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    [SPECTACLE] L’Osstidtour fait un arrêt à l’UQTR, 24 novembre

    Récemment le hip-hop a su capter l’attention sur la scène musicale québécoise. Plusieurs des artistes les plus en vue se réunissent d’ailleurs dans une superbe tournée qui se déplace dans plus d’une dizaine d’endroits à travers la belle province du 12 novembre 2016 au 4 février 2017 !

    Effectivement, l’Osstidtour était de passage à Trois-Rivières le 24 Novembre dernier. Disques 7ième Ciel nous a concocté une belle brochette d’artistes et l’Université du Québec à Trois-Rivières accueillait à bras ouverts Brown, Koriass et Alaclair Ensemble. Je tiens à souligner et remercier la belle organisation de l’équipe de CFOU qui a permis cet arrêt de l’Osstidtour à l’UQTR. Nous avions même la chance de goûter à la délicieuse bière de la microbrasserie le Trou du Diable servie sur place… WOW !

    La soirée débute avec un chaleureux accueil pour la formation Montréalaise Brown. Ils ont su bien réchauffer l’atmosphère du fameux 1012 du Pavillon Nérée-Beauchemin. Sur scène, les deux frères, Snail Kid (Dead Obies) et Jam (K6A) sont accompagnés de leur père Robin Kerr (Uprising) pour la performance. Le paternel emboîte le pas à la guitare acoustique puis fait vibrer le 1012 de sa voix chaleureuse. Le groupe se démarque actuellement sur la scène québécoise par leur touche personnelle et très fraternelle. Brown nous offre une douzaine de morceaux mélangeant le roots-reggae, le dancehall, le rap old school et celui de la nouvelle garde. Cette mixité réconcilie les extrêmes, célébrant les notions d’hybridité de la langue pour nous faire danser !

    photo: Joé Weller Band: Brown
    photo: Joé Weller Band: Brown
    photo: Joé Weller Band: Brown
    photo: Joé Weller Band: Brown
    photo: Joé Weller Band: Brown
    photo: Joé Weller Band: Brown
    photo: Joé Weller Band: Brown
    photo: Joé Weller Band: Brown

    Le spectacle se poursuit avec l’énergie foudroyante de Koriass. « Êtes-vous prêts à TOUTE virer sul top ma gang de Trifluviens ? » nous demande le chanteur. Comme de fait, Trois-Rivières était prêt ! Koriass a un style un peu plus sauvage et brut ce qui est tout aussi agréable à vivre en spectacle. Sur scène, il est accompagné de ses musiciens et j’avoue que le batteur est assez impressionnant. On peut dire que Koriass est considéré comme l’une des stars montantes du hip-hop et un brillant rappeur québécois. Lors du Gala de l’industrie ainsi que du Premier Gala de l’ADISQ qui ont eu lieu le 27 octobre dernier, Koriass est fièrement reparti avec deux statuettes pour son plus récent album Love Suprême paru plus tôt en 2016. Toutes nos félicitations pour ces acquisitions, soit « Pochette de l’année » et « Album hip-hop de l’année » ! Spécifions qu’il s’agit du 5e album de Koriass depuis 2008. Vous pouvez vous procurer tous les albums via le site internet : http://www.koriass.com/

    photo: Joé Weller Band: Koriass
    photo: Joé Weller Band: Koriass
    photo: Joé Weller Band: Koriass
    photo: Joé Weller Band: Koriass
    photo: Joé Weller Band: Koriass
    photo: Joé Weller Band: Koriass
    photo: Joé Weller Band: Koriass
    photo: Joé Weller Band: Koriass
    photo: Joé Weller Band: Koriass
    photo: Joé Weller Band: Koriass

    La cerise sur le sundae (ouais ouais); ce fût Alaclair Ensemble ! Originaire de Montréal et de Québec, le groupe est un collectif de hip-hop composé d’anciens membres d’Accrophone (Eman et Claude Bégin), Ogden (a.k.a. Robert Nelson), Maybe Watson, KenLo, Mash et Vlooper. La formation a fait paraître à ce jour quatre albums officiels en plus de quelques mixtapes. La foule du 1012 était ravie de les voir prendre place sur scène et scandait haut et fort les paroles ! L’ambiance était à la fête. Je vous conseille de prendre le temps d’aller voir leur tout nouveau clip (que je trouve extra soit dit en passant) ! Voici un extrait de Ça que c’tait tirée de leur quatrième album Les Frères cueilleurs, paru en septembre dernier.

    https://test.ecoutedonc.ca/2016/11/21/annonce-alaclair-ensemble-porte-ca-que-ctait-en-images/

    C’est en effet l’album le plus rap d’Alaclair jusqu’à maintenant. Fait cocasse, Ogden s’identifie souvent comme étant Robert Nelson, président de la République libre du Bas-Canada. Ils sont bien connus pour leurs paroles plutôt satiriques, même absurdes. Également, ils mêlent l’anglais et le français, qui prédomine tout de même dans l’ensemble de leur musique. Chose intéressante; ils mettent de l’avant leur musique afin de la rendre la plus accessible possible, disponible gratuitement sur « les Internets », mais en nous proposant d’offrir une contribution volontaire. Des gars novateurs et brillants !

    photo: Joé Weller Band: Alaclair ensemble
    photo: Joé Weller Band: Alaclair ensemble
    photo: Joé Weller Band: Alaclair ensemble
    photo: Joé Weller Band: Alaclair ensemble
    photo: Joé Weller Band: Alaclair ensemble
    photo: Joé Weller Band: Alaclair ensemble
    photo: Joé Weller Band: Alaclair ensemble
    photo: Joé Weller Band: Alaclair ensemble

    C’était une soirée epic et haute en couleurs qui représentait bien la scène hip-hop québécoise ! À ne pas manquer si vous êtes amateurs de rap également. L’Osstidtour n’a pas dit son dernier mot et voici les prochains arrêts de cette belle brochette d’artistes :

    16 décembre // Val-d’Or // Billets
    17 décembre // Rouyn-Noranda // Billets
    14 janvier 2017 // Saguenay // Billets
    25 janvier 2017 // St-Hyacinthe // Billets
    27 janvier 2017 // Québec // Billets
    28 janvier 2017 // Montréal // Billets
    3 février 2017 // Victoriaville // Billets
    4 février 2017// Montréal (supplémentaire) // Billets

    Pour plus d’informations : www.losstidtour.com

    Merci beaucoup au photographe Joé Weller !

    Audrey Cloutier

    10 décembre 2016
    Région : Mauricie, Spectacles
    Alaclair Ensemble, Brown, CFOU 89.1 FM, hip-hop, Koriass, L’Osstidtour, Mauricie, Montréal, quebec, rap, Trois-Rivières, uqtr
  • [SPECTACLE] VioleTT Pi donne un spectacle déchaîné à La Taverne de Saint-Casimir

    [SPECTACLE] VioleTT Pi donne un spectacle déchaîné à La Taverne de Saint-Casimir

    Vendredi soir j’étais enchantée de me rendre à La Taverne de St-Casimir non seulement parce j’apprécie personnellement cet endroit, mais parce qu’on y annonçait le spectacle de VioleTT Pi. Qui est ce fameux VioleTT Pi me direz-vous? C’est un artiste que j’ai appris à découvrir et à apprécier au fil du temps et des écoutes. Les mélanges d’électro et de grunge, ainsi que ses textes sombres et débauchés nous demande de prêter attention particulière à son œuvre. On ne peut pas se limiter à une écoute sommaire. J’ai eu personnellement la chance d’assister à plusieurs concerts de cet artiste polyvalent qu’est Karl Gagnon, alias VioleTT Pi. Il va s’en dire que chaque fois l’énergie, l’émotion et un son de qualité sont au rendez-vous.

    Le Granbyen est entré sur scène vers 23h00 avec la chanson La mémoire de l’eau qui se retrouve sur son 2e album Manifestre contre la peur sortie en avril dernier. Il a par la suite réchauffé la foule avec Fleur de Londre et Princesse Carnivore qui apparaissent sur son premier album eV.

    Malgré les 25 personnes présentes à La Taverne, l’ambiance était festive et les gens ne se sont pas empêchés de se défouler ni de faire du bodysurfing. Le personnel de La Taverne a bien reçu VioleTT Pi et ses musiciens en leur offrant une tournée de bières et de shooters à plusieurs reprises.  Ils ont même été le quérir sur scène pour le porter à son tour à bout de bras.

    Je qualifierais les spectacles de VioleTT Pi comme déjantés par l’effet que procure sa musique au style indéfinissable sur ses auditeurs. Cette musique est parfois planante, de par les courants électroniques qui surgissent de nulle part et à d’autres moments elle devient plutôt violente par les sonorités métal. C’est le cas sur des chansons comme Biscuit chinois et Pluie du dragon qui font autant sortir le synthétiseur qu’un  scream punk provenant de la voix de Karl. C’est également durant Pluie du dragon que nous avons eu droit à un effet de slow motion captivant faisant probablement office de pont.

    Étendu sur les moniteurs devant la scène qui transmettaient sa musique électroclash, il gaspillait de la bière un peu partout et semblait être partie dans un autre monde, celui de l’ivresse. Cette fin de spectacle était inattendue, mais digne de lui.

    Il reprit quelque peu ses esprits lors du rappel et il a satisfait la foule avec Petit singe robot ainsi qu’en terminant avec de sages paroles. «La musique c’est pas grand-chose, mais c’est tout ce que l’on a».

    VioleTT Pi est, et restera toujours dans mon top trois de spectacle à voir. Il suffit d’ouvrir son esprit et se laisser guider dans son univers unique. La démarche artistique de VioleTT Pi est, selon moi, un art qui n’a jamais été créé au Québec et qui mérite d’être connu davantage sur la scène émergeante.

    Comme il n’y avait pas photographe à La Taverne, voici les photos de VioleTT Pi lors de son dernier passage à Québec le 15 novembre dernier dans l’article du spectacle ici.

     

    Marianne Chartier- Boulanger

    6 décembre 2016
    Région : Mauricie, Spectacles
    électro, électroclash, grunge, La Taverne, Mauricie, punk, Saint-Casimir, Violett Pi
  • [SPECTACLE] Lydia Képinski et Groenland au Satyre Cabaret Spectacle

    [SPECTACLE] Lydia Képinski et Groenland au Satyre Cabaret Spectacle

    Ce n’était une surprise pour personne, le Satyre Cabaret était très rempli pour la visite du groupe Groenland à Trois-Rivières. Je me souviens de la dernière fois que je les avais vus, lors d’une Soirée cachée CFOU; la Chasse-Galerie du Pavillon de la Vie étudiante de l’UQTR était pleine. Pas moyen de bouger. Depuis la sortie de leur dernier album A Wider Space en septembre, nous n’avions pas encore eu l’opportunité de les voir en Mauricie. C’est à Lydia Képinski, jeune auteure-compositrice-interprète (que l’on apprécie beaucoup chez ecoutedonc.ca) qu’a été confié la tâche de l’ouverture de la soirée.

    Lydia Képinski

    Elle se présente sans artifice; son charme, sa guitare et sa voix comme seuls atours. Lydia Képinski a récemment remporté quelques prix prestigieux dont le prix du public, du jury et de la chanson SOCAN aux demi-finales du Festival international de la chanson de Granby et le prix ecoutedonc.ca du cabaret Festif! de la relève qui s’est déroulé le 26 mars 2016. Quand on la découvre pour la première fois, comme c’était le cas de la majorité des gens présents, on apprécie le contraste entre sa voix haute perchée et son style un peu nonchalant. Quelque part, elle me rappelle un peu Pierre Lapointe dans sa manière de chanter, dans les mélodies et dans les paroles poétiquement imagées. Bien que plus rock grâce à la guitare électrique, on dénote tout de même une belle sensibilité dans ses chansons. J’ai su apprécier la musicalité, la profondeur et la maîtrise de sa voix. Au moment d’écrire cet article, Lydia vient tout juste de sortir un EP de quatre chansons. Courez l’écouter et l’acheter sur son bandcamp, ça en vaut certainement le coup!

    Groenland

    J’ai écouté The chase en boucle lorsque j’ai découvert le groupe Groenland il y a deux ans de cela. Leur musique indie-pop-électro m’avait beaucoup accrochée et ils ont su continuer sur cette lancée pour leur deuxième album. Ils ont exploré un peu plus le côté électro sur ce deuxième opus et c’est pourquoi, en spectacle, ça donne tellement envie de bouger.

    Un de mes coups de cœur du nouvel album, Times of survival, est la chanson avec laquelle ils ont choisi de commencer le spectacle. Il s’agit d’une pièce plutôt pop et tellement accrocheuse. Les gens ont tout de suite suivi l’énergie de Sabrina Halde et Jean-Viver Lévesque, leaders du groupe, qui se démenaient sur scène, autant que leurs confrères et consœurs (Jonathan Charette, Ariane Gruet-Pelchat, Simon Gosselin et Mariane Bertrand). Le groupe a poursuivi avec deux autres chansons du dernier album, Nothing Personnal et Distractions. Cette dernière a un petit beat de synthétiseur qui n’est pas du tout déplaisant à l’oreille et qui me semble nouveau dans leur style. Ensuite ils ont joué Our last shot, un des plus gros succès de l’album The chase, pour continuer avec de nouvelles chansons enchaînées back à back.

    Mon moment fort de la soirée fut lorsqu’ils ont interprété la chanson Cabin. Sabrina Halde exploite en profondeur les nuances de sa voix, dont son magnifique vibrato qui semble si naturel. On perçoit toute l’émotivité qu’elle a su mettre dans les paroles de la chanson qui m’évoque un retour vers un ex ou quelqu’un qui nous fait du bien à l’âme quand ça ne va pas bien. La voix de la chanteuse semblait flotter sur les notes de piano et de violon.

    Autre moment spécial durant la soirée, quand Sabrina a invité une jeune demoiselle, Alice Bergeron, qu’elle avait découverte grâce à un vidéo posté sur Instagram, à venir chanter Daydreaming avec elle. J’ose croire que la jeune demoiselle n’en était pas à sa première performance scénique, car elle semblait tout à fait dans son élément avec un micro dans les mains.

    Je crois avoir entendu une majorité de pièces du plus récent album avec lequel ils font logiquement la tournée. Ils ont su bien doser le mélange des pièces, même si on a senti le public beaucoup plus enthousiasme lors des chansons de The chase, même si à mon avis les nouvelles pièces sont tout aussi accrocheuses et faciles à écouter. J’ai apprécié le contraste entre les chansons très « punchées » comme Healing Suns et celles plus atmosphériques et musicalement très planantes comme A wider space. En rappel ils ont fait un de leur gros hit: Superhero.

    Si vous les avez manqués lors de leur dernier passage, soyez rassurés ils reviennent près de chez nous le 20 janvier 2017 à la Taverne de St-Casimir après une pause d’un mois. Gageons qu’ils vont être très en forme !

     

    Crédit photo : Alex Deschênes

    LYDIA KÉPINSKI + GROENLAND AU SATYRE CABARET SPECTACLE PHOTO: ALEX DESCHÊNES
    LYDIA KÉPINSKI + GROENLAND AU SATYRE CABARET SPECTACLE PHOTO: ALEX DESCHÊNES
    LYDIA KÉPINSKI + GROENLAND AU SATYRE CABARET SPECTACLE PHOTO: ALEX DESCHÊNES
    LYDIA KÉPINSKI + GROENLAND AU SATYRE CABARET SPECTACLE PHOTO: ALEX DESCHÊNES
    LYDIA KÉPINSKI + GROENLAND AU SATYRE CABARET SPECTACLE PHOTO: ALEX DESCHÊNES
    LYDIA KÉPINSKI + GROENLAND AU SATYRE CABARET SPECTACLE PHOTO: ALEX DESCHÊNES
    LYDIA KÉPINSKI + GROENLAND AU SATYRE CABARET SPECTACLE PHOTO: ALEX DESCHÊNES
    LYDIA KÉPINSKI + GROENLAND AU SATYRE CABARET SPECTACLE PHOTO: ALEX DESCHÊNES
    LYDIA KÉPINSKI + GROENLAND AU SATYRE CABARET SPECTACLE PHOTO: ALEX DESCHÊNES
    LYDIA KÉPINSKI + GROENLAND AU SATYRE CABARET SPECTACLE PHOTO: ALEX DESCHÊNES
    LYDIA KÉPINSKI + GROENLAND AU SATYRE CABARET SPECTACLE PHOTO: ALEX DESCHÊNES

    Caroline Filion

    1 décembre 2016
    Région : Mauricie
  • Joëlle Saint-Pierre et Sarah Toussaint-Léveillée en plateau double au Satyre de Trois-Rivières

    Joëlle Saint-Pierre et Sarah Toussaint-Léveillée en plateau double au Satyre de Trois-Rivières

    J’ai passé une soirée très relaxe avec ma tasse de thé et une dizaine de personnes au Satyre Cabaret-Spectacle jeudi dernier. Au programme, de la musique douce, des voix envoûtantes et des mélodies singulières qui se distinguent par le vibraphone de Joëlle Saint-Pierre et les bruits de bouche qui accompagnent la guitare de Sarah Toussaint-Léveillée. J’ai aimé  découvrir ces deux artistes en spectacle puisque je ne connaissais pas beaucoup leur musique auparavant. Aujourd’hui, elles fredonnent dans mes écouteurs leur douceur et leurs mots remplis d’images du quotidien.

    Joëlle Saint-Pierre

    Joëlle Saint-Pierre a participé en 2014 aux Francouvertes ce qui lui a permis de lancer son premier album «Toi, tu fais quoi?». Le son de Joëlle se traduit autour d’un monde enfantin avec les sons du vibraphone et sa voix légère qui rappelle un monde féérique. Cette musique s’écoute très bien un dimanche après-midi d’hiver en guise de réconfort. Lorsqu’elle s’accompagne à la guitare acoustique, certaines chansons rappellent quant à elles l’éveil de l’été et des bourgeons fleurissants.

    Accompagnée du batteur Vincent Carré et du bassiste Marc-André Landry, Joëlle bougeait de son vibraphone à son clavier où elle me faisait parfois penser à la folie lumineuse de Klô Pelgag dans son premier album L’Alchimie des montres. Par contre, ses textes restent plus réels et concrets, ancrés dans le quotidien et abordant un thème qu’elle assume pleinement: l’amour. « J’écris beaucoup de chansons d’amour, alors j’ai écrit une chanson sur les chansons d’amour » a-t-elle mentionné avant de nous jouer une comptine très simpliste sur le sujet et qui a bien fait rire l’auditoire.

    Ses chansons représentent bien l’état d’esprit d’une fille lunatique prise dans sa tête entre son humour naïf et son questionnement existentiel. Elle a terminé son spectacle avec une chanson où sa voix était mise en valeur grâce à des vibratos à couper le souffle.

    Sarah Toussaint-Léveillée

    Je ne savais pas à quoi m’attendre de la prestation de Sarah, puisque j’avais très peu exploré son univers musical en me limitant à des prestations live sur YouTube. Son dernier album « La mort est un jardin sauvage » projette beaucoup d’images, que ce soit par les textes, son chant parlé ou le son feutré et lourd des instruments à cordes qui l’accompagnent. Elle était entre autres accompagnée de Marianne Houle au violoncelle, que vous pouvez aussi apercevoir en tournée avec Antoine Corriveau. Ses textes rappellent la poésie de Jean Leloup, surtout dans sa chanson Dans mon cahier où elle raconte l’histoire d’une personne qui ne s’identifie pas au monde qui l’entoure.

    Ce que j’ai retenu et aimé de la démarche artistique de Sarah c’est qu’elle ne se limite pas à un style. Ancrée dans le folk, elle nous surprend avec des sons de beatbox et des couplets aux allures rap.

    Au rappel, elle a demandé au public de choisir une chanson parmi plusieurs pièces de son premier album « La Mal Lunée».

    Si vous voulez découvrir de la musique de qualité et ouvrir vos horizons je vous suggère de vous faire bercer par ces deux talents québécois et de vous procurer leurs albums. Voici les photos prises lors de la soirée par notre photographe Yoan Beaudet. Elles vous permettront de voir un peu à quoi ressemblait cette soirée intime au Satyre.

    Sarah Toussaint-Léveillé 17 novembre Cabaret Satyre, Trois-rivières Crédit photo:Yoan Beaudet
    Sarah Toussaint-Léveillé 17 novembre Cabaret Satyre, Trois-rivières Crédit photo:Yoan Beaudet
    Sarah Toussaint-Léveillé 17 novembre Cabaret Satyre, Trois-rivières Crédit photo:Yoan Beaudet
    Sarah Toussaint-Léveillé 17 novembre Cabaret Satyre, Trois-rivières Crédit photo:Yoan Beaudet
    Sarah Toussaint-Léveillé 17 novembre Cabaret Satyre, Trois-rivières Crédit photo:Yoan Beaudet
    Sarah Toussaint-Léveillé 17 novembre Cabaret Satyre, Trois-rivières Crédit photo:Yoan Beaudet
    Sarah Toussaint-Léveillé 17 novembre Cabaret Satyre, Trois-rivières Crédit photo:Yoan Beaudet
    Sarah Toussaint-Léveillé 17 novembre Cabaret Satyre, Trois-rivières Crédit photo:Yoan Beaudet
    Sarah Toussaint-Léveillé 17 novembre Cabaret Satyre, Trois-rivières Crédit photo:Yoan Beaudet

    Marianne Chartier- Boulanger

    24 novembre 2016
    Région : Mauricie
    Joëlle Saint-Pierre, Mauricie, Plateau double, Sarah Toussaint-Léveillée, Satyre, Satyre Cabaret-Spectacle, Trois-Rivières, Vibraphone
  • [À VOIR MAURICIE] Suggestions semaine du 17 au 22 novembre

    [À VOIR MAURICIE] Suggestions semaine du 17 au 22 novembre

    On ne s’ennuiera pas cette semaine en Mauricie alors que nous aurons même à choisir entre plusieurs spectacles.

    Dès le jeudi 17 novembre, deux choix s’offrent à nous :

    Sarah Toussaint Léveillé et Joëlle St-Pierre seront au Satyre Cabaret-Spectacle à Trois-Rivières à 20 h 30. Deux jeunes auteurs-compositrices-interprètes. La première est souvent accompagnée d’une contrebasse et de sa guitare, alors que la seconde s’accompagne au vibraphone. 20$ à la porte.

    Rosie Valland est à 20 h à la salle Louis-Philippe-Poisson de la Maison de la culture de Trois-Rivières. (Nous y serons !) Un doux indie-pop qui vous charmera à coup sûr. 21.50$ en ligne. Vous pouvez aussi aller jeter un coup d’oeil à l’entrevue que nous avons fait avec elle le 5 novembre!

    Le vendredi 18 novembre, trois soirées très différentes :

    Bleu jeans bleu sera à la Taverne de St-Casimir à 21 h 30. Des outifts en jeans et du bon pop-country humoristique. Quoi demander de mieux ? Vous connaissez probablement leur dernier simple Pantalon de yoga. 20,29$ sur lepointdevente.com

    Simon Boudreau est au Magasin Général Lebrun de Maskinongé à 20h. Une pop/rock efficace qui joue sur les radios et un peu partout. Il est connu pour les titres Fleur Bleu et plus récemment La mémoire. 25$ à la porte.

    Charrue et Lesbo Vrouven sont au Zénob de Trois-Rivières à 21 h 30. Le premier est un groupe de Trois-Rivières qui fait, d’après eux, du rock angoissant. Ils sortent pour la première fois de l’automne. Le second est un groupe de Québec (avec Sam Murdock entre autres) et leur musique c’est fou-fun-post-pink dansant ! 8$ à l’entrée.

    Le samedi le 19 novembre, encore beaucoup de variété :

    Louis-Jean Cormier est au Moulin Michel de Bécancour. Il était de passage à Québec la semaine dernière et c’est maintenant nous les chanceux ! (Non mais avez-vous vu les photos de Jacques Boivin à l’Impérial Bell ?! ) **C’est complet, mais on sait jamais!

    Mononc’ Serge est au Magasin Général Lebrun de Maskinongé à 20 h. C’est en trio acoustique qu’il livrera son spectacle au Grenier du Magasin général. 26$ à la porte.

    Bolduc tout croche et Coroner Paradis sont au Zénob de Trois-Rivières à 21 h 30. Bolduc tout croche c’est du country/folk/alternatif et Coroner Paradis offre des chansons fébriles réconciliant l’âme et le corps. Encore fort probablement des belles découvertes au Zénob. 7$ à l’entrée.

    Le mardi 22 novembre

    Lancement de l’album de MJ’S à la salle Louis-Philippe-Poisson à 19 h. Le groupe de Trois-Rivières lance leur album « Release » ce mardi. 20$ plus un cd à l’entrée !

    Catherine Durand est au Gambrinus de Trois-Rivières à 21 h. Elle vient tout juste de sortir un nouvel album « La pluie entre nous » et elle vient nous présenter ces pièces folks.

    Bonne semaine!

    Crédit photo : Jacques Boivin 

    Caroline Filion

    17 novembre 2016
    Région : Mauricie
    Bleu jeans bleu, Café-Bar Zénob, Catherine Durand, La Taverne de St-Casimir, Louis-Jean Cormier, Louis-Philippe Poisson, Magasin Général LeBrun, Maison de la Culture de Trois-Rivières, Mauricie, Mononc’ Serge, Rosie Valland, Satyre Cabaret-Spectacle
  • [ENTREVUE] Rosie Valland de passage à Trois-Rivières

    [ENTREVUE] Rosie Valland de passage à Trois-Rivières

    J’ai eu l’opportunité de m’entretenir avec la charmante Rosie Valland qui fait de plus en plus parler d’elle depuis quelque temps. En effet, elle a lancé son premier album Partir avant le 18 septembre 2015, et depuis, elle se promène au Québec pour partager ses douces mélodies. Souvent en première partie d’artistes comme Louis-Jean Cormier, Ariane Moffatt, Alex Nevsky et plus récemment Lisa Leblanc, elle s’arrête en solo le 17 novembre prochain à la salle Louis-Philippe Poisson de la Maison de la culture de Trois-Rivières.

    Plusieurs projets meublent également son temps dernièrement, comme c’est le cas de son rôle de porte-parole en compagnie de Philippe Brach pour les 21e Francouvertes de Montréal.  Elle a elle-même fait partie des demi-finales de la 19e édition de ce concours-vitrine qui souvent propulse plusieurs artistes en leur donnant des prix et des opportunités non négligeables pour une carrière musicale. En 2012 elle a également été finaliste au Festival international de la chanson de Granby.

    Je lui ai demandé ce qui avait changé chez elle depuis le Festival international de la chanson de Granby, car cela a été un grand tournant dans sa vie de musicienne autodidacte. « Tout a changé. À ce moment-là je sortais de l’école et de faire de la musique mon métier était plus un rêve. Mon univers est également plus défini qu’il y a quatre ans ». En effet, elle sortait tout juste de l’école internationale de la chanson de Granby lorsqu’elle a participé au concours qui lui a confirmé qu’elle était sur la bonne voie.

    Nous sommes chanceux d’avoir beaucoup de concours importants pour les jeunes musiciens au Québec. C’est presque rendue un passage obligé de participer à au moins l’un d’eux. Ayant seulement participé à deux, je voulais savoir si Rosie Valland avait songé à s’inscrire à plus de concours. « Je ne voulais pas en faire plus que ceux que j’ai fait. Le Festival international de la chanson de Granby ça a comme été un sceau d’approbation pour moi. Aux Francouvertes, j’ai rencontré les gens de ma boite de gérance et du label pour mon album, donc ça a beaucoup débloqué. J’ai fais les concours que j’avais à faire ». Son rôle de porte-parole de la 21e édition montre également que ce concours est vraiment important, et pas seulement pour les gagnants. « Je représente bien le fait que tous les participants du concours-vitrine importent, car je n’ai même pas fait la finale de la 19e édition ».

    Comme elle se retrouve dans plusieurs situations de spectacles différentes en se produisant en première partie d’artistes québécois de styles variés, j’ai voulu en apprendre plus sur le contexte dans lequel elle préfère se produire. « Ça dépend du public, dans un bar ça peut être bien si les gens sont attentifs. Dans une petite salle je peux être dans ma bulle également. Lorsque je chante la pièce Noyer, à cause de ses propos, ça fonctionne bien, les gens ont une belle réceptivité. Pour Olympe aussi c’est un peu la même chose ». En écoutant les pièces de Partir Avant, on se doute qu’avec l’ambiance atmosphérique de ses pièces, on les apprécie beaucoup plus dans une petite salle que dans un festival extérieur ou dans un endroit plus bruyant.

    Prochainement, elle accompagnera Lisa Leblanc dans une tournée de spectacles en France pour assurer sa première partie. « Ça sera la première fois que je vais en France. J’ai hâte d’être dans un pays que je ne connais pas avec mon groupe et avec Lisa et le sien ». Elle restera par la suite à Paris pour deux mois, dans le but de s’isoler pour écrire. « J’ai eu une opportunité de logement dans le coin pour février et mars et c’est exactement ce dont j’avais besoin. Je veux m’isoler, provoquer un temps d’écriture sans le dérangement que je pourrais avoir ici ».

    Récemment c’était le gala de l’Adisq, mais également la sortie des nominations pour le Gala Alternatif de la Musique Indépendante du Québec (GAMIQ). Après une déception de ne pas avoir vu son nom apparaître dans les nominations de l’ADISQ, elle était heureuse de voir qu’elle avait une reconnaissance ailleurs. « Je me suis aperçue que je ne m’adressais pas nécessairement aux mêmes gens. Je parle à un autre « frame », je réponds à autre chose et c’est aussi bien comme ça ». Rosie Valland est nominée deux fois au GAMIQ pour artiste de l’année et pour album pop de l’année.

    Elle est de passage à Trois-Rivières cette semaine à la Maison de culture de Trois-Rivières le jeudi 17 novembre. Elle prépare également le spectacle de fermeture de sa tournée qui se termine prochainement avec l’arrivée des fêtes et sa tournée de spectacle en France.

    Voici quelques photos prises par Alex Deschênes lors de la visite de Rosie Valland le 4 novembre dernier pour la tournée des médias.

    Rosie Valland – Photo: Alex Deschênes
    Rosie Valland – Photo: Alex Deschênes
    Rosie Valland – Photo: Alex Deschênes

     

    Caroline Filion

    14 novembre 2016
    Entrevues, Région : Mauricie
    GAMIQ, Maison de la Culture de Trois-Rivières, Mauricie, Rosie Valland
  • [SPECTACLE] Jardin Mécanique au Satyre Cabaret pour l’Halloween

    [SPECTACLE] Jardin Mécanique au Satyre Cabaret pour l’Halloween

    Dans le décor du Satyre Cabaret spectacle, le contexte se portait à merveille pour l’opéra rock de Jardin Mécanique le 28 octobre dernier. Lors de leur visite, ils présentaient l’épisode deux de la Sinitre histoire du théâtre tintamarre. Invité à une représentation immersive, le public a eu droit à quelque chose de choquant, dégoûtant et révoltant. Ils relataient donc les faits macabres d’une histoire interrompue.

    Pour ceux qui n’auraient jamais eu l’opportunité d’assister à un spectacle de Jardin Mécanique, il ne faut pas se priver d’une telle expérience. En plus d’avoir un visuel vraiment très intéressant, ils ont une présence et un jeu très convaincant. Trois hommes, Camélius, Edwidge et Augustache racontent une histoire sombre et satirique à travers plusieurs pièces musicales et quelques interventions théâtrales.

    Lors de leur arrivée sur scène, on devine à leurs accoutrements que les trois personnages sont très distincts. Camélius poète scientifique, tente de ne pas passer du côté sombre, mais peu à peu il devient aussi fou que les autres. Edwidge me fait penser au Chapelier fou joué par Johnny Depp dans Alice au pays des merveilles, avec un côté imbu de lui-même en plus. Augustache quant à lui est probablement le personnage le plus déviant. Soif de pouvoir, sautes d’humeur, besoin de destruction, il est le parfait bourreau effrayant. La combinaison des trois hommes aux voix très différentes offre un éventail de possibilités qui est très bien exploitée. Les solos sont bien répartis, et le son de la batterie qui est placée au centre donne le ton macabre. J’ai apprécié les mélodies sombres et les coupures que l’on pouvait observer à chaque moment marquant de l’histoire.

    Il est difficile de ne pas comparer leur univers avec celui de Tim Burton et des films comme L’étrange Noël de Monsieur Jack, Sweeney Todd ou même Alice au pays des merveilles. Je serais curieuse de voir le premier épisode de la Sinitre histoire du théâtre tintamarre, car elle fait office de présentation pour le trio que j’ai découvert à travers des pièces et un univers déjà établi.

    Quand on pense au sujet des pièces de l’opéra, on comprend que le ton des chansons est ironique et qu’il critique un le monde dans lequel on vit de manière détournée. Nous n’avons certainement pas affaire à des amateurs, car Philippe Coulombe, Sylvain de Carufel et Francis Gagnon (tous Trifluviens d’origine) présentent quelque chose de travaillé, de bien monté, de visuellement superbe et de musicalement parfaitement efficace et pertinent avec le sujet. Je reverrais cet opéra rock n’importe quand pour remarquer encore des choses auxquels je n’avais pas nécessairement porté attention la première fois, trop impatiente de découvrir leur univers.

    Ils seront de retour le 18 décembre au marché public de Shawinigan en version acoustique pour ceux qui souhaiteraient assister à cet opéra rock.

    Voici les photos de l’événement prise par Jean-Francois Desputeaux 

    crédit photo: Jean-François Desputeaux (Jardin Mécanique)
    crédit photo: Jean-François Desputeaux (Jardin Mécanique)
    crédit photo: Jean-François Desputeaux (Jardin Mécanique)
    crédit photo: Jean-François Desputeaux (Jardin Mécanique)
    crédit photo: Jean-François Desputeaux (Jardin Mécanique)
    crédit photo: Jean-François Desputeaux (Jardin Mécanique)
    crédit photo: Jean-François Desputeaux (Jardin Mécanique)
    crédit photo: Jean-François Desputeaux (Jardin Mécanique)

    Caroline Filion

    11 novembre 2016
    Région : Mauricie, Spectacles
    Jardin Mécanique, Mauricie, Opéra-Rock, Satyre Cabaret-Spectacle
  • [SPECTACLE] Lakes of Canada à la Chasse-Galerie de l’UQTR (3 novembre 2016)

    [SPECTACLE] Lakes of Canada à la Chasse-Galerie de l’UQTR (3 novembre 2016)

     

    L’UQTR a été complètement surprise par Lakes of Canada jeudi le 3 novembre. Plusieurs curieux s’étaient présentés pour assister au spectacle gratuit dans le cadre des Soirées Cachées CFOU, concept où le nom de l’artiste est uniquement révélé le matin même.

    Le spectacle a commencé plutôt doucement, avec une pièce en version « acoustique » pour poursuivre avec un autre qui « fesse dans le dash », ainsi décrite par Sarah Morasse (clavier, orgue et voix). C’est là que j’ai vu les têtes dans le public se retourner les unes vers les autres qui semblaient se dire « ok, wow, je ne m’attendais pas à ça ». C’est l’effet que le groupe a eu sur le public toute la soirée et c’est cet effet que ça m’a fait la première fois que je les ai vus au Festival de Musique Émergente en Abitibi-Témiscamingue (FME).

    Ils nous ont surpris tant en chantant en duo sur une mélodie plus douce et romantique qu’en jouant rapidement et fort, accompagnés de tambours et de la voix de Jake Smith qui semble n’avoir aucune limite.

    La pièce Transgressions, pièce titre de leur album a été joué deux fois (oui oui!), une fois comme sur l’album original et une fois en version « acoustique ». Sarah a aussi raconté que leur passage sur la scène de l’Agora des arts au FME a été magnifique et qu’ils ont pleuré lorsqu’ils ont vu la vidéo récapitulative de l’événement avec, justement, la chanson Transgression qui est utilisée comme musique de fond de la vidéo.

     

    Ce groupe a été parmi mes deux coups de coeur du FME et le spectacle que j’ai vu à la Chasse-Galerie confirme encore plus que c’est un groupe à suivre de près dans les prochains mois et années.

    En plus d’avoir eu droit à deux nouvelles pièces, le public a pu chanter avec eux dans la salle lors des deux dernières chansons du spectacle. Le groupe est descendu chanter a capella en formant un cercle avec les gens du public.

    LAKES OF CANADA (SOIRÉE CACHÉE CFOU) PHOTO: ALEX DESCHÊNES
    LAKES OF CANADA (SOIRÉE CACHÉE CFOU) PHOTO: ALEX DESCHÊNES
    LAKES OF CANADA (SOIRÉE CACHÉE CFOU) PHOTO: ALEX DESCHÊNES
    LAKES OF CANADA (SOIRÉE CACHÉE CFOU) PHOTO: ALEX DESCHÊNES
    LAKES OF CANADA (SOIRÉE CACHÉE CFOU) PHOTO: ALEX DESCHÊNES
    LAKES OF CANADA (SOIRÉE CACHÉE CFOU) PHOTO: ALEX DESCHÊNES
    LAKES OF CANADA (SOIRÉE CACHÉE CFOU) PHOTO: ALEX DESCHÊNES
    LAKES OF CANADA (SOIRÉE CACHÉE CFOU) PHOTO: ALEX DESCHÊNES
    LAKES OF CANADA (SOIRÉE CACHÉE CFOU) PHOTO: ALEX DESCHÊNES

    Karina Tardif

    7 novembre 2016
    Région : Mauricie, Spectacles
    Lakes of Canada, musique, Soirée Cachée, Transgressions, uqtr
  • [SPECTACLE] Olivier Bélisle et Mon Doux Saigneur au Zénob

    [SPECTACLE] Olivier Bélisle et Mon Doux Saigneur au Zénob

     

    C’est en ce beau vendredi 14 octobre que je me suis rendue au Café-Bar Zénob en croyant entendre seulement le groupe Mon Doux Saigneur, que j’ai eu la chance de découvrir lors des Francouvertes 2016, mais ils avaient invité Olivier Bélisle pour assurer leur première partie. C’est toujours un plaisir d’assister à des spectacles à cet endroit, car on y fait souvent des découvertes et il y a des invités qui arrivent à la dernière minute, ce que j’apprécie.

    Voix très rauque, look rappelant Les colocs et Bernard Adamus, une guitare acoustique seulement pour s’accompagner, on se croyait presque autour d’un feu en sa compagnie. J’ai été charmée par la sensibilité qu’Olivier Bélisle laissait deviner à travers ses chansons, malgré les teintes d’humour dans ses textes et dans sa façon de se présenter. C’est avec une aisance combinée à une certaine timidité qu’Olivier a fait découvrir ses belles pièces folks à l’ensemble des personnes présentes au Zénob.

    Mon Doux Saigneur a foulé les planches du Zénob par la suite. En premier lieu, ce groupe, c’était un pseudonyme pour Emerik St-Cyr lorsqu’il a commencé, mais le projet se concrétisant, il a conservé le pseudonyme pour le groupe auquel s’est greffé David Marchand, Elliot Durocher et Étienne Dupré.

    Le quatuor possède un beau son folk qui groove beaucoup et on apprécie les moments ou David Marchand joue du lapsteel. Les textes d’Émerik sont souvent porteurs des moments difficiles qu’il a vécus, mais la manière de les livrer ne le laisse pas nécessairement transparaître. La musique a des fibres folks et indie beaucoup, mais quand Emerik chante, il a tellement de swag qu’on dirait pratiquement qu’il est en train de rapper ses chansons. C’est ce mélange que je trouve particulièrement intéressant et que j’aime découvrir à chaque fois. Semblerait-il que ses textes ne sont pas toujours tout à fait identiques à chaque représentation, et que l’auteur-compositeur-interprète y aille de quelques improvisations. Néanmoins, on sent que la musique est pour Emerik un exutoire des expériences de vie passées. Avec un nom de groupe comme Mon Doux Saigneur, on ne peut pas non plus s’attendre à du joyeux, avec ce que ça peut évoquer.

    En plus de sa participation aux Francouvertes, concours vitrine qui lui a permis de participer à plusieurs festivals importants durant l’été, Mon Doux Saigneur soit Emerik St-Cyr en solo a participé aux auditions à l’aveugle de La Voix. Il n’a pas été retenu par aucun des quatre coachs, mais il a « brassé la cabane » et n’est certainement pas passé inaperçu. Il est tout de même ressorti des Francouvertes avec une 2e place et plusieurs prix intéressants qui lui ont permis d’avoir des heures de studio et d’enregistrement pour du nouveau matériel.

    Mon Doux Saigneur possède un EP de cinq chansons qui se nomme Mondouxsaigneur#1 datant d’avril 2015 ainsi qu’un simple « Le courant » sorti en juin 2016. L’ensemble de son œuvre rassemble des chansons aux paroles sensibles, actuelles et qui nous font plonger dans l’univers lent et quelque peu mélancolique d’Emerik St-Cyr et son groupe.

    Voici les photos qu’a prit Jacques Boivin lors du Festival d’été de Québec le 8 Juillet dernier. 

    Mon Doux Saigneur – Photo : Jacques Boivin
    Mon Doux Saigneur – Photo : Jacques Boivin
    Mon Doux Saigneur – Photo : Jacques Boivin
    Mon Doux Saigneur – Photo : Jacques Boivin
    Mon Doux Saigneur – Photo : Jacques Boivin
    Mon Doux Saigneur – Photo : Jacques Boivin

    Caroline Filion

    6 novembre 2016
    Région : Mauricie, Spectacles
    Café-Bar Zénob, folk, Indie, Mon doux Saigneur, Team Mauricie
  • [SPECTACLE] Coco Méliès comme dans mon salon (27 octobre 2016)

    [SPECTACLE] Coco Méliès comme dans mon salon (27 octobre 2016)

    Coco Méliès, c’est un duo indie folk qui a sorti sur la scène culturelle pour la première fois en 2011 avec le EP The walking birds et en se promenant au Canada, en France et au États-Unis pendant deux ans avant de sortir Lighthouse en 2014. 

    Pour les avoir vus en 2014 en première partie d’Elliot Maginot dans le cadre d’une Soirée Caché CFOU qui avait lieu à la Galerie d’art de l’UQTR, j’étais enchanté à l’idée de les revoir dans ma vile avec un « full band ».

    Je dois vous dire, parce que c’est aussi ça mon travail avec écoutedonc.ca, que je n’ai jamais vu une salle aussi vide de toute ma vie de spectatrice ! Nous étions quatre, incluant mon photographe, mon conjoint et moi… Imaginez la gêne et le stress tant pour les artistes que pour nous. Comment un si bon groupe n’a pu attirer personne d’autres que nous? Plusieurs réponses ont été lancées en hypothèse, mais jamais nous ne le saurons et c’est peut-être mieux ainsi.

    Cela étant dit, laissez-moi vous dire que ça n’a pas découragé le duo et leurs musiciens puisqu’ils ont laissé tomber les amplis, les micros et la batterie pour se regrouper en plein milieu de la scène en avant avec un seul micro pour capter tout le spectacle. Il n’y a pas d’autres choses à dire que « c’était magique ». Ce spectacle, c’était mon spectacle, mes demandes spéciales, mes chansons. J’ai eu l’impression, l’instant d’un spectacle, que les quatre artistes et les quatre personnes du public ont fusionnés pour vivre un moment unique.

    Ce moment unique, on l’a vécu à travers des chansons remplies d’émotions telles que Ficherman, Lighthouse, How long can we stay, The café et Paper planes, leur nouveau « single ».

    Ils nous on aussi fait The girls in the beat dont une vidéo a été enregistrée au Divan orange avec Jahsepta, mais cette fois-ci, c’était David Méliès qui rappait devant nous.

    Francesca nous explique le fondement de la chanson Yellowbird qu’elle a écrite pour son père. Il avait 61 ans à sa naissance, il a fait la guerre et lorsqu’il est décédé, un oiseau jaune a suivi sa mère sur le chemin. Elle et sa mère ont toujours dit que cet oiseau c’était son père.

    Tout au long du spectacle, Francesca Como chante un peu plus souvent que David, avec sa voix de diva américaine majestueuse. Les fois où David se met à chanter, sa pogne au ventre. Sa voix est aussi imposante que sa grandeur. J’ai rarement vu un duo aussi complémentaire dans tous les aspects et c’est ce qui fait, selon moi, l’harmonie parfaite dans leur musique.

    Voici les photos de Alex Deschênes:

    Coco Méliès – photographe : Alex Deschênes
    Coco Méliès – photographe : Alex Deschênes
    Coco Méliès – photographe : Alex Deschênes
    Coco Méliès – photographe : Alex Deschênes
    Coco Méliès – photographe : Alex Deschênes
    Coco Méliès – photographe : Alex Deschênes
    Coco Méliès – photographe : Alex Deschênes
    Coco Méliès – photographe : Alex Deschênes
    Coco Méliès – photographe : Alex Deschênes
    Coco Méliès – photographe : Alex Deschênes

    Karina Tardif

    6 novembre 2016
    Région : Mauricie, Spectacles
    Coco Meliès, Mauricie, musique, Satyre
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