ecoutedonc.ca

ecoutedonc.ca

archives
  • Accueil
  • Site original
  • [HIVERNAL de BSP] Les Deuxluxes et Steve Hill, 26 février

    [HIVERNAL de BSP] Les Deuxluxes et Steve Hill, 26 février
    Credit : Charles Miller
    Credit : Charles Miller

    Une foule modeste c’est déplacée au mythique sous-sol de l’Église de Baie-Saint-Paul (statut acquit grâce Au Festif!) transformé en lieu de culte musicale, pour l’occasion. Modeste en début de soirée, certes, mais qui a pris de l’expansion lorsqu’est venu le temps à la vedette de la soirée de monter sur scène. En effet, Les Deuxluxes et Steve Hill avais la lourde tâche de débuter l’Hivernal de Baie-Saint-Paul, le vendredi 26 février dernier. Sous le regard attentionné de Jésus (il était littéralement sur la scène), les deux formations ont données tout ce qu’elles avaient afin que cette deuxième édition parte du bon pied.

    Credit : Charles Miller
    Credit : Charles Miller

    Les Deuxluxes ont fait fi de cette foule modeste démontrant toute leur intensité dès les premières notes. Le très polyvalent Étienne Barry a même brisé une corde de sa guitare! Les fans de groupe on pu s’emparer rapidement de l’avant de la scène, sans résistance, et le reste du public a pris du temps à se réchauffer, afin d’être plus participatif, à cette performance énergique de « rock garage » plus que « vintage  » (et assumée). La voix exceptionnelle de la chanteuse, Anna Frances Meyer, ainsi que son charisme naturel a fait son travail lors d’une prestation parsemée de petites embûches et contraintes (cordes brisées, instruments mal ajustés et accordés etc…) qui créaient des longueurs inutiles lors des transitions, empêchant le public d’être pleinement captivé. Les Deuxluxes ont, malgré tout, donné une performance de qualité, en pesant sur le champignon sans vraiment regarder derrière eux et qui, au final, a conquis une foule un peu plus  hésitante qu’à l’habitude.

    Credit : Charles Miller
    Credit : Charles Miller

    Cependant, la majorité du public c’était déplacé pour voir le légendaire Steve Hill. Guitariste  de renom, il venait à Baie-Saint-Paul présenter quelques nouveaux morceaux de son nouvel album (qu’il vendait en exclusivité sur les lieux puisqu’il sort le 3 mars prochain). La foule est donc devenue captivée par la prouesse du guitariste, qui s’accompagnait lui-même aux percussions. Un  »one-man band » d’expérience qui semblait avoir du plaisir sur scène et celui-ci était contagieux. Steve Hill sait que sa guitare est la vraie vedette du spectacle et lui donne tout le champ libre à travers d’impressionnants solos qui faisaient réagir bruyamment la foule. Des sonorités que l’on peut associer à un groupe comme The Black Keys rendant l’œuvre de Hill accessible : du blues et du rock classique qui s’entremêlent savamment.

    Au final, une soirée qui a permis aux gens de renouer avec le passé, tout en regardant de l’avant, puisque le tout était revisité avec modernité et, surtout, dynamisme. Deux univers musicaux qui peuvent, à première écoute, sembler différent mais qui, lorsque l’on tend l’oreille, se marie avec brio.

    Simon Belley

    18 mars 2016
    Festivals, Région : Québec, Spectacles
  • [HIVERNAL de BSP] Debbie Tebbs et Radio Radio, 27 février

    [HIVERNAL de BSP] Debbie Tebbs et Radio Radio, 27 février

    Pour la seconde et dernière soirée de cette deuxième édition (beaucoup de deux en une seule phrase) de l’Hivernal, Yves Hernal c’est payé tout un party. En effet, le sous-sol de l’Église s’est illuminé de milles feux grâce à l’impressionnante Debbie Tebbs et les très attendus Radio Radio. Une soirée sous le signe du rythme et des influences électro bien senties pour plonger le sous-sol de l’Église de Baie-Saint-Paul dans une ambiance de club très tendance.

    Credit : Charles Miller
    Credit : Charles Miller

    L’énergie est déjà à son comble dans une salle qui sera bientôt à pleine capacité et Debbie Tebbs foule la scène avec ces deux acolytes, tous vêtus de capes cachant leurs visages. Le calme avant la tempête qui va déferler sur la foule. Un électro puissant et énergique, inspiré par le « new wave » et qui me fait penser à Crystal Castles. Bien sûr, on ne peut passer sous silence la petite touche « french touch » ici et là pour donner un cocktail explosif afin de faire danser la foule. Debbie Tebbs échangeait beaucoup avec le public, surtout en début de spectacle, afin que celui-ci se donne autant que la formation performant sur scène, enchaînant les chansons sans perte de temps et avec un plaisir contagieux. Seul bémol: la modulation de la voix était très inégale et rendait la voix de la chanteuse souvent incompréhensible. Ce fut ajusté au cours du spectacle sans nuire à l’ambiance globale puisque la présence scénique de Debbie Tebbs compensait largement.

    Credit : Charles Miller
    Credit : Charles Miller

    Finalement, pour clore le volet musical, les vedettes de la soirée (et j’ose dire du week-end) ce sont amenées avec l’assurance qu’on leur connait. Ce spectacle était pour le lancement de Light the Sky (leur nouvel album) après l’avoir fait à Montréal ainsi qu’à Québec. Mon collègue Julien Babin m’avait préparé, grâce à son excellente critique, à du nouveau matériel éclectique, mais surtout très dansant. Mais d’emblée, c’est la mise en scène qui m’a accrochée, surtout au niveau de l’éclairage ainsi que l’ajout des deux R, derrière le duo, qui agissaient comme des panneaux LED. C’est un spectacle réglé au quart de tour, très complet et qui, en plus de faire des pièces de leur nouvel album, fait quelques arrêts très appréciés sur des classiques comme  »Jacuzzi » ou  »Dekshoo ». On a fait participer la foule, on a fait participer Yves Hernal (Ej feel zoo, indeed!), bref, Radio Radio manipulait la foule comme des marionnettes!  Musicalement, je suis en honnête et disant que je ne suis pas un fan du groupe sur disque, mais Radio Radio « live » est une toute une expérience à vivre et pour ça il mérite tout mon respect et l’Hivernal ne pouvait pas conclure sur une meilleure note .

    Credit : Charles Miller
    Credit : Charles Miller

    Bien sûre, Yves en voulait plus et a décidé d’organiser un « after party » que mes vieux os (et mon pied blessé) ne pouvait pas se permettre. Malgré tout, j’ai quitté Baie-Saint-Paul ce soir là, sourire en coin et satisfait de cette fin de semaine de festivités. Deux expériences musicales différentes, certes, mais de grande qualité et ce des deux côtés. J’ose espérer que l’Hivernal sera de retour pour une troisième édition afin que, une fois de plus, ils puissent nous surprendre avec une programmation audacieuse, à première vue, mais qui fait tellement de sens quand on prend la peine de vivre l’expérience.

    Bref, je n’ai pas regretté de sortir de chez moi!

    Simon Belley

    18 mars 2016
    Festivals, Région : Québec, Spectacles
  • [SPECTACLE] LIGUE ROCK 5 – soirée 1, Le Cercle, 5 mars 2016

    [SPECTACLE] LIGUE ROCK 5 – soirée 1, Le Cercle, 5 mars 2016

    Après plusieurs années à grandir au même endroit, la LIGUE ROCK est devenue cette année une fête itinérante qui se déroule pendant trois fins de semaine à Montréal, à St-Hyacinthe et à Québec.

    Nous avons assisté à la première soirée québécoise qui mettait en vedette Oktoplut, The Steady Swagger et Bad Uncle.

    Premier groupe de la soirée, Oktoplut a offert aux spectateurs présents l’intégrale de son tout dernier EP, La sorcière de roche. C’est lourd, c’est sale, c’est long (deux pièces, la première de 18 minutes, l’autre de 9 minutes). Laurence Fréchette et Mathieu Fournier ont toute une présence sur scène, à un point tel qu’on oublie les projections à l’arrière. Une excellente proposition (pour laquelle j’étais content d’avoir mes bouchons). Les amateurs du genre doivent prendre rendez-vous avec ces lascars.

    Virage à 180 degrés pour les deux bands suivants, The Steady Swagger et Bad Uncle, qui présentaient tous les deux un folk-rock festif plein d’énergie qui a su faire danser le parterre du Cercle (ça a pris quoi avant que le plancher soit plein de bière? 10 secondes?). Dans les deux cas, musiciens talentueux et charismatiques, voix particulières (Mathieu Lacombe, des Steady Swagger, peut faire freaker un haut-parleur de basses à lui seul), vraiment, on a eu du bon temps.

    On a manqué la deuxième soirée de samedi dernier, mais ce samedi 19 mars, la Ligue rock se termine à Québec avec un programme imbattable : Aut’ Chose, Les indiens et Reanimator. Francoeur qui chante Le Freak de Montréal. J’aurais jamais cru voir ça quand j’écoutais mes disques achetés à L’Échange à l’adolescence. Dire que j’ai hâte relève de l’euphémisme. Les billets sont disponibles au Cercle… et ci-dessous :

    Oktoplut – Photo : Jacques Boivin
    The Steady Swagger – Photo : Jacques Boivin
    Bad Uncle – Photo : Jacques Boivin

    Jacques Boivin

    18 mars 2016
    Région : Québec, Spectacles
  • Lancement d’Anatole (L.A. / Tu es des nôtres)

    Lancement d’Anatole (L.A. / Tu es des nôtres)

    Anatole nous a ouvert les portes de son studio hier soir et il a recréé pour son public l’ambiance de la Nouvelle LA pour un lancement hors du commun. Compte-rendu d’un voyage dans le temps et l’espace pour nous amener au lieu le plus tendance de la L.A. du temps d’Andy Warhol.

    Exploration des lieux

    Anatole-4À 19h pile, un gardien de sécurité impassible nous ouvre la porte qui mène au deuxième étage du Pantoum, endroit méconnu du public puisque la scène est habituellement au troisième. On est ensuite balancés dans un monde sorti d’une autre époque, où chaque pièce a son ambiance propre. On peut se déplacer jusqu’à la salle d’écoute munie d’encens, de lavalamps et de guirlandes de lumières. L’album y joue en boucle, accompagné d’une projection rétro pour le plaisir de ceux qui s’affalent dans les divans pour apprécier l’art d’Anatole.

    Il y a aussi une salle principale où les gens peuvent se rejoindre pour discuter entre eux. On y croise la crème de la scène émergente de la ville de Québec, ce qui rajoute à l’ambiance hip du décor. Mais autre chose s’y passe aussi : on peut y voir différentes performances, effets visuels et sonores maison. Anatole, la vedette de la soirée, nous a présenté quelques acteurs de la soirée. Le premier qu’il nous présente est Kenton Mail, le batteur : «c’est un très bon batteur de jazz que j’invite souvent pour me divertir», explique-t-il dans son rôle de dandy. On a aussi eu droit à la performance de Fabien Piché, danseur, et à celle de Laps, «qui est associé à Canadian Bacon, entre autres, et qui est un très bon peintre», toujours selon le maître de la soirée. Les autres membres du groupe, finalement, oeuvrent aussi à la réussite de la soirée pendant qu’on nous offre des cosmopolitains dans un coin de la salle.

    La salle la plus théâtrale, cependant, reste la loge d’Anatole. Certaines choses qui s’y passaient ne se racontent même pas (vous devrez aller jeter un coup d’œil aux photos), le tout pour le simple plaisir de la vedette de la soirée. Celle-ci nous explique en quelques mots le thème de la soirée : «L’idée c’était de faire voir un peu aux gens dans quel climat j’évoluais. En ce moment, on est en pleine création», nous confie le dandy.

    Les choses se passent

    Anatole-23Après la découverte de l’endroit, vers 19h30, l’atmosphère de la salle principale change : quelque chose va se produire. Anatole sort de son antre et se promène dans la foule, quand soudain une explosion sonore nous annonce qu’il va se mettre à chanter. Inattendue, cette prestation de deux ou trois titres électrise la foule, qui vers la fin danse tout autour de lui alors que de la poudre, accessoire primordial à l’ambiance, est lancée à tout vent dans la salle. La star retourne ensuite dans ses quartiers aussi promptement qu’elle en était sortie, nous annoncant au passage son apparition prochaine au District, le 7 avril prochain.

    Commentaires du public

    Hors du commun est un excellent qualificatif pour cette soirée, qui a été très appréciée par le public. À travers notre exploration de la salle, on a recueilli quelques témoignages.

    «Psychédélique, mais à la fois conceptuellement arrêté. C’est intéressant d’avoir cette expérience de lancement qui va au-delà de la simple musique, mais vraiment dans le concept et dans la personnification d’Anatole. C’est un peu une mise en scène, c’est théâtral tout ce qui se passe, je trouve ça intéressant ce genre d’approche là»
    – Jean-Louis Bordeleau, CHYZ.

    «J’ai vraiment l’impression que l’ambiance qu’ils voulaient créer fonctionne. Le côté fashion L.A., c’est vraiment sur la coche,» ajoute aussi un autre témoin satisfait.

    Nombreux étaient ceux qui avaient déjà vu Anatole au Pantoum, au Sous-sol du Cercle, au Rock N’ Pabst, et même au Zénob à Trois-Rivières, comme me l’ont confié quelques personnes venues de là-bas expressément pour le lancement.

    «On avait des attentes, mettons qu’on savait que ça allait être hors de l’ordinaire, mais c’est encore mieux», nous dit aussi l’une de celles qui l’avaient déjà vu à plusieurs reprises.

    Et même les nouveaux ont semblé satisfaits. «J’ai vraiment aimé, j’ai trouvé ça original. Je trouvais que c’était une prestation sans préjugé», nous explique une novice d’Anatole, qui nous confie qu’elle récidivera.

    Derniers mots d’Anatole

    Pour bien clore la soirée, qui aller voir d’autre qu’Anatole ? Voici ses derniers mots sur la soirée. «Je pense que les gens ont été un peu surpris peut-être, mais c’est ce qu’on voulait. J’ai trouvé le public super, toujours super le public.»

    Comme la majorité des personnes présentes le connaissait déjà, lui et ses performances hautes en couleur, on lui a aussi demandé de nous parler de l’effet qu’il faisait à son auditoire.

    «Le choc vient de la première fois, après ça on veut juste renouveler l’expérience et on y prend goût», dit-il. «Passé la première fois c’est toujours un peu plus difficile de choquer, mais l’expérience ne perd pas de sa qualité, j’ai l’impression. Au contraire, à force d’usage c’est de mieux en mieux».

    En terminant, Anatole nous partage son rêve le plus fou : «Chanter avec Peter Gabriel ou avec Bryan Ferry sur les plaines cet été.» Pour Gabriel, il avoue que sa version de Sledge Hammer (Grosse Massue) serait une bonne pièce à chanter et dit qu’avec Bryan Ferry il chanterait ce que Ferry voudrait, peu importe.

    Anatole – Photo : Marion Desjardins
    Anatole – Photo : Marion Desjardins

     

    Marie-Ève Fortier

    17 mars 2016
    Région : Québec
    Anatole, Bryan Ferry, Le Pantoum, Peter Gabriel
  • [SPECTACLE] FRANCIS FAUBERT À L’APÉRO DÉCOUVERTE DU FEQ

    [SPECTACLE] FRANCIS FAUBERT À L’APÉRO DÉCOUVERTE DU FEQ

    Francis Faubert s’est produit pour la première fois à Québec au District rue Saint-Joseph dans le cadre de la série Apéro découverte du Festival d’été de Québec. Accompagné de Dany Placard à la basse et de Mat Vézio à la batterie, Faubert  n’a pas déçu, au contraire.

    10032016-180359-05-Francis FaubertPuisant essentiellement dans son album Maniwaki, paru l’automne passé et réalisé par Dany Placard, Faubert nous a servi une véritable volée de rock folk-garage. La chanson titre de l’album annonçait les couleurs du trio qui a donné une solide performance toute en profondeur. Le tone était pesant, rond et fort. Les solos de guitare rappelaient ceux de Freddie King. Complètement à sa place à la basse, Placard était beau à voir danser et jouer avec assurance. Il faut également noter l’excellent travail de Vézio (Antoine Corriveau) à la batterie.

    Certains trouveront l’univers de Faubert «damnant», mais une dose de mélancolie et de douleur trouve définitivement sa place dans un contexte de fin d’hiver. Parolier de la trempe de Fred Fortin, il a su nouer les gorges avec la pièce Chaque fois, qui partage la même charge émotive que la chanson Batiscan de Keith Kouna. La veille du spectacle, Faubert a dévoilé le vidéoclip de la chanson Moman; véritable appel à l’aide d’un homme vulnérable qui demande à sa mère de prier pour lui. L’entendre live a été toute une expérience. C’était deep rare.

    Somme toute, l’auteur-compositeur-interprète a donné une très belle performance touchante et on espère le revoir à Québec dans un avenir rapproché.

    Photos : Jacques Boivin

    Valérie Vinet

    17 mars 2016
    Apéros FEQ, Festival d’été de Québec, Région : Québec, Spectacles
    Apéros FEQ, District Saint-Joseph, Francis Faubert
  • [FESTIVAL D’ÉTÉ DE QUÉBEC] Une programmation qui plaira à tous!

    [FESTIVAL D’ÉTÉ DE QUÉBEC] Une programmation qui plaira à tous!

    Le Festival d’été de Québec a frappé quelques coups de circuit ce midi en dévoilant la programmation de sa 49e édition. Qu’on regarde l’affiche de haut en bas ou, comme nous, de bas en haut, il y en a vraiment pour tous les goûts. Cette année, le mot-clé est « profondeur », et de la profondeur, y’en a en masse!

    Louis Bellavance - FEQ - Crédit photo : Jacques Boivin
    Louis Bellavance – FEQ – Crédit photo : Jacques Boivin

    « Nous sommes fiers d’avoir une affiche qui, plus que jamais, touche tous les styles musicaux : rock, pop, adulte, metal, country, indie, americana, folk, hip-hop et rap. Nous avons, à mon avis, une programmation puissante et certainement séduisante pour l’ensemble de nos festivaliers, quels que soient leurs goûts », a déclaré avec fierté Louis Bellavance, le directeur de la programmation. Celui-ci, avec Arnaud Cordier et le reste de l’équipe de programmation, a relevé un défi fort difficile : offrir une programmation diversifiée malgré la faiblesse du dollar qui a dû compliquer les choses sur le plan budgétaire.

    Avant d’analyser brièvement la programmation, nous vous rappelons que les laissez-passer seront en vente mercredi dès midi sur infofestival.com (90 $).

    Maintenant, jetons un coup d’oeil sur la programmation :

    Scène Bell

    Coeur de pirate - Photo : Jacques Boivin
    Coeur de pirate – Photo : Jacques Boivin

    On savait déjà que Sting et Peter Gabriel allaient lancer le bal et que Red Hot Chili Peppers allait être de la fête. L’annonce d’aujourd’hui a permis d’ajouter à cette liste quelques gros morceaux (The Lumineers, Ice Cube, Selena Gomez, Sheryl Crow, Kaskade, Duran Duran et surtout Rammstein), quelques belles surprises (Brandi Carlisle, Lord Huron, Julien Clerc, Neil Finn, Bryan Ferry, July Talk) et deux cartes blanches (Coeur de pirate et Fred Pellerin). Les amateurs de grandes foules seront donc bien servis.

    Scène Loto-Québec

    Prieur & Landry - Photo : Jacques Boivin
    Prieur & Landry – Photo : Jacques Boivin

    Le pigeonnier agrandi offre lui aussi une belle brochette d’artistes, dont : Laurence Nerbonne, Karim Ouellet, Prieur & Landry, Steve Hill, The Cult, Philémon Cimon, Peter Bjorn & John, Louis-Jean Cormier, Whisky Legs, The London Souls, George Thorogood, Jesse Mac Cormack, Foreign Diplomats, Half Moon Run (on est surpris de ne pas les voir sur les Plaines), Dead Obies, Mac Miller, Tire le coyote, The Decemberists, King Abid, Radio Radio, Champion, The Paper Kites et X Ambassadors.

    Scène Hydro-Québec

    Pierre Kwenders - Photo : Jacques Boivin
    Pierre Kwenders – Photo : Jacques Boivin

    Ceux qui n’ont pas de laissez-passer en auront plein à se mettre sous la dent : Heymoonshaker, Fanfare Ciocarlia, Pierre Kwenders, Socalled, Ginkgoa, Jah & I, Danakil, Protoje, The Strumbellas, Bears of Legend, Pierre Flynn, Dumas, Rachid Taha, The Brooks (super!), Busty & The Bass (juste pour voir la place d’Youville danser ça vaut la peine, mais vous allez vous faire prendre et danser vous aussi, je vous le garantis), Les Hôtesses d’Hilaire, Les Ogres de Barback, Philippe Brach, Inna Modja et Yael Naïm.

    Scène Fibe

    Maude Audet - Photo : Jacques Boivin
    Maude Audet – Photo : Jacques Boivin

    Nouvelle scène située au coeur du FEQ qui proposera plein de « nouveaux » noms : Charles Auguste, Los, Mother Falcon, Maude Audet, Safia Nolin, Bellflower, Yukon Blonde, Raton Lover, The Strumbellas (encore), Rémi Chassé, Pandaléon, The Royals, Men I Trust, Ghostly Kisses, Blanche et noir, Best Foot Forward et Muted Screams. On a l’impression qu’on va souvent être là.

    Impérial Bell

    Jay-Jay Johanson - Photo : Jacques Boivin
    Jay-Jay Johanson – Photo : Jacques Boivin

    L’Impérial Bell offrira, en plus des spectacles réguliers, la série « Les nocturnes », qui débutera à 23 h 15. Parmi les artistes qui fouleront les planches de la grande salle bleue, on compte : Jay-Jay Johanson (en formule trio), Erik Truffaz, Pépé et Mononc’ Serge, Les Deuxluxes, Safia Nolin, The Tallest Man on Earth, Bryan Fallon, Millimetrik, Keys N Krates, Le Matos, Hatebreed, The Planet Smashers, Rosie Valland, Marie-Pierre Arthur, Steve Hill, Unknown Mortal Orchestra, We Are Wolves, Charlie Musselwhite, Brown et Koriass.

    District St-Joseph

    The London Souls - Photo : Jacques Boivin
    The London Souls – Photo : Jacques Boivin

    L’ancien Petit Impérial est le lieu des apéros-découverte du FEQ et propose aussi une programmation extrêmement variée : JP Couët, Mary Hell, Midnight Romeo, Funk Connection, Jonathan Tyler, Marie-Ève Roy, Mother Falcon, Lichen Chips, The London Souls, Steve Dawson, Emma Donovan and the Putbacks, Saratoga (<3), Archer, David Portelance, Ego Death (<3), Guillaume Beauregard, Chassepareil et Casual Rites.

    L’Anti Bar & Spectacles

    Anatole - Photo : Marion Desjardins
    Anatole – Photo : Marion Desjardins

    Enfin, la petite salle de la rue Dorchester, qui prend la place du Cercle (longue histoire qui ne nous concerne pas), réussit à tirer son épingle du jeu avec une programmation qui nous donne envie d’aller y faire un tour à tous les soirs ou presque : Rick Morissette, Orloge Simard, The Home Team, The OBGMs (à ne pas manquer pour tout l’or du monde), Émeraude, Ragers, Harfang, We are Monroe, Hillward, Jérôme Casabon, Mordicus, Simon Kearney, Anatole, The Babyface Nelsons, Medora, Solids, Hitch & Go et The Hunters.

    En résumé…

    On peut peut-être reprocher au FEQ une certaine faiblesse au milieu de l’affiche, mais notre dollar a compliqué un peu le travail des programmateurs. Dans les circonstances, on pouvait difficilement demander mieux, même si certains auraient aimé voir Coldplay, ou plus de progressif…

    Ecoutedonc.ca sera là pendant tout le festival. Bien entendu. Et comme d’habitude, nous irons couvrir les artistes que les autres médias risquent d’oublier parce que c’est tout simplement notre spécialité.

    Jacques Boivin

    15 mars 2016
    Festival d’été de Québec, Festivals, Nouvelles, Région : Québec
  • [EN DIRECT DÈS MIDI] Dévoilement de la programmation 2016 du Festival d’été de Québec

    [EN DIRECT DÈS MIDI] Dévoilement de la programmation 2016 du Festival d’été de Québec

    Aujourd’hui à midi, le Festival d’été dévoilera la programmation de son édition 2016.

    Évidemment, ecoutedonc.ca sera là et même si nous vous parlerons des têtes d’affiche, nous ferons comme d’habitude : nous nous attarderons aux petits caractères, aux artistes que nous allons découvrir et vous faire découvrir.

    Revenez sur cette page dès midi, nous serons en direct! 🙂

    Jacques Boivin

    15 mars 2016
    Festival d’été de Québec, Nouvelles, Région : Québec
  • [Spectacle] Monster Truck + The Temperance Movement au Cercle, 8 mars 2016

    [Spectacle] Monster Truck + The Temperance Movement au Cercle, 8 mars 2016

    Après m’être fait demandé pendant plus d’un mois “Tu vas voir les bigfoots?” le spectacle du groupe ontarien Monster Truck s’est finalement déroulé le 8 mars dernier au Cercle, précédé par la formation blues rock britannique The Temperance Movement. Le tout orchestré par District 7 Production, c’est devant une foule comble et bien compressée d’environ 250 personnes que les deux groupes ont donné leurs prestations énergisantes.

    Monster Truck

    Venant nous présenter leur deuxième album encore tout chaud du 19 février dernier, les membres sont entrés sur scène avec une introduction musicale épique avant que Jeremy Widerman, vêtu d’une veste en jeans laissant librement respirer son chest, fasse vibrer les premières notes de sa Gibson SG jaune et commencer en force avec The Lion. La foule était belle et bien réceptive par ses hurlements et ses applaudissements entre les chansons, mais restait relativement passive durant la performance du groupe. Déçu par ce calme plat, j’ai vite réalisé qu’on était mardi soir et que les gens préféraient probablement apprécier le spectacle et par le fait même, rester sages.

    Ironiquement, la deuxième chanson interprétée fut Why are you not rocking, morceau beaucoup plus rapide et intense que la précédente. Avec sa voix rauque et sa longue tignasse frisée, la performance vocale de Jon Harvey n’était rien de moins qu’impeccable, en plus de nous délivrer en puissance le son de sa basse. Les spectateurs se sont empressés d’accompagner les aires accrocheuses du refrain de la seconde pièce. Peu à peu les gens se sont mis à être plus participatifs, d’autant plus que le troisième morceau, Monster Truck nous a balancé leur gros hit Old Train, où les fans se sont époumonés à l’unisson pour chanter les fameux “wo-ho” tout au long de la chanson.

    Rapidement, j’ai réalisé qu’on entendait très peu l’organiste Brandon Bliss! Dommage, car de bien des groupes stoner rock, Monster Truck se démarque de par son orgue, donnant une touche rétro/gospel forte intéressante. De même pour le son de la basse qui aurait pu être un peu plus enveloppante. Difficile de bien balancer les instruments lorsque le volume de la guitare est à ce point élevé.

    Pendant ce temps, la foule se réchauffait et démontrait, par ses poings levés et son agitation, qu’elle appréciait la performance. Graduellement, Jeremy Widerman semble s’être mis à s’amuser et à s’imprégner de l’énergie du public en dansant et en sautillant un peu partout sur le stage, dans la fumé illuminée par les projecteurs rouges. Il est d’ailleurs allé chercher une main géante en mousse arborant le logo du groupe, pour la mettre sur le bout du manche de sa guitare durant la pièce Call it a spade. L’ambiance s’est enflammée vers les dernières chansons alors que les verres de bière vides virevoltaient un peu partout entre les têtes des spectateurs et le plafond. On a pu même assister à un circle pit!

    Bref, tout au long du spectacle, Monster Truck pige dans ses deux albums ainsi que sur leur EP, The Brown, offrant une progression touchant au stoner, au blues rock et au country, en ce qui concerne certaines pièces du nouvel album.

    The Temperance Movement

    En première partie, le groupe blues-rock britanique aux tonalités des années 70 The Temperance Movement est également venu nous présenter son nouvel album White Bear, sortie en janvier dernier.

    Malencontreusement, étant habitué à ce que les spectacles du Cercle commencent plus tard qu’à l’heure inscrite sur le billet, je suis arrivé tout juste à la fin de leur prestation! Quelques commentaires des gens m’ont confié les avoir apprécié grandement dont certains pour qui c’était une découverte.

    Julien Babin

    10 mars 2016
    Région : Québec, Spectacles
    Le Cercle, Monster Truck, The Temperance Movement
  • [À VOIR] LIGUE ROCK 5 – Deuxième soirée avec Overbass, Prieur&Landry et Le Havre

    [À VOIR] LIGUE ROCK 5 – Deuxième soirée avec Overbass, Prieur&Landry et Le Havre

    Si vous avez manqué la première soirée de la Ligue Rock 5 au Cercle samedi dernier (on a plein de photos à vous montrer bientôt), vous ne voudrez certainement pas manquer le deuxième rendez-vous, une leçon de rock tous azimuts avec Le Havre, Prieur & Landry et surtout Overbass, qui se fait (trop) rare depuis plusieurs années, ce qui risque de transformer ce concert en chaudes retrouvailles avec un public affamé. Comme le dit si bien l’organisateur Sébastien Collin : « c’est le premier show d’Overbass à Québec depuis 2003, c’est pas rien! »

    Trois styles différents, donc, que vous aimiez le rock très artsy offert par Le Havre, le rock lourd un brin bluesy de Prieur & Landry ou le mélange world-hardcore d’Overbass, ce sera une soirée très chaude!

    Site Web : http://liguerock.com/

    Le Havre

    [bandcamp width=100% height=120 album=1945734513 size=large bgcol=ffffff linkcol=e99708 tracklist=false artwork=small]

    Prieur & Landry :

    [bandcamp width=100% height=120 album=377124665 size=large bgcol=ffffff linkcol=e99708 tracklist=false artwork=small]

    Overbass :

    [bandcamp width=100% height=120 album=3227014891 size=large bgcol=ffffff linkcol=e99708 tracklist=false artwork=small]

    Événement Facebook : https://www.facebook.com/events/153841951657954/

    Les billets sont 15 $ et vous pouvez les acheter ci-dessous :

    Jacques Boivin

    10 mars 2016
    Nouvelles, Région : Québec
  • [SPECTACLE] Patrick Watson (+Laura Sauvage), Impérial Bell, 4 mars 2016

    [SPECTACLE] Patrick Watson (+Laura Sauvage), Impérial Bell, 4 mars 2016

    Photos : Marion Desjardins

    Patrick WatsonQuébec avait de la grande visite vendredi et samedi soirs. Patrick Watson relançait sa tournée à l’Impérial Bell après avoir déjà conquis le monde une fois avec son magistral Love Songs for Robots.

    Nous avions déjà eu le plaisir de voir le spectacle à quelques reprises l’été dernier et nous avions hâte de voir si les cartes avaient au moins été un peu brassées. Nous sommes arrivés dans un Impérial déjà bien garni de jeunes (et moins jeunes) mélomanes déjà tous souriants. La magie allait être dans l’air.

    Et n’eut été d’un problème de son chronique qui a agacé Watson, ses musiciens et le public tout au long du spectacle, cette soirée aurait été presque parfaite.

    C’est au son de la très feutrée Know That You Know que Watson et son groupe font leur entrée. Quelle entrée en matière, beaucoup plus énergique si on compare aux spectacles de l’année dernière alors que le concert commençait par Love Songs for Robots! Le Montréalais n’a pas perdu de temps et il a enchaîné avec Good Morning Mr. Wolf, Hearts et Bollywood. On remarque déjà que le son n’est pas tout à fait à la hauteur, ce qui semble agacer Watson pendant qu’à la console, on sue à grosses gouttes pour trouver le bobo. On fait son possible pour faire comme si de rien n’était, on se réchauffe le coeur avec Grace, langoureuse, chaude, pop baveuse, mélodieuse comme une chanson des Beach Boys.

    Patrick WatsonPendant qu’on est à chaud, aussi bien en profiter avec Mishka, Joe, Robbie, et les autres musiciens (dont une section de cuivres), pour nous jouer quelques vieilles chansons… en mode acoustique, tous autour du même micro! Words in the Fire, Wooden Arms et la déjà classique Into Giants ont su charmer des fans conquis d’avance. Malheureusement, les problèmes de son se sont montrés plus agaçants pendant cette période plus tranquille.

    Visuellement, on avait droit une fois de plus à du bonbon grâce à des jeux de lumières savants basés sur ces fameuses lampes qui étaient installées au fond de la scène. On a même eu droit à un impressionnant jeu de lasers qui a ébloui autant le parterre que le balcon, qui ont lancé des « ooh » d’émerveillement. Réussite totale sur ce plan.

    C’est une transition magnifique entre Love Songs for Robots et Places You Will Go qui a marqué le début du dernier droit du spectacle qui nous a donné une nouvelle occasion de nous émerveiller avec une Adventures in Your Own Backyard magistrale, épique et complète, trompette incluse. Turn into the Noise est venue clore ce plat de résistance dans une nouvelle immersion son et lumière qui s’est conclue sous un tonnerre d’applaudissements.

    L’obligatoire rappel n’a pas déçu, alors que Watson a interprété Big Bird in a Small Cage et Step Out For a While avant de terminer tout en douceur avec Lighthouse. Beaucoup de chansons des deux derniers albums, ce qui n’a pas empêché Watson de piger quelques chansons des premières années de son répertoire.

    Sérieux, si ce petit problème de son agaçant avait pu être réglé (une vraie badluck), on aurait eu droit à la totale. Comme les spectateurs du lendemain ont eu. Pas grave, on se reprendra.

    Laura Sauvage

    Laura SauvageEn septembre dernier, elle présentait ses chansons en solo devant public pour la première fois. Quelques mois plus tard, Laura Sauvage (Vivianne Roy) a beaucoup plus de matériel à présenter et franchement, c’est toujours aussi prometteur. Les pièces folk-rock se mélangent fort bien à l’attitude et à la voix de Sauvage, qui peut autant jouer en douceur que mordre à pleines dents dans la vie. Extraordinormal, le premier album complet de la jeune auteure-compositrice-interprète, sera lancé à la fin du mois sur Simone Records.

    On a hâte d’entendre!

    Jacques Boivin

    10 mars 2016
    Festival d’été de Québec, Région : Québec, Spectacles
    Impérial Bell, Laura Sauvage, patrick watson
Page précédente
1 … 37 38 39 40 41 … 55
Page suivante

Proudly Powered by WordPress