ecoutedonc.ca

ecoutedonc.ca

archives
  • Accueil
  • Site original
  • [ENTREVUE] Brun Citron + Lancement d’album au Knock-Out

    [ENTREVUE] Brun Citron + Lancement d’album au Knock-Out

    a4220480042_10En janvier dernier est apparu une image de jambes féminines sur un fond bleu cyan et une inscription toute discrète annonçant le nouvel album Vaginite pour un dur à cuire de Brun Citron. C’est ce samedi qu’avait lieu le lancement de cette magnifique cassette, dans un lieu tout aussi beau : Le Knock-out. Punch, sourires, enfants et parties de baby-foot étaient au rendez-vous.

    C’est accompagné de Nicolas Girard (Grand Morne) et David Cimon que notre Brun Citron a joué l’intégral de cette nouvelle publication : 12 pièces, 11 minutes. Aussi rapide et simple que ça ! T’as pas le temps d’aller te chercher une réglisse au comptoir caisse, que déjà on est rendu à la moitié de la performance. Quelques blagues par-ci, par là, deux pièces jouées de façon plus acoustique, le tout à la bonne franquette et parfait pour cet après-midi ensoleillé. Petite chanson bonus-rappel à la fin : Vomir dans mes ch’veux, tirée du premier album. J’écris tout ça, mais en fait, c’est que j’en ai profité pour faire une petite entrevue avec Jonathan Boisvert. Je te la présente ici, accompagnée de quelques photos de cette journée.

    Brun citronOn sait que Brun citron, c’est un projet solo entre un ukulélé et toi, sauf qu’aujourd’hui, tu étais avec Nicolas et David. Sur ce nouvel album, on parle aussi de la participation de Benoit Pinette (Tire le coyote), Dan Santos (Scream Elliot) et Benoit Poirier (Jesuslesfilles, Le monde dans le feu). Peux-tu m’en dire un peu plus sur leur implication et le procédé derrière sa création ?

    J’avais fait le premier seul. Je ne jouais pas de batterie, je m’étais pratiqué et j’avais tout fait. Rendu au deuxième, bien, ça ne me tentait pas de tout faire ! J’étais un peu… un peu fatigué de tout faire ! Comme j’avais plein d’amis, je m’étais dit : « Ah, bien, je vais engager plein de drummers que je connais et j’ai le goût de travailler avec eux. » Puis c’est ça, avec David, je lui avais dit : « Ah, viens faire la basse, ça serait cool. » Je ne sais pas c’est quoi mon processus, mais c’était comme : « Ah, bien, on va l’essayer avec celle‑là, si ça vous tente. » En général, ils ont dit oui, et Benoît Pinette est venu taper des mains et faire des back vocals.

    Tu as tout enregistré chez toi, donc tout ce beau monde s’est pointé dans ta maison?

    Oui, tout le monde est arrivé chez nous, on a fait ça à peu près dans le même mois.

    Comme on vient d’en parler, ton deuxième album présente des pièces un peu plus élaborées musicalement, qu’est-ce qui t’a mené vers ce choix ?

    Puisque j’ai fait le premier album ainsi que les spectacles seul, ça augmente le niveau de stress beaucoup. En travaillant avec des gens, je m’assurais qu’ils étaient droits et j’ai rajouté de le basse, qu’il n’y avait pas dans le premier. Je trouvais ça le fun aussi de faire jouer mes tounes par d’autres… même si c’est des drôles de sujets !

    Sur le bandcamp de ton premier album, il y a des citations diverses de gens qui expriment leur appréciation, dont une de ta mère qui dit : « Ouin… c’est thérapeutique ton orchestre! » Il serait écrit quoi pour celui-ci ?

    Ma mère a encore raison pour celui‑là ! Elle ne me l’a pas dit, mais… oui, c’est ça, c’est thérapeutique comme album, encore un peu.

    Avec la venue de Vaginite pour un dur à cuir, tu comptes faire évoluer Brun citron de quelle façon dans les prochains mois, tu as des spectacles à venir ?

    Je vais faire d’autres choses bientôt, mais c’est complètement différent. Ça va être encore Brun Citron, parce que c’est encore moi qui monte toute la patente, mais ça sonne quand même très différent. Cet album‑là, ça fait un petit bout quand même qu’il est enregistré, donc je suis passé à autre chose. Mon but avec Brun Citron, c’est vraiment de sortir ce que j’ai le goût de sortir et de faire un album différent à chaque fois. Celui‑là se rapproche vraiment du premier, mais le prochain, on va pogner une débarque. Si les gens aiment ça, bien qu’ils l’écoutent, puis sinon, qu’ils ne l’écoutent pas et qu’ils attendent le prochain qui va peut‑être être à leur goût !

    zack-1377881
    L’idée derrière la pièce Belle Perruche vient du film pas mal culte La cloche et l’idiot, est-ce que tu as d’autres inspirations particulières du genre ?

    Souvent les chansons, quand je les écris, elles sont vraiment plus longues. Je les rapetisse puis je les brunis. Comme par exemple, Le beurre, c’était une relation amoureuse qui n’avait pas vraiment marché avec moi, parce que la fille était vraiment différente. Je me rappelle qu’une fois, elle m’avait obstiné à l’épicerie, que ça serait mieux que j’achète de le la margarine : le beurre, c’est gras, puis c’était vraiment… « regarde, moi, je prend du beurre, puis je pense qu’on n’est pas fait pour s’entendre. » Donc, c’est ça, Le beurre, c’était une relation vouée à l’échec déjà à l’épicerie !

    Maintenant on passe aux questions thématiques !
    Question Groupie :
    Dernièrement on a pu t’entendre sur l’album de Beat Sexü, Open House et sur une collaboration avec le Rock dans le feu. Avec qui d’autre aimerais-tu collaborer ? Un artiste de Québec ou d’ailleurs, et pourquoi ?

    Bien, en fait, j’ai tout le temps voulu… là, eille, je te dévoile des affaires! C’est bizarre, je ne lui ai jamais dit en plus et je lui parle souvent, mais j’ai toujours voulu travailler avec Gab Paquet. J’aime beaucoup ce qu’il fait, et il a souvent une twist que j’aimerais lui donner pour voir qu’est‑ce que ça ferait. Je trouve qu’il écrit super bien et il a une voix incroyable, mais je ne lui ai jamais dit, dis‑lui pas !

    Question Passe-temps :
    Photo, graphisme pis toute: Jonathan Boisvert
    Photo, graphisme pis toute: Jonathan Boisvert
    J’en profite pour mentionner que la cassette est, de loin, dans les plus belles que j’ai vues, et tu l’as d’ailleurs presque entièrement réalisée. On sait que tu es derrière la compagnie Moustache moutarde, où tu y fais du graphisme et de la sérigraphie, en plus de faire de la photographie et des gâteaux de fête. As-tu d’autres talents cachés tels que de l’escrime ou le pouvoir d’arrêter le sang de couler ? Sinon, quel serait ton prochain défi ou quel pouvoir tu aimerais acquérir ?

    Non, c’est pas mal ça. Je suis bien curieux. Quand je découvre quelque chose et que je tripe, j’aime ça savoir comment c’est fait et essayer ! C’est un peu comme ça que j’ai commencé la sérigraphie. On était parti quatre gars à Chicago voir le Pitchfork, et il y avait full de flatstock et beaucoup d’affiches de shows en sérigraphie. Je capotais, t’sais ! En revenant on est passé par Toronto et dans le char, je me disais : « Moi, je veux faire de la sérigraphie. » On est arrêté dans une librairie et il y avait un livre, Faites de la sérigraphie à la maison. Je l’ai acheté, j’ai commencé à essayer ça, puis c’est ça ! Mon nouveau pouvoir serait de vivre éternellement pour être capable de faire tout ce que je veux faire !

    Question Alimentaire :
    Si tu tappes Brun Citron sur Google, outre ton Bandcamp et compagnie, on tombe sur un lot de recettes à base de citron et de rhum brun. Ça serait quoi les autres aliments qui formeraient la recette pour représenter le band ? 

    Je l’ai déjà tapé, oui ! Le rhum ! Ce serait un peu dans la même optique, beaucoup des fruits colorés, mais qui sont passés date un peu. Ils sont tout beaux, mais ils baignent dans le rhum.

    Question Film :
    0006919761_10
    Photo: Llamaryon
    Quand on écoute tes pièces, on a tout de suite plusieurs images qui nous viennent en tête. Es-tu quelqu’un qui écoute beaucoup de films, et as-tu un réalisateur favori ?

    Oui ! Il y a plein de réalisateurs que j’aime, mais je n’en ai pas de préféré parce que je ne les connais pas tous non plus. J’aime ceux‑là qui poussent, qui essaient des affaires, qui n’ont pas peur de se planter, comme Alejandro González Iñárritu par exemple. J’ai regardé le Making off de Birdman, et il disait : « T’sais, la trame sonore, ça va juste être du drum. » Sur papier, c’est un plan foiré, là, ça ne marche pas, mais moi, j’ai vraiment trippé en écoutant le film. Après, il a fait Le Revenant en disant : « On va filmer seulement avec de la lumière naturelle. » Je trouve que c’est comme ça qu’on avance. Ce n’est pas en reproduisant tout ce qui se fait. C’est un peu ce que je fais aussi, c’est ennuyant, sinon. Il faut essayer au risque de se planter.

    Dernière question : thématique de ton choix

    Bien,  c’est écrit le mot Doloréanne sur le mur en arrière (cc : le mur du Knock-out avec toutes les signatures des bands qui sont passés dans la boutique).

    O.K., alors, qu’est‑ce que tu ferais avec la machine de Back to the Future ?

    J’irais faire de la musique dans les années trente, quarante. J’ai vraiment un kick là‑dessus. On dirait que dans le temps, l’industrie du disque n’existait pas. La musique, c’était un divertissement, ce n’était pas un produit qu’il fallait pousser, c’était juste ludique. C’est arrivé dans les années cinquante, qu’on produisait des albums pour faire de l’argent avec ça. Oui, c’était encore pur et beau dans ce temps‑là. Ça avait l’air, en tout cas !


     

    Vous pouvez écouter le très divertissant nouvel album de Brun Citron en direct de son Bandcamp et/ou y acheter une cassette. Elles sont aussi en vente au Knock-out, et si vous êtes chanceux, vous allez même repartir avec un T-shirt pour le même prix !

    Merci à Tatiana Picard pour la transcription de l’entrevue.

    Photos : Marion Desjardins/ Llamaryon

    Marion Desjardins

    9 mars 2016
    Entrevues, Région : Québec, Spectacles
    Brun Citron, Knock-Out, Le Knock-Out, ukulele
  • [FESTIVAL D’ÉTÉ DE QUÉBEC] De nouveaux aménagements, une plus grande capacité et un moins grand nombre de laissez-passer

    [FESTIVAL D’ÉTÉ DE QUÉBEC] De nouveaux aménagements, une plus grande capacité et un moins grand nombre de laissez-passer

    Le Festival d’été de Québec a invité les médias ce mardi matin pour présenter les changements apportés aux principaux sites où sont présentés les spectacles, notamment la scène des Plaines d’Abraham, le parc de la Francophonie, et le coeur du FEQ, qui a été déplacé devant le Parlement.

    Pour Daniel Gélinas, directeur général du FEQ, ces modifications ont pour objectif de plaire aux festivaliers et d’améliorer leur confort.

    La scène Bell (les Plaines)

    Tout d’abord, les écrans latéraux de la scène seront remplacés par de grands écrans verticaux (vous les avez peut-être vus au spectacle d’AC/DC, sinon de nombreux festivals les utilisent depuis quelques années). Comme ça, les festivaliers pourront voir leurs idoles plus facilement.

    La fameuse régie centrale, ce gratte-ciel qui gâchait la vue de plusieurs milliers de spectateurs, sera remplacée par une régie plus légère et plus élevée dont la taille aura été réduite de 50 %. Il restera bien une tour, question d’y accrocher des haut-parleurs et du matériel d’éclairage.

    scbell En plus de la zone avant-scène, le FEQ ajoute une nouvelle zone : la Zone signature, qui vise à répondre à une demande croissante de festivaliers qui préféreraient assister aux spectacles assis. Le Festival installera donc des gradins pour 2 000 personnes près de la scène Bell. Les sièges seront attitrés et réservés à l’acheteur pour les 11 jours de spectacle. Les laissez-passer signature seront en vente le mercredi 16 mars à midi. Le prix? Entre 350 $ et 400 $. Ce n’est pas pour toutes les bourses, mais on s’imagine que la clientèle visée n’est pas la plus pauvre non plus.

    La scène Loto-Québec (le parc de la Francophonie)

    Depuis presque toujours, il arrive que la scène du parc de la Francophonie déborde, ce qui fait quelques mécontents. Tant que ça n’arrivait qu’une ou deux fois par année, ça passait encore, mais on ferme le site de plus en plus souvent ces dernières années, et les mécontents se sont multipliés.

    sclq

    Le site, qui pouvait accueillir près de 6 500 personnes, passera à une capacité de 10 000 personnes grâce à l’enlèvement de la grande structure (la tente VIP) à l’arrière et à l’agrandissement du site qui débordera maintenant amplement sur les rues d’Artigny et St-Amable. Un écran géant sera également aménagé du côté de la rue St-Amable pour les spectateurs qui commenceront peut-être à se sentir un peu loin. Quand même, cela permettra aux programmateurs de viser une petite coche plus haut pour cette scène magnifique.

     

    Le coeur du FEQ (devant l’Assemblée nationale)

    L’équipe du FEQ a déménagé le coeur du FEQ devant l’Assemblée nationale, là où elle avait déjà déménagé sa billetterie ainsi que quelques autres services en raison des travaux au Manège militaire. C’est ainsi que le pavillon Bell, la scène Fibe (pensez relève… on sent qu’on va être là souvent) et le kiosque du RTC seront à un endroit stratégique en plein coeur des festivités.

    sccoeur

    Nombre réduit de laissez-passer, confort accru

    L’année dernière aura peut-être été la dernière année des shows boîte-à-sardines (Rolling Stones). Le nombre de laissez-passer réguliers a été réduit à 120 000 unités. Ça devrait permettre à tout le monde d’avoir sa place sur l’un ou l’autre des sites du Festival.

    Le Festival d’été présentera sa programmation mardi prochain, le 15 mars. Nous y serons. Quelques noms ont déjà été annoncés et nous avons bien sûr notre liste de souhaits (et de prédictions) que nous vous présenterons au cours des prochains jours.

    Jacques Boivin

    9 mars 2016
    Festival d’été de Québec, Nouvelles, Région : Québec
    Festival d’été de Québec
  • [ENTREVUE] JASON BAJADA

    [ENTREVUE] JASON BAJADA

    Le mois passé, Jason Bajada sortait Volcano au centre Phi, à Montréal. Personnel, l’album se veut le témoignage d’une histoire d’amour, des débuts lover aux épisodes tourmentés qui mèneront à la rupture. C’est à la Ninkasi rue Saint-Jean que j’ai eu le plaisir de rencontrer l’auteur-compositeur-interprète qui était de passage à Québec pour présenter un spectacle à l’occasion du Off-Rideau.

    Jason BajadaPrécédé de Le résultat de mes bêtises (2013), Volcano est le deuxième album francophone en carrière pour Bajada. Oscillant entre l’anglais et le français, il croit qu’il est extrêmement difficile ou extrêmement facile d’écrire dans les deux langues: «Il y a des périodes de 5 mois pendant lesquelles je n’écris pas du tout alors qu’il y a des chansons sur l’album qui ont été écrites en un après-midi. Ce n’est jamais la même chose. Ça dépend du moment.» Il reconnait toutefois que c’est un Art d’écrire et qu’il a hésité longtemps avant de le faire en français, croyant qu’il ne le maîtrisait pas assez bien. «Pour chaque Leonard Cohen, il y a un Alain Bashung», dit-il. Au départ, il avoue avoir souffert du syndrome de l’imposteur jusqu’à ce qu’on le rassure sur la qualité de ses textes et qu’on lui rappelle qu’il a passé 50% de sa vie en français puisque c’est la langue maternelle de son père et qu’il a fréquenté les écoles francophones. Bajada a vite réalisé que les mécanismes étaient les mêmes dans les deux langues et qu’il suffisait de ne pas over thinker l’exercice.

    Inside the volcano

    L’album Volcano a été écrit, en partie,  dans des circonstances difficiles où Bajada baignait dans l’anxiété pour la première fois.  Comment est-il arrivé à transformer ce sentiment paralysant en un outil de création? L’artiste raconte qu’il était en période d’écriture lorsque les moments difficiles ont commencé: « Volcano est un peu comme Loveshit (2008). C’est un document sur une relation amoureuse principalement. En revisitant l’album, je réalise qu’il y a des chansons super positives, lover et belles.» dit-il. «Ensuite ça se gâte au milieu de l’album avec la chanson Tiens le coup.» Cette pièce a d’ailleurs été composée le soir même où les véritables troubles anxieux ont fait leur apparition dans sa vie. Profondément ébranlé par l’expérience, il avoue n’avoir pas eu le choix de traiter le sujet: «Quand ça va pas bien, j’écris. C’est ce que je fais dans la vie.»

    indexL’anxiété n’a pas seulement teinté la relation amoureuse qu’il entretenait avec son ex-copine. Elle a également fauché son meilleur ami atteint de troubles anxieux. La chanson Jean-François lui est d’ailleurs dédiée et raconte l’histoire d’un homme qui semble heureux et en possession de ses moyens  alors qu’il est sur le bord de l’éruption, comme un volcan. Forcement, l’année 2014-2015 a été un annus horribilis pour Bajada qui a finalement  trouvé  la sérénité au fond d’un volcan lors d’un voyage salutaire en Islande. «Je suis parti en voyage en Islande après que l’album soit terminé. Tous les parallèles ont été faits dans le cœur d’un volcan que j’ai exploré lors d’une activité à Reykjavik qui s’appelle Inside the Volcano. C’est dans le  fond de ce volcan que je me suis senti le plus serein pendant mon année, même si c’est une situation qui pourrait être désastreuse. La métaphore était puissante. C’est là que j’ai trouvé le titre de l’album et la photo de la pochette qui est une photo prise avec mon iPhone au début du voyage», confie-t-il.

    Les influences musicales

    Pendant l’écriture de Volcano, Bajada raconte qu’il écoutait beaucoup l’album de Jason BajadaThe War on Drugs, Lost in a Dream : « J’avais envie de ce genre de train Bruce Springsteen-là, comme justement le premier extrait, Pékin, et la chanson Tiens le coup. Ce sont des chansons qui, pendant 6 minutes, avancent comme un train à 160 bpm». Il tenait quand même à conserver son range de voix et le côté mélancolique qui lui ressemble et qui traduisait  la période qu’il traversait. Selon lui, changer le rythme stimule la créativité et l’écriture. «Je me sens hyper bien de chanter Pékin, même que j’ai l’impression que c’est mon vieux stock. Pourtant, je n’ai jamais composé des chansons aussi rapides», dit-il. Bajada ajoute qu’il a également beaucoup écouté l’album Are We There Yet de Sharon Van Etten : «Je ne sais pas, elle m’a saisi avec son album et son EP I Don’t Want to Let You Down».

    En studio avec de grosses pointures

    Jason Bajada était très bien entouré lors de l’enregistrement de Volcano. Il a pu compter sur Samuel Joly à la réalisation et à la batterie, sur Alexandre Lapointe à la basse (The Brooks), sur Oliver Langevin à la guitare (Galaxie), sur Joss Tellier à la guitare également, sur François Plante et sur François Lafontaine au clavier (Galaxie, Patrick Watson). Marie-Pierre Arthur et Stéphanie Lapointe ont également prêté leur voix. «Il y avait de quoi faire de la magie avec les musiciens qui étaient dans la pièce!», affirme Bajada. Il a eu cependant quelques difficultés à se détacher de ce qu’il avait composé sur les maquettes. Le propos de l’album était très personnel : «Je suis arrivé au studio avec des maquettes sur lesquelles il y avait du drum, de la basse et de la guitare électrique. J’en ai beurré épais, il y avait du stock!». Or, il a vite fait de laisser beaucoup de place aux musiciens : «C’était le bout le fun, le bout hors de mon control. Même si c’était difficile et que je devenais insécure parce que je ne reconnaissais plus mes maquettes. On a jamé, on a exploré. Je savais que je pouvais leur faire confiance».

    ____________________________________________________________________

    Jason Bajada s’est livré au questionnaire musical avec enthousiasme et on a découvert des réponses surprenantes.


    Qu’est-ce que tu écoutes dans ton char?

    Ça varie, mais cet après-midi, dans mon char, j’écoutais The Replacements.

    Quels sont tes classiques?

    Its a Wonderful Life de Sparklehorse est mon album île déserte. Je vais dire XO d’Elliott Smith aussi. N’importe quel album des Lemonheads. Doolittle des Pixies. The Hour of Bewilderbeast de Badly Drawn Boy. Il y en a tellement! N’importe quel album de Kanye West.

    CD ou Vinyle?

    Vinyle! Je ne vois pas l’utilité du CD. Avec l’achat d’un vinyle, t’as un download code. La relation physique avec l’objet (vinyle) est plus importante qu’une playliste.

    Plaisir coupable?

    C’est vraiment des trucs que j’assume et que j’adore, qui ont été des influences pour moi. Ce sont des trucs qui ne sont pas cool d’aimer, mais je ne ferais pas de musique aujourd’hui s’ils n’avaient pas existé. Counting Crows, August and Everything After. C’est le plus bel album ever! J’ai adoré les Goo Goo Dolls aussi. Ces temps-ci je dois t’avouer que j’écoute beaucoup de Drake.

    Valérie Vinet

    8 mars 2016
    Entrevues, Région : Québec
    Jason Bajada, Volcano
  • [LE FESTIF!] BASIA BULAT AU FESTIF DE BAIE SAINT-PAUL!

    [LE FESTIF!] BASIA BULAT AU FESTIF DE BAIE SAINT-PAUL!

    En ce 8 mars, Journée internationale de la femme, les organisateurs du Festif! de Baie-Saint-Paul ont une bonne nouvelle à annoncer à ses festivaliers :

    La Montréalaise d’adoption Basia Bulat sera de la 7e édition du Festif!, qui se déroulera du 21 au 24 juillet prochain. Les organisateurs auront donc la chance d’accueillir un de leurs coups de coeur féminins des dernières années.

    La jeune femme aura l’occasion de présenter Baie-Saint-Paulois et aux visiteurs les chansons de son quatrième album lancé il y a quelques semaines à peine, Good Advice, enregistré au Kentucky, réalisé par Jim James (My Morning Jacket) et encensé par la critique [voici d’ailleurs la nôtre].

    Basia Bulat - Photo : Jacques Boivin
    Basia Bulat – Photo : Jacques Boivin
    Nous avons eu la chance de l’entendre le mois dernier à Rideau. En quatre courtes chansons, elle avait déjà conquis de nombreux coeurs. Son amalgame folk-soul-pop parfois bien triste, mais jamais trop sombre, s’écoute avec bonheur. Et ce sera avec un plaisir renouvelé que nous la verrons cet été.

    Le Festif! avait déjà annoncé la venue du légendraire groupe Les Goules au sous-sol de l’Église de Baie-Saint-Paul le 21 juillet. La programmation complète qui, selon le directeur artistique, fera la part belle aux meilleurs artistes d’ici et d’ailleurs tout en réservant plusieurs grandes découvertes et surprises, sera dévoilée en avril prochain.

    Pour en savoir plus : http://lefestif.ca

    #jaihateaufestif

     

    Jacques Boivin

    8 mars 2016
    Festivals, Le Festif, Nouvelles, Région : Québec
    Basia Bulat, Journée internationale de la femme, Le Festif!
  • [ENTREVUE] LES GOULES

    [ENTREVUE] LES GOULES

    Morts et enterrés depuis neuf ans, les Goules ont largué une bombe la semaine dernière en sortant leur nouvel album, Coma. Pour l’occasion, j’ai rencontré Rabin Kramaslabovitch et Keith Kouna dans une ambiance décontractée au Valentine sur la 3e avenue à Limoilou.

    goules-2Les jams du samedi à l’origine de la résurrection

    La sortie inattendue de Coma a naturellement soulevé quelques questions. On se demande d’ailleurs depuis combien de temps les Goules travaillaient-ils sur l’album: « Ça faisait un bout qu’on savait qu’on allait faire un disque. Le disque est fini depuis le mois de décembre! », raconte Kouna. Les membres du groupe, qui sont aussi de vieux chums, n’ont jamais cessé de se voir. Or, c’est un peu avant le départ de Kouna pour la France, il y a trois ans, qu’ils ont commencé à se retrouver tous les samedis pour pratiquer et composer des chansons: «On le faisait tranquillement, il n’y avait pas de pression pour sortir un disque, il n’y avait pas d’urgence. On faisait ça une toune à la fois», dit Kouna, «du moment où on a commencé à faire des p’tits jams les samedis et qu’il y a eu des affaires le fun qui en sortaient, on se disait que la fibre était encore là.» Rabin précise que ça allait de soi de continuer le processus puisque les musiciens avaient du plaisir et produisaient du matériel intéressant. Par ailleurs, les Goules ont été très discrets sur leur éventuel retour. Kouna explique: «On ne voulait pas se donner de pression. On n’en avait pas eu du tout et on voulait éviter d’être affublé de questions et de demandes. On était enterré et mort. Ça ne nous tentait pas de revenir tranquillement, on voulait revenir d’une shot.»

    goules-16En studio

    L’album a été enregistré au Wild studio à Saint-Zénon (Lanaudière) avec Pierre Rémillard à la prise de son et Vincent Gagnon à la réalisation. Le Wild est un endroit très apprécié des musiciens, notamment pour sa localisation reculée dans la nature où les distractions sont rares. «C’était la première fois qu’on avait une subvention pour taper un disque et c’était la première fois qu’on avait accès à un vrai studio. On a checké deux ou trois options et on s’est dit que tant qu’à avoir des sous pour s’offrir un studio professionnel, ben on va y aller», dit Kouna, « on en a jasé avec Vincent et ça été un choix de band de s’en aller à Saint-Zénon.» Rabin ajoute que l’envie de travailler avec Pierre Rémillard, reconnu comme étant un très bon producteur, penchait beaucoup dans la balance. « On regardait avec qui on voulait travailler. Il y avait quelques noms, mais Pierre fittait avec le rock des Goules», avoue Kouna.

    goules-10La réalisation

    Pianiste jazz de Québec et pianiste de Keith Kouna depuis huit ans, Vincent Gagnon signe la réalisation de l’album. Comme l’univers musical des Goules contraste définitivement avec celui de Gagnon, on se demande par quels moyens les deux parties ont réussi à travailler ensemble. «On connaissait bien Vincent à cause de la collaboration qu’il avait avec Kouna», raconte Rabin, «je pense que c’est quelqu’un qui s’adapte bien, qui est ouvert d’esprit et c’est un très bon pédagogue.» Kouna croyait qu’il était le choix idéal pour les Goules parce que « Vincent est tellement structuré. On se mettrait tous ensemble et on n’aurait pas sa structure. Il est arrivé au studio avec un immense tableau sur lequel était écrit tout ce dont on avait à faire. Il est hyper calme et ne part pas su’a brosse.»  Gagnon maintenait l’équilibre et son implication dans le projet était totale. Ayant «une bonne tête de musique, au clavier comme à la rythmique», Gagnon a entre autres misé sur la constance du rythme et a travaillé beaucoup avec le batteur. «Il a été vraiment excellent», affirme Kouna.

    goules-8Quand Kouna écrit

    On le sait, Keith Kouna possède un talent pour les mots. Il est d’ailleurs derrière les textes de Coma. Rabin tenait à dire que « quand Kouna était avec nous, ce qui était intéressant, c’est qu’il marmonnait souvent un peu n’importe quoi. À un moment donné, il y avait un mot qui sortait, comme coma justement. Il improvisait. Il est magnifique pour trouver des mélodies vocales sur le rock.» Kouna procède beaucoup par improvisation et apprécie composer pour les Goules: « Avec les Goules, je peux faire éclater le je et je me décolle de moi-même. L’univers des Goules me permet d’aller n’importe où, tout est permis et c’est franchement agréable. Je m’ennuyais de ça.»

    goules-7Les spectacles à venir

    Les Goules se produiront en spectacle dans les prochains mois et s’arrêteront au Cercle le 29 avril prochain. Comme le groupe est reconnu pour donner des shows complètement débiles, on peut se demander à quoi s’attendre: « C’est sur que la première stretch qu’on va faire va être dans les bars ou les petites salles. Il n’y aura pas de figurant, mais on va se débrouiller pour donner des shows assez intéressants», nous promet Kouna. «Un grand retour au 5 ans d’âge mental» renchérit Rabin. Les spectacles des Goules sont des exutoires, un gros «Fuck Off!» comme le disent Kouna et Rabin. C’est pourquoi, selon eux, ils ont réussi à créer un bassin de fans fidèles qui a permis aux Goules d’accéder au statut de groupe culte.

    ___________________________________________________________________

    goules-21J’aime beaucoup terminer les entrevues avec un questionnaire qui permet de connaître les habitudes musicales des artistes qu’on aime. Kouna et Rabin se sont livrés au jeu et les réponses sont étonnantes et savoureuses.

    Quel est votre album culte?

    Rabin: King for a Day… Fool for a Lifetime de Faith No More. Je te dirais que c’est un album qui joue souvent, partout.

    Kouna: Je ne sais pas si c’est mon album culte, mais c’est définitivement l’album que j’ai écouté le plus souvent depuis quelques années; Either/Or d’Elliott Smith. J’y reviens toujours. C’est le meilleur mélodiste depuis Lennon.

    goules-5Qu’est-ce que vous écoutez quand vous êtes in the mood for love?

    Rabin: Pour moi, Blues Funeral de Mark Lanegan et les albums de Mark Lanegan avec Isobel Campbell peuvent être de bons disques pour le in the mood.

    Kouna: PJ Harvey, Let England Shake et Mark Lanegan Blues Funeral aussi.

    goules-3Meilleure musique pour les roadtrips?

    Rabin: J’aime bien tout ce qui est vieux métal pour les roadtrips. J’aime le vieux Metallica, le vieux Mötley Crüe, le vieux Maiden. Je veux pouvoir chanter dans mon char.

    Val: As-tu essayé la bière d’Iron Maiden?

    Rabin: Oui! C’est une bonne bière! Elle n’est pas trop forte.

    Val: ah oui! Eh ben…

    Kouna: Ah! du Hank Williams III. L’album Staright to Hell.

    Dernier album que vous avez acheté?

    Rabin: Un disque de Big Business que j’ai acheté en ligne. C’est un groupe qui ressemble beaucoup aux Melvins.

    Kouna: Je pense que c’est Astronomie d’Avec Pas d’Casque.

    goules-18Plaisir coupable?

    Rabin: J’en ai pas mal. Lady Gaga, pour vrai. J’adore cette artiste. C’est quelqu’un de créatif. Elle a de bonnes mélodies et elle a l’air maître de ce qu’elle fait. Elle aime le métal et je trouve ça fantastique. C’est une artiste qui est très complète.

    Kouna: Moi aussi j’ai le plaisir coupable «Lady Gaga». Pas mal moins depuis un bout de temps.

    Rabin: Moi, quand j’entends Bad Romance, je suis content.

    Kouna: Sinon, il y a le chanteur qui chante comme une chèvre.

    Rabin: Alain Bashung?

    Kouna: Non, celui qui chante «Mon espérance à moi»… JULIEN CLERC! Quand la toune passe à la radio, je suis satisfait.

    goules-11Quelle chanson aimeriez-vous qu’on joue à vos funérailles?

    Rabin: Si je meurs avant Kouna, je lui ai demandé de jouer Déo pour que le monde pleure. Sinon, j’aime bien Angel of Death de Slayer.

    Kouna: Angel of death de Slayer ou du Electric Wizard. Bof, je mettrais Folk. (chanson à saveur incestueuse tirée de l’album Coma)

    Rabin: Ou Kouna qui chante Pour que tu m’aimes encore de Céline Dion.

     

     

     

     

     

    Valérie Vinet

    7 mars 2016
    Entrevues, Région : Québec
    Coma, Keith Kouna, Les Goules, Vincent Gagnon
  • [Spectacle] Silverstein, Le Cercle, 25 février 2016

    [Spectacle] Silverstein, Le Cercle, 25 février 2016

    Le 25 février dernier, District 7 Production présentait le spectacle de Silverstein au Cercle. Existant depuis plus de 10 ans, le groupe a encore une fois offert une prestation à la hauteur des attentes.

    C’est devant une salle quasi comble que le groupe ontarien Silverstein est monté sur scène vers 22 h pour offrir tout un spectacle à leurs fidèles fans. Dès la première chanson, la foule était en délire. On pouvait ressentir l’immense nostalgie qui régnait au Cercle ce soir-là.

    Honnêtement, j’étais moi-même très nostalgique. J’ai connu le groupe il y a maintenant 11 ans, à l’âge de 15 ans. Eh oui, en pleine phase d’adolescence et d’émotions ; Silverstein, c’était mon band préféré.

    Pour l’avoir vu assez souvent en spectacle depuis ces dernières années, le groupe ne cesse de m’impressionner (encore). Je me suis même vue prise de frissons quand le groupe a interprété Your sword versus my Dagger. Parce que, même après 11 ans, je connais encore les paroles de cette chanson. Et les spectateurs aussi, visiblement, puisque c’est en chœur que nous avons chanté (plutôt crié dans mon cas) cette chanson.

    Les gars ont joué des chansons de tous leurs albums, des plus récents aux plus vieux. On peut d’ailleurs remarquer que leur expérience porte fruit, puisqu’ils sont des bêtes de scène et de très bons musiciens. Ce qui m’a le plus marquée, c’est sans doute la qualité du chant de Shane. Il va sans dire qu’en 2005, son chant n’était pas aussi clair que maintenant.

    Après près de deux ans d’absence dans la Vieille-Capitale, Shane a mentionné que le groupe s’était ennuyé (Moi aussi !). J’ai été contente d’apprendre qu’après même 10 ans, Silverstein reconnait ses fans. Shane a même remercié Jay Manek du EXOSHOP pour son constant support en lui dédiant une chanson.

    C’est donc sous les airs de Smile in your sleep, de Call it Karma de My Heroine et de Smashed into Pieces que Silverstein a éveillé en moi de vieux souvenirs.

    Emarosa

    C’est avec son nouveau chanteur que le groupe Emarosa est monté sur scène. Les gars se sont chargés de réchauffer la foule avant Silverstein. M’appropriant moins leur genre musical, ils ont tout de même réussi à attirer mon attention. Ils ont offert une belle prestation empreinte d’énergie, surtout avec les différentes prouesses du chanteur.

    Being As An Ocean

    Véritable bête de scène, le chanteur Joel Quartuccio est sans aucun doute le coup de coeur de la soirée avec son interprétation de Spoken Word (Talk Music). Sa prestation fut très théâtrale. En étant toujours près de son public dans chacu de ses spectacles, Quartuccio chantait directement dans la foule avec ses fans. Ayant à peine le temps de reprendre son souffle, il enchaînait les différentes chansons. Aussi pouvait-on ressentir toute l’émotion émises par ses paroles.

    Cardinals Prides & Rarity

    Je n’ai pu assister à la première partie de ce spectacle, assurée par des bands québécois, pour des raisons professionnelles. Je vous invite tout de même à visiter leur page Facebook pour les découvrir.

    Jessica Audet-Delarosbil

    7 mars 2016
    Région : Québec, Spectacles
    Being as an ocean, Canada, Cardinals Prides, District 7 production, Emarosa, Le Cercle, Rarity, Silverstein
  • [À VOIR] Marina Kaye (+ Liana Bureau)

    [À VOIR] Marina Kaye (+ Liana Bureau)

    Les amateurs de pop assumée seront bien servis ce jeudi 10 mars alors que la jeune sensation marseillaise Marina Kaye, âgée d’à peine 18 ans, viendra présenter son premier album Fearless.

    Vous avez probablement entendu son hit Homeless à la radio ou à M+. Ou sur YouTube. Sinon, vous vous demandez sûrement à quoi ça ressemble. Prenez l’univers étrange et tortueux de Lana Del Rey, accompagnez-le d’une voix puissante qui rappelle Adele, ajoutez çà et là les cordes de Lindsay Sterling et un brin de Sia, complétez d’un petit soupçon de personnalité propre et voilà, vous avez… un hit.

    En France, l’album a été encensé par la critique et il est déjà certifié Or double platine (de plus en plus un exploit, n’est-ce pas?).

    La jeune femme remplit déjà l’Olympia de Paris. Ici, on a la chance de la voir en toute intimité, soit à la Salle multi (complexe Méduse). Un spectacle prometteur.

    La talentueuse Liana Bureau assurera la première partie.

    Les billets sont en vente ici :

    Jacques Boivin

    6 mars 2016
    Nouvelles, Région : Québec
    District 7 production, Liana Bureau, Marina Kaye, Salle Multi
  • [PHOTOS] Yukon Blonde et Medora à L’anti

    [PHOTOS] Yukon Blonde et Medora à L’anti

    Photographies du spectacle de Yukon Blonde et Medora à l’anti Lundi le 28 Février 2016. Au cas où que LA photo de Yukon Blonde de cet article-là ne t’a pas suffi. (Tu sais, l’entrevue avec Medora)

    Crédit photo: Catherine Bélanger-F
    Yukon Blonde – Photos : Catherine Bélanger-F
    Yukon Blonde
    Yukon Blonde
    Yukon Blonde
    Yukon Blonde
    Yukon Blonde
    Yukon Blonde
    Yukon Blonde
    Yukon Blonde
    Yukon Blonde
    Yukon Blonde
    Yukon Blonde
    Yukon Blonde
    Yukon Blonde
    Yukon Blonde
    Yukon Blonde
    Yukon Blonde
    Yukon Blonde
    Yukon Blonde
    Yukon Blonde
    Yukon Blonde
    Yukon Blonde
    Yukon Blonde
    Yukon Blonde
    Yukon Blonde
    Yukon Blonde
    Yukon Blonde
    Yukon Blonde
    Yukon Blonde
    Yukon Blonde
    Yukon Blonde
    Yukon Blonde
    Yukon Blonde
    Medora
    Medora
    Medora
    Medora
    Medora
    Medora
    Medora
    Medora
    Medora
    Medora
    Medora
    Medora
    Crédit photo: Catherine Bélanger-F
    Medora
    Medora
    Medora
    Medora
    Medora
    Medora
    Medora
    Medora
    Medora
    Medora
    Medora
    Medora
    Medora

    Catherine Bélanger-F

    4 mars 2016
    Région : Québec, Spectacles
  • [ENTREVUE] Medora (pis une photo de Yukon Blonde à L’Anti)

    [ENTREVUE] Medora (pis une photo de Yukon Blonde à L’Anti)

    Lundi soir dernier, j’ai assisté au show de Yukon Blonde qui avait lieu à L’anti Bar et spectacles. ( Les photos sont ici) En première partie, il y avait un band local, Medora, et c’est de ça que je veux vous parler aujourd’hui. J’ai rencontré Vincent Dufour, chanteur et guitariste de Medora, pour la meilleure entrevue que te n’auras jamais lu de ta vie.

    Alors première question (je t’avertis, ça déboule, il y a pas de suspense, rien) :

    Crédit photo: Catherine Bélanger-F
    Crédit photo: Catherine Bélanger-F

    Une petite facile, pour faire semblant que cette entrevue-là est faite pour parler de ton band : ça fait combien de temps que vous jammez ensemble? C’est quoi vos inspirations ? pis en 3 mots comment tu décrirais Medora?  Ça fait longtemps qu’on joue ensemble. Ça fait 3 ans que Medora existe, mais plus sérieusement depuis 1 an et demi, Aubert s’est joint au groupe, depuis la formation est plus stable.
    Nos inspirations sont très variées, du indie-rock au hip-hop, du jazz à la pop, mais nous avons des groupes fétiches en commun comme The Dodos, The National, Jimmy Hunt, Suuns, entre autres. On aime autant le rock plus organique que des productions plus électroniques parfois aussi plus pop. On a un goût pour la musique moderne mais de plus en plus nos racines ressortent, comme par exemple, les Beach Boys ou encore David Bowie.
    Exaltation, sensoriel et Égypte

    Vous avez lancé votre EP cet hiver; c’est quoi votre meilleure anecdote de tournée? C’est quand Guillaume a eu la mauvaise idée de faire la tournée en scooter avec pas de casque, en plein mois de janvier.  Il a eu froid.

    C’est quoi ton band de hardcore préféré (je connais ton passé nébuleux)? Underoath, pour leur son différent, ils osent aller dans des horizons différents.

    Tu participes à LA VOIX, ton but c’est d’être pris dans l’équipe de Jean-Pierre Ferland, tu chantes quoi? Je chanterais Brillantine de Nimbes

    Est-ce que tu penses que Taylor Swift est vraiment gentille dans la vraie vie ou que dans le fond, elle est vraiment méchante du genre : elle kick des poubelles et marche au milieu du trottoir ? Je pense qu’elle est extrêmement désagréable, qu’elle ne sait pas agir socialement. Je pense que c’est une fausse personnalité, en fait Taylor Swift c’est une grosse conspiration.

    Es-tu capable de faire un avion en papier ?  Difficilement, oui, je suis le seul détenir le vrai secret des avions en papier.

    Blink-182 ou jet pack? Jet Pack pour conquérir Taylor Swift

    T’as le choix, les doigts plein de poudre de cheetos toute ta vie ou un grain de pop-corn pogné dans la gorge pour le restant de tes jours (merci à mon coloc pour cette question) ?  Les doigts plein de cheetos.

    Pourquoi les balles de tennis sont-elles frisées ? Il aurait fallu que Guillaume soit là, c’est le scientifique du groupe.
    Sinon, je pense que les frisées sont là pour générer de l’oxygène. Que c’est une solution à la coupe des arbres, ça crée de l’oxygène. Je pense qu’ils ont juste fait ça pour une question humaine.

    Serais-tu game de courir avec des ciseaux dans les mains ? Non. Oui pour 2,50$

    C’est quoi le plus gros montant que t’as dépensé saoul dans un McDo ?

    Medora
    Medora

    Probablement 802,50$

    C’est quoi l’endroit le plus random où t’as bu ? Dans un soulier à talon égaré d’une duchesse du carnaval.  C’était un gageure pour 2,50$

    Sur un échelle de 1 à 10, à quel point tu trouves ça tannant les photos de bébés sur facebook? au moins 34 sur 10.

    T’as le choix, toute la musique que t’écoute saute jusqu’à la fin de tes jours OU l’acouphène ? L’acouphène sans hésiter.

    T’as le choix d’écouter une seule chanson jusqu’à la fin de ta vie, tu choisies laquelle ? Et pourquoi tu ne choisis pas Un-break my heart de Toni Braxton? Particulièrement, un 3 secondes mielleux du single que j’ai écouté hier du nouveau projet de Samuel Wagner de Harfang et de Pier-Philippe Thibault et Simon Tam de PopLéon. Watch out. Et pas Toni parce que son clip est vulgaire.

    Bandcamp: https://medoramusique.bandcamp.com/

    Pour plus de photo du spectacle : https://test.ecoutedonc.ca/2016/03/04/photos-yukon-blonde-et-medora-a-lanti/

    Catherine Bélanger-F

    4 mars 2016
    Entrevues, Région : Québec
  • [PHOTOS] Les Cowboys fringants, Grand théâtre de Québec, 19 décembre 2015

    [PHOTOS] Les Cowboys fringants, Grand théâtre de Québec, 19 décembre 2015

    Mieux vaut tard que jamais, dit-on.

    Je ne sais pas pourquoi, mais mon compte-rendu du spectacle des Cowboys fringants de décembre dernier n’a jamais été publié… ni enregistré. Je m’en suis rendu compte en voulant le sortir en rappel du show du 4 mars au Grand Théâtre.

    Bon, il est un peu tard pour repartir à zéro, mais comme le groupe était particulièrement en forme (il l’est tout le temps, ces temps-ci, selon les critiques et le public qui en redemande), on s’est dit « pourquoi ne pas publier les meilleures photos », du moins celles qui demandaient le moins de temps dans Lightroom?

    Alors voilà. De l’énergie à revendre chez tous les membres du groupe. Et un public en liesse. Si vous y êtes ce soir, on vous souhaite beaucoup de fun.

    Jacques Boivin

    4 mars 2016
    Région : Québec, Spectacles
    Grand Théâtre de Québec, Les Cowboys fringants
Page précédente
1 … 38 39 40 41 42 … 55
Page suivante

Proudly Powered by WordPress