Soyez prêts à danser! Soyez prêts à danser et accueillez la Gypsy Kumbia Orchestra! On y danse du début à la fin, sans pouvoir s’arrêter. On voudrait que jamais ça ne finisse, on voudrait danser toujours sous leurs rythmes énergiques et hypnotisants, accompagnant la fascinante danseuse qui est si belle qu’on la regarderait danser toujours. Les quelque dix musiciens sur la scène ont une énergie débordante, et on les sent comme une grande famille à la fois exotique et accueillante. Le mélange des musiques gitanes d’Europe de l’Est et des rythmes afro-colombiens entraîne dans son esprit extrêmement festif. Le groupe était composé cette fois-ci de trompettes, de trombones, d’un saxophone, d’un tuba de fanfare, de clarinettes, de percussions variées, et d’un violon. La puissance des cuivres résonne et emporte: C’est la fête!
Je n’avais pas prévu écrire un article, je n’avais pas de temps, disais-je. Je ne savais pas comment faire, paraît-il. Mais là, il fallait que j’en parle.
Les musiciens avaient une connexion extraordinaire avec la foule, et ils se mêlaient même au public en descendant de la scène. Ils guidaient la danse; le chanteur parlait pour inviter à la fête. Trouvant la salle du Cercle un peu vide, ils sont sortis pendant l’entracte jouer leur musique sur le trottoir et ont ramené parmi nous une partie des gens qui prenaient l’air devant le District et l’Impérial. En effet, pendant la première partie, la salle était loin d’être pleine. On voyait que les autres spectacles qui avaient lieu vendredi soir avaient su attirer bien des gens, mais tous ceux qui étaient au Cercle y étaient pleinement, ce qui est l’essentiel. Et puis ça faisait plus de place pour danser.
Cette musique est enthousiasmante. C’est une « révolution par la fête », comme dit mon amie Célia. Il y a quelque chose de symbiotique entre les musiciens et la foule. Je n’ai vu personne qui ne dansait pas. La danse fait partie intégrante de cette musique-là.
D’ailleurs, Gypsy Kumbia Orchestra est un groupe basé à Montréal, composé de musiciens aux origines diverses (Colombiens, Québécois, Français, et bien d’autres). La formation existe depuis trois ou quatre ans et son premier album, Revuelta Danza Party, est paru il y a un an.
Alors vous, je comprends que c’était St-Roch Expérience et tout, mais vous avez manqué quelque chose! Heureusement qu’ils reviennent relativement souvent à Québec, vous allez pouvoir vous reprendre la prochaine fois!
Une autre grosse soirée attendait les mélomanes de Québec vendredi alors que Saint-Roch Expérience battait son plein au centre-ville. Au menu : du folk, du hip-hop et du bon vieux rock. Ah, il y avait aussi un finaliste pour le prix Polaris! On vous raconte ça une salle à la fois.
Impérial Bell – François-Samuel Fortin
Hier soir était ma première participation au nouveau festival automnal proposé par 3E au centre-ville de Québec, Saint-Roch Expérience, dont le volet musical était fort prometteur avec sa panoplie de gros noms d’ici et d’ailleurs qui étaient appelés à fouler les planches de divers établissements de la basse-ville ainsi que celles d’une scène extérieure éventuellement. C’est sur l’Impérial que j’ai jeté mon dévolu, intrigué par la visite de Kaytranada, le producteur montréalais d’origine haïtienne qui a passé d’un beatmaker hip hop relativement prometteur, à un collaborateur d’Alaclair Ensemble puis à un gars qui chill avec des culturistes et enfin, à un petit gars de Montréal signé sur une des grosses étiquettes dans le genre indie, XL Recordings du Royaume-Uni, qui a accueilli au fil des ans deux projets de Thom Yorke (Atoms For Peace mais aussi le plus récent de Radiohead), Ratatat, Jungle, Adèle, The XX et Vampire Weekend, pour ne nommer que ceux là.
L’ascension fulgurante du jeune producteur est aussi liée à ses nombreuses collaborations avec des gens connus et moins connus, et celui qui était invité en première partie, Lou Phelps, a d’ailleurs déjà eu l’honneur de coucher sa voix sur des beats fournis par Kaytra.
Celui-ci a commencé avec une demie-heure de retard par rapport à l’heure anticipée et a finalement offert essentiellement un DJ set avec du rap sur deux morceaux, ce qui n’était pas tout à fait ce à quoi je m’attendais. La musique était souvent bien choisie, heureusement, mais parfois pas mal convenue aussi, jonglant avec le hip hop et le pop, de Kendrick Lamar et «All Right» en début de set à Michael Jackson avec toutes les déclinaisons intermédiaires. Des hits de pops un peu prévisibles étaient parfois mixés de manière un peu hasardeuses avec d’autres pièces et les transitions étaient à l’occasion plutôt rugueuses et sèches. L’artiste, sympathique et s’exprimant dans un français impeccable, a pris la parole remercié les gens puis interrogé la foule.
«Si vous le saviez pas, j’suis aussi un rapper. Est-ce que c’est chill si je fais un verse right now?». Oui c’est chill vas-y! C’était d’ailleurs un des premiers highlights du set, le second ayant aussi été offert par une prestation vocale de Phelps, cette fois sur une pièce qui devrait se retrouver sur le nouvel album de KNLO d’Alaclair Ensemble, prévu dans environ un mois sur Disques 7ième ciel. On passe ensuite de «Hotline Bling» de Drake à du gros gangsta rap grimy. Au final, c’est pas trop mal mais j’ai plutôt rapidement eu envie de voir la vraie chose et de justifier mon déplacement et l’investissement de mon temps et de mon énergie, et ce même si le set d’environ une heure était plutôt divertissant et truffé de bons « bangers ».
Après un bref entracte, ce fut au tour de celui qu’on vendait comme programme principal de prendre la scène et de faire danser les convives, au moins cinq fois plus nombreux à ce moment de la soirée qu’au début du set de Phelps, amorcé devant une soixantaine de personnes peut-être. Contrairement à Phelps, Kaytra est connu pour son propre répertoire et l’option DJ set devait ne pas en être une véritable. On est rapidement rassurés en entendant principalement des pièces de son excellent début sur XL , le très festif 99.9%. Quelques bugs techniques ont achoppé le déroulement de la soirée, le son lâchant carrément à quelques reprises ou alors des séquences s’interrompaient subitement pour forcer des transitions. Malgré ces détails et la nervosité qui s’en suivit, l’énergie et la bonne humeur sont revenues sur scène comme dans la foule et le bal a continué de plus belle. De superbes projections ornaient le fond de la scène, grâce à un écran de leds qui présentait diverses scènes de divers vidéos de l’artiste ou encore des animations basées sur l’imagerie de la couverture de son 99.9%. Kaytranada déjouait parfois la foule avec des tempos plus ralentis, rendant hommage à ses racines hip hop, comme c’est parfois le cas sur disque, avant de revenir à une formule beaucoup plus dansante. Beaucoup des titres entendus ne m’étaient pas tout à fait famliiers, certains devant être issus de collaborations un peu partout et d’autres semblaient carrément empruntées pour être insérées dans le set qui prenait parfois des allures de DJ set, mais avec un talent accru pour le mix. Les basses très très profondes envoûtent et les mouvements de bassin lascifs de l’assistance témoignent de l’appréciation générale, le volume un peu trop faible au début ayant atteint des niveaux tout à fait convenables éventuellement en cours de performance.
Parfois, les beats étaient sexys et groovys, et parfois plus tapageurs, la foule sautillait allègrement à plusieurs occasions, parfois au point qu’un sourd aurait facilement pu croire que les gens dansaient sur «Jump Around» même si musicalement on était à des lieues de la maison du pain.
Le single très dance «Lite Spots» et celui plus hip hop de club «Glowed Up» ont égayé la foule une fois plus vers la fin de la performance, qui est finalement tombée autour de 23h15, après une bonne dose de grosses basses grasses et une leçon de mix par Kaytranada.
District Saint-Joseph – Julien Baby-Cormier
Helena Deland
C’est à Helena Deland que revenait l’honneur d’ouvrir cette deuxième soirée de St-Roch Expérience dans un Dictrict Saint-Joseph fort attentif. Sa présence en première partie de Mac Cormack était un choix tout à fait logique, ce dernier ayant participé à l’enregistrement et à la réalisation du EP Drawing Room paru début août. Deland nous a donc servi son doux folk mélancolique, livré avec assurance et sans prétention. Les musiciens l’accompagnant (Mathieu Bérubé à la guitare, Alexandre Larin à la basse et Francis Ledoux aux percussions) font un excellent travail pour soutenir et enrichir les ballades intemporelles de Deland. Les pièces Aix et Black Metal issues de son premier EP sont particulièrement solides. Cependant, sa proposition est encore un peu homogène et elle trouvera sans doute une façon de diversifier davantage l’aspect mélodique de ses chansons.
Jesse Mac Cormack
C’est en mode solo que Mac Cormack est apparu sur scène pour livrer deux pièces de son répertoire, d’abord avec une guitare basse à la main. Ce segment aurait pu être parfait si ce n’était d’une table turbulente qui n’était clairement pas là pour déguster le folk incisif de l’artiste. Ses trois musiciens sont ensuite venus charger la musique de Mac Cormack d’une bonne dose de décibels. After the glow, l’excellent nouveau Ep fraichement arrivé dans nos oreilles était à l’honneur. Gros coup de coeur pour la pièce Repeat, une énergique pièce rock qui bénéficie d’un changement de rythme intéressant à mi-parcours. Le quatuor a continué à délivrer son folk-rock, Jesse Mac Cormack repiquant souvent sa mélodie vocale à la guitare, une façon efficace d’ancrer sa musique dans nos cortex. C’était un bon environnement pour découvrir sa musique contrairement au parc de la francophonie cet été alors qu’il faisait la première partie d’Half Moon Run. Idée audacieuse par contre de répéter la même mesure pendant 5 bonnes minutes en fin de parcours. C’était un moyen d’attirer l’attention, mais aussi de s’aliéner certains spectateurs qui avaient hâte que la chanson ne se termine. Ça n’a pas empêché la foule de réclamer un rappel; le groupe venant clore cette belle soirée avec une dernière chanson. Reste à espérer qu’après 3 EP, un premier album complet saura attirer l’attention médiatique que Mac Cormack mérite.
L’Anti Bar et spectacles – Jacques Boivin
J’ai eu un peu peur quand je suis arrivé à L’Anti un peu avant 22 heures : il n’y avait presque personne! Heureusement, les gens sont arrivés petit à petit et on a pu savourer une fin de soirée rock à fond. Une tellement belle soirée que les deux bands ont réussi à me faire acheter deux beaux records!
Tout d’abord, UUBBUURRUU remplaçait Lubik presque à pied levé, ce dernier ayant dû annuler sa visite pour une petite urgence santé (tout le monde va bien, pas d’inquiétude). Le groupe de Montréal est peut-être un peu moins brutal que ses collègues abitibiens, mais le mélange garage/psychédélique proposé était sa-vou-reux. Ça fuzzait en masse tout en étant mélodique à fond. Sur le parterre, les hanches se laissaient aller, les pieds tapaient et les têtes hochaient joyeusement au rythme de la musique. Les quatre musiciens ont livré le tout (le tout étant les pièces de leur maxi Swamp Rituel)avec une énergie contagieuse.
Comme quoi on peut être pas propre et savoir ce qu’on fait.
Le temps de me commander une pinte et de prendre quelques gorgées, v’là Lee-La Baum et ses complices de The Damn Truth! Le trio (devenu quatuor avec l’ajout d’un nouveau bassiste) est venu nous présenter les chansons blues-rock de Devilish Folk, son dernier album lancé en juillet dernier qui ne réinvente pas le bouton à quatre trous, mais qui est absolument impeccable dans son exécution.
De toute façon, c’est sur scène que le groupe brille vraiment. Et pour briller, franchement, il brille. Le groupe n’a pas besoin d’effets spéciaux, on n’a qu’à regarder ses membres : une présence scénique bien assumée où la voix forte et sûre et la personnalité plus grande que nature de Lee-La se démarquent sans surprise. À la guitare, Tom Shemer y met toute la gomme, possédé par les dieux du rock. Dave Traina tapoche rageusement sa batterie. Et ce nouveau bassiste (dont je ne me souviens plus du nom, reporter indigne) n’est pas piqué des vers non plus!
Musicalement, la suite de coups de poing guitare-basse-drum-voix de feu nous travaille le corps. Ça bouge avec fougue sur le parterre. J’ai du mal à prendre mes photos. Si on pouvait inventer un dispositif de stabilisation d’image pour les photographes trop dedans, je serais preneur.
Je vais être honnête avec vous : j’espère que c’est la dernière fois que je vois The Damn Truth à L’Anti. J’espère qu’au cours de la prochaine année, un nombre grandissant de gens vont s’intéresser au groupe et envahir les salles de spectacle, et qu’à leur prochaine visite à Québec, on soit plusieurs centaines à danser tout en suant à grosses gouttes sur leur musique endiablée.
Mercredi dernier avait lieu la quinzième édition du Show de la Rentrée à l’Université Laval. Pour cette occasion, les organisateurs ont inauguré une toute nouvelle scène. Située à l’extérieur sur le stationnement en face du pavillon Alphonse Desjardins, on y retrouvait aussi différents jeux gonflables et un assortiment de food trucks qui furent accessibles dès 15h pour bien commencer la soirée.
Chaque année un spectacle à grand déploiement, le Show de la Rentrée s’étalait cette fois-ci sur six scènes différences, totalisant un nombre de 17 performances. Trois membres de notre équipe sont allés explorer quelques scènes et apprécier la musique et l’ambiance de la soirée. On vous laisse ici nos compte-rendu et impressions pour les scènes Jazz, Folk, Rock et Festive. Hormis cela, il faut tout de même mentionner la présence de The Black Coffees et de Gab Paquet au 5 à 7 de la Terrasse ainsi que les DJ sets de BEAT SEXÜ et d’Alaclair Ensemble à la scène électro, auxquels nous n’avons malheureusement pu assister.
Scène Jazz
18h – Duo Grégoire Godin
Le duo Grégoire Godin, composé de Francis Grégoire et Laura Godin, deux étudiants en musique à l’université Laval, ouvrait la scène jazz. Le duo a interprété, au piano et à la voix, plusieurs classiques du jazz ainsi que leurs propres arrangements de chansons pop, le tout avec une belle énergie et présence sur scène. Le Fou Aelies s’est peu à peu rempli au cours de leur prestation, de gens venant y prendre une bière pour débuter la soirée, mais aussi de leurs amis, et d’amateurs de jazz.
Après une performance d’environ une heure, le duo Grégoire Godin a laissé place à la Troupe des Flâneurs Romantiques, ou plutôt «électroromantiques». C’est bien ce que nous a spécifié Gabriel Côté, guitariste et fondateur de la Troupe, faisant ainsi un clin d’œil à leur choix d’instruments pour la soirée. Les quatre musiciens jazz ont d’ailleurs aussi troqué leur cool jazz contre quelque chose de plus groovy et blues ce soir-là, en commençant en force avec un So What de Miles Davis bien revisité. Ils ont poursuivi dans cette lignée en reprenant différents standards bien à leur façon. Il était intéressant de les voir sortir des sentiers battus, ce qui s’est aussi senti dans leurs solos un peu plus hardis qu’à l’habitude. Ça a certainement plu aux spectateurs, qui n’ont su résister au groove bien longtemps et qui se sont spontanément mis à taper des mains pendant la mythique pièce de Herbie Hancock, Chameleon.
Tous Azimuts, groupe originaire de Québec, débutait la soirée sur la scène folk, située à l’extérieur, sous une lune brillante et presque pleine. À mon arrivée, un peu avant l’entrée musiciens, nous n’étions que quelques-uns devant la scène, mais le parterre s’est rempli dès les premières chansons. Ils ont interprété des compositions parues sur leurs deux albums, mais aussi quelques nouvelles pièces, qui se trouveront sur le prochain. Leur musique rock, folk et vivante fait rapidement oublier le froid. Un téléphone rouge dans lequel chantait Jordane créait des échos aériens, et la présence du violoncelle ajoutait une couleur intéressante. À la fin de leur prestation, ils ont été salués par une foule enthousiaste.
Véronique Parent
20h30 – The Seasons
De retour d’Europe depuis peu, The Seasons sont embarqués sur scène avec une pêche qu’on leur a rarement vue. Apparemment, leur voyage leur a aussi fait traverser les années, et leurs mélodies accrocheuses des sixties semblent avoir maturé elles aussi vers des accents plus psychédéliques de fin de décennie. Ils nous ont joué une version revisitée des pièces de leur album Pulp, paru il y a deux ans, mais ils se sont surtout concentrés sur leurs nouvelles chansons. On a ainsi pu avoir un aperçu de la nouvelle direction que prend le groupe, franchement plus assumée et plus rock.
Marie-Ève Fortier
21h30 – Plants & Animals
C’est Plants & Animals qui avait le mandat de clore la soirée sur la chouette scène folk, une nouveauté appréciée cette année pour son emplacement extérieur et ses food trucks. Le groupe présentait la matière de l’excellent Waltzed In From the Rumbling paru plus tôt cette année. Dès les premières notes de We Were One, le quatuor a démontré son impressionnante force de frappe, enchainant les différentes sections de cette complexe pièce avec brio. Sans être exaltée, la foule a apprécié la performance bâtie autour de nouvelles pièces. Puisque le groupe ne jouait pas devant un public nécessairement conquis d’avance, quelques ballades auraient pu être écartées au profit de pièces plus entrainantes de leur maintenant vaste répertoire. Le spectateur moyen à l’attention déficiente aurait peut-être accroché davantage. Le groupe a néanmoins offert une splendide performance, Warren Spicer ayant les atouts vocaux permettant de déployer une riche palette d’émotions. À ne pas manquer au Cercle en novembre lors d’une prestation complète qui sera présentée devant leur fidèle public qui saura profiter autant des bombes comme Fearie Dance et Lightshow que des superbes ballades telles Flowers ou l’hybride So Many Nights. Gros coup de coeur pour Je voulais te dire en rappel, brillante œuvre qui met en valeur tous les aspects qu’on affectionne chez le quatuor montréalais.
La scène rock, située dans le Grand Salon, s’anime dès l’arrivée sur scène de Medora. Cette formation, composée de quatre musiciens, au rock indie, aérien et flottant, faisait danser le public dont le nombre augmentait au fil du spectacle. Une partie de la foule, visiblement, les connaît et les apprécie, tandis que d’autres les découvrent.
22h – Fuudge
Le groupe montréalaisFuudgeprit ensuite la place, avec un son à la fois grunge et planant. Rapidement, un moshpit se formait devant la scène et l’enthousiasme festif persévérait malgré la forte présence des gardiens de sécurité. Le passage récent de Fuudge au Festival Off se ressentait dans le fait que leurs chansons étaient connues par les spectateurs, qui étaient venus les revoir.
IDALG (il danse avec les genoux), également venus de Montréal, mais ayant joué à Québec plusieurs fois récemment, leur succédèrent pour continuer de faire danser le public avec une grande énergie. Leur musique aux accents psychédéliques entretenait l’ambiance festive qui régnait dans la salle, de plus en plus ivre, mais toujours de bonne humeur.
Anciennement appelé Viet Cong, le groupe canadien Preoccupations est venu bien terminer la soirée. Bien que certains aient quitté à cause de l’heure tardive ou des autres spectacles, ceux qui y étaient toujours ne cessèrent pas pour autant de danser et le moshpit réapparaissait avec énergie et optimisme chaque fois qu’on le forçait à se disperser. La foule quitte finalement contente de sa soirée, bien qu’un peu contrariée de n’avoir pas pu danser tout à fait comme elle l’aurait voulu, pour rentrer chez soi, ou continuer vers les autres scènes.
C’est Floes a démarré la soirée à la scène festive de l’Atrium avec leur électro planant aux beats irrésistibles. À leur arrivée sur scène, une cinquantaine de spectateurs les attendaient patiemment, bière en main. Une bonne partie des gens sont ensuite arrivés à mesure que le groupe présentait ses pièces. Ils ont principalement joué celles qui figurent sur Shade & mirror, et ce avec une exactitude technique à souligner. Le public, timide mais attentif, semblait écouter avec intérêt. Le trio a ainsi performé pendant une trentaine de minutes, temps qu’on aurait bien aimé voir s’étirer un peu plus longtemps. Le groupe se produira en novembre à Gatineau en compagnie de KROY.
Bad Dylan a été accueilli par un public un peu plus nombreux, mais toujours aussi timide qu’au spectacle précédent. Cependant, au fur et à mesure qu’ils déballaient leur électro festif et complexe dans leurs beaux vestons et avec tout leur enthousiasme, ça a commencé à danser un peu partout dans la foule. Aux alentours de 22h50, heure pivot, on pouvait dire que l’Atrium était pratiquement plein. C’est là que le groupe nous a lancé ses sonorités les plus exotiques et suaves pour finir ça en beauté. On pouvait voir des gens danser de toutes les façons imaginables, le fun ayant pris le dessus.
La foule était bien réchauffée quand les gars de Rednext Level puis leurs amis sont montés sur scène. Pour plusieurs, ce groupe composait le clou du spectacle et l’ambiance a été à son paroxysme pendant toute la durée du show. Ils ont joué leurs compositions ainsi que des pièces tirées du répertoire d’Alaclair Ensemble, collectif de post-rigodon dont ils font aussi partie. En tant que tel, Rednext level se définit par son public cible et par son objectif : la classe moyenne. C’est un rap varié sur des beats électro-pop dignes des gros producers américains. Les textes comiques sur fond amer valent la peine qu’on s’y attarde, mais malheureusement l’Atrium produisait un effet d’écho qui rendait le tout difficile à déchiffrer, ce qui s’est heureusement replacé avant la fin.
La foule, elle, ne s’en est pas préoccupée et s’est donnée à fond tout le long du spectacle, sautant, chantant, buvant, fêtant. Le tout s’est étiré jusqu’à minuit trente, le groupe enjoignant les spectateurs à saisir la morale du spectacle : «faire de la vitesse dans le sens légal du terme» et «danser avec ses poignets».
Les premières notes de Upright jouées par Hologramme sont parvenues à rassembler les quelques fêtards qui restaient dans l’Atrium après le rap-de-marée. Le groupe a livré une belle performance, se donnant dans leurs solos et improvisant sur différents titres, se concentrant d’abord sur la musique de leur album homonyme. Le public, en état général d’ébriété, a su malgré son petit nombre maintenir une ambiance très festive. Pas un spectateur qui ne dansait pas ou ne hochait pas du moins de la tête. Plusieurs semblaient apprécier à juste titre la musique qui leur était présentée avec ses teintes électro-rock-psychédélique. Vers 1h45, le groupe a conclu quelle attitude avoir devant les circonstances : «On va buzzer», nous annonce alors le claviériste. On a eu droit, en guise de final triomphant, à des explorations musicales intenses ficelées autour des toutes dernières compositions du groupe. Et ainsi s’est clos la toute dernière édition du Show de la Rentrée 2016, sous les yeux des quelques survivants tenant encore debout.
Marie-Ève Fortier
Nos impressions générales
Un peu moins affluent que par les années précédentes, et ce peut-être en raison de la température incertaine pour la scène extérieure, le Show de la rentrée était réussi dans son ensemble.L’ajout d’un vaste périmètre extérieur permettait aussi de mieux répartir les spectateurs, offrant un peu plus d’espace pour danser, par exemple.
Il faut souligner le fait que plus de la moitié de la programmation était composée de groupes locaux (c’est-à-dire de la ville de Québec) et qu’elle était faite de façon à pouvoir voir au moins 15 minutes de chaque spectacle. Les groupes étaient assez bien agencés, mais on aurait trouvé avantage à mettre Hologramme avant Rednext Level pour la progression musicale ainsi que la rétention du public.
Question technique, les spectacles ont presque tous commencé à l’heure prévue. Le son était bon dans la plupart des salles, malgré quelques accrocs par exemple à l’Atrium, où l’on entendait pas toujours bien selon le groupe ou notre emplacement dans la pièce. Autrement, l’éclairage était particulièrement réussi dans son ensemble.
Côté organisation, quelques uns ont été dérangés par le blocage de la rue entre le Desjardins et la scène extérieure. En outre, la présence et la quantité d’interventions des gardes de sécurité à la scène rock a paru excessive pour plusieurs étant donné l’ambiance pacifique et chaleureuse.
Somme toute, malgré ces quelques commentaires, nous comme la plupart des spectateurs avons bien profité de la soirée, qui s’est déroulé dans la bonne humeur et la festivité.
Ce jeudi, j’ai fait la queue de veau : il y avait les premiers spectacles de Saint-Roch Expérience (dont Selah Sue, Gabrielle Shonk, Notre Père et Hein Cooper). Il y avait aussi le lancement du clip On the Run de Liana Bureau au Cercle. Et au sous-sol, quelqu’un a eu l’idée géniale de réunir Heaume, Le Charme et Pony Girl.
J’aurais pu me contenter d’aller à une place et prendre une dose complète. J’ai préféré faire comme au Buffet des incontinents et passer d’une place à l’autre au gré des prestations. Ainsi, je n’ai vu qu’une quinzaine de minutes par artiste (sauf Le Charme et Pony Girl, que j’ai eu le bonheur de voir au complet). C’est assez pour se faire une idée et vous montrer quelques belles images de la soirée.
Ce que je vous offre, c’est un léger reportage photo agrémenté de quelques phrases. Genre une par photo. Ça va être bref, mais intense, promis!
On commence par Liana Bureau qui lance son clip intitulé On The Run au Cercle. Elle en profite pour nous présenter quelques autres chansons. Et elle prend visiblement ça au sérieux.
Elle est belle. Elle chante bien. Elle s’exprime bien. De la pop teintée de R & B. Un petit peu de jazz à travers tout ça. Son sourire m’a fait fondre, pis on ne parle pas de son regard. Pis elle fait tout ça sobrement! Liana, t’es parfaite. Mais je vais trouver ta faille (rires démoniaques). On va certainement vous en reparler!
Je sors mon badge de Saint-Roch Expérience que je montre fièrement à l’agent de sécurité du District St-Joseph (il allait y avoir du grabuge… Hein Cooper, ça rocke en chien). J’arrive juste à temps pour la prestation de Notre Père, un des chevelus de Mauves.
Ce qui est le fun au District quand il y a un show payant, c’est qu’une fois le show commencé, le monde écoute. Les spectateurs ont donc pu apprécier les chansons un brin désinvoltes de notre grand frisé. Ça manquait juste un peu de rouge à lèvres.
Je laisse tomber Notre Père pour aller voir quelques instants de Polly A, une américaine qui sait écrire de jolies chansons, mais qui manque encore un peu de punch dans son interprétation.
Même si ça manquait un peu de punch, les chansons pop de A étaient entraînantes. J’imagine qu’avec un peu plus de matériel et un set plus long, elle saura se faire plus convaincante.
Parlant de personnes convaincantes, Gabrielle Shonk s’est ensuite présentée sur la grande scène de l’Impérial Bell. Elle semblait nerveuse, Gabrielle. Normal, y’avait beaucoup de monde qui était venu pour l’entendre chanter.
Ah tiens, je l’ai déjà vu quelque part, lui. Ben oui, c’est Simon Pedneault. Lui, il n’était pas nerveux. Il est rendu habitué. Il peut se concentrer sur ce qu’il fait de mieux pendant que Gabrielle chante de sa douce voix : torturer sa guitare. Et il la torture assez solidement!
Retour au District St-Joseph. Ah ben tiens, ils ont enfermé Hein Cooper dans une cage!
Ben non, c’t’une blague (poche en plus). Cooper était accompagné de sa fidèle machine à rythmes et de sa voix planantes. Les nombreuses demoiselles qui remplissaient le District étaient en pâmoison. Les gars, eux, trouvaient cette grande échalote assez talentueuse. Avec raison.
De retour à l’Impérial Bell où ça s’est drôlement vidé… Gab, t’as beaucoup de fans à Québec! C’est maintenant au tour de la tête d’affiche, la Belge Selah Sue, de nous offrir un petit tour de chant.
Ne vous fiez pas aux apparences… elle chante bien quand elle est seule à la guitare, mais le party ne fait que commencer. Pop, R & B, Soul, tout y passe! Selah Sue s’est fait (au moins) un nouveau fan hier soir!
La soirée est terminée pour Saint-Roch Expérience, mais ça ne fait que commencer au Sous-Sol du Cercle. Arielle va vous faire un beau résumé!
Bon. On continue ça ce soir :
Helena Deland + Jesse MacCormack au District Saint-Joseph
Liana Bureau lance ce soir son premier clip pour la chanson On the Run. Tourné en noir et blanc et réalisé par Pascal Plante, on voit la jeune femme entourée des joueuses de basketball du Rouge et Or.
On aime bien ce clip tout en sobriété.
Vous voulez voir Liana? Ça se passe ce jeudi en apéro au Cercle, où le clip sera lancé officiellement. Une courte prestation est également prévue.
Le 16 septembre prochain, Getaroom.ca et Première Ovation convient tous les punk rockers à participer à leur tout premier Punkrock BBQ au Hangar, situé sur le boulevard Sainte-Anne à Québec. Eh oui, de la musique punk rock et du BBQ !
Le groupe suédois Millencolin, tête d’affiche de la soirée, sera accompagné de Such Gold.
Plusieurs autres groupes locaux seront présents. On y retrouvera Lost Love et Alie Sin en formule 5 à 7 à l’extérieur. Pendant ce temps, Le Boucan et BBQ Québec s’occuperont de vos papilles avec leurs succulentes grillades. Des options végétaliennes seront également offertes, gracieuseté de BBQ Québec & Friends. Divers rafraichissements seront aussi proposés.
Après la prestation de Millencolin, ce sera au tour de Hitch & Go, Guilhem (Lost Love) et Dominic Pelletier (The Hunters) de vous faire danser autour d’un feu de joie.
Ce vendredi, ne manquez surtout pas cet événement présenté dans un lieu inédit !
« PUNKROCK BBQ se veut un clin d’oeil aux spectacles du milieu des années 90 où des milliers d’amateurs de musique se rejoignaient pour voir leurs groupes favoris dans le local laissé vacant par le départ du magasin IKEA » (Source: Getaroom.ca).
Bien qu’elle encourage tous les spectateurs à choisir le transport en commun ou un mode de transport non polluant, l’organisation offrira le stationnement pour ceux qui désirent s’en prévaloir. Il sera possible de réserver sa place lors de l’achat du billet.
Vers 19 h, le groupe Naked Superhero originaire de Munich en Allemagne est monté sur scène avec leurs trompettes et trombones pour offrir une prestation de style brasspunk. Empreints d’énergie, les musiciens étaient très excités d’avoir la chance de jouer dans un festival au Québec. Dans quelques-unes de leurs chansons, le groupe a intégré quelques morceaux populaires tels que Macarena. Une petite touche de reggae est aussi venue se rajouter à leur spectacle. Avec leur musique festive et entrainante, Naked Superhero est un excellent choix de première partie pour le début d’un festival. (Jessica Audet-Delarosbil)
3 Headed Giant – Méduse
Gagnant des auditions PlanetRox, 3 Headed Giant est par la suite arrivé sur scène avec leur son un peu plus lourd à la hard rock. Le groupe a offert une superbe prestation malgré le manque de réception de la part de la foule. (JAD)
Antoine Gratton et le quatuor Orphée – Le Cercle
Pour ce beau jeudi soir, Le Cercle avait invité Antoine Gratton et le quatuor Orphée. Pendant près de deux heures, Gratton et les quatre musiciennes ont offert de nombreux moments riches en émotions, que ce soit avec les pièces de celui qu’on appelle aussi A*STAR, des compositions sur mesure pour un quatuor à cordes ou des reprises. Derrière son piano, à la guitare ou debout pour jouer les chefs d’orchestre, Gratton prenait visiblement son pied dans un cadre plus qu’intime. On aurait aimé un plus grand nombre de mélomanes, mais ceux qui étaient là faisaient partie de la crème de la crème, buvant silencieusement chacune des notes. Faut dire que le groupe était au beau milieu du parterre plutôt que sur scène : même les gens assis au bar étaient collés sur l’action! (Jacques Boivin)
Crackgate – SS Cercle
De retour au Sous-sol du Cercle. Crackgate, le nouveau projet des anciens membres de Mashamba, démarre la soirée avec leur lourde musique à la stoner core. Les trois musiciens maîtrisent très bien leurs instruments. Ils ont offert une bonne prestation malgré l’absence d’interaction avec la foule. (JAD)
Rising the Fall – SS Cercle
Les Indonésiens de Rising the Fall sont arrivés sur scène complètement en feu, et ce, même après plus de 20 heures de vol et d’environ 11 heures de décalage horaire. La puissance de leur musique était assez saisissante. Les interactions avec la foule étaient bien exécutées et démontraient amplement la fébrilité du groupe à jouer pour la première fois au Québec, et ce même si le public n’était pas au rendez-vous. (JAD)
Oneiric – SS Cercle
Avec leur Death Metal mélodique à saveur technique, les gars d’Oneiric ont très solidement rocké la baraque et ce, malgré l’absence sur « scène » de l’un de leurs guitaristes qui s’était blessé au bras. Avec des morceaux d’une grande qualité/complexité (l’un n’est pas toujours le gage de l’autre pourtant : mission accomplie ici), on aurait toutefois aimé un spectacle un peu moins timide, à la hauteur de la musique jouée ainsi que des interventions entre les morceaux qui entretiennent le spectacle. (Olivier P.-St-Pierre)
Castle – SS Cercle
Je connaissais pas Castle avant de voir l’annonce du spectacle de samedi soir dernier, mais j’ai passé la semaine juste avant à m’envoyer leur dernier album, Welcome to the graveyard, à répétition. Je dois dire que le p’tit cul fan de Heavy Metal des années 80 qui dormait en moi s’est enthousiasmé pas mal en retrouvant dans les morceaux de Castle les sonorités de Judas Priest, Black Sabbath, Mercyful Fate, Testament, Megadeth et même parfois le vieux (très vieux) Motley Crüe (je pense à « Black Widow » qui m’a immédiatement fait pensé à « Look that kills », avec raison ou non …). Bref, un mélange à vous réveiller le « mullet » ! Sérieusement, tout ce que j’apprécie dans le Heavy et le Thrash d’il y a trois décennies (ça vous rajeunit pas hein !), je parle du Metal bien sombre et agressif (désolé Maiden !), je le retrouve dans la musique de Castle. J’avais donc des attentes assez élevées quant à leur prestation et elles n’ont pas été déçues.
Je crois que la chose qui m’a le plus frappé fût la sonorité générale du groupe qui est quelque peu différente en spectacle que ce qu’on entend sur album. Bon, les murs de béton du sous-sol du Cercle y étaient peut-être pour quelque chose, mais la musique de Castle m’a semblé beaucoup plus pesante et proche du stoner que ce que donnent à entendre leurs pistes enregistrées. Celles-ci ne rendent pas non plus justice à la complexité des riffs de Mat Davis, ni à son tone assourdissant de gars qui a compris que le Heavy Metal se joue sur un JCM-800 qui sont clairement plus à leur avantage dans un concert. Bref, Castle c’était lourd, c’était loud et c’était juste assez evil. De quoi faire sourire les nostalgiques et hocher du sceau les plus chevelus. (OPSP)
Vendredi 9 septembre
The Home Team – Ilôt Fleurie
C’est sous un magnifique ciel bleu que la soirée a commencé à l’Ilot Fleurie, qui accueillait pour commencer une gang de gars de la place, soit The Home Team. Les musiciens ont offert une prestation énergique et rythmée, comme on est en droit de s’attendre d’un groupe de punk-rock. Visiblement heureux de fouler les mêmes planches que les mythiques Bad Religion, les gars ont tout donné. Même si ce n’est pas tout à fait mon genre de musique (hey, tous les goûts sont dans la nature!), j’ai bien apprécié. (JB)
The Sainte Catherines – Ilôt Fleurie
C’est un Hugo Mudie extrêmement heureux qui s’est pointé sur scène avec ses 5 acolytes des Sainte Catherines. Ils ont enchainé l’entièreté de leur plus grand classique Dancing for Decadance, qui fête cette année ses 10 ans. En plus de délivrer une performance fort énergique, nous avons aussi eu droit à un moment assez hilarant lorsque Mudie était certain de s’être fait complimenter d’une drôle de façon. C’est certain que « J’aime ta croupe » et « J’aime ton groupe » ça peut porter à confusion. Les spectateurs ont apprécié au point de réussir à faire revenir le groupe pour un court rappel. « On s’en fout si les premières parties s’est pas supposées faire des rappels! » On n’aurait pas pu mieux dire. (Julien Baby-Cormier)
En cette deuxième journée de festival, je me suis déplacée vers l’Îlot Fleurie en début de soirée pour assister à la prestation des Sainte Catherines, célébrant ainsi le 10e anniversaire de leur album Dancing For Decadence. L’ambiance était à son comble avec Mudie et sa bande. Étant en spectacle depuis le début de l’été un peu partout au Québec, leur arrêt à Envol et Macadam était l’avant-dernier avant la fin de leur tournée. Les musiciens étaient en feu, ils ont interprété plusieurs de leurs succès des dernières années. Mudie est même allé chanter directement dans la foule. Un sentiment de nostalgie m’a envahie en réalisant qu’il s’agissait peut-être de l’une des dernières prestations des Ste-4, du moins pour les prochaines années à venir. Le groupe originaire de Montréal a très bien su représenter la scène punk rock du Québec à travers les années, avant leur séparation en 2012. Longue vie à leur musique! (JAD)
Bad Religion – Ilôt Fleurie
Lorsque la tête d’affiche de la soirée, Bad Religion, est montée sur scène, la foule était en complètement en délire. Il s’agissait de la deuxième présence des vétérans du punk rock à Envol et Macadam. On pouvait entendre la foule chanter en choeur à plusieurs moments durant le spectacle. Ayant 17 albums et 2 EPs à leur actif, vous pouvez imaginer que le répertoire du groupe est immense. Étant seulement âgée de 26 ans, je ne connais malheureusement pas toute la discographie du band. (Le groupe existe depuis 1979 soit dit en passant !) Cela dit, je connaissais que quelques chansons. Par contre, j’ai complètement été charmé par la qualité de leur prestation. Eh oui, après plus de 35 ans de musique, les musiciens d’âges murs savent toujours autant rocker! (JAD)
C’était la première fois qu’on voyait Bad Religion à Québec avec leurs nouveaux membres. Force est de constater que le batteur Jamie Miller et le guitariste Mike Dimkich font un super travail et qui permet au groupe de garder la même force de frappe. Si la bande à Greg Graffin vieillie physiquement, elle fait encore un remarquable travail sur scène. Le chanteur est toujours bien en voix et on en vient à supposer qu’ils pourraient continuer comme ça encore longtemps. Ils ont joué une vaste sélection provenant d’à peu près tous les albums; performant à mi-parcours une grosse partie de l’album No Control, peut-être le meilleur disque de la formation californienne. Ils ont aussi enchainé leurs gros canons en fin de parcours. Le nuage de poussière à l’avant illustrait à merveille l’enthousiasme de la foule qui « slammait » au son des Infected, Generator, Fuck Armageddon et autres American Jesus. Toujours pertinent. (JBC)
Yuna Project – Le Knock-Out
C’est devant une vingtaine de spectateurs que le groupe hip-hop d’Antibes en France Yuna Project a présenté ces chansons entrainantes. Le trio a une présence très intéressante sur scène et ils n’auraient aucun trouble à faire lever une foule beaucoup plus grosse. Il faut dire que le batteur fait un fabuleux travail côté rythme et au vocal la dualité entre Dün et Melly est super dynamique. Les textes, en anglais, coulent à merveille. Ils sont d’ailleurs de retour ce soir au complexe Méduse. Belle découverte. (JBC)
Civil Villains – Le Knock-Out
Nous avons terminé notre soirée avec le math-punk-rock des Anglais de Civil Villains. Quelque part entre Polvo, Battles et Thrice, les trois jeunes musiciens nous balancent des morceaux complexes et extrêmement accrocheurs. Ils avaient l’air très reconnaissants d’avoir quelques irréductibles pour les écouter. Ils n’ont pas encore d’album complet, mais les quelques « simples » annoncent quelque chose de très prometteur. À suivre. (JBC)
Samedi 10 septembre
While Paris Sleeps – Ilôt Fleurie
En début de soirée, je me suis encore une fois rendue à l’Îlot Fleurie pour assister aux prestations des différents groupes émergents. Je suis arrivée juste à temps pour voir While Paris Sleeps, groupe originaire de la Vieille-Capitale. Quelques curieux se sont d’ailleurs déplacés pour découvrir leur pop-punk. Pour ma part, j’ai été impressionnée par leur aisance sur scène. Nickolas le chanteur a d’ailleurs très bien démontré sa présence à travers ses diverses interactions avec la foule. Il a d’ailleurs félicité leur batteur, pour avoir effectué plusieurs prestations dans différents groupes dans le cadre du festival (The Benchwarmers et Twice On Tuesday). Chapeau à ce dernier qui a joué dans deux groupes différents, un à la suite de l’autre, ce soir-là. La prestation de While Paris Sleeps m’a surtout fasciné par le talent des musiciens. (JAD)
Late Night Munchies – Ilôt Fleurie
De retour sur le site, Late Night Munchiesest déjà sur scène. Aussi originaire de la ville de Québec, ce groupe est un sans aucun doute un excellent choix de première partie pour les deux têtes d’affiche à venir, soit Mad Caddies et Me First and the Gimme Gimmes. Avec leur son de ska, punk et reggae, le band a bien effectué son mandat en réchauffant la foule pour la venue des plus grands. (JAD)
Mad Caddies – Ilôt Fleurie
La formation californienne Mad Caddies a littéralement fait lever le party dès ses premières notes. Avec sa musique ska plein d’entrain, le groupe a su livrer la marchandise à la hauteur de mes attentes, et j’ose imaginer celles des festivaliers. (JAD)
Les Hôtesses d’Hilaire – Le Cercle
Déjà à 21h, soit 30 minutes avant le début officiel du spectacle, une ambiance festive s’installe. Je fais la file dehors, un groupe du nom de Cold Folks gratte sa guitare et pousse deux ou trois chansons juste à côté. J’aperçois au loin un gars qui s’est même déguisé en clown! Ça promet. En salle, la foule commence à se former. On annonce que le spectacle est sold out: il va y avoir du monde tantôt! Quelques connaisseurs se demandent si Serge Brideau des Hôtesses d’Hilaire va porter une nouvelle robe. Ceux-ci ne seront pas déçus à son arrivée sur scène: le grand barbu débarque accoutré d’une toute nouvelle jupe blanche et du haut qui va avec. Il est accompagné de tous ses musiciens portant fièrement leurs chemises à motifs.
Mais ce n’est pas le look des Hôtesses d’Hilaire qui a volé la vedette lors de cette première partie. Ils ont su enthousiasmer le public avec leur présence sur scène et leur musique qui ne trouve pas son pareil : textes comiques sur un fond de sérieux chantés par la voix rugissante de Serge et accompagnés par une musique bien rock, elle-même exécutée avec beaucoup de précision. La variété des mélodies et des rythmes étonne, on y sent des relents de musique gipsy, de blues ainsi qu’une pointe d’étrange aux couleurs tantôt planantes, tantôt psychédéliques. Le groupe a beau provenir du Nouveau-Brunswick et avoir un charmant accent acadien, ils ne manquent pas de me rappeler parfois Les Colocs.
C’était la recette parfaite pour faire lever la foule, qui commence déjà à s’agiter et à slammer dès la moitié de la performance. (Marie-Ève Fortier)
Québec Redneck Bluegrass Project – Le Cercle
Après cette première partie bien festive, les spectateurs sont bien réchauffés pour Québec Redneck Bluegrass Project. On a déjà chaud, mais ce n’est que le début. La bière se renverse déjà un peu partout dans la salle, le plancher en est collant. Il faut bien le dire, le spectacle de samedi soir a été tout un party.
Pas besoin d’attendre 30 secondes après l’arrivée sur scène du groupe, un jeune homme se lance déjà sur la foule en bodysurfing et c’est loin d’être le dernier à pratiquer ce sport, qui se donnera jusqu’à la fin du spectacle. Si vous ne connaissez pas Québec Redneck Bluegrass Project, c’est facile, tout est dans le nom. C’est du bluegrass, mais avec une bonne teinte québécoise digne des meilleurs rigodons. C’est un méchant party, voire une grosse brosse, mais c’est aussi d’étonnantes prouesses techniques dans la rapidité et la précision de l’exécution (ce qu’ils ont en commun avec les Hôtesses d’Hilaire).
Les gens de samedi soir, eux, n’avaient pas besoin qu’on leur présente le groupe : ils étaient tellement enthousiasmés (voire ivres d’enthousiasme, ou ivres tout court) que ça dansait de l’avant jusqu’à la dernière rangée à l’arrière. J’ai rarement vu un public aussi participatif : la moitié des chansons étaient chantées en chœur par la foule. Une vraie frénésie. Le groupe a visiblement fait plaisir à ses admirateurs en jouant leurs pièces les plus connues. Ils ont aussi présenté au passage quelques titres de leur prochain album qui devrait sortir en décembre : La meute.
QRBP a poussé comme ça deux sets complets de chansons, de 23h30 à presque 2h du matin, jouant toujours avec plus d’entrain, répondant à celui de la foule. Il faisait chaud, vous pensez ? Il y avait tellement de sueur dans l’air qu’il s’est mis à pleuvoir, littéralement, de la sueur condensée. Les gens étaient sur le party, vous pensez ? Le spectacle s’est fini à coups de «Chuis ben plus cool sua brosse», avec les Hôtesses d’Hilaire en prime sur scène, Serge en bedaine, la foule en délire, quelques stage dives et beaucoup, beaucoup d’alcool. (MEV)
The Companies – Le Knock-Out
La formation indie/post-punk/alouette The Companies est débarquée tout droit de la Californie pour nous présenter leur indie rock lourd, mais mélodique, aux accents parfois latins. Si, de prime abord, la proposition du quatuor peut sembler parfois un brin répétitive et rappeler à votre pas très humble serviteur trois tonnes et demi de formations vues à Osheaga et à Bonnaroo ces dernières années, il faut souligner l’exécution solide, mais surtout la passion de ces jeunes hommes qui ont commencé à jouer avec dix minutes d’avance pour terminer avec quelques minutes… de retard. Ma première réaction (« C’est correct ») a changé un peu avec du recul. C’est cette passion qui m’a influencé. (JB)
Los – Le Knock-Out
Y a-t-il une meilleure façon de terminer un festival qu’avec un groupe de la place? Non, sérieux! Des gens qu’on voit évoluer depuis un certain temps, qui travaillent fort et qui commencent à peine à récolter ce qu’ils ont semé, c’est toujours agréable. Je parlais de passion avec The Companies, mais cette même passion envahit chacun des membres de Los, qui joue avec le même entrain devant un Cercle plein ou devant quelques curieux à une heure du matin au Knock-Out.
Ce qu’on a entendu donne hâte d’entendre Big Surf, qui sera lancé le 8 octobre prochain à L’Anti Bar et Spectacles. On aime beaucoup cet espèce de pop garage qui caractérise le groupe et qui, malgré ses influences parfois très évidentes (salut Elvis… non, pas toi, l’autre Elvis, celui qui est encore vivant), a une personnalité qui lui est propre (et ça, croyez-moi, c’est pas toujours évident). Los, c’est comme un gros hameçon auquel de nombreux mélomanes mordront bientôt. Sans aucun regret. (JB)
Bilan
La 21e présentation d’Envol et Macadam constituait, d’une certaine manière, un retour aux sources, aux artistes émergents et à la relève musicale. Si certains s’étaient plaints du manque de gros noms sur la programmation, il faut avouer que la qualité, elle, y était. Non seulement la qualité, mais on pouvait aussi compter sur une diversité qu’on avait un peu moins vue ces dernières années. Par exemple, nous avons été six personnes d’horizons et de goûts tous différents à couvrir le festival pour ecoutedonc.ca cette année. Chacun y a trouvé son compte!
On doit quand même souligner quelques petites déceptions (parce qu’on veut que le festival continue de s’améliorer) : On a pu constater une participation assez faible dans certaines salles le jeudi soir. Pourtant, la programmation était bonne et il y en avait pour tous les goûts. Tout le monde est allé à GrimSkunk? Godendard a tout raflé? Heureusement, tout est rentré dans l’ordre le vendredi.
Étrange que des groupes qui ont remporté les auditions PlanetRox se produisent au Sous-Sol du Cercle (Oneiric et Rising the Fall). Prenons ça positif : on a pu les voir de proche. Notre rédactrice présente le jeudi soir a eu un gros coup de coeur pour Rising the Fall.
Le son de la scène électro était beaucoup trop fort et venait parfois nuire aux groupes présents sur la scène principale. Entendre du gros boum-boum entre les chansons de Bad Religion pouvait être agressant. Heureusement, c’est un problème qui se corrige assez facilement avec quelques correctifs.
On l’oublie souvent (ou on le tient trop souvent pour acquis), des dizaines de personnes (dont d’innombrables) travaillent d’arrache-pied pour tenir ce festival. Même si tout se déroule à la bonne franquette sans le décorum qu’on peut parfois voir au FEQ, il y a une énergie particulière chez les gens d’Envol et Macadam. On les sent fiers. Fiers de nous balancer à la figure d’excellentes découvertes après nous avoir attirés avec quelques valeurs sûres.
On a déjà hâte à la 22e édition! Merci à l’équipe d’Envol et Macadam de nous avoir invités. À l’an prochain, on l’espère!
Une belle foule a bravé la pluie en ce jeudi soir sur Québec afin de bien remplir la salle de L’Anti Bar et Spectacles qui y accueillait Laura Sauvage, projet solo de Viviane Roy, membre du groupe Les Hay Babies. Celle-ci, accompagnée soigneusement des musiciens Nicolas Beaudoin à la guitare, Jonathan Bigras à la batterie et de Jocelyn Gagné à la basse (en remplacement de Dany Placard), a fougueusement démarré la soirée avec « Subway Station » de son EP Americana Submarine.
Enchaînée directement d’une mordante « You’ve changed », cette mise en bouche a définitivement mis la table pour la suite. Évidemment, son album récent Extraordinormal, sorti en mars dernier, a servi de plat principal à ce spectacle déjà rodé, doux et brut à la fois, auquel nous sommes conviés.
Le public est des plus attentifs et réceptifs aux sonorités puissantes qui émanent de la scène, entremêlées d’humour et d’auto-dérision de la chanteuse provenant du Nouveau-Brunswick.
Peu importe le tempo de la chanson, qu’elle soit seule en piste ou entourée de ses doués comparses, la fille assure, a du coffre et nous offre une prestation envoûtante.
Au rappel, une reprise de Beck, « Cyanide Breath Mint », gravée sur son dernier disque, s’apparente parfaitement à son univers et vient conclure d’une magnifique façon ce concert que plusieurs auraient voulu sans fin.
Dominic Pelletier
Cela semblait être une bonne idée sur papier de jumeler Dominic Pelletier, chanteur de Caravane, et Laura Sauvage pour une soirée, puisque les deux protagonistes se la jouaient en solitaire de leur groupe habituel. Cependant, Dominic Pelletier, qui se désigne lui-même le « King de la procrastination », n’avait aucune chanson de son cru à présenter à l’auditoire. Voilà pourquoi le matériel de Caravane version acoustique nous fut proposé en ouverture.
L’offrande en duo ne m’a malheureusement pas convaincue de la pertinence de cette formule qui paraissait improvisée. Mention spéciale au nouveau guitariste Guillaume Méthot qui a su bien tirer son épingle du jeu malgré tout.
Pour les fans du groupe rock francophone de Québec, Caravane sortira son prochain disque Fuego ce 30 septembre et les lancements officiels auront lieu le 4 octobre à Montréal au bar le Ritz PDB et à Québec le 5 octobre au Cercle.
On vous en avait parlé, nos amis du Festival d’été ont changé la formule des Apéros découverte pour la saison 2016-2017. 32 artistes/groupes s’affrontent au District Saint-Joseph pour une place sur la programmation du 50e Festival d’été de Québec qui aura lieu en juillet prochain.
Trente-deux? Oui, trente-deux. Et le premier de ces 32 artistes? Il s’agit de Les Louanges, projet de l’auteur-compositeur Vincent Roberge, que nos lecteurs connaissent probablement déjà plutôt bien.
Les 20 premières minutes de la prestation étaient consacrées à convaincre les membres du jury. Pour ce faire, Roberge et ses musiciens ont sorti les gros canons. L’indie rock jazzé du groupe se prête tellement bien à un 5 à 7, je me commande un cidre, que je sirote en tapant du pied. Tant au piano qu’à la guitare, Roberge ne manque pas de groove.
Entre les pièces, Roberge affiche une belle désinvolture. Certains peuvent trouver qu’il semble brouillon, moi je le trouve juste relax. Pourquoi essayer d’être quelqu’un d’autre?
Une fois les crayons des juges serrés, Roberge et ses complices ont lâché leur fou. Du nouveau (joli) matériel que Roberge a composé alors qu’il était en Belgique pour un stage d’écriture (il repart d’ailleurs en France pour s’inspirer), des chansons qui donnent envie de danser (maudit cidre) et toujours cet air désinvolte sympathique qui nous donne l’impression d’avoir invité le band à jouer dans notre salon.
Les Louanges ont mis la barre à une belle hauteur pour les 31 autres projets qui suivront. Ce mercredi, ce sera au tour de PopLéon de faire vibrer nos tympans. On y sera, bien sûr!
Salut Québec! Et puis, tu t’es remis de ton été? J’espère, parce que l’automne s’annonce chaud. Et septembre s’annonce complètement fou! En plus d’une tonne de spectacles, on a au moins deux festivals à nous mettre sous la dent! Regardons ça de plus près, si vous le voulez bien (il manque encore quelques shows à annoncer… dont un produit par ecoutedonc.ca lui-même).
Septembre
Lentement, mais sûrement, septembre devient le mois le plus chaud de l’année. Et pas juste en termes de météo! En plus des spectacles réguliers en salle (on y revient), trois événements d’envergure devraient satisfaire les mélomanes les plus difficiles :
Envol et macadam : Paraît que certains se seraient plaints du manque de gros noms sur l’affiche de la 21e édition de ce festival pourtant consacré aux sonorités différentes et aux artistes émergents. Nous, c’est le genre de retour aux sources qui nous fait ben plaisir. Faut dire qu’on va être gâtés. À part les gros noms comme Bad Religion ou The Sainte Catherines, on va bien s’amuser avec Antoine Gratton et le quatuor Orphée, Grimskunk, Les Trimpes, Les Hôtesses d’Hilaire, Québec Redneck Bluegrass Project, Los et un paquet d’artistes/bands dans une variété de genres qu’on connaît moins, mais qu’on va mieux connaître à la fin du week-end. Ça se passe du 8 au 10 septembre et les laissez-passer sont en vente maintenant!
Show de la rentrée : Après une édition 2015 complètement folle, le Show de la rentrée fête son quinzième anniversaire en effectuant lui aussi un retour aux sources. Le 14 septembre, on pourra y voir, entre autres : The Seasons, Plants and Animals, Gab Paquet, Medora, IDALG, Floes, Tous Azimuts et plusieurs autres, dont des DJ sets d’Alaclair Ensembleet de Beat Sexü. Il reste quelques noms à dévoiler. Ça commence dès 15 heures et c’est gratuit! Infos
Saint-Roch Expérience : Nos amis de 3E, la petite soeur du Festival d’été, lancent cet automne un festival boutique mêlant les arts, la bouffe et la musique. On laisse les autres médias vous parler de la bouffe et des arts, mais sur le plan musical, difficile de demander mieux que ce qu’on va nous offrir du 15 au 17 septembre prochain : En salle, on pourra voir Selah Sue, Gabrielle Shonk, Kaytranada, Blind Guardian, Hein Cooper, Notre Père, Jesse MacCormack, Helena Deland, SonReal, The Damn Truth, Lubik et Abakos. À l’extérieur, le 17, on pourra voir gratuitement :Anthony Roussel, Loïc April, Mauves, La Bronze et Yann Perreau. Infos
En plus de ces trois événements, qui gaveraient déjà tout mélomane accompli, la programmation régulière des principales salles de spectacles de Québec est alléchante. On ne nommera pas tout le monde, surtout que tous les spectacles ne sont pas encore annoncés, mais voilà :
6 au 11 septembre
On ne voudra pas manquer The Steady Swagger, The Robert’s Creek Saloon et Steve Maloney au Cercle le 6. Le 7 va être passablement chargé : Les louanges ont l’honneur de lancer les Apéros FEQ au District St-Joseph (17 h 30), puis Dan San, Alexandre Martel (Mauves, Anatole) et Timothy Luke Dawson nous enchanteront au Cercle en soirée. Le 8, ceux qui n’iront pas à Envol et Macadam pourront voir Laura Sauvage (Les Hay Babies) à L’Anti. Le 9, Alaclair Ensemble lance ses excellents Frères cueilleurs au Cercle et Les Trimpes lancent Donne du gaz à L’Anti. Le 11, rendez-vous à la Librairie St-Jean-Baptiste pour Ada Lea.
12 au 18 septembre
David Simard et la douce Marianne Poirier seront au Cercle le 13. Le 14, on prendra l’apéro avec PopLéon au District St-Joseph. Toujours le 14, Amylie et Jason Bajada nous offrent un joli double plateau. Le 15, Liana Bureau lance son simple et son vidéoclip On the Run au Cercle. Au sous-sol du Cercle, un de nos coups de coeur du FEQ, Pony Girl, sera accompagné des formations Heaume et Le Charme. Le 16, c’est le retour de Gipsy Kumbia Orchestra au Cercle. Le 17, Amor & Willie lance Western Spagatrash au Cercle tandis que Bernard Adamus chantera les chansons de son excellent Sorel, Soviet, So What à L’Anglicane.
19 au 25 septembre
Le 21, on prend l’apéro avec Sébastien Lacombe au District St-Joseph, puis on prend une décision difficile : Valaire à L’Anti ou Fjord et Floes au Cercle? On vous avoue qu’on est bien intrigués par la venue de DJ Win 98 (Win Butler, d’Arcade Fire) à L’Anti le 22. Le 23, première nuit FEQ à l’Impérial Bell avec Groenland (et son nouvel album), Anatole et Le Couleur. De la lumière et de la danse.
26 septembre au 2 octobre
Le 28, c’est BEYRIES aux Apéros FEQ du District St-Joseph (17h30). Le 29, We Are Wolves est à Méduse, Alexandre Duchesneau est au Clarendon pour lancer son nouvel album et KROY est à L’Anti. Le 30, le collectif Sept jours en mai est à L’Anglicane. Le 1er octobre, ça va sentir le diable et le printemps alors que Les Deuxluxes lancent Springtime Devil avec The Yardlets au Cercle. Ça va brasser.
Octobre
Si septembre sera chaud, octobre ne donnera pas sa place. Oui, la saison des festivals est à toutes fins pratiques terminée (ne reste que le Coup de grâce de Saint-Prime), mais en ville, les spectacles se succèdent à un rythme infernal. Vous trouvez qu’il y en a moins qu’en septembre? C’est parce que tout n’est pas encore annoncé!
3 au 9 octobre
Le 5 octobre, apéro avec Sara Dufour et son Dépanneur Pierrette. District St-Joseph. Ensuite, Ivy et Misc seront au Cercle pendant que Yonatan Gat mettra le feu à L’Anti. Le 7, Raton Lover est au Vieux Bureau de poste et Motel Raphaël est à L’Anti. Le 8 octobre, spectacle très attendu de Los à L’Anti (on a ben ben hâte).
10 au 16 octobre
Royal Wood est au Théâtre du Petit-Champlain le 10. Le 12, Pierre-Hervé Goulet nous offre l’apéro au District St-Joseph. Le 13, pendant que Damn the Luck et Cold Folks seront à L’Anti, Lisa LeBlanc nous présentera les chansons de son (excellent) nouvel album Why You Wanna Leave, Runaway Queen? Le 14, il faudra choisir entre Tintamare (Le Cercle) et Lemon Bucket Orchestra (District St-Joseph). Le 15, PUP sera au Cercle pendant que Caroline Savoie sera au Vieux Bureau de poste.
17 au 23 octobre
Greys et Partner seront à L’Anti le 17. Le 19, Émeraude sera en apéro au District St-Joseph, Royal Canoe sera à L’Anti, KNLO sera au Cercle et un certain Robert Charlebois sera au Grand Théâtre. Le 21, on ne voudra pas manquer Ghostly Kisses et Ego Death au Cercle, sauf si on veut aller voir Oh Wonder à Méduse. Le 22, on pourra enfin voir Fred Fortin à l’Impérial Bell (il reste des billets au moment de publier cet article), à moins qu’on ne préfère danser sous la musique de Rednext Level au Cercle.
24 au 30 octobre
Le 24, White Lung sera au Cercle. Le 26, Charles-Antoine Gosselin offrira l’apéro au District St-Joseph. Le 28, il faudra choisir entre le Français Vianney au District St-Joseph, EQUSE au Vieux Bureau de poste et Charlotte Cardin à L’Anglicane. Le 29, nostalgie avec Platinum Blonde à l’Impérial Bell. Sinon, il y a aussi Alexandre Désilets à L’Anglicane (avec son projet Windigo) et Gabrielle Shonk au Vieux Bureau de poste. Le 30, Tegan & Sara seront au Capitole de Québec.
Novembre
Un autre gros mois pour vos oreilles! En plus, on vous prépare une petite surprise qui va mettre de la couleur dans ce mois un peu gris.
31 octobre au 6 novembre
Le 1er, on reçoit de la belle visite des torontois de July Talk à l’Impérial Bell. On vous le répète : ce groupe-là va remplir des gros amphithéâtres plus tôt que tard, alors aussi bien en profiter pour les voir dans un cadre encore assez « intimiste ». Le 3, il faudra choisir entre Peter Henry Philips à L’Anti, Safia Nolin au Cercle et le Sam Roberts Band à l’Impérial Bell. Le 5, on va en prendre plein la gueule avec Duchess Says au Cercle.
7 au 13 novembre
On ne voudra pas manquer Destroyer au Cercle le 8. Toujours de beaux voyages. Le 11, il va falloir faire des choix : Plants and Animals au Cercle? Louis-Jean Cormier seul avec sa guitare à l’Impérial Bell? Mononc Serge à L’Anglicane? Ouf. Le 12, c’est le retour des Trois accords à l’Impérial Bell. Si vous préférez vos airs avec une petite touche de world, Ayrad est au Vieux Bureau de poste.
14 au 20 novembre
Le 16, Foreign Diplomats est à L’Anti. Le lendemain, c’est au tour des 8 Babins d’investir la salle de la rue Dorchester. De son côté, Thomas Hellmann sera à L’Anglicane. Grosse soirée le 19 : Philippe Brach au Théâtre Petit-Champlain ou Fanny Bloom à L’Anti? Choix difficile. Le 20, il fera chaud à L’Anti parce que les énergiques OBGMs y seront.
21 au 27 novembre
Le 21, on pourra se mettre un peu de ouate dans les oreilles grâce à The Paper Kites. Le groupe sera au District St-Joseph. Avec pas d’casque nous offrira DEUX concerts à Québec : le premier au Théâtre Petit-Champlain le 24, le deuxième à L’Anti le 26. Parions que les deux ambiances différentes auront de quoi à voir dans les spectacles! Le 25, Émile Bilodeau sera au Vieux Bureau de poste.
Le 30 novembre, Joseph Arthur sera au Cercle.
Décembre
Le dernier mois de l’année est toujours un peu plus tranquille côté spectacles. Mais on va quand même en avoir plein à se mettre dans les oreilles :
Dead Obies à l’Impérial Bell le 1er. The Planet Smashers à L’Anti et Karim Ouellet à L’Anglicane le 2. Basia Bulat au Théâtre Petit-Champlain, Radio Radio à L’Anglicane et Bellflower au Vieux Bureau de poste le 3. Elliott Maginot au Cercle et Andy Shauf à L’Anti le 10. Heymoonshaker au Grand Théâtre le 14. Milk and Bone au Cercle le 15. Saratoga au Théâtre Petit-Champlain et Busty and the Bass à L’Anglicane le 17. Les Goules à l’Impérial Bell le 29. Et Orloge Simard à L’Anti le 31.
Bien sûr, on vous reparlera de ces spectacles au fil du temps. Maintenant, on aimerait bien savoir qui prétend encore qu’il ne se passe rien à Québec.