvig Germain Auclair

    Maxime Auguste a pris la relève et l’atmosphère a encore été transformée. On s’est retrouvés au calme, au chaud malgré les nuages, comme autour d’un feu de camp. En formule réduite, il était accompagné par Philippe Caron Turbide au clavier et à la voix alors qu’ils se partageaient les percussions. Armé d’une guitare l’auteur-compositeur-interprète déballait ses chansons country-folk honnêtes aux textes à la fois ludiques et touchants.

    Les interactions entre les musiciens et le public se sont aussi faites sous le signe de la bonhommie. Maxime Auguste présentait son univers, ses thèmes et ses chansons, qui revêtent toutes une couleur unique. Le public écoutait attentivement et son enthousiasme timide est vraiment ressorti lors de Mon équipe, alors que l’artiste nous a fait tous collaborer pour crier ensemble.

    17h – Lydia Képinski

    Crédit Photo : Ludvig Germain Auclair

    Le soleil est ressorti juste à temps pour la prestation de Lydia Képinski. Il a attiré avec lui un maximum de spectateurs, comblant les espaces derrières les chaises et les transats installés pour l’occasion. En formule trio, l’artiste a fait d’emblée s’envoler son électro-pop franco aux tranchants rock.

    Plus que réjoui, le public a semblé être impressionné par la musique de Lydia Képinski. Ses arrangements travaillés ainsi que ses textes poétiques ont la particularité de sortir du lot dans un style qui est beaucoup exploité de nos jours. On ne peut pas comparer Lydia Képinski à quelqu’un d’autre : c’est ce qui fait la force de sa musique. Il faut aussi dire que sa reprise unique de Les temps fous a su lui gagner quelques admirateurs.

    Même si on la connaît plutôt bien (allez chercher son nom dans notre site web, pour voir), on a eu la belle surprise d’un set où les chansons inédites dominaient. On a pu entendre ou réentendre des titres tels que Les routes indolores (qui ne me sort plus de la tête) ou encore Pie IX. Titres qui, on l’espère, sont le présage d’un éventuel album complet.

    Les chemins d’écriture – Café du Fjord

    Crédit Photo : Ludvig Germain Auclair

    La température ayant épargné Les Alliances, elle a cependant fait opérer ensuite une sorte de magie différente: c’est donc bien à l’abri dans le Café du Fjord, la pluie battant contre les vitres, qu’on a assisté à la performance conjointe des huit artistes émergents des chemins d’écriture.

    Cette quinzième édition se faisait nouvellement dans le cadre de Destination chanson fleuve, un parcours qui réunissait déjà depuis près d’un mois les auteurs-compositeurs-interprètes dans différents ateliers et spectacles ayant lieu à Montréal, Québec, Tadoussac et à Petite-Vallée. Cela a sans doute contribué, avec l’aspect intimiste du café, à créer cette atmosphère chaleureuse qui régnait autant entre les artistes que dans le public.

    Se succédant les uns aux autres, chaque fois largement encouragés par le public, les artistes ont présenté tantôt des compositions solo, tantôt des duos. Ils s’entraidaient, se passaient le micro et s’accompagnaient à divers instruments. On les sentait très soudés, comme nous l’expliquait leur présentateur. Les artistes nous ont ainsi respectivement fait plonger dans leurs mondes dans une panoplie de styles qui ratissaient bien large.

    On a pu apprécier la poésie imagée et la guitare rythmée de Simon Daniel. Les compositions d’Étienne Fletcher nous transportaient loin sur la route ou dans nos souvenirs. Marie-Claudel Chenard (a.k.a. MCC) nous a impressionné avec sa voix claire, son jeu de guitare élaboré et son univers original. Rose Bouche brodait des envolées vocales travaillées sur fond de pop sentimentale. Les chansons légères de Boule nous racontaient l’été de Normandie et ses altercations avec les bouffeurs de pizza. La voix grave et traînante de Lou-Adriane Cassidy se mariait à la perfection à celle, vaporeuse, de Laura Babin. Il y avait aussi un dialogue entre leurs univers, chargé en émotions pour le premier et riche en poésie pour le second. On a retrouvé un Juste Robert heureux de partager son univers inexplicablement touchant avec de jeunes passionnés.

    Bien rodés, les musiciens ont enchaîné le tout sans anicroche et le résultat d’ensemble s’est avéré impressionnant. Définitivement, la cuvée 2017 des chemins d’écriture était remarquable, et on se doute que la camaraderie entre les recrues y soit pour quelque chose.

    Crédit Photo : Ludvig Germain Auclair
    Crédit Photo : Ludvig Germain Auclair
    Crédit Photo : Ludvig Germain Auclair
    Crédit Photo : Ludvig Germain Auclair
    Crédit Photo : Ludvig Germain Auclair
    Crédit Photo : Ludvig Germain Auclair
    Crédit Photo : Ludvig Germain Auclair
    Crédit Photo : Ludvig Germain Auclair
    Crédit Photo : Ludvig Germain Auclair
    Crédit Photo : Ludvig Germain Auclair
    Crédit Photo : Ludvig Germain Auclair
    Crédit Photo : Ludvig Germain Auclair

    Marie-Ève Fortier

    1 juillet 2017
    Festival de la chanson de Tadoussac, Festivals
    Festival de la chanson de Tadoussac
  • [FESTIVOIX] Compte rendu, 30 juin 2017

    [FESTIVOIX] Compte rendu, 30 juin 2017

    HICHEM KHALFA QUARTET – SCÈNE DES VOIX JAZZ – 17H45

    Hichem Khalfa Quartet
    photo: Jean-François Desputeaux

    D’après les applaudissements nourris entre chaque morceau des quelque 160 personnes présentes, il semble que le Hichem Khalfa Quartet ait conquis les amateurs de jazz. Il faut dire que les Réminiscences, titre de son album né en raison des bouts de compositions assemblées et peaufinées du trompettiste et leader Hichem Khalfa, sont livrées de manière fort bien produite et avec talent. Loin de faire sa vedette, ce dernier se retirait parfois de la scène afin de laisser jouer ses comparses Jonathan Arseneau (basse), Dave Croteau (batterie) et Jérôme Beaulieu (clavier). Par ailleurs, ce dernier a offert tout un solo où les divers tempos, distorsions et nuances ont bluffés le public. Seul bémol : lors de la présentation de la très suave et onirique Kokiri, on entendait les gens sur la terrasse à coté discuter. J’avais carrément l’impression qu’une scène plus intimiste entre quatre murs aurait été davantage appropriée. Sinon, le plaisir éprouvé sur scène par les musiciens semble avoir été contagieux, puisque les commentaires du public ont été très positifs. – David Ferron 

    LIANA – SCÈNE DES VOIX LIBRES – 18H

    Liana Bureau
    Photo : Adrien Le Toux

    L’auteure-compositrice-interprète R&B de Québec Liana avait une belle surprise pour les festivaliers trifluviens : un paquet de nouvelles chansons qui complétaient fort bien son EP Prime Time. Le public de tous âges a bien apprécié ces nouvelles chansons qui montrent le grand talent de la jeune femme, pour qui tout semble si facile. Le R&B de Liana est fort simple, mais diablement efficace. Des mélodies pleines de soul, une teinte de blues çà et là, des rythmes chauds et une voix envoûtante. Votre pas très humble serviteur a une fois de plus frissonné en écoutant Danger. Une bombe!

    Que demander de plus? – Jacques Boivin

    GAB PAQUET – SCÈNE DES VOIX UNDERGROUND (ZÉNOB) – 23H

    Gab Paquet – Photo : Adrien Le Toux

    Notre chanteur de charme préféré a encore une fois enflammé le Zénob avec ses ritournelles. On s’entend pour dire que l’endroit était plein, et que chaque personne présente était subjuguée par la présence et le charisme de Gab Paquet. Je n’ai vu que des gens danser, chanter et sourire tout au long de la veillée. Il faut dire que c’est un habitué de la place, et qu’en plus, en étant dans la programmation du Festivoix, quelques curieux sont venus jeter un coup oeil. Mes moments préférés de la soirée : lorsqu’il a enfilé ses lunettes cosmiques pour la chanson Soucoupes volantes. M. le patron a réussi justement à capter à merveille ce moment. Ensuite, lorsqu’il a chanté Casio, Pad et Moustaches et que tout le monde s’est mis à chanter avec lui en avant. J’avoue avoir également eu un plaisir fou à crier « ça fait plaisir » lors de la chanson Consommations en rappel. Sa musique a un pouvoir rassembleur mais également libérateur. Arrêtons de nous poser des questions, et disons donc les vraies affaires! – Caroline Filion

    LE WINSTON BAND – SCÈNE DES VOIX TRADS (LE TRÈFLE)- 23H

    Le Winston Band – Photo : Jacques Boivin (archives)

    Je dois vous avouer que j’avais plus que hâte de voir ce groupe trad au Festivoix puisque ma dernière expérience avec eux au SPOT à Québec avait été marquante. C’est toujours impressionnant de les voir jouer des instruments plutôt inhabituels de nos jours comme le frottoir zydeco, joué avec des ouvres-bouteilles par Andrew Duquette-Boyle ou l’accordéon, joué par le principal chanteur, Antoine Larocque. Jeune et festif, le spectacle du groupe donne une ambiance d’enfer peu importe où il passent. Ils en ont fait sourire et danser plus d’un hier soir au Trèfle, qui ne s’attendait pas à se faire divertir autant. « On mange souvent des insectes assaisonnées aux épices cajun, comme notre musique », ont-ils lancé avant de poursuivre avec leur musique qui rappelle parfois des sonorités de Canailles ou du groupe Élixir de gumbo. -Karina Tardif

    GAZOLINE – SCÈNE DES VOIX FOLKS (LE TEMPS D’UNE PINTE) – 23H

    J’ai eu le temps, après Le Winston Band, de me rendre au Temps d’une pinte pour les deux dernières chansons de Gazoline ainsi que le rappel. Le spectacle s’est terminé avec leur succès Gazoline, datant de 2012, et le chanteur qui est descendu sur le plancher de danse. La sueur et le rock envahissaient la place !

    Les gars seront dans leur patelin le 8 juillet pour le nouveau festival La Noce au Saguenay et on pourra les voir au Festival d’été de Québec le 9 juillet. -Karina Tardif

    Liana Bureau Photo : Adrien Le Toux
    Liana Bureau Photo : Adrien Le Toux
    Liana Bureau Photo : Adrien Le Toux
    Liana Bureau Photo : Adrien Le Toux
    Liana Bureau Photo : Adrien Le Toux
    Liana Bureau Photo : Adrien Le Toux
    Liana Bureau photo: Jean-François Desputeaux
    Liana Bureau photo: Jean-François Desputeaux
    Liana Bureau photo: Jean-François Desputeaux
    Liana Bureau photo: Jean-François Desputeaux
    Hichem Khalfa Quartet Photo : Adrien Le Toux
    Hichem Khalfa Quartet Photo : Adrien Le Toux
    Hichem Khalfa Quartet Photo : Adrien Le Toux
    Hichem Khalfa Quartet Photo : Adrien Le Toux
    Hichem Khalfa Quartet Photo : Adrien Le Toux
    Hichem Khalfa Quartet photo: Jean-François Desputeaux
    Hichem Khalfa Quartet photo: Jean-François Desputeaux
    Hichem Khalfa Quartet photo: Jean-François Desputeaux
    Hichem Khalfa Quartet photo: Jean-François Desputeaux
    Hichem Khalfa Quartet photo: Jean-François Desputeaux
    Gab Paquet – Photo : Jacques Boivin
    Gab Paquet – Photo : Jacques Boivin
    Gab Paquet – Photo : Jacques Boivin
    Gab Paquet – Photo : Jacques Boivin
    Gab Paquet – Photo : Jacques Boivin
    Gab Paquet – Photo : Jacques Boivin
    Gab Paquet – Photo : Jacques Boivin
    Gab Paquet – Photo : Jacques Boivin
    Gab Paquet – Photo : Jacques Boivin
    Gab Paquet – Photo : Jacques Boivin
    Gab Paquet – Photo : Jacques Boivin
    Gab Paquet – Photo : Jacques Boivin
    Gab Paquet – Photo : Jacques Boivin
    Gab Paquet – Photo : Jacques Boivin
    Gab Paquet – Photo : Jacques Boivin
    Gab Paquet – Photo : Jacques Boivin
    Gab Paquet – Photo : Adrien Le Toux
    Gab Paquet – Photo : Adrien Le Toux
    Gab Paquet – Photo : Adrien Le Toux
    Gab Paquet – Photo : Adrien Le Toux

    Équipe ecoutedonc.ca

    1 juillet 2017
    Festivals, Festivoix de Trois-Rivières, Région : Mauricie
    Festival, Festivoix, Gab Paquet, Gazoline, Le Winston Band, Liana, Mauricie, musique, Trois-Rivières
  • [FESTIVAL] 34e Festival de la chanson de Tadoussac, jour 1 (29 juin 2017)

    [FESTIVAL] 34e Festival de la chanson de Tadoussac, jour 1 (29 juin 2017)

    Le Festival de la chanson de Tadoussac a lancé hier soir sa 34e édition sous le signe de la réjouissance. Spectacles intérieur comme extérieurs ont su faire danser les festivaliers jusqu’au petit matin. Suivez le parcours qu’a fait notre équipe en ce jour 1 et découvrez ce qu’on vous recommande pour la suite !

    Les Cowboys Fringants – Scène Québecor

    Crédit Photo: Ludvig Germain Auclair

    On avait enlevé presque tous les sièges au Presbytère de Tadoussac pour accueillir ce groupe qui n’a plus besoin de présentation. Les sept musiciens ont fait leur apparition sous les clameurs d’un public très nombreux, mais surtout enthousiaste. On était prêt pour une grosse soirée.

    Les Cowboys ont livré d’emblée la marchandise en commençant avec des morceaux cultes tels que La Manifestation et La Reine. Exprimant à quelques reprises leur joie d’ouvrir pour le Festival de la chanson, ils l’ont maintes fois démontrée à travers leur énergie contagieuse et leur impressionnante intensité.

    Crédit Photo: Ludvig Germain Auclair

    Avec un répertoire qui s’échelonne sur maintenant 20 ans et la renommée du groupe en sa terre natale, il n’est pas étonnant qu’un moment fort n’en ait pas attendu un autre. On peut notamment souligner l’énergie qui se dégageait de la foule pendant Ti-Cul ­(le parterre au complet sautait avec la même fougue que les musiciens). Les pièces comme Plus rien, pour leur part, savaient amener leur lot de frissons.

    Après deux généreux sets, le groupe a terminé avec un triple rappel pendant lequel on a pu entendre la festive Le shack à Hector autant que la touchante Les étoiles filantes.

    Samito – Site Belle Gueule

    On s’est rapidement déplacés à l’auberge pour attraper le spectacle de Samito. En compagnie de ses trois musiciens, il a graduellement installé une ambiance chaleureuse et dansante avec ses rythmes exotiques.

    Crédit Photo : Ludvig Germain Auclair

    Samito pouvait compter sur un bassiste et un batteur efficaces ainsi que sur les généreux solos de guitares de son autre acolyte. Passant de l’anglais à d’autres dialectes avec fluidité, le chanteur troquait aussi parfois son micro pour un synthétiseur le temps d’une envolée instrumentale. Tiku la hina s’est avérée être le moment fort de la soirée, la pièce ayant visiblement déjà fait son chemin jusqu’aux oreilles des spectateurs auparavant.

    [bandcamp width=100% height=120 album=1185048067 size=large bgcol=ffffff linkcol=e99708 tracklist=false artwork=small track=3065569149]

    Résultat : une musique électro-pop qui amalgamait à parts égales les influences américaines et africaines. Tout pour plaire au public toujours grandissant et prêt à interagir avec le chanteur en dansant ou dans son jeu d’appel et réponse.

    Carotté – Site Belle Gueule

    Crédit Photo : Ludvig Germain Auclair

    Sur fond de bruits de scie, les six musiciens de Carotté sont arrivés dans leurs habits traditionnels trafiqués : ceinture fléchée, chemises carreautées et raquettes étaient au rendez-vous. Célébrant les racines québécoises en y mêlant de fortes tendances punk – ou c’est peut-être le contraire – le groupe réunit selon leurs dires des traditions qui partagent avant un goût prononcé pour la fête. Le tout a donc permis au public des cowboys de continuer sur leur lancée et de se bousculer joyeusement.

    Ils ont farfouillé dans notre vaste répertoire pour en sortir en en trafiquer nombre de chansons à répondre, de thèmes qui nous sont chers («la bièèèère !», par exemple) et d’histoires de lac ou de chalet. Dans le fond musical, le trio guitare-basse-batterie rencontrait le banjo, le violon de violoneux et la planche à laver. De quoi donner envie de danser le rigodon en se pitchant partout !

    À surveiller en ce vendredi 30 juin

    Après une soirée qui nous a bien réchauffés pour la suite, place à une journée riche en découvertes. Entre 13h et 18h, on aura la chance de rencontrer les différents artistes participant au spectacle Les Alliances. Ce sera l’occasion de découvrir des artistes à surveiller tels que Laurence-Anne ou encore Maxime Auguste ou encore de retrouver quelques coups de cœur (on ne parle surtout pas de Lydia Képinski).

    Ceux qui voudront poursuivre dans la découverte pourront enchaîner avec Les chemins d’écriture, spectacle de huit artistes émergents regroupés à Tadoussac dans le cadre d’une formation en écriture de chanson. Pour les amateurs de folklorique qui voudront pousser plus loin leur trip, il y aura dès 19h un projet éclaté regroupant chansons et contes traditionnels et portant le nom de Le Trésor d’Édouard Hovington.

    La soirée offrira ensuite une panoplie de styles allant du country néo-brunzwickois (Menoncle Jason) au folk-pop (Sarah Toussaint-Léveillé) pour finir avec un véritable gros pâté (party) pendant lequel le rap québ de l’Osstidtour renversera le sous-sol de l’Église.

    [Programmation complète ici]

    Photos – 29 juin 2017

    Crédit Photo: Ludvig Germain Auclair
    Crédit Photo: Ludvig Germain Auclair
    Crédit Photo: Ludvig Germain Auclair
    Crédit Photo: Ludvig Germain Auclair
    Crédit Photo: Ludvig Germain Auclair
    Crédit Photo: Ludvig Germain Auclair
    Crédit Photo: Ludvig Germain Auclair
    Crédit Photo: Ludvig Germain Auclair
    Crédit Photo : Ludvig Germain Auclair
    Crédit Photo : Ludvig Germain Auclair
    Crédit Photo : Ludvig Germain Auclair
    Crédit Photo : Ludvig Germain Auclair
    Crédit Photo: Ludvig Germain Auclair
    Crédit Photo : Ludvig Germain Auclair
    Crédit Photo : Ludvig Germain Auclair
    Crédit Photo : Ludvig Germain Auclair
    Crédit Photo : Ludvig Germain Auclair

    Marie-Ève Fortier

    30 juin 2017
    Festivals
    Carotté, Festival de la chanson de Tadoussac, Les Cowboys fringants, Samito
  • [FESTIVOIX] Compte rendu, 29 juin 2017

    [FESTIVOIX] Compte rendu, 29 juin 2017
    Festivoix – Adrien Le Toux

    BARTULA – SCÈNE DES VOIX LIBRES – 18H

    Bartula – Photo : Adrien Le Toux

    La scène des Voix libres, située au parc Niverville, offre une programmation qui déçoit très rarement. Le groupe Bartula, qui est aussi le nom de famille du bassiste et chanteur principal du groupe, Igor Bartula, confirme la règle des spectacles de qualité qui y sont présentés. Plus de 80 personnes, tous âges confondus, ont pu savourer la musique des Balkans métissée aux diverses influences des membres du quintette. Il y avait même un groupe d’enfants venus spontanément danser devant la scène ! Plusieurs des pièces présentées lors de ce spectacle sont issues de leur deuxième album, homonyme, sorti en mars dernier. Dès la première pièce jouée, Harna mandala, le ton était donné : aucune restriction dans les solos, dans la manière de remanier des pièces inspirées des sons de la Bosnie natale de Bartula ou dans la cadence rythmique. Parlant de rythme rapide (voire échevelé), j’ai parfois eu peur que l’accordéoniste, Jérôme Champagne-Simard, attrape une bursite tellement je n’ai jamais vu cet instrument enfiler les notes aussi rapidement ! Autre moment de bravoure musicale : le guitariste Philippe Roy qui se met à genoux au milieu de la scène pour faire un solo de guitare digne d’un show rock sur la pièce Dobrila, d’Emir Kusturica & The No Smoking Orchestra. Cette pièce, originalement un duo entre un homme et une femme, a permis de constater qu’Igor Bartula ne manquait pas d’autodérision, en incarnant les deux sexes durant la pièce. Concernant les chansons, qui gardent toujours une essence des Balkans, nous avons eu le droit à des touches de ska (en passant, je ne savais pas qu’un violon, soit celui de Martin Bournival, pouvait si bien remplacer un trombone !) sur Mala malena et Hop Cup ou encore de jazz manouche sur Leb i sol. (David Ferron) 

    LOUIS-JEAN CORMIER – SCÈNE DES VOIX MULTIPLES – 19H

    Louis-Jean Cormier
    Photo:Yoan Beaudet

    Après avoir réussi à entrer sur le site, même si d’autres gens ont fait la file encore pendant 40 minutes après le début, j’ai pu apprécier paisiblement le spectacle « tout terrain » de Louis-Jean qui a débuté, du moins pour moi, avec Transistors. Il disait se sentir « tout nu », car il jouait sans musiciens avec lui. C’est le concept qu’il avait envie de faire afin de faire voyager son spectacle habituel dans des nouveaux « passages secrets ». Il a déshabillé ses chansons pour sortir des « grandes artères ». Plein de jeux de mots sont sortis de sa bouche de poète ce soir, vous l’aurez compris. On a eu droit, sans surprise mais toujours avec plaisir, au Louis-Jean qu’on connait pour sa chaleur, son charisme et sa voix mielleuse. Il nous a offert Le pyromane, du temps qu’il était avec le groupe Karkwa en plus de ses populaires succès Tout le monde en même temps, Le coeur en téflon, Bull’s eye, St-Michel, La fanfare, Tête première et Deux saisons trois quart, entre autres. Après un repas au restaurant Le Buck, qu’il semble avoir apprécié, il disait être bien prêt pour nous donner un bon spectacle, et il a tenu sa promesse. Le moment de magie qu’il nous a fait passé s’est terminé, avant le rappel, avec une surprise sur la chanson Si tu reviens avec les chanteurs et chanteuses de l’école primaire d’éducation internationale de Trois-Rivières. Des petits bouts de personnes vêtues de noir ont ajouté un côté angélique à la mélodie et à la voix de Louis-Jean. (Karina Tardif)

    Voici les photos de Sam Rhoads, Bartula et Louis-Jean Cormier de nos photographes Adrien Le Toux, Yoan Beaudet et Jean-François Desputeaux:

    Bartula – Photo : Adrien Le Toux
    Bartula – Photo : Adrien Le Toux
    Bartula – Photo : Adrien Le Toux
    Bartula – Photo : Adrien Le Toux
    Bartula – Photo : Adrien Le Toux
    Bartula – Photo : Adrien Le Toux
    Louis-Jean Cormier – Photo : Adrien Le Toux
    Louis-Jean Cormier – Photo : Adrien Le Toux
    Louis-Jean Cormier – Photo : Adrien Le Toux
    Louis-Jean Cormier – Photo : Adrien Le Toux
    Louis-Jean Cormier – Photo : Adrien Le Toux
    Festivoix – Adrien Le Toux
    Festivoix – Adrien Le Toux
    Louis-Jean Cormier (Festivoix 2017 (jour 1)) crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Louis-Jean Cormier (Festivoix 2017 (jour 1)) crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Louis-Jean Cormier (Festivoix 2017 (jour 1)) crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Louis-Jean Cormier (Festivoix 2017 (jour 1)) crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Louis-Jean Cormier (Festivoix 2017 (jour 1)) crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Bartula (Festivoix 2017 (jour 1)) crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Louis-Jean Cormier (Festivoix 2017 (jour 1)) crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Bartula (Festivoix 2017 (jour 1)) crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Bartula (Festivoix 2017 (jour 1)) crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Bartula (Festivoix 2017 (jour 1)) crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Louis-Jean Cormier Photo:Yoan Beaudet
    Louis-Jean Cormier Photo:Yoan Beaudet
    Louis-Jean Cormier Photo:Yoan Beaudet
    Louis-Jean Cormier Photo:Yoan Beaudet
    Louis-Jean Cormier Photo:Yoan Beaudet
    Sam Rhoads Photo:Yoan Beaudet
    Sam Rhoads Photo:Yoan Beaudet
    Sam Rhoads Photo:Yoan Beaudet
    Sam Rhoads Photo:Yoan Beaudet
    Sam Rhoads Photo:Yoan Beaudet
    Bartula Photo:Yoan Beaudet
    Bartula Photo:Yoan Beaudet
    Bartula Photo:Yoan Beaudet
    Bartula Photo:Yoan Beaudet

    Équipe ecoutedonc.ca

    30 juin 2017
    Festivals, Festivoix de Trois-Rivières, Région : Mauricie
    Bartula, Festival, Festivoix, Louis-Jean Cormier, Mauricie
  • 10 artistes à découvrir (ou à redécouvrir) au Festival de la chanson de Tadoussac.

    10 artistes à découvrir (ou à redécouvrir) au Festival de la chanson de Tadoussac.

    Tadou commence aujourd’hui! Un des plus vieux festivals de musique au Québec qui réussit, bon an, mal an, à offrir ce qu’il y a mieux en chanson d’ici (et d’ailleurs). Des valeurs sûres, bien entendu, mais aussi un paquet d’artistes pour celles et ceux qui aiment sortir des sentiers battus.

    Oui, bien sûr, y’a plein d’artistes qu’on aime déjà beaucoup dans cette programmation : Bernhari, Cayouche, Damien Robitaille, Daniel Bélanger, Joseph Edgar, Karim Ouellet, Alaclair Ensemble, Brown, La Bronze, Le Couleur, Les Cowboys fringants, Les Deuxluxes, Les Hôtesses d’Hilaire, Louis-Jean Cormier, Luc De Larochellière, Lydia Képinski, Matt Holubowski, Patrice Michaud, Samuele, Sarah Toussaint-Léveillé, Saratoga et Vincent Vallières vont faire briller les yeux des festivaliers, certains deux fois plutôt qu’une. On le sait déjà et vous le savez également si vous nous suivez régulièrement.

    Cependant, la programmation du Festival de la chanson de Tadoussac est remplie d’artistes et de groupes que vous connaissez peut-être un peu moins, mais qui méritent qu’on y jette un coup d’oeil et qu’on y tendent l’oreille. Aujourd’hui, nous vous en présentons dix.

    Juste Robert

    Juste Robert – Photo : Jacques Boivin

    Juste Robert, c’est le projet musical du sculpteur Jean-Robert Drouillard, qui propose des chansons rock intenses, qui chamboulent et virent le coeur à l’envers et à l’endroit. Vous n’avez qu’à écouter l’album Des autoportraits pour vous en convaincre. D’ailleurs, l’album faisait partie de mon top 2016, et ce n’est pas pour rien! Que ce soit pour les guitares omniprésentes, pour la voix particulière de Drouillard ou pour la poésie des textes, vous ne serez plus les mêmes après avoir vu Juste Robert.

    30 juin et 1er juillet à 19 h 30 – Scène Télé-Québec

    [bandcamp width=100% height=120 album=1253247754 size=large bgcol=ffffff linkcol=e99708 tracklist=false artwork=small track=3171368846]

    Maxime Auguste

    Maxime Auguste – Photo : Jacques Boivin

    Les compositions de Maxime Auguste sont douces et feutrées. Capable de faire de l’humour autant qu’il peut être sensible, Maxime réussit à se démarquer. On l’avait vu au Cabaret Festif! de la Relève, où il avait été finaliste (aux côtés de Lydia Képinski et Gab Paquet, entre autres) et on avait trouvé son country-folk rempli d’intelligence et de finesse. À découvrir.

    30 juin, 16 h – Scène Hydro-Québec
    1er juillet, 13 h – Scène Hydro-Québec

    [bandcamp width=100% height=120 album=1013326650 size=large bgcol=ffffff linkcol=e99708 tracklist=false artwork=small]

    Laura Babin

    Laura Babin – Photo : Jacques Boivin

    Auteure-compositrice-interprète de Montréal, Laura Babin propose ce qu’on pourrait qualifier de rock-grunge élégant. Elle mélange des sentiments bruts et des atmosphères feutrées. Ça donne des mélodies audacieuses, qui sortent de l’ordinaire.

    30 juin et 1er juillet à 19 h 30 – Scène Télé-Québec

    [bandcamp width=100% height=120 album=1236144188 size=large bgcol=ffffff linkcol=e99708 tracklist=false artwork=small track=508489197]

    Carotté

    Carotté. Crédit photo: Jo-Anick Lafrance-Bolduc

    Le groupe punk-trad neuvillois Carotté kicke des culs et botte des derrières grâce à un savant mélange de mélodies traditionnelles et d’attitude punk. Ça rocke, mais en même temps, on a envie de faire un square dance dans le moshpit! Dans le même esprit que les Flogging Molly, mais avec une grosse fleur de lys tatouée sur les bras.

    29 juin, minuit – Scène Belle Gueule
    30 juin, 23 h 50 – Scène Belle Gueule

    [bandcamp width=100% height=120 album=3827722537 size=large bgcol=ffffff linkcol=e99708 tracklist=false artwork=small track=1845312282]

    Rouge Pompier

    Rouge Pompier – Photo : Jacques Boivin

    Avez-vous déjà vu un show de Rouge Pompier? Si vous pensez que Jessy et Alex ne se prennent pas au sérieux (suffit d’écouter les chansons pour le croire, tu fais pas un gros grunge comme Mercredi sans avoir un peu le sens de l’humour), faut les voir sur une scène. En fait, faut les voir À CÔTÉ de la scène, parce que Rouge Pompier, ça se passe sur le parterre, avec le public autour. L’énergie se propage à 360 degrés, ce qui est parfait pour ce duo qui n’en manque pas du tout!

    1er juillet, 1 h 30 – Salle Bord de l’eau

    [bandcamp width=100% height=120 album=2763628339 size=large bgcol=ffffff linkcol=e99708 tracklist=false artwork=small track=348165286]

    Urbain Desbois

    Urbain Desbois – Photo : Éric Mongeau

    Urbain Desbois roule sa bosse depuis longtemps. L’auteur-compositeur-interprète aux multiples influences peut être aussi country-folk-rock que punk-jazz. L’homme a déjà chanté qu’il était jaloux de Jean Leloup. À redécouvrir!

    30 juin et 1er juillet, 20 h 30 – Chapiteau Desjardins

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    Laurence-Anne

    Laurence-Anne – Photo : Flamme

    Laurence-Anne a fait tourner quelques têtes l’hiver dernier en se taillant une place aux Francouvertes. Son folk-mystère peut prendre le spectateur par surprise (tantôt atmosphérique, tantôt tribal, toujours percussif). À notre tour de découvrir cette jeune femme pleine de talent!

    30 juin, scène Hydro-Québec, 14 h
    1er juillet, scène Hydro-Québec, 16 h

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    Lubik

    Lubik – Photo : Jay Kearney

    Du rock. Du gros rock. De quoi faire fondre les bancs de neige abitibiens! Le groupe déploie déjà beaucoup d’énergie dans un fichier mp3, imaginez de quoi ça a l’air quand on l’a dans notre face. Si nos dignes représentants de l’Abitibi ont l’air plogués sur le 220, vous aurez une bonne dose d’énergie vous aussi, tonne de briques à la figure en prime.

    On sort de là comme le titre de leur plus récent album : vivant.

    Samedi 1er juillet, minuit – Salle Bord de l’eau

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    Menoncle Jason

    Menoncle Jason – Photo : Jim Dupuis

    Un Acadien qui chante du country en chiac. Old school en sale. La barbe, le stetson pis des tounes plus country encore que tout ce que vous avez entendu. Difficile de faire plus old school que Menoncle Jason : il a enregistré son album de façon totalement analogique, sur des bandes! Mais attention, le monsieur, il a le sens de la mélodie!

    30 juin et 2 juillet, 21 h – Scène Belle Gueule
    1er juillet, 22 h 50 – Scène Belle Gueule

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    MCC

    MCC – Photo : Yoan Beaudet

    MCC, de son vrai nom Marie-Claudel Chénard, est une passionnée de chanson québécoise. Finaliste au Cabaret Festif! de la relève, on a pu voir tout ce qu’elle avait dans le ventre. Un folk-rock assumé, un jeu de guitare sûr, de belles mélodies, MCC sait bien doser le tout!

    30 juin et 1er juillet, Scène Télé-Québec, 19 h 30

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    Vous êtes pris à la maison? Vous êtes à Petite-Vallée ou à Trois-Rivières? On couvre vos arrières! Ne manquez pas nos comptes rendus quotidiens pendant le Festival de la chanson de Tadoussac. Sinon, descendez à Tadou sans plus attendre! C’est ben plus le fun que de déménager!

    Jacques Boivin

    29 juin 2017
    Festivals
    Festival de la chanson de Tadoussac
  • [FESTIVAL EN CHANSON DE PETITE-VALLÉE] 5 spectacles à ne pas manquer!

    [FESTIVAL EN CHANSON DE PETITE-VALLÉE] 5 spectacles à ne pas manquer!

    Dès jeudi prochain, le 29 juin, la municipalité de Petite-Vallée sera remplie de festivaliers d’un peu partout au Québec. Il faut dire qu’en bordure du fleuve St-Laurent, cette partie de la Gaspésie vaut le détour à elle seule. Rajoutez-y plus de 25 musiciens et artistes, et on a une recette gagnante.

    Je vais donc vous parler de cinq spectacles à ne pas manquer (à notre avis, du moins) durant la 34e édition du festival.

    29 juin – Sarah Toussaint-Léveillée – Théâtre de la Vieille Forge de Petite-Vallée – 16h00

    J’ai assisté à son spectacle au regretté Cabaret Satyre (Trois-Rivières) et j’ai été totalement charmée par la jeune auteure-compositrice-interprète. Un beau folk-pop doux-mélancolique et surtout, des mélodies de guitare très brutes, tantôt tirant vers le blues, tantôt vers le country. Ce que je préfère c’est lorsqu’elle chante très rapidement, comme sur la dernière pièce de son album La mort est un jardin sauvage, Dans mon cahier. 

    30 juin – Amylie – Théâtre de la Vieille Forge de Petite-Vallée – 16h00 – 17h00

    La première fois que j’ai entendu une de ses chansons, c’est en 2009, avec Mes oreilles, qui se retrouve sur son premier album Jusqu’aux oreilles. Je constate une belle évolution chez Amylie, autant dans sa voix que dans sa musique. Elle joue maintenant beaucoup plus de guitare électrique qu’acoustique, et la musique est vraiment accrocheuse. Je n’ai pas encore eu la chance de la voir, mais si j’avais l’occasion d’être à Petite-Vallée, je n’y manquerais certainement pas!

    5 juillet – Joëlle St-Pierre – Camp chanson Québecor 

    De la cuvée 2014 des Francouvertes, Joëlle Saint-Pierre est l’une des belles découvertes que j’ai faites il y a de ça un an ou deux, au Centre Culturel Pauline-Julien (Trois-Rivières). Accompagnée de son vibraphone, sa voix cristalline se marie à merveille avec le son singulier de l’instrument. Sa musique est intimiste, enveloppante et douce. En l’écoutant de plus en plus, je trouve que parfois, sa voix s’apparente à celle de Klô Pelgag. Elle va également réaliser une résidence avec le Festival Innu Nikamu de Mani-Utenam en partenariat avec le Festival en chanson. Cela consiste en un jumelage entre quatre artistes autochtones et quatre artistes allochtones. La résidence rassemble donc les innus Matiu et Karen Pinette-Fontaine de Mani-Utenam ainsi que Scott Pien-Picard de Uashat, de l’atikamekw Ivan Boivin de Manawan, avec les non-autochtones Cédrik St-Onge, Chloé Lacasse, Joëlle Saint-Pierre et Marcie. Ça risque d’être quelque chose de vraiment intéressant à voir également. Ce festival-là se déroule du 3 au 6 août à Mani-Utenam.

    6 juillet – Les Hay Babies – Théâtre de la Vieille Forge de Petite-Vallée – 16h00 

    Des musiciennes acadiennes qui chantent à fleur de peau, sans artifice et d’une beauté et d’une authenticité désarmante. Autant elles peuvent être rythmées et festives, autant elles peuvent être profondes et touchantes. Ce trio de jeunes femmes cadre parfaitement dans le festival en chanson de Petite-Vallée. Gageons qu’après les avoir vu vous allez vouloir vous procurer tous les albums et chanter à tue-tête  »J’ai vendu mon char parce qu’yallait pas passer ».

    9 juillet – Raton Lover – Théâtre de la Vieille Forge de Petite-Vallée – 2h00 AM 

    Valsant entre le pop-rock et le country, Raton-Lover c’est un quintette de gars fort sympathiques qui ont un plaisir de jouer contagieux. Ce qui est intéressant avec ce spectacle, c’est qu’il se déroule à 2h00 du matin en plein dimanche, dernière journée du festival. Disons que ça conclut bien les deux semaines de festivités à Petite-Vallée!

     

    Je me dois de mentionner également la belle présence féminine qu’il y a à Petite Vallée. Après la création de Femmes en musique et de la lettre (sur le lien), je le remarque beaucoup plus. En plus des 4 choix sur les 5 mentionnés ci-hauts, il y a également Les soeurs boulay, Catherine Major et Klô Pelgag qui seront présentes au Festival en chanson. Par contre, je dois dire que j’ai eu de la difficulté à faire un choix parmi la multitude de merveilleux artistes qui seront présents du 29 juin au 9 juillet 2017 dans la belle municipalité Gaspésienne de Petite-Vallée!

    Crédit photo : Festival en chanson de Petite-Vallée 

    Caroline Filion

    28 juin 2017
    Festival en chanson de Petite-Vallée, Festivals
    amylie, Festival, Festival en chanson de Petite-Vallée, Gaspésie, Joëlle Saint-Pierre, Les Hay Babies, Raton Lover, Sarah Toussaint-Léveillée
  • [FESTIVOIX] 5 spectacles à ne pas manquer !

    [FESTIVOIX] 5 spectacles à ne pas manquer !

    On a essayé de vous faire un topo de différents spectacles qu’on vous suggère de ne pas manquer, tous sur des scènes différentes !

    30 juin – Gab Paquet – Scène des voix underground (Zénob) – 23h ou minuit

    La vedette de Québec s’amène en Mauricie. Avec son style poético-romantique à la française, sa pop nostalgique vous séduira (et ses culottes de cuir aussi). Spectacle à voir pour jeunes et moins jeunes. Plaisir garanti.

    1er juillet – Geoffroy – Scène des voix émergentes (Embuscade) – 23h ou minuit

    Depuis la sortie de son dernier EP Coastline, il fait fureur partout ou il va (semblerait-il). C’est ce qu’on va découvrir dans une ambiance qui risque de bien se coller à sa musique ambiante et chaleureuse dans la petite Embuscade qui sera surement très remplie.

    2 juillet – Catherine Leduc – Scène des voix libres – 18h

    On l’aime parce qu’elle est une trifluvienne d’origine et parce qu’elle était la moitié de Tricot Machine, mais aussi parce qu’elle vient nous faire un tout nouveau spectacle avec des chansons de son dernier album, Un bras de distance avec le soleil, qui a été bien reçu par la critique (y compris par un de nos collaborateurs). Nous serons au rendez-vous le 2 juillet.

    6 juillet – Les soeurs Boulay – Scène des voix multiples – 19h

    Celles qui n’ont plus besoin de présentation sont toujours dans nos coeurs. On les a vues il y a quelques années sur cette même scène. Il faisait froid et il mouillait, mais l’expérience y était avec la chaleur que ces filles-là amène en spectacle. Un incontournable encore cette année !

    8 juillet – Valaire – Scène des voix populaires – 20h35

    Les gars se sont offert un petit changement de style avec le nouvel album Oobopopop et ça donne quelque chose de plus blues-disco qu’on a très hâte de voir en spectacle. Maintenant que Valaire s’est séparé de Misteur, est-ce que les gars resteront fidèles à leur ambiance du passé avec des concepts d’habits et leur attitude moqueuse ? Chose certaine, on pourra être doublement comblé parce qu’ils se transformeront en Qualité Motel le soir même à l’Embuscade.

    Le Festivoix, c’est quand même 9 jours de spectacles sur 14 scènes différentes. Gageons qu’on va se croiser à d’autres spectacles que les 5 qu’on vous propose ici (surtout dans les spectacles en fin de soirée).

    Karina Tardif

    27 juin 2017
    Festivals, Festivoix de Trois-Rivières
    Catherine Leduc, Festivoix de Trois-Rivières, Gab Paquet, Geoffroy, Les Soeurs Boulay, Valaire
  • [FESTIVAL] LE ROYAL de l’Île d’Orléans, 17 juin 2017

    [FESTIVAL] LE ROYAL de l’Île d’Orléans, 17 juin 2017

    Photos : Marion Desjardins

    La coïncidence des anniversaires du FME (15 ans) et de Cassis Monna (25 ans) & Filles (15 ans) a été l’occasion, le 17 juin dernier, de réunir de nombreux artistes de la scène indépendante québécoise dans la toute première édition d’un festival conjointement organisé.

    Les Hay Babies, Jesse Mac Cormack, Louis-Jean Cormier, Julien Sagot, Aliocha, Patrick Watson, [The Seasons] se sont succédé en alternance sur scènes extérieure et intérieure. Portant le nom de ROYAL, ce festival à la programmation solide a su marier l’énergie de la musique émergente aux décors bucoliques de l’île d’Orléans.

    Le résultat : un événement complet, qui offrait autant rafraîchissements et «bistronomie» qu’expérience musicale variée. Le tout dans une ambiance conviviale : la ferme de Cassis Monna & Filles avait été judicieusement décorée pour l’occasion et ses espaces extérieurs offraient des replis invitants.

    Mais on n’a pas trop eu le temps de profiter des installations, puisque les généreux sets des nombreux artistes se sont enfilés les uns après les autres. Compte-rendu d’une soirée dont on ne voulait pas perdre une goutte.

     

    17h30 – Les Hay Babies

    Accompagnées de trois musiciens supplémentaires, les triplettes néo-brunswickoises ont commencé la soirée en force. Prenant tour à tour les devants, parfois toutes en harmonie, Vivianne Roy, Julie Aubé et Katrine Noël chantaient tantôt en français, tantôt en anglais sur une musique fortement inspirée par l’histoire du rock américain. Le tout était d’ailleurs exécuté à merveille et avec une profusion d’instruments différents (banjo, ukulélé, lap steel, ribambelle de guitares, etc.).

    Explorant une variété de styles allant du rock psychédélique au country en passant par le blues, les Hay Babies nous ont fait balancer avec lui dans une autre époque, celle de Woodstock. Il fallait voir leurs habits aux couleurs des années 70 et leurs danses des années 60 pour comprendre cette expérience immersive et en goûter la joie contagieuse.

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    Le groupe a su plaire au public qui, timide mais attentif, s’était regroupé autour de la scène extérieure devant le beau paysage de l’île. L’expérience parfaite de fin d’après-midi, avec les rayons de soleil qui chassaient progressivement les nuages. Ça s’est terminé avec une reprise de la chanson Bennie and the Jets d’Elton John, ce qui nous a bien réchauffés pour la suite.

     

    19h00 – Jesse Mac Cormack

    Tout de suite après, on s’est dirigé vers le deuxième étage de la grange centenaire des Monna pour Jesse Mac Cormack. Tout en bois et assez exigu, l’intérieur du bâtiment offrait une atmosphère feutrée et chaleureuse.

    Seul à la guitare – ce qui n’est pas arrivé souvent cette année – l’auteur-compositeur-interprète a déballé ses pièces avec assurance et sans prétention. Que ce soit celles qu’on connaissait déjà où encore de toutes nouvelles créations, chaque titre révélait le travail minutieux du musicien. Et le travail a porté ses fruits : les spectateurs, dont la moitié s’étaient assis, écoutaient en silence, comme subjugués par la musique.

    Tout en dégageant une vibe très naturelle, Mac Cormack semblait avoir pensé à chaque rythme, à chaque fluctuation des dynamiques. Sa musique s’en est fait ressentir : minimaliste en version solo, elle allait droit à l’essentiel. Et malgré cette efficacité impressionnante, les sonorités de sa guitare étaient exploitées avec une richesse expressive dans un tout à la fois introspectif et indie-folk sur lequel se posait ses mélodies blues/soul.

     

    20h00 – Louis-Jean Cormier

    Pas de répit pour nos oreilles enchantées, car à peine Mac Cormack a-t-il terminé de jouer que Louis-Jean Cormier entamait une J’hais les happy end uptempo sur la scène extérieure. Accompagné de Robbie Kuster à la batterie et de Mathieu Désy à la contrebasse, Cormier a redonné un visage nouveau à ses chansons déjà connues, qu’il pigeait autant dans Le treizième étage que dans Les grandes artères. On a pu notamment apprécier une version blues rock de Faire semblant qui n’était pas piquée des vers.

    Le temps de deux pièces, on nous a aussi fait le plaisir de ressusciter Karkwa. Bien que Julien Sagot ait manqué à l’appel, Stéphane Bergeron a pour sa part repris les baguettes pour jouer Pyromane et Moi-léger. La brise légère et le ciel bleu clair brodé d’or n’ont fait qu’ajouter à l’émotion du moment, qui a passé comme un courant d’air, comme dans la chanson.

    Le set s’est merveilleusement terminé avec une reprise acoustique de Le tour de l’île par Félix Leclerc, délicate à en donner des frissons. On se rappellera aussi les mots de Louis-Jean Cormier pour nous dire adieu : «Je vous souhaite de rester curieux, et de continuer à écouter de la musique francophone de temps en temps.»

     

    21h30 – Julien Sagot

    En passant de la musique de Louis-Jean Cormier à celle de Karkwa, on avait déjà commencé à basculer lentement vers l’univers déjanté de Julien Sagot. Une fois de retour à la grange, on a pu plonger plus avant, et ce dès les premières notes largement psychédéliques des quatre musiciens.

    On retrouvait Kuster aux tambours ainsi que Mishka Stein à la basse, section rythmique solide qui accompagne habituellement Patrick Watson. Un claviériste – dont on se rappellera les soli virtuoses – et Julien Sagot lui-même complétaient le tableau. Il n’en fallait pas plus pour que le résultat soit explosif. Et pourtant, on a eu la surprise de voir Frannie Holder (Dear Criminals) monter sur scène pour chanter notamment Blue Jane, pièce titre du tout dernier album de Sagot.

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    La voix de Julien Sagot est sans contredit aussi originale que le reste de sa musique : lourde, elle s’élève pour mieux retomber dans les graves. Elle murmure des phrases répétées qui prennent parfois des allures aliénantes sur la musique inusitée et juste assez dissonante des instrumentistes. On a particulièrement apprécié Ombres portées, un autre titre de l’album paru en mars dernier et qui s’est emporté dans une finale abracadabrante.

     

    22h30 – Aliocha

    Encore au tout début de sa carrière musicale, Aliocha s’est présenté sur scène avec une belle assurance qu’il savait mêler au charme honnête de ses interventions. Il nous a présenté plusieurs de ses pièces, fraîchement tirées d’Eleven songs.

    Accompagné par trois autres musiciens, ses chansons où la guitare prédomine restent principalement dans le registre de la musique pop rock aux accents folk. Évoquant la musique qu’on entendrait le soir autour d’un feu, elles se prêtaient bien à l’occasion et au décor charmant de l’île d’Orléans. Seul hic, on aurait aimé voir ses compositions se démarquer davantage dans ce genre déjà beaucoup exploité.

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    En terminant, l’artiste a joué le simple The Start, qui figure lui aussi sur l’album sorti en juin dernier. On a retrouvé quelques connaisseurs dans le public, qui pouvaient déjà entonner les paroles avec le chanteur.

     

    23h30 – Patrick Watson

    J’ai été étonnée qu’on y parvienne, mais on s’est tous retrouvés dans la grange pour le clou du spectacle : Patrick Watson et ses musiciens en formule intime. Juste avant, les filles de Cassis Monna et Sandy Boutin du FME nous ont brièvement adressé la parole, la bouche pleine de reconnaissance et les yeux remplis d’enthousiasme.

    Le quatuor est ensuite monté sur scène : Patrick Watson s’est dirigé vers le piano droit, Kuster et Stein ont pris d’assaut la section rythmique et le [insérez ici un compliment] Joe Grass (je suis fan) a empoigné l’une de ses fidèles guitares. Avec une introduction tout en douceur, ils ont glissé subrepticement vers Love Songs for Robots, pièce titre de leur dernier album. On a ensuite monté en intensité avec Hearts. Le reste a déboulé avec un calibrage savant entre des montées enivrantes, dégoulinantes d’intensité et de force, et de doux retours au calme, aux mélodies oniriques et éphémères.

    On ne peut souligner suffisamment la créativité – écoutez, j’ai vu Kuster jouer sans baguettes – et l’intensité de ces quatre musiciens, qui ont même improvisé une chanson sur place pour le plaisir de nos oreilles. La scène semblait être leur terrain de jeu et leur camaraderie était contagieuse.

    Tout cela a donné fruit à des moments magiques, comme la version acoustique de Man Like You pendant laquelle Joe Grass et Patrick Watson se partageaient le micro tandis que Kuster maniait l’égoïne. On a aussi chanté tous en chœur sur Adventures in Your Own Backyard, au cours de laquelle la soirée a atteint son paroxysme musical. En terminant, Patrick Watson a été généreux dans ses rappels pour un public qui était plus que conquis.

     

    1h00 – The Seasons [show caché]

    En sortant de la grange comme d’un rêve, plusieurs ont pu être agréablement surpris de constater que la soirée n’était pas encore tout à fait terminée. On pourrait étirer encore la magie avec The Seasons, chargés de clore le festival avec leur performance surprise.

    Fiers et uniques représentants de la ville de Québec samedi soir, les quatre jeunes musiciens ont montré en formule condensée toute l’énergie dont ils étaient capables. Commençant en force avec The Way it Goes, tirée de leur album Pulp, ils ont enchaîné avec Junk, une nouvelle pièce qui montre bien leurs couleurs.

    Avec leur attitude assumée et le reflet de leurs influences 70s, la performance de The Seasons offrait un spectacle dynamique et festif. Se démenant à la guitare, se déhanchant sur Animal Song et nous crachant même de l’eau au visage, Hubert Chiasson nous a clairement démontré qu’Alexandre Martel n’a pas le monopole de la bête de scène dans la Vieille Capitale. De quoi faire danser les plus braves et sourire les plus timides.

     

    Une première édition réussie

    Il n’y a rien à redire sur l’ensemble de ce festival, qui s’est terminé en beauté et sans anicroche. Les spectateurs, jeunes, très jeunes et moins jeunes, y ont tous trouvé leur compte. C’était même rafraîchissant de voir un public renouvelé, différent de celui auquel on est habitué à Québec ou encore au FME.

    On a aimé les paysages à couper le souffle, les sets généreux, le duo scènes intérieure-extérieure ainsi que l’ambiance chaleureuse qui donnait l’impression d’une réunion d’amis et de famille au chalet. On a été envoûtés par la magie de la première édition, et on espère sincèrement que ça ne sera pas la dernière.

     

    Julien Sagot – Photo : Marion Desjardins

     

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    Marie-Ève Fortier

    22 juin 2017
    Festivals, Région : Québec
    Aliocha, Cassis Monna & Filles, Festival de musique émergente en Abitibi-Témiscamingue, Jesse Mac Cormack, Les Hay Babies, Louis-Jean Cormier, patrick watson, The Seasons
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