Belle fin de semaine en vue pour les mélomanes de la région. Regardons l’offre :
Jeudi 25 février
Nos amis Raton Lover se laisseront découvrir au District St-Joseph dans le cadre des apéros-découverte du FEQ. Du rock décontracté, qui se marie à la perfection à une pinte de rousse. On les aime d’amour et ils nous le rendent bien. Portes : 17 heures. Entrée libre.
Les jeunes folksters de Mountain Tales seront au Tam Tam Café à 20 heures. Entrée libre.
TINTAMARE et Orkestar Criminal vont mettre un peu de folie à L’Anti ce soir. Portes : 19 heures. Billets.***
Super match d’impro musicale entre l’équipe du Pantoum et celle de l’AGEMUL. Où ça? Au Pantoum!
Vendredi 26 février
Mara Tremblay nous propose un show en formule trio avec son amoureux Sunny et son fiston Victor. Ajoutez à cela une première partie assurée par Maude Audet et maudit qu’on a une belle soirée! Au Cercle. Portes : 19 heures. Billets.***
Clay and Friends sera au Vieux-Bureau-de-Poste où le groupe proposera ses beats funky aux Lévisiens festifs. À 20 heures. Billets.
C’est le début du volet musical de L’Hivernal du Festif! à Baie-Saint-Paul. Au menu dans le chaud sous-sol de l’église : le toujours excellent Steve Hill et les non moins excellents Deuxluxes. De la guitare et de l’attitude en masse! Portes à 20 h 30. Billets.***
Les chanceux qui ont pu se procurer un sésame à bas prix danseront toute la soirée sur le parterre de l’Impérial avec Samito, Pierre Kwenders et surtout Radio Radio (en mode lancement d’album). Gracieuseté des NuitsFEQ. Si vous n’avez pas votre billet, oubliez ça, c’est complet.
Samedi 27 février
L’Hivernal du Festif! se poursuit à Baie-Saint-Paul. Vous avez manqué Radio Radio à Québec la veille? Ou bedon vous les avez tellement aimés que vous voulez les revoir? Ça tombe bien, ils transformeront le sous-sol de l’église en sauna avec leur énergie! La première partie sera assurée par l’excellente Debbie Tebbs. Portes à 20 h 30. Billets.***
De retour à Québec, le Cercle accueille l’excellente Foxtrott, qui sera précédée par notre nouveau supergroupe chouhou : De la Reine. Portes : 19 h. Billets.***
À Lévis, Whisky Legs sera au Vieux Bureau de poste. Spectacle à 20 h. Billets.
Il ne s’agissait là que de quelques suggestions. Pour en savoir plus, nous vous invitons à consulter l’excellent Quoi faire à Québec!
Ce week-end dernier, Die Young Production présentait la 3e édition du AGGRESSIVE MUSIC FESTIVAL à l’Anti Bar & Spectacle. Nous avons assisté à la soirée de vendredi où le hardcore québécois était à l’honneur. C’est dans une salle comble complètement déchainée que la tête d’affiche de la soirée Get the shot s’est produite.
Pour la troisième édition de ce festival mettant en vedette le hardcore et ses dérivés, les groupes locaux étaient au coeur de la programmation. En effet, la soirée de vendredi accueillait plusieurs groupes québécois venant tous de la ville de Québec. Le festival se déroulait sur deux jours, soit vendredi et samedi, et accueillait comme tête d’affiche Get the shot et Death Before Dishonor.
Get The Shot
Après un moment d’absence dans la Vieille-Capitale, Get The Shot est monté sur scène avec son éternelle énergie contagieuse. Ayant une excellente maîtrise de ses interactions avec la foule, le chanteur Jean-Philippe Lagacé a encore une fois montré à quel point il sait toucher son auditoire. Sa musique puissante vient d’ailleurs appuyer son discours, on y ressent toute la haine envers l’ordre établi de notre société. On peut aussi remarquer un sentiment de solidarité de la part du public puisque le moshpit, le headbang et les cris y sont omniprésents. De véritables bêtes d’instruments, les musiciens enchainent leur musique rapide à merveille.
Le groupe a remis ce soir-là tout l’argent amassé par la vente de leur marchandise au Centre multiethnique de Québec afin d’apporter leur soutien aux nouveaux arrivants dans la ville de Québec.
Très beau geste de leur part !
Première partie Plusieurs groupes originaires de la ville de Québec se sont succédés pour offrir une belle soirée de musique agressive.
Le groupe Hashed Out ayant annulé sa présence au festival, c’est The Undeniable truth qui s’est chargé de réchauffer la foule avant la tête d’affiche de la soirée. Ne connaissant pas ce groupe, ils ont su me surprendre avec brio. Se préparant à tout détruire avec leurs breakdowns assez pesants accompagnés d’un scream assez puissant, ils ont offert toute une prestation.
L’écoute de leur album est disponible sur leur Bandcamp.
Behind the Revolver ont quant à eux fait lever la soirée avec leur metalcore. Ils surprennent intensément avec leur breakdown accompagné d’un côté mélodique et rythmique. Ils ont d’ailleurs sorti leur dernier album Reminiscence il y a quelques semaines, qui est disponible sur les plateformes numériques telles que YouTube et iTunes. Vous pouvez aussi vous procurer une copie digitale sur le Bandcamp du groupe.
C’est avec leur mélange de hardcore alterné avec des tons plus mélodiques à la métal, accompagné d’une voix clean à certains moments que Hunt The Shark s’est présenté sur scène. Leur style assez différent des autres groupes de la soirée, ils nous ont fait goûter à leur énergie. Le chanteur Guillaume Gaudreau avait de bonnes interactions avec la foule en sautant de la scène pour aller rejoindre le public. Le ton mélodique de la guitare apportait une touche métal à leur musique. Le guitariste était en plein contrôle de son instrument.
Les gars de Dead Poets ont donné leur premier spectacle ce soir-là. Groupe assez récent, ils ont offert une étonnante prestation.
Ils ont terminé leur set avec leur single Mirroirs, dont le vidéoclip est sorti en janvier dernier.
Groupe assurément à découvrir.
Coup de coeur de la soirée, GÄZ a débuté en beauté.
Leur rock/stoner avec un mélange de métal est littéralement à se jeter par terre. Ils ont profité de l’occasion pour présenter leur nouveau guitariste surnommé Gilbertru 2 (Gabriel Joly – The Outborn). C’était son premier spectacle avec le groupe. La foule s’est déplacée en grand nombre pour assister à cette première prestation du festival.
Leur EP est disponible gratuitement sur leur Bandcamp.
AMOUR À GAZ !
À propos du AGGRESSIVE MUSIC FESTIVAL L’AGGRESSIVE MUSIC FESTIVAL est l’occasion de faire valoir la scène hardcore du Québec et d’ailleurs. Dans les éditions précédentes, seuls les groupes locaux y étaient présents. Cette année, pour la troisième édition, le fondateur John Page est allé chercher des groupes comme Death Before Dishonor. En apportant ce groupe à la programmation, il donne la chance aux groupes locaux de jouer avec les plus grands de la scène hardcore afin de leur assurer une visibilité.
Rideau ou pas, Gab Paquet ne pouvait rester silencieux le soir de la Saint-Valentin. C’est pour cette raison qu’il s’est donné en spectacle comme lui seul sait le faire au Studio P. Comme vous pourrez le constater en regardant ces photos, l’amour, c’est chaud.
Gab Paquet participera à la finale du Cabaret Festif! de la relève le 26 mars prochain. On va être là!
D’emblée, l’expérience s’annonçait contemplative. Les musiciens plongés dans le noir et la chanteuse, accroupie, laissaient toute la place au film dont le générique d’introduction se terminait au moment où j’arrivais à mon siège du Palais Montcalm. Un guitariste, un violoniste, qui troquait parfois son instrument pour un clavier, ainsi qu’un batteur, c’est tout ce qu’il fallait pour offrir à Tagaq la trame instrumentale qui allait accueillir ses prouesses vocales. Rappelons que l’artiste est lauréate du Polaris pour son album Animism paru en 2014, ainsi que du juno pour l’album aborigène de l’année. Elle a également été invitée par Kronos Quartet à composer une oeuvre qui fera partie de leur projet Fifty for the Future.
L’écran projette Nanook of the North, un documentaire quasiment centenaire réalisé par Robert Flaherty et couvrant la vie d’un inuk plutôt doué pour la chasse, sur une période d’un an. Tagaq, toute de cuir vêtue sauf pour ses pieds demeurés nus, avec ses chants de gorge traditionnels, offre aux scènes tournées une trame musicale appropriée et tout aussi impressionnante que les images. La performance visuelle des musiciens et de la chanteuse étant en général assez sobre, l’attention peut demeurer où elle compte, soit sur la musique expérimentale et sur les images, ce qui permet de ne fixer que l’écran, hormis le calepin de notes qui sert de support à ma mémoire. Les vocaux parfois plus sobres permettent ceci, contrairement aux chants de gorge, qui captivent aussitôt qu’ils surgissent, laissant l’auditeur se demander s’il est véritablement possible que tous ces sons peuvent sortir de cette demoiselle. La fascination et la surprise sont sans cesse renouvelées.
Il arrivait parfois que l’intensité de la musique et de la performance vocale jurent avec la tranquillité des images de paysages nordiques, mais elles étaient aussi souvent tout à fait justifiées, pour faire partager l’excitation liée à la chasse au morse, que l’on baptise parfois les « tigres du nord » (à ne pas confondre avec le groupe folk rock mexicain des Tigres del Norte). Les vocaux continuent de surprendre et de rappeler des univers audiovisuels aussi divers que les films de David Lynch, les messes sataniques et les balades au zoo au près d’animaux aux tailles aussi variées que les humeurs. Parfois, les chants gutturaux sont doublés d’une trame de chant plus réguliers, que la chanteuse parvient à faire coexister au point qu’ils semblent se superposer. Quant à la musique, elle s’apparente tantôt au métal classique, toujours avec une touche fort expérimentale et hypnotisante.
À un certain point, un jam rock un peu trop frénétique sert de complément sonore à une scène relatant la construction d’un igloo et la pose d’une belle fenêtre de glace translucide dans une de ses parois. Malgré quelques moments moins réussis, on ne pouvait pas imaginer une trame sonore faisant autant honneur au film et à ses merveilleuses images. Les mouvements et les danses de Taqaq s’intensifient par moments et deviennent lascifs alors que son vocal renvoie à l’occasion à Mike Patton, chanteur américain qui s’inspire quant à lui de toutes sortes de traditions vocales, ce qui explique les échos perçus. Lorsque la troupe documentée dans le film se dévêtit pour se blottir l’un contre l’autre dans l’igloo, les loups hurlent et Tagaq en reproduit le son avec une fidélité déconcertante. Ces hurlements présentés en guise de conclusion précèdent de peu l’apparition du générique de fin et d’une ovation debout bien sentie, accompagnée quant à elle d’applaudissements nourris de la foule.
À en croire les discussions dans la salle et le hall à la suite du concert, les gens étaient davantage concentrés sur le film que sur la musique dans leurs commentaires enthousiasmés, signe que le concert était vraiment une trame sonore plus qu’une oeuvre à part entière. Si les groupes musicaux contribuant aux films partagent quelque chose avec les acteurs, les meilleurs sont ceux qui s’effacent derrière leur rôle et laissent toute la place à l’oeuvre globale, la troupe menée par Tagaq a fait du très bon boulot en honorant de la sorte le film de cette trame sonore inédite.
Au départ je pensais faire un article complet sur le spectacle de jeudi dernier au District St-Joseph. Vous savez ces 5 à 7 organisés par le FEQ, gratuits (!) en format apéro super agréable ? Alors la semaine dernière, c’était au tour de la talentueuse Valérie Clio.
Je cherchais les bons mots pour décrire la soirée tout en étant objective et ensuite je me suis bien rendue à l’évidence que ce n’était pas trop possible. Pourquoi ? Tout simplement parce que la belle Valérie Clio et moi on travaille ensemble depuis déjà 5 ans ! J’avais tout de même envie qu’Écoutedonc.ca parle de cette artiste pour une première fois sans oublier qu’il y a beaucoup de belles choses qui s’en viennent à son sujet ! J’en ferai donc un petit compte-rendu, juste pour vous donner envie d’en entendre plus et de la suivre.
Il faisait chaud, le resto-bar était rempli et parenthèse en passant: le nouveau décor et l’ambiance de la place sont vraiment parfaits ! Jessy Ludovic à la batterie, le complice de toujours à la guitare: Guillaume Tondreau et un petit nouveau à la basse, François Moisan. Ils laissent entendre quelques premières notes avant que Valérie arrive sur scène. C’est pas mal à ce moment que l’énergie explose ! Il y a de la complicité et un fun contagieux entre les membres du groupe et la foule répond bien. On a droit à la pièce « Vôtre » en live pour une première fois et si je me fie à ce que j’ai entendu, l’assistance a beaucoup apprécié cette interprétation !
Je terminerais en disant que l’important pour comprendre ce qui s’est passé, c’est vraiment de oui, écouter l’album « L’Autre Nous », mais encore plus d’aller voir le spectacle: parce que c’est vraiment là que l’effet Clio prend toute son ampleur ! Ça tombe bien parce qu’elle fera une prestation le 27 février, dans le cadre du Mois de l’histoire des Noirs au Palais Montcalm. Contribution volontaire suggérée, mais vous devez réserver votre place juste ici !
Marie-Renée Grondin et ses complices (Jean-François Breton, Philippe-Emmanuel Grattarola et Simon Tam) ont lancé en grandes pompes jeudi soir le premier maxi d’Émeraude, une proposition résolument pop, ensoleillée, qui réchauffe quelque peu nos ardeurs alors que nous vivons vraiment l’hiver et ses grands froids. L’Anti était plein (famille, amis, collègues), le cocktail Émeraude (tout bleu) était populaire, tout était parfait.
Le groupe a joué l’intégrale du maxi de quatre pièces. Puis offert une reprise bien sentie d’une chanson de Taylor Swift (oui, on parle de Tay Tay sur ecoutedonc, mais c’est pour une bonne cause) qui nous a permis de terminer le 5 à 7 sur une bonne note.
La suite est prometteuse. On va donc faire ce qu’on fait le mieux : surveiller de près une formation bien de chez nous! 🙂
Jeudi dernier au Grand salon de l’Université Laval, l’Organisme de promotion du skateboard et de la musique underground (OPSMU) présentait en collaboration avec, entre autres, District 7 Production, EXOSHOP et la CADEUL, le spectacle gratuit de Galaxie, Caravane et Gazoline. Les trois groupes ont su livrer une solide performance à cette soirée où le rock francophone était à l’honneur.
Galaxie
C’est sous les applaudissements de la foule que Galaxie s’est présenté sur scène pour faire le party au Grand Salon. Ils étaient prêts à faire rocker la place !
Arrivé sur scène, bouteille de fort à la main, Langevin cheers avec son public avant de livrer une performance d’enfer. Le groupe a définitivement fait lever le party avec plusieurs chansons de son dernier album Zulu, paru en février 2015. Sur cet album, les musiciens offrent des pièces au son électro rock. Le Grand Salon est devenu ce soir-là une immense piste de danse. On pouvait facilement sentir l’amour des fans envers le groupe.
Ils ont une énergie contagieuse. On pouvait surtout le remarquer avec les figures de rock exécuté par Langevin et sa guitare, mais aussi avec le rythme des maracas de la percussionniste et chanteuse Karine Pion.
Galaxie nous amène directement dans leurs univers, dans leur galaxie. On a l’impression d’être dans un jam avec les musiciens.
À voir leur spectacle, on n’est pas du tout surpris de constater qu’ils ont remporté le Félix dans la catégorie Groupe de l’année et Album alternatif de l’année de l’ADISQ 2015. D’ailleurs, leur album Zulu est en nomination pour l’album francophone de l’année au gala The JUNO Awards. On leur souhaite la meilleure des chances !
Caravane
Les rockeurs de Caravane sont montés sur scène pour réchauffer le public avant la tête d’affiche de la soirée. Habitués des spectacles et des festivals, ils offrent toujours une prestation à la hauteur des attentes. Ils ont interprété plusieurs de leurs succès tels que Minuit, Chien et Maxyme. Le groupe a d’ailleurs spécifié que cette dernière est très importante pour eux. Ayant actuellement un album à leur actif, Caravane a interprété une nouvelle chanson. Enfin du nouveau stock ! Gageons qu’elle deviendra leur nouveau succès.
Pendant le spectacle, le Père Noël de Limoilou est allé rejoindre les musiciens sur scène. Un fan fidèle des spectacles gratuits de Caravane, cet homme portant une grosse barbe blanche a bien fait rire la foule. Il fait presque partie du band !
Spectacle encore une fois réussi pour Caravane.
Gazoline
Les gars de Gazoline ont assuré la première partie de cette soirée avec brio. Ils ont su entraîner le public dans leur rock propre à eux. Ils ont joué plusieurs de leurs succès, que l’on peut d’ailleurs entendre à la radio. Ils ont complètement conquis le public avec leur chanson Gazoline.
Ils ont été nommés pour l’Album rock de l’année à l’ADISQ en 2014. Ce n’est que le début d’une grande histoire d’amour avec ce groupe rock francophone.
Du 14 au 18 février prochain, Québec accueille la Bourse Rideau, un lieu d’échange entre artistes, producteurs et diffuseurs. Voyez ça comme un gros marché d’échanges (de là le nom Bourse). L’avantage, c’est que les artistes doivent montrer ce qu’ils ont dans le ventre pour que les producteurs et les diffuseurs les bookent. C’est là que Rideau devient intéressant pour vous.
Voyez-vous, plusieurs de ces vitrines sont accessibles au public, la plupart gratuitement. Voici quelques suggestions :
D’une durée de vingt minutes ou en version intégrale, la série Entrée Libre permettra aux gens de découvrir de nouveaux artistes. Pour obtenir des billets gratuits, il suffit de se présenter aux guichets des partenaires de la Bourse Rideau.
14 février
Chapelle du Musée de l’Amérique francophone – 19 h 30 Musique (extraits)
Guillaume Martineau / Quartango / Buzz
L’Impérial Bell – 21 h 30 Chanson (extraits)
Gabriella / Shauit / Coco Méliès
Le Cercle – 23 h Fin de soirée karaoké avec Call me Wayne!
Le sous-sol du Cercle – 23 h DJ Set par Coyote Records, avec King Abid & Marième Soundsystem
15 février
Grand Théâtre – Salle Louis-Fréchette – 19 h 30 (Ce spectacle était prévu au Palais Montcalm. Nous avons dû changer de salle pour des raisons techniques. Les billets émis par le Palais Montcalm dans le cadre des Entrées Libres seront valides au Grand Théâtre) Danse (intégrale) La Otra Orilla – Moi&lesAutres
Grand Théâtre – Salle Octave-Crémazie – 21 h 30 Théâtre / Danse (extraits)
Théâtre Niveau Parking – Le Dieu du carnage / Cas Public – Symphonie dramatique
L’Impérial Bell – 21 h 30 Chanson / Musique (extraits)
Busty and the Bass / Samito / Whisky Legs
Le sous-sol du Cercle – 23 h DJ Set — Indie Montréal / La royale électrique
Le Cercle – 23 h Fin de soirée présentée par Coup de coeur francophone
Avec Philémon Cimon et Koriass
16 février
Palais Montcalm – Scène Stingray – 21 h 30 Musique / Danse (extraits)
Forestare / Cordâme / Bourask – Asteur
Impérial Bell – 21 h 30 VITRINES PRÉSENTÉE PAR L’ARCQ (Association des radios communautaires du Québec)
Chanson (extraits)
Vitrine présentée par l’ARCQ
Katie Moore / Yann Perreau / Dead Obies
Le Cercle – 23 h Fin de soirée présentée par Le Cercle, Sexy Sloth & Kapuano Records
En collaboration avec : DOZE Management, Michel Records et Spectacles Bonzaï
Le sous-sol du Cercle – 23 h DJ Set — Sexy Sloth / Kapuano Records / Michel Records
17 février
Grand Théâtre – Salle Octave-Crémazie – 19 h 30 Danse (intégrale)
PPS Danse – Bagne Re-Création
Palais Montcalm – Scène Stingray – 19 h 30 Chanson / Musique
Pascale Picard / Michel Cusson / Tanya Tagaq
Le Cercle – 23 h Fin de soirée présentée par Scène 1425
Le sous-sol du Cercle – 23 h DJ Set – Pantoum / CHYZ 94,3
Vous pourriez aussi être intéressé par le Circuit de nuit. Voici une liste des spectacles ouverts au public dans cette série :
14 février
Fin de soirée Karaoké avec Call Me Wayne! Le Cercle, 228 rue Saint-Joseph Est Entrée gratuite pour tous, le public est invité à se présenter dès maintenant au guichet du Cercle pour demander leur billet. Liste des choix de chansons pour le karaoké
DJ set par King Abid et Marième Soundsystem – Coyote Records Encollaboration avec Coyote Records Au Sous-sol du Cerle, 228 rue Saint-Joseph Est ENTRÉE LIBRE!
Phoque Off au Pantoum, 76 Saint-Valier Ouest Présenté par Sexy Sloth & Kapuano Records Avec : Uubbuurruu, Prieur & Landry, Adam Strangler et Dj Set – Les Indiens
Arts multidiciplinaires : Priscilla Guy, Louis-Karl Picard-Sioui, Tania B. Lacasse et Sabrina Bara CONTRIBUTION VOLONTAIRE – PRIORITÉ AUX DÉLÉGUÉS RIDEAU
15 février
Fin de soirée présentée par Coup de coeur francophone Au Cercle, 228 rue Saint-Joseph Est
Avec : Philémon Cimon et Koriass GRATUIT – BILLET OBLIGATOIRE
DJ Set – Indie Montréal Au Sous-sol du Cercle, 228 rue Saint-Joseph Est
Avec : La royale électrique GRATUIT
Fin de Soirée Heavy Montréal À L’Anti Bar & Spectacles, 251 rue Dorchester Présenté par Sexy Sloth et L’Anti Bar & Spectacles En collaboration avec District 7 Productions, DOZE Management, Bonsond et RubisVaria Avec: Sandveiss, Ponctuation, The OBGM’S 10 $ à la porte, 10 $ (+ frais) sur lepointdevente.com – place garantie si billet acheté d’avance
16 février
Fin de Soirée présentée par Le Cercle / Sexy Sloth / Kapuano Records Au Cercle, 228 rue Saint-Joseph Est
Avec Los, Corridor, Mordicus En collaboration avec DOZE Management, Michel Records et Spectacles Bonzaï.
ENTRÉE GRATUITE, procurez-vous un billet au Cercle pour vous assurer une place.
DJ set – Sexy Sloth / Kapuano Records/ Michel Records Au Sous-sol du Cercle, 228 rue Saint-Joseph Est
Fin de Soirée présntée par RubisVaria et le Pantoum Pantoum , 76 Saint-Valier Ouest
Avec : APigeon, Ragers, Beat Market et De la Reine 10 $
17 février
Fin de Soirée présentée par Scène 1425 Au Cercle, 228 rue Saint-Joseph Est
Avec: Emilie & Odgen, Basia Bulat, Foreign Diplomats ENTRÉE GRATUITE, procurez-vous un billet au Cercle pour vous assurer une place.
DJ Set – Pantoum / CHYZ 94,3 Au Sous-sol du Cercle, 228 rue Saint-Joseph Est
OFF RIDEAU
En plus du volet officiel, plusieurs spectacles seront présentés en marge de la Bourse. Et il y a des trucs déments à voir :
Routes d’artistes en rafale Au Fou Bar à partir de 17 heures
Jérôme Charette-Pépin, Flavie, Joëlle Saint-Pierre et Stéphane Robitaille, Sarah Toussaint-Léveillée, Michel Robichaud
Gratuit!
16-17 février
OFF Rideau Ninkasi St-Jean
De nombreux artistes à découvrir!
Gratuit!
17 février
Raton Lover + Kensico District St-Joseph
ENTRÉE LIBRE
Soyons honnêtes deux minutes. J’ai manqué les 10-15 premières minutes. Le froid a dû me faire marcher trop lentement, ou bien c’est peut être la bière que j’ai pris pour me réchauffer qui s’est un peu éternisée. J’en ai pas manqué trop quand même! J’ai eu le temps de voir assez de Harfang pour vous en parler d’une manière selon moi plus qu’adéquate!
Et justement, Harfang ont été plus qu’adéquats, impeccables même. La guitare électrique est réverbérée, houleuse, une toile sur laquelle pouvaient glisser les harmonies de Samuel Wagner et Antoine Angers. La voix d’Antoine semblant d’ailleurs prendre une place moins effacée, plus assumée qu’auparavant, contrastant doucement avec le fausset de Samuel. Je vais essayer de ne pas trop comparer avec le passé, pour les nouveaux venus à Harfang (il doit en rester 4 ou 5 à Québec), mais je dois mentionner le glissement subtil du son folk, qui s’efface un peu pour laisser paraître un rock planant, mature et franchement plus intéressant, intégrant les guitares acoustiques comme élément de texture sonore plutôt que comme élément central du groupe. Je dois admettre mon biais par contre, je suis l’escroc bien élevé du rock indépendant à Québec (Simon calme toi) alors je préfère un peu les sons plus croquants, plus assumés, les percussions fortes, l’influence métal de Mathieu Rompré aux percussions, la guitare au look rockabilly de David Boulet-Tremblay… ad infinitum.
Enchaînant surtout les pièces de Flood, et, si mes oreilles ne se trompent pas, quelques nouvelles pièces, on voyait un groupe confiant, solide, qui connaît et aime son matériel. Ils se sont d’ailleurs gâtés avec un cover de Perth de Bon Iver, jouée justement, avec émotion, mais sans plus. J’aurais voulu entendre plus de Harfang, plus de changements dans la pièce, une touche plus personnelle! Mais bon, le beau Alexis dansait avec sa basse alors que demander de plus.
Donc, Harfang c’est beau, mais on les connaît, il faut passer à la pièce de résistance.
Mouse on the Keys est un trio, formé d’Akira Kawasaki aux percussions, et d’Atsushi Kiyota et Daisuke Niitome, tous deux aux claviers! Ils étaient accompagnés sur scène d’une excellente trompettiste et d’un habile projectionniste aux noms inconnus! Ils sont vêtus de noir, la scène est éclairée très timidement, le Cercle devient monochrome, les introductions sont faites.. ça sonnait comment?
Si ma mémoire est bonne, ils ont ouvert avec Spectres de Mouse, tirée de leur album le plus connu,An Anxious Object. Allez écouter ça, vous allez avoir une bonne idée. Mais bon, je vais faire mon travail quand même et vous le décrire! Je vais crier un brouillon d’influences, faites-en ce que vous en voulez et ensuite on pourra parler de leur performance scénique!
Donc, sans ordre précis, j’ai entendu, ou ressenti:
Une base jazz assez bien assumée, voire même une touche de fusion, mais sans le kitsch. Une attitude et une fougue tirant définitivement vers le punk. Un look et des éléments échantillonnés rappelant le japanoise (ジャパノイズ pour les intimes). Une émotion presque trip-hop par moments avec des progressions dynamiques et harmoniques qui rappellent Reich et les autres grands du classique contemporain. Je sais, ça semble incompréhensible.. et en relisant les notes je me dis la même chose, mais le spectacle était assez incompréhensible aussi!
Le visuel, de son côté, était impeccable. Avec 4 ou 5 projecteurs, derrière le groupe, sur le groupe et sur les murs, contrastant avec la noirceur, on avait des projections géométriques, monochromes en noir et blanc, haletantes et dynamiques. Un bel ajout à l’expérience déjà surréelle. Parlant de surréalisme, la performance instrumentale était hors de ce monde. Les interactions entre les deux claviéristes, se répondant, mélangeant leurs mélodies, remplissait l’espace sonore comme les pâtes alphabet dans une soupe qui a déjà beaucoup de légumes, un mélange consistant et savoureux.
Si les claviers sont légumes et pâtes, les percussions font le bouillon. Alternant les métriques et les tempos, sans jamais qu’on ne s’en rende compte ou qu’on arrête de danser, jouant avec les dynamiques, les intensités, les références au jazz, au hip-hop, au math rock, Akira Kawasaki était sans contredit le meneur du groupe sur la scène, celui que l’on regarde, et avec raison!
Le spectacle s’est déroulé comme un rêve, une expérience qu’on ne peut comprendre, qu’on ne peut qu’observer en pâmoison, en pleurant, probablement. Je rêve souvent en pleurant. On ne s’est réveillés qu’à la dernière chanson du rappel, où le projectionniste est allé derrière les tambours pendant que Kawasaki grimpait les murs du Cercle et imitait les DJs. Comme quoi on peut être hilarant même si vêtu que de noir.
Bon, je me perds vraiment dans mes mots en ce moment, l’article s’éternise!. Tout ça pour dire: J’ai adoré!
Pour moi, la barre est mise pour l’année 2016, et elle est mise haute.
Les jolies photos agrémentant l’article ont été prises par François-Samuel Fortin. Sauf celle de soupe, évidemment.
En janvier dernier, Maude Audet et son ami Navet Confit ont charmé une foule de dix personnes au Bal du Lézard. Retour (un peu en retard, on en convient) sur un moment qui laisse présager un bel avenir pour cette artiste de Québec.
«Soyons des perdus magnifiques»
Sans prétention et d’une authenticité réconfortante, Maude Audet a débuté le spectacle avec les chansons acoustiques de son dernier album Nous sommes le feu.C’était une excellente entrée en matière pour un spectacle qui se voulait intimiste. Soutenue par Navet Confit à la batterie et à la basse, Audet a offert une prestation sensible, juste et envoûtante. Avec une pudeur touchante, elle a su livrer ses chansons de manière assumée. Le son country-rock de sa guitare Gretsch Tenessee Rose contrastait avec sa voix aérienne et l’effet chaleureux y était.
Un des moments forts de la soirée à été son interprétation bien sentie de l’excellente chanson «Perdus magnifiques». Pièce aux sonorités sixties, elle dénonce le rythme parfois machinal de nos vies et invite à ce besoin de légèreté et à partir les cheveux au vent.
Elle sera de passage au Cercle le 26 février prochain avec Mara Tremblay. C’est un événement qui risque de plaire à plusieurs.