ecoutedonc.ca

ecoutedonc.ca

archives
  • Accueil
  • Site original
  • ENTREVUE FANNY BLOOM

    ENTREVUE FANNY BLOOM

    À l’aube de ses trente ans, Fanny Bloom a sorti un album homonyme sur lequel elle fait la relecture épurée de chansons tirées de ses albums précédents. Seule au piano et appuyée par les présences discrètes de Thomas Hébert (trompette et fluglehorn) et de Pierre-Philippe «Pilou» Côté (contrebasse, violoncelle, harmonium), Bloom montre ses talents d’interprète avec sensibilité et nuance. Elle présentera un spectacle intimiste d’après une mise en scène de Jean-Simon Traversy (Constellations) le 26 mai prochain au Théâtre du Petit-Champlain. Je suis allée à sa rencontre pour discuter de son album, de son spectacle et de musique, évidemment.

    Fanny BloomL’album

    Dès la première écoute du dernier album, on se questionne sur l’intention de Bloom à revisiter deux chansons de chacun de ses albums précédents, Apprentie guerrière (2012) et Pan (2014): « Ben en fait, c’est vraiment la forme première dans laquelle ont été composées et écrites les chansons », dit-elle, « fait que pour moi, c’est comme ça qu’elles existent avant de passer sous le bistouri du réalisateur. Avec le temps, on a réalisé qu’on ne se rendait pas compte du travail de pianiste qui était en dessous de toutes les couches. Ces chansons méritaient cet angle ». Elle raconte également qu’on lui demandait régulièrement si elle pouvait tendre davantage vers une interprétation piano-voix lors de ses spectacles, ce qui lui a donné le goût de tenter l’expérience.  Reste que c’est l’âge et le besoin de se poser qui ont initié la transition d’un univers musical pop, dansant et léger vers un univers totalement intimiste, instinctif et brut : « Ça me faisait du bien de penser que j’allais partir en tournée et pouvoir avoir le temps de jouer mes affaires. Je n’avais pas à suivre une clique, un musicien ou une forme donnée de chanson. Il y a une liberté de pouvoir bien faire les choses ». Mais pour en arriver là, Bloom a dû prendre de l’assurance quant à ses talents de pianiste et reconnait qu’elle n’aurait pas été assez solide pour se retrouver seule sur une scène plus tôt dans sa carrière.

    Fanny BloomOn savait déjà que Bloom recherchait à produire un disque essentiellement piano-voix, mais au cours de l’enregistrement, de très beaux arrangements se sont greffés aux mélodies :     « On était chez Pilou au Nid (studio). À la fin d’une journée, on s’est rencontré et on s’est fait écouter chacun ce qu’on avait fait. Un moment donné, je lui faisais écouter une chanson pis il a pris sa contrebasse pis il a joué par dessus. J’ai fait; ben là, faudrait peut-être l’enregistrer! » Bloom lui a alors confié le mandat de composer les arrangements à trois instruments – piano, basse, trompette – qui rappelle l’esthétique musicale de l’excellent EP Constellations qu’elle a écrit pour la pièce de théâtre du même nom. Le travail s’est fait, selon elle, très naturellement dans le studio et on le sent d’ailleurs sur l’album. Les arrangements viennent envelopper la ligne mélodique très pure sans toutefois la dénaturer.

    Fanny BloomPar ailleurs, sur son dernier album, Bloom reprend deux chansons dont Danse avec moi de Martine St.Clair. Totalement réussie, cette pièce est le résultat d’une rencontre musicale entre ces deux femmes dans le cadre de l’émission Pop de jam à Musiqueplus. Comment a-t-elle réussi à s’approprier cette chanson? « Selon moi, le secret pour faire une reprise, c’est de ne pas vraiment écouter la chanson. Tu l’écoutes un peu pour te donner une ligne directrice, mais après tu te forces à ne pas l’écouter quand t’es pas sûr d’un bout, parce qu’il y a quelque chose qui sort instinctivement ». C’est de cette façon que Bloom s’est retrouvée avec une approche introspective de la chanson qu’elle a intégrée à son spectacle. « C’est rafraichissant de chanter quelque chose que t’as pas écrit, ça fait changement ».

    Fanny BloomLe spectacle

    La rencontre avec  le metteur en scène Jean-Simon Traversy  avec qui Fanny Bloom a travaillé sur la pièce Constellations constitue indéniablement un événement marquant dans la carrière de la jeune artiste. C’est d’ailleurs Traversy qui signe la réalisation scénique de son dernier spectacle. Comment est-elle arrivée à lui confier un matériel aussi personnel à mettre en scène? « Ben il m’a beaucoup fait confiance.  Au début, je ne le connaissais pas, c’est lui qui est venu me chercher pour la pièce Constellations. J’ai trouvé qu’il s’exprimait vraiment très bien, il m’a mise tout de suite en confiance et m’a donné aussi énormément de liberté. J’ai toujours trouvé qu’à chaque fois qu’il faisait des commentaires aux acteurs, à chaque fois qu’il s’en allait quelque part, il y avait toujours quelque chose dans la tête, ce n’était jamais vide de    sens ».  Bloom ajoute qu’il se dégageait de la pièce une belle sensibilité qu’elle trouvait juste pour le spectacle de musique qu’elle désirait offrir à son public : « Vu qu’on se connaissait plus, ça été facile de le faire. Il a embarqué là dedans et il trippe aussi à faire des trucs comme ça. Je pense qu’on s’est beaucoup nourri mutuellement. C’est un match parfait pour la création ».

    La composition du spectacle est issue d’un brainstorm entre Bloom, Traversy et Renaud Pettigrew, concepteur lumières qui a travaillé pour Robert Lepage et sur la pièces Constellations. Les trois ont été inspirés par la première partie de l’oeuvre The Flux and the Puddle de David Altmejd dans laquelle on peut voir des cubes imbriqués en miroir et éclairés d’une certaine façon à ce que la lumière éclate sur les murs. « C’est une oeuvre qui nous a vraiment beaucoup inspirés pour construire le décor lumineux. C’est dans le décor que se retrouve la lumière. On a construit quelque chose dans laquelle le piano pouvait s’imbriquer ». La structure lumineuse est d’ailleurs ce qui impressionne le plus l’artiste qui ne cache pas sa fierté d’avoir réussi à concevoir un tel effet visuel, et avec raison: « Je sais que c’est impressionnant, que c’est quelque chose à voir. Je pense que ce qui est vraiment le fun, c’est qu’on a réussi à faire interagir la musique et le module en même temps ». Bloom confie qu’il y a des moments enlevants grâce aux ambiances sonores qui viennent alimenter l’exécution de l’oeuvre dans son ensemble : « Moi je suis là dedans, je le vois, je le joue. Si ça me fait de quoi, j’ose imaginer que les gens ressentent quelque chose aussi. C’est puissant ».

    Questionnaire musical en vrac

    Fanny BloomQuels sont tes classiques?

    « Quand j’étais jeune, mes parents écoutaient énormément de musique française. Je ne sais pas si j’aurais choisi ce genre spontanément, reste que les Brel et les Brassens m’ont quand même beaucoup influencé dans ce que je suis devenue comme auteur. Fait que quand j’sais pas quoi mettre, je mets de la vieille musique française ».

    Fanny BloomQu’est-ce que t’écoutes quand tu es in the mood for love?

    « Mettons le dimanche soir – petit verre de vin – j’aime ça quand mon chum met du vieux jazz pis on fait de la bouffe. Je trouve ça romantique. Je suis assez nostalgique dans mes choix musicaux ».

    Qu’est-ce que tu écoutes en char?

    « Là c’est plus pop. C’est loud. Beyonce ça joué beaucoup, Rhianna. Surtout quand il fait beau, les fenêtres baissées.»

    Fanny BloomTes plaisirs coupables?

    « En général, je ne suis pas coupable de mes plaisirs musicaux… Mais ça m’arrive encore de tripper sur Lara Fabian ».

    Qu’est-ce que tu aimerais qu’on joue à tes funérailles?

    « Ça serait surement du classique. Ça serait surement du Chopin ».

     

    FANNY BLOOM SERA EN SPECTACLE AU THÉÂTRE PETIT-CHAMPLAIN LE 26 MAI PROCHAIN. DÉPÊCHEZ-VOUS, LES BILLETS S’ENVOLENT VITE! INFOS

     

    Valérie Vinet

    20 mai 2016
    Entrevues, Région : Québec
  • [ANNONCE] CARNAVAL TROPICAL DE LIMOILOU

    [ANNONCE] CARNAVAL TROPICAL DE LIMOILOU

    Il va faire très chaud dans le quartier Limoilou, à Québec, le 28 mai. La troisième édition du Carnaval Tropical de Limoilou aura lieu à la Source de la Martinière. Une grande fiesta regroupant Les Sombres Héros, Chico Garcia y La Negra, Robbob et le Limoilou Libre Orchestra et Pé Na Rua.

    Les Sombres Héros, c’est un groupe québécois à saveur cubaine, alliant l’humour de Mathieu Leduc et le son de Nicolas Gareau. Les chansons sont en espagnol et en français. Robbob quant à lui, c’est du ukulélé et du gazou pour du folk à saveur tropicale. Comme d’habitude, il sera accompagné par le Limoilou Libre Orchestra.

    De la basse, batterie, percussion, sax, guitares et voix, c’est ce que compose Chico Garcia y la Negra. Les amateurs de musique brésiliens ne seront pas en reste avec le groupe Pé Na Rua.

    Les portes ouvrent à 20h et le spectacle débute à 21h. Les billets sont en pré-vente sur Lepointdevente.com et au Knock-Out à coût de 7$ ou 10$ à la porte.

    Marie-Ève Duchesne

    20 mai 2016
    Nouvelles, Région : Québec
  • [À VOIR QUÉBEC] Suggestions de l’équipe

    [À VOIR QUÉBEC] Suggestions de l’équipe

    Nombreux sont les choix de sorties pour les mélomanes ce week-end. Et ça commence dès 17 h 30 aujourd’hui!

    Jeudi 19 mai

    Le prolifique Pépé et sa guitare sera au District Saint-Joseph pour lancer son plus récent album, Tout le monde veut jouer avec Pépé. Ça devrait être sympathique. Et il devrait y avoir du monde! Dans le cadre des Apéros découverte du FEQ. Dès 17 h 30. Entrée libre. Événement Facebook

    Le Cercle propose une très belle soirée avec Félix Dyotte (en formation complète) et De la Reine. Devant un public venu pour le voir, Dyotte ne décevra pas! Portes à 20 h, spectacle à 21 h. 16 $. Événement Facebook

    Du côté de L’Anti Bar et Spectacles, les mythiques The Fleshtones (+ Jettison Horses) en mettront plein les oreilles aux amateurs de rock garage. Ça va brasser! Portes à 19 h, spectacle dès 20 h. Billets sur lepointdevente.com. Événement Facebook

    En haute-ville, Carl-Éric Hudon, Simon Paradis et Nicolas Huart s’offrent en triple plateau à la Librairie St-Jean Baptiste. Simon en profitera pour lancer sa célèbre chanson à 100 piastres! 20 h. Contribution volontaire. Événement Facebook

    The Texas Redmecs célèbrera le 33e anniversaire du Fou-Bar avec ses chansons et ses reprises country et bluegrass. 20 h 30. Contribution volontaire. Événement Facebook

    Vendredi 20 mai

    Deux incontournables ce vendredi! Tout d’abord, à L’Anti Bar et Spectacles, il y a cette soirée « apportez vos bouchons, ça va jouer fort » avec Rouge Pompier, Kamakazi, Les Conards à l’orange et Athéna. Les décibels seront dans le tapis! Dépêchez-vous, il reste peu de places! Portes : 20 h, spectacle 21 h. Événement Facebook

    À la Taverne Belley, on vous convie à une soirée Pétanque et paillettes avec nul autre que Gab Paquet, son pad et sa moustache! Pétanque en 5 à 7, spectacle dès 21 h. Gratuit! Événement Facebook

    Samedi 21 mai

    Le Cercle accueille le retour de Bernhari à Québec, qui vient nous présenter son nouvel album, Île Jésus. Première partie : Les Louanges. Bernhari est toujours incroyable en spectacle, même quand tout joue contre lui. À voir absolument. Portes : 19 h. Spectacle : 20 h. 18 $. Événement Facebook

    Au sous-sol du Cercle, on pourra voir Lab Coast, Chairs et Les Avalés. Porte : 20 h, Spectacle : 20 h 30. 10 $.

    À la Librairie St-Jean Baptiste, Miss Sassoeur et les Sassys et L’Octopus se dévoileront en toute intimité au bénéfice des oreilles des mélomanes qui envahiront ces lieux. 20 h. 10 $. Événement Facebook

    Bonne fin de semaine!

    Jacques Boivin

    19 mai 2016
    Nouvelles, Région : Québec, Spectacles
  • [SPECTACLE] Ego Death et le lancement du vinyle de «Grief» au Maëlstrom

    [SPECTACLE] Ego Death et le lancement du vinyle de «Grief» au Maëlstrom

    Les mélomanes épris de beauté et de douceur se sont réunis hier soir au Maëlstrom afin d’assister au lancement de la version vinyle d’un superbe EP paru en janvier, intitulé Grief, et gracieuseté du projet folk local Ego Death. L’endroit, contrairement à ma précédente visite pour le lancement de Millimetrik, était dépourvu de tables et tout à fait adapté pour recevoir une foule hétéroclite et plutôt dense, mais qui s’est avérée très respectueuse.

    Le groupe, mené par Joey Proteau qui prend les devants de la scène derrière son micro vintage, est complété par son frère Jesse, qui ajoute à la guitare acoustique de son frère des sonorités électriques issues de la sienne, et qui s’occupe de l’autre moitié des harmonies vocales dont sont parsemées les superbes compositions. Ils avaient d’ailleurs volé la vedette lors d’un récent concert en plateau triple au Pantoum.
    13234536_10154400013884305_1394683553_o
    Kevin Robitaille et Symon Marcoux d’Ego Death (Crédit photo: Dragos Chiriac)

     Pour l’occasion du lancement, les vocaux des frères Proteau avaient droit à un magnifique coup de pouce, gracieuseté de la talentueuse Gab Shonk, connue pour sa voix chaleureuse et puissante, elle qui a par ailleurs déjà participé à l’émission-concours La Voix. La formation était complétée, comme c’est souvent le cas, par une section rythmique comprenant le batteur Kevin Robitaille, qui troquait souvent les baguettes pour le shaker lors des moments plus délicats, et le bassiste Symon Marcoux, qui s’occupait des basses fréquences, armé d’une magnifique Rickenbacker appartenant au protagoniste d’Ego Death. À tout ce beau monde s’ajoute aussi la violoncelliste Marie-Pier Gagné, qui contribue particulièrement bien à l’efficacité de la chanson la plus mémorable de cette parution, la magnifique «Troubles», dont la mélodie reste longtemps et facilement en tête même quelques jours ou heures après le concert.

    Grief d’Ego Death en vinyle (Crédit photo: Dragos Chiriac)

     Le EP Grief est paru sur bandcamp en janvier dernier mais c’est cette semaine qu’on pouvait enfin mettre la main sur la version vinyle, pressée en deux couleurs pour l’occasion, blanc et vert limette, et ornée de pochettes sérigraphiées à la main en deux couleurs, bleu et vert. Toute la confection, on la doit à l’auteur-compositeur-interprète Joey Proteau, mais aussi à l’illustrateur de Québec Mathieu Labrecque, qui signe les illustrations pour cette parution et ce qui l’entoure. Ils ont bricolé les pochettes à la main et se sont occupés de la sérigraphie qui sert d’enrobage aux galettes. Les dessins minutieusement créés par l’artiste honorent la dimension organique de la musique jouée par Ego Death, ainsi que sa délicatesse. Le dessin qui orne la couverture est à la fois chargé et épuré, l’utilisation du blanc permettant à l’ensemble de respirer, le regard pouvant circuler entre les divers points d’intérêt de l’illustration, truffée de détails et de beauté. La collaboration audio-visuelle entre les deux artistes ne se terminera pas tout de suite, l’illustrateur m’ayant avoué que le travail avançait très très bien pour ce qui devrait constituer la prochaine couverture, fût-ce pour un véritable long-jeu, déjà très attendu, ou pour des 7″ qui pourraient sustenter les mélomanes avant l’arrivée de l’album.

    Illustrations par Mathieu Labrecque (Crédit photo: Dragos Chiriac)
    Illustrations par Mathieu Labrecque (Crédit photo: Dragos Chiriac)

     Ce EP, même s’il est relativement court, en se tenant tout juste sous la barre des vingt minutes, est une oeuvre très bien fignolée et un produit véritablement mature, ce qui est surprenant pour une première parution. Le coup de main donné par Simon Pedneault (ex Who Are You) à la réalisation n’a probablement pas dû nuire, mais l’exploit demeure tout de même impressionnant. Interprétée intégralement et dans le même ordre que sa version studio, la galette Grief a été présentée à un public qui avait une écoute quasiment religieuse, tout à fait de circonstance pour cette musique qui impose le respect. La musique d’Ego Death, délicate mais dynamique quand même, mérite qu’on s’y consacre corps et âme pour bien vivre l’expérience contemplative. Musicalement impeccable, la soirée a par ailleurs bénéficié du silence de l’assistance, qui s’interrompait seulement en même temps que la musique, pour offrir des applaudissements enthousiastes et mérités.

    (Crédit photo: Dragos Chiriac)
    (Crédit photo: Dragos Chiriac)

     Finalement, le plus gros défaut de la soirée, c’est probablement sa durée. Je crois que l’assistance aurait pu en prendre beaucoup plus, mais la patience est de mise, les parutions subséquentes viendront élargir le répertoire et permettre au groupe d’occuper la scène plus longuement. Pour bien maintenir le niveau de qualité très élevé de la première parution, il va de soi que beaucoup de temps sera nécessaire à la réalisation d’un éventuel long-jeu. Quoiqu’il en soit, le rendez-vous est fixé pour la prochaine apparition sur scène d’Ego Death, qui aura lieu dans le cadre du Festival D’Été de Québec 2016, le 15 juillet prochain au District sur St-Joseph.

    J’ai tenté tant bien que mal de prendre quelques clichés de la magnifique soirée d’hier, mais mon maigré équipement et mon faible talent, ajoutés aux éclairages timides et dépouillés de la scène, ne m’ont pas permis de rapporter de cliché représentatif de la soirée, seulement quelques trucs flous qui rendent plutôt mal justice à la magnifique soirée d’hier au Maëlstrom. J’ai donc emprunté des photos ailleurs pour agrémenter l’article.

    Si vous voulez vous procurer la version vinyle ou numérique de l’album, ça se passe ici.

    François-Samuel Fortin

    18 mai 2016
    Région : Québec, Spectacles
    Ego Death, Ep, folk, grief, Indie, joey proteau, maelstrom
  • [PHOTOS] Ariel (+ PopLéon), L’Anti Bar et Spectacles, 4 mai 2016

    [PHOTOS] Ariel (+ PopLéon), L’Anti Bar et Spectacles, 4 mai 2016

    Ariel, le projet/groupe d’Ariel Coulombe, était de passage à Québec le 4 mai dernier pour présenter son plus récent album Croche devant un public qui, avouons-le, aurait pu être plus nombreux. On pouvait sentir une certaine déception chez les membres du groupe à leur entrée en scène, mais bon, une fois les premières notes jouées, Coulombe et ses musiciens (Marie-Anne Arsenault, Charles-Emmanuel L’Espérance et Jonathan Gagné) ont donné leur maximum avec le sourire et fait danser les personnes présentes.

    En première partie, PopLéon a rempli L’Anti de décibels avec ses chansons électropop tout sauf sucrées.

    On n’a malheureusement pas eu beaucoup de temps pour prendre des notes, donc le compte rendu sera bref. Mais on a pris des photos. Les voici!

    Jacques Boivin

    17 mai 2016
    Région : Québec, Spectacles
  • [BD] Un autre regard sur… le lancement de Robbob

    [BD] Un autre regard sur… le lancement de Robbob

    Par Arielle Galarneau

    ROBBOB 1.1

    ROBBOB 1.2

    Robbob 2

     

    Équipe ecoutedonc.ca

    16 mai 2016
    Région : Québec, Spectacles
  • [PHOTOS] Emilie & Ogden (+ Marianne Poirier), Le Cercle, 5 mai 2016

    [PHOTOS] Emilie & Ogden (+ Marianne Poirier), Le Cercle, 5 mai 2016

    Belle soirée toute en douceur ce jeudi 5 mai dernier alors que nous recevions une nouvelle fois la talentueuse Emilie Kahn, sa harpe Ogden et ses musiciens (solides Dominic Lalonde et Olivier Bernatchez) dans un Cercle investi par des mélomanes de tous genres et de tous âges.

    Elle me semble beaucoup plus sûre d’elle, cette Emilie qui s’installe, les yeux brillants, aux côtés de sa belle brune. Les spectateurs, qui n’ont d’yeux que pour elles, se laissent transporter par les airs envoûtants de 10,000, le premier album d’Emilie & Ogden. Sa version aérienne (et vraiment personnelle) de Style, de Taylor Swift, a encore fait mouche. Surtout, ses propres chansons étaient tout le temps accueillies chaleureusement.

    En première partie, Marianne Poirier, qui était accompagnée d’Anthony Cayouette, a attiré l’attention des spectateurs avec ses belles compositions interprétées avec brio. Son folk-pop à la Julia Stone a vraiment tout pour plaire, qu’elle chante en anglais ou en français. Elle sera d’ailleurs à la Librairie St-Jean-Baptiste le 18 mai prochain, un lieu parfait pour l’écouter religieusement!

    Marianne Poirier – Photo : Jacques Boivin
    Marianne Poirier – Photo : Jacques Boivin
    Texte et photos : Jacques Boivin
    Emilie & Ogden – Photo : Jacques Boivin

     

    Jacques Boivin

    14 mai 2016
    Région : Québec, Spectacles
    Emilie & Ogden, Le Cercle, Marianne Poirier
  • [ANNONCE] Patrick Watson et The Franklin Electric invités au spectacle de Mumford and Sons

    [ANNONCE] Patrick Watson et The Franklin Electric invités au spectacle de Mumford and Sons

    Grosse nouvelle ce matin alors qu’on a appris qui allait assurer la première partie du spectacle de la bande à Marcus Mumford le 11 juin prochain à la Baie de Beauport.

    watson-150415-7On peut dire qu’on a frappé très fort en invitant deux formations montréalaises de haut calibre, soit The Franklin Electric et Patrick Watson. Bien sûr, on a vu les deux groupes à quelques reprises cette année, mais il est difficile de se tanner des belles chansons de Watson, n’est-ce pas?

    Les billets, au coût de 82 $, sont toujours en vente sur ticketmaster.ca.

    Il s’agit du seul arrêt de Mumford & Sons au Québec!

    Jacques Boivin

    12 mai 2016
    Nouvelles, Région : Québec, Spectacles
  • [SPECTACLES] Mammifest, première édition, 7 mai 2016

    [SPECTACLES] Mammifest, première édition, 7 mai 2016

    Coproduit par Boîte Béluga et le Pantoum, le Mammifest a battu son plein samedi dernier pour une première édition qui a connu un franc succès. Conçu pour «donner une nouvelle vitrine pour la relève de Québec», comme nous l’a annoncé Jean-Étienne Collin Marcoux du Pantoum, ce festival nous a présenté quatre groupes locaux ainsi que Royal Canoe (Winnipeg) et Organ Mood (Montréal / Sherbrooke) en tête d’affiche. Six spectacles uniques d’affilée dans une ambiance «animale» où chacun était libre de se déguiser en son mammifère préféré.

    Le Complexe Méduse avait été transformé en jungle pour l’occasion, grâce à des décors faits main par Carol-Anne Charrette et Pier-Anne St-Jean. Pour couronner le tout, le Coin fabriquait même sur place des T-shirts personnalisés à l’effigie du festival. Quand la soirée a commencé, vers 21h, la salle était déjà pleine.

    Floes – 21h

    Floes
    Floes

    C’est Floes qui a ouvert le bal. Composé de Samuel Wagner (Harfang), Pier-Philippe Thériault (PopLéon) et Simon Tam (PopLéon, Émeraude), le groupe nous a offert son premier spectacle à vie. Ils avaient sorti un extrait quelques jours avant, Showdown, qui nous promettait un électro franchement pop, voire hip-hop, tout en gardant un côté introverti et planant.

    [soundcloud url= »https://api.soundcloud.com/tracks/261510790″ params= »color=ff5500&auto_play=false&hide_related=false&show_comments=true&show_user=true&show_reposts=false » width= »100% » height= »166″ iframe= »true » /]

    N’ayant pas peu d’expérience chacun de leur côté, les musiciens du trio ont bien tenu leur promesse. Résultat, des beats intéressants, des mélodies pop dont l’aspect répétitif était cassé de temps en temps par le son plus rock de la guitare, sans oublier la voix de Samuel Wagner qui contrebalançait le tout avec sa légèreté et son côté planant. Un mélange osé et intéressant, où chaque son avait sa place. Pendant une trentaine de minutes, Floes nous a joué ses quelques pièces, dont on retrouvera une partie sur leur mini-album qui devrait sortir bientôt.

    De la Reine – 21h45

    De la Reine
    De la Reine

    Autre trio assez récent, De la Reine se démarque par son énergie et son groove. Les trois musiciens du groupe, Jean-Étienne Collin Marcoux (batterie), Vincent Lamontagne (guitare et basse) ainsi qu’Odile Marmet-Rochefort (voix et claviers), ont eux aussi déjà fait leurs armes (ou leurs instruments) dans différents autres groupes locaux de la ville de Québec.

    [disk_player id= »25770″]

    Dans un style qui mêle le trip-hop et le rock à beaucoup d’autres substances musicales, le groupe a livré une performance qui avait quelque chose de percutant, d’accrocheur. On est heureux de constater, aussi, que la langue française de leurs textes se marie bien avec leur musique, un autre pari intéressant. Le groupe a aussi profité du Mammifest pour lancer sa cassette, leur premier opus.

    Medora – 22h30

    Medora
    Medora

    Programmé au OFF l’an passé, Medora a été chaudement accueilli par le public samedi soir. Public qui, d’ailleurs, ressemblait fortement à celui du OFF : attentif et curieux, ouvert, festif.

    Contrastant avec le côté pop du début de la soirée, le groupe s’est lancé très rapidement dans leur rock cru et planant à la fois, comme le serait une remise en question existentielle. Ils ont joué plusieurs pièces de leur récent maxi intitulé Les Arômes ainsi que Sillage, une des pièces phares de leur premier disque. Ils n’ont pas déçu le public, qui semblait habitué à l’intensité du groupe et à ses crescendos psychédéliques.

    [bandcamp width=100% height=120 album=4246901570 size=large bgcol=ffffff linkcol=0687f5 tracklist=false artwork=small track=519301031]

    On a aussi eu droit à une reprise d’une chanson d’Avec Pas D’Casque ainsi qu’à une nouvelle pièce au tempo rapide et où la voix du chanteur s’est déployée avec agilité : Tsunami. On y a aussi senti un côté plus dissonant qui ajoute une autre couleur à la musique du groupe. Cette chanson se trouvera apparemment sur le prochain opus de Medora, premier album complet, sur lequel ils travaillent en ce moment.

    Harfang – 23h15

    Harfang
    Harfang

    Très attendus eux aussi, les membres de Harfang sont montés sur scène peu après Medora. Le harfang n’est pas un mammifère, mais samedi dernier il faisait vraiment partie de la famille : le groupe était visiblement heureux de jouer devant un public déjà pour la plupart initié à sa musique, qui plus est entouré d’une équipe avec laquelle il est habitué de travailler. La performance n’en a été que plus énergique, d’un enthousiasme contagieux.

    [bandcamp width=100% height=120 album=1897321448 size=large bgcol=ffffff linkcol=0687f5 tracklist=false artwork=small track=353769296]

    Harfang a joué plusieurs pièces de ses deux maxis Harfang EP et Flood, en plus de quelques pièces qui ne figurent pas encore sur aucun disque. Ces nouvelles chansons, dont une qui a été jouée pour la première fois en spectacle au Mammifest, témoignent de nouvelles influences qui ont été mélangées au folk rock distinctif du groupe. J’ai cru y voir passer des traces de jazz, de blues, quelque chose du pop des années 80 et même un peu de musique du monde. Ce sera à explorer plus amplement quand le groupe sortira son prochain disque, un album complet, prévu pour la fin 2016.

    Royal Canoe – 0h15

    Royal Canoe
    Royal Canoe

    En tournée pour la promotion de leur nouvel album Today we’re believers, le groupe manitobain a fait un arrêt au Mammifest pour le plus grand plaisir des spectateurs. Royal Canoe, ce sont des arrangements musicaux élaborés autour d’un jeu répété, des tempi et des structures rythmiques complexes, le tout accompagné par la voix du chanteur transformée par différents effets électroniques.

    [bandcamp width=100% height=120 album=756345916 size=large bgcol=ffffff linkcol=0687f5 tracklist=false artwork=small track=3311771928]

    Leur musique, un mélange hétérogène de différents styles qui ressortent en un tout psychédélique et électro à la fois, a emporté le public qui s’est graduellement mis à danser. Vraisemblablement enchanté par la réaction du public, le groupe a étiré sa performance en jouant autant de vieilles chansons que de nouvelles.

    Organ Mood – 1h15

    Après quatre heures de spectacle intense, rien de mieux pour terminer la soirée que la performance d’Organ Mood. Spectacle inclusif, ambiant, où le public et l’improvisation musicale psychédélique tenaient des rôles prépondérants. Les effets visuels, faits main, étaient eux aussi créés spontanément sur place à l’aide de rétroprojecteurs et d’acétates.

    [bandcamp width=100% height=120 album=3632330002 size=large bgcol=ffffff linkcol=0687f5 tracklist=false artwork=small track=693397300]

    Les spectateurs, mêlés à la performance qui se donnait sur le plancher de la salle, en ont profité pour se poser pendant la première partie du spectacle. En bonne partie assis, quelques uns les yeux fermés, ils appréciaient l’ambiance musicale et ses effets de transe. Après une intéressante performance de deux spectateurs sur un instrument inventé par le groupe, Organ Mood a invité le public à se disperser dans la salle. Celui-ci en a profité pour se propager, discuter, profiter du moment ou encore danser. La piste de danse s’est élargie à mesure que la performance avançait.

    Jean-Moufette – Très tard

    Pour les quelques motivés qui restaient et en redemandaient encore après Organ Mood, Jean-Michel Letendre Veilleux du Pantoum (a.k.a. Jean Moufette) a fait un DJ set jusqu’à 3h du matin. Le tout s’est apparemment très bien terminé, selon l’autre pilier du Pantoum Jean-Étienne Collin Marcoux.

    Un festival prometteur

    Notre très professionnelle reporter Marie-Ève.
    Notre très professionnelle reporter Marie-Ève.

    Local autant par sa programmation (Floes, De la Reine, Medora, Harfang) que dans son organisation (Boîte Béluga, Pantoum, Le Coin), le Mammifest a su plaire au public et rassembler une variété intéressante de styles. L’ambiance était festive et le concept, bien exploité. Le timing était parfait pour nous remettre en mode festival et pour nous faire patienter jusqu’au OFF.

    On espère que cette édition soit la première d’une longue série qui poussera encore plus loin ses exploits et qui fera voir à qui le veut bien à quel point notre scène locale se porte bien. En espérant y croiser toujours davantage de nouveaux visages (autant du côté du public que de celui des musiciens) et qu’on offrira à ce festival la visibilité qu’il mérite.

    Notre très professionnelle reporter Marie-Ève.
    Floes – Photo : Jacques Boivin
    De la Reine
    Medora
    Harfang
    Royal Canoe
    Royal Canoe – Photos : Jacques Boivin

    Marie-Ève Fortier

    12 mai 2016
    Festivals, Région : Québec, Spectacles
    Boîte Béluga, De la Reine, Floes, Harfang, Le Coin, Le Pantoum, Mammifest, Medora, Organ Mood, Royal Canoe
  • [SPECTACLE] Pearl Jam au Centre Vidéotron, 5 mai 2016

    [SPECTACLE] Pearl Jam au Centre Vidéotron, 5 mai 2016

    Je ne cours pas les concerts d’aréna. Généralement, les groupes que j’affectionne ont tendance à jouer dans des salles plus intimes. Pearl Jam, c’est différent. C’est l’un des rares groupes du mouvement alternatif des années 1990 que j’ai suivis au fil des ans. Ils ont longtemps réussi à maintenir un excellent niveau de qualité pour leurs albums. Si le groupe a semblé parfois s’égarer dans les affres du rock fédérateur sur les deux derniers albums (Backspacer et Lightning Bolt), tout amateur de Pearl Jam le dira, le véritable plaisir de les voir en spectacle réside en son côté imprévisible. La grille de chansons malléable change à tous les concerts. N’importe quelle chanson du répertoire peut y trouver une place, et ça donne des concerts excitants. Certains groupes pourraient d’ailleurs prendre exemple, puisqu’il y aura toujours des amateurs assez « crinqués » pour voir deux, trois fois le spectacle d’une même tournée.

    Le Centre Vidéotron était bondé pour l’occasion, et la foule a été choyée par un concert bien ficelé où les succès se mélangeaient bien avec les morceaux moins connus, comme la chanson d’ouverture Of The Girl, un bijou issu du sous-estimé Binaural. La table était mise. Dans le premier segment, j’ai particulièrement apprécié l’interprétation fougueuse de Once et State of Love and Trust, deux pièces écrites dans les débuts du groupe. Light Years et Nothing As It Seems, deux pièces plus tranquilles provenant aussi de Binaural, ont été interprétées de magnifique façon par Eddie Vedder, qui est encore l’une des très belles voix du rock ‘n’ roll. Il y a bien sûr eu plusieurs favorites de la foule, telles Betterman, Eldery Women, Even Flow, Corduroy et la puissante Why Go?.

    Le rappel a débuté avec une rare et merveilleuse reprise de The needle and the Damage Done de Neil Young alors que Vedder, en solitaire, a livré une interprétation particulièrement sentie. Le groupe a ensuite enchaîné quelques ballades avant d’accélérer le rythme avec Comatose et Lightning Bolt. Le point culminant du premier rappel étant une énergique version du classique Porch. Pour le deuxième rappel, le groupe a choisi d’interpréter les monstres de leur répertoire, y allant d’abord avec la ballade rock Daughter, poursuivant avec Do The Evolution et un trio de Ten (Black, Jeremy et Alive), l’album chouchou de plusieurs amateurs. Le concert s’est terminé lumières allumées sur une reprise du groupe anglais The Who intitulée Baba O’Riley. Ça concluait un immense spectacle de 35 chansons prouvant que les artifices ne sont pas nécessaires quand le talent musical est au rendez-vous.

    La belle histoire de ce concert, c’est aussi les trois demandes spéciales faites par des admirateurs sur le forum officiel du groupe. Il y a d’abord cette femme, Valérie, qui a perdu son conjoint et qui voulait entendre Given To Fly. Vedder y est allé d’un touchant témoignage sur la vie et la mort avant que le groupe ne s’exécute. Il y a aussi ce couple qui voulait entendre Daughter avec comme épilogue la chanson It’s O.K. du groupe punk Dead Moon, ce morceau leur rappelant un moment éprouvant lors de la naissance de leur enfant (qui va heureusement bien aujourd’hui). Puis il y a cette mère qui a demandé la chanson Sad pour son fils de dix ans, Noah, qui allait assister pour la première fois à un spectacle de son groupe préféré. La demande était accompagnée d’une vidéo de l’enfant jouant cette chanson. Le groupe a non seulement exaucé la demande, mais Vedder a invité Noah à performer la chanson avec eux. Il fallait voir Stone Gossard accompagner le jeune homme éberlué pour comprendre à quel point le groupe tient à ses fans.

    La rumeur veut que ce soit justement Gossard qui ait composé la grille de chansons pour le spectacle. Il suffit de faire un détour sur le Web pour comprendre que le fan obsédé jalouse tous ceux qui étaient présents jeudi soir. Et ce n’était pas simplement bon sur papier; j’ai assisté à un concert mémorable qui me prouve qu’il peut émaner beaucoup d’émotions positives d’un spectacle de cette envergure… un tour de force.

    Julien Baby-Cormier

    9 mai 2016
    Région : Québec, Spectacles
    Boom Gaspar, Centre Vidéotron, Eddie Vedder, Matt Cameron, Mike Mccready, Pearl Jam, Stone Gossard
Page précédente
1 … 31 32 33 34 35 … 55
Page suivante

Proudly Powered by WordPress