ecoutedonc.ca

ecoutedonc.ca

archives
  • Accueil
  • Site original
  • [SPECTACLE] Xavier Rudd & The United Nations, Le Capitole de Québec, 8 novembre 2015

    [SPECTACLE] Xavier Rudd & The United Nations, Le Capitole de Québec, 8 novembre 2015

    Photos : Ludvig Germain Auclair

    _MG_0942Pendant que la faune médiatique était à Montréal ou devant la télé pour célébrer #notremusique, vos fidèles reporters d’ecoutedonc.ca avaient la lourde tâche de couvrir le concert de Xavier Rudd & The United Nations. Eh qu’on était à plaindre, hein? 😉

    Rudd et ses complices sont venus présenter leur plus récent album, Nanna, qui marque une différence marquée par rapport aux albums précédents du troubadour australien. Au folk de feu de camp rassembleur qui le caractérisait si bien depuis le début de sa carrière, Rudd a fait place à un croisement entre le folk et le reggae qu’il a agrémenté de teintes de worldbeat. Pour ce faire, il a recruté une équipe de musiciens et de choristes talentueux qui lui donnent la réplique de belle façon. On avait donc bien hâte de voir ce que cette bande de joyeux drilles avait dans le ventre. Et comment les vieilles chansons de Rudd allaient être transposés dans cet univers bien coloré. Et métissé.

    _DSC1669C’est donc dans un Capitole bien rempli (un dimanche soir, de surcroît) que Xavier Rudd et ses United Nations sont arrivés après un long entracte. Je ne vous nommerai pas les chansons parce que je connais plus ou moins Rudd, mais je vous avoue que ça commençait plutôt bien. Rudd se promenait joyeusement pieds nus, chapeau bien vissé sur la tête, la guitare en bandoulière. Ses deux choristes l’accompagnaient avec leurs voix puissantes, pleines de soul. Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes.

    Arrive Follow the Sun, tiré de son album précédent Spirit Bird (2012), qui avait connu un grand succès au Canada. Tiens, me voilà en terrain connu. Je n’étais pas le seul : le public était heureux du virage reggae de Rudd, mais c’était visiblement pour le vieux matériel qu’il s’était déplacé. Follow the Sun a donc reçu un très bel accueil, digne de cette fort jolie chanson. Les arrangements des autres chansons plus anciennes étaient parfois un peu moins réussis : difficile d’intégrer et de réarranger de vieilles chansons qu’on avait l’habitude de jouer tout seul, en homme orchestre, maintenant qu’on a un band complet à sa disposition!

    _DSC1528Rudd et ses Nations unies se sont montrés fort généreux, se donnant entièrement pendant chacune des chansons. Le public, lui, était heureux, dansant aussitôt qu’il en avait l’occasion. Même le balcon, où je m’étais installé sagement pour écouter le show, était particulièrement dansant!

    Évidemment, les moments forts du spectacles ont été ceux où il est allé s’asseoir seul avec sa guitare pour chanter ses magnifiques chansons. De nombreux calumets se sont allumés un peu partout dans la salle, sous l’oeil circonspect des agents de la salle. L’harmonie était parfaite. La communion, totale.

    De quoi me faire oublier que j’ai manqué trois discours de remerciement de Leloup.

    Emmanuel Jal

    _DSC1105La première partie était assurée par Emmanuel Jal, un jeune artiste originaire du Sud Soudan et maintenant établi à Toronto. Ancien enfant soldat qui en a vu de toutes les couleurs, il a tenu à se présenter au public en slammant. Tout le monde était toute ouïe. Quant à la prestation, les pièces de Jal s’écoutent beaucoup plus pour les paroles, dans lesquelles il raconte sa vie, ses valeurs, ses rêves. Et il faut le voir danser d’un bout à l’autre de la grande scène avec une énergie immense. Impressionnant. Jal a terminé sa prestation en faisant monter quelques spectateurs, qui ont dansé avec lui. C’était joyeux et émouvant.

    Je vous laisse avec les photos prises par Ludvig.

    Jacques Boivin

    10 novembre 2015
    Région : Québec, Spectacles
    District 7 production, Emmanuel Jal, Evenko, Le Capitole de Québec, Nanna, The United Nations, Xavier Rudd
  • [SPECTACLE] Peter Henry Phillips, Le Cercle, 3 novembre 2015

    [SPECTACLE] Peter Henry Phillips, Le Cercle, 3 novembre 2015

     

     

    Dire qu’on avait hâte de voir notre ami Pilou présenter les chansons de son projet solo relève de l’euphémisme. J’avais eu un avant-goût l’hiver dernier lorsqu’il avait fait la première partie de Jay-Jay Johanson au Petit-Champlain, mais mardi, Peter Henry Phillips (le pseudonyme adopté pour ce projet) nous présentait son album au complet, accompagné de ses complices. Une foule relativement peu nombreuse (on était un mardi soir, quand même), mais visiblement connaisseuse, s’était rassemblée au Cercle pour l’écouter.

    On ne se fera pas de cachettes : l’interprétation des chansons était très fidèle à l’album. On avait parfois l’impression d’entendre The Origin directement de la table tournante. Faut dire que Phillips a une voix incroyable, et que ce qu’il vous donne sur disque, c’est ce qu’il vous donne sur scène : une voix à la fois douce et puissante, avec un petit grain qui vient nous chercher dans les moments les plus douloureux. Du vrai WYHIWYG! Mais ne vous attendez pas à des solos de guitare époustouflants ou à des envolées lyriques incroyables, ce qui est tout à fait normal au tout début d’un cycle. Je dis ça, mais sur Dreamcatcher, Phillips me fait un peu mentir avec une finale époustouflante, encore plus intense sur que l’album.

    En plus des chansons de The Origin (on adore I Wanna Go, un bijou de folk-pop qui tire pas mal sur le country), Phillips nous a offert quelques chansons de son maxi paru en 2014, notamment les magnifiques Secret et Bloom (au premier rappel).

    Le spectacle s’est terminé sur la savoureuse reprise de Repartir à zéro, de Joe Bocan, que Phillips avait interprétée tout récemment à l’émission Pop de Jam! de Musique Plus.

    Pilou est un artiste chevronné, ça se voit par sa grande aisance sur scène, et ce premier spectacle solo marque un maudit beau point de départ. On a hâte de voir comment le projet Peter Henry Phillips va évoluer au fil des mois. On sera là à son retour à Québec. Promis.

    Peter Henry Phillips – Photo : Jacques Boivin

    Jacques Boivin

    8 novembre 2015
    Région : Québec, Spectacles
  • [SPECTACLE] The Sadies (+ The Maggoty Brats et Les revenants), Le Cercle, 4 novembre 2015

    [SPECTACLE] The Sadies (+ The Maggoty Brats et Les revenants), Le Cercle, 4 novembre 2015

     

    Photos : Jay Kearney

    The_Sadies-10Pour ce s’quatre novembre au soir, Québec avait rendez-vous au Cercle pour y voir un groupe légendaire du country et du rock : The Sadies, originaire de Toronto, était en ville! Les frères Dallas et Travis Good, toujours accompagnés de Mike Belitsky et Sean Dean, sont venus nous présenter quelques chansons de leur vaste répertoire (le groupe a été formé en 1994). Le programme était passablement varié, les frères Wood avaient sorti leurs habits du dimanche, on allait avoir du plaisir.

    The_Sadies-12Et du plaisir nous avons eu. Je vous avoue bien humblement que je ne connaissais pas beaucoup le répertoire des Sadies, quoique j’avais pas trop détesté leur dernier album, Internal Sounds, qui date déjà de 2013, alors j’étais en mode découverte pendant que Jay s’amusait à croquer ces messieurs fort expressifs. Le spectacle offert par les Sadies était tout à fait dans mes cordes : du country, du rock n’ roll, beaucoup de belles mélodies, des riffs qui torchent, à la fin, on en aurait pris au moins autant.

    Seule ombre au tableau, le public avait plus ou moins répondu à l’appel. Baaaaaaah, la quantité était remplacée par la qualité et avouons-le, c’est toujours agréable d’avoir un peu d’espace pour danser et lâcher joyeusement son fou, surtout quand le groupe devant nous semble avoir un fun noir.

    J’aurais donc dû mettre mon chapeau de cowboy.

    The Maggoty Brats

    Maggoty_Brats5Le groupe folk-punk de Québec avait visiblement ses fans car le devant de la scène n’a pas trop pris de temps à se charger. C’est une bonne chose. L’énergie était contagieuse et même votre humble serviteur, d’ordinaire plutôt tranquille en mode découverte, s’est surpris à taper joyeusement du pied à plus d’une reprise. Ça donne le goût d’aller se chercher Folklore noir, leur plus récent album lancé au début de l’année, au Knock-Out. Ou sur Bandcamp.

    Les Revenants

    Revenants-1Si vous vous souvenez bien, j’avais vu Les Revenants au Coup de grâce musical de Saint-Prime, où ils sont rapidement devenus mon coup de coeur de l’automne. Leur country-rock fuzzé un brin psychédélique m’était apparu comme une révélation, comme Épouvantails, d’ailleurs. Ma crainte, c’est que j’avais vu un spectacle plutôt tranquille à Saint-Prime (ils assuraient la première partie de Mara Tremblay et le public, plutôt âgé, était assis) et j’avais peur de voir une baisse d’énergie chez les spectateurs. Comme je me suis trompé! Un pépin technique a forcé Jimmy Beaudoin et ses complices à modifier quelque peu leurs plans. À un point tel qu’ils se sont dit Fuck that! et nous ont offert une prestation sur le 220. Des reprises assez punk, merci! Des chansons d’Épouvantails avec encore plus de mordant, comme cette magistrale Rien ne saigne comme un pouce, que j’aimais déjà d’un amour tendre.

    Une baisse d’énergie, vous dites? Ce fut plutôt le contraire!

    Maggoty Brats – Photo : Jay Kearney
    Les revenants – Photo : Jay Kearney
    The Sadies (photo : Jay Kearney)
    The Sadies – Photo : Jay Kearney

    Jacques Boivin

    8 novembre 2015
    Région : Québec, Spectacles
    Le Cercle, Les Revenants, The Maggoty Brats, The Sadies
  • [SPECTACLE] Le Couleur + Anatole, Le Bistro Plus, 5 novembre 2015

    [SPECTACLE] Le Couleur + Anatole, Le Bistro Plus, 5 novembre 2015

    06112015-011202-53-Le couleurPhotos : Jacques Boivin

    J’entrai vers 10h dans ce bar légendaire qu’est le Bistro Plus. Qu’a-t-il de si particulier ? C’est que le temps a oublié d’y faire son œuvre. Quand on y entre, on se retrouve directement catapultés dans les années 1980. En attendant la première partie, quelques personnes discutaient près du bar et d’autres dansaient sur du ABBA devant la scène. Scène, il faut le souligner, plus qu’appropriée pour la musique de ce soir-là : murs de miroirs, boules disco et autres surprises étaient au rendez-vous.

    05112015-234730-22-AnatoleC’est alors que les musiciens d’Anatole, semblables à des astronautes dans leurs habits blancs, ont fait leur entrée sur scène. Comme à son habitude, le squelette dandy s’est laissé désirer avant d’arriver dans son accoutrement typique. Il a déclamé un speech prophétique bien senti pour ensuite commencer en force avec une des chansons les plus rock de son répertoire sinon assez psycho-synthé-disco-pop. Pour ceux qui ne connaîtraient pas Anatole, c’est un groupe mythique de Québec qui cherche à exploiter une des facettes de la scène souvent négligée par les artistes aujourd’hui : l’aspect théâtral d’un spectacle. Vous n’y reconnaîtrez point l’Alexandre Martel de Mauves, puisque le squelette qui chante devant vous a une tout autre identité. Au Bistro Plus, accompagné par des musiciens de talent (et qui plus est visiblement contents de jouer), ce dernier se déhanchait comme à son habitude, toujours plus déroutant que la veille. Les habitués du bar y ont même goûté, lorsqu’en commençant La Cassette le chanteur est monté (encore) sur une des tables pour les fixer du regard et chanter a capella entre deux gros silences déstabilisants pour les novices. Les admirateurs du groupe ont aussi eu droit à une nouvelle chanson surprise, qui tire du côté de la ballade.

    06112015-003247-41-Le couleurLe Couleur a ensuite fait son entrée. Les quatre musiciens (dont deux percussionnistes) ont commencé d’emblée avec leur électro-disco tout droit sorti des années 1980 et avec la ferme intention faire lever le party. Un peu lent à suivre (les tables devant la scène n’ont pas aidé), le public s’est pourtant donné à la fin du spectacle avec ses meilleurs moves de danse. Les quelques personnes qui ne dansaient pas écoutaient du moins avec intérêt. Alternant pièces rapides et pièces plus down tempo, le groupe a su exploiter toutes les possibilités des synthétiseurs et des percussions (congas, cloches à vache, maracas, tambourine, batterie, drumpads, etc.). Ils tempéraient bien leurs pièces très rythmiques avec des sections plus planantes, une touche psychédélique bien appréciée pour compenser la répétitivité des années 80. La chanteuse, qu’on entendait peu, chantait dans un style qui peut s’apparenter à celui d’Indochine. Le groupe de Montréal a terminé avec ses chansons plus connues telles que Femmes et Club italien, pièce pour laquelle ils ont réalisé un vidéoclip. Ensuite, c’est avec une finale haute en couleurs, en bulles (parce que oui, tout ce temps il y avait une machine à bulles !) et devant les applaudissements enthousiastes du public que Le Couleur a terminé son spectacle, qui lui-même bouclait leur dernière tournée avant d’entrer en studio.

    Ces deux groupes ont fait revivre la flamme disco du Bistro Plus le temps d’une soirée. J’aurais presque cru au voyage dans le temps. Et pourtant quelques chanceux seulement ont vécu cette soirée, qui aurait mérité foule.

    Anatole. Crédit photo: Jacques Boivin
    Le Couleur – Photo : Jacques Boivin

     

    Marie-Ève Fortier

    7 novembre 2015
    Région : Québec, Spectacles
    Anatole, Le Bistro Plus, Le Couleur
  • [Spectacle] Caveboy + Rah Rah + Dear Rouge, Le Cercle, 27 octobre 2015

    [Spectacle] Caveboy + Rah Rah + Dear Rouge, Le Cercle, 27 octobre 2015

    Se présenter à un spectacle de rock canadien un soir de semaine à Québec, c’est accepter la fatalité. C’est comprendre que nous allons nous retrouver dans une ambiance intime imposée par un nombre très restreint de spectateurs. Bien sur, il y a des exceptions ! Dernièrement, nous avons eu droit à de belles foules pour Vietcong et Alvvays qui ont réussis à percer le mur culturel qui sépare le Québec du reste du Canada. Par contre, nous n’avons pas eu cette chance pour Dear Rouge, qui est pratiquement inconnu au Québec.

    Sébastien Ouellet

    Et pourtant, le couple marié qui forme Dear Rouge, ainsi que les musiciens en satellites qui les accompagnaient dans la pénombre, nous ont offert une performance digne d’une diva de la pop dans un stade rempli à craquer. Sans trop se perdre dans des conversations qui seraient tombées à plat, face aux spectateurs peu nombreux, ils ont plutôt choisi de nous balancer tout ce qu’ils avaient sans rien demander en retour, faisant preuve d’un professionnalisme hors pair. Leurs compositions prennent aussi tout leur sens en spectacle lorsqu’elles sont illuminées par des faisceaux de lumières et portées par la charismatique Danielle McTaggart.

     

    Sébastien Ouellet
    Sébastien Ouellet

    En renfort, directement de Winnipeg et ayant mobilisé le plus de spectateurs, Rah Rah a fait exploser le toit du Cercle ( pas pour vrai, là ) avec un indie rock à saveur très fruité. J’étais déjà un fan de leur dernier album, Vessels, qu’ils ont bien rendu sur scène. Il y régnait une belle énergie, alors que tous les membres du groupe ( à part le batteur ) étaient alignés devant nous pour nous présenter majoritairement leurs derniers tubes.  Ils s’échangeait généreusement le micro entre les chansons, nous faisant passer d’une voix d’homme aux accents d’un Lou Reed qui n’aurait jamais pris de ketamine de sa vie à un vocal féminin éclaté et rempli de bonne humeur.

     

    C’est Caveboy qui a ouvert le bal. Un band de Montréal qui en était à sa première visite à Québec et qui semble très prometteur. Ils sont définitivement à surveiller. Leurs premières chansons empruntaient plus à de la pop planante, à la Mozart’s Sister, pour ensuite débouler avec intensité vers un rock un peu psyché et sans relâche.

    Sébastien Ouellet
    Sébastien Ouellet
    Sébastien Ouellet
    Sébastien Ouellet
    Sébastien Ouellet
    Sébastien Ouellet
    Sébastien Ouellet
    Sébastien Ouellet
    Sébastien Ouellet
    Sébastien Ouellet
    Sébastien Ouellet
    Sébastien Ouellet
    Sébastien Ouellet
    Sébastien Ouellet
    Sébastien Ouellet
    Sébastien Ouellet
    Sébastien Ouellet
    Sébastien Ouellet
    Sébastien Ouellet
    Sébastien Ouellet
    Sébastien Ouellet
    Sébastien Ouellet
    Sébastien Ouellet
    Sébastien Ouellet
    Sébastien Ouellet
    Sébastien Ouellet
    Sébastien Ouellet
    Sébastien Ouellet
    Sébastien Ouellet
    Sébastien Ouellet
    Sébastien Ouellet
    Sébastien Ouellet
    Sébastien Ouellet
    Sébastien Ouellet
    Sébastien Ouellet
    Sébastien Ouellet
    Sébastien Ouellet
    Sébastien Ouellet
    Sébastien Ouellet
    Photo : Sébastien Ouellet
    Sébastien Ouellet

    Sébastien Ouellet

    5 novembre 2015
    Région : Québec, Spectacles
    caveboy, dear rouge, Le Cercle, quebec, rah rah
  • [À VOIR] Casual Rites, Studio P, 6 novembre

    [À VOIR] Casual Rites, Studio P, 6 novembre
    Casual Rites
    Casual Rites

    Le groupe rock de Québec Casual Rites présentera un spectacle dans le cadre du lancement de son vidéoclip pour la chanson Unfettered. Le clip réalisé par Sébastien Corriveau (qui a également réalisé le clip pour la chanson Tant Pis des Raton Lover) sera présenté lors de cette soirée dans le chic studio P au 280 rue Saint-Joseph Est.

    Fort d’un premier EP sorti au début de l’année, le groupe revient donc sur les planches défendre ses hymnes blues-rock pour le plus grand plaisir de vos oreilles.

    Entrée 10$

     

    Extrait du vidéo

     

    Julien Baby-Cormier

    3 novembre 2015
    Région : Québec, Spectacles
  • [OH WOW] Gab Paquet lance un maxi dans le cadre du Movember!

    [OH WOW] Gab Paquet lance un maxi dans le cadre du Movember!
    Photo : Jay Kearney
    Photo : Jay Kearney

    Depuis la parution de son album Sélection continentale en 2013 et sa subséquente apparition aux Francouvertes, Gab Paquet a su convaincre le public avec son rock-romanche kitsch lors de plusieurs spectacles à travers le Québec. En attendant son prochain album à paraître en 2016, il nous offre un petit apéro sous la forme du EP Casio Pad et Moustaches, dont tous les profits seront remis à la Fondation Movember.

    Résolument axé sur l’humour et l’absurde de la thématique pilaire du Movember, le EP voit enfin Gab Paquet affirmer sa façon d’être masculin et sa virilité auto-convaincue dans une collection de chansons où des hymnes aux poils sont répétés comme des mantras de motivation personnelle. Casio, Pad et Moustaches se veut un hommage ludique aux hits pop-franco des années 1980s dans un enrobage plastique « made in China »; c’est donc un véritable retour aux sources vers les productions du Gab Paquet de l’époque des Soucoupes volantes. Impossible de ne pas sourire en entendant les hommages à l’Homme que sont « Le pad » et « La moustache », en plus de la chanson thème.

    Co-réalisé par Simon Paradis, avec des prises de son par David Gagné (Keith Kouna), le EP met en vedette la nouvelle formation qui comprend Jean-Étienne Collin-Marcoux (boite à rythmes), Claudia Gagné (basse), ainsi que Hugo LeMalt aux guitares et à la voix sur la chanson « Woho », qui nous dévoile les secrets d’un succès radiophonique.

    Le lancement du EP en format cassette et mini-CD aura lieu le 19 novembre au Bateau de Nuit. Le bar fera lui aussi un don de 1$ par pinte de Trou du Diable vendue. Tous les profits réalisés lors de la soirée seront remis à la Fondation Movember. Depuis 2003, La Fondation Movember recueille des dons pour financer plus 1000 programmes axés sur la santé masculine, dont le cancer de la prostate et le cancer testiculaire, la santé mentale et l’inactivité physique.

    Visitez le ca.movember.com/fr/ pour plus de détails.

    (texte tiré du communiqué de presse)

    Équipe ecoutedonc.ca

    3 novembre 2015
    Nouvelles, Région : Québec
    Gab Paquet, La Palette, Le Bateau de nuit
  • [SPECTACLES] Cancer Bats + Gäz + Scare + Fashion Police

    [SPECTACLES] Cancer Bats + Gäz + Scare + Fashion Police

    Ça faisait déjà quelques années que Cancer Bats n’était pas venu dans la Vieille-Capitale. Ils n’ont pas l’habitude de nous délaisser aussi longtemps. On va se le dire : j’avais hâte à ce show-là, et je n’étais pas la seule! C’est vendredi dernier, à l’Anti Bar & Spectacles, qu’ils sont enfin revenus faire brasser les têtes à Québec. Accompagnés de trois bands de la belle province, Gäz (Qc), SCARE! (QC) et Fashion Police (MTL), ils ont fait prendre l’Anti en feu.

    C’est Fashion Police qui ouvre la soirée. Les quatre membres du groupe Montréalais, influencé par The Chariot, donnent le rythme pour le reste de la soirée, ça va brasser. Il fait déjà chaud à l’Anti, ça promet.

    SCARE! sont les deuxième à jouer (le nouveau meilleur band de Québec, pas objective du tout) . Ils jouent de la musique «méchante», c’est de même qu’ils l’appellent. Le groupe souligne le dernier show d’un des fondateurs du groupe, Manue Savoie. On sent beaucoup de nostalgie de la part du groupe mais aussi de la foule, car elle est remplie d’amis du band (comme quoi c’est juste leur musique qui est méchante). On a même droit à un entartement, du crachage de bière à n’en plus finir pis une hémorragie de la tête du chanteur. Ça brasse toujours avec SCARE!

    Gäz poursuit la soirée. Toujours dans la même énergie agressive. Les gars performent leur premier show. On ne le sent pas, ils sont vraiment à l’aise. Tellement à l’aise, qu’on les retrouve les quatre en bedaine avant la fin de leur performance!

    Enfin, le tour de Cancer Bats. J’ai vraiment hâte, pis la foule qui commence à crier leur nom aussi. Un coup monté, ça ne niaise pas. Le groupe est en feu (ils sont toujours en feu)! Ce n’est pas compliqué, les membres bougent tellement que j’ai toute la misère du monde à les prendre en photo. J’ai dû attendre vers la fin du show que les gars se fatiguent un peu pour faire des clichés pas pires. La foule chante, brasse, crie, se pousse, mais c’est quand le band entame Hail Destroyer que l’énergie atteint son apogée! En plus, les gars nous font sentir qu’ils sont contents d’être à Québec à nouveau, et pour finir, Liam nous invite tous à aller manger de la poutine chez Asthon.

    Si vous êtes curieux , vous pourrez voir SCARE! en spectacle  le 4 décembre prochain au Scanner avec Rope (Qc) et Dark Circles (MTL)

    Catherine Bélanger-F

    2 novembre 2015
    Région : Québec, Spectacles
    Cancer Bats, Fashion police, Gaz, hard-core, L’anti, punk, quebec, Scare!
  • [Coulisses] LOS – 21 octobre 2015

    [Coulisses] LOS – 21 octobre 2015

    Avant leur prestation du 21 octobre, j’ai retrouvé le groupe LOS dans la loge du Cercle. On sentait qu’ils étaient intimidés par la présence d’Alvvays dans la petite pièce et un peu nerveux pour le spectacle à venir. Malgré tout, ils se sont bien prêtés au jeu du shooting. Le résultat est naturel, comme je l’aime ! (suite…)

    Catherine Bélanger-F

    1 novembre 2015
    Région : Québec
  • [Spectacle] Jean Leloup, Le Capitole, 31 octobre 2015

    [Spectacle] Jean Leloup, Le Capitole, 31 octobre 2015

    31102015-204015-06-Jean Leloup

    (Photos : Jacques Boivin)

    En cette froide soirée d’Halloween, le roi du Métropolis de Montréal a traversé la 40 pour venir rendre visite au public de Québec. Durant les longues minutes dans la file d’attente au dehors du théâtre, nous pouvons constater que Leloup attire plusieurs générations. Des jeunes et moins jeunes composent l’énorme foule qui attendait le grand retour de cette icône dans la Capitale. Avec son nouvel album (certifié platine) À Paradis City qui s’est hissé au sommet des palmarès et qui a raflé jusqu’à maintenant deux Félix, le chanteur a pris place sur scène avec son orchestre aux alentours de 20 h 30.

    31102015-203221-02-Jean LeloupIntitulé Jean Leloup et son orchestre en concert à Paradis City, ce spectacle est le premier d’une série de deux concert thématiques. Le deuxième, Jean Leloup solo : le fantôme de Paradis City sera présenté en décembre. C’est donc avec ses sept musiciens qu’il entre en scène sur une balustrade. Guitare à la main, il se dandine et se fait acclamer. Derrière lui, un impressionnant décor composé d’un soleil et de nombreuses marguerites. Il entame donc Barcelone devant une foule enjouée et costumée. Tout en confiance, il enchaîne immédiatement avec un des ses classiques : Isabelle. Avec la foule comme choriste, Jean Leloup est pétillant et souriant. Il ne se lasse pas de danser devant son pied de micro. Ce n’est pas pour rien qu’on indique que le chanteur est au sommet de sa forme. Il offre un spectacle impressionnant sur le plan visuel, mais aussi musicalement impeccable. Le concert n’est pas seulement pour les spectateurs, mais aussi pour lui-même. Il est si heureux sur scène, et ce, tout au long de la performance. Il s’amuse à de multiples reprises avec ses musiciens tout en modifiant quelques accords des différentes pièces présentées.

    Ce spectacle marque le retour sur scène de l’icône, mais aussi le dépoussiérage de certaines pièces de vieux albums dont Le Dôme et Edgar, Leloup prend ensuite un petit temps de repos, assis sur les premières marches de sa balustrade, et entame la première pièce de la soirée de son plus récent opus : Petit Papillon. Avec toute la tendresse et la délicatesse du chanteur, la foule est d’un calme exemplaire et boit les paroles de Leloup.

    31102015-202916-01-Jean LeloupAprès la très réussie Paradis Perdu, nous assistons à un autre retour qui en réjoui plus d’un, c’est l’heure de Fashion Victim. Ne délaissant jamais sa guitare, le chanteur se promène de gauche à droite en dansant au rythme de la pièce. Il nous offre ensuite une version 2.0 de la désormais célèbre pièce Willie. En effet, la plupart des chansons tirées d’À Paradis City ont subi une transformation pour le concert. Alternant entre le chant et l’aparté de parole, Leloup sait captiver son public sans même lui adresser directement un seul mot. Demandant au public de lever les bras pour illustrer les flammes de la cabane à Willie, Leloup s’amuse à regarder la foule s’exécuter. Avant de quitter pour l’entracte, il lance Le monde est à pleurer. Tel un dictateur, il ordonne au public de sauter, ce dernier répond à l’appel sans se faire prier.

    Après une vingtaine de minutes, le chanteur est de retour sur scène avec un nouveau costume et un décor légèrement changé (le soleil cède sa place à la lune). Cette deuxième partie laisse place à quelques classiques, mais aussi à de nombreuses pièces du plus récent opus. En introduction, L’innocence de l’âme (une pièce d’un certain Jean Leclerc) part le bal. Le rythme est plus difficile à reprendre après cette pause. Par contre, la foule se réveille rapidement dès les premières notes de Voyageur. Étant littéralement en feu lors de l’interprétation de la pièce, Jean Leloup est vocalement impeccable. Il adore danser pour la foule et ses musiciens. C’est derniers semblent aussi très heureux de jouer devant une si belle foule. Petite escale du côté de la Vielle France avant d’interpréter un des moments forts de la soirée : Fourmis. Ce classique était attendu, et le chanteur a su livrer la marchandise. Les jeux de lumières étaient à couper le souffle et l’intégration de tout l’orchestre est indescriptible. Nous continuons avec des pièces d’À Paradis City, dont Retour à la maison et Flamants Roses. Cette dernière nous permet de voir le talent de Leloup à la guitare. La foule agit toujours à titre de choriste, encore une fois sans faille. Le chanteur multiplie les longues introductions musicales et s’adresse à la foule dans cette deuxième partie du spectacle.
    31102015-204354-07-Jean LeloupUn des moments forts de la soirée est sans contredit l’interprétation de la pièce Le Roi se Meurt. C’est à se moment que nous remarquons l’importance de la section des cordes dans cette tournée. Étant composée pratiquement uniquement de femmes, dont Shonna Angers et Édith Fitzgerald aux violons, Sarah Martineau au alto et Camille Paquette-Roy au violoncelle. Du côté de la contrebasse, Martin Roy est la présence masculine de cette section de cordes. Productif et efficace tout au long du spectacle, le groupe nous surprend pendant Le Roi se Meurt en nous offrant un performance digne du plus grand orchestre du monde. Le son des instruments vient introduire et appuyer la voix de Leloup. N’oublions pas le reste de l’orchestre qui fait un travail de maître en tentant de suivre les désirs du chanteur. Chapeau à Alain Bergé à la batterie et David Mobio aux claviers.

    Avant de quitter, Leloup nous donne une « leçon d’arriver », en grimpant son escalier pour reproduire une arrivée spectaculaire. Belle introduction à Je suis parti. Il lance ensuite la très attendue Paradis City. Avec tout son orchestre, les huit musiciens se donnent corps et âme dans l’interprétation de la pièce. Une trouble-fête vient danser sur scène, au grand dam de la sécurité. Leloup accepte la présence de la blondinette et s’amuse avec elle. Ils dansent ensemble tout en jouant de la guitare. Elle vit un moment unique et hors du commun, après quelques minutes, elle est expulsée de la scène et la troupe reprend l’interprétation de la pièce. Une pluie de confettis vient clore le programme de la soirée.

    31102015-204005-05-Jean LeloupLe rappel se fait alors attendre. On croit que Leloup se laisse désirer ou qu’il se fait faire un petit briefing par les agents de sécurité. Oh non. Lorsque le rideau se lève, notre ami revient, le visage tout blanc, les pommettes rouges. LELOUP S’EST OFFERT UN PETIT DÉGUISEMENT! Puis il déterre une autre chanson qu’on n’a pas trop souvent entendue en spectacle : Pigeon. Puis La Chambre. Puis La vie est laide. Puis Sang d’encre. Ça t’aurait tué pas mal tous les publics. Mais pas celui du Capitole, qui en redemande encore. Leloup revient une deuxième fois, cette fois seul, sur sa passerelle qui se tourne (enfin) vers nous, et nous joue de la guitare avant d’interpréter, avec toute sa spontanéité qui le rend si grand tout en étant si humain, Feuille au vent. Fin d’un spectacle mémorable.

    Jean Leloup a offert une performance hors du commun. Avec un orchestre de maîtres, il était en forme et au sommet de son art. Cette tournée est un incontournable pour tous les fans du chanteur. Il est énergique, souriant, heureux et en voix. Il se fait plaisir à chaque seconde du spectacle et cela devient contagieux dans la salle. Plusieurs qualifient cette tournée comme étant le meilleur concert de Jean Leloup en carrière, et j’en doute pas une seule seconde. Tout est parfait, en passant par la grille de chansons jusqu’aux effets scéniques, le monde de Paradis City tel qu’inventé par le chanteur a enfin pris forme. Nous sommes dans la tête et l’esprit de Jean Leloup, dans cet endroit qui nous permet de nous évader et d’avoir une belle soirée de près de deux heures trente.

    31102015-203710-04-Jean LeloupJean Leloup sera de retour ce soir au Capitole de Québec, mais c’est complet. La tournée Jean Leloup et son orchestre en concert à Paradis City repassera par Québec les 15, 16 et 17 janvier prochain. Il reste quelques places pour la soirée du 17 janvier. Des dates au Métropolis de Montréal ont aussi été ajoutés.

    La tournée Jean Leloup solo : le fantôme de Paradis City se mettra en branle le 5 décembre prochain du côté de la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts de Montréal. Des dates à Québec sont aussi prévues à l’horaire, soit les 11 et 12 décembre prochain. Il ne reste que quelques billets pour le premier des deux soirs.

    Grille des chansons

    • Barcelone
    • Isabelle
    • Le dôme
    • Edgar
    • Petit Papillon
    • La plus belle fille de la prison
    • Paradis Perdu
    • Fashion Victim
    • Willie
    • Le monde est à pleurer

    — Entracte —

    • L’innocence de l’âme
    • Voyageur
    • Vieille France
    • Fourmis
    • L’amour est sans pitié
    • Retour à la maison
    • Flamants roses
    • Le roi se meurt
    • Voyager
    • Je suis parti
    • Paradis City

    — Rappel 1 —

    • Pigeon
    • La chambre
    • La vie est laide
    • Sang d’encre

    — Rappel 2 —

    • Personne II
    • Je joue de la guitare
    • Feuille au vent

    Matthieu Paquet-Chabot

    1 novembre 2015
    Région : Québec, Spectacles
    À Paradis City, Grand Théâtre, Grand Théâtre de Québec, Jean Leloup, Le Capitole, orchestre, Spectra
Page précédente
1 … 48 49 50 51 52 … 55
Page suivante

Proudly Powered by WordPress