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    [NOUVELLES] La tournée OSHEAGA avec Safia Nolin (+Antoine Corriveau) s’arrête à St-Casimir.

    Le 8 mai dernier, une série de concerts gratuits a été annoncée par le festival de musique OSHEAGA. C’est la gagnante du Félix de révélation de l’année à l’ADISQ 2016, Safia Nolin, qui part en tournée en compagnie d’Antoine Corriveau pour trois des quatre dates. On se rappelle que l’an dernier, la tournée mettait en vedette Salomé Leclerc, Jason Bajada et Mon Doux Saigneur alors qu’en 2015, c’était Les Hay Babies avec invités.

    La tournée Osheaga s’arrêtera cette année dans quatre villes : le 2 juin à Sherbrooke au Théâtre Granada, le 7 juin à Rimouski dans le Sous-marin Onondaga, le 8 juin à St-Casimir à la (notre) Taverne, et le 21 juin à Toronto pour Osheaga x WXNE au Drake Hotel.

    Ils ne s’arrêteront donc pas trop loin de chez nous, et de plus, le spectacle est totalement GRATUIT. Par contre, il faut s’inscrire sur la page du festival et gagner nos places pour avoir l’opportunité d’assister à l’un de ces spectacles.

    C’est bien simple, on se rend au osheaga.ca, ensuite on clique sur la section « Osheaga présente ». Il y a sur cette page une liste de concerts qui sont présentés indépendamment de la programmation régulière du festival. On clique ensuite sur l’un des concerts de Safia Nolin et on s’inscrit au tirage. Après quelques confirmations, on espère être contacté quelques jours avant le spectacle pour avoir la chance d’y assister.

    Encore une fois, la Taverne de St-Casimir réussit un bon coup pour la visibilité de sa salle de spectacle située dans un coin de moins en moins méconnu.

    Caroline Filion

    11 mai 2017
    Festivals, Nouvelles, Région : Mauricie
    Antoine Corriveau, Osheaga, Safia Nolin
  • [SPECTACLE] Anatole (+ Fâché), Café-Bar Zénob, le vendredi 5 mai 2017

    [SPECTACLE] Anatole (+ Fâché), Café-Bar Zénob, le vendredi 5 mai 2017

    Ça commence avec une trame musicale lascive, alors qu’on se doute qu’Anatole fera une entrée remarquée. Il descend les trois marches du Zénob cigarette au bec, affublé d’un éventail et d’une tenue rose très excentrique (pattes d’éléphant en prime!), mais qui n’est pas étonnante venant de lui. La première pièce se fait plus en douceur, montrant plutôt l’étendue du talent vocal d’Anatole. Par contre, dès qu’il entame L.A./Tu es des nôtres, l’énergie monte d’un cran, et toute la salle se met à danser.

    Anatole et son groupe viennent de Québec, mais ils sont rendus des habitués de la ville de Trois-Rivières depuis un moment déjà. Les amateurs sont toujours au rendez-vous pour une prestation haute en couleur livrée par Anatole et ses musiciens. On entendait par contre un petit bourdonnement bruyant à l’arrière du bar qui m’a fait me retourner à quelques reprises, car j’avais envie de profiter de la prestation.

    Plusieurs fois durant la soirée, on remarque la complicité entre les membres du groupe et le chanteur vedette. Pas une fois, malgré tout ce que celui-ci peut faire, les musiciens ne décrochent. Je crois que tous les instruments du groupe finissent par passer sous la langue d’Anatole (comme on peut le voir sur quelques photos des spectacles antérieurs). J’ai beau m’y attendre, je suis toujours un peu surprise de le voir se présenter devant moi, dans ma bulle, pour chanter les paroles de ses chansons.

    Alors qu’il interprète Le grand sommeil, il se dirige vers le bar. « C’est pour ça que vous avez payé », clame-t-il. En effet, j’avoue apprécier particulièrement le moment où il s’étale sur le bar pour chanter à quel point il est fatigué.

    Il a « terminé » avec Discollins, en dansant avec pratiquement tout le monde qui se trouvait dans le Zénob, et ensuite, il est revenu habillé dans son traditionnel costume de squelette. Il repousse toujours un peu les limites au nom de l’art, ce qui m’a finalement amené à une conclusion : il n’y a pas de règles pour Anatole.

    Fâché

    En première partie, on avait droit au projet musical de Benoit Perreault, bien connu de la Mauricie. Une guitare électrique, quelques pédales, et une trame pour s’accompagner (car il fait tous les instruments à l’enregistrement, mais c’est un peu difficile en spectacle d’y arriver!). Il jouait avec une belle intensité malgré les soucis, quoique j’ai eu de la difficulté à saisir si les problèmes de son étaient voulus pour amplifier le personnage, ou si c’était vraiment réel. Le public n’était pas super réceptif, et le fait que Benoit jouait de dos à l’assistance n’aidait pas à la situation, mais j’ai tout de même su apprécier les mélodies de guitare électrique.

    Caroline Filion

    9 mai 2017
    Région : Mauricie, Spectacles
    Anatole, Café-Bar Zénob, Le Pantoum, Mauricie, Pantoum Records, Trois-Rivières
  • [SPECTACLE] Jason Bajada au Magasin général Le Brun, 22 avril 2017

    [SPECTACLE] Jason Bajada au Magasin général Le Brun, 22 avril 2017

    Il était parti en tournée en Italie pour presque tout le mois de février, et c’était le premier concert depuis son retour, qui avait lieu au mythique Magasin général Le Brun de Maskinongé le 22 avril dernier.

    Comme pour la plupart des gens présents dans la salle, mes connaissances sur l’auteur-compositeur-interprète s’arrêtaient à son dernier album Volcano sorti en février 2016. Bien qu’il semblerait que dernièrement, les nouvelles compositions de Jason Bajada sont majoritairement en anglais, ses deux derniers albums sont en français (Volcano et Le résultat de mes bêtises) alors que ses deux premiers, Loveshit et The Sound Your Life Make, sont visiblement en anglais.

    C’est toujours agréable de constater que le Magasin général Le Brun attire des amateurs de découvertes musicales. Bien que j’aie constaté rapidement la présence de fans de l’artiste, la majeure partie de l’assistance le voyait pour la première fois. En embarquant sur la scène, en solo avec sa guitare (et parfois son harmonica), il semblait gêné, mais cela n’a pas duré longtemps. Très farceur, il a su mettre le public dans sa poche assez rapidement.

    D’entrée de jeu, il a joué une nouvelle chanson, Collision, présentant un peu ce sur quoi il travaillait présentement. Sans aucun setlist, il surfait sur la vague du public et de ses envies. « Si vous avez des demandes spéciales, gênez-vous pas, je vais les faire… si je m’en souviens! », a lancé Bajada en début de soirée. Quelqu’un n’a pas manqué de lui demander Jean-François, une chanson de Volcano qu’il a dit n’avoir jamais faite en spectacle.

    Après une bonne coupe de vin, plusieurs demandes spéciales du public, dont Pékin, qui tourne beaucoup à la radio (et qui, semble-il, est une chanson parfaite pour courir!), la gêne s’était complètement envolée. J’ai trouvé super intéressant de découvrir les chansons, qui sont très rock alternatif avec des accents indie sur disque, alors qu’en live, l’indie ressortait beaucoup plus. La couleur était différente, et j’ai beaucoup apprécié cet aspect.

    La soirée en était une de première. Autant pour Bajada, qui jouait plusieurs nouveautés, que pour le public, qui découvrait l’artiste. La pièce Jojo, celle dont il est le plus fier et qui sera sur le prochain album (scoop : il s’intitulera Loveshit 2) , a été l’une des plus marquantes de la soirée. À plusieurs reprises, il a remercié les gens présents d’être autant attentifs, car c’est vrai, personne ne faisait un bruit lors des chansons, ce qui rendait le moment d’autant plus magique. La seule chose qu’on entendait, c’était le plancher du magasin craquer.

    Jason Bajada est allé se cacher trente secondes derrière le bar (il n’y a pas de backstage à Maskinongé) pour revenir faire l’un des rappels les plus longs auxquels il m’a été donné d’assister, soit près de dix chansons. J’ai eu l’impression qu’il nous présentait son nouvel album en entier durant la soirée tellement il a été généreux et semblait avoir du plaisir. La seule reprise a été There is a Light That Never Goes Out, de The Smiths. Il a conclu avec Painkilling, une nouvelle chanson, et a invité les gens à chanter avec lui pour se laisser sur une fin digne de Springsteen, d’après ses mots.

    J’ai beaucoup apprécié découvrir à quel point l’auteur-compositeur-interprète est polyvalent, autant avec sa voix qu’avec ses guitares. Lorsqu’il chantait en anglais, j’avais l’impression qu’il allait dans des notes très basses, en contraste avec ses chansons en français. Il a également utilisé le loop à plusieurs reprises comme il était en solo, ce qui est toujours impressionnant à entendre et à voir en live. En résumé, et encore une fois, Jason Bajada a été une belle découverte, autant pour l’humain que l’artiste qu’il est.

    Photo : Marion Desjardins; pour l’entrevue avec l’artiste, c’est ici (février 2016) 

    Caroline Filion

    28 avril 2017
    Région : Mauricie, Spectacles
    Au Grenier du Magasin Général Le Brun, Jason Bajada, Magasin Général LeBrun, Maskinongé, Mauricie
  • [SPECTACLE] Kermess (+ Nova Spei et Ripé), La Shop du Trou du diable – Wabasso, 22 avril 2017

    [SPECTACLE] Kermess (+ Nova Spei et Ripé), La Shop du Trou du diable – Wabasso, 22 avril 2017

    C’est d’une façon totalement anodine que j’ai été informé samedi d’un spectacle de musique au salon Wabasso, plus connu sous le nom de La Shop du Trou du diable. Mon collègue Joé Lacerte m’a en effet appelé vers 19 h pour me demander si cela m’intéressait d’aller voir un spectacle à Shawinigan. « On part vers 20 h », qu’il m’a dit. Hum! va donc pour le show.

    À vrai dire, le concert en question était un concert reporté. En effet, il devait à l’origine avoir lieu à la salle le Satyre, située au centre-ville de Trois-Rivières. Le spectacle a cependant été annulé en raison de la fermeture de l’établissement. Heureusement pour les fans, le concert a, en fin de compte, été reporté quelques mois plus tard au salon Wabasso par l’initiative de Nicolas, le bassiste de Nova Spei.

    Ripé. crédit : Joé Weller

    Cela dit, trois groupes étaient sur place, le premier étant Ripé, qui vient de Montréal. Ripé joue, selon les dires du groupe, du « rock de badass », comme c’est inscrit dans le centre d’intérêts de la formation sur leur page Facebook. La désignation est assez pompeuse à mon avis, mais il est vrai que leur chanson Spin a été bien accueillie par le public, avec, à l’heure actuelle, plus de 55 000 visionnements sur Youtube, d’autant plus que le groupe est pris en charge par le label Slam Disques.

     

    Le premier concert de la soirée commence donc vers 21 h 15. Pour ma part, j’aime bien l’univers satirique dans lequel Ripé nous plonge. Ça me fait presque penser à du Mononc’ Serge lorsqu’il collaborait, par exemple, avec Anonymus. La guitare groove; il y a quelques jurons dans les paroles, et la voix du chanteur m’a même surpris. Le public était toutefois surtout passif face à la musique de Ripé. Enfin, le seul hic par rapport au concert de hier soir demeure, selon moi, que leur musique n’avait pas de grand lien avec celle des deux autres groupes.

    Nova Spei, crédit : Joé Weller

    Le second groupe en prestation, Nova Spei, vient de Trois-Rivières. Bien qu’il soit moins connu sur la toile que Ripé, j’ai trouvé que leur musique était un peu plus mature et aboutie que le groupe d’ouverture. Prenons, par exemple, quelques paroles de la chanson Les vivants-morts, premier EP sorti sur CD et aussi disponible sur Youtube :

    Les vivants-morts dans leurs têtes, leurs idées

    contrôlés par une bête.

    Les humains nous considèrent comme des traîtres

    quand on n’acquiesce pas à toutes leurs requêtes.

     

    Les vivants sont morts dans leurs quêtes,

    Leurs images contrôlées par une bête

    Les humains nous considèrent comme des traîtres

    quand on

    s’éloigne de leur beau paraître.

    Nova Spei (« nouveau départ ») dresse donc par ces quelques lignes un portrait pessimiste de l’individu contemporain, qui serait d’une certaine façon dépossédé de sa nature humaine. Pour revenir au spectacle, je dois dire qu’il a été très bon, mais malheureusement, le son n’était pas tout à fait bien ajusté à mon goût. Cela dit, ça n’a pas empêché les spectateurs de se lever.

    Le troisième groupe, Kermess, joue du rock alternatif francophone. Il fut actif de 1995 à 2004. Ils ont eu un succès intéressant, comptant à leur actif trois albums vendus à 22 000 exemplaires, plus de 300 spectacles, deux nominations au Gala de l’ADISQ et deux succès radio, soit Y’a pas grand-chose dans l’ciel à soir et Le nouveau millénaire. Toutefois, je dois dire que je ne les connaissais que de nom. Leur spectacle a été agréable à voir et à entendre, sans parler de leur énergie sur scène. J’ai bien aimé la participation du chanteur de Nova Spei pendant l’une des chansons du concert. La foule, quant à elle, réagissait bien à l’énergie de Kermess. J’ai personnellement été content de découvrir l’univers du groupe, car après le spectacle, je suis allé creuser leur discographie, disponible gratuitement en ligne, et franchement, ça en vaut le détour.

    Voici les photos de Joé.

    Kermess, Trou du Diable, 22 Avril 2017 credit: Joé Weller
    Kermess, Trou du Diable, 22 Avril 2017 credit: Joé Weller
    Kermess, Trou du Diable, 22 Avril 2017 credit: Joé Weller
    Kermess, Trou du Diable, 22 Avril 2017 credit: Joé Weller
    Kermess, Trou du Diable, 22 Avril 2017 credit: Joé Weller
    Kermess, Trou du Diable, 22 Avril 2017 credit: Joé Weller
    Kermess, Trou du Diable, 22 Avril 2017 credit: Joé Weller
    Kermess, Trou du Diable, 22 Avril 2017 credit: Joé Weller
    Kermess, Trou du Diable, 22 Avril 2017 credit: Joé Weller
    Nova Spei, Trou du Diable, 22 Avril 2017 credit: Joé Weller
    Nova Spei, Trou du Diable, 22 Avril 2017 credit: Joé Weller
    Nova Spei, Trou du Diable, 22 Avril 2017 credit: Joé Weller
    Nova Spei, Trou du Diable, 22 Avril 2017 credit: Joé Weller
    Nova Spei, Trou du Diable, 22 Avril 2017 credit: Joé Weller
    Nova Spei, Trou du Diable, 22 Avril 2017 credit: Joé Weller
    Nova Spei, Trou du Diable, 22 Avril 2017 credit: Joé Weller
    Nova Spei, Trou du Diable, 22 Avril 2017 credit: Joé Weller
    Ripé, Trou du Diable, 22 Avril 2017 credit: Joé Weller
    Ripé, Trou du Diable, 22 Avril 2017 credit: Joé Weller
    Ripé. credit: Joé Weller
    Ripé, Trou du Diable, 22 Avril 2017 credit: Joé Weller
    Ripé, Trou du Diable, 22 Avril 2017 credit: Joé Weller

    Thomas Lefebvre

    28 avril 2017
    Région : Mauricie, Spectacles
    Kermess, Mauricie, musique, Nova Spei, Ripé, rock, Slam Disques, Trou du diabler
  • [SPECTACLE] Vincent Vallières, La Taverne de St-Casimir, 20 avril 2017

    [SPECTACLE] Vincent Vallières, La Taverne de St-Casimir, 20 avril 2017

    « Salut Vincent, c’est moi la fille en plein milieu de la première rangée, beaucoup trop heureuse d’être contente d’être dans ta face pour deux heures. » Voilà, le jeudi 20 avril, je suis allée vivre un moment magique avec Vincent Vallières à La Taverne de St-Casimir.

    Jamais je ne me tannerai du petit sourire moqueur qu’il fait en entrant sur scène. Pendant chaque chanson, je le voyais regarder attentivement son public et lui envoyer des sourires personnalisés ou des clins d’œil.

    Il a commencé la soirée avec Manu. Je m’attendais à entendre une chanson du nouvel album, mais en tant que fan de longue date, j’étais ravie de ce choix de chanson. Il a enchaîné avec Loin avant de jouer la chanson Bad Luck, tirée de son plus récent album. Parlant d’album, « Pourquoi on fait encore des albums, hein? », nous a-t-il lancé. « Sti de bonne question… C’est parce qu’à 14 ans, on voulait faire des albums, ça fait qu’aujourd’hui, on fait des albums », s’est exclamé Vincent en riant un peu.

    Après Le temps est long, Vincent mentionne que pour son dernier album, Le temps des vivants, il a collaboré avec Philippe B, qui se lève tard et qui vit de nuit. Il raconte comment les échanges de textos entre lui, père de trois enfants qui se lève tôt pour faire les lunchs, et Philippe B, oiseau de nuit, étaient décalés. Il trouvait ça drôle, et ça l’a amené à écrire la chanson Au matin du lendemain, qu’il nous a interprété avec douceur.

    La suite du spectacle était sans doute la partie la plus inoubliable. Il raconte que, pendant une semaine, avec d’autres artistes, il a participé à une semaine d’apprentissage avec Gilles Vigneault. Ce dernier leur a dit de laisser la guitare de côté et d’affronter le public. Vincent s’enligne donc vers le magnifique piano qui est au travers de la foule, et Andrée Papanicolaou s’y assoit. Vincent s’approche, les gens forment un demi-cercle autour de lui et il nous chante, sans micro, Loin dans le bleu, chanson écrite lors de cette semaine-là et qui clôt le dernier album. Il a ensuite fait Le repère tranquille. Après ce moment de magie, je me retourne pour reprendre mes émotions et essuyer mes larmes. Je me rends compte que tout le monde s’essuie doucement les coins des yeux, réalisant qu’on vient de vivre quelque chose de spécial.

    En moins de vingt secondes, Vincent revient sur scène et nous remet le rythme dans le corps en interprétant Stone de son album Fabriquer l’aube, puis il poursuit avec Café Lézard et On danse comme des cons (en dansant vraiment comme un con avec sa gang sur scène) avant de nous laisser prendre une petite pause d’une dizaine de minutes.

    Il revient fort avec la pièce titre de son dernier album, Le temps des vivants, suivi de Entre partout et nulle part, Avec toi, De bord en bord et En attendant le soleil. C’est fou comme il me fait plaisir en vacillant à travers les chansons de différents albums pour nous offrir le meilleur de son travail, en plus de nous faire chanter des « ouh ouh » avec lui.

    Pendant Ok on part, son guitariste André Papanicolaou s’est défoulé en courant partout et en passant proche de nous envoyer un coup de guitare dans le front. Puis, on se calme un peu après avec Lili et  L’amour c’est pas pour les peureux. Il nous ramène ensuite en 2003 avec Le temps passe. Ça dansait et chantait fort dans la foule à ce moment-là.

    Après presque deux heures de spectacle, il revient pour un rappel en nous demandant ce qu’on voulait entendre. C’est la chanson Tom qui a attiré son attention, parce que ça faisait longtemps qu’il l’avait jouée. C’est avec cet album que je l’ai découvert il y a plus de dix ans, alors j’étais plus qu’heureuse de ce choix, comme tout le monde d’ailleurs, car Vincent s’amusait à nous faire chanter ses paroles.

    Après Le monde tourne fort, il a terminé avec son classique On va s’aimer encore. Même si je l’ai entendu 10 000 fois, j’avais les lèvres qui tremblaient d’émotions tellement que c’était beau.

    Je pense que cette soirée magique lui a fait autant de bien qu’à nous. Je l’ai d’ailleurs entendu dire ça au propriétaire de la place avec la main sur le cœur après le spectacle. Et en plus, je me suis procuré le cahier de notes avec un extrait du texte de Bad Luck sur la page couverture et un petit mot de Vincent en première page!

    Jusqu’à l’été 2018, il se promènera beaucoup. Il reviendra en Mauricie et ira aussi à Québec et Sherbrooke, entre autres. Pour toutes les dates, c’est ICI.

    NDLR : On a aussi vu Vallières le lendemain à l’Impérial Bell de Québec. Pour en savoir (et en voir) plus, c’est ici!

    Karina Tardif

    23 avril 2017
    Région : Mauricie, Spectacles
    La Taverne, Le temps des vivants, musique, Spectra, St-Casimir, Vincent Vallières
  • [PHOTOS] Mara Tremblay, La Shop du Trou du Diable – Wabasso, 14 aril 2017.

    [PHOTOS] Mara Tremblay, La Shop du Trou du Diable – Wabasso, 14 aril 2017.

    Le 14 avril dernier, j’ai eu la chance de photographier le spectacle de la charmante Mara Tremblay, de passage à Shawinigan à la Shop du Trou du diable – Wabasso.

     

    Mara Tremblay – Photo : Adrien Le Toux.
    Mara Tremblay – Photo : Adrien Le Toux.
    Mara Tremblay – Photo : Adrien Le Toux.
    Mara Tremblay – Photo : Adrien Le Toux.
    Mara Tremblay – Photo : Adrien Le Toux.
    Mara Tremblay – Photo : Adrien Le Toux.
    Mara Tremblay – Photo : Adrien Le Toux.
    Mara Tremblay – Photo : Adrien Le Toux.
    Mara Tremblay – Photo : Adrien Le Toux.
    Mara Tremblay – Photo : Adrien Le Toux.

    Adrien Le Toux

    19 avril 2017
    Région : Mauricie, Spectacles
    Mara Tremblay, Mauricie, musique, Shawinigan, Trou du diable, Wabasso
  • [SPECTACLE] Gypsy Kumbia Orchestra à la Taverne de St-Casimir, le vendredi 7 avril

    [SPECTACLE] Gypsy Kumbia Orchestra à la Taverne de St-Casimir, le vendredi 7 avril

    Encore une fois, l’équipe de la Taverne de St-Casimir a su frapper dans le mille avec le groupe multiculturel Gypsy Kumbia Orchestra. En entrant en plein soundcheck, je m’aperçois que les 14 membres du groupe seront tous dans la Taverne elle-même. Un beau défi pour les 14 musiciens, car il n’y a pas seulement les deux danseuses de salsa qui ont une chorégraphie, mais tout le monde.

    Dès les premières notes de musique, on capte tout de suite l’énergie du groupe. Venant d’une peu partout au Québec, de Colombie et de Europe de l’Est, le groupe a été fondé à Montréal. La passion de la musique les a réunis sous une même style, qui rappelle beaucoup le Sud, la chaleur, les rythmes endiablés et la danse. Ce n’est donc pas étonnant de voir les deux jeunes demoiselles, Andrea Nino et Sandra Bustos, bouger sur des chorégraphies rappelant la salsa.

    C’est au son de ses maracas que Juan Sebastian Mejia,, aka Perditi, guidait le groupe vers les chansons, toutes plus dynamiques les unes que les autres. L’assistance ne pouvait s’empêcher de bouger et de participer au spectacle. Avec les clarinettes de Zillien Biret et d’Aurelien Tomasi, les trombones d’Étienne Lebel, d’Eli Camilo et de Blaise Margail, les trompettes de Guillaume Garant et de Bertrand Margelidon, l’accordéon de Laurence Sabourin, le violon d’Anit Ghosh, les percussions d’Ivan Banford, de Maxime Ethier et de Sergio Barrenechea, on peut dire que la musique était très nuancée et complète. Le fait de voir autant de musiciens s’amuser réellement à transmettre leur passion était totalement contagieux.

    Ce que j’ai particulièrement apprécié dans ma soirée, c’est que le groupe faisait beaucoup participer le public, que ce soit en le faisant danser, s’accroupir devant la scène, faire semblant de se battre ou taper dans ses mains. Le public ne s’ennuyait pas du tout. On voyait également le sourire dans le visage de chacune des personnes présentes. Je crois que c’est ce qui est le plus magistral avec ce groupe. Ils dégagent une telle confiance, une telle énergie et une telle aisance, que ça rend heureux. On a soudainement envie de participer, de danser, de chanter, de crier des mots en espagnol qu’on ne comprend pas toujours. Bref, on s’amuse.

    J’ai su remarquer l’effort considérable qui est fait dans la mise en scène et dans les chorégraphies des musiciens et danseuses. Malgré l’espace restreint, ils y sont allés d’acrobaties, de pyramides, de mouvements répétitifs et de danses très élaborées. Un moment super intéressant également, c’est lorsqu’ils ont joué de la flûte colombienne (gaïta), instrument très original qui ne m’avait jamais été donné de voir.

    En l’espace d’une soirée, j’ai eu l’impression que l’été était arrivé à St-Casimir. J’ai été transportée dans le Sud au son d’une musique festive, très multiculturelle et ne se définissant pas par un style particulier, mais mariant à merveille toutes les cultures qui se regroupent sous le nom Gypsy Kumbia Orchestra.

    Gypsykumbiaorchestra – Photo : Adrien Le Toux
    Gypsykumbiaorchestra – Photo : Adrien Le Toux
    Gypsykumbiaorchestra – Photo : Adrien Le Toux
    Gypsykumbiaorchestra – Photo : Adrien Le Toux
    Gypsykumbiaorchestra – Photo : Adrien Le Toux
    Gypsykumbiaorchestra – Photo : Adrien Le Toux
    Gypsykumbiaorchestra – Photo : Adrien Le Toux
    Gypsykumbiaorchestra – Photo : Adrien Le Toux
    Gypsykumbiaorchestra – Photo : Adrien Le Toux
    Gypsykumbiaorchestra – Photo : Adrien Le Toux
    Gypsykumbiaorchestra – Photo : Adrien Le Toux
    Gypsykumbiaorchestra – Photo : Adrien Le Toux
    Gypsykumbiaorchestra – Photo : Adrien Le Toux
    Gypsykumbiaorchestra – Photo : Adrien Le Toux
    Gypsykumbiaorchestra – Photo : Adrien Le Toux
    Gypsykumbiaorchestra – Photo : Adrien Le Toux
    Gypsykumbiaorchestra – Photo : Adrien Le Toux

    Crédit Photo : Adrien Le Toux 

    Caroline Filion

    17 avril 2017
    Région : Mauricie
    gypsy kumbia orchestra, La Taverne de St-Casimir, Mauricie, Team Mauricie
  • [SPECTACLE] Klô Pelgag, Salle Anaïs-Allard-Rousseau, le 12 avril 2017

    [SPECTACLE] Klô Pelgag, Salle Anaïs-Allard-Rousseau, le 12 avril 2017

    Mercredi dernier, Klô Pelgag était de passage à Trois-Rivières pour la tournée de son dernier album, L’étoile thoracique. Pour la première fois depuis le début de sa tournée, les fameux costumes de velcro ont été oubliés. Malheureusement, nous n’avions pas eu la chance de voir le spectacle avec cette mise en scène.

    Vêtue d’un long manteau rouge, elle a débuté sa prestation derrière le clavier avec la pièce Insomnie. Elle a utilisé le début instrumental de cette pièce pour entrer sur scène de manière théâtrale, offrant des arrangements plus psychédéliques à la chanson.

    Étonnamment, elle a enchaîné avec Le sexe des étoiles, une pièce qu’on pensait entendre en fébrilité de fin de spectacle pour sa grande orchestration.

    Clairement, c’était une présentation de ses musiciens qu’elle nous faisait en toute subtilité. Cette pièce, qui comprend plus de deux minutes instrumentales, nous a permis de rencontrer le trio à corde qui l’accompagnait. L’harmonie du violon alto de Lana Tomlin et du violon de Fany Fresard (Sarah Toussaint-Léveillée), accompagnée de la fameuse Marianne Houle (Antoine Corriveau) au violoncelle, rendait un bel hommage à l’aspect orchestral de l’album. Klô a ensuite retrouvé sa simplicité qu’on apprécie tant en se retournant vers le piano à queue pour nous jouer la pièce Le tunnel, qui figure sur son premier opus, L’alchimie des monstres.

    Après ces trois pièces, elle a salué le public, assise très à l’aise devant le piano. Elle nous a fait beaucoup rire avec ses histoires un peu absurdes et son délire habituel, avant de poursuivre avec Comme des rames, où l’on a pu apprécier les rimshots du batteur, Charles Duquette. Durant  Les instants d’équilibre, les musiciennes ont quitté leurs instruments à corde pour siéger les deux au pianos à la place de Klô Pelgag, et Marianne Houle nous a joué quelques passes de synthétiseur.

    Le moment fort de la soirée a été la pièce Les animaux, durant laquelle on se laissait emporter non seulement pas la voix juste et gracieuse de Klô Pelgag, mais par les sonorités envoûtantes de l’ehru. Cet instrument d’origine asiatique rend la chanson très unique en son genre et représente bien tout ce qui entoure l’univers bizarroïde de cette artiste complète.

    Elle a terminé le spectacle avec Ferrofluides-fleurs, qu’on aime pour le ukulélé du refrain joué par le bassiste François Zaïdan.

    « Merci pour les mains », a-t-elle dit en revenant sur scène pour le rappel. Elle a salué au passage les gens présents de la corporation de Secondaire en spectacle, étant la porte-parole de l’édition 2017.

    Elle nous a touchés avec sa pièce la plus sensible, Incendie, qu’elle a interprété pratiquement seule avec sa guitare électrique. Elle a terminé à sa façon avec La Fièvre des fleurs qui, selon moi, est la pièce qui lui a fait prendre plus de place sur la scène musicale québécoise.

    Klo Pelgag Salle Anais Allard Rousseau, Trois-rivières Crédit Photo:Yoan Beaudet
    Klo Pelgag Salle Anais Allard Rousseau, Trois-rivières Crédit Photo:Yoan Beaudet
    Klo Pelgag Salle Anais Allard Rousseau, Trois-rivières Crédit Photo:Yoan Beaudet
    Klo Pelgag Salle Anais Allard Rousseau, Trois-rivières Crédit Photo:Yoan Beaudet
    Klo Pelgag Salle Anais Allard Rousseau, Trois-rivières Crédit Photo:Yoan Beaudet

    Marianne Chartier- Boulanger

    16 avril 2017
    Région : Mauricie, Spectacles
    Klô Pelgag, L’Étoile Thoracique, Mauricie, Salle Anaïs-Allard-Rousseau, Secondaire en spectacle, Trois-Rivières
  • [PHOTOS] Martha Wainright (+ Bernice), Anaïs-Allard-Rousseau, 13 avril 2017.

    [PHOTOS] Martha Wainright (+ Bernice), Anaïs-Allard-Rousseau, 13 avril 2017.

    La grande et majestueuse Martha Wainright était en spectacle à la salle Anaïs-Allard-Rousseau de la Maison de la culture de Trois-Rivières jeudi le 13 avril dernier. Voici mes photos de son spectacle et de la première partie, Bernice.

     

    Martha Wainwright Salle Anais Allard Rousseau, Trois-rivières Crédit Photo:Yoan Beaudet
    Martha Wainwright Salle Anais Allard Rousseau, Trois-rivières Crédit Photo:Yoan Beaudet
    Martha Wainwright Salle Anais Allard Rousseau, Trois-rivières Crédit Photo:Yoan Beaudet
    Martha Wainwright Salle Anais Allard Rousseau, Trois-rivières Crédit Photo:Yoan Beaudet
    Martha Wainwright Salle Anais Allard Rousseau, Trois-rivières Crédit Photo:Yoan Beaudet
    Martha Wainwright Salle Anais Allard Rousseau, Trois-rivières Crédit Photo:Yoan Beaudet
    Martha Wainwright Salle Anais Allard Rousseau, Trois-rivières Crédit Photo:Yoan Beaudet
    Bernice – Photo:Yoan Beaudet
    Bernice – Photo:Yoan Beaudet
    Bernice – Photo:Yoan Beaudet
    Bernice – Photo:Yoan Beaudet

    Yoan Beaudet

    15 avril 2017
    Région : Mauricie, Spectacles
    Anais-Allard-Rousseau, Bernice, Maison de la Culture, Martha Wainright, Mauricie, photos, Trois-Rivières
  • [PHOTOS] The Mahones (+ Les Trimpes), La Shop du Trou du Diable – Wabasso, 8 avril 2017

    [PHOTOS] The Mahones (+ Les Trimpes), La Shop du Trou du Diable – Wabasso, 8 avril 2017

    Samedi le 8 avril, le groupe The Mahones était de retour d’une grande tournée internationale pour jouer avec Les Trimpes à la Shop du Trou du Diable – Wabasso. Voici les images de la soirée prises par Adrien Le Toux et Joé  »Weller » Lacerte.

    Les Trimpes – Photo : Adrien Le Toux.
    Les Trimpes – Photo : Adrien Le Toux.
    Les Trimpes – Photo : Adrien Le Toux.
    Les Trimpes – Photo : Adrien Le Toux.
    Les Trimpes – Photo : Adrien Le Toux.
    Les Trimpes – Photo : Adrien Le Toux.
    Les Trimpes – Photo : Adrien Le Toux.
    Les Trimpes – Photo : Adrien Le Toux.
    Les Trimpes – Photo : Adrien Le Toux.
    Les Trimpes – Photo : Adrien Le Toux.
    The Mahones – Photo : Adrien Le Toux.
    The Mahones – Photo : Adrien Le Toux.
    The Mahones – Photo : Adrien Le Toux.
    The Mahones – Photo : Adrien Le Toux.
    The Mahones – Photo : Adrien Le Toux.
    The Mahones – Photo : Adrien Le Toux.
    The Mahones – Photo : Adrien Le Toux.
    The Mahones – Photo : Adrien Le Toux.
    The Mahones – Photo : Adrien Le Toux.
    The Mahones – Photo : Adrien Le Toux.
    The Mahones – Photo : Adrien Le Toux.
    The Mahones Crédit: Joé Weller
    The Mahones Crédit: Joé Weller
    The Mahones Crédit: Joé Weller
    The Mahones Crédit: Joé Weller
    The Mahones Crédit: Joé Weller
    The Mahones Crédit: Joé Weller
    The Mahones Crédit: Joé Weller
    The Mahones Crédit: Joé Weller
    The Mahones Crédit: Joé Weller
    The Mahones Crédit: Joé Weller
    Les Trimpes¸ Crédit: Joé Weller
    Les Trimpes¸ Crédit: Joé Weller
    Les Trimpes¸ Crédit: Joé Weller
    Les Trimpes¸ Crédit: Joé Weller
    Les Trimpes¸ Crédit: Joé Weller
    Les Trimpes¸ Crédit: Joé Weller
    Les Trimpes¸ Crédit: Joé Weller
    Les Trimpes¸ Crédit: Joé Weller
    Les Trimpes¸ Crédit: Joé Weller

    Équipe ecoutedonc.ca

    13 avril 2017
    Région : Mauricie, Spectacles
    Les Trimpes, Mauricie, The Mahones, Trou du diable, Wabasso
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