Vous allez vouloir vous cloner ce week-end. Allons droit au but :
Jeudi 28 avril
Tout d’abord, au District Saint-Joseph, l’auteur-compositeur-interprète Moran vient présenter son quatrième album Le silence des chiens paru le 15 avril dernier. L’album a piqué notre curiosité, on va aller voir comment Moran le défend sur scène. Entrée libre. Dès 17h30.***
Au Sacrilège, Evelyne Lavoie réchauffera votre jeudi avec son Casio. La mélancolie se mélangera à la poésie et à la fantaisie. Entrée libre. Dès 18h.
Au Cercle, le légendaire Tony Levin, maître du Chapman Stick, sera accompagné de son groupe Stick Men. Ça devrait faire plaisir aux fans d’art-rock et de prog. Et ils sont nombreux à Québec! Billets (38,79 $). Dès 20h.
Pendant ce temps, le sous-sol du Cercle accueille l’auteure-compositrice-interprète torontoise Skye Wallace. Premières parties : David Newberry et Dany Alexandre. On est dans le folk très classique, très chaleureux. Ça devrait être du bonbon pour les oreilles. Billets (10,29 $). Dès 21h.***
Au Fou-Bar, nos amis de The Two Birdz reprennent le lancement qu’ils ont dû reporter la semaine dernière. Kim Drouin-Radcliffe et Simon Gaboury mélangent joyeusement le jazz et le folk et No One’s a Stranger est un album entraînant fait pour la scène. Il va faire chaud dans le petit bar de la rue St-Jean. Contribution volontaire. Dès 20h30.
Les amateurs de chansons traditionnelles irlandaises iront faire un petit tour à la Librairie St-Jean-Baptiste où ils pourront voir Les rois de trèfle. Contribution volontaire. Dès 20h.
Vendredi 29 avril
Pourquoi ne pas commencer en soulignant un anniversaire? Yep! Cette année, nos amis de Dare To Care (ce qui comprend Grosse Boîte et Sainte-Cécile) célèbrent leur 15e anniversaire. Quoi de mieux pour ce faire que d’organiser un mini festival mettant en vedette quelques artistes à découvrir absolument? C’est ce que vise le Festival Sainte-Cécile avec Maude Audet, Bateau noir et Orkestar Kriminal. Billets (16,79 $). Dès 20h.
Du côté du Vieux Bureau de poste, les fans de Pépé et sa guitare seront contents : le prolifique auteur-compositeur-interprète a plein de nouvelles chansons tirées d’un nouvel album pour eux! Billets (26,29 $). Dès 20h.
À l’Impérial Bell, c’est la dernière soirée hivernale des NuitsFEQ. Pour finir cette série en beauté, on a invité nul autre que Yann Perreau, bête de scène professionnelle, qui viendra nous présenter Le fantastique des astres, album vitaminé lancé en grandes pompes il y a une semaine. Premières parties : Charlotte Cardin et Pandaléon. Billets (15 $). Dès 20h.***
Au Cercle, c’est le retour tant attendu des Goules. À guichets fermés. Ça va être plein et ça va être divin. Permière partie : Gerbia. Dès 21h.***
Quant au sous-sol du Cercle, il accueillera l’auteure-compositrice-interprète Tina-Ève. À classer quelque part entre Mara et Radiohead. Une belle découverte vous attend. Billets (14,29 $). Dès 21h.
Le Pantoum propose une autre belle soirée comme lui seul sait en proposer : Timothy Luke Dawson, Chassepareil (Sweet Grass) et Nouveau Band, formé de membres de Ponctuation, La Fête et Leafer. 10 $ à la porte. Dès 21h-ish.
À la Librairie St-Jean-Baptiste, deux auteurs-compositeurs-interprètes vous invitent à prendre l’apéro avant de descendre en bas voir les Goules : BOLDUCTOUTCROCHE et Coroner Paradis. Contribution volontaire. Dès 20h.
Richard Desjardins est au Théâtre Petit-Champlain. Une belle formule trio pour ce monstre sacré. Mais c’est complet, alors à moins d’avoir un précieux sésame… Dès 20h.
Samedi 30 avril
C’est la journée Pearl Jam à L’Anti Bar et spectacles. Dès midi, la terrasse et son barbecue vous accueille. Si vous ne l’avez pas encore fait, apportez vos denrées non périssables, qui seront données à La bouchée généreuse de Limoilou. Une paire de billets pour le spectacle de Pearl Jam au Centre Vidéotron sera tirée parmi les personnes qui auront fait preuve de générosité.
Toujours à L’Anti Bar et spectacles, le sympathique et roucoulant Robbob lancera son tout nouveau maxi Hornythologie. Alexandre Duchesneau et ses compères ouvrira la danse. Et on a appris aujourd’hui que The Two Birdz allaient aussi être présents. Soirée festive en perspective. 10$. Dès 21h.***
Au Maelstrom, qui ne fait pas que servir des cafés infusés à froid, vous saurez, Monsieur Leblanc lance son nouvel album In the kitchen with the rope (on voit ce qu’il a fait, ici). 5$ pour le spectacle seulement, 15$ avec l’album. Dès 21h.
À 22h, le Scanner accueille The Steady Swagger et Cold Folks. On s’attend à une belle soirée de beau folk pas trop propre. Ah, Cold Folks est maintenant un quatuor, ça devrait rentrer dans le dash, comme qu’on dit! 10$ à la porte.
Et puis Richard Desjardins est toujours au Petit-Champlain. Et c’est toujours complet. La vie est dure avec les gens impulsifs. Dès 20h.
Samedi soir dernier, le Pantoum gâtait nos oreilles avec un plateau double tout en douceur : Samuele et L’Octopus allaient se succéder pour offrir aux spectateurs une soirée toute simple, sans prétention, mais mémorable.
Tout d’abord, Samuele s’est présentée seule devant le public qui s’est sagement assis devant elle. Plutôt que d’occuper la scène, les artistes allaient occuper un des coins du loft. Tout le monde était donc assis en tailleur et la jeune auteure-compositrice-interprète a présenté son répertoire de chansons et de courts poèmes. Toujours aussi personnelle et engagée que lorsqu’on l’avait vue rapidement au Cabaret Festif de la relève en janvier dernier, Samuele était visiblement en territoire ami samedi, le silence religieux du public n’étant interrompu que par des applaudissements plus que polis. Au milieu de la prestation, Claudia Gagné (L’Octopus elle-même) est allée rejoindre Samuele avec sa contrebasse. Belle idée qui mettait le rythme des chansons en valeur. Fait rare pour une première partie : un rappel (bien mérité) pendant lequel nous avons eu droit à une reprise de Daniel Balavoine (Tous les cris, les S.O.S.).
L’Octopus a suivi tout de suite après. Derrière Claudia, Hugo (LeMalt) et Daniel (Hains-Côté), on voyait des projections réalisées par Lap (Louis-Antoine Pelletier), qui appuyaient magnifiquement les chansons de la pieuvre et de ses musiciens! Là encore, on a eu droit à une très jolie prestation fondée principalement sur le premier album complet de l’artiste, qui s’est même payé le luxe d’une chanson en haut d’un escabeau, au clair d’une projection au plafond. Le spectacle s’est poursuivi sans faille jusqu’à la dernière chanson, Yukon (une des chansons de son EP), où Claudia a eu un énorme blanc de mémoire en oubliant son deuxième couplet et à la suite duquel elle a lancé un rire proportionnellement contagieux. Ça arrive, on ne lui en tiendra pas rigueur.
L’Octopus sera à la Librairie St-Jean-Baptiste avec Miss Sassoeur & Les Sassys le 21 mai prochain.
Elle assurera également la première partie du spectacle de Julie Blanche au Cercle le 9 juin.
La 49e édition du Festival d’été, qui se déroule du 7 au 17 juillet 2016, a ajouté vingt nouveaux artistes à sa programmation le 27 avril dernier.
Il y en aura pour tous les goûts : des « valeurs sûres » comme Hedley se produiront sur scène le 10 juillet prochain.
L’Électro FEQ fera dansé les festivaliers en ajoutant le groupe français Madeon, Vanic de Vancouver et AlunaGeorge à sa programmation.
Karim Ouellet pourra compter sur Francesco Yates, un nouvel artiste de Toronto, pour sa première partie au Parc de la Francophonie.
Pour les nostalgiques, le groupe hip-hop Taktika sera aussi en concert dans le cadre du Festival d’Été de Québec. Les amateurs de swing et de soul pourront aller voir Big Bad Voodoo Daddy et Lee Fields and The Expressions. Le duo Bet.e and Stef est aussi ajouté sur la scène de Place d’Youville.
En salle, la programmation propose de belles découvertes, notamment le groupe Canailles et Wintersleep à l’Impérial Bell. Chez District Saint-Joseph, les festivaliers pourront découvrir Hein Cooper et Jeff Lang. Pour les amateurs d’indie pop, les groupes TOPS et Dan San seront en spectacle sur la scène Fibe.
Pour plus d’informations, vous pouvez aller sur le site du Festival.
Le groupe Pearl Jam, qui sera de passage au Centre Vidéotron le 5 mai prochain, est apprécié par les gens de la ville de Québec. Pour célébrer les 25 ans de la formation, le producteur de spectacles Karl-Emmanuel Picard organisera trois événements : une collecte de denrées, un barbecue et une murale sera peinte peu avant cette visite toute spéciale.
L’initiative d’un tel projet vient de Pearl Jam. Le groupe propose aux spectateurs des villes de sa tournée de faire des gestes pour redonner à leur communauté.
La collecte de denrées a comme objectif de remplir 25 paniers de denrées non périssables pour l’organisme La bouchée généreuse de Limoilou. Vous pouvez donner dès maintenant et jusqu’au 30 avril à L’Anti Bar et Spectacles. Tous ceux qui apporteront quelque chose pourront participer au tirage d’une paire de billets pour le spectacle du 5 mai au Centre Vidéotron.
Le 30 avril à partir de midi, la population pourra voir à l’œuvre le muraliste Phelipe Soldevila et participer à un BBQ au cours duquel le gagnant du concours sera dévoilé.
Jeudi dernier, notre squelette dandy préféré lançait son (magnifique) jeu de tarot en offrant un spectacle dans un sous-sol du Cercle survolté et rempli à craquer. Faut dire que de nombreux curieux étaient descendus à l’invitation de Philippe Brach, qui donnait juste avant un concert à guichets fermés dans la grande salle. N’empêche, les curieux étaient de plus en plus minoritaires et l’armée grandissante de fans d’Anatole avait tôt fait de conquérir les meilleures places autour des instruments des groupes.
Tout d’abord, la formation montréalaise Yokofeu a ouvert le bal avec son rock francophone aux accents progressifs et psychédéliques, un son bien à la mode ces temps-ci, mais il y a un petit plus chez ces jeunes hommes fort créatifs, une belle harmonie et un sens de la mélodie qui nous permet de suivre le fil même si les chansons sont plutôt longues. En plus, c’est dansant, voire un brin tribal, probablement ce petit côté post-punk. Francis Rose, charismatique chanteur qui parle peu, mais qui s’exprime énormément par ses pas de danse et l’espèce d’état de transe dans lequel il embarque quand la musique est lancée, mène la barque pendant que ses musiciens (Pierre-David Girard, Maxime Drouin, Gabriel Godbout Castonguay et Félix Petit) lui donnent musicalement tout l’espace nécessaire pour s’exprimer. Prestation extrêmement solide.
Anatole a ensuite enflammé l’enfer dans un concert qu’il a dédié à « son » Prince (après tout, Anatole est le roi de la nouvelle L.A.). Concert de plus en plus rodé, chaque musicien possède son « personnage » (rien de plus drôle que de voir Cédric Martel, d’ordinaire si gentil et souriant, n’avoir d’ami que son amplificateur, pendant que Jean-Étienne Collin-Marcoux tape du drum avec une rage qu’on ne lui connaissait pas – Simon et Jean-Michel semblent mener des messes noires aux claviers) et Alex Martel, de son côté, s’abandonne à la danse lascive. Visiblement en terrain conquis, Anatole se laissait aller, allant même jusqu’à chanter en bobettes à un moment donné (il était fatigué, voyez-vous…). C’est dans ce contexte qu’on a pu apprécier ses chansons, dont Discollins, qui a tout d’un hit assuré. Même assis tranquille à prendre des notes, on se surprend à danser comme s’il n’y avait pas de lendemain. Seul petit bémol : au rappel (bien mérité), Anatole commence à avoir la (mauvaise?) habitude de reprendre des chansons qu’il a jouées pendant le spectacle. Acte de rébellion contre le rappel automatique? Façon de rendre le rappel moins prévisible en jouant toutes les chansons pertinentes pendant le programme principal? Manque de matériel? Quel que soit le cas, ça laisse un peu le critique sur son appétit. Rien contre Discollins, qui a été rejouée (comme L.A./Tu es des nôtres), bien au contraire, mais comme Anatole attire les foules comme le Christ attirait ses fidèles, prêts à voir le même concert à plusieurs reprises, ça commence à faire un peu redondant.
Mais t’sé, quand tout ce que tu trouves à chialer, c’est le fait que le groupe joue deux fois ta chanson préférée…
Ah fait, allez donc signer la pétition pour qu’Anatole chante avec Peter Gabriel au Festival d’été de Québec! Me semble que ça serait un beau moment!
C’est sous les notes de Portraits de famine, éponyme de son dernier album paru en 2015, étant vêtu d’un kimono et portant un masque d’extraterrestre que Phillipe Brach est monté sur scène. Accompagné de ses trois musiciens, Brach a offert un spectacle touchant à saveur folk. C’est avec la chanson Si proche et si loin à la fois que la foule s’est laissée entrainer.
Empreintes d’humour, ses interactions avec la foule étaient authentiques. Le chanteur a même commandé de l’alcool au bar directement sur la scène. C’est à coup de Gin tonic et de shooter de jagermeister que Brach et ses musiciens ont fait lever le party de cette soirée festive. Après tout, assister aux spectacles de Philippe Brach, c’est pour avoir du plaisir.
Il cheers même avec la foule pendant C’est tout oublié.
Conservant le thème des festivités tout au long de son spectacle, Brach s’est évidemment chargé d’honorer le fameux 420 qui avait lieu la veille. Pour l’occasion, les spectateurs ont eu droit à une chanson de Sophie Grégoire !
La foule était très fébrile puisque les applaudissements et les cris étaient omniprésents tout au long de la soirée. C’est surtout en interprétant les chansons de son 1er album et ses classiques que le spectacle a littéralement levé. Brach a bien présenté la qualité de son répertoire musical.
Il y a eu plusieurs autres moments forts dans son spectacle comme lorsqu’il a interprété de façon a capella sans instrument et en claquant des doigts sa chanson Bonne journée.
C’est aussi avec une reprise de Ryan Shaw – We Got Love interprété dans le noir complet, qu’il a ajouté une touche de soul à son spectacle. Il a terminé la soirée avec des chansons dansantes et sous des airs de country avec Gaston !
Philippe Brach a offert un spectacle de qualité. Un spectacle qui détend puisqu’on se laisse complètement envelopper par sa musique acoustique et sa voix extraordinaire.
Samedi dernier, le Festival d’été de Québec présentait le spectacle des Trois Accords à l’Impérial Bell, à guichets fermés. Le groupe a complètement enflammé la salle ce soir-là.
Fidèles à leur humour, les membres du groupe ont introduit le spectacle avec leur chanson Les dauphins et les licornes comme s’il s’agissait du rappel. L’arrière-plan aux couleurs de l’arc-en-ciel rappelait très bien la chanson. Il y avait même un dauphin gonflable qui se lançait dans la foule. À la fin de la chanson, ils ont remercié le public et ils sont sortis de scène. Le public s’est alors empressé de crier et d’applaudir afin de les faire revenir. Ils sont remontés sur scène en enchainant avec Joie d’être gai, éponyme de leur nouvel album sorti en novembre dernier.
Les interactions du chanteur et guitariste Simon Proulx avec le public étaient exécutées de manière très habile et particulièrement humoristique. Après la troisième chanson, le groupe ne savait plus quelle chanson jouer, à ce qu’il parait, ils auraient épluché tout leur répertoire musical. Ce scénario servait en fait à introduire la chanson Dans mon corps. Idem avec Je me touche dans le parc ; le chanteur a même invité les spectateurs à leur écrire s’ils connaissaient une personne à qui c’était arrivé. À l’occasion de leur tournée, le groupe invite leurs fans à se joindre à eux afin de former une chorale. La Chorale de Québec, composé de personnes « très entrainées », à leur avis, est montée sur scène avec eux. Ils ont demandé au public de leur envoyer de l’amour et même d’enlever leurs vêtements pour que ces derniers soient plus à l’aise. Finalement, ils ont joué Tout nu sur la plage ! Leur amour pour la ville de Québec se retrouve dans leur top 50, environ à la 22e place. Leur top 1 est bien sûr St-Bruno, parce que selon eux, les habitants font pitié !
Les Trois Accords ont interprété plusieurs de leurs grands succès ce soir-là enchainé avec plusieurs chansons de leur dernier album et de J’aime ta grand-mère. On a eu droit à Lucille, Grand Champion, Tout nu sur la plage,St-Bruno et Bamboula, entre autres.
Superbe belle interprétation de la chanson Saskatchewan en version acoustique a capella. Les membres du groupe ont quitté la scène pour se rejoindre sur la mezzanine. Doux moment où d’ailleurs le chant du public enterrait le chanteur.
Enfin, en rappel, ils ont repris le thème du début de spectacle en disant : Bonsoir Québec !
Spectacle plus que réussi pour Les Trois Accords.
Une supplémentaire est prévue le 12 novembre 2016 à l’Impérial Bell pour ceux qui les auraient manqués.
Première partie
El Mariachi Los Trovadores s’est chargé de réchauffer la foule avant la tête d’affiche de la soirée. Le groupe a complètement séduit le public en jouant des chansons classiques mexicaines. Les spectateurs ont pris plaisir à danser et à chanter avec les trois Mariachis.
Les prochaines semaines seront complètement folles côté spectacles à Québec et la fin de semaine qui s’en vient en sera un bon exemple. Alors, quel est le menu du week-end?
On vous en présente un aperçu, mais vous pouvez toujours consulter Quoi faire à Québec pour plus de concerts de toutes sortes.
Jeudi 21 avril
On commence la soirée avec Émile Bilodeau au District St-Joseph dans le cadre des Apéros découverte du FEQ. On aime beaucoup ce jeune homme qu’on a pu voir un peu partout au cours de la dernière année. Vous aimez Mononc’ Serge? Vous trippez sur Philippe Brach? Vous allez adorer Émile. À 17 h 30. Entrée libre.
Il était à Lévis la semaine dernière (avec Émile, justement), le v’là de retour sur la rive-nord. Je parle bien sûr de Philippe Brach, qui nous interprétera les chansons de son magnifique Portrait de famine. Il reste encore quelques billets, mais on n’est pas sûrs qu’il va en rester à la porte. Décidez-vous rapidement! Portes : 19 h. Spectacle : 20 h. 22 $. **
Quelle belle façon de finir sa soirée que d’aller voir Anatole et Yokofeu! Les deux groupes se produiront au sous-sol du Cercle à 22 h (ou après la fin du concert de Brach). Anatole va en profiter pour lancer son jeu de tarot. Que vous réserve la nouvelle L.A.? 10 $ (5 $ pour les détenteurs de billets de Brach) **
La formation pop de Québec Unknown Colour lancera son album Beat the Clock à L’Anti. Première partie : Tracer Flare. Portes : 20 h. 10 $
Vendredi 22 avril
L’auteur-compositeur-interprète Fred Labrie lance son album Dans la fumée claire à la Ninkasi en formule 5 à 7. Entrée libre.
Le groupe rap du 83 Taktika sera à L’Anglicane pour célébrer ses 20 ans. C’est complet, mais si vous avez déjà votre billet, on vous rappelle que le spectacle est à 20 h.
The Two Birdz profite également de ce vendredi pour lancer un nouvel album, No One’s a Stranger. Au Fou-Bar à 20 h 30. Contribution volontaire.
Les amateurs de musique qui sent la campagne iront assister au Barn Show à L’Anti, un show qu’on nous vend comme un show d’cowboys 100 % Québec. Au menu : The Free Walkers, Amor & Willie, Le Paparman Club Band et Tze Texas Redmecs. Ça va être festif et déjanté, nul doute à ce sujet, surtout que le tord-boyau va couler à flots. Est-ce que les gens de L’Anti vont oser garder le miroir derrière le bar? Une balle perdue, ça fait des dégâts! 20 h. 10 $ (à la porte).
Au Cercle, c’est le retour de Milk & Bone, qui avait fait un tabac à sa dernière visite à l’automne dernier. Cette fois, la première partie sera assurée par la sensation Geoffroy, qui devrait donner quelques frissons aux spectateurs avec sa jolie musique. 20 h, 20 $ (on nous souffle qu’il ne reste qu’une cinquantaine de billets… faites vite!).
Give Me Something Beautiful et Les Avalés sont au Bateau de nuit dès 20 h 30.
Samedi 23 avril
La jeune auteure-compositrice-interprète Marianne Poirier sera au Vieux bureau de poste. 20 h. Mais vous savez quoi? C’est complet! Yep. Même les artistes qui débutent remplissent les salles!
On l’a beaucoup aimée cet hiver au Cabaret festif de la relève, elle est de retour à Québec : Samuele sera au Pantoum! En première partie? Une pieuvre qu’on aime beaucoup : L’Octopus. Portes vers 20 h, BYOB. 10 $.***
Les groupes en tournée ne choisissent naturellement pas toutes les dates et certaines dates de tournée, si on veut optimiser, tombent un lundi malheureusement. En général, le même concert pourrait être donné à guichets fermés un soir de fin de semaine et devant une assistance éparse en tout début de semaine, sans que ce signe soit un gage de qualité (ou absence de) du groupe qui performe. C’est exactement ce qui est arrivé à la très réputée formation rock-métal-bizarroïde américaine Torche, qui était de passage à l’Anti, pour une des dates de la tournée qu’ils font en conjonction avec Wild Throne. Pour l’occasion, le promoteur avait demandé à une formation de Québec d’ouvrir les festivités, comme c’est souvent le cas, et il avait judicieusement choisi un tout nouveau groupe à cet effet, un dénommé Osvaldo. Je dois avouer de but en blanc qu’il aurait difficilement pu faire un meilleur choix, le groupe était tout désigné pour accompagner les deux groupes en tournée, pour différentes raisons, notamment le style, les influences du groupe et le niveau de qualité général de leur prestation, qui était très solide.
Osvaldo, c’est le nouveau projet de petits gars de Québec. C’était peut-être son premier show, à Osvaldo, mais les quatre gars qui en sont les membres cumulent près d’un demi siècle d’expériences musicales variées et ont fait de la scène avec des projets préalables, notamment le défunt groupe Mountains Unfold, qui a fait ses adieux à la scène durant le Festival OFF 2013 et dont trois membres se retrouvent dans Osvaldo, soit Luc Barrette (guitare), Hugo Ouellet (batterie) et Phil D’Amours (vocaux). Le quatuor est complété par le bassiste Alex Landry, qu’on a pu voir sévir et servir des basses fréquences au sein des groupes locaux Albatros et Khan, entre autres. Les premières notes se sont fait entendre vers 20h15 et la formation a d’emblée mis les cartes sur la table avec une pièce d’introduction lente et lourde qui a fait comprendre à l’assistance relativement restreinte en début de soirée de quel bois ils ont l’habitude de chauffer. Très stylé et atmosphérique aux premiers abords, leur musique opère des changements brusques et un gros paquet d’idées invoquées pendant le processus créatif se ramassent raboutées lorsque la pièce est parvenue à la ligne d’arrivée, simplifiant la composition et accélérant la publication de leur musique. Lors que je leur demande pourquoi ils sont là, Landry raconte à la blague qu’ils ont voulu jouer pour entrer voir Torche gratuitement, parce qu’ils sont ben fans. D’autres groupes parus sur la légendaire étiquette Hydrahead doivent aussi figurer parmi leurs influences, notamment Botch. Au compte de leurs influences, le chanteur évoque aussi Coalesce, Oxbow, Sweep The Leg Johnny, liste à laquelle j’ajouterais Converge, Carmen Campagne et pour certains passages furtifs et dissonants, The Dillinger Escape Plan. La musique offre une ambiance sombre et chargée d’émotions, la tempo est la plupart du temps assez long mais les pièces sont ponctuées de phases plus accélérées et extrêmes, quelques blast beats se glissant ici et là dans leurs créations.La frénésie propre au grind et au powerviolence vient poindre à l’occasion, certains passages ralentis ont des airs de doom, la dissonance est également présente dans les riffs mais le tout est très bien dosé, donnant une très belle cohérence à des pièces qui ont parfois pourtant été montées comme des courte-pointe. Le résultat est somme toute vraiment épique, quelques moments hardcore ou post-metal viennent compléter le portrait, procurant une dose supplémentaire d’atmosphères authentiques et envoûtantes. On voit que c’est le projet de musiciens techniquement très capables, mais aussi, de mélomanes, parce que les influences sont rarement dissimulées mais le métissage auquel elles donnent naissance est authentiquement intéressant et novateur. Les vocaux, très sentis, oscillent avec vigueur entre le désespoir et l’indignation, pour les émotions transmises. Les faibles prétentions du groupe par rapport à son travail jurent avec le haut niveau de qualité qui est atteint, ce qui est assez rafraîchissant comme attitude, quoique ça peut presque prendre des allures de fausse modestie, parce que c’est pas mal bon. Extrême, varié et accessible à la fois, grâce surtout au niveau de qualité et aux gros riffs bien groovys qui nous forcent de temps à autre à hocher de la tête un moment, avant que la rythmique ne change. Le groupe fondé à Québec il y a environ six mois a un bandcamp pour présenter deux extraits, dont un qui donne une très bonne idée de leur son. Surveillez-ça, vous risquez d’entendre parler d’eux à nouveau avant la fin de l’année. Mieux encore d’ici là, écoutez ça en lisant la suite![bandcamp width=100% height=120 track=944720823 size=large bgcol=ffffff linkcol=0687f5 tracklist=false artwork=small]
Avec les oreilles qui bourdonnent encore un peu, j’ai regardé Wild Throne prendre place sur scène et offrir aux gens réunis sur place un beau mur de son aigu d’une trentaine de secondes en guise d’introduction, laissant préfigurer les vocaux du chanteur qui étaient souvent assez aigus aussi, allant jusqu’à flirter avec le glam rock et se rabattant sur le scream plus rarement que sur le vocal clean. Le groupe, originaire de l’état de Washington sur la côte pacifique américaine, fait d’ailleurs la part belle aux mélodies, la plupart du temps la dissonance ne fait partie de leur éventail sonore, mais certains moments assez extrêmes viennent ajouter de la variété et de la surprise à des pièces qui autrement seraient plus rock que métal. Excentrique et variée, leurs chansons font parfois appel à des séquences électroniques et à des beats glitch pour appuyer le batteur, qui n’avait pourtant pas vraiment besoin d’aide et donnait une leçon de sport aux mélomanes ébahis devant lui. Les influences semblent graviter autour de l’étiquette californienne Three-One-G, notamment Melt-Banana, An Albatross, Blood Brothers, mais doivent aussi inclure des trucs variés comme les Melvins, Everytime I Die, en plus de certainement inclure, surtout pour le vocal, The Mars-Volta, dont le nom est apparu sur quelques lèvres lorsqu’on commentait le concert ensemble après. La plupart du temps assez colorée, leur musique est appuyée sur le vocal excentrique du chanteur et les chevauchées rock qu’il crée avec son powertrio. Les chants peuvent être émotifs et racoleurs et la mélodie douce, puis soudainement, devenir rauques et accompagner du rock-metal qui groove sur des riffs gras, puis passer au emo-core et au math-core par moments. Le résultat est souvent assez accrocheur, pas mal impressionnant, mais fait parfois sourciller par rapport au mélange souvent inusité des styles. C’est pas nécessairement pop parce c’est formaté dans un genre particulier, mais plutôt parce que le niveau de qualité est assez haut, mais le côté commercial ressort parfois un peu trop, donnant toutefois l’occasion au chanteur de prouver sa polyvalence, en passant avec aisance du scream au clean. Certains moments extrêmement syncopés agencés avec un stroboscope créent une ambiance survoltée, maximisant l’effet mutuel de la lumière et du rythme. À la fin de la performance, on retient que le groupe est très solide mais qu’il a de drôles de goûts, que le melting-pot de genres auxquels le groupe fait appel est en soi plutôt original, mais le fait qu’un mélange presque toujours similaire se retrouve dans presque toutes les pièces donne l’impression que cette originalité a été transformée en formule toute faite, prête à être répétée. Quoiqu’il en soit, la performance fût agréable et très solide, disons qu’on comprend pourquoi quelqu’un leur a donné un gros contrat de disque, et aussi une belle surprise, même si c’était le groupe que j’ai le moins apprécié des trois.
Le dernier et non le moindre à gravir la scène de l’Anti en ce lundi soir, peu après 22h, c’est Torche, un groupe de Miami en Floride qui a su s’attirer la faveur des critiques, des mélomanes et des néophytes, pour son équilibre parfois précaire mais souvent réussi entre l’extrême et l’accessible. Le répertoire du groupe a évolué et des riffs de plus en plus accrocheurs se retrouvent dans leurs compositions. C’est leur plus récent album Restarter qui a constitué le matériel pour la majorité du set, dont les pièces «Minions» et «Annihilation Affair» étaient des moments forts. La musique de Torche, je crois que je la qualifierais de «métal pour adultes», pour diverses raisons, bien que l’appellation semble étrange a priori. Des gros riffs, des structures progressives, une insistance sur la mélodie, des thèmes diversifiés et intrigants pour les textes et un vocal qui reste clean la quasi totalité du temps. Le groupe passe avec aisance du plus lourd au plus léger, tout comme le prédécesseur Wild Throne, mais avec une beaucoup plus grande cohérence et un résultat esthétiquement plus intéressant. Leur show est pas mal de type «dans tes dents» même si le groupe est plus accrocheur que les deux précédents par essence. Juste avant une pièce qui semblait imiter «Thunderstruck» d’AC/DC, une des rares interventions parlées plus soutenues du chanteur nous a appris que le groupe en était à sa première visite et qu’il ne s’attendait pas à un accueil aussi chaleureux de la part du public, pour un lundi soir en compagnie d’un groupe qui leur rend visite pour la première fois mais dont la bonne nouvelle semble parvenue à leurs oreilles. La performance s’est déroulée toute en intensité, plutôt captivante et elle semblait au goût des gens sur place, pour qui le hochage de tête était obligatoire pendant la plus grande proportion du concert. Après une transition faite d’un mur de son assourdissant et insistant, la pièce avec le plus gros riff du show (les riffs sont pas mal tous gros mais celui là était encore plus gras) commence, puis viennent s’y poser des harmonies vocales graves et bien appropriées. La basse donne rapidement l’impression que le tissu de nos vêtements va se déchirer tellement la vibration est intense. Le son est demeuré impeccable du début à la fin, les tonalités de guitare qui font la marque de commerce du groupe demeurent toujours très riches et la dernière pièce était tellement badass qu’elle dispensait le groupe de s’offrir en rappel. J’ai profité de l’occasion pour aller me faufiler dans mon lit, clôturant un cycle de concert amorcé huit jours plus tôt, au même endroit, pour le concert de Sarah Neufeld et poursuivi par Misc au Cercle, quatre soirs des Nuits Psychédéliques à Méduse et une virée au Club Soda à Montréal pour voir quelques uns des groupes invoqués plus haut comme influences de Wild Throne (Melt-Banana et les Melvins).
J’ai malheureusement oublié mon petit appareil photo compact et n’ai donc pas pu prendre de photos du concert, ce qui m’a forcé à me rabattre sur différentes images d’archive cueillies ici et là sur la toile, moins journalistiques par rapport à l’évènement rapporté, mais plus jolies que celles que j’aurais prises.
Cette année, la troisième édition des Nuits psychédéliques de Québec prenait place à la Salle Multi de la Coopérative Méduse plutôt qu’au Cercle. Pour les néophytes, le festival offre une multitude de groupes de musique dont le but est de créer une atmosphère planante et, bien entendu, faire découvrir des artistes aux styles éclectiques et hors du commun. Une soirée découverte s’annonçait à moi étant donné ma première participation aux Nuits Psychédéliques et de ma méconnaissance des groupes présents. Soulignons chaleureusement la participation de monsieur Lance Gordon de Mad Alchemy (San Francisco) qui se chargeait des effets visuels hauts en couleur. Les photos parlent d’elle-même!
Pang Attack
C’est le trio montréalais constitué d’Alex Hackett (guitares, voix), Yann Geoffroy (batteries) et Dave Clark (claviers, basse) qui se chargeait d’ouvrir cette troisième édition. Jouant dans le post-rock atmosphérique que certains qualifient de «shoegazing», le groupe se démarque de par la clarté de leur son et des effets électro précisément dosés. Live, Dave Clark délaisse sa basse pour plutôt s’occuper du synthétiseur, substitut de choix pour créer l’ambiance onirique de Pang Attack.
Rishi Dhir
Le chanteur de la formation indie rock canadienne Elephant Stone, Rishi Dhir, était en formule solo ce soir, accompagné de sa sitar. Nu-pied sur son tapis, sirotant son verre de vin rouge, Dhir s’introduit en pinçant les multiples cordes de son instrument ébahissant. La foule est rivée sur ce point central sur scène. Jusqu’à la moitié de sa prestation, il nous offre un jeu traditionnel envoûtant, frôlant le mysticisme. Vers la fin, Dhir module le son de son instrument pour ajouter un rythme électro bouclé à son jeu. Peu de temps suffit pour faire danser les spectateurs sur l’air très semblable à New Order – Blue Monday. Très intéressant de voir la polyvalence du musicien.
Buck Gooter
Le duo américain Buck Gooter (Terry Turtle, guitar – Billy Brat, vocal et percussions) fait une entrée fracassante sur scène, diamétralement opposé au spectacle précédent. Tandis que Turtle joue sur une guitare sèche distortionnée, Brat rugit dans son micro tout en harmonisant les diverses percussions. Champion de la présence sur scène, ce dernier lance des regards maléfiques tandis qu’il assainit de violents coups de pied dans ses chimes, clochettes autour du cou. Côté musical, on se rapprochait d’un mélange punk trash des années 80 fusionnées à du new-wave. Ce fût quelque peu cacophonique, mais très divertissant!
Yonatan Gat
Une petite scène se glisse discrètement au milieu du parterre après Buck Gooter pour faire place au trio new-yorkais. À travers les spectateurs attentifs se glissent les musiciens qui grimpent vers leurs instruments. Yonatan Gat lui-même nous annonce que nous nous apprêtons à «vivre un rituel ancestral»! Nous avons droit à une introduction de guitare au caractère très surf rock, suivi d’une impressionnante rythmique à la batterie. En effet, le tempo accéléré dans un style jazz aléatoire du batteur superposé aux douces mélodies californiennes donne un effet psychédélique remarquable. Les lueurs rouges et vertes des projecteurs laissaient entrevoir l’expression des musiciens en sueur qui semblaient vivre un état second. Toutefois, j’ai été déçu du son à peine audible de la basse. De plus, j’ai eu l’impression, après 30 minutes, que la musique était répétitive et chaotique, entre autres due à la présence permanente des percussions hyperactives.
SUUNS
Le groupe rock électro montréalais tant attendu, Suuns (Ben Shemie, Max Henry, Liam O’Neill, Joseph Yarmush.) était présent cette année et nous présentait leur album fraîchement pressé Hold/Still. Il n’a suffi que de peu de temps pour que la foule, sous l’emprise du rythme, se mette à danser et chanter. Le groupe nous fait découvrir quelques pièces de leur nouvel opus avec entre autres UN-NO, Resistance, Translate et Brainwash, mais remonte également à Zeroes QC avec Arena et Up Past The Nursery. Les passages plus lourds se sont fait ressentir chez les spectateurs par des slams et du bodysurfing. L’ambiance était festive! Bref, une performance impeccable de l’artiste, qui fut pour moi le coup de coeur de ma soirée. Mon seul regret c’est de ne pas avoir connu ce groupe avant!
Moon King
Tandis que la plupart des spectateurs ont quitté les lieux après SUUNS, les plus curieux sont restés pour voir la dernière prestation du jeune groupe torontois composé de Maddy Wilde et Daniel Benjamin. Malgré l’heure tardive, les gens restant écoutaient attentivement les premières pièces indie-rock dreampop. Côté scène, Benjamin semble avoir de la difficulté avec le volume de son clavier à quelques reprises. De notre côté, le son est plus qu’agréable. Les gens se mettent à leur aise en dansant dans l’espace vacant au fur et à mesure que le spectacle avance. La voix de nymphette de Wilde s’agence à merveille avec le côté éthéré que procure leur style. Dommage que la foule se soit dissipée tout juste avant leur représentation.
C’est donc vers 2h00 que les dernières notes de Moon King résonnent dans la Salle Multi. Incroyable expérience de mon côté! Autant mes sens auditifs que visuels ont été comblés. Encore une fois, l’orchestration fantasmagorique des effets visuels par Mad Alchemy a été un ajout tout à fait extraordinaire! J’appréhendais une monotonie des styles musicaux aux clichés psychédéliques, mais j’ai été surpris du contraire. J’aurais cependant respecté la recette traditionnelle de mettre la tête d’affiche en dernier. Je trouve que c’est un manque de respect qu’une grande partie des spectateurs aient quitté après SUUNS, d’autant plus que je trouve cela triste pour l’artiste. J’y retournerai à coup sûr l’an prochain, quitte à planifier mes congés d’avance!
Consultez ici les superbes photos que Jay Kearney, photographe chez nous, a pris pour le compte de l’organisation des Nuits Psychédéliques et que le festival nous permet de présenter à nouveau.